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Tag: Campagne Solidarity
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21/03 Journée internationale contre le racisme – Combattons le racisme par la solidarité!

17h Rassemblement devant l’Église du Béguinage
A l’appel de l’Union pour la régularisation des sans-papiers, de Jeunesses en lutte, de la Campagne Solidarity et d’Amitiés sans frontières. Le texte qui suit est le tract des Etudiants de Gauche Actifs et de la Campagne Solidarity.
Le racisme est une réalité quotidienne en Belgique. Discrimination sur le marché de l’emploi, sur le lieu de travail, sur le marché locatif, etc. Contrôle au faciès, intimidation, harcèlement et violence raciste policière. Cette brutalité policière conduit également au meurtre. Nous exigeons que justice soit rendue à Semira, Mawda, Mehdi, Adil , Ibrahima et à bien d’autres victimes du racisme et de la répression.
Tout le système est coupable! L’indignation des politiciens n’est qu’hypocrisie. Ce n’est jamais un fait isolé. La brutalité policière accompagne leur politique de casse sociale. Celle-ci a aggravé la pauvreté et les pénuries d’emplois décents ou de logement abordable sur base desquels prospèrent les discriminations. Il faut des réponses sociales aux problèmes sociaux: pas de répression policière mais un plan d’investissements massif dans l’enseignement, les soins de santé, les logements sociaux et des emplois décents. Faisons payer la crise aux riches !
Malcolm X disait : “Il ne peut y avoir de capitalisme sans racisme.” Il soulignait que le système capitaliste repose sur l’exploitation et la discrimination au profit d’une minorité de super riches. Organisons-nous pour combattre le racisme par la solidarité ! La solidarité entre tous les opprimés et les exploités de cette société capitaliste. La solidarité entre tous les travailleurs, avec ou sans emploi, avec ou sans papiers, quelle que soit leur origine, leur orientation sexuelle ou leur genre dans une lutte en commun pour de vrais emplois et des salaires décents. L’unité dans la lutte nous permet de combattre efficacement ce système d’exploitation capitaliste, éliminant ainsi les racines du racisme et de toute forme de discrimination.
- Justice pour Ibrahima, Ilyes, Mawda, Lamine, Mhedi, Adil, Jozef et toutes les victimes!
- Jamais plus d’impunité policière! – Stop à la justice de classe !
- Régularisation immédiate et permanente de toutes les personnes sans-papiers!
- Luttons pour des emplois décents, un salaire minimum de 14€/h et un logement abordable pour toutes et tous !
- Nous devons lutter pour renverser le système d’exploitation économique capitaliste en faveur d’une société socialiste, une société sans exploitation ni discrimination.
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Stop à la Justice de classe : justice pour les victimes de brutalité policière !

Combattons le racisme par la solidarité
L’année vient à peine de commencer que deux personnes de couleur ont déjà trouvé la mort dans les commissariats de Bruxelles suite à leurs arrestations: Ibrahima, un jeune électricien de 23 ans, et Ilyes, un sans-papier de 29 ans.
Les mensonges proférés à l’encontre d’Ibrahima – son soi-disant viol du couvre feu ou sa prétendue prise de stupéfiants – visaient à attaquer l’image de la victime pour dédouaner les coupables. En réalité, il a simplement été arrêté pour avoir filmé une intervention policière. 700 personnes ont participé au rassemblement pacifique “Justice pour Ibrahima”. De nombreux jeunes guinéens de Belgique ont ainsi remis le mouvement Black Lives Matter à l’ordre du jour. Mais les médias traditionnels ont une fois de plus préféré décrédibiliser l’action collective en se focalisant sur les incidents à la marge du rassemblement.
Nous devons continuer d’exiger que justice soit faite pour toutes les victimes de brutalité policière. Nous ne pouvons pas nous fier à cette justice de classe qui condamne des syndicalistes et où règne l’impunité pour les policiers impliqués dans les violences, les meurtres et le racisme. Aux États-Unis, il a fallu un soulèvement de masse pour que les assassins de George Floyd soient arrêtés et poursuivis.
L’indignation des responsables politiques suite à la révélation dans la presse des propos racistes et homophobes de deux policières en patrouille à Anderlecht n’est qu’hypocrisie. Ce n’est pas un fait isolé. Contrôle au faciès, harcèlement et violence raciste policiers accompagnent leur politique de casse sociale. Celle-ci a aggravé la pauvreté et la rareté d’emplois décents ou de logement abordable sur base desquels prospèrent les discriminations. Il faut des réponses sociales aux problèmes sociaux: pas de répression policière mais un plan d’investissements massif dans l’enseignement, les soins de santé, les logements sociaux et des emplois décents.
Malcolm X disait : “Il ne peut y avoir de capitalisme sans racisme.” Il soulignait que le système capitaliste repose sur l’exploitation et la discrimination au profit d’une minorité de super riches. Organisons-nous pour combattre le racisme par la solidarité ! La solidarité entre tous les opprimés et les exploités de cette société capitaliste. La solidarité entre tous les travailleurs, avec ou sans emploi, avec ou sans papiers, quelle que soit leur origine, leur orientation sexuelle ou leur genre dans une lutte en commun pour de vrais emplois et des salaires décents. L’unité dans la lutte nous permet de combattre efficacement ce système d’exploitation capitaliste, éliminant ainsi les racines du racisme et de toute forme de discrimination.
- Justice pour Ibrahima, Ilyes, Mawda, Lamine, Mhedi, Adil, Jozef et toutes les victimes
- Stop au racisme et à la brutalité policière !
- Pas d’impunité. Stop à la justice de classe !
- Refusons la stratégie de “diviser pour régner” des partis capitalistes !
- Luttons pour des emplois décents, un salaire minimum de 14 € / h et un logement abordable pour toutes et tous !
- “Il n’y a pas de capitalisme sans racisme.” Nous devons lutter pour renverser le système d’exploitation économique capitaliste en faveur d’une société socialiste, une société sans exploitation ni discrimination.
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Grand concours de fin d’année des campagnes ROSA et SOLIDARITY

Participez à ce concours et profitez des fêtes de fin d’année pour proposer des tickets à votre entourage (sous forme digitale ou en papier). Ainsi vous permettrez à la Campagne ROSA (Résistance contre l’Oppression, le Sexisme et l’Austérité) et à la Campagne Solidarity de continuer leurs combats contre les discriminations, l’oppression et l’austérité.
POURQUOI SOUTENIR LES CAMPAGNES ROSA ET SOLIDARITY
L’idéologie dominante sexiste, LGBTQI+phobe et raciste est enracinée dans le système capitaliste qui a besoin de l’arme de la division pour perdurer. L’égalité est impossible à arracher dans un monde où une poignée de riches impose des politiques orientées pour ses intérêts opposés à ceux de l’immense majorité de la population.
La Campagne ROSA, rejointe cette année par la Campagne Solidarity sous l’impulsion du mouvement Black Lives Matter, s’oppose à toute discrimination, mais aussi au système de profit qui les alimente. Ces campagnes défendent l’unité de toutes les personnes opprimées et exploitées pour construire une société reposant sur la satisfaction de nos besoins.
Si vous nous connaissez, vous savez que notre travail repose beaucoup sur nos activités en rue, en action et en manifestation, ce qui est bien sûr limité actuellement. Nous avons donc besoin de vous pour poursuivre ce combat !
UN CONCOURS = UNE QUESTION ET DES GAGNANTS et un soutien aux luttes contre les discriminations
Achetez un ticket à 10€ (Promo : pour 5 tickets achetés, 1 ticket offert et envoyé par la poste)
En version digitale via le formulaire en ligne (ou via finance.rosa@hotmail.com)
Ou en version papier auprès d’une ou un responsable ROSA / Solidarity
– Répondez à la question : En quelle année la Campagne ROSA a-t-elle été lancée ?
– 10 JANVIER 17h : tirage au sort parmi les bonnes réponses lors d’un Facebook Live. (La liste des numéros gagnants sera affichée sur cet évènement et le site de la Campagne ROSA, les gagnants seront contactés par mail.)
10 PRIX À GAGNER !!
Premier prix : 2 nuitées + repas et accès à l’espace spa pour 2 personnes à l’Hôtel 3 étoiles “Le Grenier des grottes”
Deuxième prix : Un vol en planeur à Tirlemont
Troisième prix : 2 nuitées pour 2 (+1 enfant) dans un gîte sur la Côte belge
Du quatrième au quinzième prix : Des cadeaux d’une valeur de 50€
(Découvrez les fabuleux prix sur cet événement au fur et à mesure.)
ET SURTOUT permettre aux campagnes ROSA et Solidarity de poursuivre leurs activités !
NE TARDEZ PLUS ! SOUTENEZ LES CAMPAGNES ROSA ET SOLIDARITY EN ACHETANT UN OU PLUSIEURS TICKETS !
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Contre le racisme et les violences policières : c’est tout le système qui est coupable !

Le lundi 23 novembre, 17 syndicalistes ont été condamné pour avoir participé à un blocage routier lors d’une grève contre la politique antisociale. Le même jour s’ouvrait le procès de l’affaire Mawda, cette gamine migrante de deux ans tuée par un policier. Et, le 26 novembre, le parquet de Bruxelles demandait le non-lieu pour les policiers dans l’affaire du jeune Adil, tué par une voiture de police en avril dernier.
Difficile de ne pas tracer de parallèle avec la France : le 24 novembre, la proposition de Loi de Sécurité Globale était adoptée en procédure accélérée par l’Assemblée Nationale française. Le samedi suivant, pas moins d’un demi-million de personnes défilaient en France contre cette loi autoritaire, dont 200.000 à Paris ! Cette même semaine avaient été dévoilée les images de l’agression du producteur de musique parisien Michel, brutalement agressé par trois policiers qui l’ont également insulté de « sale nègre ».
Tout cela ne s’est produit qu’en une seule semaine ! On pourrait encore parler en Belgique du jeune Mehdi renversé et tué par une voiture de police en août 2019. Ou de Moïse Lamine Bangoura mort sous les coups de policiers qui venaient l’expulser de chez lui en mai 2018. Ou encore de Jozef Chovanec, tué suite à une interpellation à Charleroi en 2018.
Malcolm X « Il ne peut y avoir de capitalisme sans racisme »
Nous vivons dans une société capitaliste, une société où une infime minorité (les capitalistes) possède les moyens de production et d’échange – comme les grandes entreprises et les banques – et exploite l’écrasante majorité de la population. Pour cette élite capitaliste, la solidarité entre personnes exploitées et opprimées représente un danger mortel.
Pour assurer leur domination, les capitalistes et leur personnel politique tentent de diviser la population et d’en monter les différentes couches les unes contre les autres. Le système repose ainsi sur le racisme, le sexisme, la LGBTQI-phobie,… Ce n’est pas leur seule arme : l’Etat capitaliste leur est totalement acquis, avec sa police et sa justice.
Dans une période de crise comme celle-ci, le capitalisme va s’enfoncer dans la répression et la criminalisation des mouvements sociaux, dans le racisme et la déshumanisation des migrants,… Il tente de dévier la colère des masses ou de l’étouffer. Ne nous laissons pas prendre à ce jeu !
RESISTANCE
Si des conquêtes démocratiques ont pu être arrachées dans une société construite autour des inégalités et des discriminations, c’est grâce à la lutte de masse. Le potentiel d’une telle lutte a encore été tout récemment illustré en Belgique avec la manifestation Black Lives Matter en juin dernier. Combien étions-nous ? 15.000 ? 20.000 ? Et avec quelle énergie !
Les organisations syndicales ont un rôle crucial à jouer dans ce combat. Ce sont les seules organisations de masse de ce pays. Et si la crise sanitaire a bien illustré quelque chose, c’est que ce sont les travailleurs qui font tourner le monde, pas les actionnaires ! Nous avons besoin d’une vraie campagne d’information et de mobilisation en défense des droits syndicaux et démocratiques, une campagne qui n’hésite pas à recourir à l’arme de la grève ! Les actions de la FGTB du 10 décembre constituent un bon pas dans cette direction.
La Campagne Solidarity, les Etudiants de Gauche Actifs et le Parti Socialiste de Lutte / Linkse Socialistische Partij contribueront à cette dynamique dans l’élan de leurs participations et initiatives passées, tout en défendant l’absolue nécessité d’un programme social qui répond aux pénuries de logements, aux bas salaires, à la précarité,… Cela signifie de renverser ce système d’exploitation et de saisir les richesses – que nous produisons ! – pour répondre aux besoins de toutes et tous. C’est ce que nous appelons une société socialiste démocratique.
Combattons le racisme par la solidarité !
• Régularisation de toutes les personnes sans-papiers !
• Jamais plus d’impunité policière! – Contrôle démocratique sur les forces de l’ordre!
• Des solutions sociales pour les problèmes sociaux : il faut des investissements dans l’enseignement, les soins de santé et les salaires plutôt que dans la répression policière.
• Malcolm X a dit : “Il n’y a pas de capitalisme sans racisme”. Nous devons combattre le système capitaliste, un système d’exploitation économique subit par la majorité au profit d’une infime élite.Meeting en ligne : La force du mouvement de masse, hier et aujourd’hui
« Les tyrans ne sont grands que parce que nous sommes à genoux. »C’était il y a dix ans. En décembre et janvier 2010/2011, la révolution a renversé les dictateurs Ben Ali en Tunisie et Moubarak en Egypte. Les occupations de place ont déferlé dans toute la région et bien au-delà. 2011, c’était l’année des Indignés, celle d’Occupy. Les soulèvements de masse suscitaient la solidarité et l’envie partout à travers le monde.
Dix ans plus tard, les mouvements de masse sont de retour : contre le changement climatique, pour l’émancipation des femmes, contre les régimes autoritaires, contre l’austérité,… Chili, Bélarus, Hong Kong, Liban, Guatemala,…
Comment ces mouvements peuvent-ils apporter un véritable changement ? Quelles leçons apprendre des mobilisations d’il y a dix ans ? Quelles erreurs ont été commises ?
La discussion sera introduite par Cédric Gérôme, permanent pour Alternative Socialiste Internationale (ASI, dont le PSL/LSP est la section belge). Cédric a tout particulièrement suivi les développements en Tunisie et est actuellement en train d’écrire un livre sur cette expérience révolutionnaire.
La discussion se déroulera sur Zoom, via le lien suivant.

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Après Charleroi et Liège, une nouvelle action réussie à Bruxelles contre le racisme et la violence policière !

Combattons le racisme par la solidarité!
Voici quelque photo de l’action menée hier à Bruxelles par la Campagne Solidarity et la campagne antifasciste Blokbuster contre le racisme et la violence policière à laquelle ont participé une centaine de personnes. Le mouvement #BlackLivesMatter nous montre que ce n’est qu’à travers l’action que nous pouvons obtenir justice pour les victimes du racisme systémique et de la brutalité policière.
Nous devons continuer à élargir notre combat et lutter à côté de tous les opprimés et les exploités en Belgique et dans le monde. La jeunesse a particulièrement un rôle crucial à jouer dans la lutte contre ce système raciste, sexiste et meurtrier qui détruit nos vie et notre planète.
Nous avons besoin de défendre des revendications sociales capables de lier notre combat aux autres secteurs en lutte dans cette société, comme les sans-papiers et les travailleuses et travailleurs de la santé. Nous n’exigeons pas seulement #JusticeForJosef et pour toutes les autres victimes de la police, mais aussi des solutions immédiates pour les problèmes qui affligent la majorité de la population, comme:
- La régularisation immédiate des tous les sans papiers
- Le refinancement publique de la santé et de l’enseignement
- Un salaire minimum de 14€/h
Ce sont juste certaines de nos revendications et ensemble nous pouvons gagner! De Seattle a Beyrouth, nous devons apprendre que la lutte paie ! Rejoignez-nous et construisons ensemble un mouvement pour une nouvelle société !
Quelques photos de Liesbeth:
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Solidarité avec la lutte des femmes sans papiers et de leurs enfants !

Ce vendredi, une centaine de personnes se sont rassemblées devant la Tour des finances pour exiger la régularisation de toutes les personnes sans-papiers de Belgique. Cette action se concentrait sur le thème des familles de sans papiers, les femmes et les enfants ayant constitué la majorité des participantes et participants. L’action organisée par le Collectif des sans-papiers a été pacifique et a rassemblé des membres de différentes communautés de sans-papiers de Belgique, principalement originaire d’Afrique, du Moyen Orient et d’Amérique du Sud. La présence et les témoignages des enfants sans papiers qui ont revendiqué leur droit à la légalité et à une vie digne étaient particulièrement impressionnants.
Ci dessous, le tract qui a été diffusé par la Campagne Solidarity et la Campagne ROSA lors de cette action
Les femmes et les enfants sans-papiers vivent ici en Belgique depuis des années. Ils ne connaissent pas un autre pays que la Belgique. Ils ne vivent pas une enfance comme les autres. Les parents sans papiers ont des obstacles pour subvenir aux besoins vitaux, à se soigner, à vivre dans des conditions dignes … Les enfants sans papiers subissent la plus grande de discrimination à l’école, sans pouvoir participer aux voyage scolaires et sans pouvoir avoir le moyen d’acheter le matériel scolaire nécessaires pour poursuivre le parcours scolaire. Tout cela parce que les travailleurs et travailleuses sans-papiers sont exploités. La précarité et l’exclusion sociale qui leur impose le système capitaliste sont leurs quotidiens !
L’absence de perspectives d’avenir, la déshumanisation de la société, “l’objectivisation” des femmes et les discriminations engendrées par un capitalisme en crise favorisent la violence, le sexisme, l’homophobie et le racisme ainsi qu’une série d’autres discriminations basées, entre autres, sur l’appartenance ethnique ou religieuse. C’est les coupes budgétaires qui poussent les femmes dans la pauvreté. Ce sont les femmes qui compensent les pénuries dans les crèches, les transports publics, les soins de santé, l’enseignement en assumant la majorité des tâches domestiques. Les femmes sans-papiers se trouvent dans des situations encore plus vulnérables. Elles travaillent en dehors de toute législation du travail, surtout dans les secteurs de la garde d’enfants, des soins aux personnes âgées et du nettoyage. Elles sont aussi les « héros » de la pandémie !
Un seul groupe de la population profite de l’oppression des sans-papiers et de l’oppression spécifique des femmes. Pour les employeurs c’est une opportunité pour miner l’ensemble des conditions de travail et de salaires. Nous devons dénoncer toute tentative de l’extrême droite, des médias ou du gouvernement de pointer du doigt les immigrés comme boucs émissaires des échecs de la politique d’austérité et de la faillite du capitalisme.
Dans le combat contre l’austérité et l’exploitation, nos meilleurs alliés sont les autres victimes de ce système de plus en plus inégalitaire. Il faut lutter pour la régularisation de tous les sans-papiers afin qu’ils puissent disposer des mêmes droits que les autres travailleurs et qu’ils ne puissent plus être instrumentalisés pour diminuer les conditions de vie de l’ensemble. Parallèlement, il nous faut lutter collectivement contre toute forme de sexisme, pour des logements abordables, des services publics de qualité et des emplois et des revenus décents permettant l’indépendance financière des femmes.
Contre les tentatives de division toujours plus agressives, nous devons opposer une lutte et un combat unitaires : hommes et femmes, avec ou sans papiers, jeunes et travailleurs avec ou sans emploi… Nous avons tous droit au logement, à l’éducation, aux soins, à la dignité. Nous devons développer des mouvements totalement indépendants de la classe dominante, armés d’un programme et de méthodes socialistes.
Inspirée par la jeunesse noire aux USA, une explosion de colère parcourt le globe. Des milliers de personnes sortent dans les rues pour faire entendre « Black Lives Matter ». Un mouvement historique contre le racisme se développe dénonçant les violences policières mais également la misère sociale, le manque des logements à loyers abordables et le manque d’emplois décents… plus généralement les nombreuses injustices créées par le système dans lequel nous vivons. La régularisation des sans-papiers doit faire partie de ce combat !
Nous entendons combattre le racisme et le sexisme par la solidarité. C’est pourquoi nous lions à ce combat des revendications telles que des emplois décents pour toutes et tous, un salaire minimum de 14 euros de l’heure, des logements abordables, la construction massive de logements sociaux et un plan d’investissement radical dans les services publics, l’enseignement et les soins de santé. La crise capitaliste entraîne dans son sillage plus de divisions, dont le racisme, et plus de violence. Mettre fin à la violence policière signifie de renverser le capitalisme et de construire un tout autre type de société.
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Stop à la violence policière ! Stop aux dissimulations après la mort de Joseph Chovanec !

Samedi dernier, la Campagne Solidarity et la campagne antifasciste Blokbuster ont mené une première action à Charleroi pour protester à la fois contre les violences policières, le salut nazi lors d’un de ces cas de violence et la manière dont la mort de Joseph Chovanec a été étouffée après les faits.
- Ce vendredi, action “Stop au racisme meurtrier et à la brutalité policière” à Liège face au Palais de Justice (18h30, place Saint Lambert)
- Ce samedi à Bruxelles, action “Stop au racisme meurtrier et à la brutalité policière” au SPF Justice (Boulevard de Waterloo 115, métro Hôtel des Monnaies).
Lorsque la veuve du défunt a rendu publiques les images des violences policières, nous avons été nombreux à être choqués, notamment par la façon dont cette mort avait été dissimulée. De nombreuses questions demeurent : qui savait quoi à quel moment ? Y a-t-il encore d’autres cas ? Pourquoi l’agent qui a effectué le salut nazi n’a-t-elle pas été traitée plus sévèrement ? Essaiera-t-on encore de dissimuler des faits concernant cette affaire avec une deuxième opération de dissimulation ?
Après les violences policières qui ont entraîné la mort de George Floyd aux États-Unis ainsi que les innombrables manifestations qui ont suivi, de nombreux responsables politiques et journalistes belges ont été prompts à déclarer qu’il s’agissait d’un incident spécifiquement américain et que quelque chose de similaire était impensable en Belgique. Le fait que Jonathan Jacob soit mort dans une cellule il y a dix ans après des brutalités policières n’était selon eux qu’une exception confirmant la règle. Il s’avère maintenant que cette exception n’était pas si exceptionnelle. Une fois de plus, aucune assistance médicale n’a été appelée alors que cela était clairement nécessaire. Une fois de plus, c’est une répression brutale qui a été choisie. Une fois de plus, la violence n’a été dévoilée que lorsque les proches de la victime ont publié les images choquantes. Une fois de plus, il y a eu une tentative évidente de dissimulation. Personne ne savait soudainement plus rien, mais tout le monde aurait pu et dû savoir tout.
Cela soulève bien sûr la question de savoir s’il existe des incidents similaires. Si le contrôle de la police est laissé au Comité P, dont l’indépendance est assez largement contestée dans les milieux de défense des droits humains, nous ne saurons peut-être jamais combien d’autres incidents existent. Apparemment, la violence policière n’est abordée dans les médias que si les proches en ont des images en leur possession.
Le 26 février 2018, immédiatement après les faits, le gouvernement slovaque a demandé une explication concernant les violences policières de Charleroi. Une correspondance a eu lieu entre le SPF affaires étrangères et le comité P. Le ministre des affaires étrangères de l’époque était Didier Reynders, le ministre de l’intérieur chargé de la supervision de la police était Jan Jambon.
Bien sûr, et heureusement, la violence policière n’est pas aussi répandue ici qu’aux États-Unis, mais celles et ceux qui résistent peuvent apprendre beaucoup des États-Unis. Pendant des années, les responsables politiques y ont promis qu’un contrôle de la police aurait lieu et que des mesures serait prises pour contenir la violence policière. Jamais rien n’est sorti de ces promesses. Ce n’est qu’en raison d’un soulèvement de masse que les agents impliqués dans le meurtre de George Floyd ont été suspendus et poursuivis. Non pas que cela ait suffi pour mettre fin à la violence : cette semaine, un autre Noir a été tué par la police dans le Wisconsin. C’est grâce aux mobilisations de masse que des revendications telles que la réduction massive des moyens de répression et de la police se sont imposées sur l’agenda politique. Les manifestants américains exigent d’investir dans la santé et l’éducation et non pas dans une militarisation mortelle de la police. Ce qu’ils disent, c’est que c’est tout le système qui est coupable.
Dans la lutte contre la violence policière, nous ne devons pas compter sur les partis traditionnels ou les soi-disant services de contrôle, nous devons la mettre à l’ordre du jour nous-mêmes. C’est pourquoi il était important d’organiser une première action à Charleroi le week-end dernier. Une nouvelle action aura lieu ce vendredi à Liège face au Palais de Justice (18h30, place Saint Lambert) et une autre le samedi à Bruxelles au SPF Justice (Boulevard de Waterloo 115, métro Hôtel des Monnaies).
Nous entendons combattre le racisme par la solidarité. C’est pourquoi nous lions à ce combat des revendications telles que des emplois décents pour toutes et tous, un salaire minimum de 14 euros de l’heure, des logements abordables, la construction massive de logements sociaux et un plan d’investissement radical dans les services publics, l’enseignement et les soins de santé. La crise capitaliste entraîne dans son sillage plus de divisions, dont le racisme, et plus de violence. Mettre fin à la violence policière signifie de renverser le capitalisme et de construire un tout autre type de société.
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Stop au racisme meurtrier et à la brutalité policière : une nouvelle action à Bruxelles !

Après une première action réussie à Charleroi, la Campagne Solidarity et Blokbuster organisent une nouvelle action afin de fermement condamner l’acte odieux dont a été victime Josef Chovanec, ressortissant slovaque, à l’aéroport de Charleroi en 2018.
Rendez-vous ce samedi 29 août à 15h devant SPF Justice à Bruxelles, Boulevard de Waterloo 115. (Métro Hôtel des Monnaies). L’action se déroulera dans le respect des mesures sanitaires : avec masques et 1m50 de distance physique entre chaque participant.
Les images parues dans la presse sont particulièrement choquantes. “En voyant les images de la mort de George Floyd aux États-Unis, je me suis dit que mon mari est mort de la même manière” a déclaré son épouse. Au lieu de venir en aide avec une assistance médicale à un passager en détresse, six policiers fédéraux s’appuieront sur lui lors de son incarcération. L’un d’entre eux, lui comprimera la cage thoracique pendant plus d’un quart d’heure. Le tout revendiqué politiquement par un salut nazi de la part de la sixième policière présente. L’affaire a été étouffée et aucun policier n’a été sanctionné. La contre-expertise médicale conclut que l’action de la police a plus que probablement provoqué une arythmie cardiaque fatale à la victime. Une enquête indépendante pour crime de haine doit prendre place. Les policiers impliqués doivent immédiatement être suspendus et arrêtés.
Tout le système est coupable
Tous les politiciens traditionnels s’indignent suite à la révélation des images dans la presse. Mais il ne s’agit pas d’un problème isolé. La violence policière fait partie intégrante du système capitaliste, qui repose sur le racisme structurel et l’inégalité. La stratégie de “diviser pour régner” a accompagné leur politique de casse sociale aggravant encore les pénuries existante en termes de manque de logements à loyers abordables, d’emplois décents, de services publics de qualité. L’extrême droite en profite pour disséminer son message de haine. Sur ces pénuries s’épanouissent les discriminations si on n’y répond pas par la solidarité.
Il nous faut une lutte unifiée des jeunes et des travailleurs, quelque soit notre origine, contre le racisme, les discriminations et les brutalités policières autour d’un programme offensif pour des emplois décents pour tous, un salaire minimum de 14€/h, des logements abordables et la création massive de logements sociaux, un plan radical d’investissements publics dans les services publics, l’enseignement et les soins de santé. C’est impayable pour l’establishment politique capitaliste qui veut une nouvelle fois nous faire payer leur crise pour sauvegarder la soif de profits des plus riches. Comme le disait Malcom X : il ne peut y avoir de capitalisme sans racisme. Luttons pour un changement de société.
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Brutalité policière et salut nazi à l’aéroport de Charleroi : Ripostons par la solidarité !

Stop au racisme meurtrier et à la brutalité policière ! La Campagne Solidarity s’est rendue ce samedi au Palais de justice de Charleroi suite à l’acte odieux dont a été victime Josef Chovanec, ressortissant slovaque, à l’aéroport de Charleroi en 2018.
Prochain rendez-vous : samedi 29 août, à 15h, à Bruxelles au SPF Justice, Boulevard de Waterloo 115. (Métro Hôtel des Monnaies)





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Action à Charleroi. Stop au racisme meurtrier et à la brutalité policière

Demain, Samedi 22 août à 14h30 devant le palais de justice de Charleroi, Avenue Général Michel 2, où se trouve le parquet en charge de l’affaire.
Respect des mesures sanitaires : masques et 1m50 de distance physique entre chaque participants.
La Campagne Solidarity et Blokbuster condamnent fermement l’acte odieux dont a été victime Josef Chovanec, ressortissant slovaque, à l’aéroport de Charleroi en 2018.
Brutalité policière et salut nazi à l’aéroport de Charleroi – Ripostons par la Solidarité.
Les images parues dans la presse sont particulièrement choquantes. “En voyant les images de la mort de George Floyd aux États-Unis, je me suis dit que mon mari est mort de la même manière” a déclaré son épouse. Au lieu de venir en aide avec une assistance médicale à un passager en détresse, six policiers fédéraux s’appuieront sur lui lors de son incarcération. L’un d’entre eux, lui comprimera la cage thoracique pendant plus d’un quart d’heure. Le tout revendiqué politiquement par un salut nazi de la part de la sixième policière présente. L’affaire a été étouffée et aucun policier n’a été sanctionné. La contre-expertise médicale conclut que l’action de la police a plus que probablement provoqué une arythmie cardiaque fatale à la victime. Une enquête indépendante pour crime de haine doit prendre place. Les policiers impliqués doivent immédiatement être suspendus et arrêtés.
Tout le système est coupable
Tous les politiciens traditionnels s’indignent suite à la révélation des images dans la presse. Mais il ne s’agit pas d’un problème isolé. La violence policière fait partie intégrante du système capitaliste, qui repose sur le racisme structurel et l’inégalité. La stratégie de “diviser pour régner” a accompagné leur politique de casse sociale aggravant encore les pénuries existante en termes de manque de logements à loyers abordables, d’emplois décents, de services publics de qualité. L’extrême droite en profite pour disséminer son message de haine. Sur ces pénuries s’épanouissent les discriminations si on n’y répond pas par la solidarité.
Il nous faut une lutte unifiée des jeunes et des travailleurs, quelque soit notre origine, contre le racisme, les discriminations et les brutalités policières autour d’un programme offensif pour des emplois décents pour tous, un salaire minimum de 14€/h, des logements abordables et la création massive de logements sociaux, un plan radical d’investissements publics dans les services publics, l’enseignement et les soins de santé. C’est impayable pour l’establishment politique capitaliste qui veut une nouvelle fois nous faire payer leur crise pour sauvegarder la soif de profits des plus riches. Comme le disait Malcom X : il ne peut y avoir de capitalisme sans racisme. Luttons pour un changement de société.