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Tag: LGBTQI
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Solidarité contre la LGBTQI-phobie : tous ensemble pour une véritable égalité !

Année après année, le nombre de participants à la Pride est plus important. Dans de nombreux pays, le soutien populaire est croissant pour l’égalité des droits. Mais la lutte pour l’égalité réelle est loin d’être terminée. L’homophobie et la transphobie sous toutes leurs formes sont encore monnaie courante.
Par Geert Cool
La violence homophobe n’est pas limitée à la Tchétchénie
Les nouvelles faisant état de prisons secrètes pour personnes LGBTQI (lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres, queers et intersexes) en Tchétchénie ont provoqué un grand émoi. Les autorités ont nié leur existence et ont même laissé entendre que l’homosexualité n’existe pas dans le pays ! ‘‘Si cela existe, ce sera réglé au sein de la famille’’ a déclaré une figure officielle du régime : un appel sans équivoque aux crimes d’honneur. Un ministre tchétchène a déclaré aux médias : ‘‘Nous avons analysé les rumeurs et, pour autant que nous le sachions, il n’y a pas de cas confirmés de familles qui répondraient de façon non officielle à la sodomie.’’ Le problème de la Tchétchénie est beaucoup plus profond que l’homophobie : la dictature tente de masquer la crise sociale derrière un régime très conservateur qui impose des codes vestimentaires spécifiques aux femmes et qui prive la population de ses droits fondamentaux. Les oligarques au pouvoir sont quant à eux de plus en plus riches. Ils bénéficient du soutien de leurs maîtres à Moscou qui considèrent la Tchétchénie comme un laboratoire d’expérimentation pour l’application de leur politique.
Les autorités russes ne font rien contre la violence en Tchétchénie : l’homophobie est une pierre angulaire du régime. Une étude menée par le réseau LGBTQI parmi 3.700 personnes à travers la Russie a indiqué que 117 répondants ont été victimes d’arrestations illégales et qu’une majorité ont été victimes de violences psychologiques. Des activistes ayant voulu déposer à Moscou une pétition protestant contre les prisons tchétchènes ont eux-mêmes été arrêtés. En Russie, ‘‘l’incitation à l’homosexualité’’ est illégale depuis 2013. Les tracts et actions concernant les ‘‘orientations sexuelles non traditionnelles’’ font face à une implacable répression. Malgré un manque de données, des rapports reproduits dans les médias font état d’au moins 393 crimes motivés par la haine homophobe entre 2011 et 2016, dont 149 meurtres. Et ce n’est probablement que la pointe de l’iceberg.
La violence augmente aussi ailleurs à travers le monde. L’année 2016 fut la plus meurtrière pour la communauté LGBTQI aux États-Unis. Un rapport de la Coalition nationale des programmes de lutte contre la violence (NCAVP) a noté qu’en plus des 49 victimes de l’attentat commis contre la boîte de nuit le Pulse, 28 personnes ont été tuées lors de violences anti-LGBTQI, parmi lesquelles beaucoup de transsexuels.
Solidarité internationale et actions locales
En Belgique, l’an dernier, le Centre interfédéral pour l’égalité des chances Unia a traité 104 plaintes pour homophobie, ce qui représente une augmentation de 12% par rapport à l’année précédente et de 30% par rapport à 2014. La lutte contre la violence homophobe ne peut donc se limiter à des exemples internationaux à l’instar de la situation tchétchène, bien que cette solidarité internationale soit évidemment nécessaire.
Nous devons cependant nous méfier des politiciens qui se servent de ces situations étrangères pour cacher leur propre manque de réponse à ce sujet dans leur pays. Pire encore, certains nourrissent racisme et discrimination sociale en cherchant à limiter la question de l’homophobie aux migrants et aux personnes les plus pauvres. Il suffit de penser au populiste de droite xénophobe hollandais Geert Wilders qui a parlé de défendre ‘‘notre peuple gay’’ contre l’islam.
La LGBTQI-phobie affecte différents milieux et ne peut pas être réduite à un seul groupe. A Anvers, en 2015, une ‘‘marche pour la famille’’ avait été organisée par l’extrême droite pour exiger l’interdiction de l’avortement mais aussi l’adoption par des couples de même sexe. Celle-ci a même réclamé l’interdiction de la Pride. Parmi les participants, on pouvait voir non seulement Filip Dewinter (Vlaams Belang), mais aussi le militant de la N-VA Wouter Jambon et le fils du ministre fédéral de l’Intérieur Jan Jambon. Le 12 août, le bourgmestre N-VA d’Anvers Bart De Wever et ses échevins seront certainement au-devant de la Pride anversoise. Mais ils pourraient commencer par condamner immédiatement l’homophobie qui sévit dans leurs propres rangs !
Combattre toutes les formes de discrimination
Lutter efficacement contre la discrimination implique de lutter contre toutes ses formes. Le racisme, le sexisme et la LGBTQI-phobie sont des maladies entretenues par ce système et elles doivent toutes être combattues.
Diviser pour régner, cela fait partie de l’ADN du capitalisme. C’est logique : ce système est dominé par une infime élite de super-riches (les huit personnes les plus riches sur terre possèdent plus que la moitié la plus pauvre de l’Humanité !). Assurer leur domination exige de diviser les diverses couches de la population les unes contre les autres.
Si le racisme, le sexisme et la LGBTQI-phobie sont promus par le système, c’est parce que cela distille des éléments de division dans la résistance sociale. Menacer les droits des personnes LGBTQI ou des migrants revient à menacer notre position à tous. Notre unité est leur faiblesse.
Une question de tradition ? Pas du tout !
L’establishment russe soutient que l’acceptation des personnes LGBTQI ne fait pas partie des anciennes traditions du pays. C’est une manière de réécrire l’histoire. Après la Révolution russe de 1917, la Russie fut le premier pays à instaurer et appliquer des lois et coutumes progressistes.
La jeune république soviétique fut le premier pays industrialisé à reconnaitre le mariage entre personnes de même sexe. L’Union soviétique, avec l’Allemagne du temps de la république de Weimar, fut à l’avant-garde en termes d’opération de correction de genre. Le travail d’experts médicaux du pays avec des transgenres a permis de dépasser la vision binaire du genre (mâle ou femelle) au bénéfice de sa représentation davantage spectrale.
La reconnaissance du mariage entre personnes de même sexe est arrivée de manière presque organique lorsque deux personnes du même sexe désirant se marier ont demandé aux tribunaux et responsables locaux s’il existait une raison de rejeter cette demande. L’idée selon laquelle une relation homosexuelle était ‘‘perverse’’ fut repoussée, la médicalisation abandonnée et, finalement, le biologiste N. K. Kol’tsov expliqua qu’il existait ‘‘un nombre infini de genres’’. Dès le début des années ’20, il devint possible de changer de sexe et les hôpitaux furent envahis par de nombreux Russes qui, leur vie durant, s’étaient battus contre leur corps.
Cette avancée fut détruite lorsque Staline consolida sa prise de pouvoir dans la seconde moitié des années ’20. En 1936, l’homosexualité redevint un crime. En effet, lorsque la classe ouvrière prit le pouvoir politique en 1917, un énorme changement se produisit directement dans la société. Toutefois, des obstacles majeurs existaient à la suite des dévastations causées par la Première Guerre mondiale et la guerre civile russe. Ces problèmes furent renforcés par l’isolement de la révolution russe provoqué par l’échec des celles d’Europe occidentale. Tout cela créa un espace dans lequel s’engouffra une bureaucratie conservatrice dont Staline fut l’expression. Si l’économie collectivisée fut maintenue, la bureaucratie, loin des idéaux de révolution mondiale, ne travailla qu’à sa reproduction. Le régime bureaucratique étant à la recherche d’une base sociale, des mesures réactionnaires furent encouragées dans les domaine de la famille, du rôle des femmes et de la sexualité.
Cette dégénération ne permet toutefois pas de faire fi de l’expérience de la révolution. L’exemple russe illustre l’importance d’un mouvement de masse pour arracher des réalisations historiques et les défendre. Aujourd’hui, les travailleurs de tous genres, orientations et identités doivent s’organiser ensemble en tant que classe sociale pour combattre les attaques de la droite. Il s’agit de se battre pour la liberté totale, notamment en matière affective.
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NON aux persécutions homophobes en Tchétchénie !

ction contre la violence homophobe en Tchétchénie organisée à Bruxelles le 2 juin dernier. Photo : Socialisme.be Les rapports relatant l’oppression brutale dont sont victimes les personnes LGBTQI+(1) en Tchétchénie (république constitutive de la Fédération de Russie) sont des plus choquants. Le gouvernement réfute les témoignages faisant état de l’existence de camps de concentration, en précisant immédiatement qu’il n’existe aucun homosexuel dans le pays… Il nie toute implication dans la violence homophobe parce que, selon lui, les familles ‘‘régulent’’ elles-mêmes la situation. La communauté LGBTQI+ en Russie a besoin de notre solidarité !
Par Anna (Anvers)
Kadyrov: une marionnette de Poutine
La Tchétchénie se situe au nord du Caucase. Il s’agit d’une région autonome de la Fédération de Russie, mais qui est en réalité presque indépendante. La Tchétchénie a longtemps été une zone de conflit entre les différentes religions et cultures de la région. En 1944, les déportations massives de Tchétchènes et d’Ingouches à l’instigation de Staline visaient déjà à ‘‘stabiliser’’ la région par la force.
Deux guerres ont eu lieu entre les séparatistes tchétchènes et l’armée russe (1994-1996 et 1999-2009). La seconde guerre a officiellement pris fin en 2000 avec la prise de la capitale Grozny. Un gouvernement pro-Kremlin dirigé par Ahmat Kadyrov (ancien séparatiste ayant fait défection pour l’armée russe) avait été instauré, mais les opérations de contre-insurrection ont perduré jusqu’en 2009. Son fils, Ramzan Kadyrov, le dirigeant actuel du pays, lui a succédé. Il déclare être le plus fidèle fan de Poutine, rien de surprenant vu le généreux soutien financier qu’il reçoit de son idole.
Les élections à la Douma (le parlement russe) de 2007 et 2011 illustrent les liens étroits entre Poutine et Kadyrov ainsi que le degré de corruption des autorités locales : taux de participation à 99% et 99% des voix pour Russie unie, le parti de Poutine dont Kadyrov est le dirigeant tchétchène. La politique tchétchène est le reflet de celle de Russie : une petite oligarchie y concentre tous les pouvoirs économiques et politiques.
Violence homophobe
La Russie est l’un des endroits les plus homophobes au monde et cela empire. Poutine a dans les faits aboli la séparation entre l’Église orthodoxe et l’État et son parti, Russie unie, mène une politique homophobe reposant sur l’idée que la Russie a perdu ses valeurs en les ‘‘occidentalisant’’. Les personnes LGBTQI+ ne peuvent pas rester habiter auprès d’une famille traditionnelle russe. Comme toujours en période de crise et de coupe dans les services publics, le concept d’une famille comportant un mari, son épouse et ses enfants est défendu par les autorités pour reprendre en mains l’aide aux personnes âgées et les travaux domestiques, y compris les tâches sociales privatisées.
En Russie, l’ouverture d’esprit est présentée comme étant ‘‘gay’’. Mais les terroristes réactionnaires de Daesh sont décrits comme des ‘‘fous homosexuels’’… La vie y est dangereuse pour les personnes LGBTQI+. Se tenir la main en rue est hors de question et s’organiser pour défendre ses droits est loin d’être évident puisque la ‘‘propagande homosexuelle’’ est interdite. Les différentes couches de la population sont montées les unes contre les autres en vue de cacher les problèmes sociaux. Toutes les formes de protestation sont d’ailleurs réprimées et cachées. Quand des dizaines de milliers de personnes sont récemment descendues dans les rues contre la corruption du Premier ministre Medvedev, la presse n’en a pas fait état.
Il est difficile de décrire avec exactitude ce qui se passe en Tchétchénie. Les sources d’information sont très limitées, la répression ne vise pas exclusivement les personnes LGBTQI+, elle frappe également les opposants et les journalistes. Les échos dont nous disposons font mention de plus de 100 prisonniers, d’au moins 3 morts, de la persécution des journalistes et de l’établissement de camps de prisonniers. Les dénégations du gouvernement tchétchène font craindre le pire puisqu’il déclare : ‘‘Il n’y a pas d’homosexuels en Tchétchénie, il n’y a personne à poursuivre. (…) Une plainte concernant un crime de haine homophobe serait déclarée irrecevable parce qu’il s’agit d’un crime d’honneur et que cela ne pourrait être encouragé.’’ Le gouvernement tente d’encourager les familles à elles-mêmes s’en prendre physiquement à leurs membres LGBTQI+.
Cela a bien entendu un impact sur la conscience de la population. Les statistiques indiquent que 74% des personnes interrogées refusent que la société russe accepte les personnes LGBTQI+ (Pew Research Center, 2013). Un nombre croissant de personnes (63% en 2015) se félicite des lois homophobes. Quel contraste avec la situation qui prévalait en Russie il y a tout juste un siècle, quand la Révolution russe de 1917 a ouvert la voie à la légalisation du mariage homosexuel, au droit à l’avortement, à la possibilité de changer de genre sur les documents d’identité, au droit de vote pour les femmes,…
L’effondrement du stalinisme, la crise des années ’90 où tout ce qui n’avait pas encore été privatisé l’a été et la nouvelle crise des années 2000 suivie d’une baisse générale des conditions de vie ont créé des conditions difficiles pour la résistance et la riposte aux attaques antisociales. Cela renforce la nécessité de développer la solidarité internationale.
Et maintenant ?
Cette question reçoit une attention internationale croissante. Le 20 avril, la Pride.be, Cavaria et d’autres organisations LGBTQI+ ont mené une action à Bruxelles avec quelque 500 participants. Nous ne pouvons pas compter sur les institutions internationales et l’establishment européen, nous ne pouvons compter que sur nos propres mobilisations pour augmenter la pression.
Lors de la Pride à Bruxelles le 20 mai, nous avons dénoncé la situation ce qui prévaut en Tchétchénie et en Russie (ce journal a été envoyé à l’impression peu de temps avant). Nous voulons ensuite organiser une action de protestation à l’ambassade de Russie. Une pétition est diffusée par des militants russes, nous vous proposons de la signer et de la diffuser autour de vous.
(1) Lesbiennes Gays Bisexuel.le.s Trans* Queer Intersexué.e.s
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Action contre les persécutions homophobes en Tchétchénie
Depuis la révélation de la répression brutale et de l’existence de camps de concentration et de torture pour personnes LGBTQI+ en Tchétchénie, de nombreuses protestations ont éclaté un peu partout dans le monde. Les autorités en Russie et en Tchétchénie refusent tout simplement de s’exprimer ; pour le gouvernement de Ramzan Kadyrov, les homosexuels n’existeraient pas en Tchétchénie.
Par Brune (Bruxelles)
La répression est même plus large encore : il y a deux semaines de cela, des activistes (parmi lesquels des membres du Comité pour une Internationale Ouvrière, dont le PSL est la section belge) ont pris l’initiative d’aller remettre les 500.000 signatures de la pétition lancée sur Change.Org contre les persécutions en Tchétchénie à l’ambassade Russe de Moscou, et ont été accueillis par la police. Non seulement ils n’ont pu remettre les signatures, mais en plus les militants ont été emprisonnés puis condamnés pour deux d’entre eux à une amende de 10.000 roubles (environ 170 euros)…
En solidarité avec ces événements, et pour protester contre le silence total du gouvernement russe face aux horreurs que vivent les personnes LGBTQI+ en Tchétchénie particulièrement, la campagne ROSA et le Parti Socialiste de Lutte (PSL) étaient présent ce vendredi 2 juin à l’action organisée par Amnesty International Belgique et d’autres associations (Tels quels, RainbowHouse, Çavaria, Belgian Pride, ILGA-Europe et Arc-en-Ciel Wallonie,…) devant l’ambassade russe à Bruxelles. Les discussions et ventes de matériel ont permis de partager nos idées d’unité dans la lutte contre toutes les discriminations (homophobie, lesbophobie, transphobie, sexisme, racisme,…) dont le système se nourrit pour diviser, face aux politiques réactionnaires des Poutine, Kadyrov, Trump, & co. Il est aussi nécessaire de garder une attention sur d’autres évènements de ce type : en effet, les lois et comportements homophobes ne sont pas en reste dans d’autres parties du monde, comme l’annonce récente de cliniques en Equateur dédiées à la « guérison » de l’homosexualité, qui ne sont rien d’autre que des centres de torture organisées dans un flou juridique total.
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Manifestation “Trump not welcome”: Résistance contre Trump et son monde!
Hier, plus de 10.000 personnes étaient présentes dans les rues de Bruxelles pour rejeter le racisme, le sexisme, les guerres, la pauvreté,… incarnés par le président Donald Trump en visite dans notre pays. Le plus souvent, les manifestants ne manquaient pas de préciser que la résistance était également nécessaire contre les nos Trump locaux, comme l’illustrait ainsi une banderole “Trump, casse-toi, et prends Francken avec toi!”La manifestation “Trump not welcome” était colorée et représentait une grande diversité. La mobilisation vers cet événement avait d’ailleurs été portée par de nombreuses ONG, organisations politiques et structures syndicales. Nous étions bien entendu présents, notamment avec une délégation dynamique et animée autour de la campagne ROSA (Résistance contre l’Oppression, le Sexisme et l’Austérité). A Gand, la campagne avait organisé une petite manifestation vers la gare qui a réuni quelques dizaines de jeunes pour partir ensemble vers la capitale. Des dizaines d’autres les ont rejoints à Bruxelles pour crier ensemble des slogans contre le sexisme, le racisme, l’homophobie, la guerre et l’austérité.
Si une chose a été démontrée par cette manifestation, c’est que la résistance sociale active contre le trumpisme, qu’il soit des Etats-Unis ou de Belgique, dispose d’un beau potentiel. Les nouvelles de cette mobilisation auront à n’en pas douté renforcé la résistance aux Etats-Unis en montrant que l’opposition à Trump n’est pas isolée. Partout dans le monde, des voix s’élèvent contre l’agenda politique réactionnaire.
Les réactions enthousiastes que notre matériel politique a suscité démontrent aussi que beaucoup de manifestants n’entendaient pas en rester là. Nous avons vendu plus de 150 exemplaires de notre journal, Lutte Socialiste, plus de 100 personnes ont laissé leurs coordonnées en vue de discuter de nos activités et de notre programme tandis que plus de 500 euros de fonds de lutte ont été récoltés, essentiellement au travers de nos badges.
Cette manifestation n’est pas un point final, elle illustre qu’une couche croissante de gens veut être activement impliquée dans la résistance contre le populisme de droite, le racisme et le sexisme. Construisons un puissant mouvement social combatif pour défendre la nécessité d’une alternative socialiste contre la guerre et la misère inhérents au capitalisme. Vous aussi, participez à ce combat ! Vous nous avez rencontré à cette manifestation mais n’avez pas laissé vos coordonnées à l’un de nos militants ? Contactez-nous dès aujourd’hui via info@socialisme.be.
Photos de Liesbeth:
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Belgian Pride. Franchir les frontières du système

Activistes LGBTQI+ à Moscou Le samedi 20 mai se déroulera la Belgian Pride. Cette 22e édition prendra place dans le cadre d’un festival de 2 semaines visant à ‘‘évoquer les épreuves que traversent les réfugiés LGBTQI (Lesbiennes, Gays, Bisexuels, Transgenres, Queers, Intersexués), aussi bien dans leur pays d’origine que lors de leur arrivée en Belgique’’. L’année dernière, environs 60.000 personnes avaient défilé.
Par Clément (Liège)
La criminalisation des personnes LGBTQI est une réalité
Le texte de revendication de la plateforme organisatrice de le Pride explique notamment : ‘‘Environ un tiers de l’ensemble des Etats considèrent en 2016 les rapports homosexuels consentis comme un acte criminel’’. Et aussi : ‘‘Dans beaucoup de pays, modifier la mention de son genre sur les documents officiels est impossible, ou alors cette possibilité est accompagnée de violations des droits ou de la dignité des personnes.’’(1) Les persécutions dont sont victimes les personnes LGBTQI dans certains pays ont d’ailleurs été mises en lumière début avril. Un magazine russe révélait alors l’existence en Tchétchénie de camps de concentration pour personnes à la ‘‘sexualité non traditionnelle’’. Questionné sur ces camps et les tortures qui y prennent place, le porte-parole du président tchétchène Ramzan Kadirov a simplement répondu que ‘‘les homosexuels n’existaient pas en Tchétchénie’’ et que de ce fait, l’existence de telles prisons était une invention.
Dans l’Etat Turc, le non-respect des droits des LGBTQI a été mis en lumière en 2016 suite à l’assassinat d’une militante trans et à la répression successive de plusieurs Pride sous prétexte d’ordre public ou d’atteinte aux bonnes mœurs. Les changements d’identité de genre y restent conditionnés par la psychiatrisation et la stérilisation forcée. La justice ignore presque systématiquement les crimes commis à l’encontre de personnes trans (plus de 1993 assassinats depuis 2008)(2) et les violences et abus de la part de la police sont monnaie courante (89% de femmes transgenre déclarent avoir été victimes de violence lors de gardes à vue)(3). Cela sans parler des discriminations quotidiennes à l’embauche, au logement, dans l’espace public,…
Ce n’est pas dans la culture ou dans la religion que ces politiques homophobes trouvent leurs racines, mais bien dans la nature de classe d’Etats répressifs et autoritaires. La religion n’y est qu’un instrument parmi d’autres. Incapables de s’attacher une large base sociale, ces régimes ont recours à des politiques de répression et de contrôle social de l’ensemble des minorités afin de marginaliser certains groupes, d’affaiblir les différents foyers de résistance, d’alimenter les divisions entre différentes couches de la population et d’asseoir leur autorité. Stimuler les divisions pour mieux régner, c’est aussi ce que fait Théo Francken, défendu par Charles Michel, notamment lorsqu’il a opposé les migrants chrétiens et musulmans sur facebook, demandant en substance lesquels il fallait secourir…
Les politiques migratoires aggravent le problème
L’impossibilité de vivre suivant son orientation sexuelle ou son identité de genre dans le pays d’origine est une cause importante de migration, tout comme on trouve de nombreuses personnes LGBTQI parmi migrants fuyant la guerre et la faim. Inévitablement, ceux-ci sont confrontés aux politiques migratoires répressives de l’Union Européenne ou d’autres États. Certains peuvent prétendre au statut de réfugiés sur base des discriminations qu’ils subissent, mais doivent pour cela ‘‘prouver’’ leur orientation sexuelle et les persécutions qui en découlent à un fonctionnaire inconnu(4). Pour les autres, ce sera le même traitement que pour l’ensemble des demandeurs d’asile, préjugés et violences homophobes en plus. Dans le cas des personnes laissées sans-papiers et donc sans droits, la situation est plus pénible encore : une étude menée aux USA démontre que parmi les personnes LGBTQI, celles sans papiers étaient à peu près 3,5 fois plus susceptibles d’être confrontées à des violences physiques ou sexuelles.
Gagner l’égalité pour toutes et tous exige de changer de système
Tant que les politiques d’Europe-forteresse auront cours, de nombreuses personnes LGBTQI en feront les frais. Cependant, les politiciens traditionnels s’accordent pour dire que ces politiques sont une nécessité : ‘‘on ne peut pas accueillir toute la misère du monde’’. Et d’invoquer les innombrables pénuries – dans le logement, les services publics, les soins de santé,… – que leurs politiques ont pourtant contribués à créer. Développer des actions ciblées et des dispositifs à l’égard de certains groupes de migrants serait évidemment un grand pas en avant. Cependant, malgré le potentiel pour une amélioration des conditions de migration des personnes LGBTQI, cela ne règlera pas le fond du problème. Ainsi, des lois progressistes ont permis de sérieuses améliorations en Belgique, mais les préjugés, violences et discriminations homophobes restent bien présentes.
A l’inverse des politiciens traditionnels, nous pensons que le potentiel et les moyens existent pour garantir à tous, LGBTQI ou non, immigrés ou non, un accueil et une vie digne sans discrimination. Cela nécessitera de se battre pour chaque avancée, d’aller chercher les moyens financiers où ils se trouvent, mais aussi de lutter contre le système capitaliste qui porte dans ses gênes inégalités, injustices et discriminations. Seule l’action consciente et unifiée de tous les opprimés, à la fois condition et produit d’une telle lutte, pourra mettre fin à ce vieux système et construire une société socialiste démocratique basée sur la satisfaction des besoins de tous. Cette base est la condition pour que chacun et chacune puisse vivre librement selon son orientation sexuelle, ses préférences affectives et son identité de genre en toute égalité.
(1) http://rainbowhouse.be/actualites/nos-revendications-pour-la-pride-et-le-pridefestival/
(2) http://tetu.com/2016/08/18/hande-kader-brulee-istanbul/
(3) https://www.amnesty.ch/fr/themes/autres/identite-de-genre-et-orientation-sexuelle/docs/2011/turquie-discrimination
(4) Jusqu’il y a peu, cela incluait dans certains cas des preuves iconographiques ou de subir des examens soi-disant médicaux. Voir http://www.advocate.com/politics/2015/03/10/immigration-and-lgbts-denied-safe-haven-europe -
Des militants dénonçant la violence homophobe en Tchétchénie arrêtés à Moscou

Embarqués en fourgon pour avoir voulu remettre une pétition… Depuis quelque temps circule une pétition dénonçant la violence homophobe à l’oeuvre en Tchétchénie (république constitutive de la Fédération de Russie). Nous avons également signé et soutenu cette pétition. Les nouvelles qui dévoilent l’existence de camps de concentration pour homosexuels en Tchétchénie ainsi que la violence homophobe qui s’abat sur le pays sont tout simplement choquantes. Cette pétition dispose déjà de centaines de milliers de signatures, tant en ligne que dans la rue. Il serait question en tout de plus de deux millions de signatures, soit plus que la population vivant en Tchétchénie.
Aujourd’hui, à Moscou, des militants ont voulu livrer 400.000 signatures au procureur général afin d’exiger une enquêter portant sur les arrestations illégales et la torture en Tchétchénie. Pour la police, cela fut considéré comme une action de protestation qui ne respectait pas les règles drastiques en vigueur. Les activistes ont donc été arrêtés.
Il ne faut rien attendre des autorités russes en terme de lutte contre les discriminations et la violence homophobes . La Tchétchénie est dirigée par une marionnette de Poutine. Le régime russe mène lui aussi une politique homophobe, qui se comprend notamment dans le cadre des liens étroits entretenus par le régime avec l’Eglise orthodoxe. Les autorités ne sont pas prêtes à répondre à l’appel international pour que cesse la violence homophobe en Tchétchénie.
Nous reviendrons sou peu sur ces événements mais, en attendant, nous vous appelons à signer cette pétition et à la faire circuler dans votre entourage. Participez avec nous à la Pride à Bruxelles le 20 mai prochain pour protester contre ce qui se déroule actuellement en Tchétchénie et en Russie.
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Non à la dictature des multinationales ! EGA en campagne durant l'été
Cet été, les Étudiants de Gauche Actifs mèneront campagne en rue, aux festivals,… afin de préparer leurs activités de rentrée. Voici ci-dessous le tract qui présente ces dernières. // Tract en version PDF
20 SEPTEMBRE : MANIFESTONS CONTRE LA DICTATURE DES MULTINATIONALES !
Bien que le contenu du TTIP ne soit pas encore connu totalement, ses grandes lignes sont claires : tout le pouvoir aux actionnaires ! Notre génération est déjà confrontée à toutes les conséquences de ce système : chômage de masse, terrorisme, guerre, misère… Le TTIP est une (grosse) attaque en plus contre les conditions des vies de la majorité.
Ils ont l’argent, on a le nombre
Il n’y a pas de fatalité. En renversant le rapport de force, nous pouvons changer les choses. En manifestant, nous montrerons que les jeunes et les travailleurs refusent ce traité. Une manif ne sera pas suffisante. Mais utilisons chacune d’entre elles pour construire le mouvement contre le TTIP.
Dans ton école, ton unif…
Discute autour de toi pour convaincre une ou plusieurs personnes de participer. Organise des rendez-vous pour discuter du TTIP, fabriquer un calicot ou des pancartes… Bref : regarder comment on peut construire le mouvement autour de nous. Tu peux aussi nous contacter pour voir comment t’impliquer dans la lutte.
L’utopiste, c’est celui qui croit en l’avenir du capitalisme !
S’opposer au TTIP, c’est aussi s’opposer au système qui permet à une minorité d’accaparer les richesses : le capitalisme. EGA lutte pour une société où les grandes entreprises seraient placées sous le contrôle démocratique de la collectivité. La production de richesses ne doit pas servir à remplir les portefeuilles des plus riches, mais à combler les besoins de chacun. Une société qui assure l’émancipation de tous, c’est ce que nous appelons socialisme démocratique.
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Envie de poulet au chlore dans ton assiette ?
Le TTIP projette de créer la plus vaste zone de libre-échange au monde (UE+USA). Cela prendra le pire des législations de chaque continent en matière de salaires, santé, environnement… et les imposera à l’autre. Des tribunaux spéciaux seront même créés dans les cas où un État prendrait des mesures pouvant diminuer les profits d’une multinationale. Pour l’Europe, ça veut dire : levée de l’interdiction sur les OGM ou le “nettoyage” du poulet au chlore, arrêt des taxes antipollution… Mais aussi arrêt total de toute réglementation du secteur financier. Bref, les actionnaires auront légalement plus de droits que nos votes. La dictature des multinationales est officialisée.
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MOBILISONS-NOUS POUR FAIRE CHUTER CE GOUVERNEMENT DE MALHEUR ET TOUTE L’AUSTÉRITÉ !
La réforme de la loi travail, en quoi consiste-t-elle ?
C’est un ensemble de mesures qui flexibilisent nos conditions de travail. Elles seront désormais négociées individuellement. Seul face à son patron, le travailleur est faible et devra tout accepter sans contrepartie. De plus, les 100 premières heures supplémentaires seront prestées sans sur-salaire ni récups ; bonjour la semaine des 45h ! Des contrats d’intérim longue durée seront possibles avec la perspective de bonds quotidiens d’un lieu de travail ou d’une mission à l’autre. Et pour couronner le tout, les horaires pourront désormais être communiqués seulement 24 h à l’avance.
En quoi cette réforme concerne-t-elle les jeunes ?
Actuellement, 70 % des intérimaires ont moins de 30 ans et 36 % sont étudiants. Le gouvernement souhaite nous mettre en concurrence les uns avec les autres, coincés dans un statut précaire et avec pour seul rôle de satisfaire les besoins du marché. La restriction de l’accès aux différentes allocations et le sous-emploi chronique aggravent la situation. À Bruxelles, on compte en moyenne 1 emploi disponible pour 17 demandeurs. Et tout cela, sans parler des mesures d’austérité dans l’enseignement qui s’élèveront à près d’un milliard d’euros sur l’ensemble de la législation et en réduiront la qualité tout comme l’accessibilité.
Quelle alternative ?
Contre ce projet patronal, nous devons défendre les intérêts de notre classe sur une base collective. Cela signifie lutter pour des services publics de qualité et accessibles à tous, ainsi que pour un partage équitable du temps de travail, sans réduction de salaire et avec embauche compensatoire.
Au-delà de ça, ce n’est qu’en sortant de ce système capitaliste au service d’une minorité d’actionnaires et de gros patrons que nous pourrons contrer définitivement le détricotage de nos conditions de vie et de travail. Nous devons construire une société où les besoins prennent le pas sur les profits, ce qui ne pourra être assuré qu’en étendant la démocratie bien au-delà des parlements et en mettant les secteurs clefs de l’économie sous contrôle collectif.
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Nous sommes dans la m…
Beaucoup ne connaissent pas l’ampleur des mesures d’austérité qui nous attendent ; il est essentiel d’en discuter le plus possible autour de nous et d’utiliser tous les canaux d’information (journal militant, réseaux sociaux, etc.) . Il est essentiel d’organiser des discussions collectives à ce sujet dans les écoles et sur les campus ! Profitons du temps de midi pour improviser de telles discussions où chacun pourra poser ses questions et émettre des propositions d’action.
Organisons-nous
Une telle AG improvisée peut alors déboucher sur la construction d’un Comité d’Action contre l’austérité au sein duquel tous peuvent s’impliquer davantage. Celui-ci peut, sur base de la discussion, mettre sur pied une action, collecter le matériel nécessaire à sa réalisation (banderole…) et écrire un tract afin de mobiliser pour celle-ci. On peut mettre en avant des slogans ou même réécrire des chansons.
Passons à l’action
Les actions possibles sont très diverses : proposer aux jeunes de signer la banderole en soutien, mobiliser vers les actions syndicales, pourquoi pas à l’aide de capsules vidéos illustrant notre combat, participer activement (calicots, banderoles, slogans…) aux actions syndicals. Il est important que chaque action puisse se finir par une AG et qu’à chacune, on discute de l’action suivante et du message à faire passer pour progressivement nous renforcer démocratiquement.
Tous ensemble vers la manif du 29 septembre et la grève générale du 7 octobre
Le Comité d’Action et les AG ne doivent pas se limiter aux jeunes. Nous sommes tous concernés par les mesures de casse sociale : unissons-nous dans la lutte ! Contactons les délégations syndicales de l’ensemble du personnel. Pourquoi ne pas écrire un tract commun, partir ensemble en manif et faire des piquets de grève communs : étudiants et travailleurs ?
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REJOINS LES ÉCOLIERS ET ÉTUDIANTS DE GAUCHE ACTIFS !
Le capitalisme – confronté à une crise économique, sociale, écologique et migratoire – n’a aucune réponse à nous apporter. Il n’engendre que guerre et misère. Une autre société est donc nécessaire ! Se baser sur le sentiment d’indignation et de frustration n’est pas suffisant. Pour changer la société, nous devons la comprendre et l’analyser, mais aussi tirer les leçons du passé. Pour cela, nous nous basons sur le marxisme. Ce n’est pas un dogme rigide, mais une méthode d’analyse flexible dans le but de changer le monde.
Étudiants de Gauche Actifs (ALS, Actief Linkse Studenten en Flandre) est l’organisation de jeunesse du Parti Socialiste de Lutte (PSL). Nous défendons une alternative anticapitaliste basée sur le contrôle démocratique de l’économie par la collectivité, orientée vers les besoins de la majorité de la population. C’est ce que nous appelons le socialisme démocratique.
Ensemble, construisons cette société ! Contacte-nous pour être tenu au courant de nos activités, pour prendre rendez-vous avec un militant pour en savoir plus sur EGA ou pour devenir membre : carte de membre à 5 € (avec 3 numéros de notre journal Lutte Socialiste offert).
FACEBOOK.COM/GAUCHE.BE – INFO@GAUCHE.BE – 0474/35 30 36 (Emily)[divider]
STOP au RACISME, au SEXISME, à l’HOMOPHOBIE – TOUT CE QUI NOUS DIVISE NOUS AFFAIBLIT
Stop au racisme
La violence policière contre les Noirs aux USA, les contrôles au faciès encore renforcés depuis les attentats, la politique migratoire européenne, l’exploitation des sans-papiers,… Tant d’exemples qui illustrent à quel point la société capitaliste est rongée par le racisme et les discriminations.
Stop au sexisme
La marchandisation du corps des femmes et son utilisation comme outil marketing pour faire du fric n’est pas sans conséquence : banalisation du harcèlement et justice en défaut avec des suspensions du prononcé pour des violeurs (tel que pour un animateur radio gantois) banalisant leurs actes et en culpabilisant les victimes. En festival ou ailleurs le sexisme reste ancré dans notre quotidien.
Stop à l’homophobie
L’égalité tant juridique que dans les faits pour les personnes Lesbiennes, Gays, Bisexuel(le)s, Transgenres, Queers, Intersexes et autres (LGBTQI) est loin d’être acquise. Le refus de plusieurs dirigeants de parler d’attentats à caractère homophobe à Orlando l’illustre. En Belgique, toute personne trans voulant la reconnaissance légale de son genre doit passer par une psychiatrisation, une stérilisation forcée et autres traitements indignes qui doivent être abolis. La famille traditionnelle sert à pallier le manque de services publics, c’est pourquoi la marginalisation des LGBTQI et le sexisme s’aggravent parallèlement aux attaques contre nos conquêtes sociales.
Ensemble contre les discriminations et l’exploitation
Diviser la masse des opprimés, exacerber les préjugés permet de détourner notre attention des véritables responsables des problèmes économiques, sociaux et environnementaux. Toutes les discriminations représentent un frein à notre combat pour une vie digne. Organisons une opposition active et politique conséquente contre toutes tentatives de division. Chacun mérite d’avoir un véritable avenir et d’être respecté indépendamment de son origine, de sa religion, de son genre ou de son orientation sexuelle. Ce n’est qu’uni que l’on y parviendra.
Que faisons-nous ?
Nous organisons des actions non violentes à chaque tentative de l’extrême droite (NSV, Pegida, FN français, Nation…) et de groupes réactionnaires (contre le droit à l’avortement, contre les droits des LGBTQI…) de diffuser haine et division. Systématiquement, nous répondons par un message de solidarité et de résistance sociale. Pour nous, la lutte contre les discriminations est, de plus, indissociable de la lutte contre l’austérité qui nécessite l’unité et l’implication de tous. Alors, n’hésite plus, rejoins-nous !
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From Brussels with love… Hommage aux victimes de la tuerie d'Orlando
Un millier de personnes environ se sont réunies hier soir à la Bourse, à Bruxelles, pour participer à une veillée de solidarité à la suite de l’attentat homophobe qui a eu lieu à Orlando, en Floride. On trouvait bien entendu nombre de drapeaux arc-en-ciel, symbole de la communauté LGBTQI particulièrement choquée après ce tragique événement. L’homophobie sévit toujours, la lutte pour l’égalité reste donc toujours à l’agenda. Le PSL était présent à ce rassemblement avec un tract spécifique : “Stop à l’homophobie, au fanatisme et au racisme.”Photos de Jan (Louvain)
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STOP à l’homophobie, au fanatisme et au racisme !
Un rassemblement est organisé ce soir à Bruxelles, à la Bourse, en réaction à la tuerie d’Orlando. Voici ci-dessous le tract que va y distribué le PSL.
Aujourd’hui, nous sommes tous en deuil face à l’horrible attaque perpétrée contre la communauté LGBTQI ce dimanche à Orlando, en Floride. Nous souhaitons exprimer notre solidarité aux victimes ainsi qu’à leurs proches. Le rassemblement de ce soir est un exemple de solidarité spontanée qui s’était déjà exprimé après les attentats de Bruxelles, lors des rassemblements à la Bourse. Cette même solidarité s’était alors opposée à la terreur et la haine, elle se manifeste aujourd’hui contre une terreur similaire, contre l’homophobie et la haine.
Il est malheureux de constater que ce type d’attaque arrive de plus en souvent, mais cette répétition n’est pas une coïncidence. Elle résulte des nombreuses frustrations, y compris concernant les inégalités, de l’exploitation et de la guerre. La question de la solidarité pour s’opposer à la politique de « diviser pour mieux régner » est sociétale, elle ne porte pas principalement sur le comportement individuel mais surtout sur des choix politiques.
Voici ce que Kshama Sawant, première socialiste combattive élue dans un conseil communal aux Etats Unis depuis des décennies, vient de déclarer en réaction à cet acte terrible :
« Nous avons tous été dévastés d’apprendre l’horrible attaque terroriste perpétrée contre la communauté LGBTQI (lesbiennes, gays, bisexuels, trans, queers et intersexués) à la discothèque Pulse à Orlando, en Floride. Nos pensées vont à toutes les personnes touchées, surtout les victimes et leurs proches.
Cet assassinat de masse n’a pas eu lieu dans un vide politique et social. En effet, nous n’avons même pas eu le temps de surmonter ce drame que la nouvelle a éclaté qu’un autre tueur de masse préparait une attaque à Los Angeles. Heureusement, son plan d’attaquer la Pride de L.A. a été découvert et stoppé à temps. Mais ce fanatisme et cette violence continueront à moins que nous les combattions par des mouvements de masse unitaires.
Nous condamnons cette attaque terroriste monstrueuse, apparemment commise par un homme se réclamant de l’Etat Islamique. Il faut absolument nous montrer solidaires de nos sœurs et frères LGBTQI. Il nous faut également riposter contre le fanatisme et l’islamophobie. Nous devons nous organiser, mobiliser et résister à la violence, aux discours de haine et aux nombreuses formes d’oppression imposées aux personnes LGBTQI et aux différentes minorités sous le capitalisme.
Beaucoup d’entre nous sont à la recherche d’un espace de tranquillité pour se remettre de ces événements…. Plus tard ce mois-ci, le vendredi 24 juin, à 17 heures, la manifestation annuelle de la Trans Pride commencera à Seattle au parc Cal Anderson. La Trans Pride est une célébration, mais c’est aussi un acte politique de défi nécessaire et audacieux dans une société qui refuse toujours largement de permettre aux gens de se définir comme ils le souhaitent. J’y ai assisté chaque année, et je vous encourage à nous y rejoindre.
Nous devons construire la lutte pour un monde exempt de violence et d’intolérance, voilà pourquoi nous avons besoin de construire des mouvements de masse contre ce système d’exploitation et de division.»
La lutte contre les discriminations ne peut être garantie tant que nous n’aurons pas éradiqué la racine même de ces discriminations économiques et sociales : le capitalisme. Nous devons instaurer un système économique et social égalitaire, sans domination d’une classe sur une autre, basé sur une économie démocratiquement planifiée, où l’on n’oppose pas les travailleurs les uns aux autres, peu importe leur différences. Cette économie doit être sous contrôle démocratique des travailleurs et fonctionner selon les besoins réels de la population tout en respectant notre environnement. Une société socialiste répond à ces besoins. C’est la condition minimum pour envisager d’en finir une bonne fois pour toute avec l’homophobie, la lesbophobie, la transphobie, l’islamophobie, le fondamentalisme et toutes les discriminations.
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Tueries d'Orlando. Kshama Sawant: "Solidarité avec nos sœurs et frères LGBTQI!"
Ripostons contre le fanatisme et l’islamophobie!
Nous avons tous été dévastés d’apprendre l’horrible attaque terroriste perpétrée contre la communauté LGBTQI (lesbiennes, gays, bisexuels, trans, queers et intersexués) à la discothèque Pulse à Orlando, en Floride. Nos pensées vont à toutes les personnes touchées, surtout les victimes et leurs proches.
Cette assassinat de masse n’a pas eu lieu dans un vide politique et social. En effet, nous n’avons même pas eu le temps de surmonter ce drame que la nouvelle a éclaté qu’un autre tueur de masse préparait une attaque à Los Angeles. Heureusement, ses plans pour attaquer la Pride de L.A. ont été découverts et stoppés à temps. Mais ce fanatisme et cette violence continueront à moins que nous les combattions par des mouvements de masse unitaires.
Nous condamnons cette attaque terroriste monstrueuse, apparemment commise par un homme se réclamant de l’Etat Islamique. Il faut absolument nous montrer solidaires de nos sœurs et frères LGBT. Il nous faut également riposter contre le fanatisme et l’islamophobie. Nous devons nous organiser, mobiliser et de résister à la violence, aux discours de haine et aux nombreuses formes d’oppression imposées aux personnes LGBTQI et aux différentes minorités sous le capitalisme.
Beaucoup d’entre nous sont à la recherche d’un espace pour se remettre. D’autres sont à la recherche d’endroits pour s’organiser. À Seattle, beaucoup se rassembleront ce soir au parc Cal Anderson, à 20 heures, pour bénéficier du réconfort de la communauté et pouvoir parler. Plus tard ce mois-ci, le vendredi 24 juin, à 17 heures, la manifestation annuelle de la Trans Pride commencera également au parc Cal Anderson.
La Trans Pride est une célébration, mais c’est aussi un acte politique de défi nécessaire et audacieux dans une société qui refuse toujours largement de permettre aux gens de se définir comme ils le sont. J’y ai assisté chaque année, et je vous encourage à nous rejoindre.
Nous devons construire la lutte pour un monde exempt de violence et d’intolérance, ce pour quoi nous avons besoin de construire des mouvements de masse contre ce système d’exploitation et de division.







