Tag: Anvers

  • IL FAUT UN PLAN D’ACTION INTERSECTORIEL

    Le mecredi 10 novembre est la première journée de grève nationale depuis trois ans. La charge de travail n’a cessé d’augmenter ces trois dernières années. Les conditions de travail se dégradent à cause du manque de personnel et du taux d’absentéisme qui va de pair.

    L’introduction de Georoute signifie une attaque frontale contre les acquis et les conditions de travail de tous les postiers, qu’ils soient agents distributeurs, chauffeurs ou trieurs de nuit. Dans presque tous les bureaux de poste où Georoute a été appliqué, il y a eu des grèves spontanées. A Liège et à Gand, le personnel a pu arracher des concessions importantes après des grèves qui ont duré plusieurs jours.

    A Anvers 1, Malines 1, Brasschaat, Deurne et Berchem, une centaine de membres de la CGSP ont mené une action devant les bureaux de la direction nationale à Bruxelles. Le personnel avait exprimé des critiques sur la nouvelle organisation du travail. Quand Georoute est entré en application, la direction régionale n’en a tenu aucun compte.

    Les guichetiers subissent une pression permanente pour vendre un maximum de produits financiers. Des produits de La Poste sont désormais en vente dans certains grands magasins. Cela permettra à terme de fermer des bureaux non-rentables.

    La direction des trois grands syndicats n’est pas conséquente dans son attitude vis-à-vis de la direction . D’un côté, elle approuve la réorganisation de Georoute lors de la conclusion de la CCT de 2001. De l’autre côté, elle exige "les textes qui concrétisent l’allègement de la charge de travail. (Avis au personnel , octobre 2004).

    L’introduction de Georoute n’a pas d’autre but que de diminuer le nombre de services (- 60 % dans les équipes de nuit et entre – 10 et – 20 % dans les équipes de jour). Cela ne peut qu’entraîner une hausse permanente de la charge de travail.

    La direction veut diminuer les effectifs de 8500 unités. Cela fait des années qu’on ne remplace plus ceux qui prennent leur retraite, ce qui augmente aussi la charge de travail. Georoute et Poststation doivent rendre La Poste intéressante pour les investisseurs privés. Ceux-ci pourront alors faire de gros bénéfices sur le dos du personnel et des utilisateurs.

    La Poste n’est pas le seul service public qui est confronté depuis des années avec un manque de personnel, des conditions de travail qui se dégradent en une charge de travail excessive. Le recours aux contrats à durée déterminée et même aux intérimaires est de plus en plus fréquent.

    A la SNCB, des milliers de cheminots ne sont plus sûrs de garder leur poste. Le manque de personnel y est récurrent depuis des années. A la STIB, le personnel mène des actions depuis plusieurs semaines (dont deux jours de grève totale) pour de meilleures conditions de travail, plus de personnel et des contrats stables pour tous. Une ligne de bus a déjà été supprimée par manque de chauffeurs, de l’aveu même de la direction, alors que le taux de chômage officiel est de 21,9 % dans la Région bruxelloise.

    Il faut de toute urgence un plan d’action intersectoriel. Contre la privatisation des entreprises publiques et contre les conditions de travail inhumaines et hyper-flexibles. Il faut une réduction généralisée du temps de travail avec maintien du salaire. Les heures perdues doivent être compensées par des embauches avec des contrats à temps plein et à durée indéterminée.

    Résistance Internationale, une campagne jeune du Mouvement pour une Alternative socialiste (MAS) a pris l’initiative, de concert avec les organisations de jeunesse des syndicats, d’organiser une Marche des Jeunes pour l’Emploi le 19 mars 2005 à Bruxelles. Pour faire de la Marche des Jeunes pour l’Emploi un succès, le MAS va mettre sur pied des comités locaux dans les quartiers, les écoles et les entreprises.

    Pour en savoir plus sur la Marche des Jeunes pour l’Emploi ou pour savoir s’il y a déjà un comité de mobilisation près de chez vous, n’hésitez pas à nous contacter.

  • Congrès national d’EGA

    Ce samedi 9 octobre s’est tenu le Congrès National d’EGA. Une soixantaine d’étudiants provenant de toutes les sections belges étaient présents, ainsi que des membres de nos organisations étudiantes de France et d’Angleterre.

    Tim Joosen

    Le Congrès débuta avec une discussion sur le développement de l’enseignement depuis la seconde guerre mondiale. Cette vue d’ensemble a permis de clairement établir les liens entre les évolutions de l’enseignement et du reste de la société. Notamment le fait que nos acquis, par exemple la sécurité sociale ou les droits étudiants, tant à l’université que dans les hautes écoles, sont le résultat des revendications et des luttes du mouvement ouvrier.

    Il a été également constaté qu’en Belgique, les sévères mesures d’austérité sont encore à venir. EGA lutte clairement contre cela, et résistera par l’intermédiaire de nos sections francophones et néerlandophones de Bruxelles, Anvers, Liège, Louvain, Gand, Mons et Louvain-la-Neuve. La nécessité d’une structure coordonnée nationalement, aidée d’une direction politique, a été mise en avant, entre autre pour trouver une solution à la répression que nos cercles subissent depuis plusieurs mois dans diverses universités.

    Mais de bonnes perspectives et de la bonne volonté pour passer à l’action ne suffisent pas seul. C’est pourquoi EGA possède un programme résolument marxiste. Nos succès dépendent avant tout de notre capacité de former nos membres et de leur donner plus d’assurance. EGA veut offrir un outil à l’énergie étudiante, outil avec lequel tous pourront lutter pour leurs intérêts et leurs droits. D’autre part, avec ces étudiants, nous voulons aussi renforcer notre parti révolutionnaire afin qu’il puisse mieux participer aux luttes à venir du mouvement ouvrier.

    Ce ne sera que le combat conjoint des travailleurs, jeunes et chômeurs qui sera capable de mettre à bas le système capitaliste et de construire une société socialiste où un enseignement gratuit et de qualité sera enfin réalisable. Nous appelons tous les étudiants à rejoindre EGA, et ainsi à guider les luttes!

  • Il faut une grève nationale contre Georoute!

    Pression du travail accrue? Heures sup’ non-payées? Manque de personnel?

    On ne compte plus les actions spontanées contre Georoute. Les dernières semaines ont vu des actions à Lokeren, Bruxelles, Beauraing et Zaventem. A Zaventem, la direction régionale a essayé, à la demande de quelques gros clients de La Poste, de faire distribuer le courrier par des "volontaires" via le bureau voisin de Woluwé-St-Etienne. Les grandes entreprises et leurs bénéfices pèsent apparemment plus lourd aux yeux de La Poste et du gouvernement (cfr. DHL) que l’emploi et les conditions de travail du personnel.

    Modèle 9, Discussion et information pour les postiers

    La direction de La Poste ne recule devant rien pour que Georoute soit partout d’application. Elle a même mis un numéro vert à la disposition des clients qui subissent des désagréments du fait de la "réorganisation" de la distribution initiée par Georoute. La vraie question est pourtant de savoir ce qu’il va advenir des milliers de facteurs et d’employés qui perdent leur tournée ou leur service, qui ne peuvent plus suivre le rythme de travail sans parler des contractuels et des intérimaires qui sont mis à la porte.

    Entre-temps, les syndicats ont déposé un préavis de grève national à partir du 13 octobre. La raison officielle est le refus de l’introduction de la semaine des 36 heures. Les syndicats et la direction étaient tombés d’accord sur son principe lors des négociations de 2000, mais elle n’est toujours pas d’application.

    Une semaine de travail plus courte ne peut mener à de meilleures conditions de travail qu’avec embauche compensatoire et sans perte de salaire. En outre, il faut que tous les contrats à durée déterminée et les contrats d’intérim soient convertis en contrats à durée indéterminée.

    A Anvers 1, les postiers partent en grève le 25/10. La direction régionale ne tenait aucun compte des critiques des facteurs pour qui Georoute est inapplicable. Berchem, Brasschaat, Deurne et Malines 1 , où Georoute est en vigueur depuis quelques mois, se joignent aussi à la grève. En outre, des délégations de ces bureaux se rendront au quartier général de La Poste à la Place de la Monnaie pour donner plus de force à leurs revendications.

    Les trois grands syndicats (CGSP, CCSP et SLFP) appellent à une grève nationale pour le 10 novembre. Nous devons veiller à ce que cet appel à la grève ne reste pas lettre morte et organiser des assemblées d’information et de mobilisation pour faire de cette action nationale un succès.

    Le personnel de La Poste n’est pas tout seul: il y a un grand mécontentement dans d’autres secteurs comme le non-marchand, la SNCB, la STIB, l’enseignement,… et les appels à l’action y trouvent de plus en plus d’écho. Tous les secteurs sont confrontés aux mêmes problèmes: manque de personnel, licenciements collectifs, pression du travail accrue et manque de moyens. Des actions communes aux différents secteurs, par-delà les frontières catégorielles, auraient un bien plus grand impact.

    Les syndicats doivent appeler à en finir avec cette politique de régression sociale. De plus, il faut aussi tisser des liens avec les chômeurs, les lycéens et les étudiants (dont l’avenir est assombri par les économies dans l’enseignement). Les salariés actifs, les chômeurs et leurs enfants ont tous les mêmes intérêts: la fameuse chasse aux chômeurs, qui oblige les chômeurs à accepter n’importe quel emploi contre n’importe quel salaire, est une attaque contre nous tous. Cela permettra de faire baisser l’ensemble des salaires.

    C’est pourquoi le MAS, de concert avec les organisations de jeunesse des syndicats, a pris l’initiative d’organiser une Marche des Jeunes pour l’Emploi le 19 mars 2005 à Bruxelles.

    Pour faire de la Marche des Jeunes pour l’Emploi un succès, le MAS va mettre sur pied des comités locaux pour la Marche des Jeunes dans les quartiers, les écoles et les entreprises.

    Vous avez des remarques ou des suggestions à faire à ce Modèle 9? Vous voulez mobiliser pour la Marche des Jeunes pour l’Emploi? N’hésitez pas à prendre contact avec nous. Vous pouvez aussi nous envoyer des rapports d’action ou des demandes d’info sur des actions par e-mail ou par la poste:

  • Action le 11 octobre contre la chasse aux chômeurs

    C’est todi li p’tit qu’on spotch! (*)

    Cette maxime populaire est hélas toujours d’actualité. Malgré la forte croissance de la productivité et des richesses produites, rien n’a véritablement changé. Les riches sont toujours plus riches et les pauvres toujours plus pauvres. Depuis le milieu des années 70, on assiste à une crise structurelle du capitalisme avec des périodes de dépression de plus en plus profondes. Plus les richesses sont accaparées par les capitalistes et plus le pouvoir d’achat des gens diminue augmentant ainsi la misère. Avec la chute du Mur de Berlin et l’absence d’alternative au capitalisme, l’idéologie néo-libérale à été imposée très facilement par la bourgeoisie qui a multiplié ses attaques toujours plus arrogantes face à un mouvement ouvrier temporairement démoralisé. Actuellement les attaques viennent de tous les côtés: les politiciens bourgeois remettent en question les prépensions, la sécurité sociale…

    Vincent Devaux

    Les chômeurs risquent de voir leur allocation supprimée, les minervals pour entrer à l’unif sont de plus en plus élevés,… Pendant ce temps- là le patronat engrange des bénéfices de l’exploitation de plus en plus brutale des travailleurs – intérim, flexibilité,… – et des cadeaux du gouvernement. Le patronat allemand à mis en avant les 40 heures – dans les faits il veut diminuer le coût salarial – Il y a 150 ans, un patron verviétois aimait répéter «Il faut que l’ouvrier mange de l’herbe». On voit que leur arrogance n’a en rien changé. Dans toute l’Europe les attaques se font plus dures. En Allemagne, le gouvernement Schröder a décidé d’attaquer les chômeurs avec son plan Hartz IV destiné à diminuer leurs allocations quitte à les plonger dans la paupérisation.

    En réaction, de nombreuses manifestations ont eu lieu dès la fin juillet et se sont amplifiées en août dans différentes villes d’Allemagne, surtout à l’Est où les gens sont dans une situation plus précaire: les manifestations du lundi. Aux Pays-bas, ce sont près de 70.000 personnes qui ont manifesté contre les attaques du gouvernement Balkenende. De partout nous commençons à voir une résistance qui monte et qui s’organise. Il est tant que ressuscite le sentiment de peur pour la minorité exploiteuse qui nous entraîne toujours plus dans les affres de la guerre, de la misère, de l’incertitude du lendemain et que ressuscite le sentiment d’espérance pour des millions de gens qui n’ont que leur force de travail pour assurer leur bien fragile existence. En Belgique aussi, où les attaques sont similaires, nous voulons dire non!

    Nous organisons une manifestation à Liège le lundi 11 octobre et des rassemblement auront lieu devant les bureaux de l’ONEm de diverses villes belges comme Anvers, Gand, Louvain, Ostende où nous appelons tous ceux qui subissent ces attaques à faire entendre leur voix: chômeurs, étudiants, travailleurs, (pré)pensionnés,… Si nous ne voulons pas voir disparaître les quelques acquis qu’il nous reste, nous devons apprendre à nous organiser et montrer dans la rue notre opposition. Nous devons construire nous-même cette résistance et ne pas se faire d’illusions dans les politiciens qui ont toujours le langage rempli de miel et de jolies paroles. Si nous ne bougeons pas, c’est l’extrême droite et les discours racistes qui vont prendre le dessus, c’est la misère qui va s’enraciner. Organise-toi, parle de cette journée d’action dans ton école, avec tes collègues, tes amis, ta famille et rejoins-nous.


    (*) C’est toujours les petits que l’on écrase (proverbe populaire wallon).

  • Le MAS sort renforcé des élections

    Le score électoral du MAS/ LSP est petit comparé à celui des partis traditionnels. Nous n’avions cependant pas d’autres ambitions que celle de nous faire connaître et nous renforcer. En Flandre, en Wallonie et à Bruxelles, nous gagnons des membres.

    Eric Byl

    En Belgique francophone, 5.675 personnes ont choisi le MAS pour sa première participation électorale. Mais la priorité était le renforcement de nos sections de Bruxelles, Liège et Mons et la possibilité de voir émerger d’autres sections à Ixelles, Wavre, Tubize et Verviers. De plus, à Tournai, La Louvière et Charleroi, bien des gens ont pris contact avec le MAS. Enfin, notre travail étudiant à l’ULB et à l’ULG s’élargi avec une section à l’UCL.

    En Belgique néerlandophone, le LSP a obtenu 14.166 voix, bien plus qu’aux élections législatives de 2003 où c’était notre première participation sous ce nom. Nous avons bien progressé en nombre de membres, surtout à Anvers et à Ostende. A Beveren-Waas nous avons dorénavant une section à part entière. Nous voulions également essayer de nous implanter au Limbourg, et sommes près d’y arriver.

    En Flandre Orientale notre liste aux élections régionales récolte 2.509 voix, contre 3.751 voix pour les européennes. En 2003 nous avions obtenu 2.843 voix au Sénat et 2.929 à la Chambre. Cette différence pour l’Europe et le Conseil régional flamand est partiellement expliquée par la campagne «Groen! est nécessaire» qui a eu un certain écho dans les milieux progressistes, au contraire des quartiers populaires. C’était notre deuxième participation électorale et notre électorat n’est pas vraiment stabilisé. Il «flotte» donc plus, par exemple, que celui du PTB qui a derrière lui 30 ans de participations électorales.

    Cette fois encore le MAS/LSP a fait une campagne avec un petit budget: une affiche centrale, un dépliant et un programme. Nous avons dépensé 6.000 euros: une paille en comparaison des 5 millions d’euros que les partis traditionnels dépensent aux élections, et même comparé au PTB qui a dépensé 31.000 euros. Pour les élections européennes, chaque voix a coûté 0,30 euro au MAS/ LSP. Pour les partis traditionnels et le Blok, cela fait de 4 à 7 euros par voix et pour le PTB 1,50 euro par voix.

    Un vote pour le MAS/LSP était-il un vote perdu? Ni le cordon sanitaire, ni la condamnation du Vlaams Blok n’ont endigué la progression électorale du Vlaams Blok. Et ce n’est pas la poursuite de la politique néo-libérale qui fera reculer le Blok.

    Il faut une politique qui parte des besoins de la population. Compter sur les Verts ou sur le PS/SP.a pour appliquer une telle politique est illusoire. Le MAS a fait le choix de construire patiemment une organisation de cadres.

    A court terme, c’est moins spectaculaire que de constamment réinventer des illusions électorales. A long terme, c’est la seule garantie pour une politique différente. Dans les années 70 les marginaux d’extrême droite du Vlaams Blok n’étaient pas pris au sérieux. Ils ont patiemment construit leur parti, qui est devenu le plus grand de Flandre. Même dans l’opposition le Blok parvient à faire partiellement appliquer son programme réactionnaire par les autres partis. Certains à gauche voudraient atteindre des scores électoraux importants sans faire cet effort et ironisent sur les résultats de la «petite» gauche. Nous pensons qu’ils ont tort. Loins de ces illusions, nous appelons nos lecteurs à rejoindre le MAS et à construire avec nous une réelle alternative de gauche.

  • 20.000 fois Merci!

    Le Mouvement pour une Alternative Socialiste / Linkse Socialistische Partij (MAS/LSP)remercie les 19.841 électeurs et électrices qui ont voté pour ses listes aux élections européennes du 13 juin 2004. 14.166 électrices et électeurs ont voté pour le LSP (0,35% du Collège électoral flamand) et 5.675 pour le MAS (0,23% du Collège électoral français). Cette participation au scrutin européen nous a permis de nous adresser à des milliers de travailleurs, d’allocataires sociaux, de jeunes dans l’ensemble du pays pour proposer une opposition vraiment socialiste et démocratique à la politique de droite des gouvernements en Europe.

    Là où nous avons des sections locales, nos résultats sont en général supérieurs à notre moyenne :

    Ostende : 0,61%

    Bruges : 0,42%

    Courtrai : 0,45%

    Furnes : 0,38%

    Alost : 0,43%

    Eeklo : 0,48%

    Gand : 0,49%

    Anvers : 0,35%

    Malines: 0,32%

    Turnhout: 0,34%

    Bruxelles: 0,35%: 0,31% (MAS) + 0,04% (LSP)

    Schaerbeek: 0,35%: 0,31% (MAS) + 0,04% (LSP)

    Saint-Gilles: 0,57%: 0,52% (MAS) + 0,05% (LSP)

    Mons : 0,40%

    Liège : 0,43%

    Verviers: 0,25%

    En général nous récoltons un pourcentage inférieur là où n’avons pas encore de section locale. Mais quelques résultats encourageants indiquent cependant qu’il existe un espace pour se développer : Avelgem (0,76%), Renaix (0,63%), Menin (0,59%), Landen (0,78%), Grâce-Hollogne (0,35%), Seraing (0,38%).

    Le MAS/LSP remercie aussi les centaines de sympathisants qui nous ont aidés dans cette campagne : collage d’affiches, distribution de tracts, transport de matériel, coups de téléphone aux contacts et amis, tournage de notre tribune électorale radio et TV, soutien financier, etc. Sans vous, nous n’aurions pas atteint près de 20.000 voix et nous n’aurions pas pu faire connaître nos idées auprès de dizaines de milliers d’autres personnes. Certes le black-out, quasi total, des médias sur notre campagne ne nous a pas facilité la tâche. Mais nous n’avions, dès le départ, aucune illusion à ce sujet. Nous savons que nous ne pouvons compter que sur nos propres forces et sur celles de nos sympathisants. Nous appelons, tous ceux et celles qui nous ont aidés pendant cette campagne, à rejoindre notre parti et à préparer avec nous la rentrée sociale de septembre.

    Nous publierons au cours des prochains jours une analyse fouillée du résultat de ces élections, en particulier sur la progression des partis fascistes, la victoire du PS, la défaite des libéraux et d’Ecolo. Vous la trouverez sur notre site Internet et dans le numéro de juillet d’Alternative Socialiste.

    Encore une fois, merci à toutes et à tous!

    Le 16 juin 2004,

    Guy Van Sinoy,

    Tête de liste du MAS

    Anja Deschoemacker,

    Tête de liste du LSP


    Etes-vous abonné à notre mensuel Alternative Socialiste ?

    Si ce n’est pas encore le cas c’est le moment de le faire !

    Prenez donc un abonnement mensuel pour 12 numéros ! La lecture régulière de notre mensuel vous permettra de mieux connaître nos idées, nos propositions et nos activités.

    12 n°s : 12€ (25€ pour un abonnement de soutien)

    à verser au compte 001-2260393-78 avec la mention « abonnement »

  • Les autorités académiques veulent museler les Etudiants de Gauche Actifs

    Juste avant le début de la bloque, Etudiants de Gauche Actifs/Actief Linkse Studenten (EGA/ALS), notre organisation dans les unifs, a été à plusieurs reprises dans la ligne de mire du rectorat.

    Emiel Nachtegael

    A Bruxelles, à Gand et à Anvers, les autorités académiques ont voulu museler EGA/ALS par la répression et le mensonge. Ainsi, à l’Université d’Anvers, les autorités ont appelé la police à deux reprises contre nos membres qui tenaient un stand politique pour mobiliser contre le NSV (les étudiants fascistes) et la déclaration de Bologne.

    A l’ULB, notre président a été convoqué devant le recteur suite à un incident qui s’est produit lors de la journée d’accueil des futurs étudiants (le 18 février). Notre camarade aurait manqué de respect au vice-recteur lorsqu’il est venu nous intimer l’ordre de replier notre stand. Le personnel de la sécurité avait des consignes claires d’empêcher toute activité politique des étudiants ce jour-là. Grâce à la mobilisation de nos sympathisants et à la détermination de notre organisation, l’intimidation s’est limitée à un avertissement.

    A Gand, notre reconnaissance a été suspendue pendant un mois suite à une plainte anonyme contre nous. Notre action de blocage d’un meeting de Filip Dewinter du Vlaams Blok n’a visiblement pas fait que des heureux.

    EGA est la seule organisation étudiante qui s’oppose résolument à la déclaration de Bologne. Celle-ci vise un enseignement supérieur à deux vitesses qui aboutit, comme on peut le voir dans les pays voisins, au démantèlement des acquis sociaux et démocratiques des étudiants et du personnel.

    Les tentatives de diffamation et d’intimidation sont à replacer dans ce contexte. EGA s’opposera toujours à la politique néo-libérale dans l’enseignement supérieur! Organisez- vous contre les mesures d’austérité et luttez avec nous pour le maintien des acquis de mai 68 et pour un enseignement gratuit et accessible à tous. Rejoignez EGA!

    Plus d’infos à ce sujet sur le site d’EGA: www.gauche.be

  • Boom. La police tire sur des jeunes au festival Mano Mundo

    Les 7 et 8 mai se déroulait à Boom le festival Mano Mundo. Le festival était organisé par des ONG telles que Entraide et Fraternité, 11.11.11 et Oxfam, avec le soutien de la commune de Boom et de la province d’Anvers. Des militants du MAS et de Blokbuster étaient également présents.

    Nikei De Pooter

    Dimanche aux environs de 17 heures une bagarre a éclaté entre deux groupes de jeunes marocains autour du village marocain. Blokbuster organise à tous les coups son propre service d’ordre pour ses activités, cela afin d’éviter que la police n’ait un argument pour intervenir. Avec l’organisation d’un tel service d’ordre, nous essayons d’intégrer les gens des différentes communautés. Au Festival Mano Mundo, il aurait fallu également avoir des Marocains plus âgés dans la mise en place d’un tel service d’ordre car ils ont plus d’autorité sur les jeunes.

    Les organisateurs de Mano Mundo n’avaient pas organisé leur propre ser vice d’ordre, sans doute par inexpérience dans le mouvement antiraciste. Cette carence a donné le prétexte à la police pour intervenir. L’intervention policière a fait monter la tension, les policiers présents ont alors dégainé et tiré dans le sable devant les jambes des jeunes. Panique générale! Les jeunes restés sur place ont été matraqués et certains embarqués.

    Une grande partie des jeunes présents au festival sont en décrochage scolaire. Ils s’entassent dans des écoles surpeuplées et trouvent parfois un job précaire, flexible et mal payé. Est-ce une raison pour leur tirer dessus? Même au foot, lorsque des bagarres violentes éclatent entre hooligans la police ne se comporte pas comme cela. Selon nous les organisateurs du festival Mano Mundo portent une grande part de responsabilité dans ce qui s’est passé. Ils n’avaient pas organisé leur service d’ordre de telle sorte qu’ils se sont finalement basé sur la police.

  • Procès du Vlaams Blok. Rien d’essentiel n’est réglé

    La récente condamnation pour racisme de trois asbl liées au Vlaams Blok a été largement répercutée par les médias. Elle relance le débat sur la stratégie pour lutter contre le fascisme car après cette condamnation le Vlaams Blok se présente comme une victime. Pire: le Vlaams Blok semble progresser dans les intentions de vote.

    Geert Cool

    Voilà ce qui arrive quand on essaie de résoudre un problème politique – la croissance électorale de l’extrême-droite – par des procédés juridiques. Depuis des années, nous répétons que l’on ne peut lutter validement contre la croissance électorale de l’extrême-droite que sur le terrain politique: en prenant le mal à la racine, en donnant une réponse aux problèmes sociaux (chômage, pauvreté, habitat,…) engendrés pas la crise capitaliste et qui forment le terreau sur lequel grouille l’extrême-droite.

    Dans une certaine mesure le verdict représente une menace pour Vlaams Blok si cela signifie un premier pas vers la suppression du financement de ce parti. Pour l’instant le Vlaams Blok a besoin de ce financement car il tente de se donner un profil «acceptable» en menant une campagne politique «soft». Par exemple les gants de boxe ont disparu des affiches du Blok. A l’instar des autres partis bourgeois il revendique «moins d’impôts».

    Manifestement le Blok tente d’attirer les voix de nouvelles couches d’électeurs. Le 1er Mai il a organisé à Mortsel (Anvers) un rassemblement devant la statue d’un industriel (Lieven Gevaert), et Freddy Van Gaever (ex-patron d’une compagnie aérienne flamande et Blokker convaincu) y prononcé un discours dénonçant «les chômeurs profiteurs». En même temps le Blok espère ne pas perdre sa popularité parmi les chômeurs. Il est clair que les contradictions de classes vont rendre de plus en plus difficile ce double jeu du Vlaams Blok.

    Le verdict contre le Blok est un handicap provisoire pour courtiser la droite réactionnaire. A Anvers il y a ouvert une permanence téléphonique où l’on pouvait dénoncer les illégaux, mais il a dû faire marche arrière car cela rappelait les pratiques des nazis pendant la guerre. Il est clair que la Vlaams Blok tâtonne à mi-chemin entre un profil «radical» et une image «respectable».

    Du côté francophone, le verdict contre le Vlaams Blok a donné lieu à une série de conférences où les partis traditionnels sont venus, la main sur le coeur, clamer leur «antifascisme»… tout en étant prêt à mener la même politique néolibérale qui fabrique des électeurs d’extrême-droite à tout de bras!

    Nous n’avons pas besoin de jugement pour désigner le Vlaams Blok comme étant un parti raciste et pour mobiliser contre leurs méfaits racistes. Il faut en même temps mener campagne pour que chacun ait un emploi, un logement convenable à un prix abordable, pour que les services publics ne soient pas privatisés. Ce n’est qu’avec un programme anticapitaliste radical et une organisation de combat pour le socialisme que l’on pourra à la fois stopper l’offensive patronale et faire reculer électoralement l’extrême-droite.

0
    0
    Your Cart
    Your cart is emptyReturn to Shop