Tag: Sri Lanka

  • Ecole d’été 2005 avec des centaines de marxistes à l’appel

    Durant la première semaine d’août, l’école d’été internationale aura lieu à Gand. Elle sera organisée par Aktief Linkse Studenten (ALS/EGA). Des centaines de marxistes de toute l’Europe, et même de plus loin, vont vivre une semaine de discussions intenses.

    Jan Van Emous

    Comme l’an dernier, cette école permet aux participants d’échanger leurs expériences. L’analyse des événements mondiaux et les perspectives qui en découlent, permettront de mieux préparer nos interventions dans les prochaines luttes.

    On y discutera des conséquences économiques et politiques du ralentissement économique en Europe, du NON en France et aux Pays-Bas qui a envoyé par le fond la constitution européenne, du taux de chômage qui grimpe dans un tas de pays européens importants. D’autre part, nous assistons à la naissance de nouvelles formations politiques, comme la liste unitaire du PDS et de WASG en Allemagne. Quelle position doivent adopter les marxistes face à ces formations et quel travail politique ont déployé nos camarades allemands dans cette nouvelle formation politique à gauche?

    Les discussions porteront aussi sur les événements au-delà de l’Europe. La guerre en Irak est loin d’être finie et le barril de poudre du Moyen-Orient est toujours sur le point d’exploser. Dans plusieurs pays asiatiques, nos camarades jouent un rôle important dans les luttes : par exemple contre la politique de privatisation des télécommunications au Pakistan. Nos camarades du Sri Lanka ont joué un rôle important dans l’aide aux victimes du tsunami. En Amérique latine nous participons au développement d’une nouvelle formation politique au Brésil : le P-SOL. Là se pose la question d’un nouvel instrument politique face à la politique néo-libérale du gouvernement Lula. Des camarades de l’ex-Union soviétique viendront présenter un rapport sur les mobilisations de masse, au cours des derniers mois, qui ont renversé plusieurs régimes.

    L’an dernier, l’école d’été a accueilli 300 participants. Cette édition-ci ne manquera pas d’en faire autant. Pour assister à cette occasion formidable de participer aux discussions sur un éventail de sujets telsque: la lutte de femmes, l’écologie, le mouvement contre la mondialisation, les luttes ouvrières, etc. inscris-toi au plus vite!

  • Manifestation de masse contre le sommet du G8

    Ce samedi 2 juillet, pres de 250.000 personnes ont manifeste a travers les rues d’Edinbourgh contre le sommet du G8 qui se tiendra cette semaine a Gleneagles. C’est devenu la plus grande manifestation politique de l’histoire de l’Ecosse. Le Comite pour une Internationale Ouvriere (CIO) etait present avec un bloc jeune et tres visible.

    Kristof

    Les organisateurs avaient demande que chaque manifestant s’habille en blanc. Cet appel avait ete suivi par a peu pres 90% des personnes presentes. Cela rappelait la Marche Blanche de 1996 en Blegique ou 300.000 personnes ont proteste contre le rôle de l’appareil policier et la maniere dont fut menee l’enquete autour de l’enlevement et de la mort de plusieurs jeunes filles. Comme lors de cette marche, la couleur blanche fut utilisee en Ecosse pour limiter le caractere politique de la manifestation.

    Tandis que l’appel a la manifestation trouvait une grande reponse parmis des couches larges de la population, les organisateurs ont seulement considere la manifestation comme un moyen pour faire pression sur le G8 et les dirigeants du monde pour faire entrer la pauvrete dans l’histoire. La forte mobilisation des eglises et des ONG signifie que cette position etait partagee par enormement de gens ce jour-la. Il y avait aussi une attitude tres ouverte aux idees plus radicales. La manifestation elle-meme exprimait le fait que beaucoup sont prets a descendre dans la rue pour agir contre la misere et la pauvrete et peuvent ainsi chercher des moyens pour la combattre.

    Le quotidien ‘Sunday Herald’ ecrivait aujourd’hui un rapport sur la manifestation et mentionnait qu’il y avait entre les masses blanches, un groupe tres anime de jeunes portant des t-shirts rouges et criant des slogans. C’etait la delegation d’International Socialist Resistance (ISR) et du CIO. Dans cette article, il y avait une courte interview de Sarah Sachs-Eldridge du Socialist Party (section anglaise du CIO) : ‘Tant que nous vivrons dans un systeme capitaliste, il y aura de la pauvrete. Le G8 travaille pour le ‘big business’. Il ne faut pas leur faire confiance. Il faut changer le systeme ou alors il n’y aura jamais de changement’.

    Dans notre delegation, il y avait environ 250 membres et sympathisant venant de differents pays comme l’Ecosse, l’Angleterre/Pays de Galles, l’Irlande, la Belgique, la France, l’Allemagne, les Pays-Bas et la Suede. Nous etions le groupe le plus visible (calicots, t-shirts et drapaux rouges !) et le plus bruyant. Nos slogans combattifs ont ete entendu dans tout Edimbourg.

    Le trajet de la manif etait un peu court. Des manifestants commencaient seulement le parcours tandis que nous arrivions a la fin de celui-ci dans Meadows Park. A 18h, il y avait encore des personnes qui n’etaient pas parties. L’apres-midi, le parc ressemblait a une scene de festival ou les organisateurs prirent la parole plus pour amuser les foules que pour faire de reels discours politiques.

    Il y avait une reponse tres enthousiaste envers ISR et le CIO. Les camarades belges du CIO ont vendus a eux seuls pres de 230 journaux et recolte environ une centaine de pounds de fond de lutte en vendant des bracelets rouges ‘Make capitalism History’ (l’argent recolte sera envoye aux sections de l’internationale qui en ont le plus besoin comme le Sri Lanka, le Nigeria, …). Nous sommes intervenus, au nom du CIO, avec un journal international exclusif ecrit par nos sections anglaises et ecossaises. C’etait le seul journal donnant une idee claire sur comment mettre fin a la pauvrete en luttant pour une alternative socialiste. Nous nous sommes fortement demarque des autres organisations avec ce journal.

    Discussions avec des manifestants

    Lors de la manif nous avons discute avec beaucoup de personnes au sujet du G8 et des actions de protestation contre celui-ci. Trois jeunes venant d’Espagne nous ont dit : ‘C’est tres difficile de faire entrer la pauvrete dans l’histoire car celle-ci est liee au systeme capitaliste. La pauvrete, comme toutes les questions importantes, est une question politique. Les manifs ‘blanches’ ne seront pas suffisantes pour combattre la pauvrete’.

    Un manifestant anglais a dit qu’il etait venu a la manif a cause des problemes enormes dans le monde d’aujourd’hui. Quand nous avons demande aux gens a la manif qu’est-ce qu’il faudrait faire contre cela, beaucoup nous ont repondu qu’une meilleure repartition des ressources naturelles et du pouvoir etait necessaire.

    Il y avait aussi une confusion enorme sur la reduction de la dette par le G8. Un manifestant nous a dit que cela pouvait etre une maniere d’aider certains pays a se developper et a sortir de la pauvrete. La reduction de la dette promise est cependant tres limitee et n’apportera aucun changement fondamental. D’autres etaient d’accord avec ce point de vue. Un jeune manifestant nous a declare : ‘Ce n’est pas assez et des cacahouettes compare au montant depense pour la guerre en Irak’.

  • Manifestation de masse contre le sommet du G8

    Ce samedi 2 juillet, pres de 250.000 personnes ont manifeste a travers les rues d’Edinbourgh contre le sommet du G8 qui se tiendra cette semaine a Gleneagles. C’est devenu la plus grande manifestation politique de l’histoire de l’Ecosse. Le Comite pour une Internationale Ouvriere (CIO) etait present avec un bloc jeune et tres visible.

    Kristof Verslype

    Les organisateurs avaient demande que chaque manifestant s’habille en blanc. Cet appel avait ete suivi par a peu pres 90% des personnes presentes. Cela rappelait la Marche Blanche de 1996 en Blegique ou 300.000 personnes ont proteste contre le role de l’appareil judiciaire dans l’enlevement et la mort de plusieurs jeunes filles. Comme cette marche, la couleur blanche fut utilisee en Ecosse pour limiter le caractere politique de la manifestation.

    Tandis que l’appel a la manifestation trouvait une grande reponse parmis des couches larges de la population, les organisateurs ont seulement considere la manifestation comme un moyen pour faire pression sur le G8 et les dirigeants du monde pour faire entrer la pauvrete dans l’histoire. La forte mobilisation des eglises et des ONG signifie que cette position etait partagee par enormement de gens ce jour-la. Il y avait aussi une attitude tres ouverte aux idees plus radicales. La manifestation elle-meme exprimait le fait que beaucoup sont prets a descendre dans la rue pour agir contre la misere et la pauvrete et peuvent ainsi chercher des moyens pour la combattre.

    Le quotidien ‘Sunday Herald’ ecrivait aujourd’hui un rapport sur la manifestation et mentionnait qu’il y avait entre les masses blanches, un groupe tres anime de jeunes portant des t-shirts rouges et criant des slogans. C’etait la delegation d’International Socialist Resistance (ISR) et du CIO. Dans cette article, il y avait une courte interview de Sarah Sachs-Eldridge du Socialist Party (section anglaise du CIO) : ‘Tant que nous vivrons dans un systeme capitaliste, il y aura de la pauvrete. Le G8 travaille pour le ‘big business’. Il ne faut pas leur faire confiance. Il faut changer le systeme ou alors il n’y aura jamais de changement’.

    Dans notre delegation, il y avait environ 250 membres et sympathisant venant de differents pays comme l’Ecosse, l’Angleterre/Pays de Galles, l’Irlande, la Belgique, la France, l’Allemagne, les Pays-Bas et la Suede. Nous etions le groupe le plus visible (calicots, t-shirts et drapaux rouges !) et le plus bruyant. Nos slogans combattifs ont ete entendu dans tout Edimbourg.

    Le trajet de la manif etait un peu court. Des manifestants commencaient seulement le parcours tandis que nous arrivions a la fin de celui-ci dans Meadows Park. A 18h, il y avait encore des personnes qui n’etaient pas parties. L’apres-midi, le parc ressemblait a une scene de festival ou les organisateurs prirent la parole plus pour amuser les foules que pour faire de reels discours politiques.

    Il y avait une reponse tres enthousiaste envers ISR et le CIO. Les camarades belges du CIO ont vendus a eux seuls pres de 230 journaux et recolte environ une centaine de pounds de fond de lutte en vendant des bracelets rouges ‘Make capitalism History’ (l’argent recolte sera envoye aux sections de l’internationale qui en ont le plus besoin comme le Sri Lanka, le Nigeria, …). Nous sommes intervenus, au nom du CIO, avec un journal international exclusif ecrit par nos sections anglaises et ecossaises. C’etait le seul journal donnant une idee claire sur comment mettre fin a la pauvrete en luttant pour une alternative socialiste. Nous nous sommes fortement demarque des autres organisations avec ce journal.

    Discussions avec des manifestants

    Lors de la manif nous avons discute avec beaucoup de personnes au sujet du G8 et des actions de protestation contre celui-ci. Trois jeunes venant d’Espagne nous ont dit : ‘C’est tres difficile de faire entrer la pauvrete dans l’histoire car celle-ci est liee au systeme capitaliste. La pauvrete, comme toutes les questions importantes, est une question politique. Les manifs ‘blanches’ ne seront pas suffisantes pour combattre la pauvrete’.

    Un manifestant anglais a dit qu’il etait venu a la manif a cause des problemes enormes dans le monde d’aujourd’hui. Quand nous avons demande aux gens a la manif qu’est-ce qu’il faudrait faire contre cela, beaucoup nous ont repondu qu’une meilleure repartition des ressources naturelles et du pouvoir etait necessaire.

    Il y avait aussi une confusion enorme sur la reduction de la dette par le G8. Un manifestant nous a dit que cela pouvait etre une maniere d’aider certains pays a se developper et a sortir de la pauvrete. La reduction de la dette promise est cependant tres limitee et n’apportera aucun changement fondamental. D’autres etaient d’accord avec ce point de vue. Un jeune manifestant nous a declare : ‘Ce n’est pas assez et des cacahouettes compare au montant depense pour la guerre en Irak’.

  • Socialisme 2005: Un beau succès

    Le MAS/LSP a organisé à Bruxelles, les 2 et 3 avril, un week-end de débats, de discussions et de formations politiques. Ce week-end a rassemblé 135 militants et sympathisants. Les thèmes de discussion, en assemblée générale ou en ateliers, ont porté sur le capitalisme, les privatisations, le sexisme, la directive Bolkestein, l’enseignement, marxisme, des luttes de classes à travers l’histoire, etc.

    Julie Demulder

    Nous avons également discuté des luttes dans le secteur du non-marchand: pour des soins de santé de qualité et de meilleures conditions de travail, pour la réduction du temps de travail avec embauche compensatoire et pour une hausse des salaires dans le secteur. Les discussions ont aussi porté sur la stratégie et les tactiques d’actions pour combattre le capitalisme.

    Cette année, nous avons égale-ment accueilli des camarades d’organisations soeurs du MAS/LSP. Marc Treude, conseiller communal à Aix-La-Chapelle, et militant syndical, a fait un rapport sur les actions menées en Allemagne pour s’opposer à l’offensive du patronat contre les travailleurs, notamment, le passage de 35 à 40 heures de travail par semaine sans augmentation de salaire.

    Un camarade du United Socialist Party (USP), du Sri Lanka, a pris la parole pour évoquer la situation sociale sur place après le tsunami, qui a fait 40.000 morts au Sri Lanka et un nombre considérable de sinistrés. Les autorités locales ne versent aux sinistrés que des sommes dérisoires pour indemniser les familles des morts et des disparus et pour reconstruire l’habitat. Des dons considérables ont pourtant été récoltés à l’échelle mondiale pour secourir les victimes du tsunami! Les Etats-Unis, de leur côté, ont pris comme prétexte l’aide aux sinistrés pour déployer leur flotte militaire dans l’Océan indien. Pendant ce temps, les camarades de l’USP aident de toutes leurs forces les sinistrés:125 familles ont pu ainsi être sauvées. Dans cette tragédie, l’USP a perdu 88 sympathisants et 22 militants. Le Comité pour une Internationale Ouvrière a organisé une campagne de soutien aux camarades du Sri Lanka. Notre lutte est internationale et le gouvernement n’a aucun intérêt à aider la population.

    Pendant ce week-end fructueux, 8 camarades ont décidé de rejoin-dre le MAS/LSP. Un appel financier pour soutenir les prochaines activités a été lancé: nous avons récolté 2.600 euros.

    J’ai récemment adhéré au MAS/LSP. Ce week-end m’a beaucoup appris: les exposés, les discussions, et aussi l’expérience pratique de beaucoup de camarades. On sort de là, plus déterminé que jamais, à lutter contre les privatisations et à renverser le capitalisme, un système qui n’a pas toujours existé et qui n’existera pas toujours.

  • Tsunami en Asie du Sud-Est. Pour une annulation pure et simple de la dette. Pour une alternative socialiste au capitalisme

    La tragédie en Asie du Sud-Est a suscité un élan de solidarité parmi les travailleurs et parmi la jeunesse du monde entier. Des millions € ont été récoltés pour aider la population des régions touchées. Cette solidarité internationale est particulièrement importante.

    Geert Cool

    Nous devons examiner comment aider de la façon la plus efficace. Il y a pas mal de problèmes en ce moment, notamment à Aceh et au Sri Lanka. A Aceh, le gouvernement indonésien utilise la catastrophe et l’aide pour renforcer sa position vis-à-vis de la province rebelle qui aspire à l’indépendance. Le gouvernement a déjà annoncé que le budget prévu pour Aceh serait réduit des deux tiers, le reste devant provenir de l’aide humanitaire.

    En outre, l’armée indonésienne s’en prend à la population des régions dont elle n’a pas le contrôle. Les journalistes et le personnel de l’aide humanitaire ne peuvent agir que dans un territoire bien délimité. Au Sri Lanka, les autorités ont une attitude comparable envers la population tamoule dans les régions les plus durement touchées.

    Il va de soi que l’aide aux régions sinistrées doit être dispensée sous le contrôle démocratique de comités élus par la population et les syndicats locaux. Nos camarades au Sri Lanka (United Socialist Party), en Inde (Dudiyora Horaata) ainsi que les camarades du Socialist Party Malaysia (avec qui nous sommes en contact) mènent campagne autour de cette revendication. A côté de cela, ils s’impliquent dans l’organisation de l’aide directe et de la reconstruction.

    Vu que les régimes en place ne font rien d’autre qu’utiliser la situation pour se renforcer – après avoir accordé la priorité aux dépenses militaires au détriment d’un système d’alerte qui aurait pu sauver des milliers de vies – il faut mettre en avant la nécessité d’une rupture fondamentale avec ces régimes.

    Le MAS exige l’annulation pure et simple de la dette. L’Indonésie rembourse 13,7 milliards de $ par an pour sa dette publique et ses intérêts. Il serait pour le moins étrange que le pays doive rembourser davantage en dettes et en intérêts que ce qu’il reçoit en aide pour la reconstruction. En outre, l’annulation de la dette empêcherait les régimes occidentaux de revoir leurs promesses à la baisse. Car cela semble être une constante dans l’aide qui est promise après les catastrophes: dès que les médias quittent les lieux, l’aide ne suit plus. Du milliard de $ qui avait été promis après le tremblement de terre à Bam (Iran) fin 2003, seuls 17 millions ont été effectivement payés à ce jour. Après les tempêtes tropicales de 1998 en Amérique centrale, on avait promis 300 millions d’euros dont seulement 150 millions ont été payés.

    L’annulation de la dette serait un pas en avant, mais le système actuel fera en sorte que ça ne serve qu’à consolider les intérêts de la classe dominante, ce qui mènera finalement à une nouvelle montagne de dettes. Le système actuel a fait la démonstration de son incapacité à assurer la protection de larges couches de la population. Il n’est pas capable non plus de canaliser l’énorme courant de solidarité dans l’intérêt de la population. Il est temps de prendre nous-mêmes les choses en main et de lutter internationalement pour une alternative socialiste!

  • Solidarité internationale avec nos camarades en Sri Lanka

    Sri Lanka: L’USP après le tsunami

    Le United Socialist Party, au Sri Lanka, est intervenu très rapidement quand le pays était touché par le tsunami. Dans l’Est, les camarades sont intervenus à Pottuvil pour aller vers des régions plus isolées, ce qui a permis de sauver des dizaines de familles. Un groupe de camarades s’est aussi rendu dans la région tamoule pour prodiguer de l’aide et avoir plus d’informations sur la situation. Le groupe de nos camarades était le premier à atteindre le village de pécheurs de Mullathivu qui est totalement ravagé, il n’y avait plus de signe de vie. Parmi les sympathisants de l’USP il y a bon nombre de victimes et de disparus. En tout, 86 sympathisants sont portés disparus à ce jour. L’USP est autant actif sur le plan de l’organisation d’un soutien direct et de l’aide d’urgence que sur la mise sur pied d’une campagne politique pour donner une perspective.

    Campagne de solidarité en pleine vigueur

    Immédiatement après le désastre en Asie de Sud-Est les camarades du CIO ont organisé la solidarité. Dès les premiers jours, Joe Higgins, député du Socialist Party au parlement de Dublin, a fait parvenir un paquet de tablettes de purification d’eau aux camarades du Sri Lanka. Dans des écoles, les entreprises,… de l’argent a été récolté pour aider nos camarades au Sri Lanka. En Autriche, les camarades ont pu envoyer rapidement des denrées de première nécessité aux camarades du Sri Lanka, par l’intermédiaire de travailleurs du personnel de navigation aérienne avec qui ils avaient tissé des liens lors des actions de grève de 2004. Un lycéen de Hambourg a récolté plus que 400 € sur son école et au congrès d’Elevkampanjen, en Suède, 2.500 € ont été récoltés. En Belgique le MAS/LSP a déjà rassemblé plus de 1.000 € qui iront entièrement à l’USP.

  • Sri Lanka. Les tâches de secours décourageantes pour le United Socialist Party

    “L’image grotesque de la dévastation émerge doucement et nous hante. La partie Est de l’ île a été la plus touchée par le Tsunami. La ville principale, Pottuvil, a vu le pire désastre de son histoire ». Ces mots qui commencent le dernier article écrit du Sri Lanka expriment précisément la situation. Quand nous arrivions de nouveau dans la partie Est du Sri Lanka, un silence de « cimetière » nous accueilla – beaucoup de visages fatigués par les pleurs dus à la perte de leurs parents et enfants à cause du Tsunami meurtrier.

    Siritunga Jayasuriya, Secrétaire Général du United Socialist Party (cio, Sri Lanka) et Jagadish Chandra, Socialist Alternative (cio, Inde)

    Il y a des familles qui ont perdu tout le monde excepté un homme qui avait eu la chance d’ aller en ville ou qui pêchait dans la mer profonde. Il n’y a pas une seule maisonnée qui n’a pas été dévastée par la mort et la destruction dans le village de surf, mondialement renommé, Arugambay. Maintenant, tout ce qu’il reste à voir de ce qui était un gros centre touristique et une grande communauté de pêcheurs ne sont que des « rues de débris ».

    L’ équipe de secours du United Socialist Party (USP, CIO au Sri Lanka) ont visité la région de Pottuvil de nouveau ce week end du 22 au 24 janvier et ont visité tous les villages et hameaux ou le USP avait déjà une base. A part la ville de Pottuvil, Les villages comme Ullai, Sinnaullai et Komari ont vu « la danse de la mort » de leurs propres yeux. L’ équipe pouvait voir que la peur de la mer était toujours très présente, dans les yeux, à la recherche d’aide, des villageois du district de Pottuvil.

    Les mensonges du gouvernement

    Les agences gouvernementales et les media “adulateurs” ont fait beaucoup de déclarations comme quoi les premières aides rapides avaient obtenus leurs buts et avaient rencontré les victimes du Tsunami et que la majorité d’entre eux avaient été réhabilités. L’équipe du USP a pu voir d’ elle-même que tout cela n’était qu’un énorme mensonge concocté uniquement afin de pouvoir faire croire cela au monde occidental et aux pays donateurs.

    Sur le sable chaud de Arugambay, endroit où auparavant existait une ville plein d’entrain dont la majorité de la population était de langue Tamil. Mais aujourd’hui le seul souvenir de cela sont les débris et quelques sols dévastés où se tenaient de petites maisons avec beaucoup d’enfants. Les déclarations du gouvernement comme quoi ils ont mis sur pied un camp de secours pukka est une parodie de justice pour ces pauvres personnes, qui ont du construire leur propre abri avec le peu qui a pu être sauvé du désastre.

    Le gouvernement traite les victimes du Tsunami comme si ils étaient des mendiants, par exemple en ne leur donnant qu’une ration hebdomadaire de riz, lentilles, sucre,… et se lavent les mains de leur responsabilité pour quoique ce soit d’autre. La somme dérisoire de 5000 rupees pour les funérailles des victimes est le seul argent qui a été reçu de la part du gouvernement.

    Pour pouvoir frotter du sel sur les blessures des survivants de la catastrophe, le gouvernement attend d’eux de faire la queue pour s’inscrire afin de recevoir les 5000 rupees promis. Vous ne pouvez pas imaginer le nombre de personnes meurtries, malades et abattues qui font la queue pour cette “aide” du gouvernement. Même dans la distribution du matériel de secours comme des abris temporaires et des marchandises de première nécessité pour les familles on peut ressentir l’attitude du gouvernement dans le partage (priorité aux plus aisés…)

    Discrimination de classe

    Le Tsunami a emporté beaucoup de choses comme des maisons, des bateaux, des catamarans, des filets de pêche et d’autres moyens d’existence, mais la discrimination selon les classes sociales reste toujours bien ancrée dans la société.

    Le gouvernement a soudainement avancé le fait qu’il y a une règle comme quoi personne ne devrait construire quelque chose à moins de 100 mètres de la mer. Alors qu’il veut appliquer cette règle de manière rigoureuse, celui qui sera le plus touché par cette mesure sera le pauvre pêcheur. Certains riches et étrangers ont déjà transgressé la règle et sont en train de construire des demeures et des affaires dans les zones stipulées.

    Le communautaire Janata Vimukthi Perumuna (JVP) tire des avantages de la situation post Tsunami et il a fixé son propre agenda. Dans la région de Pottuvil par exemple, il a essayé de communautariser la ville entière en faisant de fausses déclarations sur une portion de terrain située dans une zone majoritairement musulmane en insinuant que l’on allait y poser une statue Bouddhiste.

    Centre de crise socialiste

    Le centre du USP à Pottuvil ville est devenu une sorte de centre de crise socialiste pour les personnes touchées par le Tsunami; c’est devenu un lieu de meeting pour discuter de tout ce qui les inquiètent. Le USP a essayé de remporter le défi d’organiser ses propres opérations de secours pour aider quelque unes des personnes touchées par le désastre qui sont soit liées directement ou indirectement au parti.

    On a distribué quelques objets essentiels comme du ciment, des briques, des vélos, des ustensiles ménagers et des réchauds au kérosène pour quelques camarades touchés. Mais faire du travail de secours ici, c’est comme un chat qui dit qu’il va boire toute l’ eau de l’ océan; c’était une tâche décourageante pour tous les camarades de décider comment gérer les ressources disponibles.

    Le travail fantastique fait par les camarades à Pottuvil doit être salué. Cela a poussé les camarades physiquement à leur maximum, mais ce sacrifice énorme en a valu la peine. La plupart de la population adulte s’est rendue aux meetings quand l’équipe du USP était la, et la plupart d’entre eux ont dit qu’ils allaient rejoindre l’ USP – le seul parti qui est venu sur place pour les aider au moment ou ils en avaient besoin.

    Le travail du USP dans la prochaine période

    Ce week end (29 et 30 janvier) l’ équipe du USP va aller dans le sud du pays pour amener l’aide “sponsorisée” par le parti pour les camarades et les sympathisants du USP. Une feuille spéciale a été préparée portant le nom de ‘Tsunami Janahanda’ (La voix des victimes du Tsunami) pour exposer l’attitude du gouvernement et mettre en avant un programme socialiste pour la contre-attaque. Plus tard dans le mois de février, une campagne massive avec une affiche est planifiée.

  • Soutenez le Parti Socialiste Unifié (USP) au Sri Lanka

    Le MAS et le CIO (Comité pour une Internationale Ouvrière – notre organisation internationale) ont été soulagés d’apprendre qu’il n’y a pas eu de morts parmi les membres de notre organisation dans la région. Mais ceux-ci ont encore besoin d’aide. C’est pourquoi nous organisons une solidarité concrète pour les camarades qui sont sans abri ou blessés.

    Le tsunami a touché une région du Sri Lanka où vivent et travaillent beaucoup de nos membres. Le camarade Piyatilake, membre de la direction à Galle, a été porté disparu pendant plusieurs jours et nous avons craint le pire. Son lieu de travail près d’une station de bus a été entièrement détruit et deux personnes qui travaillaient avec lui sont décédées. Le camarade lui-même a été retrouvé dans un hôpital, grièvement blessé. Depuis lors, il est rentré chez lui pour se rétablir.

    Plus de 25 membres de l’USP et leurs familles dans le sud et l‘est de l’île sont sans abri. La plupart résident temporairement dans des camps d’accueil où il y a un besoin urgent en eau, en nourriture, en vêtements et en médicaments. Beaucoup de membres du parti ont perdu des membres de leur famille proche. Presque tous les camarades manquent d’eau potable et il y a une menace de diarrhée et d’autres maladies dans les régions touchées.

    Nous lançons un appel pour aider nos camarades de l’USP. Le parti lui-même organise la protection de ses membres et de ses sympathisants sur l’île. Nous voulons envoyer du matériel pour épurer l’eau et des médicaments au Sri Lanka. Nous voulons aussi leur faire parvenir le plus vite possible des vêtements, de la nourriture et du matériel pour construire des abris.

    Bien que l’USP s’occupe prioritairement d’organiser la survie de ses membres, le parti veut aussi apporter le plus vite possible une réponse politique avec des affiches, des tracts,…. Une plateforme de revendications va être rédigée pour indiquer comment réagir à la crise.

    Pour une reconstruction complète et rapide, il y a un besoin urgent de moyens. Pendant des années, la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International ont mis la population locale au pain sec avec leurs diktats néo-libéraux. Toutes les dettes extérieures du pays doivent immédiatement être supprimées et pas seulement postposées. Pour une solution durable aux problèmes des travailleurs et des pauvres au Sri Lanka, une transformation socialiste de la société est nécessaire. Nous voulons apporter notre soutien aux membres de l’USP à un moment où ils en ont grand besoin.

    Un premier chargement de tablettes d’épuration d’eau est déjà parti pour le Sri Lanka. Il a été payé par notre député irlandais Joe Higgins et a coûté quelque 400 euros. Même avec des montants relativement modestes comme celui-là, nous pouvons apporter une contribution très importante pour pourvoir aux besoins les plus urgents de l’USP au Sri Lanka.

    Des contributions financières peuvent être versées de plusieurs façons :

    > Online via le site www.socialistworld.net du CWI (pour ceux qui disposent d’une carte de crédit (Visa ou autres). Ecrivez en communication : « Campaign Sri Lanka ».

    > En effectuant un virement sur le compte 001-2260393-78 du MAS avec la mention « Sri Lanka ».

    Tous les montants seront intégralement utilisés pour une aide concrète et directe au Sri Lanka. N’hésitez pas à vous montrer solidaire.

  • Tsunami en Asie du Sud-Est. Comment pouvons-nous éviter une telle catastrophe?

    Tsunami en Asie du Sud-Est

    Le tremblement de terre dans l’Océan Indien et les inondations destructrices provoquées par celui-ci ont conduit à des visions d’horreur. Dans le monde entier, les travailleurs se sont demandés comment ils réagiraient dans une telle situation. Des enfants, des parents, des proches,… morts ou disparus. Tout ce que vous possédiez, emporté par l’eau. En Indonésie, qui est la zone la plus proche de l’épicentre, la violence du tsunami a balayé des villages côtiers entiers. Là où, un instant auparavant, il y avait encore la vie, ne restait que mort et désarroi.

    A l’heure actuelle, le nombre de morts est estimé à 150.000. Cependant, si on tient compte des risques d’épidémies comme le typhus et le choléra, ce chiffre peut encore doubler. La survie de 1,8 millions de personnes dépend de l’aide alimentaire.

    Le Mouvement pour une Alternative Socialiste (MAS) partage la tristesse des populations touchées et des familles des victimes et tient à leur exprimer toute sa solidarité face à cette terrible catastrophe. En tant que militants d’une organisation socialiste internationale, nous avons aussi suivi avec une angoisse particulière, pendant les premiers jours qui ont suivi la catastrophe, les nouvelles concernant de possibles morts et blessés parmi les membres de nos organisations-soeurs dans la région. Parmi les 30.000 morts estimés au Sri Lanka, il y a des proches et des amis de membres de l’United Socialist Party (USP). Heureusement la nouvelle nous est parvenue qu’aucun de nos membres n’a été emporté par le raz-de-marée. Mais plusieurs camarades ont perdu leur maison dans la catastrophe. Notre soutien va aussi aux membres de l’organisation Dudiyora Horaata en Inde et aux camarades que nous avons dans le Parti Socialiste en Malaisie. Nous pensons que c’est ce genre d’organisations – qui aspirent à mettre fin à la misère et à l’absence de perspectives d’avenir sous le capitalisme – qui pourront à terme améliorer fondamentalement la vie des populations dans la région.

    Sur qui pouvons-nous compter pour des changements ?

    Nous pensons également qu’il est clair que Bush et les autres dirigeants capitalistes dans le monde ne sont pas en mesure d’apporter ces changements. Aujourd’hui ceux qui détiennent le pouvoir dans les pays les plus riches se bousculent pour témoigner leur soutien aux régions sinistrées. Mais il a fallu pour cela qu’ils soient fortement poussés dans le dos par leur propre population. Celle-ci s’est montrée tout de suite beaucoup plus touchée par la souffrance des populations d’Asie et beaucoup plus généreuse que l’élite fortunée des politiciens occidentaux.

    Aux USA, Bush a commencé par promettre une aide gouvernementale de 15 millions de dollars, puis de 35 millions et ensuite de 350 millions de dollars – quand il s’est avéré clair que la population américaine avait fait des dons pour un montant à peu près équivalent à ce dernier chiffre. Autrement dit, quand il a remarqué à quel point son aide était limitée face à celle des Américains ordinaires, le riche Texan Bush a vite rajouté un petit zéro à la fin ! En comparaison, les USA dépensent chaque semaine entre 1 et 4 milliards de dollars (le montant varie) pour l’occupation militaire de Irak.

    L’ex-ministre des Affaires Etrangères, Colin Powell, a déclaré en Indonésie, le plus grand pays musulman, qu’il faut voir dans cette aide " les valeurs américaines et la générosité américaine en action". Apparemment, il y a de grandes différences entre les valeurs et la générosité de l’élite dominante et celles du reste de la population ! En outre, l’argent donné par le gouvernement provient des impôts qui sont essentiellement payés par la population laborieuse. Ce sont les travailleurs qui apportent, directement ou indirectement, la plus grande partie de l’aide financière et pas l’élite politique qui craint comme la peste tous les signes évidents de solidarité de classe entre les travailleurs.

    Nous devons exiger que cette aide – ici et là-bas – soit contrôlée par des organisations du mouvement ouvrier ou des comités démocratiquement élus de la population concernée. On ne peut accepter que des politiciens locaux corrompus en Inde, en Indonésie, au Sri Lanka,… répartissent l’aide de manière discriminatoire sur une base ethnique, politique ou religieuse. Nous devons également empêcher que des politiciens bourgeois ne canalisent l’aide vers les zones intéressantes pour le tourisme et pour les investisseurs capitalistes.

  • Tremblement de terre, raz de marée: Dévastation au Sri Lanka.

    La dévastation tragique causée par le tremblement de terre et le raz de marée dans l’Océan Indien a entraîné la mort de dizaines de milliers de personnes. Dans le seul Sri Lanka, ce sont plus de 13000 personnes décédées et ce chiffre ne cesse d’augmenter.

    Un nombre de membres du United Socialist Party (CIO au Sri Lanka) sont portés diparus, ainsi que le camarade Piyatilake, un membre du Comité Central du USP et qui vivait et travaillait à Gallen une des villes du sud du Sri Lanka qui a été touché le plus durement par le « Tsunami ». D’autres membres du parti ont été tué et les maisons de beaucoup d’entre eux ont été détruites.

    Nous attendons des nouvelles du sort des camarades de la côte Est – spécialement ceux qui vivent autour de Pottuil- région ou des villes et des villages entiers ont été détruits. Nous mettrons en ligne plus d’informations quand nous aurons des nouvelles des camarades ainsi que le matériel avec la réponse du USP sur la catastrophe.

    Sérieusement, d’énormes ressources doivent être trouvées pour sauver les vies des blessés. Il est aussi très important d’ essayer de nettoyer l’eau, de trouver de la nourriture et des abris. On devrait utiliser l’argent qui était destinée à l’armée Sri Lankaise ( qui se préparait à une reprise d’une guerre civile sur l’île) pour un programme massif du gouvernement pour la reconstruction immédiate de maisons, lieux de vie,….

    Il devrait y avoir un maximum de contrôle démocratique sur tous les programmes d’aides d’urgence par des comités élus de travailleurs et de gens pauvres dans chaque région et au niveau national. Il ne peut y avoir aucun privilège pour les riches et aucune discrimination sur base de la nationalité, religion ou caste.

    Le coup porté au United Socialist Party par cette tragédie est impossible a estimer. Galle, par exemple, était une zone ou le USP étaient en train de gagner du soutien et avait un de ses meilleur résultat aux dernières élections. Dans l’ Est et à Jaffna, nos camarades ont combattu vaillamment pour un programme socialiste clair du parti, incluant les pleins droits à l’autodétermination pour la population Tamil et pour les minorités dans ces régions.

    Les camarades à travers l’île sont en plein dans un cauchemar. Ils vont avoir besoin de l’aide et de la solidarité des membres du CIO et de leurs sympathisants du monde entier, pour surmonter les difficultés immédiates auxquelles ils sont confrontés et pour reconstruire les ressources et la capacité de lutte du USP.

    Nous demandons à tous ceux qui souhaitent donner un soutien au USP, et qui souhaitent aider à construire sa force de campagne, d’envoyer des donations au :

    "Campaign Sri Lanka", c/o Committee for a Workers’ International

    PO Box 3688, London, Britain, E111YE

    Messages de soutien et de solidarité peuvent être envoyés par e-mail (espérant que l’électricité et les téléphones fonctionneront) au:

    usp@dynaweb.lk

    cc à :

    cwi@worldsoc.co.uk

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