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Tag: Île-du-Prince-Édouard
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Week-end de congrès chez ECOLO et au PS : Le bal des Menteurs et des Hypocrites
Alors que dans un peu plus d’un an se profilent des élections monstres (régionales, fédérales et européennes), le PS et ECOLO se sont lancés dans les grandes manœuvres pour se préparer à ces échéances. Il ne s’agissait pas à proprement parler de ‘congrès’. Pour nous, un congrès est une période de discussion démocratique organisée au sein d’un parti et impliquant tous les membres, période dont l’objectif est de disposer de l’analyse la plus juste de l’actualité et de ses perspectives pour pouvoir orienter le travail du parti. Dans le cas des deux partis établis, nous n’avons vu qu’un bal médiatique où le but recherché était avant tout de lancer leur campagne électorale et de décliner comment emballer, en rouge ou en vert, la catastrophe qui se dessine.
Par Alain (Namur)
L’emballage vert : l’éco-keynésianisme
Les ECOLO ont tenu a rappelé lors de leur congrès qu’ils n’étaient pas pour un changement de société. Ils ont mis en avant leur matrice idéologique : l’éco-Keynésianisme et le protectionnisme.
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Meeting pour une alternative à la gauche du PS et d’ECOLO Samedi 27 avril de 13h30 à 17h30 à la Géode, rue de l’Ancre – 6000 CHARLEROI (en voiture : sortie ‘expo’ sur le ring de Charleroi, en train, descendre à ‘Charleroi-Sud’) Plus d’infos
- [DOSSIER] Pour un relais politique des luttes des travailleurs!
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La crise structurelle détruit la planète, les conditions de vie de l’ensemble de la population et déstructure le tissu social et économique. Face à cela, les ECOLO proposent d’en revenir à un capitalisme des trente glorieuses. Sans voir que dans les années ‘70 la phase ‘Keynésienne’ de l’économie est entrée dans une crise de profitabilité qui a poussé les capitalistes et leurs politiciens à disqualifier ce modèle…
Pour les pays capitalistes avancés, la période des trente glorieuses a permis – grâce à la lutte des travailleurs – d’obtenir des salaires intéressants, une couverture sociale forte, le développement des services publics, une redistribution des richesses créées par les travailleurs qui leur était moins défavorable qu’actuellement, également du fait d’une hausse raisonnable de la productivité et des taux de profit. Par contre, pour les pays du monde colonial et néocolonial, la situation ne s’est jamais apparentée à ce que l’on a connu ici. La misère et l’enfer colonial constituait la réalité d’une bonne partie de la planète. Vive le Keynésianisme…
De plus, les dites 30 glorieuses ont été une catastrophe en terme d’impact du système de production sur la planète. Rajouter un préfixe ‘Eco’ ne suffira pas. Le système capitaliste est incapable de résoudre les problèmes environnementaux auxquels il est confronté. La relance verte, avec l’échec terrible des marchés CO2 sensés résoudre la problématique de l’émission de gaz à effet de serre. On peut aussi parler du secteur photovoltaïque qui, malgré le fait qu’il constitue un secteur technologique du futur à haute valeur ajoutée, subit la crise du fait de la concurrence et de la course aux profits.
On le voit, les verts n’ont aucune solution face à la crise de ce système, à part emballer en vert la catastrophe qui vient !
L’emballage rouge : le citoyen engagé
Après 25 ans de participation gouvernementale, 25 années durant lesquelles le taux de pauvreté a augmenté, où la part des salaires dans le Produit Intérieur Brut a chuté, où les services publics ont étés laminés, où la privatisation des joyaux de l’Etat a bien avancé, où l’enseignement public a vu son nombre d’enseignement diminuer,… le PS a senti qu’il était temps de produire un emballage plus foncé.
C’est une nécessité car, autrement, le risque est là de perdre des plumes sur sa gauche. Une autre question se pose : malgré le travail démiurgique du PS au service du patronat, ce nabab n’est jamais content et en veut toujours plus et plus vite. Un dossier spécial du journal Le Soir est récemment revenu sur les 25 ans au pouvoir du PS. Dans cette édition, le quotidien évoquait la possibilité que le PS soit envoyé dans l’opposition en 2014. Il est vrai qu’une partie de la bourgeoisie veut imprimer un tempo plus rapide à l’austérité, ce qui n’est pas la stratégie du PS, qui l’a encore répété dimanche par la voix de son président Paul Magnette : le PS est pour les assainissements mais ceux-ci doivent être étalés dans le temps. Cela permet en effet de faire passer la pilule plus facilement.
La bourgeoisie veut passer nos acquis à la tronçonneuse, le PS veut lui utiliser la tondeuse ou la râpe à fromage. La taille de la lame diffère, mais c’est toujours les mêmes qui se font tondre. Le PS sait que son poids électoral et le réseau socialiste (l’action commune) le rendent incontournable dans la manière traditionnelle de faire de la politique. Il a d’ailleurs retissé les mailles de l’action commune en nommant Mabille (ancien président de Solidaris) au gouvernement. Jusqu’à maintenant, la direction de la FGTB fait toujours allégeance au Parti. Ceci permet au PS d’avoir un contrôle relatif sur le mouvement ouvrier organisé qui lui, avance en ordre dispersé.
L’emballage de la catastrophe est donc rouge, mais la catastrophe est bien là. Le lancement de la campagne ‘citoyens engagés’ ne peut pas faire illusion. Engagé dans quoi… Et avec qui ? Avec des personnalités comme Eric de Keuleneer qui propose la suppression de l’augmentation barémique ? Avec Paul Magnette qui déclare que l’harmonisation des statuts doit se faire dans l’intérêt des patrons ? Avec Laurette Onkelinx qui est prête à sacrifier de l’index sur l’hôtel de compétitivité ? Avec tous les parlementaires PS qui votent tous les traités d’austérité européens ? Le PS cherche des citoyens engagés dans la destruction sociale.
Enfin, le PS dit souvent que sans sa présence au gouvernement, les choses seraient pires. Mais dans les faits, sans sa collaboration active avec le patronat, ce dernier serait incapable d’appliquer des politiques aussi dures contre les travailleurs sans être directement confronté à une opposition massive de l’ensemble du mouvement ouvrier.
Le mouvement ouvrier a-t-il besoin des ‘moustiques’ ou de bazookas ?
Face à l’avalanche d’austérité et en l’absence d’un mouvement ouvrier fort, nous n’avons pas encore réussi à faire reculer les mesures de régressions sociales passées depuis que Di Rupo 1 est en marche. Malgré le fait que tous les secteurs de la classe ouvrière aient été attaqués plus d’une fois et que le patronat annonce encore de nouvelles attaques, plus dures, la classe des travailleurs peine à élaborer une stratégie gagnante.
Le problème auquel nous faisons face est que le rapport de force est entièrement à l’avantage de la bourgeoisie. Cela s’illustre très bien par le débat actuel sur l’index. Le gouvernement veut magouiller l’index, avec des nuances selon les partis, tandis que l’opposition ECOLO veut préserver l’index, mais diminuer le coût du travail. L’ensemble des partis politiques au parlement sont dans la même matrice idéologique.
Mais que changerait fondamentalement l’envoi de 3 ou 4 parlementaires de gauche radicale ? Il est clair que cela permettrait de mettre en lumière les luttes, de les populariser et de proposer d’autres alternatives mais, pour que ces parlementaires ne crient pas dans le désert, il faut que le mouvement ouvrier organisé modifie le rapport de force partout où il est attaqué : sur les lieux de travail où ceux qui résistent et qui luttent doivent faire face à la répression patronale.
Il nous faut unifier là où le capitalisme cherche à diviser : travailleurs avec et sans emploi, avec ou sans papier, jeunes ou plus âgés, flamands, bruxellois ou wallons, verts ou rouges, ouvriers ou employés, du public ou du privé, hommes et femmes. Nous devons marcher ensemble pour imposer notre force collective.
La constitution d’une force politique qui rassemblerait toutes les tendances opposées au néolibéralisme serait un excellent outil de débat et d’organisation des luttes. Dans le respect des sensibilités et de la représentativité de chacun, ce bazooka pourrait forcer n’importe quel gouvernement à changer de voie.
- [DOSSIER] Pour un relais politique des luttes des travailleurs!
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Bruxelles : Action de soutien à la grève générale en Espagne !
Ce jeudi, vers 19 heures environ, 60 Espagnols ont manifesté à la Bourse en solidarité avec la grève générale espagnole contre les coupes budgétaires et la reforme du travail. Parmi eux, nombre de jeunes impliqués dans les actions du 15M de Bruxelles (les Indignados). Au même moment déferlaient des fleuves de manifestants dans les rues de 111 villes espagnoles. Les syndicats ont dit que le soutien à la grève était de 77% en Espagne et que plus de 10,4 millions de travailleurs ont participé aux manifestations du 29 mars.
Par Clara
Nous avons crié beaucoup de slogans comme : ”Hace falta ya una huelga, una huelga, hace falta ya una huelga general !” (Il nous faut une grève générale), ”¡empleado licenciado, patrón colgado !”, ”¡Rajoy, cabrón, trabaja de peón !”; des slogans de rage contre les politiciens, les banquiers et le patrons qui nous font payer leur crise, contre le luxe et la corruption de la monarchie,… Il y a une colère grandissante contre les capitalistes et leurs politiciens, complices de toutes ces coupes budgétaires.
Mais une grande partie de la communauté espagnole de Bruxelles n’est pas encore impliquée dans ces actions. Il faut élargir ces actions aussi en Belgique, où l’austérité commence à se mettre déjà de manière très évidente à l’agenda. En Belgique on voit aussi se creuser l’écart entre les riches et une couche toujours plus grande confrontée à la pauvreté.
En Espagne, les syndicats majoritaires demandent au gouvernement une négociation pour arriver à ”un grand consensus social”. Les syndicats ont déclaré que si le gouvernement ne retire pas les fondements de la reforme du travail, il y aura un conflit social allant crescendo.
Le secrétaire général du syndicat CCOO a dit que cette reforme est la plus déséquilibrée de l’histoire de la démocratie espagnole et qu’on ne peut pas en finir avec 30 ans de dialogue social sans conséquences. Ils ont aussi dit qu’il ne s’agit pas d’un conflit des syndicats contre les partis politiques mais du gouvernement contre la grande majorité de la population. Cette grève permet de démontrer la force du mouvement ouvrier. Elle a été possible grâce à la pression des masses et de la base des syndicats confronté au frein des directions syndicales du CCOO et et de l’UGT.
Socialismo Révolutionario, la section sœur du PSL en Espagne, est intervenu lors de cette journée de grêve générale en avançant le besoin d’un plan soutenu de manifestations et de grèves élaboré démocratiquement par la base, avec une nouvelle grève générale de 48h et la nécessité d’un programme socialiste révolutionaire.
Partout en Europe, le développement d’une conscience de classe est une question fondamentale pour les travailleurs et jeunes. Il faut lutter tous ensemble pour gerer nous même la societé, exproprier les grands patrons des moyens de production et les placer sous le contrôle démocratique de l’ensemble des travailleurs.
Tous ensemble contre leur crise!
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A propos du parti – Nouvelles du PSL
Cette rubrique de socialisme.be vous propose des nouvelles de notre parti, de ses activités et initiatives,… Cette rubrique comprendra donc divers courts rapports d’actions, des brèves de campagne, des appels pour des conférences, des rapports de réunion, ou encore de petits textes de nouveaux membres qui expliquent pourquoi ils ont rejoint notre parti.
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A noter dans votre agenda
- Ve. 16 déc. Bruxelles. 11H, devant l’ambassade du Kazakhstan. Action de protestation. Plus d’infos
- Lu. 19 déc. Anvers. 18h30 stadhuis (Grote Markt). Action d’Antwerpen Youth Break Out sur la politique de la ville envers la jeunesse
- Me. 21 déc. Anvers. Assemblée générale PSL-Anvers
- 31 décembre. Nouvel an rouge à Bruxelles. PDF avec les infos
- 8 mars 2012: manifestation antifasciste contre le NSV à Louvain
- 25 mars 2012: Protestations contre le rassemblement anti-avortement à Bruxelles
Agenda de Rood!
En Flandre, le PSL participe activement à la construction de Rood, une nouvelle initiative politique . Voici quelques dates de l’agenda de ce mouvement.
- Je. 22 déc. Anvers. Assemblée générale de Rood!-Anvers
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Pourquoi j’ai rejoints le PSL
Cela faisait déjà longtemps que je trouvais que quelque chose clochait dans la société, même avant la crise de 2008: que ce soit le taux de chômage, la pauvreté, l’état des services publiques,… Peut-être plus que ça, c’était les raison que les gens invoquaient face à cet état des choses qui me sidéraient: les "étrangers parasites" (je cite), les profiteurs qui vivent au crochet de l’Etat… j’en passe et des meilleures. A côté de ça, ces mêmes personnes qui s’en prenaient aux mauvaises cibles sans réfléchir regardaient le gouvernement, ou ce qui en faisait office, avec des étoiles dans les yeux. Le système semblait irréprochable d’après eux.
Quand j’ai découvert EGA et le PSL, lu leurs articles sur internet et dans le journal, j’ai eu comme un déclic; même si ma culture politique et historique étaient loin d’être développées, leurs arguments et leurs analyses correspondaient exactement à ce que je pensais, et les discussions très formatrices que j’ai eues avec les membres m’ont confortées dans mon idée que, si nous voulons réellement vivre dans une société qui n’a pas d’égalitaire que le nom, et où chacun à sa place, alors une attitude s’impose; la lutte active contre le capitalisme, et l’établissement d’une véritable démocratie socialiste!
Romain, étudiant, Liège
Je suis revenue au PSL après l’avoir quitté il y a environ 4 ans pour la simple et bonne raison que beaucoup de choses se sont clarifiées avec le temps et l’expérience.
De fait, en entendant les gens discuter, parfois même sans savoir de quoi ils parlaient, je me suis dit qu’il y avait un réel problème, décalage entre les informations lancées vite fait bien (ou mal) fait par les médias, ce que j’apprenais dans mes études (droit) et les faits réels. A titre d’exemples, lorsque j’entends des jeunes étudiants qui disent "Quand on fait 5 ans d’étude, c’est normal d’être mieux payé que quelqu’un qui n’en fait pas parce qu’il faut rentabiliser notre investissement", j’ai juste envie de leur répondre "mais c’est qui, qui les paient, tes études d’HEC? Toi ou tes parents?…". Les gens pensent ce qu’ils veulent, mais quand je vois que ma petite sœur de 15 ans dit exactement (et déjà) la même chose, j’estime qu’il y a un souci quelque part.
Ensuite, je crois que la meilleure façon pour se forger sa propre opinion et toujours garder un esprit critique (mais ouvert) à l’égard de toute chose est de pouvoir comparer les différentes sources d’information mises à notre disposition, informations de gauche comme de droite, même si à première vue, cela peut paraître rébarbatif.
Enfin et pour terminer, je crois que quoiqu’il puisse arriver, il ne faut jamais se résigner et je préfère de loin m’engager dans et pour un "petit" parti avec lequel je suis d’accord et défendre ses idées que je partage, plutôt que de rentrer dans une organisation beaucoup plus grosse mais qui se bat pour des choses auxquelles je n’adhère pas.
Srabanti, étudiante, Liège
Manifestation à Liège
Cette semaine, une manifestation syndicale de grande importance a eu lieu à Liège, contre l’annonce de la fermeture de la phase à chaud d’ArcelorMittal. Le PSL était présent avec une quarantaine de camarades pour défendre la nationalisation de la sidérurgie sous le contrôle des travailleurs, sans rachat ni indemnité, et avec comme première étape en cette direction l’occupation de l’entreprise par les travailleurs. Nous avons vendus 75 exemplaires de notre mensuel, Lutte Socialiste. Nico de Liège et Cécile de Bruxelles ont été nos plus grands vendeurs, avec 9 exemplaires diffusés chacun. Nous avons aussi récolté 115 euros de fonds de lutte avec nos badges de solidarité. Nous sommes intervenus avec trois stands différents, au début, au milieu et à la fin du parcours mais différents camarades étaient également présents dans tout le cortège. Parmi eux, Srabanti de Liège a notamment récolté 18 euros de soutien.
Fêtez l’an neuf avec nous !
Après une année 2011 indignée et révolutionnaire, une année 2012 de combat en Belgique !
Comme chaque année, les sections bruxelloises du PSL vous invitent à un réveillon de nouvel an aussi combatif que festif. L’an dernier, quelques 110 personnes étaient présentes pour le repas. Difficile d’avoir une estimation pour la suite, qui a duré jusqu’aux petites heures… Bref, une très bonne soirée en perspective, dans une ambiance conviviale, pour un prix des plus démocratiques, ce qui n’est pas toujours évident à trouver !
MENU
- Soupe de poisson ‘‘Syntagma’’
- Scampis ‘‘Puerta del Sol’’
- Agneau de Sidi Bouzid, petits légumes Tahrir et croquettes du Wisconsin
- Fromages,
- Mousses au chocolat,
- Café & truffes
Les inscriptions doivent être rendues pour le 15 décembre. PRIX: 25€ pour les salariés salariés, 20€ pour les non-salariés (-5€ en prévente), 5€ pour les moins de 12 ans (un babysitting est assuré sur place)
Inscrivez-vous via pablo@gauche.be ou au 0475/43 40 68. Vous pouvez également verser votre inscription au n° de compte 001-4505656-82 avec pour mention “31/12”. Cette fête se déroulera à la salle Randstad, 47 rue Jardinier à Molenbeek.
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ULB: débat avec le représentant du mouvement étudiant mapuche au Chili
Conversation avec José Ancalao Gavilàn, werkén Féderation mapuche des étudiants, Femae organisé par le Comité Mapuche Belgica avec l’ensemble des organisations jeunes de gauche à Bruxelles dont EGA-ALS.
Témoignage et analyse de la mobilisation des étudiants chiliens et mapuche
Mercredi 30/11 à 19h à l’ULB, Campus Solbosh
> PDF
Voici quelque photos de la dernière action de solidarité avec les étudiants chiliens le 5 novembre devant l’ambassade du Chili. En grêve depuis plus de 5 mois, les étudiants au Chili défendent la renationalisation du secteur du cuivre pour réaliser une éducation gratuite et de qualité. EGA et le PSL ont participé à cette action:Reportage photo
ATTENTION: Meeting annulé
Nous avons reçu le mail suivant de la part du Comité Mapuche Belgica. Nous restons bien entendu disponibles pour toute future collaboration.
"Marri marri pu peñi, marri marri pu lamngen, ka pu wenüy, ka kom pu che
C’est avec beaucoup de déception que nous avons appris, la nuit du 22 novembre, l’obligation pour José Ancalao de rentrer de toute urgence au Chili en vue des négociations prévues avec le gouvernement chilien, au plus tard le 30 novembre 2011.
"Les deux événements les plus importants prévus en Europe, à Berlin et à Bruxelles, sont donc annulés, mais osons le vocable "reportés"…
"C’était un risque encouru et connu dû à la situation tendue et violente que vivent les étudiants et travailleurs de cette démocratie modèle…
"Nous remercions toutes les organisations d’étudiants de l’ULB qui avaient répondu présentes à l’appel, qui s’étaient investies dans la préparation de cette conférence qui devait servir de pont entre les révoltes sociales en cours au Chili, et les réelles préoccupations des étudiants de Belgique quant aux mesures d’austérité et projet de privatisation du secteur public européen.
"Nous remercions toutes les personnes solidaires qui s’investissent depuis des mois dans les rues de Bruxelles pour relayer cette importante mobilisation étudiante, et nous nous excusons auprès des personnes qui nous avaient témoigné un grand intérêt quant à cette conversation avec un werkén mapuche.
"Nous promettons que la partie n’est que remise…et vous demandons de rester alertes aux prochaines mobilisations qui dépendent toujours de l’actualité et de la réalité du terrain.
"Vous recevrez prochainement une déclaration du porte-parole de la FEMAE José Ancalao, dans laquelle il expliquera sa décision d’écourter ce voyage en Europe."
Marrichiwew,
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Chili. Le cabinet de Michelle Bachelet: "Dis-moi qui sont tes amis et je te dirai qui tu es"
Nous n’avons eu qu’un mois du nouveau gouvernement de Michelle Bachelet et nous pouvons déjà nous faire une idée claire de ce que seront les quatre prochaines années de ce gouvernement de « Concertación » (coalition). Ce sera une réplique des politiques des gouvernements de ces vingt dernières années – du néolibéralisme.
Celso Calfullan, Socialismo Revolucionario (CIO Chili)
Les travailleurs disent souvent, « Dis-moi qui sont tes amis et je te dirai qui tu es ». Ceci s’applique clairement au nouveau gouvernement de coalition de la présidente « socialiste », Michelle Bachelet. Son équipe sera dominée par trois figures principales. D’abord, le ministre de l’emploi, Andrés Velasco. C’est un ardent défenseur des politiques néolibérales appliquées durant les 16 dernières années. En fait, il est l’un des principaux partisans idéologiques de ces idées. Deuxièmement, il y a la pernicieuse figure d’Andrés Zaldivar, qui durant toute sa vie politique (et non juste les 16 dernières années), a défendu des politiques douloureuses pour la classe ouvrière. Il suffit de se rappeler que sous le gouvernement d’Unité Populaire d’Allende, au début des années ’70, Zaldivar était l’un des premiers, à l’intérieur de la Démocratie Chrétienne (DC), à défendre le coup d’état militaire de Pinochet. Ensemble avec Patricio Alywin, il représentait une des ailes les plus réactionnaires de la Démocratie Chrétienne.
La troisième figure est celle d’Alejandro Foxley, qui a été précédemment Ministre de l’emploi et également responsable de politiques douloureuses pour la classe ouvrière. Aujourd’hui, il vient d’être proposé comme ministre des affaires étrangères. Foxley est très pro-impérialiste et est un fervent défenseur de l’Accord de Libre Echange des Amériques (ALENA) avec les Etats-Unis. Sa nomination a clairement été proposée pour essayer de satisfaire l’administration américaine, les compagnies nationales et multi-nationales, qui veulent exporter les matières premières du pays pour une bouchée de pain.
Ces trois personnes conduisent et dirigent le rythme du gouvernement Bachelet. Si quelqu’un à gauche croit encore, qu’avec ces gens « un tournant à gauche » voire même des politiques plus radicales vont prendre place, il ne comprend pas ou ne veut pas comprendre ce qui est en train de se passer.
Continuer à placer des espoirs dans le gouvernement Bachelet est une grosse erreur et commettre cette erreur n’aide pas à construire une réelle alternative de gauche.
Entretenir les attentes des pauvres et des travailleurs envers ce gouvernement (leur dire que ce gouvernement serait différent du précédent), c’est mentir aux gens. L’intégration par les membres de la Concertatión dans le capitalisme est bien trop grande pour espérer que les nouveaux ministres du gouvernement rompent avec le système. Des politiciens comme Velasco et Foxley vont appliquer des politiques néo-libérales qui ont d’abord été appliquées par la dictature de Pinochet et ensuite par les anciens gouvernements de Concertación, tout comme Michelle Bachelet.
Le temps écoulé est-il trop court pour émettre un jugement?
Il est suffisant de regarder la constitution du cabinet pour voir que rien ne peut être attendu du gouvernement Bachelet par les masses. Tous les ministres sont pro-business et la Concertación l’a démontré durant les seize dernières années. En temps que Sénateur et actionnaire des compagnies de pêche, Andrés Zaldivar en est un exemple clair. Il a défendu les intérêts de sa classe. Pourquoi devrait-il changer maintenant qu’il est ministre?
Sous le gouvernement Bachelet, nous voyons une alliance d’intérêts accrue entre la Concertación et les larges groupes économiques nationaux et multi-nationaux. Espérer quelque chose de différent c’est déjà étendre l’espoir bien trop loin, en dépit des déclarations de certains leaders du sommet du parti dirigeant qui se disent à « gauche », ou se définissent comme de « gauche extra-parlementaire ».
Quels ont été les premiers signaux donnés par ce gouvernement?
Les sans-abris de Peñalolen ont organisé une occupation de terres pour exiger une solution à leur problème de logement et la réponse ne se fit pas attendre : ils ont été réprimés violemment, accusés et traités comme des délinquants. Ensuite quand il se sont mobilisés à la Moneda (le palais présidentiel) pour être écoutés par la présidente « flambant neuve », elle a refusé de les entendre. D’un autre côté, dans ces mêmes jours, les dirigeant de l’UDI ont été reçus par Michelle Bachelet, le parti le plus réactionnaire de la droite et des patrons, fervent défenseur de la dictature et de Pinochet, a les portes grandes ouvertes de la Moneda, alors que les travailleurs ou les couches les plus précarisées qui désirent être écoutées par les nouvelles autorités, ne les ont pas.
Ceci serait les changements dont parlait la nouvelle présidente quand elle était candidate – ajoutant qu’on ne pouvait avoir de confiance dans la droite- ou serait-ce la Concertación du moindre mal, comme nous disait une partie de la gauche?
Il est évident que nous aurons quatre années de plus de la politique que nous avons eu à subir jusqu’à aujourd’hui. Malheureusement, la classe ouvrière ne peut compter sur un parti qui la représente et qui lutte résolument pour nos droits. Il est clair que les travailleurs ne sont pas représentés dans ce gouvernement qui suivra une ligne pro-patronale comme l’ont fait les précédents gouvernements de Concertación. C’est la raison pour laquelle nous ne pouvons avoir aucune confiance en celui-ci, ni dans les partis qui le soutiennent.
La tâche fondamentale des travailleurs et des couches pauvres dans la prochaine période, en même temps que nous luttons pour nos revendications concrètes, est de travailler à la construction d’un parti des travailleurs qui ne crée pas de faux espoirs dans une soi-disant « aile progressiste » gouvernementale qui pourrait améliorer les conditions de vie de la classe ouvrière ; espérer cela sous le capitalisme est une véritable utopie. Nous, travailleurs, devons lutter résolument pour en finir avec ce système et pour construire une société démocratique et socialiste.
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60 ans après la Seconde Guerre mondiale
On commémore ces temps-ci le 60ème anniversaire de la fin la Seconde Guerre mondiale. Les médias nous ont abreuvés d’articles et de témoignages historiques sur ce qui fut la plus grande boucherie à ce jour de l’histoire humaine (60 millions de morts). Un dossier de plus? Non, car les commémorations occultent trop souvent les tenants et aboutissants de cette guerre qui a changé pour près d’un demi-siècle les rapports de force au niveau mondial.
Thierry Pierret
La Première Guerre mondiale avait été une guerre de repartage du monde entre puissances impérialistes. Pendant des décennies, il y avait une course de vitesse entre les différentes puissances européennes pour s’emparer des différents pays d’Afrique et d’Asie. La Grande-Bretagne et la France étaient sorties gagnantes de cette course de vitesse, l’Allemagne devant se contenter des “miettes” du monde colonial.
C’est la volonté de l’Allemagne d’imposer un repartage du monde à son avantage qui a plongé le monde dans la “Grande Guerre” en 1914. Les principaux partis sociaux-démocrates s’étaient rangés derrière le drapeau de leur propre impérialisme. C’est la Révolution russe qui a mis fin à la Grande Guerre sur le front de l’est avec l’armistice de Brest-Litovsk. Quelques mois plus tard, la révolution en Allemagne mettait fin aux hostilités sur le front occidental. Malheureusement, la révolution en Allemagne n’a pas abouti à la prise du pouvoir par les travailleurs comme en Russie. Le Parti social-démocrate (SPD) y était autrement plus puissant que les mencheviques en Russie et le jeune Parti communiste allemand (KPD) a commis des erreurs tactiques. La défaite de la révolution en Allemagne, mais aussi en Italie, en Hongrie, en Slovaquie,… ouvre désormais la voie à une période de contre-révolution en Europe qui sera le prélude à une nouvelle conflagration mondiale.
La montée du fascisme
La petite-bourgeoisie était prise en tenaille entre le mouvement ouvrier d’une part, la grande industrie et les banques d’autre part. La faillite les guette et, avec elle, la nécessité de vendre leur force de travail pour vivre. Ils aspirent au retour à l’ordre, c’est-à-dire à la situation qui prévalait avant l’industrialisation, à savoir une société de petits producteurs. Les fascistes les séduisent avec leurs diatribes contre “le capital financier” et contre le communisme. La crise économique des années trente verra les secteurs décisifs de la bourgeoisie soutenir le fascisme pour rétablir ses profits en écrasant le mouvement ouvrier et en forçant l’ouverture des marchés extérieurs aux produits allemands.
Il est donc faux de prétendre que la mégalomanie de Hitler et de Mussolini serait la cause de la Seconde Guerre mondiale. En fait, le programme des partis fascistes correspondait aux nécessités du capitalisme en période de crise aigüe. La seule façon pour la bourgeoisie des pays vaincus (Allemagne) ou mal desservis par la victoire (Italie) de restaurer sa position, c’était d’imposer un nouveau partage du monde par la guerre. Or seuls les partis fascistes étaient déterminés à le faire là où les partis bourgeois classiques étaient soucieux de préserver les équilibres internationaux. Il y a donc un lien entre le fascisme et la guerre dans la mesure où ce sont deux conséquences parallèles de la crise du capitalisme en décomposition.
Capitulation du mouvement ouvrier
La victoire du fascisme n’était pas inéluctable. En Allemagne, les partis ouvriers et leurs milices – SPD et KPD – étaient plus puissants que le Parti nazi. Mais le SPD refusait l’affrontement sous prétexte de respecter la légalité là où les nazis n’en avaient cure. Plutôt que d’organiser les travailleurs, il préférait s’en remettre au Président Hindenburg comme “garant de la démocratie”.
Quant au KPD, il suivait la ligne de Moscou qui professait la théorie absurde selon laquelle la social-démocratie et le nazisme étaient des frères jumeaux (théorie du social-fascisme). Le KPD a même organisé des activités en commun avec les nazis! Cette attitude des dirigeants des deux grands partis ouvriers allemands a complètement désorienté les travailleurs allemands face aux nazis. En 1933, Hitler prenait le pouvoir sans coup férir avec la bénédiction de Hindenburg…
Le Pacte germano-soviétique
L’arrivée au pouvoir de Hitler – dont Staline était pourtant largement responsable – a semé la panique à Moscou. Pour assurer sa défense, l’URSS va désormais privilégier une stratégie d’entente avec la France et la Grande-Bretagne. Pour ce faire, il ne fallait rien faire qui puisse effrayer les bourgeoisies française et britannique. Par conséquent, les partis communistes occidentaux devaient adopter un profil bas et privilégier des alliances non seulement avec la social-démocratie, mais aussi avec la “bourgeoisie progressiste”.
Cette stratégie débouchera sur la formation de gouvernements de front populaire en France et en Espagne en 1936. Pour maintenir coûte que coûte ce front de collaboration de classe, le PC n’hésitera pas à casser la grève générale en France et à liquider la révolution en Espagne. Mais en 1938, Paris et Londres repoussent l’offre de Staline d’agir de concert pour contrer les visées de Hitler sur la Tchécoslovaquie.
Staline change alors son fusil d’épaule et signe le Pacte germano-soviétique en 1939. Il croit ainsi assurer ses arrières. Bien plus qu’un pacte de non-agression, le Pacte germano-soviétique comportait un protocole secret qui organisait le dépeçage de l’Europe de l’est entre l’Allemagne et l’URSS. Alors que les bolcheviques avaient rendu publics tous les traités secrets en 1917, Staline renouait avec les pires méthodes des puissances impérialistes.
Une nouvelle guerre de repartage
La Seconde Guerre mondiale fut, en Europe de l’Ouest, en Afrique et en Asie, une nouvelle guerre de repartage du monde. L’Allemagne, qui avait été privée de toutes ses colonies en 1918, voulait prendre sa revanche. L’Italie, mal desservie par sa victoire en 1918, avait annexé l’Albanie et envahi l’Ethiopie en 1935. Mais l’Ethiopie était le seul pays africain qui restait à coloniser. L’Italie ne pouvait plus étendre son empire colonial qu’en empiétant sur les colonies françaises et britanniques. Il ne faut pas chercher ailleurs les raisons de son entrée en guerre aux côtés de l’Allemagne en 1940. En Asie, le Japon, après avoir annexé la Corée et la Mandchourie, s’était lancé à la conquête de la Chine toute entière. Il lorgnait sur les colonies françaises, britanniques et hollandaises en Asie. Mais les Etats-Unis s’opposaient aux prétentions impériales de Tokyo en Asie et lui ont coupé son approvisionnement en pétrole.
D’où l’attaque sur Pearl-Harbour en décembre 1941 pour avoir les mains libres dans le Pacifique. Pearl-Harbour a fourni le prétexte rêvé au Président Roosevelt pour engager les Etats-Unis dans la guerre, puisque le Japon était un allié de l’Allemagne et de l’Italie. La guerre est désormais mondiale. Elle oppose les puissances impérialistes établies (Etats-Unis, France, Grande-Bretagne) aux forces de l’Axe (Allemagne, Italie, Japon), c’est-à-dire l’axe des mal servis du partage colonial. Mais entre-temps, il y a eu l’offensive allemande contre l’URSS en juin 1941. Cette nouvelle donne va non seulement changer le cours de la guerre, mais aussi en changer partiellement la nature.
La victoire soviétique
Staline avait cru gagner un répit de 10 ans en signant le Pacte germano-soviétique. Il en avait également profité pour ramener la frontière occidentale de l’URSS à celle d’avant 1914 (annexion de l’est de la Pologne, des pays baltes, de la Bessarabie). En revanche, l’invasion de la Finlande se solda par un fiasco. Staline, dans sa lutte acharnée contre l’opposition de gauche, avait liquidé tous les officiers qui avaient été formés par Trotsky. Privée de ses meilleurs officiers, l’Armée rouge s’est révélée incapable de venir à bout de l’armée finlandaise. Hitler en a conclu que l’Armée rouge n’était qu’un tigre de papier et qu’elle s’effondrerait sous les coups de la Werhmacht. Or les nazis, dans leur entreprise de destruction systématique du mouvement ouvrier organisé, ne pouvaient pas tolérer l’existence de l’état ouvrier – tout bureaucratisé qu’il fût – soviétique. Le 22 juin 1941, la Werhmacht envahissait l’URSS à la stupéfaction de Staline qui croyait dur comme fer au Pacte. Les premières semaines de l’offensive ont semblé donner raison à Hitler.
L’Armée rouge, mal préparée, privée d’officiers compétents, s’effondrait sous les coups de butoir de la Wehrmacht, perdant des centaines de milliers de prisonniers et de tués en quelques jours. Mais Hitler avait sousestimé la capacité de résistance et d’auto-organisation de la population russe.
Surtout, Hitler avait sousestimé le potentiel d’une économie planifiée même bureaucratiquement. Jamais un pays relativement arriéré comme l’URSS n’aurait pu fournir un tel effort de guerre dans les conditions d’une économie de marché. L’Armée rouge a pu stopper l’offensive hitlérienne avant de partir à la contre-offensive.
L’URSS payera sa victoire de quelque 27 millions de morts. Les pertes sont d’autant plus lourdes que le régime nazi se déchaîne contre les “sous-hommes” (Juifs, Slaves, Tsiganes). Si l’antisémitisme du régime avait d’abord eu pour but de désigner un bouc-émissaire pratique aux souffrances de la population, il acquiert dès lors une dynamique propre qui conduira à la Solution finale.
Mais cette pulsion mortifère exprime surtout l’impuissance des nazis à retourner la situation en leur faveur. A partir de ce moment, la guerre change de nature. On assiste à une course de vitesse entre l’Armée rouge et les anglo-américains. Ceux-ci ne se décident à ouvrir un nouveau front (débarquement de juin 1944) que pour endiguer l’avance soviétique. Après la capitulation allemande, cette course se poursuivra en extrême-orient où les Etats-Unis n’hésiteront pas à utiliser l’arme atomique pour contraindre le Japon à capituler sans délai et éviter une partition du Japon comme en Allemagne et en Corée.
La révolution met fin à la guerre
Les dirigeants américains et britanniques envisagent même de faire une paix séparée avec l’Allemagne pour repousser l’Armée rouge. Mais les nazis s’obstinent à vouloir mener la guerre sur les deux fronts et le putsch contre Hitler échoue. Surtout, les travailleurs n’auraient pas toléré la prolongation de la guerre et sa transformation en guerre est-ouest. En Italie, en France, en Yougoslavie, en Grèce, les partisans communistes libèrent la majorité du territoire. Ils sont une force avec laquelle les alliés doivent compter. La prise du pouvoir par les communistes était possible dans plusieurs pays, y compris à l’ouest. Mais Staline le leur a interdit et a ordonné aux partisans de rendre leurs armes en échange d’assurances de la part des Alliés. On peut dire que le stalinisme a joué le même rôle contre-révolutionnaire en 1945 que la social-démocratie en 1918. Dans les pays occupés par l’Armée rouge, nombre de communistes actifs dans la résistance sont liquidés car jugés peu fiables. Alors que c’est la révolution (ou la menace de révolution) qui a empêché les Alliés de continuer la guerre contre l’URSS, Staline a cru pouvoir opter pour la coexistence pacifique avec l’impérialisme (accords de Yalta). Mais Staline ne recueillera pas davantage les fruits de sa “modération” que dans les années trente. En 1949, les puissances impérialistes créent l’OTAN pour endiguer l’URSS et le monde bascule dans la guerre froide. Pendant près d’un demi-siècle, la violence de l’impérialisme sera contenue par l’existence du bloc de l’est. Mais les tares du stalinisme ont fini par avoir raison des états ouvriers bureaucratisés. La chute de l’URSS ouvre la porte à une nouvelle ère de tensions interimpérialistes.