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Tag: Bart Vandersteene
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2e Conférence du CAP. Et maintenant, en avant !
La conférence du 3 février a été un nouveau pas en avant pour le Comité pour une Autre Politique. Cette réunion a posé les premières bases du programme dont a besoin aujourd’hui une formation combative et a décidé de participer de manière indépendante aux élections.
Karel Mortier
Un programme combatif
Le projet de programme électoral a été présenté par Danny Carleer, un militant syndical du Brabant Flamand. Suite aux discussions dans les groupes locaux, de très nombreux amendements ont été proposés. La discussion a permis de présenter une partie de ceux-ci et d’aborder de nouvelles questions qui n’étaient que peu abordées dans le projet de programme.
Stefan Roumen est intervenu pour défendre la revendication “pas de limitation dans le temps des allocations de chômage.” Jo Coulier (CGSP-VUB) et Stefanie Lagae au nom d’Etudiants de Gauche Actifs/Actief Linkse Studenten ont développé des propositions concernant l’enseignement.
Eric Byl a défendu un amendement du MAS/LSP précisant que le CAP se prononce contre le néolibéralisme, ne participera donc pas à des coalitions qui mènent une telle politique mais qu’en définitive, il doit aussi défendre une idéologie qui vise à transformer le système de production afin de garantir les besoins des travailleurs et de leurs familles. Pour le MAS/LSP, cette idéologie est le socialisme démocratique. Eric a tout de suite ajouté qu’il s’agissait là d’une discussion à mener et qu’en cas d’absence d’unanimité, nous voulions y consacrer tout le temps nécessaire.
Raf Verbeke a proposé d’utiliser comme sous-titre le slogan «un autre monde est possible» afin d’indiquer que le CAP offre un espace à divers courants.
Parmi les nouveaux points abordés figuraient les soins de santé. John Kennes (BSV-Anvers) a soutenu l’idée du « modèle kiwi » tandis qu’un délégué SETCA a défendu l’idée qu’il était préférable d’avoir un service national de santé avec un contrôle démocratique sur l’industrie pharmaceutique.
Anja Deschoemacker a clôturé la discussion en expliquant qu’un bon programme naît sur base d’une confrontation d’idées et que, de ce point de vue, le CAP est unique. Le contraste est frappant avec les programmes des partis traditionnels qui sont surtout déterminés par des technocrates et des publicitaires. Sur les points où subsistent encore des désaccords, la discussion continuera et s’approfondira sur base des interventions dans les luttes.
Une autre campagne électorale
Après une présentation rapide des contacts qui ont eu lieu avec le PTB et Groen!, nous avons discuté de la campagne électorale. Le point central mis en avant par Bart Vandersteene dans son introduction était qu’une autre politique ne peut être crédible que si l’on veut vraiment l’appliquer. Ce ne sont pas les postes et les jeux politiques qui importent pour nous mais au contraire la volonté de renforcer les luttes et la critique du gouvernement Verhofstadt telle qu’elle a émergé du débat sur la Constitution européenne ou encore lors des mouvements contre le Pacte de Solidarité.
Les propositions de Groen! en vue d’une participation électorale commune n’ont séduit qu’une poignée de participants. Même d’anciens militants verts ont répondu par la négative. Par ailleurs, le SAP/LCR (ex-POS) a fait part de ses doutes sur l’opportunité d’une participation électorale, notamment parce qu’il n’y a pas de certitude d’obtenir un bon résultat. Gustave Dache, de Charleroi, a fait référence à de précédentes initiatives émanant de travailleurs, comme la liste Debout de d’Orazio en 1999, qui avaient eu un gros potentiel. Il a aussi dit qu’aller au piquet de VW sans vouloir offrir d’alternative aux travailleurs aux élections fédérales n’avait aucun sens.
Plusieurs membres du MAS/LSP ont fait état des différences entre la situation politique d’aujourd’hui et celle qui existait lors de précédentes initiatives à gauche. Des occasions sont à saisir, comme l’ont démontré la lutte contre le Pacte de Solidarité – et la fissure qui s’est aggrandie suite à cela entre le PS et le SP.a et la FGTB, surtout en Flandre – tout autant que la lutte contre la fermeture de VW-Forest.
En avant !
La conférénce a été clôturée par Jef Sleeckx qui a insisté sur la nécessité de se présenter aux élections. “Pour certains, il sera toujours trop tôt pour se présenter. Mais nous avons parcouru le pays et nous avons vu qu’ il existe un espace pour nous. Cet espace est beaucoup plus grand que ce petit comité dont rient certains”.
“Là où nous sommes allés, beaucoup ont dit que nous devions commencer quelque chose de nouveau. Nous l’avons fait. Cela requiert un engagement, nous devons travailler ensemble pour recolter les deux fois cinq mille signatures pour nos listes pour le Sénat. EN AVANT!!!”
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Les temps sont mûrs pour une alternative politique de gauche
Pour une autre politique
La tournée qui a mené Jef Sleeckx depuis le début de l’année à travers toute la Flandre, mais aussi à Charleroi, à Liège et bientôt à Bruxelles, a bien montré qu’il existe un espace pour la création d’un nouveau parti des travailleurs à la gauche des partis socialistes et écologistes.
Bart Vandersteene
«Le sommet du SP.a est fâché contre moi, je le sais, c’est le cas depuis longtemps déjà. Mais je vous dis une chose : je n’ai pas quitté le socialisme, c’est eux qui l’ont fait. Ils ont beaucoup trop glissé vers le centre. Il faut une alternative de gauche. J’essaie d’y oeuvrer, avec d’autres socialistes de gauche et des progressistes. Je vais parler partout et dans des salles toujours plus remplies.»
Jef Sleeckx dans Knack, 24/05/06Réunions pour une autre politique
27 avril. A Alost une vingtaine de personnes ont participé à une discussion sur « Une Autre Politique » avec Jef Sleeckx. La soirée a été organisée par le Comité pour un Nouveau Parti des Travailleurs avec des militants de la FGTB et de la CSC.
30 avril. A la fête du 1er mai (tenue la veille de ceui-ci !) du mouvement pour « Une Autre Politique » à Gand, une centaine de participants ont écouté, entre autres, Jef Sleeckx, Niek Stam (militant syndical des Pays-Bas), Jo Coulier (FGTB-VUB), Raf Verbeke, Thomas Weyts (POS) et Bart Vandersteene (MAS/LSP)
12 mai. A la Maison « Masereel » de Saint-Nicolas s’est tenue une soirée de débat avec à peu près 40 personnes présentes. Jef Sleeckx y a parlé avec Bruno Verlaeckt (Centrale Générale d’Anvers), Frans Wuytack et Raf Verbeke. Parmi les participants se trouvaient plusieurs ex-travailleurs des chantiers navals Boelwerf.
23 mai. 87 personnes ont assisté au meeting de l’initiative francophone « Une Autre Gauche est nécessaire » à Liège qui réunissait Jef Sleeckx, Corinne Gobin pour « Une Autre Gauche » et un représentant du Bloc de Gauche portugais.
24 mai. A Anvers, 100 syndicalistes et jeunes se sont réunis pour une discussion avec plusieurs orateurs syndicaux.
Ce qui manque encore est un projet concret dans lequel peuvent s’impliquer plusieurs centaines – et même plusieurs milliers – de travailleurs, de jeunes, de pensionnés. C’est le pas important qui doit être fait aujourd’hui : le lancement d’un appel clair permettant de rassembler un maximum de gens ayant la perspective d’aboutir à un nouveau parti qui présenterait des listes aux élections parlementaires de 2007.
Il faut être prêt pour une conférence à la mi-octobre pour entrer dans un automne que l’on prévoit chaud sur les terrains social et politique avec un message fort : une autre politique est possible et nécessaire.
Quel programme?
Le programme de base de l’initiative devra être discuté et décidé par les centaines de délégués, de militants et de persionnes engagées sur divers terrains de lutte qui, s’ils ne soutiennent pas encore l’initiative aujourd’hui, le feront demain.
Ce programme ne doit pas être bâclé ni élaboré en petit comité. Il doit être le résultat d’un travail collectif dans lequel on prend le temps de discuter. Un tel programme doit, selon nous, formuler une réponse aux problèmes directs auxquels la population est confrontée aujourd’hui.
Nous n’avons pas besoin de textes interminables mais d’un résumé court et concis des revendications les plus importantes.
Voici quelles pourraient être, selon nous, les grandes lignes d’un tel programme. Assurer de l’emploi pour tous ne peut se faire qu’à travers une réduction du temps de travail sans perte de salaire et avec embauche compensatoire. L’arrêt des privatisations et la renationalisation des services publics privatisés est primordial afin d’assurer les services à la collectivité. Le maintien de la sécurité sociale et l’annulation des programmes d’assainissement des 25 dernières années est la seule garantie qu’une partie croissante de la population ne tombe pas du bateau.
A côté de cela, il faut élaborer une réponse aux attaques contre les libertés démocratiques et syndicales ainsi qu’un cahier de revendications capable de prendre à bras le corps les problèmes fondamentaux du logement. L’enseignement doit à nouveau être mis au service du dévéloppement de chaque personne et non au service des grandes entreprises.
Une telle plateforme de revendications est en rupture complète avec la logique capitaliste et ne peut être réalisé que si la société peut utiliser les moyens existants pour son bien-être. C’est pour cette raison que les secteurs-clés de l’économie doivent être aux mains de la société, c’est pour cette raison qu’une société socialiste doit être construite, en Belgique tout comme à l’échelle mondiale.
Une initiative nationale?
Dans le contexte politique et social actuel, le mouvement ouvrier est menacé par un dangereux virus : l’idée qu’un travailleur wallon lutte dans un contexte fondamentalement différent du travailleur flamand, qu’il y a deux réalités distinctes qui demandent des réponses distinctes.
Cette logique a mené à la scission de la Centrale des Métallurgistes de la FGTB et est utilisée pour agrandir encore la fissure entre travailleurs flamands, wallons et bruxellois.
Les seuls à avoir un intérêt à diviser la classe ouvrière sont ceux qui le font consciemment pour pouvoir mieux règner. Le mouvement ouvrier a besoin d’une sécurité sociale nationale, d’un mouvement syndical national et d’un instrument politique national.
Une telle initiative nationale doit être prête à l’automne. Chaque jour offre son lot de tentatives des partis traditionnels et des médias bourgeois pour dresser les différents groupes de la population les uns contre les autres. Mais une fois entré en action, comme contre le Pacte des Générations, le mouvement ouvrier peut comprendre rapidement que son atout le plus important est la solidarité. Cette solidarité doit être centrale à tout niveau dans une nouvelle formation politique.
Comment continuer?
Selon le MAS, rien ne doit bloquer le lancement d’un tel projet politique. Nos membres vont s’engager à 100% pour la tenue d’une conférence nationale en octobre dans laquelle tous les participants pourront mener le débat, discuter d’un programme de base, mettre sur pied les premières structures et déterminer la direction à prendre.
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Marxisme.org. Une nouvelle revue du MAS/LSP
Marxisme.org. Une nouvelle revue du MAS/LSP
Les instruments politiques avec lesquels le MAS/LSP fait connaître ses idées vont bientôt s’élargir avec la parution d’une nouvelle revue Marxisme.org (qui est déjà le nom de notre site théorique). Cette nouvelle revue se concentrera sur des analyses plus profondes que celles qui paraissent dans ce journal, des études théoriques et historiques,… Le premier numéro sera disponible à l’occasion du 1er Mai.
Anja Deschoemacker
Pour les socialistes, les derniers développements de l’actualité sont assez excitants. Partout en Europe explose de nouveau la lutte des classes avec des manifestations de masse et des grèves importantes. Les conséquences de la politique d’austérité qui grignote (et mange parfois goulûment) les conditions de travail et le niveau de vie des travailleurs et de leurs familles sont devenues sensibles dans la vie de tous les jours de couches toujours plus larges de la population.
Le constat que cette politique de démolition ne va pas s’arrêter sauf si nous la stoppons nous-mêmes trouve un écho grandissant, tout comme la compréhension que les travailleurs sont capables de stopper ces mesures en jetant dans la balance leur force numérique et leur position dans l’économie. De plus en plus se pose aussi la question des moyens d’actions à mettre en oeuvre pour cela. Dans différents pays, ces luttes et cette réflexion ont mené à l’émergence de nouvelles initiatives politiques voulant donner à nouveau une voix aux travailleurs et aux jeunes.
La Belgique n’est pas isolée de ce processus, même si, chez nous, il se trouve encore au stade embryonnaire. Les lecteurs de l’Alternative Socialiste et les visiteurs de notre site (www.socialisme.be) peuvent suivre de près les développements des diverses initiatives allant dans ce sens, auxquelles le MAS/LSP coopère pleinement.
Le MAS/LSP défend depuis le milieu des années ’90 la nécessité de construire un nouveau parti des travailleurs. Mais, comme nous l’avions expliqué dès le départ, seul un mouvement de masse parmi les travailleurs pouvait libérer les forces capables de donner vie à un tel projet.
Dans le premier numéro de Marxisme.org, vous pourrez trouver le texte voté à la conférence nationale du MAS/LSP de novembre 2003. Ce texte analyse le potentiel qui existe pour la création d’un nouveau parti des travailleurs et la manière dont nous envisageons sa construction. Un article écrit par Bart Vandersteene complète ce texte de congrès en actualisant l’analyse des nouvelles formations politiques apparues depuis 2003 en Belgique et ailleurs. Enfin, vous pourrez aussi apprécier un article de Sascha Stanicic, membre de notre organisation-soeur en Allemagne (SAV), sur le développement et l’évolution du WASG et du Parti de Gauche en Allemagne et sur le rôle que les socialistes peuvent et doivent jouer dans de telles formations.
Il ne s’agit donc pas d’un vrai premier numéro de Marxisme.org, mais plutôt d’un numéro "special" sur le nouveau parti des travailleurs. Ce n’est qu’en septembre que paraîtra le premier " véritable " Marxisme.org. Mais, d’ici là, vous pourrez patienter et satisfaire votre curiosité avec ces analyses détaillées, provenant de participants au processus et non pas de commentateurs extérieurs.
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700 manifestants contre le congrès économique du Vlaams Belang
Environ 700 manifestants ont bravé le froid et la neige ce samedi 26 novembre pour manifester dans les rues de Gand contre le congrès économique du Vlaams Belang. Avec cette manifestation, nous avons montré que le programme économique du VB est un programme néoliberal et antisocial, qui n’a comme intention que de continuer à détruire les aquis sociaux des travailleurs et de leurs familles.
Geert Cool
Pendant que le VB prétend défendre les intérêts de ‘l’homme de la rue’, on voit en réalité que son programme veut surtout contenter les patrons. Dans la perspective d’une probable rupture du cordon sanitaire après les élections communales de 2006, le parti veut montrer au patronat qu’il est prêt à défendre ses intérêts. La contre-manifestation était donc aussi importante pour orienter la résistance contre le Pacte des Générations, contre la politique néolibérale actuelle et contre tous ceux qui trouvent que ce Pacte ne va pas assez loin. Blokbuster a appelé pendant des mois pour une contremanifestation et a reçu le support de differentes organisations, dont les syndicats. À la manif, Blokbuster et le MAS avaient donc aussi la plus grande délégation avec quelques centaines de personnes présentes.
Au départ de la manifestation, Mil Kooyman de l’ABVV-Scheldeland a parlé. Il mettait en garde sur le fait que le Vlaams Belang n’est pas le parti n’est pas celui qu’il prétend être. Ensuite, Jo Coulier de l’ACOD-VUB, cofondateur de Blokbuster en 1991. a pris la parole. Il expliquait notamment les positions très dures que cache le VB par rapport aux syndicats. La manif a traversé quelques quartiers populaires, mais le parcours fut réduit à cause du mauvais temps. Nous avons terminé la manif avec deux discours, Boris Van Acker au nom de Blokbuster et Bart Vandersteene au nom du MAS. L’accent était mis sur le fait que le mouvement anti-raciste est maintenant, 14 ans après le premier Dimanche Noir (le 24 novembre de 1991, quand le Vlaams Blok a connu sa première percée électorale) devant un nouveau défi important. Dans le cadre d’une lutte ouvrière active, il est possible de pousser l’extrême droite à l’arrière-plan.
Pour cette résistance active contre la politique néoliberale, il est nécessaire de construire une alternative politique qui est capable de donner aux travailleurs et leurs familles un instrument pour se battre. C’est pourquoi Blokbuster et le MAS trouvent l’appel pour un nouveau parti des travailleurs particulièrement crucial. En Allemagne, on a montré comment une nouvelle formation de gauche peut regagner une frange importante de l’électorat de l’extrême-droite. En Belgique, ce potentiel est également présent.
La manif contre le congrès économique était un succès, et ce malgré les conditions pratiques qui faisaient que surtout des gens organisés y ont participé.Il est nécessaire de continuer sur ce succès pour redonner une nouvelle dynamique au mouvement anti-raciste.
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Grève générale réussie le 7 octobre
Les militants du MAS ont participés aux actions dans une vingtaine de villes. Nous publions ici quelques petits rapports à ce sujet, plus détaillés sur notre site: www.socialisme.be
Alost: un piquet combatif ferme le Zoning industriel 3 de Erembodegem
La grève fut menée en front commun syndical, entre autre à VPK. Peu d’attention fut portée à la base sur la division des sommets syndicaux. Une délégation syndicale montra beaucoup d’intérêt pour participer à la manifestation du 26 novembre à Gand contre le congrès économique du Vlaams Belang.
(Bart Van der Biest)Anvers: la chimie ferme la zone portuaire
En raison de règles de sécurité, le port ne fut pas entièrement paralysé. De très bons piquets se trouvaient cependant aux voies d’accès. La voie de l’Escaut fut barrée et la circulation filtrée. Quiconque passait exprimait son soutien à la grève. Quelques hommes politiques durent même admettre que la grève était nécessaire pour éviter qu’on nous oblige à travailler jusqu’à 70 ans.
(Geert Cool)Bruxelles: complètement à l’arrêt
Aucuns trains ne roula, et quasi aucun trams ou bus. Le traffic aérien fut sérieusement perturbé. Un postier en grève bloqua l’entrée du centre de tri postal de Bruxelles X. De nombreuses autres entreprises furent fermées, où connurent un haut taux de grévistes, de même que la plupart des grands magasins. La grève fut également suivie dans les secteurs des banques, des assurances, mais aussi dans les administrations et l’enseignement. Il y eut dans beaucoup d’hôpitaux des séances d’information. A l’ULB, nous avons organisé un blocage.
(Karim Brikci)Charleroi: la grève générale fut bien suivie
Les grévistes parlaient d’une grève couronnée de succès. Dans le zoning industriel de Fleurus, nous avons discuté avec les travailleurs de Splintex, dont l’entreprise était entièrement fermée. Une représentation de délégués et militants CSC était présente dans bon nombre d’entreprises. « Les pensions, cela concerne tous le monde » expliquaient les militants.
(Vincent Devaux)Gand: vers un automne chaud
Nous avons discuté au piquet de la Poste avec Marc Lasseel de la CGSP-Poste, qui déclara notamment: « pour un facteur, 35 ans de carrière c’est long. C’est un travail physiquement épuisant, beaucoup se lèvent tous les jours à 4h00. On demande à ces gens de travailler encore plus longtemps, c’est inhumain. La pression au travail augmente de plus en plus. Certains facteurs font plus de 1.000 adresses tous les jours. Vous ne pouvez plus le faire quand vous avez 60 ans. (…) Selon moi nous allons vers un automne chaud. La pression de la base de la CSC sur sa direction va augmenter. Ils ont tout de même reçu un mandat de leur membres pour défendre les intérêts des travailleurs ! ».
(Bart Vandersteene)Heist-op-den-Berg: Arrêtons les cadeaux au patronat
Nous avons discuté avec Rudy Van Looy, un délégué ABVV chez Schering-Plough. « La baisse des charges va-t-elle créer plus d’emplois ? Selon moi, ce sont des cadeaux aux patrons qui ne vont rien changer pour nous. Mon opinion est que celui qui veut travailler plus longtemps le fasse, mais que celui qui veut arrêter à 58 ans ait la possibilité de le faire.
(Christophe de Brabanter)Louvain: des astreintes et des huissiers contre la grève
Sur un piquet de grève à Haasrode, notamment, il y avait peu de compréhension pour les petits jeux entre directions des différents syndicats. La présence de militants verts fut bien perçue. Mais il y avait aussi beaucoup de jaunes, suivant le huissier envoyé par le patronat. Le huissier voulait mettre une astreinte de 1.000 euros par gréviste.
(Karel Mortier)Liège: une intervention internationnale
Notre intervention fut renforcée par quelques camarades de notre organisation-sœur allemande (SAV). Nous avons bloqué l’université avec des militants CGSP et Metallo. A Belgacom tout comme au zoning, ou chez Fortis, nous fûmes bien accueilli. Nos camarades allemands ont plusieurs fois raconté dans l’enthousiasme leur expérience au sein du nouveau Parti de Gauche qui a recueilli 8.7 % des voix aux dernières élections.
(Nicolas Croes)Malines: c’est seulement le début de la lutte!
Nous avons prit part au bloccage du zoning industriel Sud. Au meilleur moment il y eut près de 150 grévistes. Un travailleur exprimait sa colère contre le SP.a : « Quand j’ai été mis à la porte j’ai déchiré ma carte de membre que j’ai envoyé au bureau du parti ». Nous avons été au piquet de l’entreprise BMW de Bornem, mais la direction a fermé elle-même l’entreprise.
(Wouter Gysen)