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Tag: Franklin Roosevelt
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Une Autre Politique. Un nouveau mouvement politique va naître
La création d’une nouvelle formation politique en automne a le potentiel de planter une petite bombe dans la situation politique en Belgique. Le fait que tous les partis flamands ont jugé nécessaire de réagir à l’annonce de la conférence du 28 octobre montre la peur qui existe chez certains devant l’apparition d’une voix nouvelle, fraîche et clairement de gauche.
Bart Vandersteene
28 OCTOBRE
Tu viens aussi?
Quel est le programme de la journée? Elle sera divisée en trois grandes parties. Une première session plénaire traitera du contexte politique dans lequel a été lancée l’initiative, de l’actualité politique et des défis auxquels nous allons être confrontés. Ensuite, nous aurons dix groupes de travail thématiques où seront discutés les thémes les plus importants pour la nouvelle formation politique. La journée se concluera avec une pléniaire où seront prises les décisions sur le type d’organisation, les structures et la composition de la direction qui devra traduire les décisions de cette journée dans la pratique.
Où? A l’ULB, avenue Franklin Roosevelt, Bâtiments H & J
Quand? le 28 octobre dès 13h.
Comment s’Inscrire? Vous pouvez vous inscrire via le MAS ou directement sur le site www.anderepolitiek.be
Depuis des années, les différents partis traditionnels racontent la même histoire et répètent qu’on ne peut pas échapper à la logique néolibérale de réduction des salaires et de démantèlement des services publics. De plus en plus de gens ne sont pas d’accord avec cette idée mais ne trouvent pas de traduction politique à leur résistance. C’est là qu’est la base sociale pour la création d’un nouveau mouvement politique.
De quel genre de mouvement avons-nous besoin?
Un nouveau mouvement politique doit d’abord faire la différence en défendant de manière systématique les intérêts des travailleurs et des chômeurs. Mais il doit aussi se différencier du monde politique traditionnel en faisant de la politique d’une autre manière. Un nouveau mouvement doit devenir le lieu de rassemblement pour tous ceux qui veulent s’organiser pour mener la lutte dans les entreprises, les écoles et les quartiers en unissant travailleurs et chômeurs, jeunes et vieux, hommes et femmes, Belges et immigrés. Il doit avant tout être un instrument pour renforcer et organiser les luttes et non une simple machine électorale.
Que faire le 28 octobre?
Les attentes seront grandes le 28 octobre. Suite aux articles annonçant la conférence parus dans les médias flamands, le nombre de réactions positives, de demandes d’informations et surtout d’adhésions a été impressionnant. Cela montre aussi une idée claire combien les gens attendent une alternative intéressante et crédible de gauche.
Au cours des derniers mois, des discussions intenses ont eu lieu entre les différents groupes impliqués dans cette intiative. L’initiative francophone Une Autre Gauche va aussi s’impliquer dans l’organisation de la journée. Cela n’a pas été facile. Certains dans UAG disaient encore en juillet qu’ "ils ne voulaient pas être entraînés dans une dynamique précipitée imposée par les Flamands" ou qu’"ils voulaient avoir le temps de construire d’abord UAG avant de s’engager dans une intiative nationale". Aujourd’hui les esprits se sont calmés et tout le monde semble avoir compris qu’il n’existe pas d’autre possibilité que de construire un nouveau mouvement ensemble. Ce sont ces deux éléments qui forment la base d’un nouveau mouvement.
Selon nous, il faut suivre un schéma clair dans la construction du projet. Nous avons tous appris depuis la toute petite enfance qu’il ne faut pas essayer de courrir avant d’avoir appris à marcher. Le mouvement ne doit pas faire face immédiatement au défi de developper un programme élaboré. Une initiative qui s’oppose au néolibéralisme et tire la conclusion de ne jamais participer à des coalitions qui mèneraient une politique néolibérale est une base suffisante pour lancer ce mouvement.
La decision de participer aux élections de 2007 signifie que le mouvement devra élaborer progressivement un programme après le 28 octobre. Sur base de l’experience accumulée, du résultat de la participation aux élections et de l’avancement dans la construction du mouvement, on pourra commencer la discussion sur le lancement du nouveau parti à l’automne 2007.
Un potentiel énorme
Noël Slangen, l’ancien responsable des relations publiques de Verhofstadt, voit un bel avenir pour un nouveau parti de gauche ayant un caractère anti-establishment. "Un tel parti peut atteindre les 10 % , à condition que ce nouveau parti ne se laisse absolument pas tenter par une participation au gouvernement". Nous ne pouvons qu’être d’accord avec cette remarque de Monsieur Slangen de même qu’avec l’idée que "seul un parti de gauche anti-establishment pourra reprendre des voix au Vlaams Belang". Le MAS plaide déjà depuis des années pour un nouveau parti de ce type où tous ceux qui veulent résister au néolibéralisme peuvent trouver une place.
Mais nous n’en sommes pas encore là. Le 28 octobre doit d’abord être un succès. Un nouveau mouvement politique doit surtout être porté par une couche importante de militants, de syndicalistes de gauche, de jeunes et de plus âgés. C’est pour cela qu’a été fixé l’objectif de rassembler 500 personnes afin de pouvoir ensemble mener la discussion et prendre la décision de lancer ce mouvement. Nous appellons chaque lecteur de notre journal, chaque sympathisant et bien sûr chaque membre du MAS à être présent le 28 octobre à Bruxelles et à mobiliser ses amis, ses collègues et ses connaissances.
28/10/2006, une date dans l’Histoire?
Le 28 octovre 2006 peut devenir une journée trés importante dans l’histoire politique de la Belgique du 21e siecle. Il y a exactement 130 ans, en 1886, le Parti Ouvrier Belge faisait ses premiers pas et lançait sa première campagne de masse. Sur base de la lutte pour le suffrage universel, un parti de masse est né et a grandi. Dans les années qui viennent, les luttes des travailleurs seront de plus en plus présentes dans l’actualité sociale. C’est dans cette période qu’une nouvelle formation pourra et devra s’affirmer et qu’elle devra saisir la chance de construire un nouveau "parti des travailleurs".
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L’Amérique Latine et la discussion sur le socialisme du 21ème siècle
Un sondage au Venezuela a récemment indiqué que 47,8% de la population préfère un gouvernement ‘socialiste’, alors que seulement 22,7% préfère un gouvernement capitaliste. Il y a un intérêt croissant envers les idées socialistes, popularisées par Chavez qui déclare depuis janvier que la révolution Bolivarienne est socialiste.
Els Deschoemacker
Mais Chavez reste assez vague. Il parle d’un “socialisme du 21e siècle” comme d’une “nouvelle sorte de socialisme”. Il appelle à abandonner les “vieilles idées” sur le socialisme. Cela peut être compris comme une critique du stalinisme, et c’en est d’ailleurs partiellement une. Mais de l’autre côté Chavez ne semble pas être convaincu de la nécessité de rompre complètement avec le capitalisme. Il se dit être en faveur d’une économie mixte, un mélange d’économie ‘sociale’ et d’économie capitaliste.
Sous la pression des masses, le régime est déjà allé plus loin que prévu. Des usines qui étaient (presque) faillite ont été nationalisées, des réformes agraires, limitées, ont été initiées, et une sorte d’économie ‘parallèle’ existe, dans laquelle l’Etat possède sa propre compagnie aérienne, une chaîne de télévision, des supermarchés,… Dans ces derniers, les produits sont 30% moins chers que dans des supermarchés commerciaux. Des éléments de pouvoir ouvrier sont soutenus par le gouvernement; les entreprises qui acceptent d’avoir des représentants ouvriers dans la direction reçoivent par exemple des subsides.
“Tout cela, c’est du socialisme”, déclare Chavez. Les capitalistes – et surtout l’impérialisme des Etats-Unis – ont peur des développements au Venezuela, bien que le pouvoir économique capitaliste n’est pas encore battu. Ils ont peur d’une radicalisation des masses qui pousserait le gouvernement à faire plus de nationalisations.
Ces récents développements sont une nouvelle phase. Les idées socialistes sont déjà très populaires en Bolivie et au Venezuela, où ces idées sont vues comme une alternative au capitalisme. Pour les révolutionnaires, l’essentiel est d’expliquer le rôle du mouvement ouvrier et ce qu’est vraiment le socialisme démocratique.
Il y a donc beaucoup d’éléments à débattre. Dans ce cadre, nous organisons une série de discussions sur la situation en Amérique Latine.
Venez participer aux discussions sur la révolte contre les privatisations et le néolibéralisme!
Du 10 au 14 octobre se dérouleront les débats sur l’Amérique Latine avec Karl Debbaut, présent au Venezuela durant plusieurs semaines cet été. Il y a participé au Festival des jeunes pour la paix et la solidarité, contre l’impérialisme.
> Louvain-La-Neuve. 11 oct. 12h. UCL – Rue des Wallons 35 2e étage – salle “La Ratatouille”
> Bruxelles. 12 oct. 19h ULB (campus du Solbosch, Av. Franklin Roosevelt 50) Bâtiment H, niveau 1, Local H 1302
> Liège. 13 oct. 19h ULG, Grand Physique Place du XXAoût
> Hasselt. 10 oct., 20h, Vrijzinnig Centrum (A Rodenbachstraat 18)
> Gand. 11 oct, 19h30, Blandijn
> Louvain. 12 oct, 14h, MTC 0059, Hogeschoolplein
> Anvers. 14 oct, 19h30, Multatuli (Lange Vlierstr) -
Venezuela, Bolivie, Equateur, Brésil, Argentine… L’Amérique Latine en révolte contre le libéralisme et les privatisations
Louvain-La-Neuve
11 oct. 12h. UCL – Rue des Wallons 35
2e étage – salle “La Ratatouille”Bruxelles
12 oct. 19h
ULB (campus du Solbosch, Av. Franklin Roosevelt 50)
Bâtiment H, niveau 1, Local H 1302Liège
13 oct. 19h
ULG, Grand Physique
Place du XXAoûtHasselt
10 oct., 20h, Vrijzinnig Centrum (A Rodenbachstraat 18)
Gand
11 oct, 19h30, Blandijn
Louvain
12 oct, 14h, MTC 0059, Hogeschoolplein
Anvers
14 oct, 19h30, Multatuli (Lange Vlierstraat)
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L’ULB envoie la police contre les sans papiers
Ce mercredi 17 décembre, une cinquantaine de policiers casqués et armés ont débarqué sur notre université vers 6h du matin. Venus arrêter la cinquantaine de demandeurs d’asile iraniens présents sur le campus depuis presque 3 mois, les forces de police ont vidé la salle Honoris Causa de ses occupants et défoncé les locaux de la délégation étudiante (BEA), où femmes et enfants dormaient. La police est intervenue sous les ordres du ministre de l’Intérieur, P. Dewael, avec l’autorisation des autorités de l’ULB, les sites universitaires étant des zones privées.
EGA-ULB
Bien que l’ultimatum officiel était fixé au vendredi 19/12, l’ULB a préféré la répression plutôt que de soutenir les demandeurs d’asile. C’est la première fois que l’ULB autorise une rafle musclée contre les sans-papiers (et ce juste avant la période de blocus, afin d’éviter une mobilisation large des étudiants). Et cela annonce l’attitude qu’est prête à prendre les autorités envers tout mouvement de contestation. Les universités sont des lieux de débats et de luttes ! Les étudiants doivent s’opposer à toute présence policière sur le campus !
Une action de protestation a été organisée à 13h devant le rectorat. Plus de 300 étudiants se sont mobilisés pour dénoncer cette rafle. Nous n’avons trouvé qu’une porte clause et aucun des responsables n’a osé venir s’expliquer. Nous avons décidé de bloquer les portes du rectorat et de manifester sur l’avenue Franklin Roosevelt pour les obliger à venir discuter, tout en scandant « Buccella Démission », « 1ère, 2ème, 3ème génération, nous sommes tous des enfants d’immigrés »… Mais de nouveau la réponse a été l’appareil policier : 2 auto-pompes, 5 combis et un hélicoptère de la police fédérale formaient le comité d’acceuil des manifestants ! La police a bloqué notre manifestation sur le campus même, justifiant cela par le fait qu’ils avaient l’autorisation d’intervenir ce matin (à 6h) et donc qu’ils le pouvaient l’après-midi aussi. Après 3 heures, l’action a continué sur le campus par une occupation du Janson.
Dès l’arrivée des Iraniens sur le campus, les autorités de l’ULB ont montré leur opposition à cette occupation. Elles ont refusé de soutenir les réfugiés sur le plan logistique, bien qu’une motion de soutien politique ait été votée au CA. Durant la grève de la faim, entamée par une trentaine des occupants, la politique de l’ULB s’est précisée : leur but était clairement que les Iraniens évacuent au plus vite les locaux ! Le sheriff Bucella fut nommé pour exécuter cette tâche.
Peu d’aide fut accordée, mais il y a eu beaucoup de pression : refus de mettre à disposition les infrastructures nécessaires pour des conditions de vie décentes durant leur lutte (lits, sanitaires corrects, électricité, nourriture…) ; renvoi à plusieurs reprises de la Croix Rouge, pourtant nécessaire pour les soins des grévistes de la faim ; plusieurs lettres avec des ultimatums pour l’occupation ont été envoyées… Au bout de plusieurs semaines, les Iraniens se sont vus apporter des lits de camps, et rétablir l’électricité, qui leur avait été coupé, mais cela dans le seul but de calmer les pressions grandissantes, et de ne pas avoir à faire de concessions plus importantes.
Pendant 3 mois, plus de 200 réfugiés iraniens qui ont reçu un ordre de quitter le territoire de l’Office des étrangers donc du gouvernement, ont occupé plusieurs universités (ULB, VUB, UCL). Ils revendiquent leur régularisation collective et l’octroi d’un permis de travail c-à-d le droit d’avoir une vie normale: travailler, étudier ou tout simplement se promener dans la rue sans craindre d’être arrêté et enfermé dans un centre de rétention. Le gouvernement n’est pas prêt à envisager une régularisation collective des Iraniens et donc toujours pas prêt à changer d’un pouce sa politique en matière de droit d’asile. Même si les dossiers sont à nouveau reçus, de nombreux Iraniens se retrouveraient dans quelques temps dans la même situation à savoir l’obligation de quitter la Belgique. La réponse du Haut Commissariat aux Réfugiés aux réintroductions des dossiers se solde déjà par 6 refus et un ordre de quitter le territoire. L’illusion d’une solution individuelle avancée par le gouvernement a comme seul but de diviser les Iraniens et de casser le mouvement.
La politique d’expulsion va confiner un grand nombre d’Iraniens dans la clandestinité. Des petits boulots au noir sous-payés, aucune protection sociale est l’avenir que leur réserve notre gouvernement. Des pans entiers de l’économie capitaliste basculent dans l’illégalité, ce qui exerce une pression à la baisse sur les salaires et les conditions de travail des salariés dans la sphère légale. Les sans papiers ne pourront obtenir une victoire que s’ils parviennent à gagner le soutien d’une frange plus large de la population, notamment au sein du mouvement ouvrier organisé. Les Iraniens ne peuvent compter que sur cette perspective de lutte, et non sur les politiciens traditionnels qui participent ou ont participé à cette politique d’asile. Car il est clair que les réfugiés servent de boucs émissaires pour la crise économique. Ce ne sont pourtant pas les réfugiés et les immigrés qui attaquent nos droits sociaux en matière d’enseignement (restaurants sociaux, kots bon marché,…), qui licencient (3000 pertes d’emplois à Ford Genk, plusieurs milliers annoncés à la Poste, Sncb, Cockerill,…), qui ferment les entreprises, qui privatisent les services publics, qui rallongent l’âge de la pension ou qui appliquent les plans d’économies.
Une certaine solidarité estudiantine s’est créée avec la cause des sans – papiers. Un Comité de soutien s’est formé. Mais il ne s’est concentré que sur les besoins humanitaires urgents des grévistes au lieu de les exiger des autorités universitaires (qui possèdent, eux, les réels moyens d’un soutien logistique). La délégation étudiante, qui dans un premier temps a pris la tête du mouvement, a poussé dans ce sens, tout en négociant avec les autorités de l’ULB des accords boîteux. Elle a voulu régler la question des Iraniens de manière bureaucratique, main dans la main avec Bucella, sans s’appuyer sur le mouvement étudiant naissant, en refusant d’entrer en conflit avec les autorités de l’ULB. La bureaucratie étudiante, de peur de ne pas continuer à diriger ce mouvement et à être débordée, a toujours empêché le débat politique et l’élargissement du débat. Le fonctionnement même du comité de soutien était peu démocratique : des étudiants se sont vus refuser la parole, les lettres de Bucella n’ont pas été communiquée à l’ensemble de la comunauté universitaire…
Depuis le début, E.G.A. avance la nécessité de créer un réel rapport de force étudiant afin d’imposer aux autorités de l’ULB le soutien catégorique nécessaire aux Iraniens pour mener à bien leur lutte et ainsi créer une plus forte pression au niveau du gouvernement. Nous pensons que le but d’un comité de soutien doit être de politiser les étudiants à la problématique des sans papiers. C’est en clarifiant le lien entre les politiques néolibérales de nos gouvernements et celles qui poussent des milliers d’hommes à fuir la misère et la guerre dans le monde néo-colonial que l’on peut espérer arriver à une victoire. Les pays du Tiers-Monde sont obligés d’ouvrir leurs marchés aux entreprises occidentales. Les multinationales, n’ayant comme intérêt que leurs profits, jouent un rôle important dans le maintien des régimes réactionnaires et de la politique de pillage des richesses et de surexploitation de la force de travail (inexistence de protection sociale, journées de 18 heures de travail et cela dès le plus jeune âge,…). Les grandes puissances n’hésitent pas à utiliser la force pour assurer leur domination économique et politique. Les interventions impérialistes des Etats-Unis en Irak et de la France en Côte d’Ivoire en sont des exemples. Nous refusons la distinction entre réfugiés politiques et économiques car c’est la politique des puissances capitalistes qui engendre la misère et les conflits sanguinaires qui poussent des milliers de personnes à fuir. Le fossé entre pauvres et riches n’a jamais été si profond. La science et la technique n’ont jamais été aussi développées qu’aujourd’hui. Normalement cela devrait permettre de couvrir tous les besoins élémentaires. Le capitalisme a fait faillite ; un monde socialiste où la production est démocratiquement planifiée en fonction des besoins, et non aux mains d’une poignée de patrons, est nécessaire.
Construisons des organes politiques combattifs dans nos universités et nos écoles afin d’amener les jeunes à s’organiser et à discuter d’une alternative viable au système capitaliste, une alternative socialiste. Rejoins EGA !
Nous ne pouvons compter que sur nos propres luttes !
Pas d’accès aux campus universitaires à la police ! Démission immédiate du recteur DE MARET et de son shériff BUCELLA !
Il faut s’en prendre aux multinationales, pas à leurs victimes. Des papiers pour tous!
Fermeture de tous les centre fermés. Stop aux expulsions et à la répression !
Tout ce qui nous divise nous affaiblit. Stop au racisme, au sexisme,…tous ensemble contre le système capitaliste !
Pour un monde socialiste, où l’on produit en fonction des besoins des gens et non pas pour les profits d’une minorité !