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Tag: Gustave Dache
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Ce dimanche à Charleroi : formation sur l'histoire du trotskisme en Belgique
Après le processus révolutionnaire en Afrique du Nord et au Moyen Orient, le prochain dimanche de formation “Marx avait raison” organisé par le district de Hainaut-Namur du PSL sera consacré à l’histoire du trotskisme en Belgique et à l’histoire du Comité pour une Internationale Ouvrière (CIO, l’internationale dont le PSL est la section belge). A l’heure du retour des luttes de masse sur le devant de la scène, la question de la direction la plus adéquate à construire pour renforcer les luttes des travailleurs et les conduire au socialisme est d’une importance cruciale, et c’est avant tout de cela dont il sera question lors de cette journée de discussion.
Dimanche 11 août, accueil à partir de 10h et fin prévue pour 17h. Un repas est prévu à petit prix.
Le matin, nous aurons deux invités pour aborder l’histoire du trotskysme en Belgique : Eric Byl (membre du Bureau Exécutif du PSL) et Gustave Dache (vétéran syndicaliste et trotskiste de Charleroi, également auteur du livre ‘‘La grève générale insurrectionnelle et révolutionnaire de l’hiver 60-61’’). L’après-midi, vers 14h, François Bliki nous parlera de l’histoire de notre internationale, le Comité pour une Internationale Ouvrière. François fut à la base de la création de la section belge du CIO et en fut le premier membre.
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Le PSL a étudié depuis longtemps l’histoire des trotskistes belges. Ce courant commence dans notre pays au sein du Parti Communiste. En 1932, par l’intermédiaire des Chevaliers du Travail, les trotskistes sont à la base d’une grande grève des mineurs. En 1936, ils gagnent la majorité de l’aile gauche du POB, l’Action Socialiste Révolutionnaire.
Aller à contre-courant fut le quotidien du trotskisme, contre toutes les manœuvres bureaucratiques, les tentatives de corruption, les menaces physiques et même l’assassinat de ses cadres. Les conditions difficiles dans lesquelles il a du évoluer aurait pu mener à sa disparition définitive. Cela ne s’est pas produit.
Lorsque nous avons rencontré Gustave Dache aux alentours de 1996, il avait déjà 42 ans d’activités trotskystes derrière lui. Il a commencé à travailler à 13 ans, en 1949, dans les verreries de Lodelinsart et, 5 ans plus tard, il a rejoint le courant trotskyste. Il ne fait plus partie d’une organisation depuis longtemps, mais est resté trotskyste. Aujourd’hui, Gustave n’est pas membre du PSL, mais il est heureux que le travail politique de sa vie puisse servir à la formation de nouveaux militants trotskystes. C’est notamment dans ce cadre qu’il a écrit son livre “La grève générale insurrectionnelle et révolutionnaire de l’hiver 1960/61”, dont la seconde édition sera disponible au week-end.
Gustave n’a malheureusement pas connu Léon Lesoil, mais il a pu rencontrer les anciens militants trotskistes qui l’avaient précédé et qui ont toujours loué Lesoil. En collaboration avec Eric Byl, membre du Bureau Exécutif du PSL, Gustave parlera de l’histoire du trotskysme belge, dans l’espoir que les générations futures puissent tirer toutes les leçons de ce riche patrimoine.
Toutes les formations auront lieu au local du PSL de Charleroi. Contactez-nous pour vous inscrire et connaître l’adresse exacte. Responsable : benjamin.dusaussois@gmail.com.
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A propos du parti – Nouvelles du PSL
Cette rubrique de socialisme.be vous propose des nouvelles de notre parti, de ses activités et initiatives,… Cette rubrique comprendra donc divers courts rapports d’actions, des brèves de campagne, des appels pour des conférences, des rapports de réunion, ou encore de petits textes de nouveaux membres qui expliquent pourquoi ils ont rejoint notre parti.
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A noter dans votre agenda
- Jeu. 5 juillet. Anvers. Assemblée générale de Rood!
- 7-13 jullet. Gand. Ecole d’été du CIO
- Me. 18 juillet. Anvers. 19h30 Assemblée générale du PSL : rapport de l’école d’été internationale du CIO : Construction du CIO
- Ve. 20 juillet : BBQ de soutien organisé par la section liégeoise du PSL
- Ve. 20 juillet. Keerbergen. Meeting sur l’environnement et l’énergie
- 27, 28, 29 juillet : Week-end de formation marxiste à Liège
- Sa. 4 août. Keerbergen, BBQ électoral
- Me. 8 août. Anvers. Assemblée générale du PSL : rapport de l’école d’été du CIO : comment faire face à la crise et saisir les opportunités qui se présentent à gauche
- Sa-Di 11-12 août. Anvers. Week-end de formation marxiste
- Jeu. 30 août. Bruxelles. Assemblée générale de Gauches Communes. 19h30 Garcia Lorca
- Ve. 7 septembre. Keerbergen. Meeting électoral
- Ve. 14 septembre. Bruxelles. Manifestation nationale contre les attaques sur les chômeurs
- 7-9 décembre: Congrès National du PSL
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L’été, sur socialisme.be et au PSL
Durant les mois de juillet et août, nous allons maintenir le rythme d’alimentation quotidien de notre site internet, même si le nombre d’articles sera plus limité. Nous allons laisser plus d’espace durant l’été pour des articles de fond. Ce n’est que durant la période de l’école d’été internationale du CIO (du 7 au 13 juillet) que la rédaction ne sera pas disponible par e-mail.
Le secrétariat national du PSL fonctionnera lui-aussi à un moindre rythme. A l’exception de la période de l’école d’été, il sera ouvert tous les jours ouvrables de 9h à 17h, mais pas le week-end, et la permanence ne sera pas assurée tous les jours jusque 20h.
Un week-end de formation réussi à Floreffe
Les sections de Liège, Namur et Charleroi ont tenu la semaine dernière un week-end de formation marxiste. Pour de nombreux étudiants, la date était un peu trop proche des examens, mais une vingtaine de participants étaient tout de même présents. L’évènement a débuté par un meeting où Tony Mulhearn a pu parler de l’expérience des marxistes sur le plan communal, à partir de la riche expérience de Liverpool dans les années ’80.
Les premiers exemplaires de "La conception matérialiste de la question juive" (par Abraham Léon) et du "Programme de transition" (par Trotsky) y ont été présentés et vendus.
Le succès de ce week-end est à la base d’un nouveau week-end de formation marxiste qui se déroulera à Liège du 27 au 29 juillet, notamment sur base des lectures collectives organisées autour des publications de Marxisme.be.
Lecture d’été
Marxisme.be n’est pas seulement le site théorique du PSL, c’est aussi le nom des éditions du PSL. Voici quelques idées intéressantes pour politiquement agrémenter votre été.
La conception matérialiste de la question juive
Le trotskiste belge Abraham Léon était actif dans une organisation sioniste de gauche durant les années ’30. Il a toutefois rompu avec le sionisme sur base de l’analyse marxiste. Afin d’étayer cette rupture politique, il a réalisé une étude impressionnante de l’histoire du judaïsme : La conception matérialiste de la question juive.
Ce livre est une application du matérialisme historique à l’histoire intéressante du judaïsme. Il répond à des questions telles que pourquoi les Juifs ont tellement été persécuté par les nazis et argumente efficacement contre le racisme. Abraham Léon a écrit ce livre en 1942, deux ans avant de périr dans un camp de concentration. Ce livre est disponible en français et, pour la toute première fois, également en néerlandais.
‘La conception matérialiste de la question juive’, 188 pages, 10 euros. Passez commande en répondant à ce mail ou en téléphonant au 0485/05.86.39.
Le Programme de transition
Avec quel programme pouvons nous renforcer la lutter pour le renversement du système capitaliste? Ce n’est pas une question neuve dans le mouvement ouvrier.
Dans le ‘‘Programme de transition’’, le révolutionnaire russe Léon Trotsky a développé différentes positions qui sont toujours d’une grande actualité. Trotsky y explique comment les revendications les plus basiques des travailleurs peuvent être liées à la lutte pour le socialisme. Le lecteur sera surpris de voir à quel point cet ouvrage reste pertinent malgré son âge.
Avec ses 95 pages, ce n’est pas un livre épais, mais son contenu est extrêmement lourd. Il s’agit d’une lecture essentielle, particulièrement en cette période de campagne électorale pour les communales et dans ce contexte d’augmentation des luttes.
‘Le programme de transition’, 95 pages, 6 euros. Passez commande en répondant à ce mail ou en téléphonant au 0485/05.86.39.
Ma Vie
Ce n’est aucunement un hasard si les éditions marxisme.be ont choisi de rééditer cette autobiographie en ce moment, en pleine crise du système capitaliste, au beau milieu d’effroyables turbulences économiques et sociales.
C’est dans cette optique que se déroule une lutte qui a pour champ de bataille le passé et l’héritage des luttes du mouvement des travailleurs. Ainsi présente-t-on le plus souvent la sanglante caricature de socialisme qu’est le stalinisme comme découlant directement du marxisme, ou en tout cas du bolchévisme. Ce mythe qui associe étroitement l’image de Lénine à celle de Staline réduit Trotsky au niveau d’un simple apprenti dictateur, un triste personnage jaloux d’avoir perdu une lutte personnelle pour succéder à Lénine. Cette fable s’effondre cependant très facilement à l’étude des faits historiques, et c’est pourquoi il importe pour les partisans du capitalisme – débridés ou ‘‘domestiqués’’ – de les passer sous silence ou de les déformer. La présente autobiographie de Trotsky est donc avant tout à considérer comme une des armes destinée à restaurer la vérité.
Ma vie, 658 pages, 20 euros. Passez commande en répondant à ce mail ou en téléphonant au 0485/05.86.39.
"La grève générale insurrectionnelle et révolutionnaire de l’hiver 1960/61 – Témoignage ouvrier sur la grève du siècle"
Par sa durée, sa dureté et son ampleur, la grève générale de l’hiver 60-61 a constitué un moment de lutte historique pour les travailleurs belges. Le pays entier était à l’arrêt et les grévistes tenaient le haut du pavé, ils commençaient même à poser les jalons d’une autre organisation de la société. L’occasion était véritablement présente de mettre à bas le régime capitaliste.
Hélas, malgré l’héroïsme extraordinaire dont les travailleurs ont fait preuve dans leur combat, cette grève insurrectionnelle et révolutionnaire n’a pas abouti à sa conclusion logique. Le PSL a édité ce livre écrit par Gustave Dache, qui a participé à ces évènements en toute première ligne, afin que les leçons de cette lutte hitorique puissent être tirées pour les combats à venir.
”La grève générale insurrectionnelle et révolutionnaire de l’hiver 1960/61", 388 pages, 15 euros. Passez commande en répondant à ce mail ou en téléphonant au 0485/05.86.39
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A propos du parti – Nouvelles du PSL
Cette rubrique de socialisme.be vous propose des nouvelles de notre parti, de ses activités et initiatives,… Cette rubrique comprendra donc divers courts rapports d’actions, des brèves de campagne, des appels pour des conférences, des rapports de réunion, ou encore de petits textes de nouveaux membres qui expliquent pourquoi ils ont rejoint notre parti.
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A noter dans votre agenda
- Lu. 23 avril. Gand. 18h, devant l’Hôtel de ville. Action de Rood! Pour plus de garderies.
- Ma. 24 avril. Liège. 18h, Fédération des Etudiants, place du XX Août, BBQ et discussions sur le résultats des élections présidentielles en France et la possibilité d’un Front de Gauche en Belgique, organisé par EGA.
- Sa-Di 28 et 29 avril : Socialisme 2012
- Lu. 30 avril. Veille de Premier mai de Rood! à Alost.
- Lu. 30 avril. Vieille de Premier mai à Gand.
- Jeu. 10 mai. Gand. 19h, Groentemarkt. Manifestation contre les assainissements dans les transports en commun.
- Sa 12 mai. Bruxelles. Manifestation Occupy/Indignés : 13h à la gare du Nord.
- Sa. 12 mai. Bruxelles. Gay Pride.
- Ma. 15 mai. Anvers. Meeting du PSL et de Rood! Sur la mobilité.
- Ve. 18 mai. Bruxelles. 13h, devant le Parlement européen, Action de protestation de la communauté tamoule, trois ans après la ‘’fin’’ de la sanglante guerre civile au Sri Lanka.
- 31 mai. St Gilles (Bruxelles). 19h, Place Van Meneem. Action’’Reprenons nos communes’’. Plus d’infos
- 7-9 décembre: Congrès National du PSL
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Pourquoi j’ai rejoint le PSL
Il y a peu de temps, j’ai rejoint la section liégeoise du PSL. Un ami en étant membre depuis quelques années m’a brièvement présenté l’organisation et j’ai ensuite pris ma décision assez rapidement.
De toutes celles existant en Belgique, le PSL m’a semblé être l’organisation de gauche radicale la mieux représentative du socialisme révolutionnaire, tant dans l’approche que dans la mise en œuvre de ses revendications. Il n’y a aucun doute que la lutte des classes est l’outil le plus adéquat au renversement du système en place. Bien avant de devenir membre, j’ai pu constater lors de mobilisations que le PSL dirige toute ses forces dans ce sens avec des revendications constructives et centrées sur l’élément primordial qu’est celui de la prise de pouvoir par les travailleurs. J’ai alors pensé qu’une porte m’était enfin ouverte pour devenir militant du Trotskisme, pilier central du parti.
Voilà maintenant un bon mois que je l’ai officiellement rejoint. Le bilan que je tire de ce laps de temps ne peut être que positif. Semaine après semaine, les réunions de sections ainsi que les actions urbaines permettent d’enrichir ses connaissances de socialiste révolutionnaire et d’affiner l’analyse que l’on porte à l’actualité.
Sans plus tarder, je lance un appel à tous ceux qui sont prêt à entrer en action au cœur de la lutte des classes dans l’optique d’ériger ensemble une grande société socialiste répondant aux besoins des travailleurs. REJOIGNEZ LE PSL!
Olivier A., étudiant, Liège
C’est le week-end prochain : Socialisme 2012!
Fin de cette semaine, nous tiendrons notre évènement annuel de discussion politique et de formation marxiste. Le programme des commissions et des sessions plénières a été élaboré de façon à répondre aux attentes de tous ceux qui veulent lutter pour le renversement de ce système. N’hésitez pas, et participez vous aussi à cet évènement ! Il est encore possible de réserver des cartes d’entrée en prévente au n° de compte 001-2260393-78 avec pour mention ‘Socialisme 2012’. Les prix sont de 8 ou 12 euros pour tout le week-end (non-salariés ou salariés) et de 5 ou 7 euros pour une journée.
Nous recherchons encore des volontaires pour aider à l’organisation pratique de Socialisme 2012 avec l’installation des salles, la préparation des repas, l’installation du stand de livres et brochures,… Toute aide est la bienvenue. Contactez-nous via els@socialisme.be.
Les éditions Marxisme.be ont de nouvelles publications à vous proposer !
Tout d’abord, après épuisement du stock précédent, nous rééditons une seconde version du livre de Gustave Dache consacré à la grève générale de 60-61 : ‘‘La grève générale révolutionnaire et insurrectionnelle de l’hiver 60-61’’ (388 pages, 15 euros). En français toujours, nous disposons d’une nouvelle édition de l’autobiographie du révolutionnaire russe Léon Trotsky, ‘‘Ma Vie’’ (658 pages, 20 euros). En néerlandais, nous publions, pour la toute première fois dans cette langue, l’ouvrage du trotskiste belge Abraham Léon ‘‘La conception matérialiste de la question juive’’ (197 pages, 10 euros) ainsi que ‘‘Le Programme de transition’’ de Trotsky (74 pages, 6 euros), l’idée étant de disposer au plus vite de ces ouvrages en français également.
Il vous est possible de commander ces publications via redaction@socialisme.be ou en téléphonant au n°02/345.61.81
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Lettre ouverte pour un syndicalisme de combat
La crise du capitalisme et les politiques d’austérité entraînent partout à travers le monde une renaissance des luttes des masses, et particulièrement des luttes syndicales. En Belgique aussi, les discussions portant sur la stratégie et les tactiques syndicales suscitent un intérêt grandement renouvelé, alimenté entre autres par la manière dont le mouvement de lutte contre la réforme des pensions et l’austérité dans son ensemble a été freiné et stoppé par les directions syndicales FGTB et CSC elles-mêmes. Mais ce débat, hélas, est lui aussi freiné, voire réprimé.
Par Gustave Dache, ancien délégué FGTB à Caterpillar et ancien délégué FGTB au garage Citroën Bairiot
C’est ce qu’à tristement illustré l’exemple de la réunion du Comité Exécutif Élargi de la régionale FGTB de Charleroi le 21 mars dernier. Je veux saisir cette occasion pour faire un plaidoyer pour un syndicalisme de combat et pour une réelle démocratie syndicale. Il ne suffit pas d’accorder la parole, encore faut-il sérieusement organiser le débat démocratique, sur base d’arguments et non d’invectives.
Lors de cette réunion, Anne Demelenne, secrétaire générale de la FGTB, avait fait un exposé de plus d’une heure sur l’Union Européenne et sa politique. J’ai ressenti cette prise de parole comme une tentative visant à amoindrir les responsabilités du gouvernement belge, soi-disant avant tout tributaire de l’Europe, et à justifier l’atterrissage forcé du mouvement syndical après la grève générale du 30 janvier de cette année. Directement après cette introduction, j’ai fait une intervention dont l’essentiel peut se résumer comme suit : il nous faut de l’audace, et un réel syndicalisme de combat !
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Gustave Dache est également auteur du livre ‘‘La Grève générale révolutionnaire et insurrectionnelle de l’hiver 60-61’’, édité par les éditions marxisme.be. Ce livre de 388 pages revient à 15 euros et peut être commandé au 02/345.61.81 ou via redactionsocialisme.be.
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Les diverses critiques que j’ai pu porter contre l’attitude des directions syndicales n’ont pas laissé indifférent, et ont provoqué une riposte qui a pris la forme d’une succession d’attaques personnelles s’en prenant à mon passé syndical, faute de pouvoir argumenter sur le fond. Je trouve important de ne pas laisser ces attaques sans suite car elles constituent, au-delà du mépris de ma personne, une véritable tentative d’intimidation à destination de tous les militants critiques envers la politique de l’appareil syndical.
Lorsque je suis descendu de la tribune, y est alors monté Antonio Cocciolo, président des métallos de la FGTB pour la régionale de Charleroi. Ce dernier a notamment déclaré : ”Gustave, tu n’as rien compris de l’exposé sur l’Europe (…) Dans ta vie syndicale, tu as travaillé 18 mois à Caterpillar et tu n’as su faire que d’être mis à la porte de l’entreprise (…) Dans le garage où tu as travaillé, tu as également été mis à la porte (…) Tu n’as jamais dirigé aucune grève.’’ Le véritable fond de sa pensée est venu ensuite : ”Il y a plusieurs façon d’attaquer le syndicat, la droite l’attaque de l’extérieur, toi c’est de l’intérieur.’’ Depuis quand les critiques d’un militant qui a dédié sa vie à l’activité syndicale doivent-elles être considérées comme des attaques à mettre sur le même pied que l’offensive pro-patronale des partis traditionnels ou de la presse contre les syndicats ?
J’ai été licencié à Caterpillar. C’est vrai. Mais il faut alors préciser d’emblée que ce fut au terme d’une lutte syndicale qui a permis d’implanter l’organisation syndicale dans l’entreprise, une lutte qui a notamment vu le licenciement de 25 ouvriers-grévistes, en 1970, pour fait de grève (dans le peu d’années qui ont suivi, pas moins de six délégués syndicaux FGTB ont été licenciés dans l’entreprise pour avoir militer en faveur de la reconnaissance du syndicat dans l’usine). J’étais de ces 25 ouvriers, en tant que délégué, avec l’autre délégué FGTB qui avait soutenu cette lutte de 10 jours. La raison la plus probable pour laquelle la cause de ce licenciement n’a pas été mentionnée de la tribune est très certainement que cette lutte avait dû être menée à la fois contre la direction de l’usine et contre la direction des syndicats FGTB et CSC de l’époque. Ce combat a renforcé le syndicat, mais a dû se mener contre l’appareil syndical. Ces deux notions ne sont clairement pas à confondre.
Au garage Citroën-Bairiot, mon licenciement fut en fait une prépension dans le cadre d’une restructuration, après 20 de travail dans cette entreprise d’une quarantaine de travailleurs. 20 ans au cours desquels j’avais notamment… implanté une section syndicale de la FGTB auparavant inexistante ! Cette manière de tronquer la vérité et de dénigrer les luttes syndicales du passé sont-elles le nouveau mot d’ordre de la régionale FGTB de Charleroi ? J’espère bien que ce n’est pas le cas, ni à Charleroi ni ailleurs.
Ces précisions ne sont pas destinées à ‘’redorer mon blason’’ mais à dénoncer des pratiques indignes du combat syndical et qui lui portent préjudice. A l’heure où des centaines de milliers de jeunes à travers le monde se sont soulevés pour réclamer une ‘’démocratie réelle’’, l’exemple d’une réelle démocratie, de la démocratie des travailleurs et des exploités, devrait venir des syndicats. Je déplore très fortement que ce ne soit pas le cas. La démocratie ne se limite pas à laisser parler des opposants pour ensuite répondre par un flot d’insultes afin d’éviter à tout prix un débat de fond.
Ce débat est pourtant crucial aujourd’hui, pour en finir avec le syndicalisme de concertation ainsi que les actions symboliques et renouer avec un syndicalisme de combat, basé sur le combat des masses. A chaque fois que la FGTB a donné un mot d’ordre de grève (local ou régional) les travailleurs ont toujours suivi, à condition que ces mots d’ordre correspondent exactement aux aspirations profondes de la classe des travailleurs. Si aujourd’hui il existe une large couche d’hésitants et de déçus dans les rangs syndicaux, n’est ce pas par dégoût des manifestations-promenades à Bruxelles et des actions sans lendemain ? N’est-ce pas parce qu’ils doutent de la réelle volonté de lutte des appareils syndicaux ? Quel serait l’impact d’une large campagne de sensibilisation et de mobilisation contre l’austérité et d’un bon plan d’action élaboré avec l’implication active de la base syndicale ? Est-ce un tabou de poser toutes ces questions ? On pourrait le penser au vu de la riposte haineuse dont j’ai été l’objet.
Je tiens à dénoncer vigoureusement ces atteintes à la démocratie syndicale, comme je l’ai fait toute ma vie militante durant. Contrairement à ce qui a été dit, les critiques constructives ne peuvent que renforcer la lutte de classe en faveur des travailleurs, et non détruire le syndicat. Par contre, il est vrai que cette démocratie syndicale est un danger pour tous ceux qui se contentent de donner des mots d’ordre d’en haut, bien confortablement assis sur leurs privilèges.
PS: Cet évènement m’a motivé à travailler à une nouvelle publication d’une brochure que j’avais écrite en juin 1970 : ”10 jours qui ébranlèrent la direction de Caterpillar et la bureaucratie syndicale FGTB-CSC”, avec un texte d’introduction basé sur l’actualité récente.
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Contre l’austérité, pour un syndicalisme de combat!
Lors de l’assemblée Wallonne des pensionnés et prépensionnés de la FGTB qui s’est tenue à Ciney le 13 octobre 2011, Gustave Dache a fait une intervention remarquée. Voici ci-dessous le texte intégral qu’il aurait voulu faire si le temps le lui avait permis. L’auteur de "La grève générale insurrectionnelle et révolutionnaire de l’hiver 60/61” aborde notamment la nécessité d’un plan d’action contre l’austérité, et défend la nationalisation par expropriation des banques et des secteurs clés de l’économie, sans indemnités ni rachats et sous contrôle ouvrier, comme intégré dans le programme de la FGTB dans les années ’50.
Étant donné que les intervenants à cette assemblée n’avait droit qu’à trois minutes. J’en ai d’ailleurs fait la critique à la tribune, car sur 3 minutes il n’est pas permis de développer une intervention que j’ai été obligé d’écourter. C’ est la raison pour laquelle je l’ai mise par écrit. Encore une fois les interventions de la base sont limitées bureaucratiquement, alors que la situation est d’une gravité exceptionnelle et exige la pleine liberté d’expression ainsi que le temps nécessaire pour que la base s’exprime entièrement qui elle demain se retrouvera dans la rue.
Gustave Dache
Camarades,
Après 50 ans, la situation a changé et nous savons tous que chaque époque garde sa spécificité. Mais ce que nous savons aussi avec certitude, c’est que les antagonistes de classe sont restés les mêmes. En effet, le capitalisme et son cortège de misère existent toujours. Ils font toujours des ravages sociaux et économiques. La pauvreté n’a cessé d’augmenter partout alors que les capitalistes font continuellement des bénéfices faramineux. Les bénéfices des entreprises belges sont passés de 47 milliards d’euros en 2000 à 82 milliards d’euros en 2009 : une hausse de 75 %. Les dividendes des actionnaires sont passées de 9 à 26 milliards d’euros dans la même période : une augmentation de 200 %.
Et pendant que les capitalistes remplissent leurs coffres, les travailleurs sont licenciés, les chômeurs sont exclus de leurs indemnités et les pensions en Belgique sont parmi les plus basses d’Europe. Il y a environ 25 % des pensionnés qui vivent sous le seuil de pauvreté, et il y a dans notre pays 15 % de taux de pauvreté. Il y a socialisation des pertes alors que les bénéfices des banques et des entreprises restent strictement privés.
Le socialiste français Jean Jaures avait parfaitement raison lorsqu’il disait il y a longtemps que : ”le capitalisme porte en lui la guerre, comme la nuée porte l’orage.” Il en va de même pour la misère. La lutte entre les deux classes antagonistes est permanente, elle est toujours d’une brulante actualité. Aujourd’hui comme hier, la lutte des classes reste la priorité absolue.
”La FGTB Wallonne espère faire progresser la réflexion et le débat sur le fait que penser l’après capitalisme est maintenant une nécessité absolue” a-t-on pu lire dans le Syndicat de septembre 2011. Tous les syndicalistes doivent souscrire à cette nécessité absolue, car ce qui est posé avec encore plus de nécessité aujourd’hui qu’hier, c’est le remplacement du capitalisme par le socialisme démocratique.
Je pense, camarades, que vous partagez le même sentiment que moi. Je m’adresse ici aux plus anciens qui, comme moi, ont fait grève en 1950 et en 60/61. Je considère qu’il y a aujourd’hui beaucoup de similitudes avec la situation qui existait juste avant la grève générale de 60/61. Rappelez-vous camarades, à l’époque, il y avait des grèves un peu partout. Aujourd’hui, il y en a beaucoup plus, presque tous les jours dans tous les secteurs, ce qui démontre que la situation s’est dégradée constamment et devient explosive. A l’époque, le gouvernement de droite du premier ministre Gaston Eyskens voulait nous imposer avec la Loi unique une austérité de 10 milliards de francs belges. Aujourd’hui, le futur gouvernement veut nous imposer une austérité de 22 milliards d’euros, ce qui représente 880 milliards de FB. Ce n’est pas vrai qu’il se limitera à 10 milliards d’euros, Ce n’est qu’un début pour 2012, le reste viendra les années suivantes. Cette austérité n’a aucune comparaison avec celle de 60/61. Elle est 88 fois supérieure.
C’est la plus grave offensive contre la classe ouvrière et les petites gens de toute l’histoire de la Belgique. Si on laisse faire les politiciens ou vont-ils s’arrêter ?
Devant une austérité de 10 milliards de FB, la classe ouvrière de l’ensemble du pays s’est dressée massivement et spontanément dans une grève générale insurrectionnelle et révolutionnaire. Cela peut paraitre osé aujourd’hui de rappeler que cette grève générale de 60/61 était insurrectionnelle et révolutionnaire. Pourtant, il n’en est rien. Elle était bien insurrectionnelle dans ses actes et révolutionnaire dans ses objectifs.
Rappelez-vous camarades, une grève générale historique, ”la grève du siècle” qui a duré 35 jours, paralysant toute l’économie du pays, avec ses plus de 100 actes de sabotages par jour, ses nombreuses arrestations arbitraire, ses nombreux blessés et ses 4 morts abattus par la gendarmerie.
Rappelez-vous camarades, nous étions descendus dans la rue contre la loi unique, mais aussi pour changer la société.
Rappelez-vous camarades nous voulions marcher sur Bruxelles, comme en 1950, pour affronter l’Etat bourgeois dans la capitale. Nous pouvions réussir, toutes les conditions objectives à une insurrection étaient réunies. La bourgeoisie tremblait sur ses bases, et ce n’est pas par hasard si toutes les gares du pays étaient occupées militairement, si toutes les armureries du pays étaient vidées de leurs munitions, si la fabrique nationale (FN) était également occupée militairement. Des mitrailleuses étaient postées sur les routes conduisant à la capitale. Toutes ces précautions exceptionnelles ont été prises par le gouvernement et la bourgeoisie parce qu’ils craignaient que la masse des grévistes montent spontanément sur Bruxelles. Mais toutes les directions traditionnelles nous ont empêchées, André Renard y compris.
Cette fois ils ne nous arrêterons pas !
Pour nous, la rigueur ou l’austérité c’est kif kif. La rigueur, nous la subissons depuis plus de 35 ans. La rigueur on en veut plus, et ça, ce n’est pas négociable.
D’ailleurs, les plans de rigueur, ça ne fonctionne pas. La Grèce en est un exemple typique avec l’application de la rigueur et de l’austérité, la dette publique est passée de 120 % au début de l’année à 160 % du PIB sans rien résoudre, au contraire. La crise s’accentue profondément.
Avec ce plan d’austérité en Grèce, il y a environ 20 % de réduction des salaires et 15 % de réduction des pensions. Les politiques de rigueur sont des politiques aveugles et ceux qui les prônent vivent sur une autre planète. Le capitalisme connait la plus grave crise structurelle de toute son histoire. Aujourd’hui la crise structurelle du capitalisme a atteint un tel niveau, qu’elle a révélé au monde entier que cette économie capitaliste est tellement vulnérable qu’elle peut mettre toute l’économie mondiale à genoux.
D’ailleurs, les plus grand partisans de cette économie capitaliste en crise mortelle ne trouvent aucune solution de sauvetage. Toute ces crises à répétitions dévoilent au grand jour l’absurdité et l’inefficacité du capitalisme à l’agonie. Le cœur même du capitalisme mondiale, les Etats Unis d’Amérique, sont touchés de plein fouet par la crise, avec comme conséquence que le pays se trouve au bord d’une dépression avec son cortège de misère, comme dans les années 30. Jamais aux EU autant de personne n’ont vécu sous le seuil de pauvreté.
Pourtant, de l’agent, il y en a. Avec raison, la FGTB pose la question ”où est passé l’argent”?
Le gouvernement en affaire courant a déboursé 22 milliards d’euros pour sauver les banques en 2008. Les milliards d’euros absorbés par les intérêts notionnels (plusieurs milliards d’euros par an) et les 9 milliards d’euros de diminution de charge au patronat par an. Cette série d’avantages fiscaux a permis à ArcelorMittal de ne quasiment rien payer en Belgique alors que des milliards de bénéfices étaient réalisés. De fait, les grosses entreprises payent peu d’impôts et la fraude fiscale est estimée à + ou – 20 milliards d’euros. Tous ces plantureux cadeaux ont été accordés avec la participation du PS à tous les gouvernements successif. Dans ces circonstances, le MR n’a plus le monopole du libéralisme, le PS s’en charge.
Le capitalisme est atteint d’une maladie incurable, d’un cancer généralisé, et le PS joue le rôle de médecin au chevet du capitalisme malade. Nous, ce dont nous avons besoin, ce n’est pas d’un médecin, mais d’un chirurgien qui pratique l’euthanasie .
Autour de la table des négociations sur l’accord de BHV, c’était la joie, la droite et la gauche se sont congratulées pour avoir, d’après eux, trouvé un accord historique. Entre la droite et la gauche, les nuances politiques ont disparu. Pendant toute cette période de crise pour former un gouvernement, il y a eu des informateurs, des démineurs, des clarificateurs. Maintenant nous avons un démolisseur de nos acquis sociaux et de notre citadelle ouvrière qu’est les sécurité sociale !
Oui camarades, notre citadelle ouvrière est attaquée, pas seulement par la droite mais aussi par le formateur chef de file de la gauche. Comme le disait Nico Cué, secrétaire des métallurgistes : ”le formateur négocie une note qui fait injure au valeur du socialisme”.
Ce n’est pas parce que nous sommes devenus des papys et des mammys, que nous courrons moins vite et que nous ne sommes plus actifs dans les usines que nous n’allons pas dire aux politiques que nous sommes toujours capables de faire ce que nous avons fait lors de la grève 60/61!
Aujourd’hui plus que jamais, nous devons rester mobilisés et en revenir à un syndicalisme de combat. Car, à la FGTB, qu’on en soit conscient ou pas, qu’on soit d’accord ou pas nous sommes les dépositaires d’une doctrine révolutionnaire, s’appuyant sur la pratique de la lutte des classes, qui doit nous conduire vers la transformation totale de la société et son remplacement par une société socialiste démocratique.
C’est principalement pour cela que la FGTB est née en 1945. Si nous voulons vraiment changer la société, nous devons avancer un plan d’action offensif anticapitaliste, qui s’attaque au fondement même du capitalisme. Ce plan, il ne faut pas l’inventer, il existe, il se trouve dans les tiroirs de la FGTB qui a été décidé par les congrès de la FGTB en 1954 et 1956 : la nationalisation par expropriation des banques et des secteurs clés de l’économie, sans indemnités ni rachats et sous contrôle ouvrier. Non à une caricature de nationalisation par rachat!
Je pense que vous serez d’accord avec moi pour dire que la FGTB nationale doit remettre dès demain matin au formateur un préavis de grève générale illimitée contre toute forme de rigueur qu’elle qu’elle soit!
Si le futur gouvernement s’obstine à nous imposer l’austérité ou la rigueur, nous devons lui dire que ses jours sont déjà comptés. Le PS nous dit régulièrement et depuis bien trop longtemps d’ailleurs que : ”sans nous, ce serait pire.” Pire que quoi ? La peste ou le choléra !
Nous sommes en colère, car tous ceux qui veulent nous imposer la rigueur sont complètement déconnectés de la réalité. C’est du terrorisme social contre toute la classe ouvrière du pays.
La vieille garde meurt mais ne se rend pas! Vive le classe ouvrière, vive le socialisme!
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Pensionnés et pas un radis dans le caddie… NON à l’austérité!
Les enjeux de la réforme des pensions
Ce jeudi après-midi s’est déroulée l’Assemblée interprofessionnelle wallonne des pensionnés et prépensionnés de la FGTB. Près de 1.000 personnes se sont réunies à Ciney Expo pour y examiner la note du formateur Di Rupo et du Rapport 2011 du Comité d’Etude sur le vieillissement. Le PSL était présent, accompagnant Gustave Dache, auteur du livre ”La grève générale insurrectionnelle et révolutionnaire de l’hiver 60-61”.
Accompagner Gustave Dache, c’était bien entendu l’opportunité de discuter autour de notre stand des leçons de la ”Grève du siècle”. De ce fameux hiver 60-61, il en a d’ailleurs été question dans le dossier presse de la FGTB, juste avant les revendications: ”Avant de persévérer dans cette voie sans issue [celle de l’austérité, NDLA], les responsables politiques feraient mieux de se rappeler la grande grève de 60-61 dont on vient de commémorer le 50e anniversaire. A cette époque déjà, les travailleurs avaient lutté pour conserver et améliorer leur statut de pension. A chaque ”Loi unique”, ”Plan global” ou pseudo-”Pacte entre les générations”, les travailleurs actifs et pensionnés, avec ou sans emploi, jeunes et moins jeunes – se sont dressés massivement et fortement pour défendre leurs droits et acquis sociaux.” Hélas, malgré les très correctes dénonciations de la note ”qui ne prévoit rien d’autre que la dégradation de notre système de sécurité sociale et, donc, de nos pensions”, et malgré des revendications qui représentent de réelles avancées, aucun appel à la mobilisation. On en reste à un ”conseil aux négociateurs progressistes? 5 minutes de courage politique”. Quels négociateurs progressistes ?
Comme le déclare très justement le dossier presse de la FGTB wallonne (chiffres à l’appui), cette note représente ”une nouvelle étape du long travail de sape de nos acquis sociaux mis en œuvre depuis 30 ans.” Mais, sur ces 30 dernières années, regardons donc depuis combien d’années le PS est au pouvoir… depuis 1988! Le ”travail de sape de nos acquis sociaux” a été depuis longtemps déjà accompagné par la famille ”socialiste” (qui n’en a plus que le nom), quand il n’a pas tout bonnement été à l’avant de l’attaque. Le PS était-il au gouvernement lors du Pacte des Générations ? Oui. Et lors du Plan Global ? Oui. Après la grève de 60-61, c’est même le PS qui a pu appliquer la Loi Unique, morceau par morceau. Nous n’avons donc pas besoin de ”5 minutes de courage politique” de la part des négociateurs soi-disant ”progressistes”, mais bien d’un plan d’action offensif destiné à défendre dans la rue et par la grève les acquis et le niveau de vie de tous les travailleurs et les pensionnés! La faiblesse appelle l’agression: le mouvement ouvrier doit montrer ses crocs et se préparer à la riposte !
C’était la teneur de l’intervention de Gustave Dache à cette Assemblée, soulignant que les ”papys et mamys qui ont fait 60-61” étaient prêt à ”redescendre dans la rue” pour se battre contre l’austérité qu’on nous impose. ”A l’époque, on a failli avoir une marche sur Bruxelles. On nous en a empêché, mais cette fois-ci, on ne nous arrêtera pas !” Longuement applaudi, Gustave terminait en lançant un appel clair à Anne Demelenne, secrétaire générale de la FGTB, à ”déposer demain un préavis de grève générale à Elio Di Rupo”, qu’il a qualifié de ”démolisseur” de notre sécurité sociale.
Vous retrouverez l’intégralité de l’intervention de Gustave Dache sur ce site dans les jours qui viennent.
Les militants du PSL présents ont pu distribuer notre tract et proposer notre matériel politique. Nous avons ainsi pu vendre les derniers exemplaires disponibles du livre ”La grève générale insurrectionnelle et révolutionnaire de l’hiver 60-61”, ainsi qu’une quinzaine d’exemplaires de notre mensuel, Lutte Socialiste.
Suite au succès remporté par le livre de Gustave, une nouvelle édition est en préparation. N’hésitez pas à passer commande au 02/345.61,81 ou à redaction@socialisme.be !