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Tag: Danemark
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Le scandale du travail précaire: Nous voulons des emplois décents et un avenir !
Depuis les années ‘90, le développement du néolibéralisme a provoqué la déréglementation du marché de travail, entrainant une dégradation systématique des conditions de travail et de salaire. Les contrats à durée indéterminée (CDI), fruit des luttes de nos aînés, permettaient d’avoir une certaine stabilité et surtout de pouvoir s’assurer un avenir. Aujourd’hui, le contraire se développe ; le travail précaire avec en conséquence le développement de ‘‘travailleurs pauvres’’.
Par Clara
Les contrats précaires, ce sont tous ces contrats temporaires et de mauvaise qualité : à bas salaires, flexibles, nonrenouvelables, à courte durée, d’une seule journée, avec des titres-services,… Ces conditions de travail ont pour conséquence une grande vulnérabilité des travailleurs. Comment construire son avenir sans savoir où et dans quelles conditions travailler demain ? Une des principales conséquences est que le pouvoir d’achat des travailleurs diminue. Avoir un travail aujourd’hui ne signifie pas être capable d’assumer tous les frais nécessaires pour vivre. En Belgique, il y a déjà 4,8% des travailleurs officiellement pauvres et, avec l’impact de la crise, le nombre de travailleurs qui doit prendre deux emplois a progressé quatre fois plus vite l’an dernier que par le passé. (1)
Depuis 20 ans, le travail intérimaire est la forme de travail atypique qui s’accroît le plus rapidement. Au Danemark, en Italie, en Espagne et en Suède, le recours aux travailleurs intérimaires a quintuplé sur ce laps de temps. Il a au minimum doublé dans la plupart des autres pays européens.(2) En Belgique, le travail intérimaire est passé de 50.591 personnes en 1985 à 326.103 en 2009. C’est une multiplication par 6 !
Baisse du chômage et emploi indécent
Fin février, le chômage officiel a baissé de 3,8% sur base annuelle (3) (- 6,8% en Flandres, -3,5% en Wallonie et +2,4% à Bruxelles). Les politiciens traditionnels présentent cela comme une victoire mais cette baisse est basée sur des emplois hyper-flexibles et des ‘‘contrats poubelles’’, sur la diminution des salaires et des heures de travail. Sur cette même période, le travail intérimaire affiche en effet une croissance de 19,32% ! (4) Les emplois stables qui ont disparu avec les vagues de licenciements et les restructurations ne sont pas restaurés avec ‘‘l’embellie’’. Les patrons profitent de la crise pour réembaucher sous toutes formes d’emplois précaires et incertains.
Les plus touchés : les jeunes
Les jeunes sont les plus fortement touchés par la crise, ils ont souvent été les premiers jetés à la porte des entreprises. La baisse momentanée du chômage des jeunes sur base annuelle (de 9.2%) a été, pour la ministre fédérale de l’emploi Joëlle Milquet, l’occasion de vanter son plan ‘‘win-win’’ qui favorise les patrons par le biais de grandes réductions des coûts afin que l’embauche des jeunes se fasse au final aux frais de la collectivité. Cette mesure ne fait que déplacer le chômage entre les diverses catégories d’âge et n’offre aucune perspective d’avenir pour tous ces jeunes, le patron ayant toute la liberté de pouvoir bénéficier de ces cadeaux avec des contrats à durée déterminée (CDD) et autres, pour se débarrasser facilement de ses employés une fois les subventions périmées et remplacées par d’autres.
Les CDI sont les contrats qui nous permettent d’obtenir les conditions de vie les plus acceptables, mais ce sont aussi les plus difficiles à obtenir, surtout pour les jeunes qui sont systématiquement confrontés au travail intérimaire et aux CDD. La précarisation du travail des jeunes est une tendance générale.
Devant ce phénomène, le discours dominant tente de nous faire avaler le mythe du ‘‘tremplin vers des emplois plus stables’’. Pour défendre la flexibilité, on nous dit que c’est une occasion de passer par différents postes de travail et d’avoir de l’expérience professionnelle. Mais la réalité dément ces affirmations. Chaque jour, de plus en plus de personnes doivent accepter ces ‘‘contrats poubelles’’ qui ne leur permettent pas de construire leur avenir. Les travailleurs espagnols appellent ce phénomène: ‘‘los mileuristas’’, ceux dont le salaire ne dépassera jamais la limite de 1000 € par mois.
Les différentes attaques contre les chômeurs obligent les jeunes à accepter n’importe quel contrat. La concurrence promue par le système néolibéral est écrasante, on peut être à tous moments remplacés par d’autres. Les travailleurs sont devenus des marchandises ‘‘utilisables’’ selon les besoins du marché.
Jeunes en Lutte pour des emplois décents
Comme les travailleurs précaires changent fréquemment de lieux de travail et sont menacés de ne pas voir leur contrat renouvelé, il n’est pas facile pour eux de défendre leur droit. C’est un autre avantage pour les patrons: éviter l’organisation des travailleurs sur leur lieu du travail.
Contrairement à ce que les patrons et leurs politiciens disent, cette situation n’est pas une fatalité. Des profits importants sont encaissés, les travailleurs n’en profitent pas et doivent payer pour leur crise. Nous devons unir nos forces face aux attaques contre nos conditions de travail et de vie.
Les Jeunes en Lutte pour l’Emploi s’organisent de manière combative pour dénoncer cette précarisation des conditions de travail chez les jeunes. La création massive d’emplois décents est nécessaire pour permettre aux jeunes d’avoir une certaine stabilité et donc des bonnes conditions de vie. Rejoins-nous dans la campagne des Jeunes en Lutte pour l’Emploi !
- Stop aux contrats précaires : Un emploi = 1 CDI à temps plein !
- Des emplois décents pour tous avec un salaire minimum de 1500 € net !
- Stop à la chasse aux chômeurs !
- Partageons l’emploi disponible, 32 heures par semaine sans perte de salaire et avec embauches compensatoires !
Notes :
- Banque carrefour du Service public fédéral Economie
- Fondation Européenne pour l’Amélioration des Conditions de Vie et Travail
- Onem
- Federgon, (nombre d’heures d’intérim prestées en données corrigées des variations saisonnières et des effets de calendrier).
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Russie : NON à la répression ! Action de protestation à Bruxelles
Hier à l’appel des Etudiants de Gauche Actifs (EGA) et de la campagne antifasciste néerlandophone Blokbuster, une action a eu lieu devant le centre financier de la multinationale française Vinci, à Bruxelles. Une cinquantaine de militants ont scandé des slogans et remis une lettre de protestation à un responsable de Vinci. A la base de cette action se trouve la répression dont sont victimes les militants pour l’environnement et les antifascistes à Moscou.
Par Geert Cool, porte-parole de Blokbuster
- Reportage photos (1)
- Reportage photos (2)
Nous avons déjà publié un article concernant ces évènements récents en Russie. La violence contre les militants écologistes, la violence fasciste contre les manifestants de gauche et les poursuites judiciaires contre les antifascistes sont différents exemples de la répression brutale qui sévit en Russie. Cela illustre très clairement que le régime russe, en collaboration avec ses amis entrepreneurs de la multinationale de construction Vinci, ne veut pas laisser exister la moindre opposition. La réalisation de projets de prestige, car c’est de cela dont est chargé Vinci, et les profits qui en découlent restent la priorité à leurs yeux. Et tant pis si la conséquence de ce projet est la destruction du poumon vert de Moscou. C’est bien le dernier de leurs soucis. L’élite de Moscou, qui possède des résidences secondaires, bénéficiera toujours d’air pur à la Mer Noire ou ailleurs.
Différentes actions de protestations ont déjà eu lieu (en Allemagne, en Israël, en Suède et à Hong Kong par exemple), et nous avons décidé d’en faire une à Bruxelles également, devant le centre financier du groupe français Vinci. Cette entreprise est active dans des dizaines de pays et est aussi impliquée dans des projets dans notre pays. Différentes villes ont des parkings souterrains «Vinci», et cette multinationale participe encore à la construction du pont/tunnel dans le cadre de la liaison Oosterweel à Anvers. Ce centre financier, situé sur la très chic Avenue Louise, n’est pas bien grand et quelques personnes seulement y travaillent. Ces bureaux sont là uniquement pour bénéficier de la déduction des intérêts notionnels. Vinci utilise avidement la politique de cadeau aux grandes entreprises de notre gouvernement.
L’action a commencé avec 35 participants. Bien sûr, en tant qu’organisateurs, nous étions présents avec un grand groupe, rejoint par des militants TSE (Travailleurs Sans Emploi) de la FGTB de Verviers et par quelques militants de la LCR, avec qui nous participons au Front des Gauches. Plus tard, un groupe de cyclistes de Vélorution (également participant au Front des Gauches), qui semblait venir d’une autre action, nous a rejoints. Finalement, une délégation de militants est encore arrivée d’une action devant l’ambassade du Danemark contre la répression qui a frappé les militants écologistes lors du sommet de Copenhague.
Notre lettre de protestation a été remise au responsable de Vinci, qui a promis de la renvoyer au siège principal à Paris. Nous allons suivre le développement de la situation en Russie et organiser de nouvelles actions si nécessaires, nous vous inviterons bien entendu à y participer.
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Semaine européenne de protestation et de solidarité: Danemark
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Solidarité européenne!
Manifestation ce samedi 26 juin – 13h30 – Place Van Meenen, Saint Gilles (Bruxelles) – Près de la Gare du midi, arrêt Horta
- Agenda de la semaine d’action européenne
- Appel du Front des Gauches
- Tract du Front des Gauches
- Europe – Initiative pour une "semaine de protestations et de solidarité"
- Vidéo de le Gauche Unitaire Européenne pour la semaine d’action
[/box]Au cours de la soirée du mercredi 23 juin, l’Alliance Rouge-Verte a célébré son rassemblement annuel de l’été à Copenhague. Des centaines de personnes ont assisté à l’événement et ont écouté les discours et les concerts tout en regardant les feux d’artifices. Des rapports suivront bientôt d’Autriche, de Suède ou encore de Grèce.
Finn Sørensen, vice-président d’un syndicat de l’industrie et des services à Copenhague et membre de la direction de l’Alliance Rouge-Verte, était parmi les conférenciers. Dans son discours, il a attaqué vigoureusement la déclaration selon laquelle les crises en Grèce sont le résultat des travailleurs grecs vivant au-dessus de leurs moyens. Au lieu de cela il a placé la responsabilité des crises sur l’Union européenne, le gouvernement grec et les spéculateurs.
Sørensen a qualifié la résistance des travailleurs grecs de "magnifique" et a demandé à l’auditoire d’applaudir pour marquer leur solidarité. La réponse de l’auditoire a montré sans aucun doute qu’au cours de cette belle soirée d’été un message puissant de solidarité a été envoyé du Danemark aux travailleurs grecs.
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En Grèce, au Portugal, en Espagne… Ce n’est pas aux travailleurs de payer pour la crise !
Manifestation ce 26 juin à Saint Gilles
Une Semaine de Protestation et de Solidarité a été lancée dans différents pays européens par 16 eurodéputés de la Gauche Unitaire Européenne / Gauche Verte Nordique (GUE/NGL). Des partis politiques, des mouvements sociaux et des activistes vont protester dans différents pays (Danemark, Irlande, Suède, Grèce, Portugal, Angleterre et Pays de Galles) contre les attaques sur les salaires, les pensions, le niveau de vie et les services publics. En Belgique aussi, une manifestation se déroulera ce samedi 26 juin.
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- Tract du Front des Gauches
- Europe – Initiative pour une "semaine de protestations et de solidarité"
- Agenda de la semaine d’action
[/box]Manifestation de solidarité et de protestation
Ce samedi 26 juin, 13h30
Place Van Meenen, à Saint-Gilles (Hôtel de ville)
Cette manifestation se place dans le cadre de la semaine de protestation et de solidarité initiée par 16 eurodéputés de la Gauche Unitaire Européenne. Cet appel est relayé par le Front des Gauches, avec le soutien de Synaspismos-Bruxelles et de la Federazione Comunista del Belgio.
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Une “Semaine de Protestations et de Solidarité” du 21 au 26 juin
Afin de soutenir la Semaine de Protestation et de Solidarité, la fraction de la Gauche Unitaire Européenne / Gauche Verte Nordique (GUE/NGL) au Parlement Européen va coopérer avec des partis politiques, des mouvements sociaux et des activistes pour protester partout en Europe contre les attaques sur les salaires, les pensions, le standard de vie et les services publics. En Belgique aussi, une manifestation se déroulera ce samedi 26 juin.
Une réponse collective et une démonstration de solidarité face aux attaques qui défèrlent sur l’Europe est nécessaire afin de réagir contre les tentatives visant à diviser les travailleurs ainsi que pour donner aux travailleurs la confiance de riposter contre les politiques destinées à leur faire payer la crise.
Ces protestations et actions sont organisées autour des revendications suivantes :
- Les travailleurs, pensionnés, chômeurs, étudiants, jeunes et ceux qui sont socialement exclus ne doivent pas payer pour la crise – il faut la faire payer aux super riches et aux banquiers ;
- Solidarité avec les travailleurs en Grèce, pour l’unité des travailleurs en Europe;
- Pas d’assainissements, de baisses de salaires, de chômage ni d’augmentation de l’âge d’accès à la retraite;
- Pas de privatisation des services publics;
- Stop au sauvetage des banques – nationalisation des banques et des institutions financières dans les intérêts des travailleurs.
Actions planifiés par les partis de la GUE/NGL pour la Semaine de Protestation et de Solidarité
Irlande
Ce samedi 26 juin, une manifestation aura lieu à Dublin, à 13h. Le cortège partira de la Central Bank pour aller vers les bureaux de l’Union Européenne et pour ensuite finir à l’Anglo-Irish Bank.
Ce jeudi 24 juin, au soir, une manifestation se déroulera à Belfast au bureau de la Commission européenne.
Grèce
Ce mardi 22 juin, une journée d’action aura lieu partout en Grèce, pour la sécurité sociale et pour défendre le système de pension. Des protestations prendront place partout dans le pays, aux bureaux de la sécurité sociale de chaque ville et avec de grandes manifestations à Athènes et à Thessalonique.
Ce vendredi 25 juin, un Festival international aura lieu, avec de la musique et des speechs d’orateurs internationaux et de syndicalistes.
Ce dimanche 27 juin sera une journée de protestation partout en Grèce contre la privatisation des chemins de fer. De nouveau, des protestations prendront place dans toutes les villes, surtout à Athènes et à Thessalonique.
Portugal
Ce samedi 26 juin, dans l’après-midi, une action est prévue à Lisbonne, où 200.000 tracts sur la crise sont distribués avec une contribution de Francisco Louçã et des membres du parlement.
Suède
Le Parti de Gauche organise cette semaine un concert et un festival pour attirer l’attention sur la Semaine de Protestation.
Danemark
L’eurodéputé Søren Søndergaard organise un meeting public concernant l’appel à la solidarité européenne.
Autres événements:
Angleterre & Pays de Galles
La réunion du Réseau National de Déléguées se déroulera dans le cadre de la solidarité internationale et en solidarité avec les autres actions européennes.
Belgique
Le Front des Gauches planifie une action à Bruxelles, ce samedi 26 juin à 13h30, Place Van Meenen, à Saint Gilles (Bruxelles) – Près de la Gare du midi, arrêt Horta