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Tag: Savita Halappanavar
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24 mars : Mobilisons-nous pour un réel choix !
Droit pour tous d’avoir des enfants sans s’appauvrir – Droit des femmes de décider de leur corps
Depuis plusieurs années déjà, un mouvement réactionnaire se construit contre le droit des femmes à décider de leur corps. Ses membres organisent chaque année une marche contre le droit à l’avortement, mais ne se limitent pas à ça. C’est chaque semaine qu’ils tiennent des piquets devant certains plannings familiaux qui pratiquent l’IVG dans des villes comme Bruxelles, Anvers et surtout Gand, accusant les femmes qui ont pris la décision d’avorter d’être des ‘‘meurtrières’’. En plus, ils se font appeler les ‘‘pro-vie’’. Nous ne pouvons pas l’accepter !
Par Emilie (Namur)
Tout d’abord, la mort de Savita Halappanavar, en Irlande, nous a rappelé que c’est l’interdiction de l’avortement qui tue. Cette jeune femme est décédée en octobre 2012 suite aux complications de sa grossesse. Sa vie aurait pu être sauvée si un avortement avait été pratiqué. Ensuite, légal ou non, l’avortement est un phénomène qui existe. Non sécurisée, cette procédure tue une femme sur huit. Enfin, a-t-on jamais vu un membre des ‘‘pro-vie’’ défendre des conditions de vie descentes pour tous ?! Se sont-ils même posé cette question ?
Nous devons nous battre pour un réel choix : le droit pour tous d’avoir des enfants sans s’appauvrir, le droit des femmes de décider de leur corps. Pour cela, nous devons lutter contre l’austérité et réclamer un plan massif d’investissements publics.
Tout d’abord, nous revendiquons la mise en place de réelles politiques de prévention. D’une part, pour que l’éducation sexuelle puisse se donner de manière sérieuse, nous avons besoin de plus de moyens pour l’enseignement, davantage d’enseignants, des classes plus petites. D’autre part, pour éviter des grossesses non désirées, la contraception devrait être gratuite, accessible à tous et de qualité. Aujourd’hui, la contraception coûte plus cher qu’un avortement.
Ensuite, il est inacceptable qu’actuellement en Belgique un quart des femmes avorte pour des raisons principalement financières. Exigeons le droit d’avoir des enfants sans s’appauvrir. Cela commence par des emplois de qualité avec des salaires décents et des horaires fixes et raisonnables. Non aux heures supplémentaires ! On compte des milliers de chômeurs alors que les travailleurs subissent une charge de travail excessive. Nous exigeons un partage du temps de travail avec la mise en place des 32 heures/semaine sans perte de salaire et avec embauches compensatoires. Ensuite, il faut des allocations familiales qui couvrent le réel coût d’un enfant. Puis, la Belgique manque de crèches et ce n’est pas le « plan cigogne 3 » du ministre Nollet qui va résoudre ce problème! Par exemple, Schaarbeek compte 500 places de crèches communales, mais 500 autres bébés sont sur les listes d’attentes. Les 500 nouvelles places par an qui vont être créées pour l’ensemble des 19 communes de Bruxelles, ne couvriront de très loin pas la demande. Enfin, les logements capables d’accueillir une famille sont trop chers au regard des revenus et les listes d’attentes pour des logements sociaux débordent.
Le droit à l’avortement doit être lié aux revendications sociales. L’émancipation des femmes passe par l’émancipation de l’ensemble de la classe des travailleurs. Ne laissons pas d’espace aux mouvements réactionnaires ! Mobilisons-nous !
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Appel à l'action contre la marche "pour la vie" du 24 mars 2013
Ne laissez pas passer cette attaque contre les droits des femmes !
Nous sommes inquiets. Depuis quelques années, le mouvement soi-disant ‘‘pro-vie’’ organise une Marche pour la Vie défendant l’abolition du droit à l’avortement. En plus de cette manifestation annuelle, des actions sont menées devant des centres pratiquant des avortements au nom du groupe “Sinterklaas”. Présents aux portes des centres, ses militants intimident et culpabilisent les femmes qui s’y rendent notamment à l’aide de photos de fœtus. Ils jettent même parfois de l’eau bénite sur les patientes ! Que les femmes soient attaquées de cette façon dans un moment où elles sont si vulnérable est inacceptable ! Hors de question de laisser passer ça !
Ces dernières années, une réaction contre cette Marche pour la Vie a systématiquement été organisée. En mars 2012, un appel de la campagne Abortus Right a rassemblé plus de 2000 personnes pour défendre le droit à l’avortement. Il semble que, cette année, cette plateforme ne puisse pas réorganiser d’action. Nous pensons que laisser le champ libre à ces idées réactionnaires est dangereux et qu’il est nécessaire de construire une riposte.
En Irlande, la mort de Savita Halappanavar nous a rappelé que l’interdiction de l’avortement tue. Cette jeune femme est décédée en octobre 2012 suite aux complications de sa grossesse. Sa vie aurait pu être sauvée si un avortement avait été pratiqué. Des actions de protestation ont eu lieu dans plusieurs pays, y compris en Belgique, pour dénoncer la politique du gouvernement irlandais. En Europe, l’Irlande n’est pas le seul pays où le droit à l’avortement n’est toujours pas reconnu (Chypre, Malte et Pologne).
De plus, le droit à l’avortement est également fortement mis sous pression dans plusieurs autres pays. Ainsi, le gouvernement espagnol veut limiter le droit à l’avortement en obligeant les femmes à justifier leur choix. Les plans d’austérité successifs ont instauré une pression sur les financements. Les développements de la crise et les bouleversements sociaux qui en découlent vont laisser un espace aux forces réactionnaires. Nous ne pouvons l’accepter.
Nous sommes inquiets parce que la crise frappe durement les couches les plus pauvres et les femmes y sont surreprésentées. Cette mauvaise situation financière pousse certaines à décider d’avorter alors qu’elles ne le feraient pas avec une meilleure situation financière. Le mouvement ‘‘pro-vie’’ joue hypocritement sur ce malaise social afin de faire passer ses idées réactionnaires.
Nous revendiquons un véritable choix pour les femmes : le maintien du droit à l’avortement avec de préférence un allongement du délai légal d’avortement. Mais nous pensons également qu’il est crucial de lier la défense du droit à l’avortement aux revendications sociales : le droit à un revenu stable et suffisant pour vivre confortablement par l’augmentation des salaires, de toutes les allocations sociales et des allocations familiales (afin qu’elles recouvrent réellement les frais de l’éducation) ; le développement de services publics permettant aux femmes de combiner travail et famille, etc. Ce programme doit garantir qu’aucune femme ne recoure à l’avortement pour des raisons essentiellement financières.
24 mars 2013 à 14h Mont des Arts, côté Place Albertine (Bruxelles)
CONTACT : 0484/36.77.01 (Aïsha)
Premiers signataires
- Anja Deschoemacker, porte-parole Gauches Communes
- Ann Van Cutsem, delegee ACOD Overheidsdiensten
- Maud Willems, employée SETCa
- Tina Degreef, militante LBC
- Paul Murphy, MEP (European United Left/ Nordic Green Left (GUE/NGL) group) – Socialist Party Ireland
- Michael Pidgeon, action Irish Ambassy
- Aïsha Paulis, Parti Socialiste de Lutte, Linkse Socialistische Partij
- Marita de Neubourg, Rood
- Mathias Vander Hoogstraeten, Actief Linkse Studenten – Etudiants de Gauche Actifs
- Reza Farnoud, militant de la gauche Iraniène
- Christian Palmero, militant CNE
- Kristof Bruyland, lid van nationaal bestuur ACOD onderwijs
- Sylvianne Mans, militante SETCa
- Levi Sollie, delegee ABVV
- Catherine Bracke, artiste
- Karim Brikci, CGSP Brugmann
- Jeroen Demuynck, parliamentary assistant to Paul Murphy, MEP (European United Left/ Nordic Green Left (GUE/NGL) group )
- Tanja Niemeier, staff member of the European United Left / Nordic Green Left (GUE/NGL) group in the European Parliament
- Lagae Stefanie, militante Setca-sel
- Liesje Ulburgh, delegee ACOD Onderwijs
- Jo Coulier, hoofdafgevaarde ABVV VUB
- Antoine Thioux, animateur Jeunes FGTB Charleroi
- Luz Alvarez, employée CPAS Molenbeek
- Pascale Maquestiau (Le Monde selon les femmes)
- Katrien Van Hecke (voorzitter HVV Vrijzinnige Vrouwen Oost-Vlaanderen)
- Kris Smet (voormalig VRT journaliste)
- Marijke Van Hemeldonck (ex-europarlementslid sp.a)
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Organisations signatrices
PSL-LSP ; EGA-ALS ; Comac ; MALFRAPS ; Etudiants FGTB Bruxelles ; Jeunesse Ouvrière Chrétienne, Commission femme FGTB Bruxelles ; CGSP Brugman ; Le Monde selon les femmes ; JAC ; CHEFF ; SIDA’SOS ; Zij-kant ; LCR-SAP ; 8 maart organisaties (Iran-Afghanistan) ; CFFB – Section de Liège ; Hollaback!-Bruxelles ; Gauches Communes
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STOP À L’AUSTÉRITÉ ! POUR LE DROIT DE CHOISIR !
Pour la 4ème année, le mouvement qui se fait appeler « pro-life » marchera sur Bruxelles pour revendiquer l’abolition du droit à l’avortement. Ils organisent déjà des actions chaque semaine devant certains centres qui pratiquent l’IVG. Nous ne pouvons pas les laisser intimider des femmes et diffuser leur discours réactionnaire sans réponse. Ne leur laissons pas le champs libre. Défendons nos droits !
Tract du PSL et d’EGA
« PRO LIFE » : POUR LA VIE DE QUI ?
Légal ou non, l’avortement est un phénomène qui existe. Pratiqué dans de mauvaises conditions, il est dangereux pour la santé des femmes. La mort de Savita Halappanavar en Irlande nous a rappelé que l’interdiction de l’avortement tue. Cette jeune femme est décédée en octobre 2012 suite aux complications de sa grossesse. Sa vie aurait pu être sauvée si un avortement avait été pratiqué. Défendre le droit à l’avortement, c’est également défendre le droit des femmes de ne pas mourir au cours des avortements à risque !
CONTRE L’AUSTÉRITÉ
Même dans les pays qui ont légalisé l’avortement, le combat n’est pas fini. La crise économique et les plans d’austérité menés par les gouvernements rendent l’accès à l’IVG plus difficile comme c’est le cas en Espagne. Bien qu’aujourd’hui, le droit à l’avortement en Belgique ne soit pas directement en danger, le gouvernement va encore économiser de nouveaux milliards d’euros. Les soins de santé ne seront certainement pas épargnés, alors que le secteur est déjà sous pression. Défendre le droit à l’avortement, c’est également revendiquer un financement public suffisant pour les soins de santé !
Nous avons également besoin d’une véritable politique de prévention des grossesses non désirées. La contraception devrait être gratuite et accessible à tous. Aujourd’hui, la contraception coûte plus cher qu’un avortement. Nous ne pouvons également pas laisser l’éducation sexuelle des jeunes entre les mains de la télévision et d’internet. Nous avons besoin de plus de moyens pour l’enseignement, davantage d’enseignants, des classes plus petites, où l’éducation sexuelle peut être donnée d’une manière sérieuse.
POUR UN CHOIX LIBRE ET RÉEL
Les politiques antisociales menées les dernières années ne laissent pas beaucoup de place à un VRAI choix. Beaucoup de femmes décident d’avorter pour des raisons principalement matérielles et financières. Nous revendiquons le droit d’avoir des enfants sans que cela nous appauvrisse. Nous n’avons pas besoin d’économies dans les services publics mais plutôt un élargissement de différents types de soins et de services qui permettent aux femmes de combiner famille, travail et loisirs. Nous n’avons pas besoin de jobs précaires mais d’un emploi de qualité pour tous. Nous n’avons pas besoin de contrôle des chômeurs mais des allocations qui couvrent les réels besoins des familles. Nous n’avons pas besoin d’une augmentation des coûts du logement mais un plan de construction massif de logements sociaux.
MOBILISONS-NOUS !
Pour lutter contre ces organisations réactionnaires, nous avons besoin d’une lutte collective des travailleuses et des travailleurs contre les attaques sociales qui sont menées par le gouvernement. Les partis traditionnels ont choisi leur camp. Ils défendent les intérêts du patronat en s’attaquant à nos conditions de vie. Nous avons besoin d’un société qui n’est pas dirigée par les profits mais qui répond aux besoins de la majorité de la population, une société socialiste.
24 mars 2013 à 14h Mont des Arts, côté Place Albertine (Bruxelles)
Participez à la campagne pro-choix ! Aidez-nous à mobiliser pour les différentes actions ! Contactez-nous si vous êtes intéressé pour construire la campagne contre les actions des pro-vie devant les centres de planning familial: femmes@socialisme.be Tel : 0484/36.77.01
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Action devant l'ambassade irlandaise à Bruxelles pour le droit à l'avortement
Le droit à l’avortement sauve des vies. C’est ce qui ressort clairement du drame de la mort de Savita Halappanavar en Irlande. Dette jeune indienne aurait pu être sauvée si l’on avait pratiqué un avortement lorsqu’elle est arrivée à l’hôpital, gravement atteinte par des complications rencontrées lors de sa grossesse. De nombreuses actions de protestations ont eu lieu depuis, en Irlande et ailleurs. A Bruxelles, beaucoup de monde était présent lors de l’action. Parmi les orateurs figuraient notamment Anja Deschoemacker et Tanja Niemeier, collaboratrice de la fraction de la Gauche Unitaire Européenne au Parlement Européen. Des activistes iraniens de gauche étaient également présents, et leur camarade Azar a pris la parole.
- Protestations internationales contre la législation anti-avortement en Irlande
- Morte à cause de l’interdiction de l’avortement: plus jamais! Tract du PSL
- Appel pour une veille à la mémoire de Savita et pour une action contre l’interdiction de l’avortement en Irlande