Tag: Gauches Communes

  • Conférence de presse de Gauches Communes

    Par Gauches Communes

    Ce 16 avril 2014 – 10h30

    ‘Gauches Communes’ sont des listes unitaires rassemblant des travailleurs, des syndicalistes, des jeunes, des pensionnés, des allocataires sociaux et différentes composantes de la gauche qui s’opposent à l’austérité et qui sont déjà préparés à construire un relai politique large véritablement de gauche.

    A Bruxelles, pour les élections fédérales et régionales du 25 mai, il y aura des listes Gauches Communes pour la Chambre et la Région. L’initiative est soutenue par le Parti Socialiste de Lutte (PSL-LSP) et le Parti Humaniste (PH-HP).

    Nous vous invitons ce mercredi 16 dès 10h30 au café « El Metteko » (Bld Anspach 88 – 1000 Bruxelles) afin de discuter du lancement de notre campagne.

    Avec la présence de :

    – Anja Deschoemacker, PSL, porte-parole de Gauches Communes et tête de liste à la Chambre
    – Gilles Smedts, PH, tête de liste à la Région

    Nous vous présenterons notre slogan de campagne, notre programme ainsi que nos listes de candidats.

    Contact :

    Anja Deschoemacker, porte-parole de Gauches Communes : 0473/92.28.33

    info@reprenonsnoscommunes.be – facebook/reprenonsnoscommunes – www.reprenonsnoscommunes.be

  • Des emplois décents : de vrais contrats avec de vrais salaires !

    Un plan radical d’investissements publics pour des emplois décents et davantage de pouvoir d’achat !

    Tract de Gauches Communes

    Gel des salaires, sauts d’index, diminution et limitation dans le temps des allocations chômage, exclusions, fermetures et restructurations d’entreprises, contrats précaires, flexibilité… STOP à L’austérité !

    Des emplois décents : de vrais contrats avec de vrais salaires !

    Défendons chaque emploi

    Chaque jour, des milliers d’emplois passent à la trappe : plus de 100.000 ont été sacrifiés au nom de la compétitivité en quatre ans de temps à peine. Avec la crise, trouver un travail relève du parcours du combattant et obtenir un contrat de travail stable et bien rémunéré relève du miracle.

    Dans les services publics, les budgets se réduisent comme peau de chagrin et nombreux sont les postes qui disparaissent ou ne sont pas renouvelés, au détriment de la qualité du service et en instaurant une pression grandissante sur les fonctionnaires. Dans le privé, les licenciements se comptent par milliers : fermeture de Ford, de Duferco, d’ArcelorMittal,… restructurations à Caterpillar, NMLK,… Pour les entreprises, c’est une manière de maximaliser leurs profits.

    Sous prétexte de stimuler l’embauche, les différents gouvernements ont, les uns après les autres, créé une masse de contrats précaires subsidiés par l’Etat afin de mieux servir les intérêts du secteur privé. Un emploi sur trois est subsidié aujourd’hui ! Non seulement cela restreint les conditions d’embauche puisque de nombreux secteurs ne jurent que par ce types de contrats (ACS, ACTIVA, etc.). Mais, de plus, ils sont très mal payés et maintiennent les travailleurs dans des statuts précaires avec la perspective d’un CDI – qui n’est que très rarement obtenu – comme carotte pour les rendre plus dociles. Dès que l’employé ne correspond plus aux conditions, il est souvent envoyé au chômage pour que l’employeur puisse continuer à jouir des subsides avec un autre travailleur. Les cadences se font aussi constamment plus infernales pour combler le manque d’effectifs.

    Au lieu des contrats bidon payés par l’Etat, nous proposons de créer de vrais emplois statutaires dans les services publics ! Plutôt que de tuer certains à la tâche et de laisser les autres sur le carreau, partageons le travail disponible entre tous par la réduction collective du temps de travail sans perte de salaire et avec embauches compensatoires jusqu’au plein emploi. Début 2013, un sondage de La Libre montrait que 43% des belges (52% des Bruxellois) étaient en faveur de la nationalisation des entreprises menacées de fermeture.
    Résistons à la création d’un large secteur à bas salaires !

    Le gouvernement Di Rupo a diminué les salaires en les gelant tandis que le coût de la vie ne cesse d’augmenter. Par une jolie entourloupe, il a même effectué un saut d’index en diminuant temporairement la TVA sur l’énergie. L’index complet doit être rétabli. Stoppons la casse de nos conquêtes sociales !

    En parallèle, les allocations sociales et les pensions sont réduites. Des milliers d’allocataires sont poussés dans la pauvreté (c’est le cas d’un cinquième des pensionnés) tandis que des milliers de chômeurs sont exclus lors de contrôles malgré la pénurie d’emplois et que plus de 55.000 chômeurs (parmi lesquels 64% de femmes) perdront leur allocation d’insertion à partir du 1er janvier prochain !

    Et que l’on ne s’y trompe pas, c’est l’ensemble des travailleurs qui est frontalement attaqué de cette manière ! En poussant les travailleurs à accepter n’importe quel type d’emploi à n’importe quelles conditions, en gelant les salaires malgré l’augmentation du coût de la vie, les autorités veulent créer un large secteur à bas salaire. S’opposer aux mesures contre les chômeurs, c’est également s’opposer à la généralisation de salaires qui ne permettent pas d’éviter de sombrer dans la pauvreté !

    Tous les partis traditionnels soutiennent un tel ‘‘choc de compétitivité’’ et, une fois les élections passées, les mesures antisociales reprendront de plus belle. Nous exigeons au contraire un ‘‘choc de solidarité’’ capable d’unir travailleurs avec et sans emploi ! En plus de la répartition du travail, nous exigeons un salaire minimum de 15€ brut/heure, une pension minimum de 1500€/mois et une allocation chômage minimum de 1200€/mois ! Toutes les allocations doivent être individualisées, illimitées dans le temps et liées au bien-être, tandis que les allocations familiales doivent recouvrir les coûts réels de l’éducation des enfants.

    Pour arracher un tel programme, nous devons construire un rapport de force, avec un plan d’action audacieux allant crescendo et recourant à l’arme de la grève générale. Ripostons avec un front uni de résistance contre l’austérité rassemblant travailleurs, syndicalistes, militants et organisations de la vraie gauche.

    11 Mai : Marche contre la chasse aux chômeurs :

    Le Réseau Bruxellois des Collectifs Chômeurs organise une manifestation pour le retrait des mesures anti-chômeurs: exclusions, sanctions, diminution et limitation dans le temps des allocations.

    Après les actions nationales du 10 mars dernier, le combat continue contre une des réformes les plus impopulaires du gouvernement Di Rupo 1 et soutenue par l’ensemble des partis traditionnels. Nous ne pouvons compter que sur nos propres forces pour stopper la chasse aux chômeurs.

    RDV : 11 MAI, 14h Gare du midi côté av. Fonsny, devant le bâtiment de l’ONEM

    Nos candidats s’engagent :

    • Pour la justice sociale : à ne participer à aucune coalition avec les partis pro-austérité et à développer la résistance active contre ces politiques injustes.

    • Pour une démocratie réelle : à vivre avec le revenu moyen d’un travailleur et à ne pas s’enrichir avec plusieurs mandats rémunérés. Le reste de l’argent serait entièrement consacré à construire et soutenir la résistance aux attaques antisociales. Nos candidats s’engagent à représenter les prises de décisions collectives et démocratiques des militants et sympathisants.

    Qu’est ce que Gauches Communes ?

    ‘Gauches Communes’ sont des listes unitaires rassemblant des travailleurs, des syndicalistes, des jeunes, des pensionnés, des allocataires sociaux et différentes composantes de la gauche qui s’opposent à l’austérité et qui sont déjà préparées à construire un relai politique large véritablement de gauche. Il y aura des listes pour la Chambre et la Région à Bruxelles.

    L’initiative est soutenue par le Parti Socialiste de Lutte (PSL-LSP) et le Parti Humaniste (PH-HP).

  • Les politiques d’austérité plongent le logement en plein marasme

    Par Baptiste

    Des loyers continuellement en augmentation, des listes d’attente interminables pour avoir droit à un logement social, des milliers de bureaux et de bâtiments vides, des prix faramineux pour l’acquisition du moindre appartement, des recensements de sans-abris en hausse,… et des projets de prestige pour les plus aisés ! Tel est le résultat de décennies de politiques néolibérales dans le logement à Bruxelles.

    Des loyers inabordables !

    Année après année, se loger revient de plus en plus cher à Bruxelles. Depuis 2002, les loyers ont en moyenne augmenté de 45%. Sur le même laps de temps, seuls 440 logements sociaux supplémentaires ont été créés (portant le nombre à 39.000), alors que 41.000 personnes se retrouvent sur liste d’attente. Et cette liste est une sous-estimation importante de la demande. Pouvant parfois se retrouver sur liste d’attente plus d’une décennie, de nombreux ménages renoncent à ce parcours du combattant.

    Au final, cette pénurie en logements sociaux exerce une pression à la hausse encore plus grande sur l’ensemble des loyers, ce qui met dans le rouge l’immense majorité des ménages. Une famille bruxelloise consacre en moyenne plus de 30% de son budget au logement !

    Où est donc passé l’argent public ?

    Les logements sociaux sont placés sur une voie de garage et les solutions proposées par les autorités sont, au mieux, des logements publics. A Saint-Gilles, il faut savoir que le plafond de revenus annuels pour y prétendre est relativement élevé : 40.000 € bruts pour un isolé, 70.000 pour un ménage. Cette politique a pour conséquence logique de remplacer les locataires les plus précarisés par d’autres disposants d’un revenu plus important. Les problèmes sociaux, eux, restent inchangés.

    Sous prétexte d’organiser une mixité sociale, il s’agit de se débarrasser des plus pauvres à la place de traiter la pauvreté en soi. Benjamin Cadranel (PS), patron de la Société de Développement pour la Région de Bruxelles-Capitale (SDRB) et ancien directeur de cabinet de Charles Picqué, déclarait à ce propos : ‘‘à Bruxelles, la population précarisée est captive au coeur de la ville, or la population qu’il faut convaincre de rester ou revenir au centre, c’est la classe moyenne.’’

    Cette stratégie du gouvernement Olivier est scandaleuse. L’objectif est d’offrir un secteur du logement rentable pour les entreprises privées. Pour les promoteurs immobiliers, c’est le jackpot. La société immobilière Cofinimmo a d’ailleurs encore réalisé 120 millions d’euros de bénéfices nets l’an dernier, tout comme l’année précédente.

    Et si les ménages payent au prix fort la facture de cette politique antisociale, c’est également le cas des travailleurs du secteur du bâtiment, où la proportion de travail au noir et la pratique du ‘‘dumping social’’ sont fréquemment pointées du doigt. Bruxelles, paradis des promoteurs.

    Les bâtiments vides ? Pour encore et toujours plus de prestige et de profits !

    Quant aux 1,6 millions m² de bureaux vides à Bruxelles, 30€/m² de subsides sont offerts par la Région aux promoteurs pour leur réhabilitation en logements de luxe. Pourtant, la ‘‘loi Onkelinx’’ datant de 1993 permet la réquisition des logements vides par les autorités publiques pour les mettre à disposition des sans-abris. Dans le contexte de pénurie actuel, ce raisonnement pourrait très bien être étendu aux bâtiments dans lesquels se retrouvent les bureaux inoccupés, ce qui permettrait d’offrir un logement accessible à des couches plus larges que les seuls sans-abris.

    A la place de cela, la région offre une opportunité de profits supplémentaires aux promoteurs, au prix de l’expulsion des occupants de fortunes comme ce fut le cas du Gésu en novembre dernier. Dans un communiqué, Cofinimmo parlait ainsi de la poule aux œufs d’or qui lui est apportée sur un plateau d’argent: ‘‘Bruxelles est soumise à une pression démographique de plus en plus importante ; une manière d’y répondre est de convertir des immeubles de bureau en logements et c’est ce que nous commençons à faire avec le projet Livingstone dans le quartier européen.’’ Et de préciser que les appartements haut de gamme de cet immeuble seront vendus pour 3500€/m² !

    Pour des loyers abordables et du logement de qualité pour tous !

    Il est inacceptable d’utiliser le phénomène du ‘‘boom démographique’’ pour se déresponsabiliser des pénuries en logement, comme le font les communes bruxelloises et la région. Non seulement elles se déresponsabilisent, mais en plus elles organisent l’évacuation des ménages les plus précaires pour mieux gonfler les bénéfices des entreprises privées. Sur l’ensemble des logements de la région, seuls 8% sont des logements sociaux. A Saint-Gilles, dans la commune où Picqué est bourgmestre depuis près de 30 ans, la situation est pire encore puisqu’il n’y a que 4,6 % de logements sociaux. L’absence de point sur les logements sociaux dans le programme électoral du PS n’est pas étonnant et c’était déjà le cas en 2012.

    Nous n’avons pourtant pas besoin de projets de prestige dont seuls les plus aisés peuvent profiter. Chacun devrait avoir droit à un logement de qualité à prix abordable. Tout comme les associations pour le droit au logement, nous défendons qu’il y ait 20 % de logements sociaux. On peut y parvenir avec la construction massive de ceux-ci, par la réquisition et la réhabilitation des logements et des bureaux inoccupés, (par réquisition si nécessaire). Ainsi, 60.000 nouveaux logements sociaux publics de qualité pourraient être créés afin de résoudre la pénurie.

    Une alternative à l’austérité

    Il est nécessaire de sortir les secteurs du logement et de la construction des mains des promoteurs immobiliers et du privé, assoiffés de profits. C’est la condition pour pouvoir réaliser une politique d’urbanisme et de logement favorable aux besoins de toute la population. On pourrait en outre sortir l’emploi du secteur de la précarité et permettre aux jeunes peu qualifiés de nos quartiers d’y trouver un travail décent.

    30 années de sous-financement des services collectifs, ça suffit ! L’austérité, ça ne fonctionne pas ! Une politique qui refuserait de payer la dette publique destructrice et nationaliserait les banques et les secteurs vitaux de l’économie permettrait de lancer un plan radical d’investissements publics pour relancer l’économie, créer des logements, des écoles, des crèches et des emplois décents.

    => Site de Gauches Communes

  • Assemblée publique de Gauches Communes

    Attaquons les dernières semaines de campagne électorale avec enthousiasme!

    Bien que les militants de Gauches Communes mènent campagne depuis des semaines, notamment à travers la récolte de signatures de parrainages, nous nous sommes donnés rendez-vous ce mercredi 2 avril au Garcia Lorca pour notre Assemblée publique de lancement de la campagne électorale un peu moins de 2 mois avant l’échéance du 25 mai.

    Une cinquantaine de militants et de sympathisants étaient présents. Anja Deschoemacker et Gilles Smedts, tête de liste à la chambre et à la région ont pris chacun la parole pour présenter les grandes lignes du programme Gauches Communes. L’ensemble des participants pouvait ensuite prendre la parole pour enrichir cette discussion politique sur la situation que traverse les travailleurs et les jeunes et bien sûr sur les éléments de réponse que nous voulons diffuser le plus largement possible au cours de cette période électorale mais bien entendu au-delà du 25 mai : quel type de programme avons-nous besoin? quelles initiatives devons-nous prendre pour renforcer la vraie gauche, les luttes et donc le rapport de force pour imposer ensemble ce programme jusqu’au changement de société vers un modèle de société capable de donner à chacun des conditions de vie décentes.

    Gilles Smedts, Parti Humaniste

    Nous avons donc pris le temps d’illustrer ensemble ce que nous entendions par un plan radical d’investissements publics pour des écoles, des logements sociaux, des emplois décents et + de pouvoir d’achat ! Une revendication qui illustre ce que devrait être un programme qui répond aux besoins et non à la soif de profit des capitalistes relayé en coeur par leurs relais politiques.

    Le financement d’un tel programme a été plusieurs fois soulevé et questionné dans le débat. La question de la dette a fait l’objet de plusieurs interventions. Gauches Communes défend l’arrêt du paiement de la dette publique. Mais nous pensons qu’un secteur financier entièrement nationalisé constituerai un levier nécessaire pour éviter les fuites de capitaux, les fraudes, et ainsi diriger les richesses vers des investissements socialement utiles répondant aux besoins réels et comblant les nombreuses pénuries. Mais le débat a clarifié aussi ce que nous entendions par cette nationalisation. Nous ne devons pas faire confiance aux partis traditionnels pour la gestion d’un tel secteur nationalisé. La question du contrôle par la population, les travailleurs est nécessaire pour s’assurer de la bonne direction à prendre.

    Anja Deschoemacker, Parti Socialiste de Lutte

    René, un camarade candidat PTB-GO à Charleroi pour le PC nous a fait le plaisir d’être présent parmi nous. Et justement, un des thèmes abordés au cours de la soirée est cette nécessité d’un front uni contre l’austérité des syndicalistes, jeunes, militants, organisations et partis à gauche du PS et d’Ecolo, un appel que Gauches Communes veut relayer et discuter le plus largement possible pendant ces semaines de campagne et après le 25 mai sur la lancée de l’appel de la FGTB de Charleroi de mai 2012.

    Ce qui ressortait du débat était un savant mélange : beaucoup de sérieux, de conviction et une très bonne ambiance. La très bonne discussion politique s’est poursuivie autour d’une présentation du projet de campagne. Nous avons pu présenter et discuter les rendez-vous pour mener campagne dans les rues de Bruxelles et dans les actions qui prendront place durant ces semaines. Chacun est chaleureusement invité à prendre contact avec nous pour discuter le programme politique ainsi que notre programme d’intervention en rue. Contactez-nous et rejoignez nous pour lutter ensemble pendant et après cette campagne électorale enthousiasmante qui s’est dessinée ce mercredi !

     

  • Des loyers abordables pour du logement de qualité!

    Pour un plan radical d’investissements publics pour réaliser 60.000 nouveaux logements sociaux publics de qualité!

    Bruxelles:

    • + 45 % du prix des loyers en 10 ans;
    • 41 000 personnes sur liste d’attente pour un logement social;
    • 1,6 millions m2 de bureaux vides…

    STOP à L’austérité !

    Pour un plan radical d’investissements publics pour réaliser 60.000 nouveaux logements sociaux publics de qualité .
    Des loyers abordables pour du logement de qualité !

    Nos logements sont impayables !

    Année après année, le coût du logement ne cesse de s’aggraver à Bruxelles. Depuis 2002, les loyers ont augmenté en moyenne de 45% ! Pendant ce temps-là, seuls 440 logements sociaux supplémentaires ont été créés, alors que la liste d’attente pour un logement social est estimée à 41.000 personnes.

    Et cette demande est fortement sous-estimée. La liste d’attente étant devenue un parcours du combattant longue de parfois plus d’une décennie, beaucoup de ménages y renoncent. Au final, cette pénurie en logements sociaux tire encore plus le coût de l’ensemble des loyers vers le haut, mettant dans le rouge l’immense majorité des ménages. En moyenne, une famille bruxelloise consacre plus de 30% de son budget au logement !

    Où est donc passé l’argent public ?

    Les pistes proposées par les autorités pour accéder à un logement sont au mieux des lo- gements publics. A Saint-Gilles, les plafonds de revenus annuels pour y prétendre sont relativement élevés : 40.000 € brut pour un isolé, 70.000 pour un ménage. Cette politique a pour conséquence logique le remplacement des plus précarisés par d’autres habitants disposant d’un revenu plus important, plutôt que de résoudre les problèmes sociaux.

    Benjamin Cadranel, patron de la SDRB (PS), déclarait à ce propos : « à Bruxelles, la population précarisée est captive au cœur de la ville, or la population qu’il faut convaincre de rester ou revenir au centre de Bruxelles c’est la classe moyenne ».

    Bruxelles: paradis des promoteurs immobiliers

    Cette stratégie du gouvernement Olivier à Bruxelles est scandaleuse. Leur objectif est d’offrir un secteur du logement rentable aux entreprises privées. Pour les promoteurs immobiliers, c’est le jackpot. La société immobilière Cofinimmo a d’ailleurs encore réalisé 120 millions € de bénéfice net l’an dernier. Et si les ménages payent au prix fort la facture de cette politique asociale, c’est également le cas pour les travailleurs du secteur du bâtiment, où la proportion de travail au noir et la pratique du « dumping social » sont fréquemment pointés du doigt.

    Les bâtiments vides ? Pour toujours plus de prestiges et de profits ! Quant aux 1,6 millions m2 de bureaux vides de Bruxelles, 30€/m2 de subsides sont offerts par la région aux promoteurs pour leur réhabilitation en logements de luxe. Dans un communiqué, Cofinimmo annonce la poule aux œufs d’or qui lui est apportée sur un plateau : « Bruxelles est soumise à une pression démographique de plus en plus importante ; une manière d’y répondre est de convertir des immeubles de bureau en logements et c’est ce que nous commençons à faire avec le projet Livingstone dans le quartier européen ». Et de préciser que les appartements haut de gamme de cet immeuble seront vendus pour 3500€/m2 !

    Pour des loyers abordables et du logement de qualité accessible à tous ! Nous n’avons pas besoin de projets de prestige, dont seuls les plus aisés peuvent profiter. Chacun devrait avoir droit à un logement de qualité à prix abordable. Tout comme les associations pour le droit au logement, nous défendons qu’il y ait 20 % de logements sociaux.

    On peut y parvenir avec la construction massive de logements sociaux, par l’acquisition des logements et des bureaux inoccupés, et par la réquisition si nécessaire. Ainsi, 60.000 nouveaux logements sociaux publics de qua- lité pourraient être créés afin de résoudre la pénurie à Bruxelles.

    Une alternative à l’austérité

    Il est nécessaire de sortir le secteur du logement et de la construction des mains des promoteurs et du privé, avides de profits. C’est la condition pour pouvoir réaliser une politique d’urbanisme et de logement en faveur des besoins de la population. C’est aussi de cette manière que l’on peut sortir l’emploi du secteur de la précarité et permettre aux jeunes peu qualifiés de nos quartiers d’y trouver un travail décent.

    30 années de sous-financement des services collectifs, ça suffit ! L’austérité, ça ne fonctionne pas ! Une politique qui refuserait de payer la dette publique destructrice et nationaliserait les banques et les secteurs vitaux de l’économie permettrait de lancer un plan radical d’investissements publics pour relancer l’économie, créer des logements, des écoles, des crèches et des emplois décents.

    Qu’est ce que Gauches Communes ?

    Gauches Communes, ce sont des listes unitaires pour les élections à Bruxelles rassemblant des tra- vailleurs, des syndicalistes, des jeunes, des pension- nés, des allocataires sociaux et différentes composantes de la gauche qui s’opposent à l’austérité et qui sont déjà préparées à construire un relais poli- tique large véritablement de gauche. L’initiative est soutenue par le Parti Socialiste de Lutte (PSL-LSP) et le Parti Humaniste (PH-HP).

    Contribuez au fond électoral !

    Contrairement aux partis établis, nous disposons que de peu de moyens financiers. Nous ne pouvons pas compter sur des riches amis ou des industriels, mais uniquement sur votre contribution à notre fonds électoral. Chaque euro est important pour nous. Versez votre contribution au 523-0804542-02 avec pour men- tion ‘Gauches Communes’ !

  • Elections mai 2014: STOP A l’AUSTÉRITÉ !

    Pour un plan radical d’investissements publics pour des écoles, des logements sociaux, des emplois décents et + de pouvoir d’achat !

    Sortir de la crise, tous ensemble, on le peut !

    Par Gauches Communes 

    Ce n’est pas à nous de payer les dettes des spéculateurs!

    Depuis la crise de 2008, tous les partis traditionnels, au fédéral et dans les régions, dilapident l’argent public:Ils ont épongé les dettes des banques spéculatrices pour un montant de 35 milliards d’euros et nous ont compromis avec 150 milliards d’euros de garantie. En cas de nouvelle complication économique, l’activation de ces garanties nous plongerait tout droit en pleine tragédie grecque.Ils ont favorisé les dividendes des grands actionnaires en accordant près de 20 milliards d’euros de cadeaux fiscaux et de baisses des coûts salariaux à ces mêmes grandes entreprises qui n’hésitent pas à détruire chaque année des dizaines de milliers d’emplois.

    Résister à tous les niveaux

    Le gouvernement Di Rupo (PS-MR-CDH) nous a refilé la facture de cette aggravation de la dette publique avec des mesures d’austérité à hauteur de 22 milliards d’euros, le tout assorti de la suppression massive d’emplois publics. Une politique identique est appliquée à la Région par le gouvernement Picqué/Vervoort (PS-CDH-ECOLO).Tous les niveaux de pouvoir s’appliquent à nous faire payer la crise : allongement de l’âge de la pension et diminution des salaires ainsi que des allocations de chômage pour le fédéral, augmentation des tarifs pour les transports en commun et diminution du nombre de logements sociaux via les régions, sous-investissement dans les crèches et les écoles via les communautés, augmentations des prix de distribution de l’électricité, du gaz et de l’eau pour les communes,…Nous avons déjà expérimenté tellement d’exemples de répartition de l’austérité et de coupes budgétaires ces dernières années ! Les politiciens essaient de se renvoyer la balle et la responsabilité du manque de moyens d’un niveau de pouvoir à l’autre, alors que leurs partis sont au pouvoir des communes jusqu’au fédéral et à l’Europe. Ne nous laissons pas tromper par ce jeu de dupes!

    Une alternative à l’austérité

    L’austérité, ça ne fonctionne pas. La faible reprise de l’économie belge ne freine pas l’envol du taux de chômage (100.000 chômeurs de plus qu’en 2008 !), elle ne profite qu’aux plus riches. Les 10% des Belges les plus fortunés possèdent quasiment autant que les 90% restants. Ce qu’il nous faut, c’est un plan radical d’investissements publics pour créer massivement des logements sociaux, des écoles gratuites, des emplois décents et du pouvoir d’achat!Impayable? Le fédéral envisage pourtant de dépenser 6 milliards d’euros en achetant de nouveaux avions de chasse F35 qui pourront être équipés des bombes nucléaires américaines stockées en Belgique. Il est également envisagé d’à nouveau recapitaliser Belfius jusqu’à 12,5 milliards d’euros. Question de priorité…C’est possible, en supprimant les cadeaux fiscaux aux grandes entreprises et en refusant de payer la dette publique dont les intérêts annuels correspondent à plus de 1200 euros par habitant.

    C’est possible, en faisant payer la crise aux riches, aux vrais responsables. C’est possible, en nationalisant les banques afin de créer un secteur financier public démocratiquement géré qui offre des crédits bon marché à la population et qui soit capable de garantir que notre épargne soit en lieux sûrs. C’est possible, en reprenant en main les secteurs vitaux de l’économie, sous gestion publique et démocratique.

    Un Front de Résistance à l’Austérité

    Nous soutenons l’appel de la FGTB de Charleroi pour réunir les forces à la gauche du PS et d’Ecolo pour construire un relai politique large des travailleurs, pluraliste et respectueux de ses diverses composantes. Hélas, le PTB a refusé de collaborer avec nous pour ces élections. Nous souhaitons continuer à discuter de l’utilité d’un rassemblement de tous les courants de la véritable gauche avec liberté de débats et unité d’action.Qu’importe l’exacte composition des prochains gouvernements, ils lanceront une offensive d’austérité plus franche, à tous les niveaux de pouvoir. La riposte nécessitera un front uni de résistance contre l’austérité. Des élus de gauche pourraient jouer un rôle dans ce cadre. C’est pourquoi nous appelons à voter PTB à Liège, à Charleroi et à Anvers, là où ils ont le plus de chances de succès, et que nous leur avons proposé un regroupement de listes à Bruxelles afin d’unifier notre comptage des voix et d’obtenir également un élu de gauche à Bruxelles.

    2 avril : Assemblée Commune à 19h30 au Garcia Lorca.

    Gauches Communes participera aux élections à Bruxelles afin d’offrir une voix de résistance aux 99% de la population. L’initiative est soutenue par le Parti Socialiste de Lutte (PSL-LSP) et le Parti Humaniste (PH-HP).Gauches Communes est né lors des élections communales d’octobre 2012 à Saint-Gilles, Ixelles, Jette et Anderlecht et a manqué de peu l’obtention d’un élu à Saint-Gilles avec 3,7%. Nous nous sommes engagés à organiser la résistance contre les politiques d’austérité locales, comme ce fut le cas avec notre campagne contre le plan brutal d’austérité de la commune d’Ixelles ou encore contre l’augmentation des tarifs à la STIB par la région.Participez à notre assemblée de lancement de notre campagne, le 2 avril à 19h30 au Garcia Lorca, 47 rue des foulons, 1000 Bxl.

    Les candidats Gauches Communes s’engagent:

    • Pour la justice sociale : A ne participer à aucune coalition avec les partis pro-austérité et à développer la résistance active contre ces politiques injustes.
    • Pour une démocratie réelle : A vivre avec le revenu moyen d’un travailleur et à ne pas s’enrichir avec plusieurs mandats rémunérés. Le reste serait entièrement consacré à construire et soutenir la résistance aux attaques antisociales. A représenter les prises de décisions collectives et démocratiques des militants et sympathisants.

    Récoltez les signatures de parrainage:

    Gauches Communes déposera une liste à Bruxelles pour la Chambre et pour la Région. Nous devons pour ce faire récolter cinq cents signatures d’électeurs. Aidez-nous à présenter les listes en faisant signer vos amis, voisins, collègues ou votre famille !

    Devenez candidats:

    Les listes sont ouvertes aux travailleurs, syndicalistes, jeunes, pensionnés et allocataires sociaux ainsi qu’aux différentes composantes de la gauche qui s’opposent à l’austérité dans nos communes et qui sont déjà préparées à construire un relais politique large véritablement de gauche.

  • Interpellation du conseil communal de Saint-Gilles contre les SAC

     Le 27 février 2014, Anja Deschoemacker, tête de liste de Gauches Communes à Saint-Gilles, lors des élections communales en 2012, a fait une interpellation au conseil communal de Saint-Gilles concernant les Sanctions Administratives Communales, et leur application. Nous reprenons ici le texte intégral de cette interpellation, et ce que nous avons retenu de la réponse du Bourgmestre, Charles Picqué (PS).

    Par Gauches Communes

    Interpellation

    Je veux vous rappeler que le 26 octobre dernier, 2000 jeunes ont manifesté à Bruxelles pour protester contre le système des Sanctions Administratives Communales, ceci à l’appel des campagnes TegenGas/StopSac. Ils demandaient une politique sociale pour résoudre le problème des incivilités. Ils dénonçaient l’arbitraire total qui provient du fait que les bourgmestres sont juges et parties, et parlaient d’une justice de « shérif » qui entraine inévitablement son lot d’absurdités et d’injustices.

    Tout comme ces jeunes, nous ne pensons pas qu’il est possible de résoudre les problèmes sociaux et le malaise qui en est issu en augmentant la répression. La liste des problèmes sociaux est trop longue pour être citée ici, mais pensons seulement au chômage des jeunes à Bruxelles qui dépasse le 30% et dans certains quartiers même le 50% pendant que les jeunes qui ont un emploi restent trop souvent dépendant de contrats précaires de toutes sortes qui ne donnent pas une bonne base pour construire sa vie. Pour arrêter le malaise social et les incivilités qui en résultent il faut selon ces jeunes un plan massif d’investissements publics pour répondre aux besoins de la majorité de la population.

    Certainement – pour donner un avenir aux jeunes – il faut créer des emplois de qualité, il faut garantir un enseignement gratuit et de qualité sur tous les niveaux. Pour la propreté, invoquée souvent pour justifier les SAC’s, il ne faut pas des amendes, mais mettre les moyens nécessaires dans les services concernés au lieu de continuer la politique de sous financement des dernières décennies.

    Dans ce cadre je veux vous poser les questions suivantes concernant les SAC’s

    – Monsieur Picqué, vous avez notamment indiqué être prêt à élargir la règlementation pour les mineurs, notamment grâce aux garanties que comportent la nouvelle loi. Est-ce que cette déclaration ne va pas à l’encontre de la déclaration du bureau politique du PS qui a indiqué en novembre 2013 qu’ils n’appliqueront pas l’abaissement de l’âge à 14 ans des SAC alors que le PS a une large majorité à Saint-Gilles ?

    – Allez-vous augmenter le montant plafond des amendes à 350€ alors que ce sont déjà les populations les plus défavorisées qui subissent le plus fortement ces amendes et que la pauvreté frappe un bruxellois sur quatre ?

    – Avez-vous d’ores et déjà budgétisé les rentrées financières et les dépenses attendues pour la commune et pour quels montants ? Comptez-vous rendre le système rentable pour la commune afin de combler les déficits entre autre dus au fiasco Dexia ?

    – Doit-on s’attendre, comme ce fut le cas lors de diverses actions pacifiques, à ce que les actions de protestations, les manifestations, les tractages soient dans le futur sanctionnés à Saint-Gilles, et quelles garanties offrez-vous pour la liberté d’expression et d’opinion ?

    – Ne pensez-vous pas que la cause des incivilités soit à chercher dans le malaise social et qu’au lieu d’augmenter la répression il faut résoudre les problèmes en amont en menant une politique qui s’oriente sur la prévention, avec des investissements publics massifs dans l’enseignement, des facilités pour la jeunesse, des meilleurs récoltes de déchets, et qui offrent aux jeunes un véritable futur ?

    – Alors que vous n’avez pas été élu sur base d’un durcissement de la réglementation sur les SAC, où en êtes-vous dans la mise en place de vos promesses électorales de 1000 nouvelles places dans le fondamental pour le réseau communal d’ici 2 ans et des 200 nouvelles places dans les crèches communales ?

    – Allez-vous vous placer du côté de la Ministre Joëlle Milquet et du gouvernement fédéral qui s’engagent dans un projet de société tel que décrit dans « 1984 » de George Orwell, où la répression et la criminalisation de la population sont de plus en plus poussées ? Ou du côté des 2000 jeunes qui ont manifestés à Bruxelles en créant une commune sans SAC comme il en existe des dizaines d’autres en Belgique ?


    Réponse

    Tout d’abord, Charles Picqué a remarqué que les questions posées parlaient de chose très diverses. Pour lui, il n’y a aucun lien entre la manque d’une politique sociale menée à la commune, et l’application d’un réglementation SAC dans la commune : pour lui, les SAC sont purement une mesure administrative pour réponde à une problématique d’incivilités et de petite criminalité, qui serait, en l’absence de cet outil SAC, purement la domaine de la justice et la police.

    En plus, pour lui, les SAC sont dans aucun cas un financement alternative pour la commune : l’année passée, les rapports des SAC ne s’élevaient qu’à 66.000€ pour la commune de Saint-Gilles, pour 1.600 dossiers traités. En plus, de ces 1.600 dossiers, seulement 5 concernaient des mineurs de moins de 16 ans, donc, pour Picqué, l’élargissement de la réglementation des SAC vers les mineurs à partir de 14 ans ne pose, pour lui, pas de souci en soi.

    Sur la question de l’utilisation des amendes SAC pour s’attaquer aux droits démocratiques, Picqué a repondu que sur le territoire de Saint-Gilles, une telle situation ne s’est jamais produite dans le passé. Egalement, il en est convaincu que ailleurs, les SAC sont seulement utilisés contre les manifestants dans des cas des dérives, comme des manifestations non autorisées, violences et vandalisme.

    Pour résumer : pour Charles Picqué, les SAC sont un outil d’excellence pour combattre les incivilités comme les dépôts illégaux des déchets, où le stationnement non permis. Il est convaincu que, à coté d’une politique de prévention, la répression est parfois nécessaire, et les SAC sont un excellent outil dans ce cas.

    Notre analyse

    Nous ne sommes manifestement pas d’accord avec le positionnement général que Charles Picqué prend sur les SAC. Pour nous, la question d’une politique sociale, qui offre de bons services publics, et un véritable futur aux jeunes, est complètement liée à la question des amendes SAC. Pour nous, les incivilités ne sont pas un problème des individus, mais une problématique sociale, lié à la casse des services publiques et le manque d’un véritable futur pour les jeunes.

    Comment défendre les amendes SAC pour les dépôts illégaux des déchets, quand dans les services de récolte des poubelles, et les parcs de containers, continuellement il y a des coupes budgétaires, résultant à des augmentations de prix pour les sacs poubelles, et une plus petite fréquence des récoltes des déchets. Nous voulons une récolte de déchets augmentée et gratuite, comme arme par excellence pou lutter contre les dépôts illégaux des déchets.

    Le bourgmestre Picqué fait remarquer que, pour le moment, il y a peu de problèmes avec les amendes SAC par rapport aux mineurs, et comme mesure contre les droits démocratiques. Aussi, selon le bourgmestre, les rapports financiers de ces SAC sont peu élevés, et il ne croit pas que des communes peuvent les utiliser pour combler leurs déficits budgétaires. Manifestement, il n’est pas aller regarder très loin, parce que la commune voisine Bruxelles-Ville, a prévu pas moins de 3 millions € de rentrées sur les amendes SAC. En plus, dans la zone de police Bruxelles-Capitale-Ixelles, les SAC sont régulièrement utilisés contre des manifestants et des militants politiques : pour citer quelques exemples : lors des manifestations à Matongé autour des élections en République Démocratique de Congo, des centaines de personnes ont reçu des SAC pour avoir participé aux manifestations. Lors de la mobilisation pour le « Banquet de Riches », la police bruxelloise a arrêté plus de 150 personnes, inclusivement plusieurs mineurs, qui ont tous reçus une amende SAC. Lors d’un piquet de grève de la CGSP devant la maison communale d’Ixelles, le bourgmestre Decourty (PS) a menacé les syndicalistes avec des amendes SAC si ils ne rompaient pas le piquet de grève… Le fait que le bourgmestre Picqué refuse de nous donner des garanties que des tels faits ne se reproduiront jamais, nous inquiète largement.

    Pour nous, les SAC sont une mesure répressive et anti-démocratique, qui touche d’abord les plus démunis dans la société. Nous n’acceptons pas une politique qui estime que la seule réponse aux incivilités est l’augmentation de la répression, certainement pas si c’est à travers un outil aussi antidémocratique que les SAC.

    Nous défendons une politique de nationalisation du secteur financier, et des plus grandes entreprises, pour utiliser les énormes richesses et profits qu’ils produisent pour une véritable politique sociale, comme réponse sociale contre les incivilités : plus de récoltes de déchets, une politique d’investissement dans l’enseignement, les transports publiques (pour combattre la problématique de la mobilité et du stationnement à Bruxelles), et pour donner aux jeunes la perspective d’un vrai travail, avec un vrai salaire, ainsi que la perspective d’une véritable futur. Nous continueront à mobiliser contre les SAC, et garderont un œil attentif sur leur application sur Saint-Gilles !

     

  • 8 mars. Caravelle des Droits des Femmes

    Rapport de la journée de mobilisation du 8 mars au Mont des Arts à Bruxelles.

    Par Marisa (Bruxelles)

    Ce samedi 8 mars, à l’occasion de la Journée Internationale des Femmes, le projet initié par Vie Féminine appelée “La Caravelle des Droits des Femmes” a achevé son parcours un an après son lancement.
    La journée était divisée en plusieurs parties. Le matin, un « Village des Droits des Femmes » a été installé au Mont des Arts, composé d’une quinzaine de tentes qui nous rappelaient l’urgence de mettre à l’agenda politique et institutionnel la question des droits des femmes. Plusieurs ateliers ont pris place pendant la matinée avec l’objectif de sensibiliser les participants et informer les femmes sur différents thèmes : violences, divorce, autonomie économique, santé, précarité, accueil des personnes dépendantes et asile des femmes sans papiers.

    Les différents ateliers ont mis l’accent sur le fait que la situation des femmes est encore d’avantage aggravée par les mesures d’austérité qui pèsent tout particulièrement sur les femmes et remettent en cause certains droits durement conquis: chômage, crédit-temps, prépensions et pensions, mais aussi le calcul de l’index, le gel des salaires, la flexibilisation de l’emploi.

    La journée a continué avec une marche à partir du Mont des Arts jusqu’à la Place Poelaert regroupant 400 personnes. Avec le PSL, nous y avons diffusé l’appel pour le rassemblement pro-choix du 30 mars prochain (14h à la place Poelaert), pour le droit des femmes à un avortement libre et gratuit, contre l’austérité qui limite le choix réel.

    Nous sommes bien d’accord sur ce constat que les mesures d’austérité précarisent les femmes. Avec la liste de Gauche Communes pour les élections à Bruxelles, nous soutenons une alternative à l’austérité, qui refuserait de payer la dette publique et nationaliserait les banques et les secteurs vitaux de l’économie pour lancer un plan radical d’investissement publics pour relancer l’économie, créer des logements, des écoles, des crèches et des emplois décents.

  • L’austérité précarise les femmes !

    Tract de Gauches Communes

    Difficultés financières, prix élevés du logement,manque d’écoles, de crèches, d’emplois,… Pour un plan radical d’investissements publics pour des écoles, des crèches, des logements, des emplois et plus de pouvoir d’achat !

    Mon corps, mon choix, ma liberté !

    Avortement: libre – public – gratuit !

    Pour la 5ème année consécutive, les opposants au droit à l’avortement défileront à Bruxelles pour exiger la fin de ce droit des femmes à disposer de leurs corps au cours d’une mal-nommée “marche pour la vie”. Régulièrement, d’inacceptables actions d’intimidation sont également organisées devant des centres d’avortement en Belgique.

    L’interdiction tue

    En Espagne, si la mobilisation sociale ne l’em- pêche pas, la nouvelle réforme ne permettrait d’avorter qu’en cas de viol ou de risque pour la santé. Cette réforme n’impliquerait dans les faits que l’organisation d’avortements clandestins, aux conséquences pouvant être fatales. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, 47.000 femmes décèdent chaque année suite aux complications conséquentes aux interventions à risque ou clandestines.

    Choisir en toute liberté avec l’austérité ?

    Les femmes sont particulièrement touchées par la détérioration des pensions et des al- locations de chômage, le gel des salaires, la limitation de l’accès aux soins, le démantèle- ment des services publics, etc. Ces mesures asociales menées par tous les partis traditionnels renforcent leur dépendance financière. La situation sociale pèse lourdement sur la décision d’avoir un enfant ou non. C’est inacceptable.

    Pour disposer d’un véritable choix, nous avons besoin d’un avortement libre, gratuit, public et sans risque; de la fin de toutes les coupes budgétaires dans la Santé, l’enseignement, le chômage, l’accueil des enfants,… ainsi que d’une lutte conséquente contre les réactionnaires qui exigent la fin du droit à l’avortement.

    Elever des enfants sans s’appauvrir

    L’impact de ces cinq années de crise a été bien plus lourd pour les femmes. En Belgique, elles doivent travailler en moyenne 3 mois de plus pour atteindre le même salaire qu’un homme. L’imposition de la flexibilité horaire et de la précarité du travail oblige la moitié des femmes à bosser à temps partiel.

    Avec les jeunes chômeurs, elles représentent la majorité des personnes suspendues ou exclues des allocations de chômage. La dégressivité des allocations les placent rapidement dans une situation de dépendance. Elles prennent aussi en charge toute une série de soins dus aux pénuries croissantes dans les services sociaux.

    Pénurie de crèches à Saint-Gilles

    Il existe moins d’une place pour cinq enfants dans les crèches publiques à Bruxelles. À Saint-Gilles, c’est même 1 enfant sur 10 ! En 2012, 750 familles s’y sont re- trouvées sur liste d’attente, contre 120 places disponibles en moyenne par an. Seule alternative – et très coûteuse – chercher une place dans les crèches privées. Cela peut aller jusqu’à coûter 800€ par mois !

    Une place pour chaque enfant

    Ne laissons pas aux familles – c’est-à-dire le plus souvent aux femmes – l’obligation de combler les besoins en termes d’accueil de l’enfance. Concilier sa vie privée et sa vie professionnelle pour encore disposer de loisirs nécessite des services publics forts et correctement financés ainsi qu’une répartition équitable du travail disponible entre tous, avec un bon salaire et diminution du rythme de travail.

    Une alternative à l’austérité

    30 années de sous-financement des services collectifs ; ça suffit ! L’austérité, ça ne fonctionne pas ! Une politique qui refuserait de payer la dette publique destructrice et nationaliserait les banques et les secteurs vitaux de l’économie permettrait de lancer un plan radical d’investissements publics pour relancer l’économie, créer des logements, des écoles, des crèches et des emplois décents.

    30 mars Rassemblement pro-choix à 14h Pl. Poelaert

    Ne laissons pas le mouvement anti-avortement s’organiser en Belgique! Gauches Communes appelle à se mobiliser pour la contre-action contre la “marche pour la vie”, une action de protestation à l’initiative de la plateforme pro-choix.
    Anja Deschoemacker, porte-parole de Gauches Communes, avait tenu les propos suivants en tant qu’oratrice lors d’une précédente manifestation pour le droit des femmes:

    « C’est clair que les organisateur de la marche « Pro-Vie » essayent de cacher leur nature réactionnaire derrière un discours autour de la pauvreté des femmes, autour des bas salaires. Il faut être conscient que la crise menace l’indépendance financière des femmes et menace le droit à avoir des enfants sans tomber dans la pauvreté ou la dépendance. (…)

    L’année prochaine, ils seront de nouveau là, et nous devons assurer que nous y serons aussi en nombre en cherchant des alliés dans le mouvement syndical, dans les mouvements sociaux, dans le mouvement LGBT,… Pour leur montrer que nous n’accepterons jamais leurs idées et leur manière d’intimider et de culpabiliser les femmes.»

    Récoltez les signatures de parrainage

    Gauches Communes participe aux élections à Bruxelles pour la Chambre et la Région. Nous devons récolter cinq cents signa- tures d’électeurs validées. Aidez-nous à présenter les listes en faisant signer vos amis, voisins, collègues ou votre famille !

    Qu’est ce que Gauches Communes ?

    Gauches Communes, ce sont des listes unitaires pour les élections à Bruxelles rassemblant des tra- vailleurs, des syndicalistes, des jeunes, des pension- nés, des allocataires sociaux et différentes compo- santes de la gauche qui s’opposent à l’austérité et qui sont déjà préparées à construire un relais poli- tique large véritablement de gauche. L’initiative est soutenue par le Parti Socialiste de Lutte (PSL-LSP) et le Parti Humaniste (PH-HP).

  • 10/03 – Halte aux exclusions des allocations! Pour de vrais emplois!

    Par Gauches Communes

    Ce 10 mars, l’intersyndicale appelle à une manifestation en front commun contre la dégressivité accrue des allocations de chômage, la limitation dans le temps des allocations d’insertion, les contrôles de l’ONEM renforcés et étendus aux jeunes en stage d’insertion. Gauches Communes soutient cet appel et veut participer à la mobilisation pour cette manifestation. Refusons l’austérité qui fait payer la crise aux travailleurs et aux allocataires sociaux, construisons un rapport de force contre la chasse aux chômeurs.

    En Belgique, comme à travers toute l’Europe, les conséquences de la crise se traduisent notamment par la destruction de milliers d’emplois et l’aggravation du chômage structurel. A Bruxelles, il existe 1 offre d’emploi pour 48 demandeurs d’emploi. Les solutions proposées par les partis traditionnels et le gouvernement Di Rupo1: accentuer le harcèlement des chômeurs et renforcer les sanctions.

    L’initiative du front commun syndical ce 10 mars est importante comme une étape pour construire un plan d’action combattif contre ces mesures. Après les élections de mai 2014, le nouveau gouvernement devra s’attacher à répondre aux demandes du FMI : avancer plus profondément dans les assainissements et l’austérité.

    Ils ont donc planifié l’exclusion de pas moins de 55000 chômeurs en janvier 2015. Ce qui nous attend après les élections est une vague d’attaques généralisées.

    Avec Gauches Communes nous voulons participer à la lutte contre la chasse aux chômeurs. Avec cette manifestation construisons les foyers de lutte qui devront déboucher sur une lutte unifiée des forces de gauche contre l’austérité.

    Luttons pour une réduction du temps de travail à 32 heures sans perte de salaire et avec embauches compensatoires afin de créer des milliers d’emplois de qualité. L’argent existe dans la société pour un tel plan, refusons de payer les dettes, nationalisons l’entièreté du secteur financier pour dégager les moyens pour une politique qui répond aux besoins des jeunes et des travailleurs avec ou sans emplois.

    Rendez-vous le 10 mars dès 12h, devant le bureau bruxellois de l’ONEm: 4, place Marcel Broodthaers, 1060 St-Gilles (en face de la gare du Midi).

    => Les autres rendez-vous des cette journée d’action

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