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Tag: STOP-Répression
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La peur de l’insécurité… pour noyer la contestation
C’est le doux rêve que caressent aujourd’hui les politiciens établis de tous bords, les grands patrons, les “experts” et certains journalistes bien en vogue parmi tout ce petit monde. Le patronat n’hésite pas à écrire des cartes blanches dans les journaux pour interpeller les décideurs politiques et la population sur la question de la ‘‘compétitivité qui demande qu’on s’en prenne aux salaires’’. La classe politique, quant à elle, prend la plume pour convaincre de la pertinence du combat contre le droit de grève et le pouvoir “occulte” des syndicats.Par Maxime (Bruxelles)
Mais est-ce que quelqu’un monte aux créneaux pour tirer la sonnette d’alarme quand les militaires sont appelés dans les rues de Bruxelles ou d’Anvers? Et concernant le tournant autoritaire de l’Union européenne, lorsque Jean-Claude Juncker déclare qu’ ‘‘il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens’’ (1), qui réagit parmi ces belles personnes ?
L’agenda néolibéral de la classe politique est de plus en plus compris par la population à travers l’Europe. Le fait qu’aucun pays n’échappe à la logique de “réduction des couts”, de privatisation des services publics, de baisse des contributions des plus riches, des attaques contre les pensions et les protections sociales, etc. clarifie le caractère totalement asocial de la politique menée par les États, mais aussi par les institutions européennes.
Ce raisonnement et les politiques qui en découlent ne sont plus simplement compris, elles sont de plus en plus contestées. De l’Écosse à la Bosnie- Herzégovine, en passant par la Grèce, de grandes mobilisations syndicales et sociales se sont récemment déroulées. Face à cette situation, un second agenda se met discrètement en place : répressif celui-ci. En Irlande, le député Paul Murphy (Socialist Party – notre parti frère en Irlande) a ainsi été arrêté avec d’autres activistes – parmi lesquels des mineurs d’âge! – pour son opposition active à la privatisation de l’eau. Les autorités ont prétextés qu’il a participé à la prise en otage d’une responsable politique. L’action consistait, en réalité, à bloquer pacifiquement la voiture d’une ministre… Après cette tentative d’intimidation honteuse, la protestation anti-austérité a marqué des points. Le masque démocratique des mesures austéritaires prises par le gouvernement est définitivement tombé! Les opposants dénoncent, avec raison, une “police politique”.
Les lois approuvées récemment en Espagne font, elles aussi, écho à cette répression politique qui vise à faire taire les luttes collectives. Utiliser des pancartes critiquant la nation espagnole et filmer ou photographier un policier en service peut couter très cher. Les amendes peuvent aller jusqu’à 30.000 euros. Ces deux mesures ne sont que des exemples du projet de loi approuvé en Conseil des ministres le 29 novembre 2013 (2).
Et ce n’est pas la peine d’aller loin pour trouver des projets sécuritaires promus par ceux-là mêmes qui font basculer les travailleurs dans la pauvreté. La composition du nouveau gouvernement belge et son programme sont également inscrits dans cette vision. Le tournant ultra-sécuritaire pris par les autorités belges s’était déjà exprimé lorsque les partis traditionnels ont validé le durcissement et l’élargissement des Sanctions Administratives Communales en 2013. Désormais, pour s’assurer que la paranoïa sécuritaire soit bien marquée du sceau du libéralisme, il est question de privatiser la sécurité publique, comme l’ont récemment demandé des firmes de sécurité des hôpitaux. Le ministre de l’Intérieur, Jan Jambon, s’est favorablement prononcé sur cette proposition (3).
Ce 15 mars prendra place la 4ème édition de la manifestation contre les violences policières, à l’initiative de la Campagne Stop-Répression des Jeunes Organisés et Combatifs (JOC) dans le cadre de la journée internationale contre les brutalités policières. À nouveau, nous serons au rendez-vous et, comme les fois précédentes, cette journée de résistance sera un véritable succès.
1 http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2015/02/02/31001-20150202ART FIG00405-du-traite-constitutionnel-asyriza-l-europe-contre-les-peuples.php
2. http://rue89.nouvelobs.com/2014/01/10/brisons-silence-passe-espagne-248918
3 http://www.levif.be/actualite/belgique/jambon-pret-a-accorder-plus-depouvoir-aux-agents-de-surveillancedes-hopitaux/article-normal-364231.?utm_source=facebook&utm_medium=social&utm_campaign=vif -
Bruxelles : Action contre la répression

Photo : Collectif Krasnyi Ce jeudi 20 novembre, à Bruxelles, une centaine de manifestants – parmi lesquels des militants des Etudiants de Gauche Actifs – se sont rassemblés devant l’Hotel de ville de Bruxelles pour protester contre les violences policières et dénoncer l’instrumentalisation des évènements lors de la grande manifestation syndicale du 6/11.
Communiqué de presse :
Une centaine de manifestants : « Arrestations préventives = loi liberticide »
Une centaine de personnes se sont rassemblées dans une ambiance combative et revendicative devant la maison communale de Bruxelles. Couchés par terre, entourés de calicots brisés, les manifestants ont simulé une arrestation collective en s’asseyant en file les mains liées afin d’illustrer les excès et la violence que les militants subissent régulièrement en manifestation. Ce rassemblement répondait à l’appel de la campagne Stop Répression des JOC (Jeunes Organisés et Combatifs) afin de dénoncer l’instrumentalisation des évènements du 6 novembre pour avancer des projets de lois répressives (arrestations préventives, intervention de l’armée,…).
« Nous avons constaté que la liberté d’expression fonctionne différemment pour les uns et les autres : alors que les policiers ont pu se rassembler dans la cour de la maison communale la semaine passée, aujourd’hui l’accès nous a été interdit. » s’insurge Magali Gillard des JOC Bruxelles.
Ceci montre que les mesures répressives permettent une sélection arbitraire et mènent inévitablement à un régime de deux poids deux mesures.
Si les manifestants soutiennent la revendication légitime de la sécurité au travail, ils ne peuvent pas accepter que certains policiers et leurs organisations, notamment le SLFP, utilisent un débordement minoritaire pour défendre des propositions liberticides, pour durcir la politique sécuritaire de l’Etat et mettre ainsi en danger les droits démocratiques de toute la population.
Les mesures antisociales qui frappent la population depuis plusieurs années amplifient la colère légitime de celle-ci. Les revendications du SLFP appuient le programme ultra-sécuritaire du ministre de l’Intérieur, Jan Jambon, qui vise à museler la contestation. Pour les manifestants, la répression n’est jamais une solution.
Les participants appellent à accentuer la mobilisation, tant contre le programme antisocial du gouvernement lors des grèves et manifestations à venir que contre son programme antidémocratique et sécuritaire, notamment lors de la manifestation du 15 mars à l’occasion de la journée internationale contre les brutalités policières.
Une action de la Campagne Stop Repression avec le soutien des JOC bruxelles, des JAC, Agir pour la Paix, EGA, COMAC, USE.
=> Reportage-photos du Collectif Krasnyi
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Troisième manifestation contre les violences policières (2)
Photos : PPICS Banque d’Images
Pour la troisième année consécutive, une manifestation a pris place à Bruxelles contre les violences policières et la répression, à l’initiative des JOC (Jeunes Organisés et Combatifs). Entre 800 et 1000 manifestants y ont pris part. les JOC affirment notamment : « les nombreux cas d’abus et de violences commis par les forces de l’ordre attestent d’un réel problème systémique et ne se limitent pas à quelques bavures policières comme on a l’habitude de l’entendre, dès qu’un cas vient à être médiatisé. Dans les rares cas où les victimes portent plainte, l’affaire est généralement classée sans suite (c’est le cas pour 89% des plaintes). »
De nombreuses organisations étaient signataires de cet appel, dont le PSL et les Étudiants de Gauche Actifs, qui ont constitué un bloc dynamique au sein du cortège.
reportage-photos par PPICS Banque d’Images.
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Troisième manifestation contre les violences policières (1)
Photos : Nico
Pour la troisième année consécutive, une manifestation a pris place à Bruxelles contre les violences policières et la répression, à l’initiative des JOC (Jeunes Organisés et Combatifs). Entre 800 et 1000 manifestants y ont pris part. les JOC affirment notamment : “les nombreux cas d’abus et de violences commis par les forces de l’ordre attestent d’un réel problème systémique et ne se limitent pas à quelques bavures policières comme on a l’habitude de l’entendre, dès qu’un cas vient à être médiatisé. Dans les rares cas où les victimes portent plainte, l’affaire est généralement classée sans suite (c’est le cas pour 89% des plaintes).”
De nombreuses organisations étaient signataires de cet appel, dont le PSL et les Étudiants de Gauche Actifs, qui ont constitué un bloc dynamique au sein du cortège.
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15 mars : manifestation contre la répression
Stop à la répression ! Pour le droit à mener des actions
Manifestation ce 15 mars, à 15h, Place Fontainas à Bruxelles
À l’occasion des Jeux olympiques d’Hiver, les politiciens traditionnels se sont bousculés au portillon pour condamner la répression et l’homophobie en Russie. Une belle hypocrisie au moment où eux-mêmes restreignent le droit à mener des actions. Si cela devait dépendre de nos Poutine locaux, ceux qui disposent d’un portefeuille bien garni seraient bientôt seuls à pouvoir encore mener des actions de protestation.
La folie des SAC (Sanctions Administratives Communales) est déjà bien connue, des amendes absurdes et arbitraires. Mais ce système est également utilisé pour brider la contestation. Les autorisations pour mener une action connaissent des conditions sans cesse plus drastiques et, sans autorisation, chaque participant peut écoper d’une amende SAC. Si nécessaire, il est encore possible de coffrer tout le monde et de leur coller une “taxe combi”. Ce n’est pas un scénario catastrophe, mais une réalité de plus en plus fréquente.
Le ministre de la Défense Pieter De Crem, alias Crembo, n’a ainsi pas hésité à poursuivre des militants qui avaient mené des actions devant son cabinet ! Des activistes de “Vredesactie” (Action pour la Paix) avaient protesté contre la participation belge à la sanglante guerre en Afghanistan. Conséquence : procédure judiciaire, car ils avaient utilisé de la peinture lavable rouge pour illustrer le sang que le gouvernement belge a sur ses mains.
De Crem n’a pas digéré cette action datant de novembre 2008. Il a introduit une plainte parce que l’État belge aurait subi un préjudice. Deux militaires ont passé 4 heures 30 à faire disparaître le sang factice. Ils ont utilisé, pour ce faire, 1,36 litre d’essence (0,6 euro) avec leur voiture et le nettoyeur à haute pression a consommé 10,3 litres par minute. En résumé : le ministre exigeait 233,86 euros, soit environ autant que ce que son avocat a exigé d’être payé de l’heure. Compensation ? Non, intimidation et répression !
Même le tribunal a trouvé que la poursuite allait trop loin, le procureur a lui-même demandé l’acquittement. Le jugement sera prononcé le 13 mars prochain. Pour De Crem, ce n’est pas l’indemnisation du “dommage” qui est en jeu, mais une tentative de créer un précédent et de continuer à restreindre la possibilité de mener des actions. Il s’agit de criminaliser la protestation en assurant que quiconque s’oppose à la politique menée par les autorités se voit imposer le silence. Ce sera peut-être un coup dans l’eau pour cette fois-ci, mais une nouvelle étape a été franchie pour remettre en cause le droit de mener des actions.
Les JOC (Jeunes Organisés et Combatifs, anciennement Jeunesse Ouvrière Chrétienne) profitent, depuis déjà quelques années, de la journée internationale de lutte contre les violences policières (le 15 mars) pour organiser une manifestation à Bruxelles dénonçant les violences policières et la répression. Au vu du nombre croissant d’amendes SAC et d’autres exemples d’interventions répressives, une telle protestation est plus que nécessaire.
Le capitalisme est en crise et il menace toutes les conquêtes du mouvement des travailleurs, y compris les droits démocratiques. Nous devons défendre ces droits démocratiques de la même manière qu’ils ont été arrachés : en luttant et en construisant un rapport de forces. Faisons en sorte que la manifestation du 15 mars y contribue !
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STOP aux SAC et à l’AUSTERITE !
Non à la répression – Luttons pour une politique sociale !
Par Gauches Communes
26 octobre 2013, 2000 jeunes sont dans la rue contre la nouvelle loi du gouvernement et contre l’ensemble du système des Sanctions Administratives Communales (SAC). 85 organisations de jeunesse ont ainsi répondu à l’appel des campagnes StopSAC.be et TegenGAS.be d’opposer aux amendes administratives données par les communes, une politique sociale pour résoudre le problème des incivilités. Avec la nouvelle loi, les SAC pourront aller jusqu’à 350 €, et être données dès l’âge de 14 ans (contre 16 jusqu’ici).
Ces amendes sont le plus souvent utilisées pour sanctionner le fait de mettre son sac poubelle dehors au mauvais moment ou jeter son mégot de cigarette par terre. L’arbitraire règne totalement car les bourgmestres sont juge et partie. On a ainsi affaire à une véritable justice de “shérif” qui entraîne inévitablement son lot d’absurdités et d’injustices : une SAC a, par exemple, été donnée à une dame pour avoir décoré d’un pot de fleurs le bas de sa porte à Schaerbeek. Elles sont aussi utilisées pour limiter la liberté d’expression. Par exemple, le bourgmestre de Bruxelles les a utilisées contre une manifestation pacifique qui dénonçait l’austérité en Europe. (…)
Suite sur le site de Gauches Communes
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15 mars : manifestation contre les violences policières
Place Fontainas, Bruxelles, 18h
Dans le cadre de la Journée Internationale contre les brutalités policières, la Campagne Stop Répression de la JOC appelle à une manifestation unitaire contre les violences policières et l’impunité. Les faits d’actualités et les témoignages ne manquent pas pour dénoncer les nombreux abus de la police lors d’arrestations où d’opérations de maintien de l’ordre!
Par la Campagne Stop Répression
L’usage excessif de la force par une police de plus en plus militarisée, est un des outils de répression d’une politique toujours plus sécuritaire dans un climat d’austérité.
Le durcissement des lois liberticides ou encore celle sur les Sanctions Administratives Communales servent le même objectif. Toutes ces formes de répression visent à faire taire les mouvements sociaux et leurs revendications ! La violence ne s’arrête pas aux mouvements sociaux.
Dans les quartiers, on remplace la politique sociale par des mesures sécuritaires (caméras, toujours plus de policiers, amendes,…). Ces mesures alimentent le cycle de la violence.
Face aux policiers qui insultent frappent et/ou abusent, le citoyen n’a aucun recours. Malgré les promesses d’ enquêtes, les victimes de violences policières se voient privées de la vérité et de la justice qui leur reviennent de droit. Souvent, elles se retrouvent elles-mêmes criminalisées et poursuivies.
Les policiers restent à l’abri des poursuites et sont donc confortés dans l’idée que leur violence est légitime.
Que font la justice et le comité P ? Qui nous protège de la police ?
La Campagne Stop Répression de la JOC et les organisations signataires souhaitent dénoncer l’impunité dont la police bénéficie dans les dossiers de violences policières et le silence complice du monde judiciaire et politique.
Nous manifesterons le samedi 15 mars 2014 contre la brutalité policière et toutes les répressions, ici et ailleurs !
Premiers signataires:
- MOC Bruxelles
- CNAPD
- Vie Feminine
- Equipes Populaires
- Atmospheres AMO
- ProJeuneS
- Parti Socialiste de Lutte (PSL/LSP)
- Arc en ciel mons asbl
- Maison de jeunes Cuesmes
- Etudiants de Gauche Actifs (EGA/ALS)
- CADTM belgique
- Parti Communiste (PC)
- CJC
- Vonk/Revolution
- Comités Action contre l’austérité en Europe (CAE)
















