Tag: ULB

  • Grève du 22 avril : Les Etudiants de Gauche Actifs – ULB participent!

    EGA_ulb“Après six mois de chômage, j’étais prêt à accepter n’importe quoi”

    Les Étudiants de Gauche Actifs de l’ULB sont allés tôt ce matin, à 6:00, au dépôt de la STIB à Delta. Bien que l’équipe syndicale présente était petite et que les bus n’étaient pas bloqués, la diversité des couleurs syndicales était bien représentée : des verts comme des rouges, bien visibles et participant à la grève dans une bonne ambiance.

    Ensuite, les EGA – ULB sont allés sur le campus du Solbosch pour retrouver vers 7:00 les travailleurs grévistes. La CGSP-ULB, et plus spécifiquement la CGSP Enseignement & Recherche ainsi que la CNE ULB se sont retrouvés, parmi les étudiants solidaires : EGA et l’Union Syndicale Étudiante (USE – Jeunes FGTB). Sur ce campus la mobilisation était plus réduite mais, malgré le froid, les mobilisés à l’entrée du campus ont distribué de très nombreux tracts pour expliquer les raisons de la grève.

    Les militants d’EGA sont partis après soutenir la délégation ACOD à la VUB. Le piquet-là fut plus massif.

    À la fin de la journée, nous avons discuté avec les cheminots bruxellois de la CGSP à la Gare du Midi. Les discussions-là étaient nombreuses et portaient des sujets très divers. Un accompagnateur de train non-gréviste qui discutait avec un délégué syndical reconnut lui-même qu’il y avait de nombreuses raisons de lutter et il disait ceci : “Après six mois de chômage j’étais prêt à accepter n’importe quoi”.

    Il faut insister sur le message que les militants d’EGA ont reçu pendant cette journée de grève : le lien avec les étudiants et sa réalisation dans la pratique sont très importants pour les travailleurs en lutte. Et les travailleurs qui n’étaient pas grève qu’EGA a rencontré demandaient un programme clair aussi bien au niveau des stratégies pour le combat syndical qu’au niveau de l’alternative politique à défendre. Personne n’est dupe, les cadeaux fiscaux pour les grandes entreprises, comme les intérêts notionnels, représentent une manne financière qui pourrait servir à financer les services publics.

  • A l’ULB aussi, la grève se prépare!

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    200 personnes étaient présentes à l’assemblée générale travailleurs/étudiants de ce mardi à l’ULB, à l’initiative des syndicats, pour organiser le plan d’action syndical : la grève régionale qui touchera Bruxelles ce 8 décembre et la grève générale nationale du 15 décembre. Le signe est fort : une large part du personnel veut se mobiliser contre les mesures du gouvernements Michel.

    Par Julien (EGA-Bruxelles)

    Des délégations des Etudiants de Gauche Actifs (EGA) de l’Union Syndicale Etudiante (USE) et un représentant de COMAC étaient aussi présents. Il est très positif que les différents syndicats de l’ULB (CNE, CGSP-PATGS, CGSP-Enseignement et CGSLB) travaillent en front commun pour organiser les grèves du 8 et du 15 sur le campus.

    Nous sommes intervenus afin de souligner que les étudiants sont aussi des travailleurs et qu’ils seront particulièrement touchés par certaines mesures (de 20 à 30.000€ de perte salariale sur une carrière à cause du saut d’index par exemple) en plus d’autres mesures (chomage, pension, droits syndicaux,…).

    Nous avons aussi mis en avant que nous soutenons l’idée d’un comité de grève réunissant les syndicats, les organisations étudiantes et les personnes (étudiants ou membres du personnel) non organisées qui veulent résister ensemble à la politique d’austérité.

    Nous pensons qu’un tel outil serait un plus pour unir les étudiants et le personnel de façon démocratique pour concrétiser la riposte aux attaques patronales et poursuivre le plan d’action dès janvier et, en tout cas, au début du deuxième quadrimestre.

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  • ULB : le campus de La Plaine menacé

    Des logements de luxe pour remplacer un espace vert. Un peu plus d’automobilistes pour encombrer les routes, sur un réseau déjà surchargé. Des bâtiments construits sans réelle concertation avec les riverains et les usagers. Voilà ce qui attend probablement le site de la Plaine à Bruxelles.

    Par Louis M. (Bruxelles)

    Le campus est utilisé depuis 50 ans par l’Université Libre de Bruxelles. Celle-ci a vendu la moitié du terrain en sa possession, à la recherche de fonds pour combler son sous-financement chronique. C’est une réalité qui sévit depuis plusieurs années : l’ULB vend son patrimoine immobilier pour équilibrer son budget.

    Le privé a donc pris possession de vastes terrains, à proximité immédiate des deux grandes universités bruxelloise et du métro. Elle a choisi d’y implanter un important et luxueux complexe immobilier. Alors que Bruxelles a besoin de logements sociaux et étudiants, ce sont des appartements haut de gamme qui ont été choisis. C’est logique, ils se vendent plus cher.

    Face au projet, des riverains, étudiants et travailleurs se sont engagés. Ils mettent en valeur l’importance écologique du site, qui abrite plusieurs espèces protégées. Il n’est pas rare d’y croiser des lapins, alors qu’il est situé en pleine ville. Plusieurs arbres d’essences protégées sont aussi menacées ; un magnifique alignement planté il y a presque cinquante ans serait abattu.

    La commune d’Ixelles, sur laquelle est située le terrain, n’a pas manifesté un grand intérêt pour les revendications des opposants. C’est facilement compréhensible : ni les étudiants ni les riverains ne sont des électeurs potentiels. Et la puissance du promoteur, regroupant Immobel et les Entreprises Louis De Waele, n’est qu’un argument de plus en faveur du projet.

    Ayant convaincu les autorités communales, Immobel n’eut pas grand-peine à faire de même pour la Région bruxelloise. Tout au plus quelques modifications mineures ont-elles été apportées au projet, répondant à quelques-unes des questions environnementales soulevées par le comité « Sauvez la Plaine ».

    Aujourd’hui, deux des trois permis nécessaires ont été octroyés. L’abattage des arbres peut commencer à tout moment. Face à ce danger imminent, le Comité tente d’organiser une résistance citoyenne, menaçant de bloquer les travaux. La conscientisation des étudiants à l’ULB n’est cependant pas facile, il reste beaucoup de chemin à accomplir.

    Les Étudiants de Gauche Actifs, le groupe jeunes du PSL, souhaitent apporter leur soutien à l’initiative du Comité, tout en rappelant que c’est le sous-financement chronique de l’enseignement qui est la cause principale de la situation. Seul un combat commun entre étudiants, travailleurs, enseignants et riverains sera à même d’influencer la politique de logement à Bruxelles.

    Le projet Universalis Park est une opportunité pour ranimer la lutte étudiante depuis longtemps presque éteinte en Belgique. Nous nous devons de la saisir et de tout faire pour politiser le débat, en insistant sur les causes profondes plutôt que sur leurs conséquences sujettes à mobilisation – la privatisation de plus en plus grande de tous les aspects de la société, l’absence de démocratie dans la gestion de biens à usages collectif, et plus fondamentalement le système capitaliste lui-même.

    Nous devons insister pour que des revendications plus générales que le simple arrêt du projet soient mises en avant. Nous nous battons depuis déjà plusieurs années pour un refinancement de l’enseignement à hauteur de 7 % du PIB, ce qui aurait permis d’éviter la vente de ses terrains par l’ULB. Nous revendiquons aussi la construction de 60 000 logements sociaux à Bruxelles pour répondre à la demande en la matière. Ceux-ci pourraient être aménagés dans des espaces de bureaux laissés vides par leurs propriétaires, sans détruire les espaces verts de la capitale.
    Mais notre revendication la plus fondamentale, c’est sans doute la prise de contrôle par les travailleurs des grands secteurs de l’économie – transport, enseignement, banques, industries. Seule une gestion collective de l’économie sera à même d’empêcher le capital privé de construire là où personne ne veut de nouveaux bâtiments.

  • ULB – Haro sur la précarisation des chercheurs de l’ULB !

    Communiqué commun de Comac, des Étudiants de Gauche Actifs, des Jeunes Anticapitalistes et de l’Union Syndicale Étudiante en soutien aux chercheuses et aux chercheurs de l’Université Libre de Bruxelles

    Ce lundi 26 mai, le Conseil Académique (CoA) de l’ULB se prononçait sur des mesures qui visent à détricoter les plans de carrière des chercheurs de l’Université. Si elles étaient appliquées, tous les nouveaux postes d’enseignant seraient ouverts à la concurrence internationale et le concours de premier assistant disparaitrait purement et simplement. On imposerait également aux chercheurs/assistants d’avoir effectué un an de travail à temps plein à l’étranger pour pouvoir postuler à une chaire professorale. Les autorités académiques ont, qui plus est, sciemment dissimulé des informations aux organisations syndicales des chercheurs et des professeurs.

    Le CoA a, suite aux menaces de grève des chercheurs en pleine période d’examen, repoussé l’application de ses mesures à l’année 2017 et ouvert la voie à une concertation en septembre. Cette décision révèle à quel point les organisations syndicales de l’ULB sont obligées de lutter pour pouvoir donner leur avis sur des questions qui les touchent directement. La récente réforme de la gouvernance a renforcé l’opacité du processus de décision interne de l’université et l’autoritarisme du recteur qui n’admet même pas la tenue de véritables négociations. Le combat des chercheurs démontre que la démocratie est de plus en plus un vain mot, un élément de langage employé par les autorités, et de moins en moins une pratique réelle de l’institution. Étudiants, travailleurs, chercheurs, assistants et professeurs, nous sommes tous concernés par la stratégie de passage en force régulièrement mise en œuvre par les autorités.

    Au-delà des méthodes contestables employées par le recteur, c’est une vision de l’université qu’on tente d’imposer aujourd’hui avec cette mesure : destruction de la communauté universitaire, diktat des rankings, imposition d’une « université-entreprise » qui considère le savoir comme une marchandise et les êtres humains comme des choses exportables. Plutôt que de lutter contre le définancement de l’enseignement et l’austérité, causes premières de la précarité matérielle de tous les agents universitaires, le rectorat préfère approfondir la mise en concurrence des cerveaux et la transformation des chercheurs en commerciaux sur les réseaux de la recherche européenne.
    On prétend ouvrir l’université sur le monde alors qu’on ferme de plus en plus nos portes aux étudiants étrangers (hors UE) qui doivent subir, chaque année un véritable parcours du combattant pour être acceptés à l’ULB. On prétend favoriser la circulation du savoir mais on juge en réalité les candidats aux chaires académiques sur les financements qu’ils seront capables de rapporter à l’ULB. Surtout, on s’arroge le droit d’interdire à des jeunes hommes et femmes le droit de fonder une famille ; on défavorise tous les chercheurs qui n’ont pas les moyens de voyager à leur convenance ; on prétend imposer la « mobilité » comme une attitude naturelle et inévitable.

    Face à ce constat, nous, organisations politiques (Comac, EGA, JAC) et syndicat étudiant (USE) de l’ULB, exprimons notre complète solidarité avec les chercheuses et les chercheurs dans leur combat pour un avenir humain et une vie décente. Nous défendons le projet d’une Université de la connaissance, indépendante des intérêts économiques des groupes privés et des réseaux ; une université solidaire, favorisant en son sein la mixité sociale et culturelle, et luttant, à l’extérieur, pour un monde plus égalitaire ; une université démocratique, où les différents membres de la communauté participent directement aux processus de décision et à la constitution d’un projet d’avenir pour l’ULB.

    Nous soutenons que toute modification des plans de carrière des chercheurs doit se faire avec eux et non pas contre eux. Nous considérons que cette mesure n’est qu’une nouvelle manifestation de la pente néolibérale dans laquelle s’engage l’ULB actuellement. Nous appelons, enfin, à une alliance large entre tous les corps dits minoritaires mais qui sont en fait majoritaires, à la fois dans le nombre et dans l’esprit !

  • Pour des logements étudiants gratuits et de qualité!

    Par Stéphane P. (Bruxelles)

    Ce jeudi 24 avril, une cinquantaine d’étudiants de l’ULB s’étaient donnés rendez-vous en face de la maison communale d’Ixelles pour protester contre la construction de logements de luxe sur leur campus universitaire. Les Etudiants de Gauche Actifs (EGA, organisation étudiante du PSL) et Comac (l’organisation jeune du PTB) y étaient présents.

    En 2006, les autorités de l’ULB vendaient des terrains du campus de la Plaine à des promoteurs immobiliers : Immobel et Louis De Waele. Leur argument : l’université avait besoin de fonds. Ce projet aura pour conséquence aussi de détruire des espaces verts très importants pour la biodiversité et la qualité de vie des habitants de la région : c’est le plus grand espace vert d’Ixelles qui assume la fonction de poumon vert.

    Ces choix scandaleux de privatisations de la part des autorités de l’ULB trouvent leurs causes dans le sous-financement chronique de tout l’enseignement en Belgique. Les responsables sont aussi à aller chercher dans les différents gouvernements qui se sont succédés et chez les partis établis. En sous-finançant nos écoles et universités, ces derniers vendent notre enseignement public au privé.

    Il nous faut un refinancement de l’enseignement au moins à hauteur de 7% du PIB pour pouvoir préserver nos écoles de l’avidité des promoteurs immobiliers. Il nous faut aussi des logements étudiants gratuits et de bonne qualité. Il aussi très important de préserver les espaces verts en ville.

     

  • Retour sur la nouvelle gouvernance à l'ULB.

    Il y a, depuis ce jeudi 17 octobre, un changement majeur qui s’est opéré au sein des institutions de l’ULB. Et c’est, hélas, un changement négatif pour le personnel, les étudiants et pour l’enseignement en général. Ainsi, le Conseil d’Administration a voté la réforme de gouvernance “efficacité et démocratie” mais nous pouvons traduire ce titre par “vision managériale d’un service public pour le rendre plus compétitif, plus performant et plus rentable”.

    Par Maxime (Bruxelles)

    Pour accomplir ce but, l’état de la direction de l’ULB posait problème, il a fallu le régler… ou plutôt le “réformer”… Donc, pour rendre toute opposition aux projets néolibéraux des autorités universitaires impossible, la nouvelle gouvernance consiste à :

    • Diviser le CA en deux, un Conseil qui gère l’académique et un autre qui gère l’administratif, en réduisant le nombre de représentants du personnel et des étudiants.
    • Renforcer l’exécutif, avec l’arrivée d’un nouveau Directeur Général externe à l’ULB.
    • Accorder plus de places aux « experts », les technocrates.

    Cela rend tout débat d’ensemble impossible (l’académique et l’administratif étant pourtant liés). La nouvelle gouvernance attaque aussi les conditions de travail du personnel administratif, technique, de gestion et spécialisé comme l’ont dénoncé les syndicats. Les autorités nient tout lien entre cette réforme et le processus de marchandisation de l’enseignement commencé par la Déclaration de Bologne. Il ne faut pas être dupe. Les autorités nient l’évidence même.

    Sur le climat autoritaire

    Les conditions dans lesquelles c’est opéré le vote de la réforme sont fort significatives de la nature si “démocratique” de la nouvelle gouvernance. Tout d’abord, lors de la contestation étudiante de ce lundi 14 octobre qui réclamait seulement le report du vote précédé par des débats contradictoires et un référendum, les autorités de l’ULB ont fait appel à la police, pour ‘‘se protéger’’ des étudiants qui ne réclamaient rien de très anti-démocratique. Et la police n’y est pas allée de main morte, elle a laissé tomber la “méthode douce” pour utiliser gaz, matraques et chiens. Une belle preuve de répression musclée, d’une force inouïe, disproportionnée et de violence gratuite. Il y a eu plusieurs blessés.

    Après ça, une petite victoire a été obtenue par le blocage vu que le vote a été reporté… au jeudi 17 octobre. La deuxième petite victoire forte de symboles est le fait que le CA a dû voter la réforme en zone neutre, place Royale, et sous surveillance policière. Malgré l’opposition exprimée -du personnel et des étudiants- à travers leurs actions: blocage du CA, du rectorat par les syndicats, assemblées générales et manifestation…

    Bref, nous sommes face à un bon signal pour la démocratie et l’enseignement à l’ULB et en Belgique en général…

    Revendications:

    • Non à la réforme pourrie !
    • Construisons une mobilisation massive pour gagner !
    • Unité des étudiants avec le personnel !
    • Pour un contrôle et une gestion démocratique du personnel et des étudiants, avec des délégués révocables à tout moment par l’assemblée qui les a élus, pour enfin connaître une vraie démocratie à l’université !
    • Pour un refinancement public de l’enseignement à hauteur de 7% du PIB minimum !
    • Pour une société où les richesses sont gérées et réparties démocratiquement par la population !
  • De la démocratie à l’ULB… La réforme de gouvernance c’est quoi ?

    Depuis mars 2012, les autorités de l’ULB préparent en coulisses une réforme qui va changer de fon en comble la direction universitaire. Selon les autorités, son objectif est de répondre plus efficacement aux nouveaux défis que doit relever l’université. Ce processus est défini par les autorités même comme une « réforme structurelle »… Une expression qu’on a déjà entendu quand il s’agit de privatiser les services publics, geler les salaires…

    Tract d’EGA-ULB

    Une politique qui s’encadre dans la nouvelle gouvernance européenne dirigée par la Troïka (Commission européenne, Banque Centrale Européenne, FMI). Ici, la réforme de gouvernance s’inscrit dans un projet bien plus large, commencé par le processus de Bologne, de privatisation de l’Université publique et de gestion managériale de notre enseignement. La réforme consiste à : Diviser le CA en deux, en réduisant le nombre de représentants du personnel et des étudiants. Renforcer l’exécutif, avec l’arrivée d’un nouveau Directeur Général externe à l’ULB.

    Accorder plus de places aux « experts », les technocrates Ce packet de « réformes structurelles » est une claire attaque à la démocratie interne de notre université (qui était déjà loin d’être parfaite).

    Que faire ?

    Les Etudiants de Gauche Actifs se mobilisent en première ligne contre cette nouvelle gouvernance. Face à la mobilisation étudiante, les autorités de l’ULB n’ont pas hésiter à appeler la police (qui est bien connue pour ses « méthodes douces ») pour réprimer sauvagement le mouvement de blocage du CA. Tout ça n’est pas acceptable. La seule réponse face à cette déclaration de guerre, c’est l’organisation d’un mouvement étudiant avec des perspectives politiques claires qui soit capable de bloquer le CA jusqu’au report du vote. Et ainsi débuter une campagne plus large pour obtenir un référendum et la mise en place de débats démocratiques au sein de la communauté universitaire en défense de la démocratie interne.

    Nous n’avons aucune illusions dans le référendum, c’est seulement un moyen pour renforcer le mouvement de résistance. Ce n’est pas à une minorité de gouverner comme elle l’entend l’ULB. Les Etudiants de Gauche Actifs revendiquent la nécessité d’une véritable démocratie au sein des institutions universitaires. La seule démocratie possible est celle du personnel et des étudiants. Il nous faut un plan d’action collectif pour réveiller la communauté étudiante face à cette attaque néolibérale contre nos intérêts. L’université n’est pas une entreprise, mais un service public pour la société. Ce n’est pas aux technocrates et aux capitalistes de la gérer, mais à nous, le personnel et les étudiant.

    Nous invitons la communauté universitaire à se retrouver lors d’une As-­ semblée Générale pour préparer notre riposte !

    Quand ? Jeudi 17 octobre à 12h !

    Où ? Sur le campus du Solbosch au Chavanne !

    Revendication:

    • Non à la réforme pourrie !
    • Construisons une mobilisation massive pour gagner !
    • Unité des étudiants avec le personnel !
    • Pour un contrôle et une gestion démocratique du personnel et des étudiants, avec des délégués révocables à tout moment par l’assemblée qui les a élus, pour enfin connaître une vraie démocratie à l’université !
    • Pour un refinancement publique de l’enseignement à hauteur de 7% du PIB minimum !
    • Pour une société où les richesses sont gérées et réparties démocratiquement par la population !

    Vidéo de la répression policière à l’ULB

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