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Tag: Anvers
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En Bref…
Chaque samedi, nous publions dans cette rubrique quelques faits marquants, des citations, des cartoons, de petites vidéos,…
23% de la population européenne menacée de pauvreté ou d’exclusion sociale en 2010
Ce mercredi, Eurostat (l’office statistique de l’Union Européenne) a publié un communiqué de presse qui affirme qu’en 2010, 115 millions de personnes (23,4% de la population) étaient menacées de pauvreté ou d’exclusion sociale dans l’Union européenne, chiffre qui atteint même les 27% pour les moins de 18 ans.
Ce n’est pas la crise pour tout le monde…
Alors qu’on nous dit toujours plus de nous serrer la ceinture pour ”le bien commun”, différentes données expriment ce que signifie concrètement ce ”bien commun”… Ainsi, les premiers résultats pour l’année 2011 des sociétés belges cotées en Bourse illustrent que l’argent continue de se déverser dans les poches des patrons et des actionnaires (voir tableau ci-contre). Ls dividendes versés aux actionnaires augmentent de 25% chez Umicore, de 10% chez Barco et de 13,6% chez Arseus…
L’aide alimentaire atteint des sommets en Belgique
Les banques alimentaires ont reçu 13.385 tonnes de nourriture en 2011, tandis que 117.440 personnes ont fait appel à l’aide alimentaire, un record (environ 3.000 de plus qu’il y a un an, selon Het Belang Van Limburg et Gazet van Antwerpen). Toute personne disposant d’un revenu inférieur à 740 euros nets par mois peut demander de l’aide aux banques alimentaires. Selon l’administrateur délégué de la Fédération des banques alimentaires Alfons De Vadder, les bénéficiaires sont souvent des mères célibataires, des chômeurs suspendus et des nouveaux Belges.
Les médias traditionnels contre les grévistes
Nous avons déjà mentionné dans cette rubrique un article du site français ACRIMED (Action-Critique-Médias) concernant la couverture des dernières mobilisations syndicales par la presse francophone. Ce site en a remis une couche en ce basant sur un éditorial de La Libre datant du lendemain de la grève générale du 30 janvier : Nouveau tir à vue éditorial contre les grévistes en Belgique.
La lutte contre la politique d’austérité concerne aussi les jeunes!
Les politiciens, les patrons et leurs médias font tout leur possible pour monter la jeunesse contre les syndicats et leur résistance à la politique d’austérité. Cela fait partie d’une tentative consciente de diviser l’opposition sur base de contradictions qui ne sont pas fondamentales. Mais les jeunes sont aussi durement touchés par la politique actuelle que les travailleurs plus âgés. La politique d’assainissements menée par les partis établis menace notre avenir. Cela a d’ailleurs été expressément reconnu par une source irréprochable, le chef de la Sûreté d’Etat de Belgique. Il a déclaré la semaine passé dans le quotidien De Standaard : "Ce sont principalement les jeunes qui sont touchés par la crise. Il est normal qu’ils entrent en action." En Espagne, plus de la moitié des jeunes de moins de 25 ans sont actuellement sans emploi sur base de telles politiques. Si nous laissons faire les patrons et leurs politiciens, nous aurons une ”génération sans avenir”. La meilleure façon d’éviter cela est de passer à l’action, avec les travailleurs, les pensionnés, les chômeurs,…
Action durant un match de foot
Le 31 janvier dernier, Everton et Manchester City se sont opposés dans le cadre du championnat anglais de football. Peu de temps avant la mi-temps, un supporter a envahi le terrain et s’est enchaîné au goal de l’équipe visiteuse. Le jeu a été interrompu pendant cinq minutes pour arrêter cet homme, qui voulait par son action dénoncer la politique de Ryanair. Son T-shirt proclamait que Ryanair est le plus gros gangster d’Europe (la concurrence est acharnée pour ce titre…). La réputation de la politique antisociale de Ryanair vis-à-vis de son personnel n’est plus à faire. Le pire, c’est que cet homme pourrait se voir interdit de stade à vie, alors que Ryanair pourra tout simplement poursuivre sa politique antisociale.
Tout va bien à General Motors (GM)
Plus d’un an après la fin de General Motors à l’entreprise Opel-Anvers, des nouvelles positives arrivent, mais uniquement pour les actionnaires. De Tijd a écrit ce mardi: "Les résultats du constructeur automobile américain General Motors (GM) sont étonnamment bons, deux ans seulement après la faillite et l’aide que l’entreprise a reçue. Le journal The Wall Street Journal a écrit que GM avait publié le 16 février un bénéfice net de 8 milliards de dollars (6,01 milliards d’euros). C’est près du double de 2010 (4,7 milliards). C’est le plus haut bénéfice pour General Motors, principalement en raison d’une une forte croissance en Chine et des marges bénéficiaires plus élevées sur le marché nord-américain, où GM a réduit les coûts de milliards de dollars pour faire baisser les prix. En Europe, les filiales Opel et Vauxhall sont toujours trop chères. "
Cartoon: Le libre marché
”Si vous ne pensez pas que la libre entreprise est une bonne idée, souvenez-vous de ceci: jusqu’à ce que le gouvernement s’en mêle, ces enfants avaient du travail.”
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Gand : Action contre la condamnation du ‘‘MuffinMan’’
Le 8 février, aura lieu à Gand un jugement concernant l’affaire du "MuffinMan", Steven De Geynst. Ce dernier proteste contre sa condamnation pour "vol" de nourriture… dans les poubelles (!) afin de procurer de la nourriture pour les banques alimentaires et les personnes défavorisées. Il a écopé de 6 mois avec sursis et d’une amende pour avoir ainsi réutilisé des produits jetés mais encore comestibles. Les Etudiants de Gauche Actifs (EGA) sont rigoureusement contre cette condamnation et appellent à une action le jour du jugement.
Tract d’EGA-GAnd
L’alimentation aux mains des 99%, pas des 1%!
La nourriture n’est aujourd’hui produite que dans un seul but, non pas celui de satisfaire les besoins de la population, mais bien celui de gonfler les profits des super-riches. Une poignée de capitaliste jette annuellement quelques 500.000 tonnes de nourriture qui deviennent invendables. Il est impossible de partager ces biens avec les nécessiteux. Il est interdit d’aller distribuer des ‘‘muffins’’ gratuits, par exemple, par peur que leurs profits puissent baisser. Alors qu’un milliard de personnes souffrent de la famine et de malnutrition, tuant chaque jour 24.000 personnes, il est jeté annuellement pour 500 € de nourriture par Belge. Les Etudiants de Gauche Actifs exigent que les moyens de production soient démocratiquement placés dans les mains de la collectivité afin que la production soit orientée vers l’objectif de nous nourrir et pas de remplir les poches des capitalistes.
Ce 8 février, les Etudiants de Gauche Actifs veulent montrer comment fonctionne la justice. Il est déjà clair aux yeux de beaucoup que la justice est dans le camp des 1% les plus riches et qu’elle n’est jamais équitable. Chaque année, en Belgique, il y a pour plus de 10 milliards d’euros de fraude fiscale. Plutôt que de résoudre cela, les juges préfèrent diner avec des diamantaires impliqués dans des fraudes de centaines de millions d’euros (comme à Anvers). Le juge qui s’occupera du MuffinMan est payé entre 6000 et 9000€ brut par mois. Comment une telle personne peut-elle juger le comportement de quelqu’un qui vit dans la pauvreté et doit lutter pour parvenir à la fin du mois ?
Contre la justice du 1%!
Les Etudiants de Gauche Actifs exigent une nouvelle forme de justice qui ne soit plus au dessus de la majorité de la population. La justice devrait venir de la population de telle sorte qu’on décide démocratiquement de la manière de faire face à la criminalité. La justice doit s’occuper des criminels, ceux qui volent des milliards chaque année à la société par la fraude, la corruption,…
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Une grève générale massivement suivie
Plus de transports publics, plus de trains et des routes fort calmes. Partout, ce lundi ressemblait à un dimanche, contraste criant avec la réalité d’une journée pourtant formidable. L’offensive anti-grève menée dans les médias les derniers jours avant la grève n’ont visiblement pas eu l’impact escompté par l’establishment. Depuis lors, les patrons tentent par tous les moyens de minimiser la grève générale, mais il suffisait de sortir et de regarder autour de soi pour constater que ces déclarations n’ont aucun sens.
Par Geert
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- Pourquoi faire grève est indispensable Tract du PSL distribué aux piquets
- Brisons tous les liens avec les partis de l’austérité !
- Pourquoi il faut lutter et faire grève
- INFORMER, SENSIBILISER, MOBILISER… POUR ORGANISER LA LUTTE !
- LEURS MÉDIAS CONTRE NOS ACTIONS
- Photos de Namur
- Rapport et photos de Mons
- Rapport et photos d’Ixelles
- Rapport et photos des piquets du sud de Bruxelles
- Photos des piquets du nord de Bruxelles
- Photos de Bruxelles, par François Roelandts et Karim Brikci-Nigassa
- Rapport et photos du piquet devant l’Hôpital Brugmann
- Photos d’Alost
- Photos de Charleroi
- Photos du piquet à la fabrique d’ascenseurs Schindler Belgium à Bruxelles
- Rapport général et photos de Liège
- Photos de Liège
- Photos et rapport du piquet des cheminots à Liège
- Photos de Bruges
- Photos de la gare d’Anvers-Berchem
- Photos des piquets de Bayer et de BASF
- Photos du Limbourg
- Photos de piquets à Termonde
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L’appel à la grève a été massivement suivi et, y compris parmi les couches plus larges de la population, la propagande des patrons et des politiciens ne sont plus acceptés. Tant que la menace antisociale restait abstraite, les propos anti-grève pouvait avoir un certain effet. Mais celui qui calcule aujourd’hui combien de temps il ou elle aura à travailler plus longtemps et pour quel montant de pension, ou encore ce que constituerait un saut d’index, ne se laisse pas prendre aux mensonges patronaux. Qui veut travailler jusqu’à 65 ans pour s’occuper de classes de 30 élèves ? Qui pense que des pompiers en activité jusque 62 ans constituent un plus pour notre sécurité ?
Avant la grève, les médias ont annoncé que ”seulement” 20% de la population soutenait la grève et que 23% se disaient neutres face à cette question. Nous devons donc en conclure ces 43% n’ont aucune représentation parlementaire, puisque les politiciens des partis établis sont tous plus ou moins favorables aux mesures imposées. Certains veulent limiter le rythme des attaques, d’autres veulent l’augmenter. Mais cela semble être aujourd’hui l’unique divergence dans le ”débat politique”.
Même si ce sondage était correct, il convient de remarquer qu’il a été effectué quelques semaines avant que la campagne vers la journée de grève générale ne commence véritablement. Les directions syndicales, avec leurs hésitations, ont laissé l’espace pour que nos adversaires partent à l’offensive pendant que les militants ne savaient pas ce qu’ils allaient faire. Les patrons ont vu l’occasion de passer à la vitesse supérieure, et ont fait tout un tas de sorties dans les médias traditionnels, activement complices (heureusement qu’il existe des médias comme ce site et Lutte Socialiste!). Aujourd’hui, il semble bien que le bilan de la grève soit tout l’inverse. Cette propagande a conduit à une nette polarisation, avec une augmentation de la volonté de faire grève. Nous avons ainsi entendu un délégué syndical d’un grand hôpital expliquer que, pour la première fois, la direction n’avait pas trouvé de volontaire pour effectuer le service minimum. Avec des propositions comme un saut d’index, maintenant sur la table, cette situation ne peu que s’accroître plus encore.
Avant la grève, tous les politiciens ont pris leurs distance de cette protestation qu’ils estimaient irresponsables. De droite à ”gauche” (hum…), c’était le même son de cloche.Bruno Tobback s’était déclaré dans les pages du Soir contre l’utilisation d’une "bombe atomique" telle que la grève générale, Di Rupo disait que les syndicats conduisaient la population ”à l’abîme”, et De Wever disait de son côté que la grève ne disposait d’aucun soutien en Flandre. Pour ce dernier, elle n’avait que des partisans en Wallonie, à la FGTB, et avec le Premier ministre Di Rupo, a-t-il même réussi à dire. Mais sur les piquets d’Anvers où nous sommes passés, nous avons trouvé que les ”militants de la FGTB wallonne”, avec leurs vestes rouges et vertes, parlaient assez bien le néerlandais (et même plus précisément le dialecte anversois). Remarquablement même.
Un conducteur de tram à un dépôt quasiment à l’arrêt – seuls deux trams étaient partis – nous a déclaré de son piquet de grève que De Wever avait perdu beaucoup de voix avec ses déclarations. Beaucoup de conducteurs pensaient que De Wever était différent, anti-establishment. Mais dès qu’il s’agit de concret et non plus de belles paroles, De Wever et son parti font parties des plus chauds partisans d’assainissements, notamment dans le service de transports en communs De Lijn. Même ceux qui prétendent qu’il y a un conflit de générations à la base de la protestation contre les mesures – des aînés qui râleraient soi-disant de devoir travailler plus longtemps pour l’avenir des jeunes – devaient avoir beaucoup de peine pour trouver un exemple justifiant leurs propos: parmi les conducteurs de ce dépôt, aucun jeune ne s’était présenté au travail. La présence des jeunes aux piquets était effectivement frappante
C’est très facile pour les politiciens de nous dire qu’il faut travailler plus longtemps. Ils ont une pension complète (et élevée) après 20 ans de carrière ! Et ils peuvent maintenant gagner jusqu’à 20.000 euros bruts par mois. Avec un tel salaire, c’est à peine si l’on sent un saut d’index. Mais pour un travailleur normal, un saut d’index fait rapidement perdre 25.000 euros sur une carrière.
Maintenant, concernant le succès de la grève, les patrons poursuivent leurs mensonges. Ils se prennent les pieds dans leurs propres mensonges: l’impact de la grève serait limité, mais le port d’Anvers perdait tout de même 1 million d’euros par heure ! Cela contredit aussi la propagande qui affirme que la grève n’était vraiment massive que du côté francophone.
Après cette grève, une prochaine étape est nécessaire. Si le gouvernement ne veut rien entendre, et continue même son chantage, nous devons augmenter la pression et nos actions. Ce n’est pas une action ponctuelle suivie de semaines de doute sur la suite du mouvement qui fera reculer les patrons, leurs politiciens et leurs médias. La lutte contre l’avalanche d’austérité a bien commencé, elle doit se poursuivre, avec un bon plan d’action, et en allant crescendo.
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[PHOTOS] Anvers : piquet à la gare d'Anvers-Berchem
Dimanche soir, la grève était déjà totale dans les chemins de fer. A Anvers-Berchem, plusieurs dizaines de militants s’étaient réunis pour stopper le trafic ferroviaire. La piquet de grève était bien fourni, tant par le personnel des chemins de fer que par leurs partisans. Le mécontentement est véritablement très profond. La campagne de dénigrement anti-grève dans les médias, ici comme ailleurs, a fonctionné tel un chiffon rouge agité devant un taureau en colère : la détermination n’a fait qu’augmenter. Compte tenu de la nature antisociale de la politique du gouvernement et de la préparation de nouvelles mesures d’austérité, cette colère ne fera qu’augmenter.
Par Jente
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A propos du parti – Nouvelles du PSL
Cette rubrique de socialisme.be vous propose des nouvelles de notre parti, de ses activités et initiatives,… Cette rubrique comprendra donc divers courts rapports d’actions, des brèves de campagne, des appels pour des conférences, des rapports de réunion, ou encore de petits textes de nouveaux membres qui expliquent pourquoi ils ont rejoint notre parti.
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A noter dans votre agenda
- Ma. 24 jan. Mons. 19h. Meeting : Comment combattre l’austérité? Au Central (sur la place de Mons)
- Ma. 24 jan. Anvers. 19h30 Multatuli. Réunion informelle avec des militants marxistes du Sri Lanka et d’Inde
- Me. 25 jan. Namur. 18h. Meeting des Jeunes en Lutte pour l’emploi. Orateurs: Pedro Pereira (délégué FGTB aux carrières de Marches-les-dames), David Lecomte (Permanent Jeunes FGTB Namur), Marylise Wauters (animatrice AFICO), Alain Mandiki (Militant PSL et délégué CGSP). Rue Dewez n°40, au 4ème étage (locaux de la FGTB)
- Me. 25 jan. Gand. Assemblée Générale des sections du PSL à Gand avec rapport de la réunion de l’Exécutif International du CIO
- Je. 26 jan. Charleroi. 19h. MEETING PC-PSL : Comment combattre l’austérité? Orateurs: François Dagostino (PC) Benjamin Dusaussois (PSL), au Ciné Planète Café face à la gare de Charleroi (Quai de Brabant 1A, 6000 Charleroi)
- Ve. 27 jan. Anvers. Drink de Nouvel An avec Bart Vandersteene.
- Lu. 30 jan. National. Grève générale contre la politique d’austérité
- Lu. 6 fév. Louvain. Café syndical: évaluation de la grève générale : comment aller plus loin ? 20h, café Sport (à la gare de Louvain).
- Me. 8 fév. Bruxelles. Rencontre avec des syndicalistes combatifs. Mercredi 8 février 19h – Café « Dillens » – Place Julien Dillens, 1060 Saint-Gilles (à 5 min. du parvis)
- Sa. 10 mars. Anvers. Le PSL et la campagne ‘Tamil Solidarity’ présentent la Journée Tamouel du Socialisme
- Di. 11 mars. Bruxelles. 14h30 Bruxelles-Nord. Manifestation nationale : "Plus jamais Fukushima"
- Je. 15 mars. Manifestation antifasciste contre le NSV à Louvain
- Di. 25 mars. Protestations contre le rassemblement anti-avortement à Bruxelles
- Sa-Di 28 en 29 avril: ‘‘Socialisme 2012’’
- 7-9 décembre: Congrès National du PSL
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Pourquoi j’ai rejoint le PSL
Cela fait déjà plusieurs années que je me suis rendue compte que le système capitaliste n’est pas soutenable. Concentré sur la croissance et la recherche, à tout prix, de profits ; il ne permet pas à chacun d’avoir accès aux ressources minimales pour mener une vie décente. J’ai participé, dans cet esprit, à des mouvements de lutte pour les Droits de l’Homme et pour l’environnement. Petit bonhomme de chemin faisant et au gré de rencontres avec des militants PSL ma vision a petit à petit évolué.
Je suis maintenant davantage consciente que le système ne fonctionne pas par lui-même mais est entre les mains de ceux qui détiennent les moyens de production et le capital. La méthode de lutte que propose le PSL m’a également convaincue. Des aménagements au sein du système ne peuvent résoudre la crise systémique du capitalisme et les problèmes auxquels sont confrontés les travailleurs. La solution n’est pas non plus de vivre son idéal anticapitaliste en autarcie et sans se soucier du reste du monde. La terre ne pourra tourner rond qu’à partir du moment où la société sera construite par l’ensemble des jeunes et des travailleurs et non plus par une infime minorité de la population que représente les capitalistes. C’est pour participer à ce grand projet que j’ai rejoint le PSL.
Emily, Namur
Journée tamoule du Socialisme à Anvers
Depuis un an environ, le PSL est actif au sein de la communauté tamoule en Belgique, une communauté qui comprend plusieurs milliers de personnes ayant fui le Sri Lanka suite à la guerre civile et aux persécutions subies par la minorité tamoule du pays.
Ce 10 mars, la campagne Tamil Solidarity organisera une Journée du Socialisme à Anvers avec discussions politiques, souper et spectacles. L’après-midi sera consacrée à une discussion portant sur les conséquences de la guerre civile au Sri Lanka, sur les perspectives de ce pays et la lutte de la population tamoule, en Belgique et ailleurs dans le monde. Parmi les intervenants, nous nous réjouissons de pouvoir compter sur un représentant de la campagne Tamil Solidarity de Londres ainsi que sur Tanja Niemeier, collaboratrice du groupe de la Gauche Unitaire Européenne (GUE / NGL) au Parlement Européen où elle suit avec attention les développements en cours au Sri Lanka avec le député européen Paul Murphy. Ce meeting sera suivi d’une fête avec un souper et des spectacles préparés par des militants tamouls réfugiés en Belgique.
Cette journée constitue une excellente occasion d’échanger des expériences avec des militants tamouls dans notre pays ou tout simplement pour faire connaissance avec la communauté tamoule. Pour les militants marxistes tamouls, c’est bien entendu un événement important, et l’une des premières activités qui ne se limite pas strictement à la communauté tamoule elle-même.
Plus d’informations à tamil@socialisme.be et sur tamilsolidariteit.wordpress.com
Agenda de Rood!
Le PSL participe en Flandre à l’initiative politique Rood!. Voici ci-dessous quelques dates de ce mouvement en construction.
- Sa. 28 jan. 14h – 17h. Meeting de Nouvel An de Rood! Merksemdok – Emiel Lemineurstraat 72-74 – 2170 Merksem
- Ve. 17 fév. 19h30 – Présentation du livre d’Erik De Bruin à Zottegem
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En Bref…
Cette rubrique est destinée à mettre en avant différents faits, citations, vidéos ou petites nouvelles particulièrement frappantes. Aujourd’hui, il est entre autres question de la couverture honteuse de la grève du 22 décembre dernier par la presse francophone, ou encore de l’imact des mesures projetées par le gouvernement Di Rupo premier… qui doit encore trouver jusqu’à deux milliards de mesures d’austérité d’ici lundi selon la Commission européenne !
"Grève en Belgique : Haro sur les grévistes et les syndicats"
Que les médias traditionnels ne sont pas objectifs et défendent un camp bien précis sous des allures de "neutralité", nous en sommes bien conscients. Les dernières mobilisations syndicales ont d’ailleurs suscité des réactions quasiment hystériques dans les médias. Le site français Acrimed (Action-Critique-Médias) a publié un très bon article qui passe en revue la couverture de ces mobilisations syndicales par la presse belge francophone. Le résultat est des plus édifiants… Nous vous invitons à en prendre connaissance, et espérons que cela vous convaincra, si ce n’est déjà fait, à soutenir la presse alternative et clairement du côté des travailleurs, en prenant par exemple un abonnement à notre mensuel, Lutte Socialiste.
L’Europe réclame 1,2 à 2 milliards d’efforts supplémentaires avant lundi
Selon l’agence de presse Belga, le commissaire européen aux Affaires économiques Olli Rehn exige que de 1,2 à 2 milliards d’austérité supplémentaires d’ici lundi matin concernant le budget 2012 du gouvernement Di Rupo 1er. Les services de la Commission estiment que le budget 2012 présenté par la Belgique n’aboutit pas à un déficit de 2,8% du Produit intérieur brut (PIB) comme présenté par l’équipe Di Rupo, mais bien de 3,25%, soit au-delà des 3% exigés. Comme nous l’avons déjà dit, c’est une avalanche d’austérité qui nous attend, les mesures dévoilées jusqu’à présent ne sont que les premières d’une longue liste ! Il est plus facile de stopper une avalanche d’austérité à ses débuts : il faut organiser et préparer sérieusement la grève générale annoncée pour le 30 janvier, privé et public confondus.
Le capitalisme nuit gravement à notre planète
Il a beaucoup été question du réchauffement climatique ces derniers temps, pour commenter les catastrophes naturelles de 2011 et celles qui se préparent pour cette année. Dans l’édition du Soir de ce vendredi, on a notamment pu lire le commentaire suivant de Jean-pascal Van Ypesele, vice-président du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) : "On peut réduire à zéro les émissions de gaz à effet de serre. D’abord empêcher que le CO2 se répande dans l’atmosphère : c’est techniquement possible, et ça prendra un rôle important dans les décennies qui viennent. Et puis il y a l’immense potentiel des énergies renouvlables, bien supérieur aux quantités d’énergie qui peuvent être consommées dans le monde dans les 50 ans qui viennent. S’il n’y avait pas de solution, ce serait déprimant. Mais seule la volonté politique de mettre en oeuvre les techniques adéquates manque." Le problème, c’est que la volonté politique des partis au pouvoir est toute entière aux ordres de la dictature des marchés. Renverser cette dictature, c’est lutter pour renverser le capitalisme et placer le contrôle des secteurs-clés de l’économies dans les mains des travailleurs et de la collectivité dans le cadre d’une économie démocratiquement planifiée, tant pour les intérêts de la population comme pour ceux de notre environnement.
Au moins 50.000 SDF en Belgique
Le nombre de sans domicile fixe a fortement augmenté dans notre pays et il y aurait actuellement pas moins de 50.000 SDF. C’est ce qu’a affirmé l’association flamande “ Dakloze Aktie Komité ” (DAK) dans le quotidien flamand Gazet van Antwerpen. “Cinq mille d’entre elles vivent en rue de manière permanente, environ 500 à Anvers et 2.000 à Bruxelles. Elles sont les plus visibles, mais une grande partie des sans domicile fixe, au moins 45.000 personnes, sont quasi invisibles. Ils vivent de temps en temps chez un ami, un membre de la famille, retournent à la rue ou dans une gare ”, explique cette association, en pointant l’impact négatif de la crise économique. Les jeunes forment le groupe le plus important de nouveaux SDF. Le DAK considère que les solutions capables de résoudre cette crise sont que les pouvoirs publics fournissent davantage de logements sociaux et organisent la diminution des prix de l’immobilier. Hélas, c’est très éloigné des priorités des autorités…
Conséquences concrètes de l’accord politique sur le budget de l’Etat belge
La CSC a réalisé un site internet qui développe concrètement les conséquences des mesures projetées par le gouvernement, à l’aide d’une vingtaine de profils de travailleurs et d’allocataires sociaux pénalisés par les mesures du gouvernement Di Rupo 1er. De quoi furieusement avoir envie de lutter contre ce gouvernement !
L’Internationale socialiste, fière de l’austérité…
On peut lire dans l’édition de janvier 2012 du Monde Diplomatique (n°694) une citation de Martine Aubry, première secrétaire du PS français, extraite de son discours d’ouverture du conseil de l’Internationale Socialiste (le 15 novembre dernier) : " Je veux saluer tout particulièrement notre président Georges Papandréou et le féliciter pour les résultats des élections locales en Grèce. Dans un contexte difficile, c’est un encouragement et un succès qui viennent récompenser un courage politique qui force l’admiration" Il faut savoir que ces élections ont été marquées par un taux d’abstentions de 53%… Et le ”courage politique” qui ”force l’admiration”, c’était le courage de casser les conditions de vie tout un peuple ! Voilà qui en dit long sur l’orientation de l’internationale socialiste. Entretemps, Papandréou a été viré de son poste de premier ministre, et personne dans l’establishment n’a voulu prendre le risque de nouvelles élections: un gouvernement technique aux ordres de la dictature des marchés a été instauré. Quant à Papandréou, son souvenir aura un goût des plus amers pour les travailleurs et leurs familles.
Quand l’état rabaisse son service…pour plaire au privé !
Un des mesures entrées en vigueur ce 1er janvier 2012 est le changement de numéro de l’horloge parlante (qui passe de 1300 à 078051300). Apparemment rien de très intéressant. Mais il est très intéressant par contre de se pencher sur la raison de ce changement. Est-ce suite à un problème technique ? Pour améliorer le service ? Non non, rassurez-vous, c’est pour ne pas ”fausser la concurrence libre” avec les opérateurs privés, comme Belgacom, qui n’ont pas la possibilité de fournir des numéros aussi courts. L’Etat choisit donc, charitablement, de compliquer son numéro ! L’horloge parlante reçoit quotidiennement plus de 5000 appels, mais enfin, ce serait quand même de dommage de ne pas faciliter les choses au privé, non ?
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Quelle politique pour la jeunesse dans les grandes villes?
Le 19 novembre dernier s’est clôturé l’événement ‘‘Anvers, capitale européenne de la jeunesse’’. Le Conseil communal avait fait beaucoup de bruit autour de cela, et semblait très fier, mais la majeure partie de la jeunesse anversoise n’a strictement rien remarqué. Cet exemple illustre merveilleusement la politique des grandes villes partout dans le pays.
Les quelques activités organisées étaient retranchées dans des lieux très branchés où la participation coûtait beaucoup d’argent. En fait, il s’agissait plutôt d’activités ‘‘Anvers, capitale européenne de la jeunesse dorée’’ avec des boissons et des entrées tout bonnement hors de prix pour la majorité des jeunes.
Que la ville essaye par tous les moyens de se construire son prestige auprès de la jeunesse ‘‘bling-bling’’ n’a aucune incidence positive pour la jeunesse dans son sens général. Au quotidien déjà, ceux dont le pouvoir d’achat est important peuvent aligner les sorties- ciné, au restaurant, en boîtes,… Et les autres peuvent toujours bien se caler leur main sous le menton, accoudés à la table de leur kot.
Si jamais les jeunes moins nantis veulent faire la fête à l’extérieur, toute une série de mesures existent à Anvers pour leur donner envie de rentrer chez eux, avec différentes amendes administratives pour incivilités diverses (bruit,…) pouvant atteindre les 250 euros. Bref, les endroits de sorties sont hors de prix, et occuper la voie publique avec des amis peut se révéler tout aussi cher. A Anvers, le taux de chômage des jeunes est particulièrement élevé (24,7%, soit le double de la moyenne dans toute la Flandre). Dans les médias, on entend souvent que les jeunes sont bruyants, des vandales,… Mais les perspectives d’avenir se réduisent souvent au chômage, et les services publics de loisirs sont inexistants.
L’argent n’existe pas pour développer des maisons de quartiers et des centres de jeunesse de qualité avec suffisamment de personnel pour prendre les jeunes en charge. Par contre, les grands projets de prestige ne manquent pas. Bref, il n’y a rien à faire dans les quartiers, et descendre dans le centreville, c’est bien souvent se retrouver à la porte, frustrés. A Anvers, tout comme dans toutes les villes universitaires, se pose d’ailleurs encore la question du prix des kots étudiants, bien souvent inabordables.
Organiser une réelle politique de la jeunesse, cela signifie d’organiser des évènements accessibles à tous les jeunes, de soutenir les services sociaux, l’accès à un enseignement de qualité, le développement de structures sportives et de loisirs bon marché et de stopper la politique de ghettoïsation de nos villes, où les couches les plus précaires sont livrées à elles-mêmes.
C’est dans cette logique qu’une marche funèbre a été organisée en décembre à Anvers, symbolisant la mort de toute réelle politique pour la jeunesse : Antwerp Youth Break Out!
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Travailler plus pour moins de pension? Inacceptable ! Grève générale des services publics
Les provocations du ministre des pensions Van Quickenborne, qui est soutenu par la totalité du gouvernement, ont assuré que la colère était des plus grandes ce jeudi 22 décembre, journée de grève générale dans le secteur public. Malgré l’offensive menée dans les médias contre la grève, cette dernière a rencontré un large succès. Aucun train n’a circulé, et il en allait de même pour les bus et les trams. Mais les fonctionnaires aussi sont entrés en grève. Voici quelques reportages photos et rapports. Nous vous proposons également de lire le tract que les militants du PSL ont distribué à des dizaines de piquets dans tout le pays.
[VIDEO] Action à Bruxelles devant les locaux du PS
Voici une vidéo consacrée à la grève générale des services publics d’hier. Il y est notamment question d’une action de la CSC devant les locaux du PS. La couleur bleue était à l’honneur, histoire de montrer que le PS ne représente plus les travailleurs. Notre camarade Eric Byl, secrétaire générale du PSL, explique dans cette vidéo la nécessité pour les syndicats de rompre avec les partis traditionnels et de poser la question de la construction d’un nouveau parti des travailleurs.
[VIDEO] La police intervient lors de l’action de la CNE aux portes du PS
Ce jeudi, à l’occasion de la grève générale des services publics, quelques centaines de membres de la CNE s’étaient rendus au siège du PS afin d’y protester contre les politiques libérales de ce parti. Les insignes PS à l’entrée ont été remplacées par des lettres bleues et une grande banderole bleue a été fixé à la façade. Pendant un moment, une vingtaine de policiers anti-émeute a tenté de chasser les manifestants.