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Tag: Anvers
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MEETINGS : Pour une alternative à l’Europe d’austérité !
Une autre politique est-elle possible en Europe ? Nous le pensons. Fin juin, nous organisons d’ailleurs des meetings à ce sujet à Bruxelles, Anvers et Gand. Ces soirées seront d’importants échanges d’expériences, tant de Belgique que de l’étranger. Une semaine à peine après les élections grecques, nous accueillerons un orateur de Syriza qui abordera la possibilité d’une politique de gauche au pouvoir en Grèce. Nous accueillerons également Tony Mulhearn qui, dans les années ’80, a activement participé à la politique réellement socialiste menée dans cette ville. Dernièrement, il a remporté 5% aux élections locales élisant le bourgmestre de la ville.
Bruxelles – Mercredi 20 juin, 19h30
Meeting organisé par Alternatives à Bruxelles & ‘‘Reprenons nos Communes’’ avec :
- Nikos Chountis, eurodéputé de Syriza, Grèce
- Paul Murphy, député européen du Socialist Party, Irlande
- Charlotte Balavoine, candidate du Front de Gauche aux législatives pour la circonscription du Bénélux
- Tony Mulhearn, Trade Union and Socialist Coalition, Angleterre
- Un représentant d’Izquierda Unida, Espagne
- Stephen Bouquin, de Rood!
- Anja Deschoemacker, ‘Gauches Communes’
Où? Au Garcia Lorca, 47/49, Rue des Foulons 1000 Bruxelles
Anvers – Jeudi 21 juin, 20h
Meeting avec Erik De Bruyn (Rood!), Tony Mulhearn et un orateur de Syriza. Salle Elcker-Ik (Breughelstraat 31- 33, 2018 Anvers).
Gand – Samedi 23 juin, 18h
Fête de Rood! Dans le bâtiment de la FGTB Ons Huis (Meersenierstraat, Vrijdagmarkt) avec Tony Mulhearn, un orateur de Syriza, Erik De Bruyn et Bart Vandersteene (tête de liste de Rood! à Gand).
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A propos du parti – Nouvelles du PSL
Cette rubrique de socialisme.be vous propose des nouvelles de notre parti, de ses activités et initiatives,… Cette rubrique comprendra donc divers courts rapports d’actions, des brèves de campagne, des appels pour des conférences, des rapports de réunion, ou encore de petits textes de nouveaux membres qui expliquent pourquoi ils ont rejoint notre parti.
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A noter dans votre agenda
- Je. 31 mai. St Gilles (Bruxelles). 19h, Place Van Meneem. Action au conseil communal : ‘Reprenons nos communes’. Plus d’infos
- Ve. 1er juin. Bruxelles. 19h30 Randstad (Rue Jardinier 45, Molenbeek). Pour des listes de gauche unitaires aux élections communales (soirée organisée par le PSL, le PH et le CAP).
- Ve. 1er juin. Keerbergen. 19h30 Walvis. Rencontre pré-électorale
- Sa 9 juin. Bruxelles. Manifestation contre Acta et les autres tentatives de brider la liberté d’internet. 14h Gare Centrale.
- Di. 17 juin. Anvers. Manifestation contre le tracé du BAM
- Me. 20 juin. Bruxelles. Meeting organisé par Alternatives à Bruxelles & Reprenons nos Communes avec Paul Murphy (député européen membre du Socialist Party en Irlande), Tony Mulhearn (TUSC, Angleterre), Charlotte Balavoine (Front de Gauche, France), Marisa Matias (eurodéputée du Bloc de Gauche au Portugal), Anja Deschoemacker (Reprenons nos communes), Stephen Bouquin (ROOD!) et un représentant de Syriza (Grèce). 19h30 au Garcia Lorca, Rue Volders 47/49, 1000 Bruxelles (métro Anneessens)
- Jeu. 21 juin. Anvers. Meeting de Rood!: "Notre ville n’est pas à vendre". Avec Tony Mulhearn, président de la section du parti travailliste à Liverpool en 1980-86, quand la ville a mené une politique réellement socialiste, Erik De Bruyn et un orateur de Syriza.
- Ve. 22 juin – Di. 24 juin. Floreffe. Week-end de formation du PSL (sections du Hainaut, de Namur et de Liège)
- Sa. 23 juin. Gand. Fête de ROOD! avec Tony Mulhearn, un orateur de Syriza, Erik De Bruyn (ROOD!) et Bart Vandersteene (tête de liste de ROOD! à Gand)
- Sa 30 juin. Anvers. BBQ rouge et Cantus rouge !
- 7-13 juillet. Gand Ecole d’été internationale du CIO
- Ve. 20 juillet. Keerbergen. Meeting sur la défense de l’environnement et la politique énergétique
- Sa. 4 août. Keerbergen, “BBQ électoral”
- Sa.-Di.11-12 août. Anvers. Week-end de formation marxiste
- 7-9 décembre : Congrès national du PSL
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Pourquoi j’ai rejoint le PSL
La première fois que j’ai rencontré des membres du PSL, c’était lors de la manifestation d’appui au mouvement de grève au Québec qui avait lieu à Bruxelles le 27 mars dernier.
Étant en échange étudiant ici depuis quelques mois seulement, je ne connaissais pas très bien le paysage politique belge. J’ai été toutefois rapidement amené à m’intéresser plus amplement au PSL et ce grâce à plusieurs échanges constructifs que j’ai pu avoir avec ses militants. J’ai toujours eu la profonde conviction qu’une discussion avec un militant en dit beaucoup sur la qualité de son organisation et encore une fois, je ne m’étais pas trompé.
En fait, ce qui me plaît au PSL, c’est cette conviction que la lutte ne se fait pas uniquement dans les élections, mais bien dans la rue et qu’il est primordial d’être proche des citoyennes et citoyens. Une conviction qui a pourtant été bannie de la plupart des partis.
De Grèce à Liverpool, de Gand à Anvers et Bruxelles : pour une politique réellement socialiste !
Une autre politique est-elle possible ? Nous le pensons. Fin juin, nous organisons d’ailleurs des meetings à ce sujet à Bruxelles, Anvers et Gand dans le cadre des campagnes électorales. Ces soirées seront d’importants échanges d’expériences, tant de Belgique que de l’étranger. Une semaine à peine après les élections grecques, nous accueillerons un orateur de Syriza qui abordera la possibilité d’une politique de gauche au pouvoir en Grèce. Nous accueillerons également Tony Mulhearn qui, dans les années ’80, a activement participé à la politique socialiste menée dans cette ville. Dernièrement, il a remporté 5% aux élections pour devenir le bourgmestre de la ville. (voir les informations ci-contre)
Week-end de formation marxiste à Floreffe
Du vendredi 22 au dimanche 24 juin, les sections de Hainaut-Namur du PSL organisent un week-end de formation marxiste. Une initiative similaire se déroulera durant le mois d’août à Anvers. Voici ci-dessous le programme complet de l’évènement.
Vendredi 22 juin
18h00 – 19h00 Arrivée & inscriptions
19h00 – 22h00 Présentation du week-end et MEETING : "Liverpool" avec Tony Mulhearn
Samedi 23 juin
10h00 – 12h30 Crise du système capitaliste – La résistance s’organise
14h00 – 16h30 Comment combattre les discriminations ?
- le racisme/fascisme (Le Pen en France, les néo-nazis en Grèce,…)
- le sexisme
- L’Homophobie
17h00 – 19h30 Les leçons du passé pour les luttes actuelles
- La grève générale : Leçons du XXe siècle pour aujourd’hui
- Qu’est ce que la révolution et comment la faire aboutir? A partir des exemples d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient
- L’anarchisme
21h00 – 22h00 Conclusion des discussions + Le programme transitoire et la nécessité de construire un nouveau parti des travailleurs.
22h00 Cantus Rouge
Dimanche 24 juin
11h00 – 13h30 Qu’est-ce que le socialisme ?
- L’économie planifiée
- Le matérialisme et dialectique: la méthode du marxisme
15h00 – 17h00 Eté 2012 : le PSL en campagne
17h00 rangement
A 1Km de la gare de Floreffe. Coût : 20 euros pour les salariés, 15 euros pour les non-salariés (logement et nourriture) Plus d’informations via info@socialisme.be
Fonds de lutte : Objectif en vue
Lors du second trimestre de 2012 (avril-juin), nous voulons récolter 11.000 euros de soutien financier. Pour l’instant, nous en sommes à 10.100 euros, soit 92% de notre objectif. Cela signifie donc que nous sommes capables de dépasser cet objectif !
- Hainaut-Namur : 106%
- Bxl-Brab.W. : 102%
- Liège-Lux. : 102%
- Anvers : 93%
- Brab. Fl.-Limb : 72%
- Flandre Or. et Occ. : 70%
- National: 131%
- TOTAL: 10.111,53 euros, soit 92%
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STOP aux attaques contre nos services publics ! Organisons la résistance !
En Flandre, après déjà deux ans de restriction budgétaires pour la société de transports en commun De Lijn, 60 millions d’économies sont encore à opérer. Ce que cela signifie concrètement pour les différentes provinces a maintenant été dévoilé, et la riposte doit suivre. Cette austérité implique une sérieuse limitation des services, elle nous conduit tout droit à la destruction pure et simple de la logique de transports en commun au moment même où la rénovation des routes revient de plus en plus chère et où le prix de l’essence monte en flèche. Ironie suprême, la ministre flamande de l’environnement Joke Schauvliege (CD&V) vient de déclarer qu’elle voulait réduire les émissions de gaz à effet de serre de 30% d’ici 2020 avec un plan basé sur… la mobilité !
Par un chauffeur de bus
A Gand, le service de nuit est pratiquement éliminé et, dans les zones plus rurales, le service est limité aux bus scolaires et aux transports de banlieue (mais il faut avoir un horaire de 9 à 17h pour en profiter !). A Malines, toutes les lignes devront s’arrêter en bordure de la ville, une seule navette assurant ensuite le transport des passagers. A Anvers, c’est jusqu’à 1000 trajets par jour qui disparaissent…
Les transports en commun emportés dans un tourbillon
Pour la première fois, le nombre de passagers n’a pas augmenté en 2011, la hausse des coûts n’a donc pas pu être compensée. La société De Lijn est basée sur un modèle de croissance des usagers et, de plus, un certain nombre de compensations (notamment liées à l’augmentation du nombre d’abonnements sociaux) n’a pas été payé par le gouvernement flamand. A cela s’ajoute encore une erreur de calcul pour le coût lié à l’implication d’opérateurs privés : la facture du travail sous-traité n’a pas diminué, mais a augmenté de 6%. La privatisation de la moitié des lignes n’a donc pas entraîné plus d’efficacité, ni même un moindre coût.
La croissance du nombre de passagers a donc été stoppée en 2011, surtout en conséquence des économies antérieures, et les nouvelles ne vont certainement pas rendre les transports en commun plus attractifs. Il faut très probablement s’attendre à une baisse du nombre d’usagers, ce qui sera utilisé comme prétexte pour de nouvelles attaques et ainsi de suite. Cette spirale négative entraîne nos transports publics dans un véritable tourbillon destructeur. Pour avoir de bons services publics, il faut mettre l’argent sur la table, mais ce n’est pas l’option choisie par le gouvernement flamand.
Organisons la résistance
A De Lijn, les syndicats ont un accord pour une sorte de pacte social qui comprend des dispositions locales, la garantie d’un certain revenu et le rejet des licenciements secs. Cet accord ne signifie toutefois pas d’accepter ces économies. Il nous faut organiser une résistance efficace, ce qui nécessite un plan d’action bien élaboré, porté par le personnel et les usagers.
A Anvers, la campagne d’affichage de la CGSP et la pétition du front commun syndical constituent un bon début. En organisant des réunions de travailleurs, le personnel peut être activement impliqué dans la riposte, et l’organisation de comités de quartier peut faire de même pour les voyageurs. Ainsi, à Termonde, un comité d’action a été lancé. Pourquoi les syndicats et le personnel ne soutiendraient- ils pas de telles initiatives, en s’y impliquant si nécessaire ? Obtenir un véritable front uni des usagers et du personnel représenterait une grande force. Nous n’avons rien à attendre des partis traditionnels ou d’organisations comme l’association flamande des usagers de train, de trams et de bus (BTTB) qui ne sont pas fondamentalement opposés aux économies, sauf sur quelques nuances.
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A propos du parti – Nouvelles du PSL
Cette rubrique de socialisme.be vous propose des nouvelles de notre parti, de ses activités et initiatives,… Cette rubrique comprendra donc divers courts rapports d’actions, des brèves de campagne, des appels pour des conférences, des rapports de réunion, ou encore de petits textes de nouveaux membres qui expliquent pourquoi ils ont rejoint notre parti.
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A noter dans votre agenda
- Di. 18 mars. Liège. Vottem : 13 ans déjà, je ne l’accepte pas ! Manifestation contre le centre-fermé de Vottem. Rassemblement à 14h Parc de la Citadelle rue des Glacis à Liège
- Sa. 24 mars. Protestations contre le rassemblement anti-avortement à Bruxelles. 14h place Poelaert (devant le Palais de Justice)
- Sa-Di 28 et 29 avril : ”Socialisme 2012”
- 7-9 décembre: Congrès National du PSL
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Socialisme 2012
Demain, nous publierons sur ce site le programme entier du week-end ”Socialisme 2012”. Ne manquez pas ces deux jours de discussion politique et de formation! Cette année, nous serons à Anderlecht pour cet évènement. Durant ce week-end, nous voulons prendre le temps de mener tout un tas de discussions de base concernant le marxisme, mais aussi divers thèmes plus spécifiques. Entre autres choses, il y aura un stand de livres et brochures particulièrement bien fourni, avec quelques nouveautés qui bénéficieront très certainement d’un bon accueil…
Louvain : meeting ce mercredi
La manifestation antifasciste du 15 mars dernier contre le NSV a dû être annulée suite au tragique accident survenu en Suisse (toute manifestation étant interdite dans la ville de Louvain en signe de deuil). Mais durant la campagne de mobilisation qui a précédé, nous sommes rentrés en contacts avec de nombreuses personnes désireuses d’en savoir plus sur notre parti et notre travail. Le meeting de ce mercredi vise à les réunir pour aborder plus en profondeur la nature de notre programme et de nos méthodes politiques.
MEETING PUBLIC des Etudiants de Gauche Actifs
Quelle alternative face au capitalisme ?Par Peter Delsing, ancien membre d’EGA à l’université de Louvain et porte-parole du PSL à Louvain.
Mercredi 21 mars 20.00
MTC 00.12, HogeschoolpleinN’hésitez pas à prendre vous aussi contact avec nous pour participer à nos campagnes ! (info@socialisme.be)
Manifestation ‘No more Fukushima’
Dimanche dernier, le PSL était présent à la manifestation ‘No More Fukushima’, un an après le désastre nucléaire au Japon. Nous avions un stand, avons formé une délégation combative dans le cortège et avons diffusé notre matériel politique. Nous avons vendu 42 exemplaires de notre mensuel et récolté 80 euros de fonds de lutte. Un de nos camarades de Liège a ainsi vendu 12 exemplaires de Lutte Socialiste à lui seul.
Tournée des cafés
Afin de récolter de la solidarité financière et de distribuer nos tracts, nous passons de temps à autre de café en café pour parler de nos campagne. A Anvers, le jeudi soir, puisque la manifestation anti-NSV était annulée, un groupe de camarade est allé dans divers cafés et a récolté 116 euros pour notre fonds de lutte, et a vendu 19 exemplaires de notre journal. De la même manière, un groupe plus restreint de camarade a fait hier la tournée des cafés du centre-ville de Liège afin de mobiliser une dernière fois pour la manifestation contre le centre fermé de Vottem cet après midi. Ils ont récolté 32 euros de fonds de lutte. Notre camarade Olivier en a récolté 17 à lui seul.
Les nouveaux drapeaux EGA sont arrivés
Nous aurions normalement dû utiliser nos nouveaux drapeaux EGA pour la première fois lors de la manifestation anti-NSV. Finalement, c’est à la manifestation contre la répression policière qui s’est tenue le jeudi soir à Bruxelles que ces drapeaux ont fait leur première apparition. Vous pouvez vous aussi acheter un exemplaire pour la somme de 12 euros.
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Des délégations syndicales combatives réclament un prolongement politique
Des délégations syndicales néerlandophones ont écrit une lettre ouverte au président de la FGTB Rudy De Leeuw. Ce récent appel, publié ci-dessous, exprime une opinion partagée par de nombreux délégués et militants.
Ces derniers appellent la direction de la FGTB/ABVV (qui doit tourner le dos au SP.a) a rassembler les partis de gauche et les groupes de pression et offrir ensemble un véritable projet social et politique de gauche aux milliers de militants politiquement orphelins. Pour les délégations de la CSC/ACV, la situation n’est pas meilleure. Il existe des initiatives similaires qui insistent pour rompre les liens avec les partis sociaux-chrétiens afin de s’impliquer dans ce projet.
Si les militants, les délégations, les secteurs et les régionales approuvent massivement cet appel, nos dirigeants syndicaux ne pourront plus continuer à ignorer le message. Tant que nous ne disposons pas de prolongement politique pour défendre nos revendications et obtenir des victoires, les choses n’iront pas en s’améliorant. Nous resterons bloqués dans une situation où la social-démocratie et la démocratie chrétienne auront le champ libre et continuerons à désarmer les militants.
Leur austérité – que nous payons cash dans les entreprises – et la facture de la dette risque encore de s’alourdir, parce que de nombreux membres découragés par l’absence d’alternative politique s’orientent vers l’opposition la plus visible même si elle est, comme la NVA, populiste et économiquement de droite.
Un large parti de gauche, ou un front de différentes organisations, unissant tous les opposants à la casse sociale permettra d’à nouveau convaincre tous ceux qui sont électoralement démoralisés.
Un tel parti serait composé de politiciens qui, à l’instar des dizaines de milliers de délégués syndicaux qui travaillent au quotidien pour leurs collègues, auraient un salaire de travailleur et non pas de gestionnaire. Les actuelles divergences politiques ne vont pas disparaître d’un coup, tous les syndicalistes s’en rendent bien compte. L’ère des partis qui considéraient chaque désaccord comme un problème à éliminer est heureusement derrière nous. Le débat démocratique et le respect des majorités et des minorités rend possible de surmonter des désaccords en les considérant pour ce qu’ils sont : non pas des signes de déloyauté mais des contributions à un débat, chose à laquelle nous sommes habitués dans notre travail syndical.
Camarade Rudy, camarades de la FGTB,
Nous n’irons pas par quatre chemins : nous en avons soupé de notre soi-disant relais politique. Le président du SP.a qui se distancie des grèves et est fier de ne pas être syndiqué. Une ministre de l’emploi qui, du haut de la théorie, prend des mesures absurdes qui ne résisteront jamais à la pratique. Le ministre de l’économie qui verrait bien une adaptation de l’index. Ce n’est pas un relais politique, camarade Rudy, c’est une résistance politique.
Il faut tourner la page, c’en est assez du statu quo. En tant que FGTB nous avons assez de propositions pour le monde du travail, pour une société plus sociale, pour un autre monde. Des propositions normales, grâce auxquelles les gens qui travaillent se porteront mieux, la pratique le montre tous les jours ! Ces propositions auraient pu aider des dizaines de milliers de gens ces dernières semaines, ces derniers mois.
Un petit aperçu :
En 2011, 67.169 Flamands ont frappé à la porte d’Eandis (le distributeur de gaz et d’électricité en Flandre, NDLR) parce qu’ils ne pouvaient pas payer leurs factures d’électricité et de gaz. Nous avons déjà dans le passé payé notre TVA en amortissant les centrales nucléaires et nos prix sont, de même que le taux de cette TVA, plus élevés que dans les pays voisins. Qu’en est-il de notre position de consommateurs, pour ne pas parler toujours de notre position concurrentielle ?
- Diminuer la TVA de 21 à 6%!
- Prix maxima pour l’énergie!
En 2011, Fortis a fait 6 milliards d’Euros de profits nets, impose une austérité de 3% à son personnel, distribue 10.000 voitures que la population devra payer et distribue en plus de cela encore un dividende de 1,2 Euros par action. Toute honte bue !
- Il faut une banque publique où l’argent épargné est de l’argent t épargné !
- L’Etat ne peut être garant que pour l’épargne, pas pour les spéculations.
- Régulation du secteur financier!
- Qu’ils spéculent s’ils le veulent, mais, s’ils se cassent la figure, nous ne voulons pas continuer à essuyer les plâtres!
Nokia, Bekaert, Crown Cork. Des milliers de gens sans emploi ! Des entreprise qui font des profits mais licencient quand même du personnel, comment peut-on trouver ça normal ? Ce ne sont pas des cas exceptionnels : des milliards de chèques en blanc sont distribués à des entreprises qui n’offrent pas un seul emploi en contrepartie. Plus grave encore, ils emploient notre argent pour licencier des gens ! Des entrepreneurs ont fondé plus de 45.000 fausses entreprises pour ne pas devoir payer d’impôts. Le paysan De Clerck peut frauder 400 millions d’euros et l’Etat doit encore lui dire merci, nous lui devons 22.500 euros alors que c’est lui qui nous est redevable de 400 millions. Le monde à l’envers ! Le secrétaire d ’Etat progressiste à la lutte contre la fraude fiscale crie fièrement du haut de sa tour Saint Pierre à Ostende : 700 millions d’Euros, voilà ce qu’il va tenter de récupérer sur la fraude. 700 millions sur un total calculé de 40 milliards annuellement. Le filet qui devrait ramener un gros poisson ne ramène que des goujons. Celui qui dit qu’il n’y a pas d’argent est un menteur. La lutte contre la fraude fiscale, à elle seule, devrait rapporter 40 milliards !
- Plus de chèques en blanc aux entreprises, notre argent doit être investi dans des emplois, et de la recherche et du développement !
- Les entreprises qui font des bénéfices ne peuvent plus continuer à licencier dans le seul but de maximiser leurs profits!
- Une lutte sérieuse contre la fraude fiscale et sociale!
Les services publics ne sont plus des services au public, tout tourne pour l’argent et le profit. Un train sur sept est en retard, plus de soixante trains sont supprimés tous les jours. Quand les médias en parlent, cela devient une bonne nouvelle : six trains sur sept sont à l’heure. Les gens qui sont quotidiennement les dupes de ces soixante trains supprimés, la télé ne les filme jamais ! On économise quatre milliards dans la sécurité sociale, on veut gagner de l’argent sur la santé des gens. On ne veut plus garantir que les frais des soins de santé de base, pour le reste nous devrons prendre des assurances. C’est ce qu’on lit aujourd’hui dans les médias ! Le riche aura ainsi droit à une meilleure santé. Ce n’est pas un progrès, c’est un recul camarade! Pour nous, c’est clair : les services publics ne peuvent servir qu’à rendre des services, et pour cela ce sont les services rendus qui doivent être au centre, et plus le profit. Les services publics et tout ce qui a trait à la Sécurité Sociale doivent donc être socialisés. Qu’il y ait des gens qui n’en ont jamais assez, nous en sommes bien conscients. Le privé peut donc rester libéralisé, mais il doit être soumis à une réglementation stricte. Il faut en finir avec les excès des bonus, des parachutes dorés et des traitements exubérants. Le sens des réalités, ce n’est pas seulement pour Monsieur Toulmonde, c’est pour chacune et chacun!
Ce ne sont que quelques propositions, camarade Rudy. Des propositions qui n’ont pas d’écho chez notre résistance politique, mais qui ont de l’écho auprès de beaucoup de travailleurs ordinaires. Tu sais camarade : ceux qui sont les citrons des partis néolibéraux et de l’Europe asociale de Merkozy.
Nous sommes certains que beaucoup de travailleurs peuvent se retrouver dans ces propositions. Pour pouvoir les réaliser, il faut que ces propositions deviennent des objectifs de combat. Pour cela, nous avons besoin d’un vrai relais politique. Nous savons les partis de gauche et les groupes de pression comme le PTB, Rood !, PSL, LCR et Vonk sont favorables à ces propositions et qu’ils peuvent les défendre s’ils arrivent à surmonter leurs divergences. Nous sommes certains aussi que des gens dans le SPa et dans d’autres partis peuvent accepter ces propositions. De même que les milliers de militants qui se retrouvent sans domicile fixe au sein de la gauche.
C’est à la FGTB de rassembler tous ces gens de sorte que nous ayons de nouveau un vrai parti pour le monde du travail. Il est temps que nous à la FGTB on laisse tomber les politiciens centristes du SPa s’ils ne veulent pas défendre nos valeurs et nos propositions et que nous tendions la main à ceux qui veulent s’embarquer dans un vrai projet social et politique de gauche !
Camarade Rudy, nous annonçons la couleur et nous le ferons aussi en direction du sommet du SPa, vers les partis de gauche ainsi que vers nos propres militants, et les autres. Nous diffuserons cet appel parmi eux de même que nous le diffuserons au sein de la FGTB, en espérant que nombreux seront ceux qui se rangeront derrière cette requête.
Salutations combatives,
Délégations syndicales :
SETCa /CENTRALE GENERALE RAFFINERIE TOTAL ANVERS – FGTB CHIMIE BAYER ANVERS – TRAVAILLEURS D’AGFA GEVAERT – SETCa CENTRALE GENERALE BRC ANVERS – FGTB EVONIK ANVERS – DAF FGTB
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Nous ne voulons pas payer la crise !
Après le 30 janvier : Pour une manifestation nationale massive et combative le 29 février
La presse, les patrons et les politiciens peuvent bien prétendre que la grève du 30 janvier a été un coup dans l’eau, le gouvernement a toujours bien été prêt à adapter quelques points de son plan sur les pensions. Les prépensions concernant le travail de nuit (56 ans), les métiers lourds (58) et les personnes handicapées (58) seront désormais prises en compte pour la pension, tout comme aujourd’hui. Celui qui a entre 57 et 61 ans ne doit plus nécessairement avoir une carrière de 40 ans et devra travailler jusqu’à 2 ans de plus au maximum. Est-ce suffisant ? Bien sûr que non. Seuls les pires excès sont corrigés, tandis que nous continuons à assumer la responsabilité de cette crise bancaire qui n’est pas de notre faute. Sans grève, même ces petites concessions nous auraient été refusées.
Tract du PSL
La grève générale du 30 janvier fut bel et bien un succès. Les transports en commun étaient à l’arrêt et aucun des 4.000 trains quotidiens n’a roulé. Les ports d’Anvers, de Gand et de Zeebrugge étaient bloqués, tout comme bon nombre d’entreprises sidérurgiques, chimiques et pharmaceutiques de grande taille. Les routes étaient bien calmes, et le travail à domicile n’explique pas tout. A moins que les camionneurs et les travailleurs du secteur de la construction n’aient eux aussi travaillé de chez eux… Jamais auparavant n’a-t-on vu autant de piquets. Quant aux prétendu fossé entre les générations, il était introuvable. Il ne fallait pas chercher longtemps pour trouver de jeunes partisans de la grève.
Tout cela ne signifie pas que l’offensive médiatique anti-grève est restée sans effet. Chaque faiblesse a été instrumentalisée, comme le fait que les dirigeants de la FGTB assistent toujours aux réunions des bureaux de parti du PS et du SP.a par exemple. Cela a été utilisé pour répandre la rumeur qu’ils avaient participé à l’écriture de l’accord gouvernemental. Avec de tels ‘’partenaires politiques’’, les syndicats n’ont plus besoin d’ennemis. Le PS, le SP.a et le CD&V se sont tous comportés en briseurs de grèves ordinaires. L’argument des médias d’un ‘’fossé des générations” était vicieux, car tout le monde sait que les syndicats, en acceptant l’arrivée du travail intérimaire et de contrats flexibles, ont permis l’exclusion de nombreux jeunes de droits fondamentaux dont disposent encore heureusement les autres travailleurs.
Nous aurions dû commencer à mobiliser plus tôt et faire beaucoup plus pour contrer l’offensive des médias, avec des réunions d’information sur les lieux de travail, là où des centaines de milliers de travailleurs se rassemblent. Nous n’aurions pas dû céder au chantage des patrons de faire appel aux huissiers et de la répression policière pour ne pas organiser le blocage des zones industrielles. Cela fait des années que les patrons refusent de se conformer à la directive européenne concernant la représentation syndicale dans les entreprises à partir de 20 travailleurs. Alors que là aussi, la plupart des travailleurs sont syndiqués, la terreur règne dans de nombreuses petites entreprises. Le droit de grève y est inexistant dans la pratique. Ne devrions-nous pas en faire usage une journée ? Nous sommes tombés dans un piège, car le lendemain de la grève, les patrons se sont servis justement du fait que des zones industrielles fonctionnaient pour prétendre que la grève n’était pas générale.
Les patrons sont indignés parce que la grève aurait coûté 18 € par Belge, mais lorsque le sauvetage des banques a coûté 2.500 € à chaque Belge, nous ne les avons pas entendus. Pas plus d’ailleurs qu’ils n’ont pipé mot sur les 13.000 € par Belge de garanties de l’Etat pour ces mêmes banques. Le patronat et le gouvernement espèrent nous faire taire avec quelques miettes. Mais qu’est ce que ce sera demain ? Un saut d’index ou une autre méthode pour diminuer l’impact de l’indexation ? Une augmentation de la TVA ? L’introduction d’une contribution sociale généralisée parce que les caisses de la sécurité sociale sont vides suite aux réductions de charges que les patrons ont obtenus ? Maintenant que le gouvernement et les patrons commencent à faire des concessions, nous ne devons pas cesser. La Confédération européenne des syndicats (CES) appelle à une action le 29 février prochain dans le cadre du sommet européen. Préparons dès maintenant une manifestation massive et combative !
Nous devons stopper la politique du ‘’tout est gratuit’’ pour les patrons ! Des profits gratuits, sans impôts. Des restructurations gratuites, au détriment de notre sécurité sociale. Des recrutements gratuit, sans contribution à la sécurité sociale. Et même une formation gratuite du personnel dans des écoles, qui deviennent de plus en plus des fabriques à futurs travailleurs ! Pour atteindre cet objectif, les dirigeants syndicaux doivent arrêter de nous renvoyer en direction des politiciens sociaux et chrétiens-démocrates. Nous voulons notre propre parti, composé de politiciens qui ne vivent pas au salaire d’un manager, à l’exemple de ces dizaines de milliers de délégués syndicaux qui luttent tous les jours pour leurs collègues, sans en retirer de profit personnel. Nous ne voulons pas payer pour cette crise : nous avons besoin d’un plan d’action solide et bien préparé; de nos propres représentants politiques et d’une arme contre les patrons qui menacent de licenciements, de délocalisations, de restructurations et de fermetures pures et simples: c’est-à-dire l’expropriation de l’entreprise pour la placer ensuite sous gestion publique.