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Tag: Elections 2019
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Allier le climat au pouvoir d’achat dans la lutte pour un changement de système

Jamais auparavant un gouvernement en affaires courantes n’avait vécu tant de mobilisations sociales. Des milliers de jeunes ont manifesté semaine après semaine en faveur de mesures climatiques sérieuses. Le 27 janvier, ils ont été rejoints par leurs parents, leurs grands-parents et leurs petits frères et sœurs, ce qui a donné environ 100.000 manifestants. L’enthousiasme de la protestation contre le changement climatique a sans aucun doute eu une forte influence sur le succès de la grève générale du 13 février. Le pouvoir d’achat est donc lui aussi devenu une priorité.
Par Geert Cool, article tiré de l’édition de mars de Lutte Socialiste
Ce que les deux mouvements ont en commun, c’est un sentiment d’urgence et une attitude offensive qui n’accepte pas le cadre décidé par l’establishment mais prend pour point de départ ce qui est nécessaire pour l’homme et la planète. Lors de la grève nationale du 13 février, les grévistes ont explicitement déclaré que la loi sur les salaires qui met au régime notre pouvoir d’achat doit être abolie. Des revendications offensives telles que l’augmentation du salaire minimum horaire à 14 euros et une pension de 1.500 euros minimum sont populaires. Pour de nombreuses personnes, leur instauration représenterait tout un monde de différences.
Les politiciens établis prétendent que le climat et notre pouvoir d’achat sont au cœur de leurs préoccupations. Mais on ne voit rien venir dans la pratique. De plus en plus de gens ne leur font plus confiance. La ministre flamande de l’environnement Joke Schauvliege (CD&V) a dû démissionner sous la pression du mouvement social. Elle récoltait beaucoup de voix de préférence aux élections et n’en était pas à sa première déclaration bizarre. Mais elle était devenue un obstacle pour apaiser le mouvement pour le climat ou le conduire vers des canaux plus inoffensifs.
La N-VA est également en eaux troubles. Bien sûr, le parti peut toujours compter sur un large soutien passif, mais il a plus de mal à déterminer l’agenda politique. Son projet d’une campagne électorale dominée par les thèmes de l’asile et de la migration d’une part et du confédéralisme d’autre part s’est heurté aux mobilisations sur le climat et au pouvoir d’achat. Lors de la conférence de presse de la N-VA où la composante communautaire de son programme électoral a été annoncée, Bart De Wever n’a ensuite quasiment été interrogé que sur le climat.
Passer à l’action en défense de nos intérêts bouleverse le débat politique. Nous serons nombreux à suivre de près le résultat des élections du 26 mai. Le principal atout du gouvernement Michel 1 a été la faiblesse de l’opposition. Le PS, prétend répondre à nos inquiétudes en paroles, Di Rupo va jusqu’à déclarer que ‘‘les plus grands pollueurs, ce sont les capitalistes’’, mais ce parti joue depuis trop longtemps le rôle de gestionnaire de l’austérité aux niveaux fédéral, régional et local. Les Verts progresseront aux élections du 26 mai. Certains sondages indiquent qu’ils deviendraient la plus grande famille politique du pays. Mais au lendemain des communales, on a vu les Verts former des coalitions avec n’importe qui sans faire de sérieuses différences politiques. Ce qu’exigent les milliers de manifestants pour le climat va beaucoup plus loin que ce que les Verts proposent en souscrivant à la logique du capitalisme, alors que l’appel au ‘‘changement de système’’ résonne aussi fortement.
La PTB va au-delà de ce qui est acceptable pour l’establishment en termes de climat et de pouvoir d’achat. Ce parti est également présent dans le mouvement social et il le renforce en faisant entendre sa voix au Parlement. Nous avons écrit au PTB pour soutenir sa campagne électorale, quelles que soient nos divergences d’opinion. Au côté du PTB, nous voulons lutter pour des réformes telles que la gratuité des transports publics, la nationalisation du secteur de l’énergie et de réelles augmentations de salaire. Mais nous y joignons la nécessité d’une société socialiste. Le système capitaliste ne permet en effet que des réformes temporaires. Nous voulons attirer l’attention sur ce point et formuler une série de revendications transitoires telles que la nationalisation des secteurs clés de l’économie afin de riposter contre le sabotage économique des capitalistes qui suivra immanquablement ces réformes. Pour rompre avec le capitalisme, il faut un large mouvement de masse. Les positions élues jouent un rôle à cet égard, mais ne devraient pas devenir un objectif en soi.
Le gouvernement a été affaibli et le patronat également. L’appel en faveur d’un meilleur pouvoir d’achat résonne particulièrement fort. C’est le moment de passer à l’offensive et ne pas s’arrêter à des actions ponctuelles. Un plan d’action tel que celui de 2014 peut nous permettre de poursuivre nos efforts en vue d’actions nouvelles et encore plus importantes. Un plan d’action s’est également révélé nécessaire dans la mobilisation de la jeunesse : les jeunes ont persévéré toutes les semaines, chaque jeudi. Construire une journée d’action commune avec les syndicalistes et les jeunes le 15 mars, la journée internationale de grève pour le climat, permettrait de lier l’énergie enthousiaste des militants pour le climat à la force économique des travailleurs.
A travers l’action se développe une prise de conscience instinctive croissante de la nécessité d’élargir la lutte et de mieux l’organiser. La mobilisation de la jeunesse est contagieuse : elle se propage au monde entier. Cet internationalisme est important : nous n’arrêterons pas le désastre du changement climatique dans un seul pays. Les syndicalistes sont influencés par leurs enfants qui forment une génération très sensible au climat et qui disposent déjà d’une belle expérience d’actions collectives. Ces jeunes représentent la prochaine génération de syndicalistes ! A l’inverse, de nombreux jeunes se sont reconnus dans les actions de grève du 13 février. C’est bien plus conforme à leur méthode d’action que les tentatives patronales de désamorcer la confrontation avec des initiatives telles que ‘Sign for my future’. Lier la lutte pour le climat à celle du pouvoir d’achat est la meilleure réponse aux tentatives de division ; à celle par exemple qui propose de lutter contre le réchauffement climatique à coups de taxes sur les carburants (voiture, avion) qui font payer la pollution du capital aux travailleur.
Au cours d’une lutte, les jeunes et les travailleurs apprennent en quelques semaines parfois plus qu’au cours de plusieurs années. Ne laissons pas tout cela se perdre aux quatre vents et affûtons notre programme en désignant clairement nos alliés et ceux qui s’opposent au changement. ‘‘Changeons le système, pas le climat’’, entend-on. Faisons-en une réalité. Pour le PSL, cela signifie défendre un programme de transformation socialiste de la société qui rend possible une planification rationnelle dans l’intérêt de la majorité de la population et de la planète.

“Changer le système”, mais comment et pourquoi ? Viens en discuter à notre week-end “Socialisme 2019” ces 30 et 31 mars !
Petit avant-goût du programme :
- Nous accueillerons RUTH COPPINGER, députée irlandaise, figure clé de la victoire pour le droit à l’avortement en Irlande. Elle animera un atelier de discussion consacré à l’impact de la victoire sur le droit à l’avortement sur les luttes sociales dans le pays. cet atelier prendra place le samedi 30 mars, de 16 à 18h.
- Le mouvement pour le climat sera bien entendu présent durant ce week-end de discussion. Le samedi 30 mars, le programme et les méthodes d’action nécessaires pour le mouvement seront abordés dans un atelier qui prendra place de 16h à 18h. Le dimanche 31 mars, de 10h30 à 12h30, un grand meeting central aura lieu sur le thème “Socialist change not climate change !” Lors de ce meeting, nous aborderons pourquoi la planification socialiste est la meilleure réponse à la catastrophe climatique. Nous partirons ensuite ensemble vers la Marche pour le climat (Rise4Climat 13h gare du Nord).
Vous voulez en savoir plus et vous inscrire ? C’est par ici que ça se passe !
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Le PSL a envoyé une lettre au PTB pour les prochaines élections

Les élections du 26 mai prochain verront une progression importante du nombre d’élus du PTB dans les différents parlements. Pour le monde du travail, il s’agira d’un pas important en avant auquel le PSL souhaite contribuer. Nous avons donc écrit à la direction du PTB pour lui proposer notre collaboration.
Par Bart Vandersteene
“Tout d’abord, félicitations pour vos résultats aux élections communales d’octobre 2018. Le PTB a obtenu ses premiers sièges dans un certain nombre de villes centrales flamandes. Vous avez fait une véritable percée à Bruxelles et dans les principales villes wallonnes. Il s’agit d’un pas en avant important pour donner une traduction politique aux mouvements sociaux.
‘‘Vous savez que, dans la mesure de leurs possibilités, les sections et membres du PSL/LSP ont fait campagne pour obtenir le score le plus élevé possible en faveur des listes PTB/PVDA. A Keerbergen et à Saint-Gilles, nous avons participé à des listes plus larges d’opposition de gauche qui ont obtenu des scores respectables. Vous connaissez notre opinion : le score aurait pu être encore meilleur si le PTB/PVDA avait considéré comme étant sa tâche de réunir les différents mouvements de la gauche conséquente et les nombreux syndicalistes et activistes de gauche indépendants.
‘‘Le défi pour les prochaines élections législatives, aux niveaux européen, fédéral et régional, est encore plus grand. La crise du capitalisme et sa politique d’austérité ont provoqué beaucoup de colère et de résistance. Immédiatement après sa création, Michel 1er a été confronté à un mouvement de grève historique. Ce mouvement avait le potentiel de faire tomber le gouvernement et ses partis. Depuis, la résistance n’a jamais vraiment cessé, mais la question s’est posée de savoir quelle alternative s’offrait à nous en cas de chute de ce gouvernement. Le thème sécuritaire a été soulevé après les attentats de novembre 2015 en France et en particulier ceux du 22 mars 2016 en Belgique afin de détourner consciemment l’attention de la profonde crise sociale. La crise des réfugiés a également été utilisée par les partis de droite pour détourner toute l’attention politique des thèmes sociaux cruciaux. L’effet de tout cela peut être limité si le mouvement organisé des travailleurs parvient à mettre la lutte de classes à l’agenda au moyen de fortes mobilisations et de la défense d’un projet alternatif pour la société.
‘‘Les formes profondes d’exploitation, à travers la pression croissante au travail et la baisse du pouvoir d’achat, ont donné, ces dernières années, un nouvel oxygène à la résistance sociale. Il y a un siècle, le socialiste américain Eugène Debs disait : ‘‘Je m’oppose à un ordre social qui permet à un être humain de recueillir une fortune de millions de dollars en ne faisant rien d’utile, alors que des millions de femmes et d’hommes travaillent dur chaque jour et ont à peine assez pour mener une existence misérable.’’ Beaucoup de personnes se reconnaissent dans ces paroles, de plus en plus de gens y reconnaissent l’essence de notre système capitaliste.
‘‘De plus, les fantastiques mobilisations de la jeunesse expriment une grande colère face au refus des partis politiques classiques de s’en prendre à la racine du problème climatique.
‘‘La prochaine campagne électorale portera-t-elle sur le sécuritaire et les réfugiés, les graves manques de moyens de notre société étant placés dans ce contexte ? Ou bien alors l’attention sera-t-elle concentrée sur l’impact de l’accaparement des richesses mondiales par une infime couche d’ultra-riches ? La concentration de richesses sans précédent révèle les contradictions du système. Jamais auparavant l’humanité n’a eu une plus grande capacité à résoudre tous les problèmes cruciaux auxquels elle fait face. Jamais auparavant il n’a été aussi évident que cela n’était pas possible à cause du régime capitaliste de propriété privée des moyens de production, ce qui permet à une grande partie de la valeur produite de s’écouler vers l’élite capitaliste.
‘‘Une réponse de gauche claire et sans équivoque en faveur d’une alternative socialiste à cette folie peut frapper les esprits dans la lutte sociale et au moment des élections. Il existe de nombreux exemples internationaux qui ont récemment montré qu’une alternative combative et ambitieuse contre l’austérité peut compter sur un soutien large et enthousiaste.
‘‘En Belgique, la N-VA menace d’agiter le spectre communautaire, pendant et après les élections. Selon elle, le caractère ingouvernable du pays repose sur l’existence de deux réalités différentes. Les postiers wallons, les bagagistes bruxellois de Zaventem et le personnel flamand de Proximus, par exemple, ont cependant bien plus en commun ensemble qu’avec leurs mondes politiques traditionnels respectifs ou avec l’élite capitaliste qui parlent leur langue.
‘‘Nous sommes tout comme vous convaincus qu’un bon score pour le PTB en Wallonie et le PTB/PVDA à Bruxelles est tout à fait possible. Mais le potentiel est également croissant en Flandre en faveur d’une voix politique de gauche conséquente.
‘‘Le SP.a et le PS ont tous deux subi de sérieuses pertes ces dernières années, leur crédibilité est à juste titre remise en cause auprès des électeurs de gauche. Groen et Ecolo tentent d’en tirer profit en se présentant comme les nouveaux leaders de ce qu’ils considèrent comme la ‘gauche’’. Après les élections communales, ils ont montré une fois de plus qu’ils n’ont aucun problème avec la politique libérale classique. Sans tarder, ils sont entrés dans toutes sortes de coalitions locales avec le MR, l’Open VLD, le CDH ou la N-VA.
‘‘Nous devons nous engager dans l’important combat visant à assurer que le PVDA obtienne également de bons résultats en Flandre et que plusieurs députés arrivent aux parlements flamand et fédéral. De cette façon, nous pouvons répondre à ceux qui prétendent que les différences de score démontrent qu’il y a deux réalités différentes dans notre pays.
‘‘Le PSL/LSP s’est engagé à renforcer les résultats du PTB/PVDA, avec notre propre vision et un programme où nous défendons la nécessité d’une transformation socialiste de la société. Bon nombre de vos membres connaissent les nôtres en tant que syndicalistes et militants respectés. Souvent, ils se tiennent côte à côte dans la lutte. La meilleure manière pour nous de contribuer à votre campagne est de déposer des candidats du PSL/LSP qui peuvent offrir une réelle valeur ajoutée à vos listes et donner la meilleure motivation à nos membres pour travailler à l’obtention du meilleur résultat possible.
‘‘Aux dernières élections communales, nous vous avons tendu la main de façon similaire. Cela a cependant été refusé. Nous espérons que vous serez en mesure de réévaluer cette attitude et que vous considérerez cette lettre et la proposition que nous y faisons comme une contribution constructive à la lutte pour une alternative de gauche conséquente. Nous attendons votre réponse avec impatience.’’
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30 & 31 mars. SOCIALISME 2019 : du ras-le-bol à la riposte !- Programme complet & informations pratiques
- 16h – 18h : Parmi les ateliers de discussion : “PTB : Tirer les leçons de Zelzate, Molenbeek et Charleroi pour un gouvernement de la taxe des millionnaires”
- 16h – 18h : Parmi les ateliers de discussion : Théorie : “Socialisme utopique et socialisme scientifique”
- 19h – 20h30. Meeting “Stoppons l’austérité ! Vers un gouvernement de la taxe des millionnaires ?” Avec Stéphane Delcros membre du bureau executif du PSL, Ruth Coppinger députée irlandaise – Solidarity & Bart Vandersteene, porte-parole du PSL
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Le gouvernement wallon perd sa majorité… 12.000 manifestants envahissent Namur le même jour

Ce lundi 18 mars, le gouvernement wallon perdait sa majorité en raison d’une défection du MR vers les listes Destexhe. Ce même-jour, nous étions pas moins de 12.000 (9500 selon la police) à arpenter les rues de Namur pour dénoncer la politique de gouvernement MR-CDH et tout particulièrement la réforme APE (Aides à la Promotion de l’Emploi, des subventions publiques prévues pour soutenir l’emploi dans le secteur non marchand, les pouvoirs locaux et l’enseignement).
Cette réforme menace directement des milliers d’emplois et, à leur travers, des services aussi essentiels à la population que les crèches, les maisons de repos, les écoles, les centres et clubs sportifs, les hôpitaux, les bibliothèques, les communes et CPAS, les centres de jeunesse, les associations culturelles ou d’éducation permanente, les missions régionales pour l’emploi,… Diverses mobilisations syndicales avaient déjà témoigné de l’ampleur des inquiétudes et de la colère suscitées par cette réforme. Ce gouvernement est aujourd’hui en situation de faiblesse, il ne possède plus de majorité absolue : c’est d’autant plus nécessaire d’accentuer la pression !
On peut bien sûr porter un regard critique sur la complexité du dispositif qui a été dénoncée à de multiples reprises par les fédérations d’employeurs du non-marchand ou par la fédération des CPAS de Wallonie. On peut déplorer que les budgets insuffisants mettent en concurrence les associations et les pouvoirs locaux pour l’obtention des précieux points APE. On peut surtout rester sceptique devant un dispositif qui condamne un trop grand nombre de travailleurs à un emploi précaire lié à l’attribution périodique d’une subvention par une autorité de tutelle.
Il n’en reste pas moins que les travailleurs APE ce sont des travailleurs sociaux dans les CPAS, des puéricultrices dans les crèches, des animateurs dans les maisons de jeunes, les centres culturels ou sportifs, du personnel dans les écoles…en bref, ce sont des emplois qui comblent tous les jours des besoins sociaux essentiels. Mais il nous faut des investissements publics pour de bons services publics ainsi qu’un secteur associatif renforcé. Cet argent existe, il faut aller le chercher et permettre ainsi que les missions du secteur public et du non-marchand puissent être réellement délivrée, par un personnel disposant de bons emplois, avec des contrats de travail décent et non précaires.
Quelle alternative contre la droite ?
Dans le cortège, où se trouvait un grand nombre d’usagers aux côtés des travailleurs des divers services, on pouvait lire de nombreuses banderoles et une multitude de pancartes qui appelaient à se souvenir de cette attaque le 26 mai prochain à l’occasion des prochaines élections. La FGTB wallonne s’est prononcée depuis longtemps déjà en faveur d’une majorité progressiste PS-PTB-ECOLO au parlement wallon. Au lendemain des élections communales, la FGTB avait vivement fustigé les ‘‘alliances contre nature’’ PS-MR conclues bien vite au lendemain des élections, comme cela fut le cas à Verviers. La FGTB défend que la composition d’alliances PS-PTB-ECOLO est la seule manière d’opérer un virage à 180 degrés contre les politiques d’austérité de la droite.En mai prochain, nous pourrons voter en faveur d’un gouvernement de la ‘‘taxe des millionnaires’’, du moins si les syndicats réalisent que seul un appel de vote sans équivoque pour le PTB peut éviter une coalition de droite. En nous renvoyant de nouveau en direction du PS ou même d’ECOLO, beaucoup d’affiliés risquent de s’éloigner encore plus de leur syndicat. Il n’est du reste pas du tout exclu que ces partis préfèrent dépanner le MR au lieu de mettre sur pied un gouvernement de gauche qui pourrait reprendre les revendications syndicales pour en faire une réalité.
Mais le PTB est aussi placé devant de grandes responsabilités. La concentration de richesses sans précédent révèle les contradictions du système. Jamais auparavant l’humanité n’a eu une plus grande capacité à résoudre tous les problèmes cruciaux auxquels elle fait face. Jamais auparavant il n’a été aussi évident que cela n’était pas possible à cause du régime capitaliste de propriété privée des moyens de production, ce qui permet à une grande partie de la valeur produite de s’écouler vers l’élite capitaliste. Une réponse de gauche claire et sans équivoque en faveur d’une alternative socialiste à cette folie peut frapper les esprits dans la lutte sociale et au moment des élections. Il existe de nombreux exemples internationaux qui ont récemment montré qu’une alternative combative et ambitieuse contre l’austérité peut compter sur un soutien large et enthousiaste.
Le PTB doit saisir l’occasion de ces élections pour défendre une alternative politique claire, mais aussi pour préparer les travailleurs et leurs familles à la nécessaire lutte acharnée qui accompagnera le moindre pas en avant dans cette période de crise du capitalisme. Les élections seront à elles seules insuffisante pour garantir que nous irons chercher l’argent là où il se trouve pour satisfaire les besoins de tous, répondre au défi climatique et nous débarrasser du chaos capitaliste.
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30 & 31 mars. SOCIALISME 2019 : du ras-le-bol à la riposte !- Programme complet & informations pratiques
- 16h – 18h : Parmi les ateliers de discussion : “PTB : Tirer les leçons de Zelzate, Molenbeek et Charleroi pour un gouvernement de la taxe des millionnaires”
- 19h – 20h30. Meeting “Stoppons l’austérité ! Vers un gouvernement de la taxe des millionnaires ?” Avec Stéphane Delcros membre du bureau executif du PSL, Ruth Coppinger députée irlandaise – Solidarity & Bart Vandersteene, porte-parole du PSL
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Reportage-photos d’Emily
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Reportage-photos de Nico
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