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Tag: 9 novembre
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Manifestation antifasciste combative à Bruxelles
Par Blokbuster, campagne antifasciste flamande du PSL
Quelques jours à peine après la grande manifestation syndicale du 6 novembre – on parle de la mobilisation syndicale la plus massive depuis les années ’80 – une nouvelle manifestation a eu lieu hier dans les rues de Bruxelles. Des centaines de jeunes et de syndicalistes s’étaient rassemblés pour une manifestation dans le cadre d’une journée d’action européenne contre l’extrême droite, une initiative lancée par la coordination des comités antifascistes grecs. La date du 9 novembre n’avait pas été choisie au hasard, puisque c’est celle de la Nuit de Cristal, un pogrom anti-juif perpétré an Allemagne nazie en 1938.Il y a 76 ans, près de deux cents synagogues et lieux de culte furent détruits, 7.500 commerces et entreprises exploités par des Juifs saccagés ; une centaine de Juifs furent assassinés, des centaines d’autres se suicidèrent ou moururent des suites de leurs blessures et près de 30 000 furent déportés en camp de concentration. Il s’agissait d’un étape particulièrement violente dans l’élaboration de la terreur nazie contre les Juifs et tous les opposants au projet nazi, parmi lesquels, en premières lignes, le mouvement organisé des travailleurs. Le but des nazis était de défendre un ultra-capitalisme qui ne tolérait aucune résistance. À cette fin, le mouvement syndical a été écrasé. Si cela ne dépendait que des néo-nazis actuels, il en serait à nouveau ainsi.
Des partis comme l’organisation néonazie grecque Aube Dorée visent à dévier la colère et à masquer la responsabilité des spéculateurs, des banquiers et des grandes entreprises concernant la crise. L’évasion fiscale massive qui s’opère notamment via le Luxembourg n’est pas le problème selon eux. pareil pour les 240 milliards d’euros de liquidités qui dorment sur les comptes des grandes entreprises de se pays parce qu’investir n’est pas suffisamment rentable. Non, pour eux, ce sont les migrants les responsables, il n’y a pas lieu de s’impliquer dans la lutte de classe, il faut s’opposer aux personnes d’origine étrangère.
Mais la lutte de classe existe. Le camp d’en face lance une offensive inédite sur nos conquis sociaux et nos conditions de vie. Mais notre camp a commencé à riposter et à organiser la lutte avec notamment la manifestation phénoménale de jeudi dernier. Il faudra lutter non seulement pour renverser le gouvernement Michel amis aussi pour repousser toute la politique d’austérité. Un gouvernement anti-travailleur ne doit pas être remplacé par un autre gouvernement anti-travailleur, mais par un gouvernement pour et par les travailleurs. Dans le cadre de notre lutte pour une autre société, le racisme ou encore le sexisme sont des obstacles. les balayer est une partie intégrante de notre combat.
Hier, nous avons clairement crié ‘No Pasaran’ à l’extrême droite, à l’échelle internationale. Tant la violence d’Aube Dorée que le populisme de droite et l’extrême droite actifs chez nous ont été dénoncés. Aube Dorée sévit d’ailleurs également en Belgique. Samedi encore se tenait un meeting ouvertement néonazi. parmi les participants figurait Rob Verreycken, un membre éminent du Vlaams Belang a menacé de représailles contre la manifestation antifasciste de ce dimanche en utilisant des symboles d’Aube Dorée. Nous n’avons rien vu de cette action hier, mais c’est une indication inquiétante, particulièrement au vu du fait que le prochain président du Vlaams Belang est connu pour apprécier recourir à la violence de rue.
La manifestation antifasciste de ce 9 novembre a été l’oeuvre de différentes organisations qui ont collaboré à plusieurs reprises ces derniers mois dans le cadre de diverses initiatives. L’objectif qui nous fait face est de parvenir à une plus grande coordination antifasciste, ce à quoi a contribué la mobilisation d’hier.
Blokbuster remercie les organisations qui ont permis à cette manifestation de prendre place ou l’ont soutenue : les JOC Bruxelles (Jeunes Organisés et Combatifs), les Jeunes FGTB Charleroi-Sud Hainaut, l’USE (Union Syndicale Etudiante), l’Initiative solidarité à la Grèce qui résiste, EGA (Etudiants de gauche Actifs), le CADTM (Comité pour l’annulation de la dette du tiers monde), le SAF (Steunpunt Antifascisme), l’AFF (Anti-Fascistisch Front), les Jeunes FGTB, le PSL (Parti Socialiste de Lutte), Fewla (soutien à la lutte du peuple mapuche), les Syndicalisten tegen Fascisme, le SETCa-BBTK BHV Hôpitaux, le groupe Réagis de la FGTB de Bruxelles, les JAC (Jeunes Anticapitalistes) et Comac. Nous remercions aussi pour sa présence la délégation kurde qui était à la base de la grande manifestation qui s’est tenue à Bruxelles il y a une semaine en solidarité avec la lutte de Kobanê et contre la barbarie de Daesh, l’Etat Islamique.
Cette manifestation a représenté un pas qui a renforcé la lutte antifasciste en Belgique, n’en restons pas là !
=> Plusieurs reportages-photos de la manifestation
=> Reportage de Télé Bruxelles
Quelques photos de PPICS :
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[PHOTOS] Manifestation antifasciste réussie à Bruxelles
Photo : Collectif KrasnyiL’antifascisme reste plus que nécessaire dans notre pays, cela fut encore illustré ce samedi, puisqu’un meeting ouvertement néonazi a pris place en Belgique pour la seconde fois en un mois de temps, avec des orateurs du parti grec Aube Dorée. L’Anti-Fascistisch Front a fait état de ce meeting sur son site et a notamment dévoilé que Rob Verreycken était présent. Rob Verreycken est un membre connu du Vlaams Belang qui avait d’ailleurs menacé de tenir une action contre la manifestation antifasciste de ce dimanche 9 novembre. Il est actuellement collaborateur de l’eurodéputé nouvellement élu du parti néonazi allemand NPD, Udo Voigt.
Ce dimanche, une réponse très claire a été livrée à ces néonazis avec une manifestation combative. Jeunes et moins jeunes, vétérans de la lutte antifasciste et élèves du secondaire, militants syndicaux, groupes immigrés progressistes,… le cortège était très diversifié. Une nouvelle dynamique est en marche sur le plan de la lutte antifasciste.
Photos de MediActivista
Photos du Collectif Krasnyi
=> Reportage disponible sur leur sitePhotos de Sebastian
Photos de PPICS
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L’extrême-droite fait à nouveau parler d’elle. Il est temps de partir en action !
Comme certains ont déjà pu le remarquer, l’extrême-droite connait un regain d’activité depuis quelques mois. La façade des locaux de la FGTB à Anvers et des jeunes Organisés et Combattifs (JOC) à Bruxelles ont été défigurés par des slogans et affiches néonazis.Par Alex (Anvers)
On a aussi eu droit à un meeting néonazi le 4 octobre dernier en Belgique en présence d’eurodéputés d’Aube Dorée (parti néonazi grec) ainsi que du président du mouvement néofasciste italien CasaPound. La mobilisation organisée contre ce meeting, qui a rassemblé 400 militants, a contraint ses organisateurs à tenir son emplacement secret. Par la suite, nous avons appris qu’ils s’étaient réfugiés à Anvers.
Aube Dorée est un groupe néonazi violent qui organise des attaques contre les immigrés, les musulmans et les Roms dans les rues et sur les marchés d’Athènes et d’ailleurs. Ce groupe attaque aussi les syndicalistes et les gens qui participent aux manifestations et aux piquets de grève. De son côté, CasaPound est un mouvement italien qui lutte pour un ‘‘fascisme du 21ème siècle’’. Il représente un modèle pour beaucoup de mouvements d’extrême-droite en Europe. CasaPound se dit inspiré par Mussolini et tente de mettre sur pied des milices de rue. Ce groupe est particulièrement violent : en 2006, il a attaqué des lycéens pendant une manifestation pour un enseignement démocratique. Cette organisation suit un “guide”, veut une nation “ethnique”, etc.
Comment expliquer cette activité ?
Ce regain d’activité n’est certainement pas anormal. Depuis les dernières élections européennes, beaucoup de néonazis se sentent renforcés par les cinq élus qu’ils ont pu obtenir au parlement européen. Des groupes comme Nation (du côté francophone) ou les Autonome Nationalisten (en Flandre) utilisent cela pour se renforcer. Le mauvais état de l’économie et l’absence de solution à la crise économique et sociale contribuent également à élargir la base de recrutement pour les idées d’extrême-droite en Europe et en Belgique. À terme, cela peut devenir un véritable problème ; nous ne pouvons les laisser se développer sans agir.
Il serait d’ailleurs faux de croire que la défaite électorale du Vlaams Belang signifie que le danger est passé. L’association jeunes du VB, la NSV (Nationalistische Studentenvereniging, Union des étudiants nationalistes) a énormément de sympathie pour Aube Dorée. Tom Van Grieken, le chef des Jeunes VB, est aussi connu pour ses combats de rue. N’oublions pas non plus que le Conseil étudiant de la KULeuven (Université Catholique de Leuven) n’a pas vu le moindre problème au fait qu’un membre de la NSV soit nommé à sa commission ‘‘subsides’’. Accepter l’extrême droite ne nous aidera pas à l’arrêter !
Bats-toi contre l’extrême droite : Rendez-vous le 9 novembre !
En tant qu’antifascistes, nous devons unir nos forces, mobiliser et organiser différentes actions afin d’entamer une lutte contre la montée de l’extrême-droite en Belgique et en Europe. C’est pour cela que nous participons à la journée d’action européenne contre l’extrême droite du 9 novembre organisée en réponse à l’appel des comités antifascistes grecs.
La manifestation du 9 novembre à Bruxelles est soutenue, entre autres, par les JOC-Bruxelles, les Jeunes FGTB, l’Union Syndicale Etudiante (USE) et l’Initiative pour la solidarité avec la Grèce qui résiste. Le 9 novembre n’est pas une date prise au hasard : cette journée a été choisie afin de commémorer la célèbre Nuit de Cristal, un pogrom organisé dans toute l’Allemagne par les nazis en 1938, au cours duquel 200 synagogues et 7500 boutiques appartenant à des Juifs ont été saccagées, faisant également des milliers de morts. C’est ce contre quoi nous luttons le 9 novembre. Nous espérons t’y voir.
Manifestation antifasciste ce 9 novembre à Bruxelles : 15h, Avenue de Stalingrad, au Mégaphone, près de la gare de Bruxelles-Midi
• Résistance internationale contre le racisme et l’austérité!
• Stop à la répression et au racisme dans la police! Stop au contrôle au faciès!
• Stop à la criminalisation des migrants!
• Pour des Emplois, logements et services publics; Luttons contre le racisme, le sexisme et l’homophobie!
Premiers signataires : Blokbuster, JOC Bruxelles (Jeunes Organisés et Combatifs), Jeunes FGTB Charleroi-Sud Hainaut, USE (Union Syndical Etudiante), Initiative solidarité à la Grèce qui résiste, EGA (Etudiants de Gauche Actifs), CADTM (Comité pour l’annulation de la dette du tiers monde), SAF (Steunpunt Antifascisme), AFF (Anti-Fascistisch Front), Jeunes FGTB, PSL (Parti Socialiste de Lutte), Fewla (soutien à la lutte du peuple mapuche), Syndicalisten tegen fascisme, BBTK-SETCa BHV Hôpitaux, groupe Réagis de la FGTB de Bruxelles, Jeunes Anticapitalistes (JAC),…
Contact pour signer la plateforme: info@blokbuster.be
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Des néo-nazis se réunissent samedi prochain en Belgique : Résistance!
Le 8 novembre prochain, à la veille de la manifestation nationale antifasciste qui prendra place à Bruxelles, les néo-nazis des “Autonome Nationalisten” se réuniront en Belgique avec leurs collègues néerlandais non moins marginaux de la NVU (Nederlandse Volksunie). Le lieu de cette rencontre n’est pas connu, leur caractère marginal les poussant toujours à tenir anxieusement secret l’endroit de leurs réunions.Ce meeting se place dans la suite logique de la collaboration entre ces deux groupuscules. En dehors de Constant Kusters de la Nederlandse NVU, il est aussi question de Tom Huylebroeck des Autonome Nationalisten. Il y a déjà eu précédemment une rencontre commune aux Pays-Bas.
Ces deux groupes sont connus pour leur tendance néo-nazie. Constant Kusters participait encore il y a quelques années à une commémoration hitlérienne de Blood&Honour dans notre pays. Des partisans de Kusters ont connu des problèmes avec la justice. La collaboration entre Constant Kusters et le nouveau groupement de Chris Berteryan en Belgique n’est pas nouvelle. Au milieu des années 1990, Kusters a participé à plusieurs reprises à des activités du Odal Aktiekomitee.
L’Odal Aktiekomitee était l’organisation de Berteryan lorsqu’il essayait de poursuivre la construction de la milice privée VMO. Ce nom provient de l’ancien café Odal de Bert Eriksson, le néo-nazi bien connu et dirigeant du deuxième groupe VMO. L’Odal Aktiekomitee a notamment organisé une contre-manifestation lorsque Blokbuster (campagne antifasciste flamande du PSL) a manifesté à Bruges en 1997 contre la violence fasciste. L’organisation a éprouvé des difficultés lorsque leur chef, Berteryan, a lui-même connu des problèmes judiciaires, il est resté des années en prison. Il s’est avéré que de la drogue circulait dans les cercles Odal. L’an dernier, Berteryan a fait son come-back avec une manifestation à Bruges qui a réuni une vingtaine de partisans dont des militants du groupuscule néonazi francophone Nation. L’arrivée d’Aube Dorée au Parlement européen a été saisie pour essayer de construire une structure plus forte. Début octobre, un meeting néonazi avait ainsi pris place en Belgique.
La NVU a été dirigée pendant des années par Joop Glimmerveen et bénéficiait du soutien de membres du Vlaams Blok comme Roeland Raes. Au début du siècle, il y a eu une cassure entre Glimmerveen et Kusters. Glimmerveen reprochait à Kusters de “corrompre le national-socialisme par son comportement. Mentir, tromper, faire des ragots, voler et semer la zizanie.” Ou encore : “cet homme rate systématiquement l’opportunité dans quelque domaine que ce soit de se développer dans une direction favorable.” Lors de manifestations de la NVU, il y a souvent des néo-nazis connus, même le groupe BBET (Bloed, Bodem, Eer en Trouw) (Sang, Sol, Honneur et Fidélité) s’est rendu aux Pays-Bas pour participer à des actions de la NVU. Kusters a essayé de nier le caractère néo-nazi de son parti mais s’y prend vraiment très mal. Le négationnisme est peut-être un hobby dans ces cercles mais ce n’est crédible à aucun moment.
La montée d’Aube Dorée et d’autres néo-nazis en Europe – entre autres, le NPD allemand d’Udo Voigt et le Jobbik en Hongrie – renforce la confiance en soi de groupements qui auparavant étaient tellement marginalisés qu’ils risquaient de disparaître. Même si ces néo-nazis n’ont pas beaucoup de soutien, ils sont quand même dangereux. Ils ne craignent pas la violence et avec une confiance renforcée en eux, il n’est pas exclus qu’ils ne la dirigent pas contre la gauche.
Pour l’instant, cela se limite à des graffitis sur les bâtiments de la FGTB à Anvers et des JOC à Bruxelles mais cela peut aller en escalade et par le passé, nous l’avons constaté avec Odal qui participait à Bruges au milieu des années 1990 à la campagne de terreur contre la gauche. Des cafés alternatifs ont été mis en pièces, une action contre le rôle de Shell au Nigéria organisée par le prédécesseur du PSL a été chargée par une bande de nazis.
Nous n’accepterons aucune situation façon Aube Dorée dans notre pays et appelons à organiser la protestation contre les néos -nazis. Il ne faut pas leur laisser d’espace. La manifestation du 9 novembre à Bruxelles, dans le cadre d’une journée d’action européenne antifasciste, est une excellente occasion de mener l’opposition aux néo-nazis dans la rue dans notre pays. No Pasaran!
Manifestation antifasciste ce 9 novembre à Bruxelles : 15h, Avenue de Stalingrad, au Mégaphone, près de la gare de Bruxelles-Midi
• Résistance internationale contre le racisme et l’austérité!
• Stop à la répression et au racisme dans la police! Stop au contrôle au faciès!
• Stop à la criminalisation des migrants!
• Pour des Emplois, logements et services publics; Luttons contre le racisme, le sexisme et l’homophobie!Premiers signataires :
Blokbuster, JOC Bruxelles (Jeunes Organisés et Combatifs), Jeunes FGTB Charleroi-Sud Hainaut, USE (Union Syndical Etudiante), Initiative solidarité à la Grèce qui résiste, EGA (Etudiants de Gauche Actifs), CADTM (Comité pour l’annulation de la dette du tiers monde), SAF (Steunpunt Antifascisme), AFF (Anti-Fascistisch Front), Jeunes FGTB, PSL (Parti Socialiste de Lutte), Fewla (soutien à la lutte du peuple mapuche), Syndicalisten tegen fascisme, BBTK-SETCa BHV Hôpitaux, groupe Réagis de la FGTB de Bruxelles, Jeunes Anticapitalistes (JAC),…
Contact pour signer la plateforme: info@blokbuster.be
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Résistance Internationale contre le racisme et le capital !
Dimanche 9 novembre – 15h – Bruxelles, Avenue de Stalingrad (Mégaphone -Près de la gare de Bruxelles-Midi)
L’homophobie, la xénophobie et l’extrême droite tuent, tuaient et continueront à emporter des vies si nous ne résistons pas. Cet été, la négrophobie a ainsi entraîné la mort de Mike Brown, d’Éric Garner et de tant d’autres non médiatisés. C’est également elle qui alimente un système triangulaire de répression que subit la majorité des Afro-Américains, avec des écoles sous-financées, une police harcelante suréquipée et des prisons – privatisées – voraces.
Par Yves (Liège)
Le Système ne veut pas la fin du racisme, il souhaite simplement que l’on cesse d’en parler.
Les travailleurs, les étudiants, les jeunes, les pensionnés et les pauvres n’ont plus rien à attendre des partis traditionnels. En plus de ne pas déconstruire les programmes d’extrême droite, ces derniers en reprennent la rhétorique et parfois certains pans idéologiques (immigration, insécurité, traitement des Roms…).Non, nous n’accueillons pas toute la misère du monde ! Seuls 7 migrants sur mille arrivent dans un pays dit ‘‘du Nord’’. Les autres, des dizaines de millions de personnes se retrouvent généralement parqués dans des camps de réfugiés, en bordure des zones fuies et aux conditions des vies inhumaines. Les déplacés sont en majorité chassés de leur ville ou leur village par les changements climatiques et les catastrophes qui en découlent ou suite à des conflits et guerres régionaux et à l’instabilité économique qui en ressort. Il ne faut d’ailleurs pas perdre de vue l’implication des puissances occidentales dans ces événements !
Malgré la proportion faible de migrants qui arrive jusqu’ici, les structures d’accueil manquent cruellement et la gestion de ce dossier reste opaque. De la sorte, les dirigeants ouvrent la porte sur un malaise social qui les arrange. En effet, ces derniers détournent l’attention de leur mauvaise gestion sur l’étranger fraîchement débarqué qui se retrouve stigmatisé.
Non, les musulmans ne sont pas en train d’envahir l’Europe. Non, l’immigration ne coûte pas aux États européens, mais leur rapporte. (1)
Il est incorrect de croire que les dirigeants d’extrême-droite sont pour un changement de système. Ils sont généralement politiciens de carrière, affairistes et proches des grandes entreprises. Ils souhaitent une police encore plus militarisée pour défendre les intérêts patronaux, briser les piquets de grève et un service de renseignements qui ficherait activistes, syndicalistes et journalistes.
Les races n’existent pas, le racisme oui !
Le marxisme est une méthode d’analyse de la société qui permet de comprendre le monde dans le but de pouvoir le changer. Il peut dès lors être appliqué à la question du racisme.
Le concept de race a au départ été créé pour justifier et légitimer la domination d’une Europe blanche sur les autres continents à travers l’esclavage et la colonisation. Aujourd’hui encore, les idées racistes bénéficient à ceux qui s’enrichissent grâce à des pratiques discriminatoires ou en divisant la force de travail. Même si nous savons que le concept de race n’existe pas chez l’homme d’un point de vue biologique, il est utilisé, telle une projection idéologique, pour détourner l’attention d’un conflit pourtant bien plus réel : la lutte des classes. De plus, le racisme n’appartient pas seulement au domaine de l’idée, c’est un fait matériel, concret, qui influence directement la vie de ceux qui en sont victimes.
Jusqu’à quand et jusqu’où ?
La société ‘’post raciale’’ dont ‘‘on’’ parlait après l’élection d’Obama aux USA ne peut pas exister sous le capitalisme. En effet, celui-ci a besoin de diviser la population pour se préserver. Il nous pousse à nous battre pour des miettes pendant que le pouvoir et les richesses s’accumulent et se concentrent dans de moins en moins de mains.
La révolte contre ce système ne doit pas et ne peut pas se limiter à des débats entre internautes, mais elle doit investir la rue. Après la déconstruction du discours d’extrême droite, nous devons nous atteler à la construction d’un organe de lutte qui – plutôt que de tomber dans les pièges de divisions – cherche à unir le plus largement possible l’ensemble de la classe des travailleurs et des pauvres, tous âges, orientations sexuelles, ethnies et sexes confondus.
C’est pourquoi nous appelons les jeunes et moins jeunes, étudiants, travailleurs avec ou sans emplois, à répondre à nos côtés à l’appel lancé par la coordination des comités antifascistes grecs pour une journée d’action européenne contre le racisme et l’extrême-droite, le dimanche 9 novembre prochain, 76 ans après le pogrom anti-juif de la Nuit de Cristal commis en Allemagne nazie. Le PSL et les Étudiants de Gauche Actifs seront présents avec leur campagne antifasciste et anticapitaliste Blokbuster / Résistance Internationale.
(1) Sept idées reçues sur l’immigration et les immigrés, Le Monde.fr, 06.08.2014
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9 novembre : manifestation antifasciste
Le succès de l’extrême droite aux dernières élections européennes fut un choc. Le FN de Marine Le Pen est devenu le premier parti de France tandis que cinq néonazis sont devenus eurodéputés parmi lesquels trois du parti grec Aube Dorée, connu pour son extrême violence contre les immigrés, les opposants de gauche, etc.La tactique du silence ne fonctionne pas contre l’extrême droite. L’assassinat des antifascistes Clément Méric (en France) et de Pavlos Fyssas (en Grèce) illustre la violence croissante des néofascistes. En Belgique, malgré l’absence de percée de l’extrême droite, le danger subsiste. N’attendons pas pour agir!
Un appel européen pour un weekend d’action contre le racisme et l’extrême droite a été lancé lors d’une rencontre organisée par les comités antifascistes grecs. Participons à la manifestation du 9 novembre à Bruxelles et faisons de cette date une journée européenne de résistance contre la barbarie!
La croissance du racisme ne doit rien au hasard. Elle est la conséquence directe de la politique antisociale, qui fait payer à la population une crise dont elle n’est pas responsable, ainsi que de la colère qui en résulte. L’offensive antisociale contre nos conditions de vie et nos services publics et l’augmentation du chômage et de la précarité des jeunes s’accompagnent d’une politique visant à nous diviser dans le but de protéger les spéculateurs, les banquiers et les grands patrons. Cette atmosphère est propice à la recherche de boucs émissaires et est donc un terrain fertile à l’inquiétant développement du racisme, de l’islamophobie, du sexisme ou encore de l’homophobie.
Faisons payer la crise aux véritables responsables. Ce ne sera possible que par une mobilisation offensive de la jeunesse et des travailleurs, une lutte qui n’aboutira qu’avec la naissance d’une société sans exploitation et garantissant son avenir à chacun. Le racisme et le fascisme sont des obstacles sur le chemin de cette victoire, ils doivent être combattus.
Dimanche 9 novembre – 15h – Bruxelles, Avenue de Stalingrad (Mégaphone -Près de la gare de Bruxelles-Midi)
– Blokbuster – www.blokbuster.be
– Jeunes Organisés et Combattifs – www.joc.be
– Jeunes FGTB – www.jeunes-fgtb.be
– Union Syndicale Etudiante – www.unionsyndicaleetudiante.be
– Solidarité avec la Grèce qui résiste – www.solidarity-greece.blogspot.be -
Manifestation antifasciste le 9 novembre à Bruxelles!
Stop à la violence fasciste ! Des emplois, pas de racisme!
Plate-forme pour une manifestation contre l’extrême droite et le racisme le 9 novembre à Bruxelles dans le cadre du weekend d’action européen des 8 et 9 novembre.
Six ans après le début de la crise, les dernières élections européennes ont lancé une nouvelle onde de choc à travers l’Europe. Trois néonazis grecs, un hongrois et pour la première fois un allemand ont rejoint le parlement européen. Ils y rejoignent les autres formations d’extrême droite regroupée autour du FN de Marine Le Pen, qui a remporté ces élections en France.
Depuis le début de la crise, le chômage en Europe a presque doublé, plus de la moitié de la jeunesse espagnole et grecque est au chômage. Ceux qui trouvent du travail se retrouvent dans des emplois précaires : mini-salaires pour une maxi-flexibilité. Chez nous, c’est un tiers des jeunes qui sont coincés dans des contrats à temps partiel dans le secteur privé. Partout, la crise sert de prétexte pour attaquer le bien-être des gens : baisses de salaires (plus de 30% en Grèce), démantèlement des services publics (enseignement, soins de santé, accueil des enfants, privatisations de masse, etc.). La protection du travailleur est remplacée par des systèmes de charité.
Les prochains gouvernements prévoient de poursuivre et d’accélérer cette démarche en Belgique, ce qui sert le gouvernement de droite pour des attaques encore plus brutales au fédéral (allongement de l’âge de la pension, saut d’index,…). On fait payer aux 99%, une crise qu’ils n’ont pas causée. La colère est donc énorme.
Le racisme fait partie de la logique capitaliste de diviser pour régner. Les dirigeants n’ont pas de solutions et mènent des politiques de division qui banalisent le racisme, le sexisme et l’homophobie, comme en France. L’Union Européenne n’hésite pas à s’associer avec l’extrême droite en Ukraine où à mener des politiques répressives en tentant de désigner les migrants, les chômeurs et les prépensionnés comme étant le problème.
Même si le Vlaams Belang a subi un grave revers lors des élections et que les différentes listes d’extrême-droite du côté francophone n’ont pu forcer une percée, le problème n’a pas disparu en Belgique. La tactique du silence contre le racisme et l’extrême droite n’a jamais fonctionné. Il faut agir dès maintenant ! La mobilisation réussie du 4 octobre dernier a obligé les néonazis d’Aube dorée de se cacher pour tenir leur meeting en Belgique. Les meurtres des antifascistes Clément Méric (en France) et de Pavlos Fyssas (en Grèce), l’augmentation des agressions islamophobes en France, la violence extrême d’Aube Dorée en Grèce, les patrouilles anti-tsiganes du Jobbik en Hongrie,… l’illustrent: l’extrême droite ira de provocation en violence jusqu’à ce qu’on l’arrête.C’est à travers une mobilisation offensive pour nos droits que nous parviendrons à obtenir que les responsables de la crise payent la facture. Pour vaincre les spéculateurs, les banquiers et les patrons qui utilisent leurs gouvernements pour nous faire payer l’addition, il nous faudra être unis et combattre tous ceux qui tentent de nous diviser.
Pour cela, nous ne pouvons compter que sur la force de la jeunesse et des travailleurs organisés. Le mouvement syndical doit être l’espoir d’amélioration du quotidien à travers la lutte collective, une lutte qui doit conduire à une société sans exploitation avec un avenir garanti pour tous. Le racisme et le fascisme mettent notre capacité à gagner cette lutte en danger, il faut donc les combattre.
Un appel européen pour un weekend d’action les 8 et 9 novembre (le 9 novembre étant la date de la Nuit de Cristal, une violente campagne coordonnée contre les magasins juifs en Allemagne nazie en 1938) a été lancé lors d’une rencontre européenne organisée en avril dernier à Athènes par les comités antifascistes grecs. Blokbuster, les Jeunes Organisés et Combatifs – Bruxelles, les Jeunes FGTB Charleroi Sud-Hainaut, Union Syndical Etudiante (USE) et l’Initiative de solidarité avec la Grèce qui résiste appellent donc à une manifestation contre le racisme et l’extrême droite le 9 novembre 2014 à Bruxelles, à 15h, au départ du mégaphone de l’avenue de Stalingrad pour que le 9 novembre soit une journée de résistance en Europe contre la barbarie.
• Résistance internationale contre le racisme et l’austérité!
• Stop à la répression et au racisme dans la police! Stop au contrôle au faciès!
• Stop à la criminalisation des migrants!
• Pour des Emplois, logements et services publics; Luttons contre le racisme, le sexisme et l’homophobie!Premiers signataires : Blokbuster, JOC Bruxelles, Jeunes FGTB Charleroi-Sud Hainaut, Union Syndical Etudiante (USE), Initiative solidarité à la Grèce qui résiste,…
Contact pour signer la plateforme: info@blokbuster.be
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D’Athènes à Bruxelles, Aube Dorée ne passera pas!
Hier soir, une manifestation antifasciste combative a défilé dans les rues de la capitale. Environ 500 antifascistes, essentiellement des jeunes, ont ainsi protesté contre un meeting qui se tenait en Belgique en présence d’orateurs d’Aube Dorée, notamment. L’arrivée à Bruxelles de parlementaire européens de ce parti néonazi grec accompagnés de leurs collaborateurs a entraîné un regain d’activité du côté des néonazis locaux.
Récemment, une action avait été menée devant l’ambassade grecque à Bruxelles avec le soutien d’Udo Voigt (NPD, Allemagne), Nick Griffin (ex-BNP, Angleterre) ainsi que de néonazis belges issus de Nation et des Autonome Nationalisten. Cette semaine encore, les locaux bruxellois des JOC (jeunes Organisés et Combatifs) ont été tagués de slogans d’extrême-droite.
L’emplacement du meeting d’hier avait été tenu secret, l’endroit n’étant dévoilé au dernier moment par GSM, une méthode éprouvée, notamment concernant les activités des néonazis du réseau international Blood&Honour. Cela démontre qu’ils sont tous bien conscients qu’il n’existe pas de large soutien pour leurs idées et pratiques nauséabondes dans la société. Mais aussi qu’ils ont peur d’avoir à faire face à une protestation antifasciste.
Et c’est bien compréhensible. Divers groupes antifascistes ont rapidement réuni un demi-millier de personnes pour une manifestation de riposte. Il s’agissait à nouveau d’une excellente collaboration entre des organisations de jeunes comme les JOC (Jeunes Organisés et Combatifs), l’USE (Union Syndicale Etudiante), EGA (Etudiants de Gauche Actifs, organisation de jeunesse du PSL) et d’autres. Slogans et chants antifascistes ont été scandés en français, néerlandais, italien,… Au côté des orateurs d’Aube Dorée devait aussi se trouver un membre du groupe néofasciste italien Casa Pound, il était donc important que des slogans fusent aussi dans sa langue. Une délégation de militants antifascistes flamands membres de notre campagne antifasciste flamande Blokbuster était aussi présente.
Ce n’est pas parce que le Vlaams Belang ne bénéficie plus du succès électoral qui fut le sien il y a peu ou que l’extrême-droite francophone reste peu présente sur la scène politique que le danger de l’extrême droite n’existe plus en Belgique. L’émergence d’Aube Dorée en Grèce renforce également la confiance des néonazis qui se trouvent dans notre pays. La crise capitaliste entraîne une polarisation aiguë entre riches et pauvres, une couche de plus en plus grande de la population éprouve des difficultés à maintenir la tête hors de l’eau. Il s’agit d’un terreau sur lequel l’extrême-droite peut croître en détournant la colère contre des boucs émissaires. Cet espace est présent en Belgique également. Il est de première importance de réagir dès maintenant et de ne pas attendre que le danger que ces forces réactionnaires représente ne soit devenu plus grand.
Dans ce cadre, il nous faut développer des campagnes antifascistes qui luttent contre l’extrême droite sous toutes ses formes – sous celle de l’extrême droite électorale du type du Vlaams Belang ou sous celle de groupes néonazis plus extrémistes – mais aussi contre le contexte qui permet à de telles organisations de prendre forme : la politique d’austérité et le capitalisme.
Cette manifestation antifasciste fut aussi le point de départ pour une autre mobilisation : le 9 novembre prochain. Une rencontre européenne tenue à Athènes en avril dernier à l’initiative des comités antifascistes grecs a proposé d’organiser une journée d’action internationale le 9 novembre, date de commémoration de la Nuit de Cristal (une violente campagne coordonnée contre les magasins juifs en Allemagne nazie en 1938). En Belgique, le rendez-vous sera donc le 9 novembre, à 15h, à Bruxelles-Midi, Avenue Stalingrad.
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PHOTOSReportage-photos du Collectif-krasnyi
Reportage-photos de MediActivista:
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Un phénomène comme Aube Dorée peut-il se produire en Belgique ?

Manifestation contre la venue de marine le Pen à Bruxelles, mai 2014. Photo : PPICS Dans le cadre de la mobilisation vers la manifestation contre le racisme et l’extrême-droite qui se déroulera le 9 novembre prochain à Bruxelles, nous avons discuté avec Geert Cool, porte-parole de notre campagne antifasciste Blokbuster / Résistance Internationale au sujet de l’extrême-droite en Europe et chez nous. Cette manifestation du 9 novembre est organisée pour répondre à un appel lancé par les comités antifascistes grecs qui se sont organisés pour riposter face à la croissance du parti néonazi Aube Dorée. Il est largement connu que cette formation d’extrême-droite est impliquée dans des meurtres, mais elle se maintient pourtant à 10% aux élections et dans les sondages.
Interview de Geert Cool
Comment se fait-il qu’Aube Dorée ait pu atteindre un tel score et s’y maintenir ?
“La crise économique a élu domicile en Grèce plus que partout ailleurs. L’économie s’y est contractée d’un tiers depuis le début de la crise, le taux de chômage a augmenté de 27% et, parmi la jeunesse, il est désormais bien au-delà des 50%. Ceux qui disposent encore d’un emploi gagnent jusqu’à 30% de moins qu’avant la crise. En matière de santé, pas moins de 40% des budgets ont été supprimés depuis 2008.
‘‘La résistance a été forte, avec de nombreuses grèves générales. Mais la lutte n’a pas été en mesure d’aller de l’avant. L’impatience et la frustration se sont donc développées, ce qui a ouvert la voie à des forces comme Aube Dorée. Trotsky disait au moment du développement du fascisme en Allemagne dans les années ’30 que ‘‘lorsque la crise revêt une gravité insupportable, un parti se met en avant, avec le but déclaré de chauffer à blanc la petite bourgeoisie et de diriger sa haine et son désespoir contre le prolétariat. En Allemagne, cette fonction historique est remplie par le national-socialisme, large courant dont l’idéologie se forme à partir de toutes les exhalaisons putrides de la société bourgeoise en décomposition.’’ Il a ajouté que cela n’avait été rendu possible que parce que le mouvement des travailleurs n’avait mis en avant aucune mesure résolue pour lutter contre le capitalisme.
‘‘L’arrivée au pouvoir du fascisme n’est pas encore imminente en Grèce, mais Aube Dorée peut capitaliser sur le désespoir des couches perdues par le mouvement des travailleurs et même attirer un certain nombre de travailleurs pour les lancer contre le monde du travail. Et sa base idéologique est effectivement composée de toute la pourriture d’une société en plein désintégration.’’
N’est-ce pas une situation tout à fait grecque ? Chez nous l’extrême-droite semble disparaître…
‘‘La Belgique n’est pas isolée du contexte économique européen. Nous ne sommes pas dans une période où il sera évident d’améliorer le niveau de vie de la majorité de la population. L’autorité de toutes les institutions bourgeoises est minée. Dans ce contexte, il existe un espace électoral pour les forces d’extrême-droite. Il suffit de regarder la France, où le Front National et Marine Le Pen continuent d’obtenir des résultats élevés, et même à être le plus grand parti au niveau électoral.
“En Belgique, nous sommes à l’aube d’une confrontation ouverte entre la politique d’austérité et le mouvement des travailleurs. Tout au long de cette lutte, il sera possible à ce dernier de prendre des initiatives politiques pour renforcer le mouvement social. Mais si le mécontentement n’est pas suffisamment reflété dans la résistance active, l’espace peut grandir pour un vote de protestation, y compris à l’extrême droite.
‘‘En Flandre, dans l’entourage du Vlaams Belang, il n’est pas impossible que la moindre attention médiatique dont bénéficie le parti ouvre la voie à des méthodes directement inspirées d’Aube Dorée (voir l’article sur le nouveau président du VB).’’
Que pouvons-nous faire ?
“‘Blokbuster est actif dans la lutte contre l’extrême droite depuis 1991. Nous avons toujours lié ce combat à la lutte contre le chômage, pour des logements sociaux, de bons services publics,… en tant que réponse basée sur la solidarité face à la logique de division raciste, homophobe ou sexiste. Dans l’actuel contexte de crise économique profonde, cela est plus nécessaire que jamais. Avec des initiatives telles que la journée d’action du 9 novembre, nous voulons lier la question de la solidarité internationale à celle de la lutte à mener en commun pour un meilleur avenir. Participez à cette campagne vous aussi !’’
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Avec EGA : Battons le gouvernement de droite!
Le gouvernement fédéral actuellement en formation serait le premier si ouvertement de droite depuis 25 ans. Offensive contre les syndicats, accentuation du gel des salaires décidé par le gouvernement précédent, poursuite des privatisations, diminution des allocations familiales et de chômage, attaques contre les pensions, réduction des budgets de la santé, du rail, de l’administration,… Aucun secteur ne serait à l’abri ! L’austérité serait inévitable ? La probable future coalition prévoit pourtant d’acheter de nouveaux F-35 (avions militaires très coûteux) et, surtout, d’arroser les grandes entreprises et les multinationales de cadeaux fiscaux…
Tract de rentrée des Étudiants de Gauche Actifs
Nous avons besoin de notre alternative!
Nous limiter à dénoncer les ‘‘solutions’’ pro-patronales sera insuffisant. Nous devons nous rassembler, nous organiser et agir à travers des actions combatives. C’est ce que les Étudiants de Gauche Actifs défendront dans les écoles, hautes-écoles et universités. Mais pour obtenir une réelle victoire, la jeunesse devra se mobiliser au côté du mouvement des travailleurs, une force sociale décisive grâce à ses méthodes, comme les manifestations de masse et le blocage de l’économie par la grève.
Dans ce combat, le Parti ‘‘Socialiste’’ ne représente aucune alternative crédible. Au pouvoir sans interruption pendant 25 ans, il a démontré être incapable d’éviter l’explosion des inégalités et le sacrifice de nos conquêtes sociales au seul but d’augmenter les profits des grandes entreprises qui, impunément, ne payent plus ou peu d’impôts, ferment les entreprises, détruisent des milliers d’emplois et polluent. Ce parti a loyalement collaboré à la politique qui a conduit le taux de pauvreté à être aujourd’hui de 15% de la population, tandis que les 10% les plus riches possèdent 44% de la richesse nationale !
Il nous faudra donc aussi construire un instrument politique large de la résistance sociale, un parti qui réunira les forces réellement de gauche pour clairement défendre que ceux qui produisent les richesses, ce sont les travailleurs, et que c’est à eux que revient la tâche de décider de leur utilisation !
Rejoins les Étudiants de Gauche Actifs !
Nous sommes des jeunes organisés à travers le pays et luttons contre le capitalisme : système qui ne profite qu’au 1% les plus riches. Nous combattons ce qui découle d’un système de classes : racisme, sexisme, crise écologique, guerre impérialistes, pénuries à tous niveaux et répression.
Nous nous revendiquons du marxisme. Il ne s’agit pas d’un dogme rigide, mais d’une méthode pour comprendre le monde et le changer. Nous défendons une alternative anticapitaliste basée sur le contrôle démocratique de la collectivité sur l’économie, ce que nous appelons le socialisme démocratique. Rejoins-nous et construisons ensemble cette société.
Manifestation contre l’extrême-droite en Europe – Di. 9 novembre !
En avril dernier, une conférence des Comités Antifascistes grecs a lancé un appel pour l’organisation d’une journée européenne d’actions contre l’extrême-droite et le racisme. Le jour du 9 novembre a été choisi en commémoration du 9 novembre 1938, date de de la Nuit de Cristal, pogrome anti-juif en Allemagne nazie.
La crise du capitalisme s’approfondit et alimente le terreau de l’extrême-droite. Celle-ci rejette sur les “étrangers” les différentes pénuries (manque d’emplois, de logements, de places dans les écoles,…) et détourne l’attention de la véritable cause : le système capitaliste. Les politiciens à sa solde nous imposent l’austérité dont le seul but est de faire payer la crise du système à ses victimes : jeunes et travailleurs avec ou sans emploi.
Nous voulons répondre à cet appel du 9 novembre afin de montrer notre solidarité avec le combat des antifascistes grecs. Mais nous voulons aussi prévenir du danger du populisme de droite et de l’extrême-droite que nous avons vu croître en Europe lors des dernières élections européennes. Ainsi, le FN est devenu le premier parti de France et des partis néo-nazis – tel que Aube Dorée (Grèce) – ont faits leur entrée au Parlement Européen à Bruxelles. Par ailleurs, en Flandre, le Vlaams Belang reste une organisation disposant d’un cadre et de militants qui, maintenant que le soutien électoral s’est effondré, peut être tentée d’avoir recours à la violence de rue. De plus, comme l’a illustré l’exemple du FN français que l’on disait à l’époque écrasé par l’UMP, cette organisation peut encore se relever. Du côté francophone, il existe des groupuscules néonazis comme Nation qui obtiennent, avec d’autres organisations populistes de droite telles que le Parti Populaire ou Debout les Belges ! des scores électoraux inquiétants dans certaines régions.
L’extrême droite joue la division en remplaçant la solidarité par le racisme, le sexisme et l’homophobie. Jeunes et pensionnés, chômeurs et travailleurs, d’origine belges ou immigrée : nous avons un ennemi commun et un combat à mener ensemble contre les grands patrons, les spéculateurs et ceux qui les servent !
Mobilisons-nous le 9 novembre à Bruxelles pour cette manifestation contre l’extrême-droite !
Pour un enseignement gratuit et de qualité pour tous !
Le nouveau gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles prévoit d’économiser 420 millions d’euros en 2 ans tout en parlant « d’effort récurrent ». Réagissons !
L’enseignement est sous-financé et fait face à des pénuries croissantes : bâtiments délabrés, manque de places, pas de soutien aux enseignants, classes surpeuplées… En effet, la part du PIB consacrée à l’enseignement ne fait que diminuer, alors que le nombre d’élèves et d’étudiants est en augmentation. En plus, l’idée d’augmenter le minerval, à l’image de ce qui se fait en Flandre (de 600 à 900€), est de plus en plus évoquée.
> Revendiquons 7% du PIB pour l’enseignement : pour des infrastructures scolaires décentes et une réelle gratuité de l’enseignement pour tous.
Face au manque de moyens, le système scolaire se tourne de plus en plus vers le privé. L’instauration d’un “bac” à la belge ne vise qu’à vérifier de manière arbitraire et utilitariste des connaissances directement utiles au monde de l’entreprise, et non pas à encourager la créativité ou l’esprit critique des étudiants. Ces derniers deviennent de plus en plus des clients – notamment via la nécessité croissance des cours particuliers – et l’enseignement de qualité une marchandise de luxe, tandis que les diplômés doivent se vendre au prix le plus bas sur le marché de l’emploi.
> Ce ne sont pas aux entreprises de dicter leur volonté, mais à la collectivité de gérer démocratiquement l’enseignement.
Ensemble, étudiants, professeurs et membres du personnel, nous devons nous unir et lutter pour un système scolaire qui ne soit pas organisé au profit de quelques-uns, mais pour l’ensemble de la société.
> Pour un enseignement de qualité, entièrement public et gratuit.
Seules des actions de masse peuvent stopper l’impérialisme!
Avec la crise économique mondiale, les tensions entre puissances impérialistes vont continuer à augmenter, le spectre de la guerre et de la guerre civile deviendra plus menaçant. Cet été, nous avons activement participé aux mobilisations contre la terreur d’Etat israélienne à Gaza, comme nous avions à l’époque participé aux manifestations contre la guerre en Irak ou encore contre la présence d’armes nucléaires de l’OTAN en Belgique. Seule l’entrée en scène des masses des jeunes, des travailleurs et des pauvres (manifestations, grèves, actions de solidarité, etc.) peut mettre fin aux politiques impérialistes et construire la paix, le respect des minorités et la justice sociale, comme la révolution qui a mis fin à la dictature de Ben Ali en Tunisie en 2011 en a donné un aperçu.
Meeting de rentrée des Étudiants de Gauche Actifs !
Battons le gouvernement de droite ! Organisons-nous !
Nous aurons l’occasion de discuter des multiples mesures d’austérité concoctées par les gouvernements aux différents niveaux de pouvoir et de la manière dont nous pouvons nous organiser pour les combattre au mieux.
BRUXELLES : Rdv mercredi 17 septembre, 18h30 – ULB – Campus Solbosch Local H 32.27
LIEGE : Rdv jeudi 18 septembre à 19h – ULg – Place du XX Août – salle Grand Physique
BRABANT-WALLON : Rdv jeudi 25 septembre, 19h, – Louvain-La-Neuve – Foyer – AGL
NAMUR : Rdv mercredi 8 octobre, 18h – Rue Notre-Dame (à côté de la Place du Grognon) – Le meeting sera suivi d’un souper spaghetti à petit prix.
Plus d’infos : info@gauche.be
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