Tag: St-Gilles

  • Picqué ne s’en vante pas, mais la course à la distribution des Sanctions Administratives Communales (SAC) a démarré à St Gilles.

    Un tract a été récemment distribué à St Gilles (Bruxelles) vantant les mérites de l’opération ‘‘lutte pour la propreté’’ (qui dura du 23 au 30 septembre) lancée par l’administration communale, avec un palmarès ‘‘impressionnant’’ expliquant comment, en mobilisant l’administration et les services de police, ils avaient réussi à ‘‘promouvoir la propreté’’… en distribuant 34 SAC.

    Par Clément (Bruxelles)

    Ce tract voulait montrer comment la commune avait réussi à retirer des tags et à verbaliser les dépôts sauvage de poubelles. Apparemment la campagne du PS (la mention ‘‘éditeur responsable : Charles Picqué’’ quoique petite est clairement visible) a commencé. Mais distribuer 34 SAC pour des dépôts de poubelles est-ce régler le problème du manque de propreté ?

    Entendons-nous, nous aussi nous nous battons pour plus de propreté et des quartiers où il fait bon vivre. Néanmoins distribuer des Amendes Communales pour créer des ‘‘Rues Propres’’ c’est promouvoir la répression plutôt que des réponses sociales aux problèmes sociaux et nous pensons qu’une approche répressive n’empêche pas les incivilités et la délinquance : par exemple il nous faut plus de poubelles publiques et une collecte des déchets gratuite et régulière pour éviter les dépôts illégaux.

    L’austérité à tous les niveaux de pouvoir

    Les SAC ne répondent pas au problème des incivilités et de la délinquance. Il s’agit d’une mesure arbitraire destinée à combler les trous dans les budgets communaux. Et c’est particulièrement vrai pour St Gilles qui postpose depuis un an le dépôt de son budget. Mais l’austérité frappe et à tous les niveaux de pouvoirs. A Ixelles il était question de distribuer 2.000 SAC par an pour arriver à l’équilibre budgétaire. Mais quid de la réduction de la fréquence des collectes ? Quid de la réduction des effectifs de Bruxelles Propreté ?

    Car ce qu’amène ces questions c’est qu’on demande à la population de payer des amendes ou alors de garder les poubelles chez eux (au risque d’insalubrité) car l’austérité a frappé et qu’il a fallu réduire drastiquement les effectifs de Bruxelles propreté. C’est en fait faire payer cette austérité aux travailleurs et à leur famille.

    Quelle alternative ?

    Face aux problèmes sociaux il ne peut y avoir de réponse durable qui passe par un autre problème social (la répression). C’est pour cela que le PSL participe activement à la campagne StopSAC : pour défendre des réponses sociales face aux problèmes sociaux et en allant défendre cela dans la rue via nos stands (notamment au parvis de St Gilles) ou encore lors de la manifestation nationale contre les SAC du 26 octobre (rdv à 14h à Gare du nord).

    Mais c’est également pour ces réponses sociales que le PSL s’était présenté en octobre 2012 aux communales avec ‘‘Gauches Communes’’ et continuera de se présenter pour défendre la nécessité d’un investissement public massif pour répondre aux besoins des jeunes et des travailleurs et non aggraver les problèmes.

  • Grève à Bruxelles. Quelques rapports

    Les membres du district de BXL-Brabant-wallon du Mouvement pour une alternative socialiste sont intervenus à différents piquets de grèves importants. En voici quelques rapports.

    Piquet à Delta

    Ce matin, nous nous sommes rendus avec 4 camarades au piquet du dépôt de la STIB à Delta. C’était un petit piquet, certainement si on le comparait avec celui de la grève du 7 octobre, seulement composé de militants de la CGSP et un militant de la CCSP, qui est venu plus tard. Selon un délégué de la CGSP, le piquet à la STIB n’était qu’une formalité, en tous cas, 95% du personnel faisait grève.

    Ce matin, maximum 5 bus sont partis entre 5 et 8h. Sur le piquet, il y avait une discussion sur le résultat attendu par cette journée d’actions. Tout le monde était d’accord que la manif ne serait pas assez pour faire changer d’avis Verhofstadt et Co, et pour faire tomber le gouvernement. En fait ces deux éléments étaient selon eux intrinsèquement liés. Tout le monde était d’accord que si le gouvernement tombe et est remplacé par une coalition rouge-romaine, le même programme d’austérité sera appliqué. Personne n’était opposé au fait que le FGTB doit casser ses liens avec le PS, même si certains n’étaient pas vraiment convaincus de ça. Certains avaient déjà entendu parlé du Linkspartei en Allemagne, et étaient d’accord de dire qu’un tel développement était également nécessaire en Belgique. Mais personne n’avait une idée concrète la-dessus.

    A Delta, le 7 octobre, la FGTB avait organisé un blocage du ring. La police avait ce jour là essayé de convaincre les militants de faire un blocage filtrant, dans le sens que filtrant pour eux était que tout le monde puisse passer. Et comme si la police voulait faire la paix après les menaces du patronat et du ministre Dewael, ils bloquaient eux-mêmes la route, suivis par la remarques des grévistes : « Est-ce qu’ils vont faire le boulot à notre place? »

    Après ça, un chef de police est venu demander si on ne voulait pas distribuer des tractes, pendant que 30 policiers réglaient la circulation. Soudainement il y eut la confusion au piquet , mais beaucoup de militants allaient quand même prendre place sur le carrefour. Très vite, les militants finir par comprendre que la police voulait en fait éviter un piquet « dur » en changeant les militants en gentils distributeurs de tracts. Après 10 minutes, la distribution était finie, et les policiers furent obligés de se promener un peu sur le trottoir pour passer le temps.

    Au moment du départ vers la Gare du Nord pour la manif, il était clair qu’il n’y aurait pas de bus ou de tram aujourd’hui. Sur le chemin, on rencontrait beaucoup de piquets, avec aussi beaucoup de chasubles vertes. Il est clair que Verhofstadt devait comprendre que ce ne sont pas les grévistes qui sont isolés dans la presse, mais lui, le patronat, et leurs représentants politiques ainsi que leurs clercs …

    VW

    Le piquet de grève sur VW Forest rassemblait une petite centaine de travailleurs affiliés aux trois syndicats. Nous y sommes intervenus vers 5h du matin. Nous avons donc pu toucher l’équipe de jour sur le piquet mais également l’équipe de nuit qui finissait son travail et allait revenir le soir pour à son tour faire grève. Nous avons distribué un tract appelant à la création d’un nouveau parti des travailleurs et nous avons pu discuter avec quelques travailleurs sur la nécessité de rompre avec les partis politiques censés représenter nos intérêts.

    STIB HAREN et ZAVENTEM

    Ce vendredi matin, nous nous sommes rendus au piquet du dépôt de la STIB à Haren. Le faible nombre de grévistes présents sur le piquet était largement compensé par une atmosphère très combative. Notre tract fut assez bien reçu et tous étaient d’accord avec le mot d’ordre de chute du gouvernement. La grogne des travailleurs était ici renforcée par les effets de la politique d’austérité menée par la direction de la STIB ; en effet, la flexibilité a considérablement augmenté ces dernières années dans l’entreprise publique et la pression mise sur les épaules des chauffeurs est devenue intenable. Un contrôleur qui sortait du dépôt nous expliquait son amertume de ne pouvoir participer à la grève, du fait que, comme tous les autres contrôleurs et comme lors de la grève du 7 octobre, ceux-ci ont été réquisitionnés par la direction pour effectuer les tâches ingrates.

    Après cela, nous nous sommes dirigés vers la zone de l’aéroport de Zaventem où beaucoup d’entreprises de transport ou de services au sol (TNT, DHL, Aviapartners,…) étaient à l’arrêt. A un carrefour, une vingtaine de travailleurs de différentes entreprises de la zone bloquaient le passage aux voitures. Tout comme à la STIB, la solidarité entre les travailleurs surplombait les divergences syndicales alimentées par leurs directions respectives. La police ne tarda pas à débarquer et à rappeler du renfort pour dégager la voie; les grévistes durent dès lors se résoudre à un barrage filtrant, le rapport de force ne jouant guère en leur faveur. La grande majorité des automobilistes manifestaient clairement des signes de sympathie avec les travailleurs en lutte et là aussi, la combativité des grévistes ne faisait pas défaut. « Le pacte des générations, c’est plus de pauvreté pour les travailleurs, et de nouveaux cadeaux pour les patrons ! », s’exclamait un délégué Setca en distribuant des tracts aux conducteurs. Voilà assez bien résumé les perspectives que nous réserve ce gouvernement…

    ULB

    Ce vendredi 28 octobre, la communauté universitaire avec les syndicats avaient décidé de bloquer l’accès à l’ULB. A 4h45, les Etudiants de Gauche Actifs ont bloqué l’entrée du bâtiment du personnel d’entretien de l’université avec le soutien de la CNE. Vers 5h30, syndicats et étudiants étaient nombreux à monter des piquets tout autour du campus. L’université a ainsi été totalement bloquée jusqu’à 10 heures du matin, heure à laquelle nous sommes partis rejoindre la manifestation nationale gare du Nord. EGA va continuer à informer et organiser les étudiants sur une base anticapitaliste, en liant les attaques que les étudiants et le personnel de l’université subissent, avec la nécessité d’une riposte unifiée du monde du travail. De plus nous sommes convaincus qu’une organisation de lutte est nécessaire, c’est pourquoi nous appelons tous ceux présents lors de la grève à nous rejoindre.

    VUB

    Des militants de la CGSP-VUB et des étudiants d’EGA et du MAS se sont rassemblés à partir de 7h30 au resto de la VUB pour annoncer la grève et les raisons de celle-ci ainsi et pour appeler à manifester. On a tenu un stand dans le resto, accroché des banderoles et des groupes de militants se rendaient aux différents services du personnel pour discuter avec (ceux qui travaillaient) sur les arguments mensongers du gouvernement concernant les pré pensions et la sécurité sociale et pour essayer de les convaincre d’arrêter le travail et de nous rejoindre pour la manifestation. On pouvait ressentir le grand soutien qu’il y avait parmi ceux qui n’étaient pas en grève pour les actions contre les plans d’austérité du gouvernement, mais tous n’étaient pas convaincus des possibilités de gagner par la lutte. Avec un groupe d’environ 25 personnes on a participé à la manif. C’étais une fois de plus très clair qu’avec un plan d’action à long terme – avec l’objectif d’arrêter les réformes intégralement et ce jusque à la chute du gouvernement, tous ensemble avec de revendications offensives – encore beaucoup plus de gens peuvent être impliquer dans le combat !

    WAVRE

    Les camarades de la section de Wavre sont intervenus sur les grandes surfaces de Wavre le vendredi matin avant la manifestation à Bruxelles. Les petites boîtes ne faisaient pas grève. Sur le site, où il y a une vingtaine d’entreprises différentes, seuls les travailleurs de Brico, une partie de ceux de Carrefour (50%) et les employés de Lunch Garden sont partis en grève et sont venus à la manifestation. La première rencontre que les camarades ont faite, a été une voiture de police qui vérifiait qu’il n’y avait aucun piquet bloquant. Ils nous ont averti que bloquer une entrée d’une entreprise, même en cas de grève était illégal et qu’un huissier attendait sur le parking pour intervenir en cas de piquet bloquant. Mais les travailleurs de Brico et de Lunch Garden s’étaient bien préparés aux attaques patronales contre le droit de grève. Ils ont mobilisé toute la semaine pour la grève et la manifestation à Bruxelles. Résultats : à Brico, seuls trois employés, les cadres supérieurs venaient travailler ; chez Lunch Garden, seuls une cadre est venue pour travailler. Bien qu’il n’y eu pas de piquet, les travailleurs se sont rassemblés devant leurs magasins pour prendre les cars.

    A travers tous ces piquets, en revendiquant la nécessité d’un nouveau parti des travailleurs, nos militants ont été très bien reçus. Nous appelons chacun de ceux qui lisent ce rapport, qui ont discuté avec nos camarades, qui ont reçu notre tract, à se rendre à nos meetings sur la question d’un Nouveau Parti des Travailleurs afin d’en discuter sur base d’un exemple concret qui est le WASG, et ce avec un de nos camarades du SAV (section sœur du MAS en Allemagne) élu au conseil municipal d’Aix-la-Chapelle et membre du WASG.

    Informations pratiques:

    > EUPEN. Mercredi 26 octobre. Salle de Kolping 19h. Bergstrasse 124, Eupen

    > BRUXELLES. Mercredi 2 novembre. Pianofabriek 19h. Rue du Fort, 35 St-Gilles. (tram Parvis)

    > LIEGE. Mardi 8 novembre. ULg, site du 20 Août, 19h. Salle Grand Physique

  • ASSEZ NÉGOCIÉ PLACE À L’ACTION!

    Stop à la casse des (pré)pensions

    Tract du MAS

    > version PDF

    Le pacte des générations pour nous

    1) Les atteintes à la prépension sont maintenues:

    le gouvernement est bien décidé à relever l’âge et la durée de la carrière pour la prépension. Le crédit-temps complet devient plus strict. Le système Canada dry devient pratiquement impossible et ceux qui auront quand même accès à la prépension devront rester disponibles sur le marché du travail sous peine de sanction.

    2) Les pauvres resteront pauvres

    Bien que la pauvreté ait fortement augmenté sous la violette, passant de 6% à 15% de la population, les allocations de chômage ne seront pas revalorisées. Pourtant, même un journal tout acquis aux thèses gouvernementales comme “De Morgen” a révélé qu’un chômeur sur trois vivait dans la pauvreté.

    3) Payer de notre poche le financement de la sécu

    Le gouvernement veut baisser les charges sur le travail. Cela implique des recettes alternatives. Elles proviendront de hausses de TVA (en bref: ce sont surtout les travailleurs qui payent) et d’une partie du rendement escompté d’une nouvelle opération d’amnistie fiscale (mais nous ne pouvons pas l’appeler ainsi).

    … et pour les patrons:

    Les patrons empochent 960 millions d’euros de baisses de charges en plus des 5 milliards qu’ils ont déjà reçus! Le travail en équipe, pourtant malsain, est récompensé fiscalement. Pour le “partenaire privilégié” de la CSC, ça ne va pas assez loin: le CD&V veut un blocage des salaires et 3 milliards de baisse de charges


    VERS UN MOUVEMENT D’AMPLEUR LE 28/10

    GRÈVE JUSQU’ À LA CHUTE DU GOUVERNEMENT!

    Pas de majorité pour le néolibéralisme

    La semaine du 7 octobre, la presse unanime déclarait: La FGTB s’isole.

    Les partis gouvernementaux – rejoints par le CdH – défendent évidemment leur politique. Pour les CD&V, NV-A, Vlaams Belang et FN, la violette ne va pas assez loin. L’hypocrisie des Verts a été mise en lumière lors de leur première participation gouvernementale. Bref, tous les partis représentés au Parlement trouvent que les travailleurs et leurs familles vivent au-dessus de leurs moyens.

    Les organisations patronales sont d’accord. Ils engrangent chaque année des profits record, soit près de 40 milliards d’euros par an. La carrière moyenne d’un travailleur belge est certes 10% plus courte que celle de ses collègues suédois et anglais, mais il est 25% plus productif. Les patrons belges veulent les performances d’ici et les coûts de là-bas.

    Tout ce petit monde se sent conforté par leurs homologues étrangers. Ils chantent partout le même refrain: la mondialisation et l’Europe ne "nous" laissent pas le choix. Les référendums en France et aux Pays-Bas ont démontré que la majorité de la population européenne en a assez de cette politique

    Si la FGTB est sans doute isolée dans les hautes sphères de la société, ce n’est pas le cas à la base. La direction de la CSC en a fait la désagréable expérience. Le tour du gouvernement violet viendra-t-il?

    Il faut un plan d’action élaboré démocratiquement

    Les patrons et les politiciens en ont une peur bleue; ils savent qu’ils ne sont que des gestionnaires et que ce sont les travailleurs qui produisent toutes les richesses. Ils réalisent aussi qu’on n’a jamais produit autant de richesses tandis qu’il n’y a jamais eu autant de pauvres. On a développé la science et la technique à un niveau jamais connu, mais le pays le plus riche du monde ne semble pas capable de faire face à une catastrophe naturelle.

    Il est temps que les travailleurs et leurs familles prennent eux-mêmes en main la gestion de leurs richesses. La grève est un premier pas dans cette direction. Une participation démocratique de la base – via notamment des assemblée du personnel et des comités d’action – est primordiale. Une grève ne s’organise en effet jamais d’en haut, mais d’en bas.

    La grève est une arme puissante qu’il faut manier à bon escient à l’aide d’un planning largement discuté et de mots d’ordre clairs, dans ce cas-ci le retrait du pacte des générations ou la chute du gouvernement.

    Il est très improbable que le gouvernement cède après le 28/10. Une série de grèves provinciales culminant dans une grève générale de 24 ou 48 heures nous semble nécessaire pour le faire tomber et pour dissuader les patrons de continuer leurs attaques antidémocratiques contre le droit de grève.

    Droit de grève en danger

    Le patronat et le gouvernement veulent utiliser l’attitude ambigüe de la direction de la CSC pour stigmatiser la FGTB et saper le droit de grève. On parle de service minimum dans les transports publics et de mesures légales contre le blocage des zonings industriels. C’est tout ce qu’une semaine de "négociations" a "rapporté" jusqu’ici. Heureusement que le sommet de la CSC a été rappelé à l’ordre par la base.


    FGTB: ROMPEZ AVEC LE PS. CSC: ROMPEZ AVEC LE CDH

    Pétition pour un nouveau parti des travailleurs

    Néo-libéral!

    PS:

    > 960 millions d’euros de baisses de charges

    > Une deuxième D.L.U. qui ne dit pas son nom

    > Libéralisation de la poste et des chemins de fer

    > Chasse aux chômeurs

    CDh:

    > soutien "critique" au gouvernement

    Pour un nouveau parti des travailleurs!

    L’époque où le PS et ce qui était alors le PSC relayaient les revendications de la FGTB et/ou de la CSC au Parlement appartient depuis longtemps au passé.

    Les partis sociaux-chrétiens étaient des partis populaires où les patrons donnaient le ton tandis que les politiciens du MOC essayaient tout au plus de rendre la pilule moins amère. Même cela n’est plus possible aujourd’hui. Le CD&V exige du gouvernement une politique encore plus libérale que celle de Verhofstadt et Cie. Quant au CDH, il a beau prendre ses distances par rapport à la prépension à 60 ans, il n’en reste pas moins que, de son prope aveu, "il se réjouit de retrouver dans l’accord de Gouvernement beaucoup de ses propositions".

    Jadis, le réformisme de la direction du PS menait aussi à des trahisons flagrantes des intérêts des travailleurs. Aujourd’hui, le PS met lui-même en oeuvre un Plan Marshall d’inspiration purement néolibérale. Voilà où l’a mené son adaptation aux contraintes du capitalisme!

    Tous les partis représentés au Parlement prônent une politique néolibérale de régression sociale. Le FN capitalise sur le mécontentement, mais il prône une politique néolibérale encore plus dure. Tant que cette situation perdure, le patronat peut dormir sur ses deux oreilles. Chaque gouvernement fait tout ce qu’il peut pour satisfaire les patrons.

    Les liens entre la FGTB et le PS et entre la CSC et le CDH sont un frein à l’amélioration des conditions de vie et de travail des travailleurs. Nous pensons qu’il est temps de rompre ces liens.

    En Allemagne, une partie des cadres intermédiaires des syndicats ont pris l’initiative de lancer une nouvelle formation, le WASG. Son alliance avec le PDS a obtenu 8,7% sous le nom de Parti de Gauche.

    Nous pensons que le potentiel pour une telle initiative existe en Belgique également.

    Nous lançons une pétition en espérant que des délégations syndicales l’utiliseront pour mettre la pression. Tant que les travailleurs ne disposent pas de leur propre instrument politique, le patronat est maître du jeu.

    Une presse qui défend le point de vue des travailleurs

    Les médias traditionnels ont leurs rapports de la grève du 7 octobre aux "désagréments" qu’elle a causés. Les revendications des grévistes étaient à peine audibles. De Morgen, le journal qui a jadis été sauvé par les nombreuses contributions du mouvement ouvrier, mais qui est maintenant aux mains du groupe VUM, se comporte comme s’il était l’organe officiel du gouvernement. Cela illustre l’importance d’une presse ouvrière indépendante comme "Alternative Socialiste".

    Meetings avec un représentant du Parti de Gauche

    Le Mouvement pour une Alternative socialiste organise une série de réunions publiques avec Marc Treude, conseiller communal du SAV (le parti-frère du MAS en Allemagne) à Aix-La-Chapelle et membre du WASG, la nouvelle initiative électorale qui, alliée au PDS (l’ancien Parti communiste maintenant transformé en Parti de Gauche), a obtenu 8,7% des voix lors des dernières élections.

    > Hasselt lundi 24 octobre: Vrijzinnig Centrum, 20.00 A.Rodenbachtstraat 18

    > Malines mardi 25 octobre: Cafe Het Plein op de Veemarkt, 19.30

    > Eupen mercredi 26 octobre: Kolpinghaus (Dans la Kolpingsaal/salle Kolping), Bergstrasse 124, 19.00

    > Louvain jeudi 27 octobre: MTC 00.16 om 20.00, Hogeschoolplein

    > Ostende vendredi 28 octobre: OHK 19.30, Christinastraat 113

    > Keerbergen samedi 29 octobre: In de Walvis, 19.30

    > Bruxelles mercredi 2 novembre: Pianofabriek, 19h00, Rue du Fort 35, St-Gilles

    > Gand jeudi 3 novembre: 19.30 Volkshuis Ledeberg

    > Turnhout vendredi 4 novembre: CC De Warande, 19.00

    > Liège mardi 8 novembre: Grand physique 19h00, Place du XX août

    > Anvers mercredi 9 novembre: Multatuli, Lange Vlierstraat (juste en face de la St Andriesplein), 19.30

  • Le nouveau parti ouvrier de gauche en Allemagne – Quelles leçons pour la situation en Belgique?

    MEETINGS PUBLICS SUR

    A la fin de ce mois le Mouvement pour une Alternative Socialiste (MAS) – Linkse Socialistische Partij (LSP) organise des meetings publics avec Marc Treude, membre du conseil communal pour le SAV à Achen (parti soeur du MAS/LSP) et aussi membre actif du WASG, la nouvelle initative électorale qui a fait, ensemble avec le PDS (ancien parti communiste – réformé en Linkspartei) le score significatif de 8,7% aux dernières élections.

    Le WASG – Alternative Electorale pour l’emploi et la justice sociale – est né des mouvements de protestation contre les plans d‘austérité de Shröder. Il s’agit d’une initiative des syndicats et d’ anciens membres du SPD qui en avaient ras-le-bol de la politique anti-sociale du SPD. Ensemble avec le Linkspartei, le WASG a formé aux dernières elections une liste de gauche comme alternative aux programmes de droite des autres partis. Cette liste a reçu plus de 4 million de votes!

    La grève generale du 7 octobre en Belgique a montré, ici aussi, le mécontentement contre les plans néolibéraux. Mais que nous manque-t-il? Un prolongement politique de la lutte syndicale. Qui va défendre pour nous un programme socialiste, c’est-à-dire un programme qui part des besoins des gens et non de la logique de profit des entreprises Le potentiel et la nécessité d’un nouveau parti des travailleurs est clair. Comment arriver à cela et quelles leçons tirer de l’initiative allemande – nous aborderons tout cela lors de nos meetings. Ne restez pas au bord de la route mais venez en discuter avec nous!

    Informations pratiques:

    EUPEN. Mercredi 26 octobre. Salle de Kolping 19h. Bergstrasse 124, Eupen

    BRUXELLES. Mercredi 2 novembre. Pianofabriek 19h. Rue du Fort, 35 St-Gilles. (tram Parvis)

    LIEGE. Mardi 8 novembre. ULg, site du 20 Août, 19h. Salle Grand Physique

  • Elections européennes. Une occasion pour faire connaître nos idées et nous renforcer

    Le LSP/MAS doit récolter 10.000 signatures pour déposer des listes aux élections européennes du 13 juin prochain: 5.000 pour la liste francophone et 5.000 pour la liste néerlandophone. A la mi-mars nous avions aucompteur 4.956 signatures du côté francophone et 4.260 du côté néerlandophone. L’objectif de notre participation à la campagne politique électorale n’est pas électoraliste. Nous voulons avant tout faire connaître nos idées, discuter avec le maximum de gens, faire de nouveaux contacts. Nous nous sommes fixés comme objectif de mettre sur pied deux nouvelles sections en Wallonie et une au Limbourg.

    Eric Byl

    La campagne a démarré en trombe du côté francophone. Les sections de Schaerbeek, St-Gilles, Liège et Mons ont démarré en force en collectant des signatures de parrainage sur les bureaux de pointage des chômeurs. Il faut dire que la forte augmentation du chômage et les nouvelles mesures cyniques de Vandenbroucke contre les chômeurs nous facilitent la tâche. Notre journal est bien accueilli et certains se portent volontaires pour nous aider dans la campagne.

    Nous avons de nouvelles adhésions entre autres à Verviers, à Mons et à Tubize. Nous sommes en discussion avec d’autres camarades notamment à Huy et à Charleroi. Notre objectif de mettre sur pied deux nouvelles sections commence à prendre corps à Verviers et à Tubize, alors que nous ne sommes qu’au début de la campagne. La décision de mener campagne à Charleroi nous a amené des sympathisants. Nous allons de-voir peutêtre revoir nos objectifs en Wallonie en nous attelant dès maintenant à la mise sur pied d’une section à Charleroi.

    Le logement est un de nos axes importants de notre campagne. La hausse des loyers pèse lourd sur le budget de nombreuses familles. C’est une cause importante de l’extension de la pauvreté. Nous revendiquons plus de logements sociaux et la garantie de ne pas devoir consacrer plus de 20% de son budget pour le loyer. C’est une nécessité objective pour gagner la bataille contre la pauvreté. Ni les partis traditionnels, ni l’extrême-droite n’y sont disposés. Pour mettre en pratique cette revendication il faut oser s’opposer à la logique capitaliste du profit.

    Un autre enjeu est de vaincre le relatif désintérêt pour les élections, en particulier pour les élec-tions européennes. Bien que le campagne ait bien démarré en Flandre – et que nous ayons en-registré de nouvelles adhésions à Gand, Louvain, Anvers, Malines, Ostende et Turnhout et fait des contacts à Genk – on rencontre plus d’apolitisme que précédemment. Les réactions à la manifestation de Blokbuster contre le NSV à Anvers et les progrès que nous enregistrons dans le travail syndical indiquent un changement dans la situation.

    Avec 14 nouvelles adhésions et les dizaines de contacts avec qui nous discutons en ce moment, nous sommes en mesure d’atteindre l’objectif que nous nous sommes fixés de gagner une centaine de nouveaux membres d’ici la fin juin. Il y a cinq ans, nous avions lancé (nous nous appelions encore à l’époque, Militant) l’appel pour une Alliance de gauche de tous ce qui se trouvait à gauche de la social-démocratie et des verts. Notre proposition a été poliment boycottée. Maintenant que nous avons plus de poids, nous espérons être mieux entendus.

    Participer à une campagne électorale coûte beaucoup d’argent. En 2003 les partis traditionnels ont dépensé chacun entre 850.000 et 985.000 euros. Il faut ajouter à ces montants les dépenses individuelles des candidats. La campagne d’Hugo Coveliers (VLD) a coûté à elle seule 75.000 euros! Le PTB a quant à lui dépensé 50.000 euros. Le MAS/LSP a dépensé de son côté 5.000 euros. Selon De Standaard le cartel SP.a/Spirit a dépensé le moins de tous les partis traditionnels par nombre de voix re-cueillie: 1,22 euro par voix. Pour le Vlaams Blok cela représente 1,27 euro par voix et 3,04 euros par voix pour le N-VA. Selon le même mode de calcul cela fait 3,12 euros par voix pour le PTB et 0,60 euro par voix pour le MAS/LSP.

    Pour cette campagne électorale nous avons déterminé un budget de 8.000 euros pour l’ensemble du pays. Mais nous n’avons pas encore ces 8.000 euros. Nous lançons un appel à tous nos militants, nos sympathisants, nos abonnés et nos lecteurs occasionnels de nous soutenir en versant un soutien au compte 001-22603393-78 avec la mention «Campagne élections».

  • 31 décembre 2003: Fêtez l’an neuf avec nous

    Pour la huitième année consécutive, la régionale de Bruxelles du MAS-LSP organise un repas et une veillée de réveillon le 31 décembre. C’est l’occasion, après une année de travail et d’activités politiques intenses, de se retrouver entre camarades, dans une ambiance chaleureuse, autour d’un succulent repas et d’une bonne bouteille. Comme les années précédentes, les camarades Gert et François mettront tout leur talent pour nous concocter un menu à la hauteur.

    Cette année il y aura au menu :

    • Velouté Palais d’Hiver
    • Scampis à la Diable
    • Magret de Canard sauce Gertrude ou Quiches et garniture (pour les végétariens)
    • Table de fromages avec fruits
    • Mousse au Chocolat
    • Café et TruffeEt tout cela pour le prix de 14,00 euros. Les boissons sont en sus, mais elles sont comptées à des prix très démocratiques. Eau minérale gratuite. Possibilité de petit menu pour les enfants. Une condition indispensable est de réserver (et de payer) avant le 20 décembre. Comment réserver? Par téléphone ou fax (02/534.97.38) ou par courrier (BP 41, 1060 St-Gilles 2) ou par e-mail (loisirsetcultures@yahoo.fr). Paiement au compte 001-1427930-69 de Francine Dekoninck.

      Important! N’attendez pas la dernière minute pour vous inscrire. L’an dernier nous avons dû refuser des inscriptions de dernière minute car tout était complet.

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