Tag: Violences policières

  • [PHOTOS] 4e manifestation contre les violences policières

    Ce 15 mars, quelques centaines de personnes, essentiellement des jeunes, se sont retrouvés à Bruxelles à l'occasion de la 4e édition de la manifestation contre les violences policières (dans le cadre la journée internationale contre les violences policières) à l'initiative de la campagne "Stop-Répression" des JOC (Jeunes Organisés et Combattifs). Les manifestants ont battu le pavé aux cris de “Descente dans les quartiers, Controle d’identité, Le racisme, y en a assez !”, “Michel, t’as besoin des flics pour appliquer tes politiques”, “Militants réprimés, Policiers innocentés, L’impunité y en a assez !” ou encore le classique “Police partout, Justice nulle part !” et “Police fédérale, milice du capital”.

    Le texte de l’appel (qui a notamment été rejoint par le PSL et les Etudiants de Gauche Actifs) dénonçait entre autres : “Injures, racisme, contrôles au faciès, harcèlement, violences et abus de pouvoir : les exactions commises par la police sont toujours une réalité et particulièrement pour les immigrés, leurs enfants, les jeunes et les pauvres. (…) La Belgique est pointée du doigt depuis plusieurs années par la Ligue des Droits de l’Homme, la Fédération Internationale des Droits de l’Homme ou des agences de l’ONU pour la situation des violences et abus policiers. Pourtant rien ne change et, au vu du programme sécuritaire du gouvernement Michel, on peut même craindre que cela empire ! (…) Le gouvernement Michel mène des attaques très agressives contre nos droits sociaux. Lorsqu’on attaque les salaires, le chômage, les pensions ou les soins de santé des gens, ceux-ci se mobilisent. De son coté, le gouvernement ajoute à son programme antisocial un programme ultra-répressif. (…) La dérive sécuritaire de notre gouvernement, souvent au nom de la « lutte contre le radicalisme », est non seulement inefficace mais surtout met en danger les libertés fondamentales qui devraient être garanties à tous. Si nous voulons lutter contre « la violence dans la société » nous devons lutter contre ce qui la nourrit : les inégalités sociales et le racisme.”

    Photos : PPICS

  • Troisième manifestation contre les violences policières (2)

    Photos : PPICS Banque d’Images

    Pour la troisième année consécutive, une manifestation a pris place à Bruxelles contre les violences policières et la répression, à l’initiative des JOC (Jeunes Organisés et Combatifs). Entre 800 et 1000 manifestants y ont pris part. les JOC affirment notamment : « les nombreux cas d’abus et de violences commis par les forces de l’ordre attestent d’un réel problème systémique et ne se limitent pas à quelques bavures policières comme on a l’habitude de l’entendre, dès qu’un cas vient à être médiatisé. Dans les rares cas où les victimes portent plainte, l’affaire est généralement classée sans suite (c’est le cas pour 89% des plaintes). »

    De nombreuses organisations étaient signataires de cet appel, dont le PSL et les Étudiants de Gauche Actifs, qui ont constitué un bloc dynamique au sein du cortège.

    reportage-photos par PPICS Banque d’Images.

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  • Troisième manifestation contre les violences policières (1)

    Photos : Nico

    Pour la troisième année consécutive, une manifestation a pris place à Bruxelles contre les violences policières et la répression, à l’initiative des JOC (Jeunes Organisés et Combatifs). Entre 800 et 1000 manifestants y ont pris part. les JOC affirment notamment : “les nombreux cas d’abus et de violences commis par les forces de l’ordre attestent d’un réel problème systémique et ne se limitent pas à quelques bavures policières comme on a l’habitude de l’entendre, dès qu’un cas vient à être médiatisé. Dans les rares cas où les victimes portent plainte, l’affaire est généralement classée sans suite (c’est le cas pour 89% des plaintes).”

    De nombreuses organisations étaient signataires de cet appel, dont le PSL et les Étudiants de Gauche Actifs, qui ont constitué un bloc dynamique au sein du cortège.

  • 15 mars : manifestation contre la répression

    Stop à la répression ! Pour le droit à mener des actions

    Manifestation ce 15 mars, à 15h, Place Fontainas à Bruxelles

    À l’occasion des Jeux olympiques d’Hiver, les politiciens traditionnels se sont bousculés au portillon pour condamner la répression et l’homophobie en Russie. Une belle hypocrisie au moment où eux-mêmes restreignent le droit à mener des actions. Si cela devait dépendre de nos Poutine locaux, ceux qui disposent d’un portefeuille bien garni seraient bientôt seuls à pouvoir encore mener des actions de protestation.

    La folie des SAC (Sanctions Administratives Communales) est déjà bien connue, des amendes absurdes et arbitraires. Mais ce système est également utilisé pour brider la contestation. Les autorisations pour mener une action connaissent des conditions sans cesse plus drastiques et, sans autorisation, chaque participant peut écoper d’une amende SAC. Si nécessaire, il est encore possible de coffrer tout le monde et de leur coller une “taxe combi”. Ce n’est pas un scénario catastrophe, mais une réalité de plus en plus fréquente.

    Le ministre de la Défense Pieter De Crem, alias Crembo, n’a ainsi pas hésité à poursuivre des militants qui avaient mené des actions devant son cabinet ! Des activistes de “Vredesactie” (Action pour la Paix) avaient protesté contre la participation belge à la sanglante guerre en Afghanistan. Conséquence : procédure judiciaire, car ils avaient utilisé de la peinture lavable rouge pour illustrer le sang que le gouvernement belge a sur ses mains.

    De Crem n’a pas digéré cette action datant de novembre 2008. Il a introduit une plainte parce que l’État belge aurait subi un préjudice. Deux militaires ont passé 4 heures 30 à faire disparaître le sang factice. Ils ont utilisé, pour ce faire, 1,36 litre d’essence (0,6 euro) avec leur voiture et le nettoyeur à haute pression a consommé 10,3 litres par minute. En résumé : le ministre exigeait 233,86 euros, soit environ autant que ce que son avocat a exigé d’être payé de l’heure. Compensation ? Non, intimidation et répression !

    Même le tribunal a trouvé que la poursuite allait trop loin, le procureur a lui-même demandé l’acquittement. Le jugement sera prononcé le 13 mars prochain. Pour De Crem, ce n’est pas l’indemnisation du “dommage” qui est en jeu, mais une tentative de créer un précédent et de continuer à restreindre la possibilité de mener des actions. Il s’agit de criminaliser la protestation en assurant que quiconque s’oppose à la politique menée par les autorités se voit imposer le silence. Ce sera peut-être un coup dans l’eau pour cette fois-ci, mais une nouvelle étape a été franchie pour remettre en cause le droit de mener des actions.

    Les JOC (Jeunes Organisés et Combatifs, anciennement Jeunesse Ouvrière Chrétienne) profitent, depuis déjà quelques années, de la journée internationale de lutte contre les violences policières (le 15 mars) pour organiser une manifestation à Bruxelles dénonçant les violences policières et la répression. Au vu du nombre croissant d’amendes SAC et d’autres exemples d’interventions répressives, une telle protestation est plus que nécessaire.

    Le capitalisme est en crise et il menace toutes les conquêtes du mouvement des travailleurs, y compris les droits démocratiques. Nous devons défendre ces droits démocratiques de la même manière qu’ils ont été arrachés : en luttant et en construisant un rapport de forces. Faisons en sorte que la manifestation du 15 mars y contribue !

  • 15 mars : manifestation contre les violences policières

    Place Fontainas, Bruxelles, 18h

    Dans le cadre de la Journée Internationale contre les brutalités policières, la Campagne Stop Répression de la JOC appelle à une manifestation unitaire contre les violences policières et l’impunité. Les faits d’actualités et les témoignages ne manquent pas pour dénoncer les nombreux abus de la police lors d’arrestations où d’opérations de maintien de l’ordre!

    Par la Campagne Stop Répression

    L’usage excessif de la force par une police de plus en plus militarisée, est un des outils de répression d’une politique toujours plus sécuritaire dans un climat d’austérité.

    Le durcissement des lois liberticides ou encore celle sur les Sanctions Administratives Communales servent le même objectif. Toutes ces formes de répression visent à faire taire les mouvements sociaux et leurs revendications ! La violence ne s’arrête pas aux mouvements sociaux.

    Dans les quartiers, on remplace la politique sociale par des mesures sécuritaires (caméras, toujours plus de policiers, amendes,…). Ces mesures alimentent le cycle de la violence.

    Face aux policiers qui insultent frappent et/ou abusent, le citoyen n’a aucun recours. Malgré les promesses d’ enquêtes, les victimes de violences policières se voient privées de la vérité et de la justice qui leur reviennent de droit. Souvent, elles se retrouvent elles-mêmes criminalisées et poursuivies.

    Les policiers restent à l’abri des poursuites et sont donc confortés dans l’idée que leur violence est légitime.

    Que font la justice et le comité P ? Qui nous protège de la police ?

    La Campagne Stop Répression de la JOC et les organisations signataires souhaitent dénoncer l’impunité dont la police bénéficie dans les dossiers de violences policières et le silence complice du monde judiciaire et politique.

    Nous manifesterons le samedi 15 mars 2014 contre la brutalité policière et toutes les répressions, ici et ailleurs !

    Premiers signataires:

    • MOC Bruxelles
    • CNAPD
    • Vie Feminine
    • Equipes Populaires
    • Atmospheres AMO
    • ProJeuneS
    • Parti Socialiste de Lutte (PSL/LSP)
    • Arc en ciel mons asbl
    • Maison de jeunes Cuesmes
    • Etudiants de Gauche Actifs (EGA/ALS)
    • CADTM belgique
    • Parti Communiste (PC)
    • CJC
    • Vonk/Revolution
    • Comités Action contre l’austérité en Europe (CAE)
  • Sémira: On n'oublie pas !

    Un meeting musical a pris place ce 22 septembre, très exactement 15 ans après l’assassinat de Semira Adamu par la police belge lors de son rapatriement forcé. L’évènement était organisé par ‘‘Bruxelles Laïque’’ et de nombreux partenaires. Les revendications des organisateurs comprenaient la suppression des centres fermés, l’arrêt des expulsions, la condamnation des violences policières et la révision des politiques d’asile et de migration en vue de les acheminer vers la liberté de circulation pour toutes et tous. Le jour-même, les 400 réfugiés afghans qui mènent une occupation rue du Trône pour leur régularisation ont rejoint l’évènement en manifestation avec les slogans suivant ‘‘Nous voulons la justice’’, ‘‘Nous voulons travailler’’.

    Par Boris (Bruxelles)

    Le PSL était présent avec un stand et a soutenu l’évènement. Nous défendons la régularisation de tous les sans-papiers et le droit à un emploi décent pour tous. La brutale politique d’immigration actuelle est la conséquence du système d’exploitation capitaliste. Le patronat et ses politiciens appliquent une politique de pillage et de ravage des pays du monde néocolonial pour assouvir leur soif de profit.

    Cette politique s’en prend ensuite à ses victimes, avec l’objectif de diviser les travailleurs par le racisme et de disposer d’une main d’œuvre bon marché et exploitable à merci afin d’instaurer une pression à la baisse sur les salaires et les conditions de travail de chacun.

    Nous pensons que la lutte des travailleurs sans-papiers ne peut compter sur les partis traditionnels, et doit rechercher ses alliés parmi le mouvement des travailleurs.

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