Tag: Bart Vandersteene

  • A propos du parti – Nouvelles du PSL

    Cette rubrique de socialisme.be vous propose des nouvelles de notre parti, de ses activités et initiatives,… Cette rubrique comprend donc divers courts rapports d’actions, des brèves de campagne, des appels pour des conférences, des rapports de réunion, ou encore de petits textes de nouveaux membres qui expliquent pourquoi ils ont rejoint notre parti.


    [box type=”shadow” align=”alignright” width=”100″]

    A noter dans votre agenda

    • Lu. 27 mai. Bruxelles. 14h, Métro Trône. Protestations de la communauté Cachemiri de gauche belge.
    • Mer. 29 mai. Namur. 13h30, protestation contre le Traité d’austérité européen devant le Parlement wallon, à l’appel de la FGTB.
    • Jeu. 30 mai. Ostende. Action de la FGTB. 18h, Près de la gare.
    • Jeu. 6 juin. Manifestation en front commun syndical à Bruxelles
    • Di. 9 juin. Paris. Marche des femmes contre l’austérité.
    • Sa. 22 juin. Fête de Rood! à Gand Di. 30 juin. Ouverture du local du PSL à Charleroi
    • 4-7 juillet. Camp d’été des Etudiants de Gauche Actifs
    • 22-26 juillet. Ecole d’été du CIO à Louvain
    • 26 juillet – 4 août. Grèce. Camp antifasciste de YRE (Youth against Racism in Europe) et zone Antinazi

    [/box]

    Pourquoi j’ai rejoint le PSL

    J’en suis venu à cette conclusion car la situation actuelle fait que même si on ne se sent pas apte à l’embrasser, la lutte viendra inéluctablement à soi. Il ne s’agit pas ici de se positionner à gauche ou à droite en paroles. Il s’agit d’être concrètement avec ceux qui travailleront plus longtemps pour des pensions amaigries, il s’agit d’être avec ceux dont les droits et acquis sociaux sont niés et démantelés jours après jours, il s’agit de soutenir les victimes d’une société qui a érigé l’argent en roi.

    A notre époque où les moyens de communication et d’organisation n’ont jamais été aussi nombreux, et où l’opinion publique est de plus en plus favorable à l’établissement d’un contre pouvoir à force de se faire attaquer par ceux qui nous ‘‘gouvernent’’ (entendre : ceux qui nous roulent). Le terreau dans lequel germe les graines du soulèvement populaire est de plus en plus fertile et celles-ci, qui ont mûri chez certains, arrivent tout doucement à germination chez d’autres.

    Même si en acte nous ne sommes encore que quelques uns, en puissance potentielle, nous sommes le nombre et nous finiront par les empêcher de faire du chiffre. Avec patience souvent, sacrifice parfois, assiduité toujours. Ce n’est qu’ensemble que nous seront capables de mener notre programme à terme. Seuls, nous sommes aussi inefficaces qu’un neurone isolé dont la force de ses connections ne s’exprime que lorsqu’il fait partie intégrante d’un tout coordonné. Gardons le cœur à l’ouvrage, l’espoir que demain sera meilleur qu’aujourd’hui mais surtout donnons-nous les moyens d’y arriver, n’oublions jamais que ‘‘toute action révolutionnaire est un acte d’amour.’’

    Yves (Liège)


    Gay Pride

    Samedi dernier, comme chaque année, des militants du PSL sont intervenus à la Gay Pride. Nous y avons tenu un stand politique avec notre matériel concernant la défense des droits des LGBT (Lesbiennes, Gays, Bisexuels et Transgenres), avons vendu nos badges de solidarité et nos journaux, et avons également récolté des fonds pour soutenir les comités antifascistes en Grèce. Au final, nous avons vendu 15 exemplaires de notre mensuel, Lutte Socialiste, et avons récolté plus de 200 euros. Nous allons bientôt envoyer une première tranche de 500 euros en Grèce à destination des comités antifascistes que nous soutenons. Cette campagne de solidarité se poursuivra encore, et restera un thème majeur de notre travail politique durant l’été.


    Un porte-parole du PSL aux Etats-Unis

    Bart Vandersteene est parti pour un mois aux USA. Il y participera activement à la campagne électorale menée par nos camarades de Socialist Alternative à Minneapolis. A l’occasion des prochaines élections locales, trois candidats de Socialist Alternative seront en lice : à Seattle, Boston et Minneapolis. Bart aidera à organiser et coordonner les campagnes.

  • A propos du parti – Nouvelles du PSL

    Cette rubrique de socialisme.be vous propose des nouvelles de notre parti, de ses activités et initiatives,… Cette rubrique comprend donc divers courts rapports d’actions, des brèves de campagne, des appels pour des conférences, des rapports de réunion, ou encore de petits textes de nouveaux membres qui expliquent pourquoi ils ont rejoint notre parti.


    [box type=”shadow” align=”alignright” width=”100″]

    A Noter dans votre agenda

    • Ve. 18 jan. Anvers. Soirée de nouvel an du PSL-Anvers
    • Ma. 22 jan. Bruxelles. Action de solidarité à Bruxelles avec les militants des droits des LGBT en Russie.
    • Me. 23 jan. Namur. Meeting sur l’Afrique du Sud
    • Lu. 11 fév. Ixelles. Action de protestation de la communauté cachemiri.
    • Sa. 16 fév. Liège. Journée de formation "pour un syndicalisme de combat"
    • Jeu. 7 mars. Anvers. manifestation antifasciste contre le NSV
    • Di. 24 mars. Bruxelles. Action pro-choix contre la manifestation anti-avortement
    • 13-14 avril. Bruxelles. Week-end "Socialisme 2013"

    [/box]

    Liège – 16 février : Journée de discussion et de débat pour un syndicalisme de lutte

    Leçons d’hier pour les combats d’aujourd’hui

    • Plus d’infos

    La Belgique possède un mouvement syndical potentiellement surpuissant, avec un taux de syndicalisation parmi les plus élevés au monde. Cette puissance est un atout important, mais cela ne suffit pas pour parvenir à vaincre la politique d’austérité et l’offensive généralisée contre le monde du travail à laquelle nous assistons aujourd’hui. Il nous faut aller plus loin sur le chemin de l’organisation collective des travailleurs et renouer avec un syndicalisme de combat, à l’opposé du syndicalisme de concertation actuel. Cette journée de formation organisée par les Etudiants de Gauche Actifs (EGA) et le Parti Socialiste de Lutte (PSL) est à considérer dans ce cadre.

    10h00 : Face à la crise et à l’austérité, un seul mot : Résistance !

    10h15 : Projection du reportage : ‘‘André Renard, trois moments d’un parcours syndical’’ – Commentaires de Gustave Dache, militant syndical actif depuis les années ’50, auteur du livre ‘‘La grève générale insurrectionnelle et révolutionnaire de l’hiver 60-61’’ – Débat 

    13h00 : Pause midi (sandwiches et des boissons prévus à prix démocratiques)

    14h00 : Projection du reportage ‘‘Leçons de Clabecq, quinze ans après’’ – Commentaires de Jean Larock, ancien journaliste au quotidien Le Peuple ayant couvert le conflit de Clabecq – Débat

    16h20 : Meeting : Quel syndicalisme de lutte pour aujourd’hui ? Avec Karim Brikci (délégué CGSP à l’Hôpital Brugmann) et Eric Byl, responsable du travail syndical du PSL

    17h45 : Mot de clôture


    Pourquoi j’ai rejoint le PSL

    J’ai attendu que les partis traditionnels fassent quelques choses au niveau de l’économie, de l’enseignement et de l’intégration afin d’améliorer les choses. Ce fut en vain, et c’est même tout le contraire qui s’est produit, l’écart entre riches et pauvres s’est agrandit, de même que la division entre étrangers et Belges.

    Après la grève du 14 novembre dernier, j’ai eu une conversation avec un syndicaliste. Cela m’a permis d’ouvrir les yeux sur ce qui se passe vraiment dans le monde de la politique, notamment l’hypocrisie des politiciens traditionnels qui ne se manifestent que durant la période des élections avec de belles promesses jamais tenues. Je voulais réagir et montrer mon mécontentement face à se système.

    C’est durant un stand tenu à l’université de Liège que j’ai fait connaissance avec des militants du PSL et d’EGA. J’ai été étonnée de les voir militer en dehors des élections, participer aux mouvements de grève et prendre des initiatives pour que les choses changent. Le plus surprenant pour moi fut leur analyse, notamment au niveau de la différence entre les musulmans et les extrémistes de l’Islam politique et plus globalement du processus révolutionnaire au Moyen Orient et en Afrique du Nord (je suis originaire de Tunisie).

    Après avoir fait de mon côté des recherches sur le parti, avoir lu le programme, le journal, des articles du site web et avoir discuté avec des membres, j’ai été convaincue que les chosent peuvent changer au niveau national et international. J’ai donc décidé de les rejoindre pour organiser cette lutte contre les injustices qui touchent de plus en plus de personnes, peu importe la culture ou la religion. Nous sommes tous touchés, et il est plus que temps de réagir, car les choses ne vont qu’empirer.

    Mouna, travailleuse sans emploi, Liège


    Réception de nouvel an à Anvers

    Ce vendredi, le PSL-Anvers a tenu une réception de nouvel an qui a réuni quelque 25 participants. Deux petites prises de paroles ont notamment eu lieu, avec tout d’abord les remerciements de Thas, ce militant d’origine tamoule qui a été arrêté fin 2012 et était menacé d’être expulsé au Sri Lanka. Toute une campagne avait été menée en sa faveur. Il a également abordé l’importante bataille qui est actuellement en cours à l’Université de Jaffna, au Sri Lanka, un conflit dans lequel l’armée est intervenue sur le campus universitaire pour disperser les étudiants. La solidarité internationale sera importante pour ces étudiants en lutte. Thas a fini son discours avec de bonnes nouvelles: la procédure qu’il avait entamée avec sa femme pour enfin pouvoir se marier s’est terminée positivement. Le 9 février prochain, nous sommes invités à 11h à la maison communale du district de Berchem.

    Ensuite est intervenu, Bart Vandersteene, porte-parole national du PSL, directement de retour du piquet de grève des sous-traitants de Ford à Genk. Il a bien entendu parlé de ce conflit important. Il a aussi parlé des possibilités qui existent pour les marxistes, tant en Belgique qu’ailleurs dans le monde.

  • A propos du parti – Nouvelles du PSL

    Cette rubrique de socialisme.be vous propose des nouvelles de notre parti, de ses activités et initiatives,… Cette rubrique comprend donc divers courts rapports d’actions, des brèves de campagne, des appels pour des conférences, des rapports de réunion, ou encore de petits textes de nouveaux membres qui expliquent pourquoi ils ont rejoint notre parti.


    [box type=”shadow” align=”alignright” width=”100″]

    A Noter dans votre agenda

    • Ma. 11 déc. Anvers. Meeting: La parole aux mineurs d’Afrique du Sud
    • Me. 12 déc. Gand. Meeting: La parole aux mineurs d’Afrique du Sud
    • Me. 12 déc. Liège. Meeting EGA : Nos acquis sociaux sont le fruit d’un rapport de force – Aujourd’hui, comment organiser la lutte ? 17h, Salle A 115 à l’ESAS
    • Jeu. 13 déc. Bruxelles. 19h30 Bâtiment Randstad (47 rue Jardinier, à Molenbeek). Meeting: La parole aux mineurs d’Afrique du Sud
    • Sa. 15 déc. Liège : Soirée de soutien : Résistance Internationale contre la crise du capital ! Concerts et DJ aux ‘‘Fous d’en face’’, 140 rue Saint Gilles – Évènement Facebook
    • Sa. 15 Déc. Louvain, Meeting: NON à la politique d’austérité en Europe et en Belgique – 31 déc. Bruxelles. Nouvel an du PSL
    • 31 décembre. Bruxelles. Fête de Nouvel An du PSL
    • 13-14 avril 2013: Week-end Socialisme 2013

    [/box]

    Congrès National

    Le treizième Congrès National du PSL a été particulièrement réussi, avec 122 participants, de très bonnes discussions et un enthousiasme très marquant. Le Congrès a commencé le vendredi soir par une introduction de Bart Vandersteene concernant la situation mondiale. Il a été suivi d’un orateur du Secrétariat International du Comité pour une Internationale Ouvrière (CIO), parti mondial dont le PSL est la section belge, qui a abordé le travail de nos sections à travers le monde. Ensuite, quatre invités internationaux ont pu prendre la parole (cette semaine, une réunion de la direction internationale du CIO avait lieu dans les mêmes locaux): Srinath (Sri Lanka), Liv (Afrique du Sud), Faustine (France) et Kshama Sawant (USA). Kshama a participé aux récentes élections législatives pour le Congrès de l’Etat Washington, et elle a pu obtenir 29% (plus de 20.000 voix) dans son district de Seattle.

    Le samedi, Anja Deschoemacker a fait l’introduction consacrée à la situation belge. 20 interventions se sont succédées dans la discussion, tant sur la situation internationale que sur la Belgique. La discussion a été conclue par Eric Byl. Après un appel financier particulièrement réussi (qui a récolté dans un premier temps aux alentours de 10.000 euros) a pris place une introduction réalisée par Els Deschoemacker consacrée à la construction de notre parti et à l’évaluation de notre travail politique. Après 23 interventions consacrées à divers aspects de notre travail (travail syndical, vers la jeunesse, publications, commission femmes, développement des divers districts,…), Boris Malarme a conclu la discussion. Bien entendu, le Congrès s’est terminé par une "Internationale" chantée avec force. Plus de 600 euros de livres et brochures ont été vendus, ce qui représente un bon nombre puisque la grande majorité des livres étaient très bon marchés, afin d’assurer que tous les camarades puissent repartir avec un bon stock de classiques du marxisme (lénine, Marx, Engels, Trotsky,…).

    Un rapport plus complet et notre texte de perspectives seront bientôt disponibles sur ce site.


    Liège: Débat des Étudiants de Gauche Actifs et concert de soutien

    Plusieurs choses à Liège cette semaine. Tout d’abord, ce mercredi 12 décembre, à 17h, un débat organisé par la section des Etudiants de Gauche Actifs à l’ESAS (Salle A 115) sur le thème "Nos acquis sociaux sont le fruit d’un rapport de force – Aujourd’hui, comment organiser la lutte ?" Ensuite, ce samedi, il y aura un concert de soutien au café "les Fous d’en face", au 140 de la rue Saint Gilles. N’hésitez pas et venez nombreux !

    Après une année bien chargée, venez commencer à fêter l’an neuf avec nous ! Ce samedi 15 décembre, le PSL s’invite aux "Fous d’en face", café bien connu de la rue Saint-Gilles à Liège qui a toujours su assurer que l’ambiance était au rendez-vous! Dès 21h00, nous aurons le plaisir de bouger sur la piste avec JAYWEL KAWIL (Rock garage), EVENING CALL (Punk rock alternatif) et DJ ALONE + GUESTS

    Entrée: 4 euros

    Evènement Facebook


    MEETING : Après le massacre de Marikana : Solidarité avec la lutte des mineurs !

    Un de nos camarades d’Afrique du Sud prendra la parole pour nous parler de la remontée de la lutte qui prend place dans ce pays autour du combat des mineurs. Jeudi 13/12 BRUXELLES 19H30 RANDSTAD (45 RUE DU JARDINIER, MOLENBEEK)

    > En savoir plus

  • Photos du piquet de la gare de Gand Saint Pierre

    A Gand, le piquet de grève des cheminots était bien fourni. Tout comme lors de précédentes actions de grève, une délégation de Rood!, initiative politique large à laquelle participe le PSL, était présente, avec notamment la tête de liste pour les élections communales notre camarade Bart Vandersteene. La veille, une campagne intense avait été menée en direction des usagers afin de développer la solidarité avec la lutte des cheminots. Alors que les prétendus ”socialistes” présents au gouvernement et dans la direction de la SNCB ne prennent en compte que les intérêts du sommet, les véritables socialistes sont du côté des voyageurs et des travailleurs du rail.

    Photos de Jean Marie

  • Solidarité avec les mineurs d’Afrique du Sud!

    Prise de parole d’Anja Deschoemacker, membre du PSL/LSP et tête de liste de ‘‘Gauches Communes’’ pour la commune de Saint-Gilles

    Ce mardi 18 septembre, une action de solidarité a eu lieu suite au massacre de Marikana qui s’est déroulé en août dernier. Les mineurs en lutte avaient alors subi une sanglante répression de la part des forces de l’Etat. Un sommet Union Européenne – Afrique du Sud prend actuellement place à Bruxelles, et la délégation officielle sud-africaine a pu constater de ses propres yeux que la solidarité internationale existe bel et bien, en étant accueillie par un peu plus d’une vingtaine de militants venus à l’appel du député européen Paul Murphy (élu du Socialist Party de République irlandaise, le parti-frère du PSL). Voici ci-dessous le petit discours que notre camarade Anja Deschoemacker a prononcé lors du rassemblement.

    Le Parti Socialiste de Lutte (PSL) et ‘‘Gauche Communes’’ soutiennent avec vigueur la lutte des mineurs sud-africains. Tout comme de nombreux militants de gauche de ma génération, j’ai accordé une grande attention à la lutte de l’ANC en, Afrique du Sud contre le régime dictatorial et raciste de l’apartheid, et avais activement participé à la campagne de solidarité internationale. L’union des travailleurs d’Afrique du Sud et d’ailleurs, grâce à la large campagne internationale de solidarité, a mis fin à ce régime brutal. La joie fut alors grande partout à travers le monde. Mais tout comme nos camarades du Democratic Socialist Movement (DSM, section du Comité pour une Internationale Ouvrière en Afrique du Sud, NDLR) l’avaient dit à ce moment-là : la direction de l’ANC défendait ses propres intérêts avant ceux de la majorité de la classe ouvrière.

    Pour servir les intérêts de l’élite noire qui s’est rapidement développée ainsi que ceux de toute la classe des patrons, qu’ils soient noirs ou blancs, des lois sont restées en place, à l’instar de celle qui permet aujourd’hui encore de poursuivre en justice pour les victimes d’un massacre commis par les forces de sécurité pour le massacre lui-même. Il s’agit d’un symptôme révélateur du fait que ce système capitaliste brutal est totalement resté en place. Aucune amélioration fondamentale des conditions de vie de la classe ouvrière n’a été permise.

    Les travailleurs d’Afrique du Sud ne se sont pas battus des décennies durant et n’ont pas sacrifié leur sang, leur sueurs et leurs larmes afin d’enrichir des dirigeant tels que le président sud-africain Jacob Zuma. De la même manière, en Belgique, la classe des travailleurs ne s’est pas battue pour installer au pouvoir Di Rupo et Johan Vandelanotte avec des salaires de l’ordre de 10.000€ par mois. ‘‘Gauches Communes’’ soutient la lutte des mineurs sud-africains et prévient de suite la direction de l’ANC et la bourgeoisie sud-africaine qu’une poursuite de la répression du régime aura pour riposte la construction d’une campagne de internationale de solidarité similaire à celle qui fut construite du temps de l’apartheid.

    Même si les conditions de lutte sont totalement différentes ici, heureusement, et qu’il n’y a pas eu de travailleurs brutalement assassinés en Belgique du fait des forces de l’Etat depuis des dizaines d’années, la tâche qui est devant nous est similaire à celle des travailleurs d’Afrique du Sud : mettre sur pied des organisations de travailleurs ainsi que des partis politiques capables d’unifier les luttes de la classe ouvrière et des autres couches opprimées de la population. Nous refusons que les luttes héroïques des générations passées soient sacrifiées au profit d’une infime élite et au mépris des conditions de vie des travailleurs et des pauvres.

    Pour assurer une amélioration fondamentale des conditions de vie des 99% de la population en Afrique du Sud, les mines et les autres secteurs vitaux de l’économie doivent être placés sous propriété publique, sous le contrôle et la gestion démocratique des travailleurs. Il nous faut retirer le pouvoir économique des mains de cette élite de parasites qui ne peut s’enrichir qu’au prix de l’appauvrissement collectif. Nous ne plaçons aucune confiance dans leur système judiciaire et n’avons pas la moindre illusion sur ce que représentent leurs politiques sociales et économiques. Nous soutenons cette lutte et appelons en parallèle à lutter en Belgique contre les plans d’austérité de tous les gouvernements, ces plans d’austérité motivés tout comme en Afrique du Sud par la volonté de rendre les riches encore plus riches et les pauvres encore plus pauvres. Nous devons construire notre propre alternative politique contre les partis de l’establishment qui, chacun à leur manière, ne font que défendre la riche élite au sommet de la société.

    Photo ci-dessous: de gauche à droite, Anja Deshoemacker, Paul Murphy (député européen du Socialist Party irlandais) et Bart Vandersteene, tête de liste de Rood! à Gand.

  • “Nous voulons des emplois, des logements sociaux et des services publics de qualité’’

    Interview de Bart Vandersteene et Anja Deschoemacker

    Ces dernières années, les déficits dans le secteur du logement, de l’enseignement, des soins de santé, de la garde des enfants,… se sont fortement accrus. Les conseils communaux, de différentes manières, ne mènent plus qu’une politique néolibérale qui a plus d’attention pour le city-marketing que pour les besoins de la population. Nous avons discuté avec Bart Vandersteene, tête de liste pour Rood ! à Gand, et avec Anja Deschoemacker, tête de liste de l’alliance Gauches Communes à Saint-Gilles.

    Toute une série de villes voient fleurir des projets de prestige, avec des budgets qui auraient sans doute pu trouver une meilleure affectation. Mais nos centres-villes sont tout de même plus jolis maintenant, non ?

    Bart : L’objectif du city-marketing est en effet de donner l’impression d’une amélioration et, plus particulièrement, de rendre le centre-ville plus attractif. Le centre-ville n’est plus cette zone grise dans laquelle rien ne se passe, toute une série d’événements et d’attractions créent une certaine dynamique. Mais l’objectif n’est pas tellement de nous rendre la vie plus agréable, il est avant tout d’attirer des capitaux privés, entre autres concernant l’immobilier et le tourisme.

    Les loyers et les prix deviennent dès lors complètement inaccessibles pour les simples travailleurs, souvent forcés de déménager en banlieue ou dans une commune proche. Et là, il ne se passe rien. Les prix de l’immobilier dans les centres-villes, à la location ou à l’achat, conduisent à une plus grande dualité entre cette élite pour laquelle la ville est encore accessible et le reste de la population. Ces prix élevés instaurent une pression sur l’ensemble du marché. Sans disposer de grands moyens, il faut actuellement s’endetter très fortement pour pouvoir acheter.

    Les événements organisés sont orientés vers un public fortuné, avec des entrées fort chères ou des tarifs pas croyables pour manger ou boire quelque chose. L’argument que tout cela bénéficie au moins aux classes moyennes ne tient pas la route non plus. Combien de magasins, de restaurants et de cafés reste-t-il aujourd’hui dans la plupart des grandes villes sans faire partie d’un grand groupe ?

    Anja : Les projets de rénovation urbains sont nécessaires. Il suffit de se balader un peu dans la plupart des quartiers de Bruxelles pour se rendre compte que beaucoup de rues et de maisons ont besoin d’une remise à neuf. Mais les projets de prestige ne profitent pas à la population. Au contraire, la rénovation du centre-ville telle qu’elle est appliquée aujourd’hui sert plutôt à chasser des quartiers une partie de la population – sa couche la plus pauvre – afin de faire de la place pour les projets des promoteurs immobiliers. Vu qu’il n’y a plus d’espace pour construire de nouveaux bâtiments, on ne peut attirer une “meilleure population” qu’en forçant la “moins bonne population” à déménager.

    Les problèmes des communes bruxelloises sont bien connus : taux de chômage élevé, grande pauvreté, prix immobiliers exorbitants y compris pour des logements de piètre qualité. La croissance de la population met constamment sous pression le marché et les prix de l’immobilier. Ça fait vingt ans que les communes de la Région bruxelloise font passer d’autres priorités. Le résultat est absurde. D’un côté, on manque de logements à prix accessibles, de l’autre, il y a un énorme vide : 1,2 million de mètres carrés d’espaces de bureaux vides, soit près de 10 % de l’espace total. On compte aussi 12.000 appartements vides de plus de 100 m². Mais le manque de logements décents nous assure des loyers de 800 euros dans un proche avenir. Qu’attendent donc la Région et les communes pour s’attaquer à tous ces espaces vides ?

    Les campagnes pour les communales se limitent généralement à des débats portant sur les pavés qui manquent ou sur le manque de places de parking. Quelle différence peut-on faire au niveau communal ?

    Anja : Le niveau communal n’est pas différent des autres niveaux. Tout dépend des choix politiques, des priorités du budget et de l’endroit où on va chercher l’argent. Les communes ont de très larges compétences, qui incluent d’ailleurs la récolte d’impôts, les investissements publics (en Belgique, les communes sont responsables de 50 % des investissements publics), la création de services à la population,…

    Certains disent que la politique communale n’a rien à voir avec l’idéologie. C’est faux. Les compétences communales sont bien évidemment limitées par les décisions politiques des niveaux supérieurs, mais nous retrouvons à ces niveaux les mêmes partis qu’aux communes. Une commune pourrait très bien prendre la tête de la lutte contre la politique d’austérité, il serait possible de mobiliser la population sur une telle base. Nous n’avons rien à attendre des partis établis ; nous devons construire une opposition active à l’austérité dans les communes comme ailleurs. Là aussi, l’austérité va frapper de plus en plus dans les années à venir.

    Bart : Pour nous, les élections portent sur les besoins les plus urgents et les plus importants de la majorité de la population. L’emploi, le logement, les services publics tels que l’enseignement, l’accueil des enfants… Un conseil communal peut faire une différence à tous ces niveaux.

    Prenez par exemple notre revendication d’un emploi stable et décent pour tous. Une ville ou une commune peut commencer à créer des emplois par ellemême, dans les services publics déjà existants ou de nouveaux services nouvellement créés. Une commune peut mener campagne pour une “ville sans intérim”, en supprimant les contrats précaires des services communaux et en menant campagne contre les emplois temporaires dans le secteur privé. Ce n’est tout de même pas normal qu’à Gand, des grosses entreprises telles que Volvo emploient plus d’intérimaires que de travailleurs sous contrat ! Et on ne parle même pas encore des soustraitants… Les contrats temporaires et intérims ne représentent aucune valeur ajoutée pour la société, ils n’en ont que pour les employeurs qui peuvent ainsi liguer un groupe de travailleurs contre un autre et licencier plus facilement leur personnel.

    Une ville peut aussi jouer un rôle pionnier avec de nouveaux services publics. Les besoins sont nombreux : rien qu’à Gand, il manque 1000 places dans les crèches. Mais on pourrait aussi construire des cafétérias à prix modiques dans les quartiers, afin de pouvoir s’asseoir à une terrasse dans notre propre voisinage sans courir au centre-ville pour boire une bière ou un café à plus de 2 euros. Restos sociaux, centres de réparation de vélos,… les possibilités sont infinies.

    Tout cela est-il réaliste ? Peut-on dépenser plus alors qu’il y aura encore moins de moyens pour les communes dans les années à venir ?

    Bart : Nous partons des besoins, de ce qui est nécessaire à la majorité de la population, et non pas des exigences des élites qui deviennent de plus en plus marginales au sein de ce système. Ceux qui nous disent qu’il n’y a pas de moyens ou qu’une autre politique n’est pas possible “à cause de l’Europe”, sont ces mêmes politiciens qui siègent eux-mêmes à la tête de leur parti ou du gouvernement fédéral ou régional, mais qui n’ont par contre aucun problème à maintenir la déduction des intérêts notionnels. Se réfugier derrière la phrase ‘‘c’est un autre niveau de pouvoir qui est responsable’’ est ridicule. Les mêmes partis siègent à tous les niveaux et appliquent la même politique d’austérité.

    Anja : Il est toujours plus facile d’aller chercher l’argent parmi la majorité de la population avec toutes sortes de taxes communales et d’amendes que de faire contribuer l’élite. Un éboueur ne peut pas déménager dans un paradis fiscal. D’immenses profits sont réalisés dans notre pays, mais les patrons et les grands actionnaires ne vont pas nous livrer cette richesse sur un plateau. Nous devons collectivement prendre le contrôle des richesses existantes. Les secteurs-clés de l’économie (énergie, sidérurgie, finance,…) doivent passer aux mains du public.

    Quand, dans les années ′80, les camarades anglais du PSL sont parvenus au pouvoir à Liverpool, toute la ville a été transformée en un grand chantier. Une grande campagne médiatique a alors été lancée à contre ce conseil communal dominé par les marxistes. Mais un lecteur a alors écrit au journal local : ‘‘Je ne sais pas qui était Léon Trotsky, mais à en juger par le nombre de nouveaux logements qui sont en train d’être construits à Liverpool, il devait certainement être un fameux maçon.’’ Qu’en est il pour notre pays ?

    Bart: “C’est également nécessaire. Rien qu’à Gand, il y a 7.500 personnes sur la liste d’attente des logements sociaux. Cela correspond environ au nombre de logements sociaux promis par tous les partis ces 18 dernières années – partis qui sont parvenus, au cours de la même période, à construire en tout et pour tout 750 logements.

    Nous sommes pour une politique de construction et de rénovation urbaine axée sur les logements sociaux. Cela nécessite de reprendre le secteur du bâtiment entre nos propres mains, afin de rehausser la qualité des édifices, mais également d’assurer la qualité et la sécurité de l’emploi du secteur. Répondre à la demande de logements sociaux réduirait cette liste d’attente, certes, mais instaurerait également une grande pression à la baisse sur les prix de l’immobilier dans le privé.

    La tendance à laquelle nous assistons aujourd’hui est exactement inverse. Quant aux subsides au loyer pour ceux qui ne s’en sortent pas, cela revient à subsidier les loyers élevés qui, grâce à ces subsides, deviennent tout d’un coup accessibles pour les ménages à bas revenu. Un programme massif de construction de logements sociaux aurait l’effet inverse de faire baisser tous les prix. La ville de Vienne, en Autriche, est aujourd’hui le plus grand propriétaire de logements de toute l’Europe, suite à la mise sur pied d’une compagnie publique de construction par les socialistes au pouvoir dans les années ′20.

    Anja : À Liverpool, le conseil communal élu a tenu ses promesses. Ici, les campagnes se suivent avec les mêmes belles promesses, rarement suivies d’effets. L’accord de gouvernement de la Région bruxelloise prévoit de parvenir à 15 % de logements sociaux en ville d’ici 2020, contre 9 à 10 % à l’heure actuelle. Cela signifierait la construction de plus de 34.000 logements sociaux. À Saint-Gilles, avec ses 8,5 % de logements sociaux, il faudrait construire 1717 nouveaux logements d’ici 2020 ; à Ixelles ou Uccle, qui comptent 4 % de logements sociaux, il en faudrait 5000. Les communes sont en fin de mandat, et le conseil régional actuel n’a plus que deux ans jusqu’aux prochaines élections. Au rythme de construction actuel, ces 15 % resteront sur papier, alors que cela ne suffirait même pas. Cet objectif de 34.000 nouveaux logements (alors que la liste d’attente comprend 50.000 personnes) ne prend en compte ni les évolutions de ces huit prochaines années, ni toutes les familles qui ne se sont même pas inscrites sur liste d’attente, en sachant très bien que “ça ne sert à rien”.

    Vous envisagez donc les choses dans un contexte plus global. Mais que dire de tous ces petits problèmes tels que la propreté, les pavés manquants ou les rues défoncées ?

    Anja : Toutes ces rues mal entretenues dans des quartiers populaires dégueulasses ne sont jamais que le revers de la médaille des projets de prestige orientés uniquement vers le city-marketing, vers les attractions touristiques et toutes sortes de projets commerciaux (shopping-centers,…). À d’autres moments, le mauvais état de certains quartiers se voit tout à coup utilisé comme prétexte pour “rénover” ces mêmes quartiers, ce qui signifie bien souvent que les couches les plus pauvres devront céder la place à des ménages à plus hauts revenus. Le conseil communal de Liverpool des années ′80 avait construit des logements sociaux, mais a aussi amélioré les conditions de travail du personnel communal et en a engagé suffisamment que pour s’occuper de la propreté et de l’entretien de l’infrastructure publique.

    Bart : La propreté à Gand ne s’est pas améliorée depuis la privatisation d’Ivago à la fin des années ′90. Les sacs poubelles sont devenus de plus en plus chers et, pour être sûr que les gens n’abandonnent pas leurs déchets dans la rue, on a diminué le nombre de poubelles publiques. On nous a ainsi encouragés à ramener tous nos déchets à la maison, pour utiliser les sacs payants. L’entreprise de collecte de déchets Ivago tire chaque année un revenu de 3,5 millions d’euros rien que de la vente des sacs poubelles jaunes (sans compter tout le reste). Cet argent est en grande partie redistribué en dividendes pour la ville et pour des actionnaires privés, tels que le groupe Suez. Il est possible de revenir à une collecte de déchets gratuite, sans que cela ne coute quoi que ce soit à la collectivité ; seuls les actionnaires privés ont à y perdre. Mais les actionnaires ont-ils vraiment besoin de tirer profit des déchets qu’ils nous ont déjà vendus auparavant ?

    Une collecte gratuite des déchets, une poubelle à chaque coin de rue, un parc à containers dans chaque quartier: voilà comment lutter contre les ordures. Mais cela va à l’encontre de la politique communale libérale, où on ne se soucie que des profits des actionnaires privés tandis que la responsabilité pour les problèmes nés de cette politique est refourguée sur le dos des victimes de cette politique.

    Quelle est l’objectif de la participation électorale de Rood ! à Gand ?

    Bart : Rood ! a l’ambition de former une large force de gauche, nous voulons donc renforcer la gauche grâce à cette campagne. Cela aurait été plus facile si on avait obtenu une initiative unitaire également avec le PTB ; de véritables cartels de gauche pourraient nous donner plus d’élus. Une campagne enthousiaste avec laquelle nous pouvons positionner Rood ! en tant que véritable acteur peut renforcer la possibilité d’aller vers une campagne de gauche unie en 2014 (élections fédérales, régionales et européennes). Dans notre pays aussi, il y a une grande ouverture pour la gauche. Les frontières nationales ne me semblent pas être si étanches au point que nous ne pourrions pas connaitre la même situation qu’avec le SP aux Pays- Bas ou avec Mélenchon en France.

    À Gand, on nous dit qu’après les élections communales, il y aura la coalition la plus à gauche possible, avec le cartel SP.a-Groen. Leur politique ne sera néanmoins pas différente des précédentes. La crise économique va conduire à des plans d’austérité, la politique du city-marketing va continuer à fleurir, mais une couche de plus en plus grande de la population va remettre en question cet emballage certes fort joli, mais vide. Nous ne pouvons pas nous permettre de laisser la droite se présenter comme la seule opposition à cette politique ; il faut construire une forte opposition de gauche qui soit capable d’organiser la résistance. C’est le défi que Rood ! veut relever.

    Et quel est l’objectif de Gauches Communes à Saint-Gilles, Jette, Ixelles et Anderlecht ?

    Anja : Tout comme Rood ! en Flandre, les organisations et individus qui participent à l’alliance Gauches Communes ont surtout l’ambition de renforcer le camp de la gauche. La création d’une formation large, qui prenne réellement en compte les revendications du mouvement ouvrier et des mouvements sociaux, et qui soit prête à se lancer dans la lutte pour défendre ces intérêts, sera une étape absolument nécessaire afin de rompre l’impasse que représente le capitalisme en crise, de quitter le cercle vicieux qui signifie toujours plus de pauvreté, toujours plus de désespoir pour de plus en plus larges groupes de la société.

    Gauches Communes se présente dans quatre communes bruxelloises, dans l’idée de populariser une formation de gauche large, au fonctionnement démocratique, mais aussi de renforcer les forces de gauche existantes dans ces communes, afin de démarrer l’opposition à la politique d’austérité communale au cours de la période à venir. Une encore plus large collaboration aurait été encore mieux. Mais vu le manque d’enthousiasme et l’attitude attentiste de certains partenaires potentiels, nous n’avions pas la possibilité de patienter plus longtemps. Gauches Communes reste bien entendu ouvert à toute discussion en vue d’une encore plus large collaboration dans le cadre de campagnes contre la politique d’austérité ou d’autres formes de protestation.

  • A propos du parti – Nouvelles du PSL

    Cette rubrique de socialisme.be vous propose des nouvelles de notre parti, de ses activités et initiatives,… Cette rubrique comprend donc divers courts rapports d’actions, des brèves de campagne, des appels pour des conférences, des rapports de réunion, ou encore de petits textes de nouveaux membres qui expliquent pourquoi ils ont rejoint notre parti.


    [box type=”shadow” align=”alignright” width=”100″]

    A noter dans votrer agenda

    • Je. 6 sep. Anvers. Assemblée générale de Rood !
    • Me. 12 sep. Liège. Action "Le centre-ville n’est pas une propriété privée"
    • Ve. 14 sep. Bruxelles. Manifestation nationale pour le pouvoir d’achat (FGTB). 10h place Brugmann, Ixelles.
    • Ve. 14 sep. Gand. Assemblée générale de Rood!
    • Sa. 29 sep. Anvers. 14h place Astrid. Manifestation antiraciste organisée par Hand-in-Hand
    • Sa. 29 sep. Gand. Fête de Rood!
    • Sa. 29 sep. Anvers. Fête de Rood!
    • Sa. 6 oct. Anvers. Meeting électoral de Rood!
    • 1-2 décembre: Congrès National du PSL

    [/box]

    Du 30 novembre au 2 décembre 13e Congrès National du PSL

    Une fois les élections communales passées et qu’il ne faudra plus coller d’affiche aux fenêtres, la plupart des membres des partis traditionnels n’auront plus de nouvelles de leurs sections locales (pour autant qu’elles existent réellement). Dans ces partis, l’implication active des membres et leur formation politique est très loin de constituer une priorité. Comment dès lors s’étonner que malgré la croissance de la population, le nombre global de membres des divers partis politiques ait diminué de 160.000 personnes en 20 ans ?

    C’est ce qu’a révélé fin 2011 une étude réalisée par le centre d’étude de la vie politique (Cevipol) de l’ULB: aujourd’hui, moins de 5% des électeurs sont membres d’un parti, alors que le chiffre dépassait 13% dans les années ‘80. Nous considérons les choses différemment au PSL, conscients que l’efficacité de notre action passe par nos membres, leur formation et leur implication dans les luttes concrètes.

    Pour le PSL, un Congrès est l’occasion de discuter en profondeur afin d’arriver à une clarification politique des processus à l’oeuvre dans la société destinée à déterminer les grandes orientations de notre travail militant. C’est une opportunité d’avoir une meilleure compréhension de la situation économique, politique et sociale dans laquelle nous vivons et sommes politiquement actifs.

    Il ne s’agit pas pour nous d’un événement anodin avec beaucoup de blabla avant de retourner dans le quotidien, mais d’un événement majeur préparé dans toutes les sections sur base de différents textes (organisationnels et de perspectives politiques) soumis à la discussion, événement qui par ailleurs élira notre Comité National pour les deux ans à venir.


    Campagne électorale : Et voilà les tracts !

    6 semaines avant la tenue des élections, le matériel est presque là au complet. Dans quelques jours, le tract national du PSL sera disponible et nous aurons également une affiche nationale du PSL. Précisons que ce matériel peut être utilisé dans des communes où nous ne nous présentons pas. L’intérêt suscité par l’atmosphère générale de campagne peut être saisie comme occasion de diffuser partout les idées socialistes, réellement socialistes.

    En plus de cela, il y aura bien entendu le matériel local. Cette semaine, à Gand, il y a eu une première livraison de 100.000 tractset ils devraient déjà être dans les boîtes aux lettres à l’heure qu’il est. A Bruxelles et à Anvers également, un tract sera distribué en grand nombre. Celui de Bruxelles a été présenté jeudi dernier en soirée est disponible ici.

    Cette semaine s’est également tenue à Liège la conférence de presse qui a présenté la liste de la coopérative politique VEGA, sur laquelle nous avons trois membres. A Charleroi aussi, la campagne du Front de Gauche a commencé (Liste des candidats). Cette liste sera enmenée par René Andersen, qui a été actif des années durant en tant que cheminot. Deux candidats du PSL seront également présents.


    Edition de septembre de "Lutte Socialiste"

    Demain commence la nouvelle année civile, une nouvelle année de travail après des vacances bien méritées. Durant ce mois de septembre, la campagne électorale tournera à plein régime, mais nous aurons également beaucoup à faire avec les Etudiants de Gauche Actifs, avec cette nouvelle année académique qui commence. Septembre sera donc un mois bien chargé, avec de nombreuses possibilités de diffuser notre mensuel. Cette édition accorde une large place aux élections, avec notamment une grande interview d’Anja Deschoemacker (tête de liste pour Gauches Communes à Saint-Gilles) et Bart Vandersteene (tête de liste de Rood! à Gand). Mais nous abordons également le contexte général de crise économique et divers élements de la situation internationale, notamment la percée fantastique du SP aux Pays-Bas. Des articles sont encore consacrés à la situation actuelle de la SNCB, à la manifestation syndicale de la FGTB du 14 septembre, à la lutte contre le chômage et au maintien de chaque emploi,…

    Aperçu du contenu :

    1. ‘Envoyons la facture de la crise dans l’autre direction!’
    2. ‘Manifestation de la FGTB le 14 septembre – Mettons la pression dès la rentrée sociale !’ || Brèves : ‘L’énergie (nucléaire) aux mains de la collectivité !’ et ‘Un dépotoir nucléaire à Fleurus’
    3. Edito: ‘Pas moyen de savoir pour quoi on vote… ‘ || ‘Quand les frais scolaires étranglent les ménages’
    4. ‘Non à la libéralisation du rail !’ || ‘Eux et nous : Quelques faits et chiffres sur le fossé entre le 1% des plus riches et les autres 99%.’
    5. ‘Y en a marre de la chasse aux chômeurs !!! ‘ || ‘Battons-nous pour chaque emploi !’
    6. ‘Homophobie, racisme, sexisme : tout ce qui nous divise nous affaiblit !’ || ‘Michèle Martin : symptôme d’une justice malade’
    7. Interview de Bart Vandersteene et Anja Deschoemacker: “Nous voulons des emplois, des logements sociaux et des services publics de qualité’’
    8. Suite de l’interview + cadre : ‘Élections communales : où le PSL se présente-t-il ?’
    9. Le capitalisme en crise. “Pris dans les phares du camion qui approche”
    10. ‘Les mineurs espagnols montrent la voie à la classe ouvrière’ || ‘Pays-Bas: Vers une victoire éclatante du SP !’
    11. ‘Syrie : vers une interminable guerre civile ?’ || ‘Massacre en Afrique du Sud. Solidarité avec les mineurs !’
    12. ‘‘‘Pussy Riot’’, les bouc-émissaires de Poutine’ || ‘‘The Dark Knight Rises’. Hollywood choisit le statu quo’
    13. Nouvelles du parti
    14. Les jeunes et les élections : ‘Ne laissons pas notre avenir aux mains des politiciens de l’establishment !’ || ‘Avertissements de Grèce – Allons à l’offensive contre le racisme et l’extrême-droite !’
    15. ‘Pour une année de lutte, rejoins les Etudiants de Gauche Actifs !’
    16. ‘Notre enseignement n’est pas une marchandise!’

    > Prenez un abonnement!

  • Gand : Rood! lance sa campagne

    Après les meetings de Bruxelles et d’Anvers, c’était au tour de Gand d’avoir son meeting contre l’austérité, qui a tout comme dans les deux autres villes, lancé la campagne électoral. Aux côtés de Panayota Maniou (de la coalition de la gauche radicale grecque Syriza) et de Tony Mulhearn (du Socialist Party d’Angleterre et du Pays de Galles), notre camarade Bart Vandersteene a également pu prendre la parole, en tant que porte-parole du PSL et tête de liste de Rood à Gand. Le meeting était suivi d’une soirée de soutien qui a récolté environ 1.000 euros et a permis à de nombreux nouveaux visages de faire connaissance avec la dynamique de Rood!

    Photos par Jean-Marie

  • Solidarité avec les travailleurs grecs !

    «Nous sommes confiants par rapport aux élections grecques du 17 juin. Le 6 mai, les Grecs ont voté contre le système. Maintenant, ils ont peur.» C’est ce qu’un dirigeant européen a déclaré, sous le couvert d’anonymat, dans les pages du Soir du 25 mai dernier. Propager l’angoisse, c’est tout ce qu’il reste aux classes dirigeantes européennes pour s’assurer de disposer encore d’une certaine base sociale. Pour maintenir leur poigne de fer sur l’économie et imposer l’austérité, elles sont prêtes à tout, du chantage à l’imposition de gouvernements non-élus directement aux ordres de la dictature des marchés.

    En Belgique comme dans chaque pays d’Europe, des millions de travailleurs, de chômeurs, de pensionnés et de pauvres suivent avec attention les développements qui prennent place en Grèce. Une part de cet intérêt s’explique par la crainte des conséquences qu’un approfondissement de la crise de l’eurozone pourrait avoir sur notre pays, mais un autre élément, de grande importance, est constitué par le véritable défi lancé par la population grecque à la troïka (Fonds Monétaire International, Banque Centrale Européenne, Union Européenne).

    Pas moins de 17 grèves générales ont ébranlé la Grèce ces deux dernières années, en riposte au gigantesque appauvrissement collectif qui était imposé au peuple. Cette colère de la classe ouvrière et de la classe moyenne grecque s’est également exprimée dans les urnes, sous forme de séisme politique pour les partis traditionnels (le Pasok et la Nouvelle Démocratie). La coalition de gauche radicale Syriza a été le plus grand bénéficiaire de cette atmosphère anti-austérité, et est passée de 4,6% à 16.78%.

    Depuis lors, Syriza a refusé avec raison de rejoindre une coalition gouvernementale destinée à appliquer la politique d’austérité contre une population innocente, réclamant au contraire la constitution d’un gouvernement de gauche pour faire payer les vrais responsables de la crise : banquiers, grands patrons et spéculateurs. Certains sondages l’ont depuis crédité de 28%. Cela, ainsi que le succès du Front de Gauche en France, exprime le potentiel dont peut disposer une politique de gauche clairement opposée aux coupes budgétaires et déterminée à s’en prendre à l’élite capitaliste parasitaire.

    Les classes capitalistes européennes tentent de faire pression sur la classe ouvrière grecque pour qu’elle vote ‘‘comme il faut’’ le 17 juin prochain. Toute alternative à la politique dominante serait ainsi une erreur lourde de conséquences. C’est un refrain que nous connaissons bien en Belgique également, à un moindre niveau, avec le bouclier du ‘‘moindre mal’’ auquel recourt le PS à chaque fois qu’il est placé devant ses responsabilités et les conséquences de sa politique antisociale, ou encore avec l’instrumentalisation des discussions communautaires.

    Nous devons être solidaires des luttes des travailleurs de Grèce et d’ailleurs, mais aussi nous inspirer de leur combat pour en tirer les leçons en Belgique. Notre pays n’est pas une île, l’austérité a déjà frappé, et elle frappera encore, comme l’illustrent ces 27.000 personnes qui seront exclues des allocations de chômages d’ici 2015.

    Dans ce cadre, nous avons besoin d’un plan de lutte syndical destiné à repousser chaque attaque et à partir à l’offensive pour réclamer toutes ces richesses que nous produisons par notre travail et qui nous sont volées. Il nous faut aussi nous diriger dès à présent vers la construction de notre propre prolongement politique.

    Enfin, notre lutte ne peut être qu’internationale. Les rencontres entre le dirigeant de Syriza et ceux du Front de Gauche en France et de Die Linke en Allemagne étaient une bonne initiative pour commencer à contrer le repli nationaliste, mais il nous faut aller plus loin. Imaginons quelle inspiration donnerait une journée de grève générale européenne pour les formations de gauche et pour la base syndicale !

    Ils cherchent à nous faire peur, mais leurs menaces ne sont que des gesticulations pour tenter de dissimuler leur propre panique. Le fait que Mario Draghi parle pour la première fois d’une mutualisation de la dette prouve qu’une partie importante de la classe dirigeante est en train de reculer par peur des conséquences d’un embrasement social et d’un éclatement de la zone euro. Mais cette concession, si elle prend forme, arrivera un peu tard, et ne règlera pas tout. En fait, la classe dirigeante n’a aucune solution pour sortir leur système de la crise. A nous d’avoir l’audace de réclamer notre avenir avec la société que nous méritons, une société où l’économie fonctionnera pour le bien-être de tous et non plus seulement pour une infime minorité de requins capitalistes.


    MEETINGS : Pour une alternative à l’austérité en Europe socialiste !

    Une autre politique est-elle possible en Europe ? Nous le pensons. Fin juin, nous organisons d’ailleurs des meetings à ce sujet à Bruxelles, Anvers et Gand. Ces soirées seront d’importants échanges d’expériences, tant de Belgique que de l’étranger. Une semaine à peine après les élections grecques, nous accueillerons un orateur de Syriza qui abordera la possibilité d’une politique de gauche au pouvoir en Grèce. Nous accueillerons également Tony Mulhearn qui, dans les années ’80, a activement participé à la politique réellement socialiste menée dans cette ville. Dernièrement, il a remporté 5% aux élections locales élisant le bourgmestre de la ville.

    Bruxelles Mercredi 20 juin, 19h30: Meeting organisé par Alternatives à Bruxelles & ‘‘Reprenons nos Communes’’ avec Paul Murphy (député européen membre du Socialist Party irlandais), Tony Mulhearn (TUSC, Angleterre), Charlotte Balavoine (Front de Gauche, France), Marisa Matias (eurodéputée du Bloc de Gauche au Portugal), Anja Deschoemacker (‘Reprenons nos communes’), Stephen Bouquin (Rood!) et un représentant de Syriza (Grèce). Au Garcia Lorca, Rue Volders 47/49, 1000 Bruxelles (métro Anneessens)

    Anvers Jeudi 21 juin, 20h : Meeting avec Erik De Bruyn (Rood!), Tony Mulhearn et un orateur de Syriza. Salle Elcker-Ik (Breughelstraat 31- 33, 2018 Anvers).

    Gand Samedi 23 juin, 18h : Fête de Rood! Dans le bâtiment de la FGTB Ons Huis (Meersenierstraat, Vrijdagmarkt) avec Tony Mulhearn, un orateur de Syriza, Erik De Bruyn et Bart Vandersteene (tête de liste de Rood! à Gand).

    A lire également

  • A propos du parti – Nouvelles du PSL

    Cette rubrique de socialisme.be vous propose des nouvelles de notre parti, de ses activités et initiatives,… Cette rubrique comprendra donc divers courts rapports d’actions, des brèves de campagne, des appels pour des conférences, des rapports de réunion, ou encore de petits textes de nouveaux membres qui expliquent pourquoi ils ont rejoint notre parti.

    [box type=”shadow” align=”alignright” width=”100″]

    A noter dans votre agenda

    • Sa 9 juin. Bruxelles. Manifestation contre Acta et les autres tentatives de brider la liberté d’internet. 14h Gare Centrale.
    • Sa. 9 juin. Anvers. 14h Groenplaats. Action de solidarité avec le peuple grec
    • Me. 13 juin. Bruxelles. 18h, à la Bourse, action de solidarité avec le peuple grec
    • Di. 17 juin. Anvers. Manifestation contre le tracé du BAM
    • Me. 20 juin. Bruxelles. Meeting organisé par Alternatives à Bruxelles & Reprenons nos Communes avec Paul Murphy (député européen membre du Socialist Party en Irlande), Tony Mulhearn (TUSC, Angleterre), Charlotte Balavoine (Front de Gauche, France), Marisa Matias (eurodéputée du Bloc de Gauche au Portugal), Anja Deschoemacker (Reprenons nos communes), Stephen Bouquin (ROOD!) et un représentant de Syriza (Grèce). 19h30 au Garcia Lorca, Rue Volders 47/49, 1000 Bruxelles (métro Anneessens)
    • Jeu. 21 juin. Anvers. Meeting de Rood!: "Notre ville n’est pas à vendre". Avec Tony Mulhearn, président de la section du parti travailliste à Liverpool en 1980-86, quand la ville a mené une politique réellement socialiste, Erik De Bruyn et un orateur de Syriza.
    • Ve. 22 juin – Di. 24 juin. Floreffe. Week-end de formation du PSL (sections du Hainaut, de Namur et de Liège)
    • Sa. 23 juin. Gand. Fête de ROOD! avec Tony Mulhearn, un orateur de Syriza, Erik De Bruyn (ROOD!) et Bart Vandersteene (tête de liste de ROOD! à Gand)
    • Sa 30 juin. Anvers. BBQ rouge et Cantus rouge !
    • 7-13 juillet. Gand Ecole d’été internationale du CIO
    • Ve. 20 juillet. Keerbergen. Meeting sur la défense de l’environnement et la politique énergétique
    • Sa. 4 août. Keerbergen, “BBQ électoral”
    • Sa.-Di.11-12 août. Anvers. Week-end de formation marxiste
    • 7-9 décembre : Congrès national du PSL

    [/box]

    Le PSL et les élections communales

    La campagne pour les élections communales commence peu à peu. Le PSL sera présent dans plusieurs villes, et défendra la nécessité d’un front de gauche militant et ouvert, avec un programme réellement socialiste.

    Nos campagnes centrales sont celles de Saint-Gilles (à Bruxelles) et de Gand. A Saint-Gilles, nous participons aux élections avec des listes unitaires Gauches Communes soutenues par le PSL, le Parti Humaniste et le Comité pour une Autre Politique. La liste sera emmenée par notre camarade Anja Deschoemacker. Ces derniers mois, tous les habitants de la commune ont reçu deux tracts, et un nouveau tract de précampagne sera à nouveau distribué durant l’été. A Gand, nous participerons à la liste Rood! (Rouge !) tirée par notre camarade Bart Vandersteene. La locale gantoise de Rood! a notamment activement milité ces derniers temps contre la dégradation des transports en commun et pour augmenter le nombre de places dans les crèches publiques.

    En plus de Gand et de Saint Gilles, nous mènerons également campagne à Anvers, où une dizaine de nos camarades figure sur la liste de Rood, ainsi qu’à Charleroi, où une forme de ‘‘Front de Gauche’’ se constitue en partenariat avec des militants du Parti Communiste, entre autres. Dans ces deux cas, nous jouons un rôle de soutien actif pour des listes tirées par d’autres.

    A La Louvière et à Liège, des discussions se poursuivent concernant une éventuelle participation à des initiatives unitaires. Enfin, certaines sections locales se préparent à mener campagne pour des listes PSL, ce sera le cas à Termonde et à Keerbergen.

    Le PSL livrera également une importante contribution financière aux campagnes auxquelles il participe, en plus de la production de notre matériel propre. Lors de notre week-end de discussion et de formation Socialisme 2012, un premier appel financier a été lancé avec l’objectif de réunir 5000 euros avant l’été. Nous en sommes déjà à 6400 !

    Néanmoins, nous allons évidemment avoir besoin de ressources supplémentaires. Nos moyens financiers ne proviennent pas de subsides ou de riches mécènes, nous recherchons une solidarité financière de notre périphérie et lors de nos campagnes en rue. Vous qui êtes lecteur de ce journal, peut-être désirez-vous également participer à cet effort? N’hésitez pas à effectuer un don sur le numéro de compte 001-2260393- 78 du PSL/LSP avec pour mention ‘‘fonds électoral’’.


    In Memoriam. Darakhshan (Mehry Ali Malayeri)

    Communiqué aux militants de gauche d’origine iranienne

    Une figure clé du mouvement de défense des droits des femmes et du communisme iranien est décédée ce 26 mai 2012. Azar Darakhshan était membre du Parti communiste d’Iran (MLM) et figurait parmi les fondateurs de l’organisation des femmes du 8 Mars (Iran – Afghanistan). Elle nous a quitté le 26 mai 2012 à 3 heures du matin à l’hôpital "Jean Jaurès”, à Paris, après une longue lutte contre la maladie. Azar est décédé à l’âge de 52 ans après une vie consacrée à la lutte pour l’égalité et la justice sociale en Iran et à travers le monde, particulièrement en ce qui concerne l’émancipation des femmes. Elle a notamment consacré beaucoup d’énergie à combattre les prétendues ”féministes islamistes” et leur théorie du relativisme culturel. Azar avait participé à plusieurs manifestations devant les ambassades d’Iran et des Etats-Unis à Bruxelles, actions où le PSL était également présent. Azar a eu une vie bien remplie en tant que militante dévouée pour un monde meilleur pour les opprimés de tous les pays. Azar n’est plus, mais ses écrits et ses nombreuses et précieuses contributions au débat politique restent et nous accompagnent alors que nous poursuivons la lutte pour la justice sociale.


    Edition de juin de ‘Lutte Socialiste’

    Votre mensuel préféré sortira demain de chez l’imprimeur. Ce mois-ci, une attention particulière est consacrée à la Grèce et à la crise de la zone euro, le dossier central y est notamment consacré. Nous avons aussi divers articles concernant la situation politique dans notre pays et la nécessité de disposer d’un relais politique pour les travailleurs et leurs familles. Nous abordons entre autres les campagnes que nous allons mener vers les élections communales d’octobre, la nécessité de la construction d’un front de gauche, la politique que à laquelle nous devons nous attendre à être confrontés à l’avenir, les conséquences d’un nouveau crash de Dexia,…

    Aperçu du contenu:

    1. NON à la dictature des marchés. Solidarité avec les travaillerus grecs!
    2. Organiser la lutte à chaque niveau de pouvoir || Des listes rouges à Gand et Anvers
    3. Les représentants les plus prévoyants de la bourgeoisie veulent une politique d’austérité moins sévère pour éviter la révolte – mais, eux aussi, envoient la facture aux 99% || Nous avons besoin d’un relais politique
    4. Elections sociales. Les syndicats ne sont plus représentatifs? Réponse de la base.
    5. Bas les pattes de l’index! || Enseignement: accord prévisible entre les syndicats et le gouvernement flamand || SNCB : atteinte au droit de grève
    6. Anvers : Le mouvement contre le tracé BAM n’est pas fini ! || ANGELA DAVIS nommée docteur honoris causa de l’ULB || Droit d’asile : Maggie De Block revient sur une expulsion grâce aux protestations
    7. Le ciel n’est pas plus clair au-dessus de Dexia. Qui payera le crash ?
    8. La crise de l’eurozone devient plus profonde. Révolution et contre-révolution en Grèce.
    9. La crise de l’eurozone devient plus profonde. Révolution et contre-révolution en Grèce .
    10. Traité européen et dictature des marchés
    11. Elections en Grande-Bretagne : les partis au pouvoir boivent la tasse || Kazakhstan: La répression ne fait pas taire l’opposition
    12. Acta est mort, vive Cispa?
    13. Nouvelles du parti
    14. The Dictator. Quand la fiction devient réalité || Les jeunes libéraux ne reconnaissent pas la liberté de critiquer le libéralisme… || Protestations de masse au Québec
    15. Bruxelles : l’état désastreux de l’enseignement || Mélenchon vs Le Pen: le problème c’est le banquier, pas l’immigré !
    16. Syriza, front de gauche : Nous aussi nous avons besoin de notre expression politique !
0
    0
    Your Cart
    Your cart is emptyReturn to Shop