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Tag: Anti-NSV
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12 mars. Manifestation contre la haine et la terreur, pour la solidarité
Contre Pegida, contre la NSV !12 MARS 19H LEDEGANCK GAND
DÉPART POUR GAND : RDV 17H45 – BRUXELLES-CENTRAL
Ce jeudi 12 mars l’extrême droite se réunira à Gand pour la manifestation annuelle de l’Association des étudiants nationalistes (NSV). Vlaams Belang, Blood and Honour, Voorpost, NSA et autres organisations néofascistes seront certainement de la partie.
Le prétexte à la marche de la haine de la NSV sera son opposition à la politique guerrière de l’OTAN et de l’Union Européenne. Il s’agit d’une manière détournée d’exprimer leur haine des immigrés, des syndicalistes et de la gauche. Leur opposition à la guerre est hypocrite : le Vlaams Belang a totalement soutenu la guerre en Afghanistan et en Irak. Les Réfugiés fuyant la guerre ont peu à attendre de la NSV.
Après les attentats terroristes en France, des organisations comme la NSV tentent cyniquement de dépeindre chaque musulman ou immigré comme un terroriste. Nous condamnons bien évidemment le terrorisme, à Paris comme ailleurs. Mais c’est l’austérité et la politique hypocrite des puissances occidentales au Moyen-Orient et ailleurs qui assure qu’une couche croissante de la population passe à la trappe et est exclue de la société. C’est de cette manière qu’augmente l’espace laissé à toutes sortes de mouvements réactionnaires, y compris le fondamentalisme islamique.
Au lieu d’une lutte unitaire de la base de la société contre le 1% le plus riche, l’extrême droite vise à semer la discorde entre les 99%. Le désespoir social, le chômage et le manque de moyen pour l’enseignement, les logements ou encore les loisirs ne sont pas causés par les immigrés, mais bien par les spéculateurs, les banquiers et autres capitalistes. Nous nous opposons non seulement à l’extrême droite et au terrorisme, mais aussi au système qui les produit.
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Manifestation antifasciste contre la NSV – Contre la haine et la terreur : la solidarité!

Le 12 mars, la NSV (Nationalistische Studentenvereniging, Association des Etudiants Nationalistes) organisera sa marche annuelle de la haine qui, cette année, aura lieu à Gand. La NSV est l’organisation étudiante officieuse du Vlaams Belang et elle éprouve une sympathie certaine pour plusieurs organisations qui vont de la N-VA au parti néonazi grec Aube Dorée. L’éventail de néo-fascistes, populistes de droite et autres réactionnaires de droite a grandi, ce qui met sous pression la NSV, et par là même le Vlaams Belang. Cela ne les rend évidemment pas moins dangereux. Leur manifestation attirera toutes sortes d’organisations et d’individus néo-fascistes qui espèrent pouvoir occuper les rues de Gand l’espace d’une soirée, en préparation à la fameuse «révolution conservatrice» à laquelle aspire la NSV, comme elle l’explique sur son site Internet. Seule une manifestation massive contre ces réactionnaires peut les remettre à leur juste place : dans les poubelles de l’histoire.Contre la guerre et l’exploitation!
Cette année, le prétexte à la marche de la haine de la NSV sera son opposition à la participation de l’OTAN et de l’Union Européenne aux guerres en Ukraine et en Syrie. En pratique, il s’agit simplement d’une manière détournée d’exprimer leur haine des immigrés, des syndicalistes et de la gauche. Leur opposition à la guerre est tout ce qu’il y a de plus hypocrite.
Le Vlaams Belang a d’ailleurs acclamé les guerres en Afghanistan et en Irak. Filip Dewinter, porte-parole du VB et participant régulier à la manifestation annuelle de la NSV, a organisé en 2003 une contre-action dénonçant un rassemblement anti-guerre sous le slogan «Bush a raison». Ces guerres et la politique des élites corrompues parvenues au pouvoir avec le soutien de l’Occident ont posé les bases de la croissance de forces réactionnaires telles que les talibans et l’Etat Islamique. Ceux qui ont fui la guerre ne peuvent prétendre bénéficier de l’hospitalité des racistes de la NSV & Co.
Pas plus l’OTAN que les puissances impérialistes n’ont à l’esprit la défense des intérêts des populations. Leurs interventions ne servent que leurs propres intérêts politiques et économiques. La crise du système capitaliste entraine que les conflits deviennent plus ouverts et font souvent appel aux armes. Nous nous opposons à toute guerre, mais aussi au système qui les crée !
La NSV ne fait aucune différence entre les mouvements révolutionnaires qui se sont déroulés en Egypte et en Tunisie en 2011 et l’ingérence impérialiste en Syrie et en Libye, où des guerres civiles ont suivi les interventions militaires. Dans les faits, la NSV nie l’importance des mouvements de masses.
Non à la logique austéritaire! Revendiquons notre droit à un avenir!
Ici aussi, les antagonismes sont devenus plus aigus sous le coup de la crise. Les jeunes et les travailleurs subissent des attaques inédites dans le but de leur faire payer la crise : coupes budgétaires dans l’enseignement, augmentation du minerval en Flandre,…
A nouveau, la NSV et d’autres forces d’extrême droite prennent position contre nos intérêts. Tout comme le parti auquel elle est liée, le Vlaams Belang, la NVA s’est rendue aux locaux de la FGTB à Bruxelles pour y protester contre le plan d’action syndical. Les militants du KVHV (cercle des étudiants catholiques, très à droite) ont, de leur côté, voulu intimider les grévistes de la gare St Pieters à Gand ainsi que les étudiants du campus Blandijn (à Gand également).
Pour les réactionnaires de droite, limiter l’accès à l’enseignement supérieur alors qu’une partie toujours plus grande de la population sombre dans la pauvreté ne constitue absolument pas un problème. Nous nous opposons à la logique d’économies budgétaires antisociales et nous exigeons un plan d’investissements publics pour offrir un véritable avenir aux jeunes et aux travailleurs!
Contre le racisme, le sexisme, l’homophobie et la haine! Des emplois, pas de racisme!
Pour faire passer ses politiques antisociales, l’establishment compte sur la division entre salariés, allocataires sociaux et jeunes. La droite réactionnaire instrumentalise volontairement cette division. Ils utilisent par exemple cyniquement les récentes attaques terroristes en France pour s’en prendre à tous les musulmans et plus généralement à tous les immigrés. Ils tentent ainsi de récupérer les évènements pour justifier une politique qui ne répond absolument pas au terrorisme, bien au contraire.
Nous condamnons le terrorisme, à Paris comme ailleurs, expression de la surenchère réactionnaire. La politique d’austérité assure qu’une couche systématiquement croissante de la population soit marginalisée, ce qui offre un terreau favorable au développement de toutes sortes de réactionnaires et extrémistes, surtout dans la mesure où le mouvement des travailleurs n’offre pas d’alternative collective et offensive. Le désespoir social, le chômage et le manque de moyen pour l’enseignement, les logements ou encore les loisirs ne sont pas causés par les immigrés, mais bien par les spéculateurs, les banquiers et autres capitalistes.
Plutôt que de stimuler la lutte contre le 1 % le plus riche, l’extrême droite joue sur la division des 99 %. Les immigrés et les musulmans ne sont pas les seuls visés. Les réactionnaires de droite s’en prennent aussi volontiers aux homosexuels et aux femmes. Nous nous opposons à toute forme de division, qu’il s’agisse de racisme, d’homophobie ou de sexisme. Toutes ces haines nous divisent dans la lutte contre ce système capitaliste et l’inégalité croissante qui lui est inhérente.
Nous luttons pour:
– Une opposition active et unitaire contre toute la droite réactionnaire!
– Rejeter le racisme, le sexisme, l’homophobie,…. Tout ce qui nous divise nous affaiblit!
– Refuser la politique d’austérité. Des emplois, pas de racisme : pour des emplois décents, des logements abordables et un enseignement gratuit pour tous!Premiers signataires :
– Blokbuster
– ALS / EGA ( Actief Linkse Studenten / Etudiants de Gauche Actifs)
– Syndicalisten Tegen Fascisme / Syndicalistes contre le fascisme
– AFF (Anti-fascistisch front)
– Antifascisti italiani Bruxelles
– Association culturelle Joseph Jacquemotte
– CADTM Belgique (Comité pour l’annulation de la dette du tiers monde)
– Fewla, soutien à la lutte du peuple Mapuche
– Initiative solidarité avec la Grèce qui résiste
– JAC (Jeunes anticapitaliste)
– JOC Bruxelles (Jeunes Organisés combatifs)
– Kif Kif vzw
– LSP / PSL (Linkse Socialistische Partij / Parti Socialiste de Lutte)
– People Help People vzw
– PH (Parti Humaniste)
– SAF (steunpunt anti-fascisme)
– Vrede vzw
– Vredescoach Antwerpen -
Stoppons les réactionnaires de droite et leur haine qui sème la division !

12 mars. Manifestation antifasciste contre la NSV à Gand : ‘Contre la terreur et la haine : la solidarité!’
L’horrible terreur chez Charlie Hebdo en France est utilisée par certains réactionnaires de droite pour semer la division et la haine. Pour eux, les banquiers qui, par leur spéculation, ont déclenché la crise ne sont pas un problème, pas plus que les politiciens va-t-en-guerre qui causent la destruction et la misère dans le monde entier. Non, pour eux, le problème, ce sont les immigrés mais aussi les syndicalistes qui se battent pour leur niveau de vie ou encore les femmes qui affirment ‘‘mon corps, mon choix !’’, les LGBTQI (1) qui désirent simplement être eux-mêmes et les ceux dont la couleur de peau ou la religion est différente. Cette division stimulée par les conservateurs de droite est un obstacle au combat que nous avons à mener en commun pour défendre notre avenir.
Il existe de nombreux groupes de droite réactionnaires, de divers caractères : du KVHV (Cercle des étudiants catholiques, qui regroupe des étudiants nationalistes et conservateurs) au NSV (Association des étudiants nationalistes, organisation étudiante officieuse du Vlaams Belang) en passant par les Jong N-VA (jeunes de la N-VA). Tous ne sont pas du même acabit. Le KVHV et la N-VA se font passer pour plus acceptables que la NSV, mais leurs masques tomberont un jour et la NSV pourrait alors regagner du terrain. NSV, Vlaams Belang & Co s’y préparent déjà en voulant profiter des mobilisations xénophobes en Allemagne.
De plus, la position défensive dans laquelle la NSV se trouve actuellement ouvre un espace au développement d’opinions et de pratiques plus radicales sans que cela n’attire trop l’attention. Au sein de la NSV, se retrouvent diverses tendances allant du soutien à la N-VA à la sympathie pour les néo-nazis grecs d’Aube Dorée. Il semble que le courant radical prenne aujourd’hui le dessus, ce qui peut conduire à de violents débordements. Pour l’instant, ils s’en tiennent aux meetings et prises de position publiques, mais il n’est pas exclu qu’ils suivent un jour l’exemple d’Aube Dorée en recourant à la violence physique. La NSV dit être partisane d’une ‘‘révolution conservatrice’’ en rêvant mélancoliquement de ce à quoi le monde aurait ressemblé si l’idéologie de la révolution conservatrice ‘‘n’avait pas été réprimée sous le couvert de la dénazification’’ !
Notre niveau de vie dans la ligne de mire
Ces derniers mois, le caractère antisocial de ces réactionnaires est très clairement apparu. Ainsi, le KVHV a, par exemple, soutenu l’augmentation du minerval dans les universités flamandes mais aussi lancé des attaques contre des piquets de grève et des délégués syndicaux opposés à l’assaut en règle contre le niveau de vie de la majorité de la population.
Pour eux, se révolter contre les mesures asociales qui font payer aux travailleurs une crise dont ils ne sont aucunement responsables est inacceptable. À la gare de Gand St Pieters, des militants du KVHV ont attaqué un piquet de grève. Ce même piquet a dû ensuite faire face aux Jong N-VA accompagnés de Siegfried Bracke (député N-VA, président de la Chambre des représentants). Le Vlaams Belang s’est quant à lui rendu au quartier général de la FGTB à Bruxelles pour protester contre les actions de grève. Le KVHV et les jeunes libéraux (Open-VLD) ont également pris diverses initiatives sur le net contre les actions de grève. À l’université de Gand, une offensive est menée pour exclure les Étudiants de Gauche Actifs (EGA), alors qu’ils étaient à l’initiative de la mobilisation des élèves du secondaire et des étudiants dans la lutte contre l’augmentation du minerval et contre toute la politique d’austérité.
Pour les réactionnaires de droite, il est inimaginable que deux personnes du même sexe puissent s’aimer, mais le fait qu’un groupe croissant de la population soit condamné à la pauvreté ne pose aucun souci. Pire encore, ils s’opposent aux actions contre cet état de fait.
Notre solidarité est plus forte que leur haine !
L’attaque barbare contre Charlie Hebdo a entraîné un mouvement de masse de la base de la société française, expression de la colère contre la haine et la division. Des actions collectives ont eu un effet rassembleur. Nous avons connu ça dans notre pays avec la convergence, entre autres, du secteur culturel et des jeunes avec le mouvement de grève. Sous la pression de l’ampleur de ce mouvement, l’establishment a essayé de récupérer la protestation en donnant du lest en adoptant un ton conciliant.
La recherche incessante de profits, d’influence et de prestige de la part d’une petite minorité assure que, dans la société, la rhétorique conciliante dominante n’aille pas de pair avec une politique conciliante. Cela signifierait notamment de garantir à chacun un emploi décent, un logement abordable et de bons services publics et, de la sorte, de bonnes perspectives d’avenir. La politique d’austérité entraine au contraire l’exclusion d’une partie croissante de la population, qui se retrouve donc sans perspective d’avenir. Cela accroit l’espace pour toutes sortes de courants extrémistes réactionnaires, de l’Etat Islamique aux néonazis, surtout si le mouvement des travailleurs ne défend pas d’alternative collective suffisamment offensive.Le constat est similaire au niveau international avec les guerres impérialistes menées pour le contrôle des matières premières, le prestige et l’influence. Elles n’ont pas conduit à plus de prospérité ou de sécurité. Les conséquences de la prétendue ‘‘guerre contre la terreur’’ lancée par le président républicain américain W. Bush furent encore plus de terreur. Des groupes réactionnaires comme L’État Islamique ou Al Qaeda ont pu se renforcer et utilisent leur position pour contre les travailleurs et les jeunes, premières victimes de leur violence.
Construisons la riposte par en-bas !
Nous luttons contre toute forme de division tels que le racisme, l’homophobie ou le sexisme. Nous ne pouvons pas autoriser le retour d’extrémistes conservateurs qui veulent nous renvoyer des centaines d’années en arrière.
50 ans après l’assassinat de Malcolm X, il est plus qu’évident que le racisme et la division font partie intégrante du capitalisme. Son slogan ‘‘You can’t have capitalism without racism’’ est toujours d’actualité. La crise n’a pas été provoquée par des immigrés ou des chômeurs, mais par la façon dont ce système à l’inégalité croissante inhérente est organisé. Lutter contre le racisme sans combattre les causes de cette inégalité est un combat voué à l’échec. Nous sommes en faveur d’un antiracisme combatif et anticapitaliste.
Début mars, nous répondrons à l’annuelle marche de la haine de la NSV par une manifestation contre tous les réactionnaires de droite et leur haine qui sème la division.
• Pour une lutte active et unitaire de la base contre tous les courants réactionnaires de droite !
• Non au racisme, au sexisme, à l’homophobie,… Tout ce qui nous divise nous affaiblit !
• Crise : le problème, c’est le banquier, pas l’immigré. Stop à la politique d’austérité! Des emplois, pas de racisme! Pour des emplois décents, des logements abordables et un enseignement gratuit pour tous!(1) Lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres, queer et intersexes
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[PHOTOS] Manifestation antifasciste contre le NSV (5)
Ce jeudi 20 mars, 500 jeunes et syndicalistes s’étaient réunis à Anvers pour s’opposer au traditionnel défilé des militants du NSV (cercle étudiant officieux du Vlaams Belang) qui est le rendez-vous annuel de diverses organisations néofascistes. Faisant le lien entre la montée de l’extrême droite, l’aggravation des conditions de vie, la soif de profits de l’élite capitaliste et sa politique de « diviser pour mieux régner », les manifestants combatifs ont notamment scandé « des emplois pas de racisme, combattons le capitalisme! »
=> Rapport de la manifestation
Photos de Navid (Bruxelles).






















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[PHOTOS] Manifestation antifasciste contre le NSV (4)
Ce jeudi 20 mars, 500 jeunes et syndicalistes s’étaient réunis à Anvers pour s’opposer au traditionnel défilé des militants du NSV (cercle étudiant officieux du Vlaams Belang) qui est le rendez-vous annuel de diverses organisations néofascistes. Faisant le lien entre la montée de l’extrême droite, l’aggravation des conditions de vie, la soif de profits de l’élite capitaliste et sa politique de « diviser pour mieux régner », les manifestants combatifs ont notamment scandé « des emplois pas de racisme, combattons le capitalisme! »
=> Rapport de la manifestation
Photos de Daniel (Charleroi).
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[VIDEO] manifestation antifasciste contre le NSV (2)
Ce jeudi 20 mars, 500 jeunes et syndicalistes s’étaient réunis à Anvers pour s’opposer au traditionnel défilé des militants du NSV (cercle étudiant officieux du Vlaams Belang) qui est le rendez-vous annuel de diverses organisations néofascistes. Faisant le lien entre la montée de l’extrême droite, l’aggravation des conditions de vie, la soif de profits de l’élite capitaliste et sa politique de « diviser pour mieux régner », les manifestant combatifs ont notamment scandé « des emplois pas de racisme, combattons le capitalisme! »
=> Rapport de la manifestation
Vidéo de Loïc (Liège)
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Un beau succès pour une manifestation antifasciste combative et unitaire
Communiqué de Blokbuster
La campagne antifasciste Blokbuster est très heureuse de pouvoir annoncer la réussite de la manifestation qui s’est tenue hier à Anvers contre l’extrême-droite. Environ 500 jeunes et syndicalistes se sont réunis autour d’une plateforme combative pour manifester dans les quartiers populaires de Berchem, où ils ont pu bénéficier d’un écho très favorable.
Le cortège était très diversifié, avec bon nombre de jeunes au dynamisme extraordinaire ainsi que plusieurs groupes de communautés immigrées, entre autres des groupes de manifestants tamouls, cachemiris ou kurdes. Mais la diversité était aussi le maitre-mot concernant les organisations politiques présentes. En plus de Blokbuster, du PSL et des Étudiants de Gauche Actifs / Actief Linkse Studenten – initiateurs de l’événement – on trouvait également des délégations et membres de Comac (organisation jeune du PTB), de Rood !, du SAP (nom de la LCR en Flandre), des Jongsocialisten, de l’ABVV ou encore de l’Anti-Fascistisch Front et de Steunpunt Antifascisme. Le cortège comprenait également des militants francophones, entre autres des Jeunes Organisés et Combatifs (JOC), de la FGTB, de la CNT-Belgique et des Jeunes Anticapitalistes (JAC). Le service d’ordre a été assuré par les Syndicalistes Contre le Fascisme – Syndicalisten Tegen Fascisme. Nos excuses si nous avons ici oublié un groupe.
La marche de la haine organisée par l’extrême-droite à l’autre bout de la ville n’a par contre pas été un grand succès, avec 150 participants à peine. La seule figure d’importance du Vlaams Belang présente était Peter Huybrechts, parlementaire pour le parti d’extrême-droite jusqu’au 25 mai prochain. Le chauffeur de Filip Dewinter, porte-parole du VB, était présent, mais son patron a brillé par son absence. Quelques membres des Autonome Nationalisten (nationalistes autonomes) ont servi à remplir quelques trous dans leur cortège. Il faut dire que si la campagne du NSV avait excellé sur un point, c’était par son manque de dynamisme. C’est bien entendu une excellente chose.
Nous n’avons toutefois pas à nous réjouir trop vite. A travers toute l’Europe, dans l’actuel contexte de profonde crise du capitalisme, nous constatons que l’ouverture est grandissante pour les idéologies de division et de haine. Lors des prochaines élections européennes, le 25 mai, le risque est important de voir débarquer au Parlement européen des dizaines d’élus populistes de droite ou même ouvertement néonazis. Les sondages prédisent ainsi l’obtention de 18 élus pour le FN français, de 20 pour le parti populiste britannique UKIP, de 5 pour le Parti de la liberté néerlandais (PVV) mais aussi de plusieurs sièges pour des formations néofascistes comme le NPD allemand (un siège), le Jobbik hongrois (4 sièges) ou encore Aube Dorée (2 sièges). L’exemple du FN français est particulièrement important, car ce parti s’est retrouvé dans les cordes durant un moment à l’instar de ce que vit aujourd’hui le Vlaams Belang. Il avait notamment été dit que la ‘‘droite respectable’’ avait balayé le FN. Toujours est-il que dans les faits, la politique de Sarkozy & Co n’aura au final fait qu’ouvrir encore plus la voie au FN.
Le terreau est fertile en Europe pour le développement de l’extrême-droite. Le taux de chômage des jeunes est ainsi de 60% en Grèce, et le taux de pauvreté y est de 35%. Cette croissance continue des problèmes sociaux – qui ne prend bien entendu pas place qu’en Grèce – ouvre la voie à la recherche de boucs émissaires. A Anvers aussi, le nombre de jeunes qui se sont retrouvés au CPAS a augmenté de 12% sur la dernière année uniquement. Le taux de chômage des jeunes a également augmenté de 25% ! Face à cette situation, les partis établis ne réagissent que par la répression pour éviter tout débordement consécutif à l’ampleur des problèmes sociaux. A Anvers, le recours aux Sanctions Administratives Communales est par exemple proprement affolant. Si nous voulons lutter efficacement contre l’extrême-droite, nous devons également nous en prendre à ce contexte. Là où l’extrême-droite tente d’instrumentaliser la colère par une logique de division et de repli identitaire, nous insistons sur ce qui nous unit : la lutte pour le droit d’avoir un bon travail avec un bon salaire, de bonnes conditions de travail et un avenir qui ne se résume pas à une vie de sacrifices. C’est de là que provient notre slogan : ‘‘des emplois, pas de racisme !’’
Ce point de vue a évidemment été renforcé par le succès de la manifestation. Nous sommes d’ailleurs très contents que cela ait pu se produire dans l’unité, autour d’un véritable front antifasciste. Cela fut notamment exprimé par les diverses prises de parole à la fin de la manifestation : par Geert Cool (porte-parole de la campagne Blokbuster), par un porte-parole de la communauté tamoule, par Mathias des Etudiants de Gauche Actifs, par Jos D’Haese de Comac et du PTB ainsi que par Thomas Englert des Jeunes Organisés et Combatifs (JOC).
Quant à la suite, il est évident que la résistance antifasciste sortirait grandement renforcée par la constitution d’un front de résistance contre l’austérité une fois les élections passées.
Ce n’est qu’un début, continuons le combat ! No Pasaran!
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[VIDEO] manifestation antifasciste contre le NSV
Ce jeudi 20 mars, 500 jeunes et syndicalistes s’étaient réunis à Anvers pour s’opposer au traditionnel défilé des militants du NSV (cercle étudiant officieux du Vlaams Belang) qui est le rendez-vous annuel de diverses organisations néofascistes. Faisant le lien entre la montée de l’extrême droite, l’aggravation des conditions de vie, la soif de profits de l’élite capitaliste et sa politique de « diviser pour mieux régner », les manifestant combatifs ont notamment scandé « des emplois pas de racisme, combattons le capitalisme! »
=> Rapport de la manifestation
Vidéo de Jean-Marie Versijp
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[PHOTOS] Manifestation antifasciste contre le NSV (2)
Ce jeudi 20 mars, 500 jeunes et syndicalistes s’étaient réunis à Anvers pour s’opposer au traditionnel défilé des militants du NSV (cercle étudiant officieux du Vlaams Belang) qui est le rendez-vous annuel de diverses organisations néofascistes. Faisant le lien entre la montée de l’extrême droite, l’aggravation des conditions de vie, la soif de profits de l’élite capitaliste et sa politique de “diviser pour mieux régner”, les manifestants combatifs ont notamment scandé « des emplois pas de racisme, combattons le capitalisme! »
=> Rapport de la manifestation
Photos de PPICS – banque d’images.
=> <em><a href=”http://www.socialisme.be/fr/8909/un-beau-succes-pour-une-manifestation-antifasciste-combative-et-unitaire”>Rapport de la manifestation</a></em>