Tag: Résistance

  • Contre le capitalisme: Organisons la résistance!

    En recevant son prix de ‘‘manager de l’année’’, Jan De Nul, le bien-nommé, a déclaré que s’il y a tellement de gens au chômage, c’est parce que ‘‘L’envie de travailler n’y est pas.’’ C’est particulièrement le cas chez les immigrés selon ce patron : ‘‘Vous savez combien d’immigrés nord-africains travaillent ?’’

    Tract de rentrée des Etudiants de Gauche Actifs (EGA)

    Voilà parfaitement synthétisée toute l’atmosphère actuelle. Tous ces capitalistes qui ont spéculé et profité de la moindre occasion pour cacher leurs profits dans des paradis fiscaux s’évertuent maintenant à faire endosser la responsabilité de la crise à ses victimes ! Chômeurs, immigrés, jeunes, retraités,… personne n’y échappe. Selon une étude récente d’Adecco, en Belgique, les jeunes envoient en moyenne 13 candidatures par mois mais doivent attendre 8,9 mois avant d’avoir effectivement un emploi.

    Nous sommes embourbés dans la crise depuis cinq ans, et aucun rayon de soleil ne pointe à l’horizon. Le taux de chômage chez les jeunes a augmenté pour atteindre plus de 22% et, même avec une croissance économique limitée en 2014, le pire est à venir. Quant aux jeunes qui trouvent un emploi, ce sont souvent des jobs temporaires et précaires. Essayez dans ces conditions d’acheter ou même de louer une maison quand l’on exige de plus en plus d’avoir un contrat de travail à durée indéterminée… Ce système nous prépare une ‘‘génération sans avenir’’ !

    Les capitalistes tentent par tous les moyens de masquer les causes de ce désespoir. Chercher un bouc émissaire parmi les victimes est très populaire, de même que monter diverses couches de la population les unes contre les autres. Le racisme, le sexisme et l’homophobie ont le vent en poupe. Cela donne aux militants d’extrêmedroite la confiance nécessaire pour passer à l’étape suivante et recourir plus ouvertement à la violence, comme en Grèce ou en France.

    S’opposer à cette logique, ça signifie s’exposer à la répression. Nous n’en sommes pas encore à devoir traiter avec les gaz lacrymogènes, mais l’arsenal répressif belge a tout de même été élargi, notamment avec les Sanctions Administratives Communales (SAC) dont l’arbitraire permet d’être utilisées à toutes les sauces.

    Nous voulons organiser la contre-offensive. Se plaindre tout seul n’est pas suffisant, nous devons nous structurer et lutter pour une alternative ! Il est nécessaire de se battre non seulement contre les effets de la crise, mais aussi contre ses causes. Le capitalisme créé la famine, la misère, le racisme et la répression. Et la crise montre, qu’encore une fois, ce système n’a aucun avenir à nous proposer. Construisons un outil de lutte avec lequel nous bâtirons une société différente, dans laquelle les intérêts de la majorité ne sont pas étouffés par ceux d’une infime minorité. C’est ce que nous appelons une société socialiste. Maintenant, n’hésite plus et rejoins-nous !


    Syrie : Non à l’impérialisme, à la dictature d’Assad, à l’islam politique réac tionna ire et à toutes les forces capitalistes !

    Il y a deux ans et demi, la Syrie a connu de larges soulèvements populaires sous l’impulsion des révolutions en Egypte et en Tunisie. Mais, les régimes semiféodaux du Qatar et d’Arabie Saoudite et les États impérialistes sont rapidement intervenus pour dévier le mouvement vers une guerre civile sectaire qui a, de plus, intensifié les tentions entre Sunnites et Chiites dans la région. Les images atroces de centaines de tués et de milliers de blessés, suite au recours aux armes chimiques, ont choqué la population du monde entier. Obama et d’autres politiciens occidentaux profitent de cette situation et tentent d’instrumentaliser ce sentiment populaire à leur avantage.

    Vouloir en finir avec cette horreur est légitime, mais espérer que les gouvernements impérialistes puissent livrer cette solution est une terrible erreur, on l’a vu avec l’Irak, l’Afghanistan ou encore la Lybie. Nous ne pouvons pas prendre de raccourci !

    L’intervention des forces impérialistes n’a aucune solution à offrir et n’a rien à voir avec la protection des civils, mais bien avec le renforcement de la domination impérialiste dans cette zone cruciale du monde. L’intensification des bombardements ne conduira qu’à une augmentation des souffrances des masses. Le régime syrien d’Assad est relativement fort et ne tombera pas en quelques jours. Puis, vu l’importance d’Al-Qaïda en Syrie, il existe aussi un grave danger d’un accroissement du terrorisme. Une intervention mènera, comme cela a déjà été le cas dans d’autres pays, à un conflit ethnique plus important encore, et qui pourrait durer des années, sans parler de l’impact au-delà des frontières syriennes.

    Mais simplement s’opposer à l’intervention impérialiste est insuffisant, cela laisse la porte ouverte à un soutien au dictateur Assad. Pire, certains vont jusqu’à défendre l’idée erronée selon laquelle ‘‘les ennemis de nos ennemis sont nos amis’’. Il n’est pas non plus possible de prendre parti pour le camp des rebelles, liés soit à l’islam politique réactionnaire, soit à d’anciens dirigeants du régime. Chacune de ces forces défend des intérêts liés à l’exploitation et à l’oppression des masses. Notre seul camp, c’est celui de notre classe, celle des travailleurs, des jeunes, des opprimés ! Nous devons encourager son auto-organisation ! Cette approche est celle que nous défendons avec les Etudiants de Gauche Actifs.

    Cette tâche est immense, mais la Syrie n’est pas isolée du reste du monde : les processus révolutionnaires sont contagieux et avancent par vagues. Les luttes de masse en Tunisie et en Egypte s’orientent vers la chute du système lui-même et pas seulement vers celle d’un gouvernement capitaliste autoritaire qui sera remplacé par un autre. La construction d’un rapport de forces vers un régime basé sur la satisfaction des besoins des masses aura ses répercussions sur la Syrie et ailleurs. L’élément crucial sera la construction d’instruments de lutte (comités, syndicat et parti) afin d’unir et de défendre les travailleurs et les pauvres par-delà leur religion ou leur ethnie.


    Racisme, homophobie, sexisme : tout ce qui nous divise nous affaiblit !

    L’extrême-droite et les forces réactionnaires instrumentalisent la colère sociale pour l’orienter contre des boucs émissaires, protégeant ainsi les vrais responsables de la crise : les capitalistes.

    Les néonazis grecs d’Aube Dorée n’hésitent pas à utiliser la force contre les immigrés ou leurs opposants politiques. En juin, à Paris, le jeune militant antifasciste Clément Méric a été tué par des néonazis. Ripostons contre ces idées nauséabondes ! Lorsque l’extrême droite veut occuper les rues, tels les jeunes néofascistes flamands du NSV, mobilisons largement pour des contre-manifestations non-violentes !

    En Russie, les lois et le harcèlement homophobes pleuvent et deviennent monnaie courante. En France, des mouvements conservateurs se sont développés contre le droit au mariage homosexuel. Chez nous, des courants similaires organisent des piquets d’intimidation devant les centres d’avortement de plusieurs villes contre le droit des femmes à disposer de leur corps. Défendons le droit à l’avortement, mais aussi le droit d’avoir des enfants sans s’appauvrir ! C’est pourquoi nous luttons aussi pour des places gratuites et de qualités pour chaque enfant dans les crèches et dans l’enseignement ! Pour des services publics de qualité, non à l’austérité !

    Tout ce qui nous divise nous affaiblit ! Luttons ensemble pour une autre société sans discrimination de sexe, d’orientation sexuelle, de nationalité ou de religion !


    Soutiens SOP-SAC

    Les Sanctions Administratives Communales (SAC) sont de plus en plus répandues dans notre société. Petit à petit, tout est déclaré comme étant nuisible : un jeune qui mange un sandwich sur les marches d’une église ou un travailleur qui a le malheur de sortir ses poubelles un jour trop tôt. Mais ceux qui protestent contre les maux de cette société sont aussi touchés ! A Anvers, par exemple, ceux qui ont manifesté contre Monsanto, ont été arrêtés et sont menacés de recevoir une amende. Dans la logique d’austérité, les SAC sont devenues une nouvelle méthode pour faire rentrer de l’argent.

    A Anvers, la ville espère toucher entre 1 et 1,25 millions d’euros des SAC. Nous refusons cette logique et appelons à soutenir Stop- SAC ! Le 26 octobre, il y aura une manife – station nationale contre les SAC dans la lignée de celle du 29 juin durant laquelle 1500 manifestants sont descendus dans les rues de Bruxelles. Cette dernière à clairement montré à Milquet – Madame SAC – que l’opposition à ces amendes n’est pas « du bruit sur internet ». Rejoins la campagne Stop-SAC !



    Agenda

    Meetings de rentrée

    Tu veux mieux nous connaitre ? Alors viens à nos meetings de rentrée!

    A Bruxelles, notre premier meeting sera sur l’héritage de la révolution chilienne de 1973 pour les luttes d’aujourd’hui (en + : expo photo des luttes sociales au Chili). La semaine d’après, nous parlerons de la situation en Syrie et de l’alternative à Assad et aux rebelles.

    A Liège, après un premier débat sur la Syrie et la situation de révolution et de contre-révolution au Moyen Orient et en Afrique du Nord tenu début septembre, un meeting sera organisé sur l’héritage de la révolution chilienne.

    • Bruxelles : Meeting Chili: 18/09, 19h au H13.08
    • Bruxelles : Meeting Syrie: 24/09, 19h au H22.15
    • Liège : Meeting Chili : 24/09, Fédération des Etudiants (Fédé), 24 Place du XX Août, 19h

    Soutiens la campagne Stop-SAC

    EGA est à la base de la campagne Stop-SAC en Belgique et l’initiative de la manifestation nationale du 26 octobre. Participe toi aussi à la construction d’un comité Stop-SAC dans ton université, ta haute-école…

    26 oct, 14h à la gare du Nord


    Encerclons le parlement!

    EGA soutient l’appel des comités Action-Europe (CAE) pour aller manifester autour du parlement contre le gel des salaires!

    26 sept, 17h à la Colonne du congrès

    Manifestation contre les armes nucléaires

    Fukushima a ramené dans l’actualité le danger du nucléaire civil… Ne laissons pas les gouvernements capitalistes l’utiliser comme arme!

    Manif le 20 oct à 13h au Parc Jubel

    Manifestation anti-NSV

    Début mars, les néo-nazis du NSV (jeunes du Vlaams Belang) organisent leur marche de la haine annuelle. EGA organise systématiquement une contre-manif qui surpasse chaque fois celle de l’extrême droite !

    Début mars 2014 à Anvers


    Rejoins EGA!

    Comment devenir membre? Contacte-nous !

    Via mail : egaulb@gmail.com / simonhupkens@yahoo.fr

    Via SMS : “membre EGA + Nom + Ville” au 0473.25.33.25

    Carte de membre: 3€ secondaire – 5€ supérieur

  • Le patronat et le gouvernement ont liquidé la concertation sociale, place à la lutte !

    La rentrée sociale devrait être chaude. ‘‘Devrait’’, car les occasions de se révolter ne manquent pas, mais strictement rien n’a été fait pour se préparer à aller au combat. Au cours des six premiers mois de l’année, plus de 6.000 emplois ont été perdus dans le cadre de licenciements collectifs, soit le double de l’année précédente. Et pour ceux qui ont encore un emploi : c’est blocage des salaires et serrage de ceinture. Combien de temps encore tendra-t-on l’autre joue ?

    Par Nicolas Croes

    Nos salaires entrent en période glaciaire

    Le 2 mai dernier, suite à l’absence d’un accord interprofessionnel concernant la norme salariale pour les années 2013-214, la ministre de l’Emploi a publié un Arrêté Royal de gel des salaires pour ces deux années. Le secteur privé ne devrait donc pas recevoir un kopeck en plus en dehors du mécanisme d’indexation des salaires (déjà sérieusement raboté) et des augmentations salariales liées à l’ancienneté.

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    Nos salaires augmentent trop vite ? La vitesse est alors une notion toute relative… Cet été, une étude de l’Institut syndical européen (European Trade Union Institute, ETUI) a mis en lumière, sur base de données de la Commission européenne, que l’évolution des salaires réels (c’est-à-dire hors inflation) en Belgique durant la période 2009-2013 a été de… 0,0901 % ! Pour la période 2000-2008, la ‘‘progression’’ était de 0,4593 %. Si ça c’est un ‘‘dérapage salarial’’, que dire des salaires des top managers, de la multitude de cadeaux fiscaux accordés aux grandes entreprises ou encore de leurs profits, seuls à bénéficier de l’augmentation de la productivité ?

    La situation actuelle est déjà proprement scandaleuse mais, sans riposte sérieuse, la pente sera encore longue. Le gouvernement prépare une réforme de la loi de 1996 sur la compétitivité des entreprises qui doit assurer d’approfondir cette dynamique de transfert de richesses des salaires vers les poches des actionnaires. La loi de 1996 a pour but d’accorder notre évolution salariale à celle en vigueur en Allemagne, en France et aux Pays-Bas. Gouvernement et patronat veulent durcir la logique, et pas qu’un peu puisque les informations sorties concernant l’avant-projet de loi laissent planer la menace d’un gel des salaires jusqu’en… 2018 !

    Autre problème pour le patronat : jusqu’ici, il était toujours possible de dépasser la norme salariale dans les entreprises, sur base d’un bon rapport de force syndical. ‘‘Ces dernières années, environ 25 % des employeurs n’ont pas respecté les normes salariales fixées par les accords interprofessionnels. Ils ont augmenté les salaires, au-delà de la norme’’, déclarait ainsi le professeur Luc Sels de la KU Leuven. C’est particulièrement le cas dans des secteurs aux plantureux bénéfices, comme dans la chimie. L’idée est d’interdire cette possibilité, à l’aide de sanctions pour tout patron qui dérogerait à la règle. Un beau prétexte donné au patron pour dire que ce n’est pas de sa faute s’il fait la sourde oreille… tout en lui donnant un petit cadeau ! Car l’avant-projet de loi mentionnait aussi la création d’un ‘‘Fonds pour le renforcement de l’emploi et de la compétitivité’’ accordant des réductions de taxes à hauteur de 600 millions d’euros pour 2015, et jusqu’à 1,2 milliard à partir de 2017 pour les entreprises respectant la norme salariale.

    La faiblesse appelle l’agression

    Sans riposte sérieuse, sans construction d’un réel rapport de force – ce qui signifie très clairement d’en finir avec les simples ballades syndicales dans les rues de Bruxelles – le catalogue des horreurs du gouvernement et du patronat continuera de transformer nos vies en cauchemar. A la base des syndicats, la volonté de lutter est présente, chaque mobilisation syndicale nationale a été un succès relatif malgré le manque d’organisation, le flou concernant les mots d’ordre et l’absence de tout calendrier d’action connu suffisamment à l’avance.

    Tirons le bilan de tout ce que nous avons perdu avec le ‘‘syndicalisme de concertation’’ : il faut en revenir à un syndicalisme de lutte de classe. Un syndicalisme qui remplacerait les ‘‘actions symboliques’’ et les recours auprès de la justice de l’Etat capitaliste par des grèves et des actions bien organisées. Un syndicalisme où un plan d’action ne servirait pas à fatiguer la base pour qu’elle laisse la direction tenter de négocier en paix mais à construire graduellement un rapport de force jusqu’à une succession de grèves générales. Un syndicalisme qui ose se battre pour oser vaincre.

  • Contre le capitalisme, organisons la résistance !

    L’été, ce sont les vacances, mais les Etudiants de Gauche Actifs poursuivent tout de même leurs campagnes en rue, sur les festivals, dans les cafés,… EGA continuera à entrer en discussion avec des jeunes au sujet de la lutte contre l’austérité et l’avenir cauchemar que nous réserve le capitalisme, contre le racisme et la violence fasciste, contre le sexisme et l’homophobie, contre la répression et les SAC,… Voici le tract d’été que nous utiliserons lors de nos diverses interventions.

    Tract d’été des Etudiants de Gauche Actifs


    En recevant son prix de ‘‘manager de l’année’’ Jan De Nul le bien-nommé a déclaré que s’il y a tellement de gens au chômage, c’est parce que ‘‘L’envie de travailler n’y est pas.’’ C’est particulièrement le cas chez les immigrés selon ce patron : ‘‘Vous savez combien d’immigrés nord-africains travaillent ?’’

    Voilà parfaitement synthétisée toute l’atmosphère actuelle. Tous ces capitalistes qui ont spéculé et profité de la moindre occasion pour cacher leurs profits dans des paradis fiscaux s’évertuent maintenant à faire endosser la responsabilité de la crise par ses victimes ! Chômeurs, immigrés, jeunes, retraités,… personne n’y échappe. Ce ne serait ainsi pas la faute des grandes banques (sauvées par l’argent public que nous devons maintenant rembourser), ni celle des capitalistes (qui ne pensent qu’aux profits qu’ils pourront réaliser dans des pays à bas salaire).

    Nous sommes maintenant embourbés dans la crise depuis cinq ans, et aucune lumière ne pointe à l’horizon. Le taux de chômage des jeunes a augmenté jusqu’à atteindre plus de 22% et, même avec une croissance économique limitée en 2014, le pire est à venir. Quant aux jeunes qui trouvent un emploi, ce sont souvent des jobs temporaires et précaires. Essayez dans ces conditions d’acheter ou de louer une maison alors qu’on exige de plus en plus comme condition d’avoir un travail à durée indéterminée… Ce système nous prépare une ‘‘génération sans avenir’’. Les capitalistes tentent par tous les moyens de masquer les causes de ce désespoir. Chercher un bouc émissaire parmi les victimes est très populaire, de même que monter diverses couches de la population les unes contre les autres. Le racisme, le sexisme et l’homophobie ont le vent en poupe. Cela donne aux militants d’extrême-droite la confiance nécessaire pour passer à l’étape suivante et recourir plus ouvertement à la violence, comme en Grèce ou en France.

    S’opposer à cette logique, cela signifie de s’exposer à la répression. Nous n’en sommes pas encore à devoir traiter avec les gaz lacrymogènes, mais l’arsenal répressif belge a tout de même été élargi, notamment avec les Sanctions Administratives Communales (SAC) dont l’arbitraire permet d’être utilisées à toutes les sauces. Ne nous laissons pas faire et organisons la résistance ! Fin octobre, une nouvelle manifestation nationale contre les SAC prendra place. D’autre part, nous mènerons des campagnes antifascistes, tant en Belgique qu’en solidarité avec des luttes à l’étranger. Dénoncer le système et ce qu’il engendre est cependant insuffisant. Nous devons nous organiser pour défendre un projet de société alternatif : unis contre la crise du système, ses conséquences mais aussi ses causes. Nous relions toutes nos campagnes à la lutte contre le capitalisme et pour une société socialiste démocratique. Le capitalisme porte en lui la faim, la misère, le racisme et la répression, malgré toutes les richesses et la technologie disponibles. Nous voulons construire un outil révolutionnaire capable de lutter pour une société dans laquelle la satisfaction des intérêts de la majorité de la population occuperait la place centrale. C’est ce que nous entendons par socialisme.

    Ne nous regardez-pas, rejoignez-nous !


    Résistance contre les SAC et la répression !

    La répression est partout en augmentation dans cette société en crise. Les Sanctions Administratives Communales (SAC) servent officiellement à réprimer les incivilités, mais cette approche répressive ne solutionne rien et constitue surtout un magnifique instrument pour les communes afin de renflouer leurs caisses dans ce contexte de politique d’austérité tout en permettant de s’attaquer à toute personne voulant exercer son droit à la liberté d’expression et d’association. En octobre 2012, des manifestants contre un rassemblement de riches lobbyistes à Bruxelles ont été arrêtés et ont reçu une SAC. Le même sort a été réservé en mai dernier à Anvers à des manifestants contre Monsanto et les OGM. A Anvers, il est prévu de récolter 1,25 million d’euros de cette manière en 2013… Le 26 octobre prochain se déroulera une nouvelle manifestation nationale après qu’environ 1500 personnes aient déjà occupé les rues de la capitale le 29 juin. Selon la ministre de l’Intérieur Joëlle Milquet – Mme répression – la résistance aux SAC se limiterait à quelques ‘‘discussions sur internet’’. Faisons-lui voir de quoi il en retourne réellement !

    26 octobre : Manifestation nationale contre les SAC


    Contre le racisme et la violence fasciste !

    Le 5 juin, le jeune militant antifasciste Clément Méric était assassiné par des néonazis à Paris. En Grèce, les néonazis d’Aube dorée continuent dangereusement à développer leur influence tout en n’hésitant pas à utiliser la force contre les immigrés ou leurs opposants politiques. L’extrême-droite veut dévier la colère sociale des véritables responsables de la crise – les capitalistes – contre leurs victimes. Ils veulent en fait éviter toute riposte commune de la base de la société. Nous disons : tout ce qui nous divise nous affaiblit. Nous menons campagne en soutien des comités antifascistes grecs mais luttons aussi contre l’extrême-droite belge. En Flandre, la baisse électorale du Vlaams Belang ne signifie pas que le danger soit passé. En mars prochain, nous irons soutenir les antifascistes néerlandophones dans une contre-manifestation face aux étudiants du Vlaams Belang. Chaque année, il s’agit du plus grand rassemblement antifasciste de Belgique. Après Louvain l’an dernier, en route vers Anvers. No Pasaran !

    Mars 2014 : manifestation antifasciste nationale à Anvers


    Destroy capitalism, before it destroys the planet !

    Le capitalisme est un véritable désastre pour notre environnement. Le changement climatique se fait sentir de plus en plus tandis qu’augmentent dangereusement toutes les formes de pollution. Tout le potentiel technologique et scientifique n’est pas utilisé dans l’intérêt de la majorité de la population et le respect de l’environnement : seul compte la soif de profit des grandes entreprises. En mai dernier, plus de deux millions de personnes ont manifesté à travers le monde, dans une quarantaine de pays, contre le rôle néfaste joué par des entreprises comme Monsanto (qui contrôle l’essentiel du marché des OGM). A Bruxelles, nous étions présents. EGA participe aux actions visant à défendre notre environnement contre la logique de profit capitaliste qui a notamment conduit à la catastrophe nucléaire de Fukushima. Il est extrêmement dangereux de laisser un secteur comme celui de l’énergie dans les mains de capitalistes sans scrupules pour qui on peut bien économiser sur la sécurité pourvu que leur compte en banque soit renfloué ! Une multitude de bombes à retardement ont ainsi été créées. Détruisons le capitalisme avant qu’il ne détruise la planète !

    Les dates précises d’action sont encore à venir


    Contre le sexisme et l’homophobie ! Résistance contre les idées ultra-conservatrices

    Cela fait déjà quelques temps qu’une manifestation annuelle de réactionnaires de tous poils est organisée à Bruxelles contre le droit à l’avortement. A la suite des larges mobilisations contre le mariage homosexuel en France, la droite réactionnaire va continuer à tenter de se construire sur des thèmes ‘‘éthiques’’. Certains vont même jusqu’à organiser des piquets devant des centres d’avortement pour culpabiliser et intimider les femmes qui s’y rendent ! Nous défendons le droit à l’avortement, mais aussi le droit d’avoir des enfants sans sombrer dans la pauvreté, c’est cela le mouvement ‘‘Pro-choix’’. L’an dernier, nous avons notamment organisé une manifestation ‘‘Pro-choix’’, entre autres actions. Femmes et hommes ; luttons ensemble pour une autre société, où chacun aura sa place, quelque soit son sexe ou son orientation sexuelle !

    Mars 2014 : contre-manifestation contre le mouvement anti-avortement


    Pourquoi rejoindre EGA ?

    Crise, austérité, sous-financement de l’enseignement, précarité, racisme, sexisme, danger nucléaire, guerre, pollution et destruction de l’environnement,… Nous lions tous les problèmes auxquels nous sommes confrontés au capitalisme, un système qui est basé sur la course aux profits à court terme pour une infime élite.

    Disposer de bonnes conditions de vie dans un environnement sain, d’un travail convenable, d’un enseignement gratuit et de qualité,… sont autant d’ambitions qui se heurtent toujours plus violemment aux limites de ce système. Cela n’a pas à être ainsi ! Pour parvenir à un changement de société, nous devons nous engager et nous organiser politiquement.

    EGA lutte quotidiennement parmi la jeunesse afin construire un monde où la production et toute la société sera démocratiquement gérée et contrôlée par les organes issus des luttes de masse des travailleurs et des jeunes eux-mêmes. Cette démocratie réelle pourra alors satisfaire les besoins de tous et leur épanouissement dans une société socialiste démocratique. Rejoins-nous !


    STOP aux SAC !

    Les Etudiants de Gauche Actifs sont fortment impliqués dans les campagnes contre les Sanctions Administratives Communales (SAC) STOP-SAC du côté francophone et TegenGAS en Flandre. Le 29 juin dernier, 1.500 personnes ont manifesté à Bruxelles et nous soutenons le lancement de comités locaux STOP-SAC afin de mobiliser pour le prochain grand rendez-vous : le 26 octobre prochain. D’autres actions seront encore organisées d’ici là et ensuite dans tout le pays. Participez vous aussi !

    • STOPsac.be

    Pour devenir membre, prenez contact !

    • Via les stands tenus aux festivals
    • Via mail : ega@socialisme.be
    • Via SMS : “Membre EGA – Nom et ville” au 0483/04.22.08

    Carte de membre 3€ (secondaire) – 5€ (supérieur)

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