Tag: Ford

  • [PHOTOS] Manifestation contre la politique européenne d'austérité

    Ce 14 mars, des milliers de syndicalistes ont défilé à Bruxelles, avec des délégations issues de divers pays européens, afin de s’opposer à la politique d’austérité européenne qui détruit les conditions de vie de la majorité de la population et fait progressivement disparaître nos services publics. La délégation des travailleurs de Caterpillar – dernière entreprise confrontée à un licenciement collectif massif – était particulièrement remarquable. Après les véritables massacres sociaux de Ford, ArcelorMittal, Caterpillar et autres, après la politique d’austérité appliquée par tous les échelons de pouvoirs, la nécessité d’un plan d’action avec grève(s) générale(s) reste bel et bien à l’ordre du jour…

    Par Jonas (Anvers)

  • Pour stopper la casse sociale – Un vrai plan d’action avec grève(s) générale(s)

    Le 21 février, des dizaines de milliers de syndicalistes en colère et motivés ont manifesté contre le refus du gouvernement de prendre en considération leurs revendications. A leurs côtés se trouvent d’autres dizaines de milliers qui n’étaient pas dans les rues de Bruxelles ce jour-là mais partagent une même indignation. C’est facile à comprendre. La majorité de la population – les salariés, les pensionnés, les allocataires sociaux – doivent se serrer la ceinture. Pendant ce temps, on ne touche pas aux salaires et primes mirobolants de managers et aux profits gigantesques des grandes entreprises.

    Par Bart Vandersteene

    Nous devons sacrifier nos conditions de vie au nom de la concurrence avec les pays à bas salaires. Pour ça, il ne faut pas aller chercher jusqu’en Europe de l’Est ou en Asie. En Allemagne, 6,5 millions de travailleurs ont un salaire horaire net compris entre 4 et 5 euros. En Saxe, à l’Est du pays, les coiffeurs gagnent 3,06 euros nets de l’heure. C’est face à ça qu’il faut être compétitif ? C’est dans cette mesure-là qu’il faut détruire nos conditions de travail et de vie pour faire plaisir aux patrons ? C’est encore une autre illusion néolibérale que l’on veut nous faire avaler : il serait possible de restaurer l’économie en sabrant dans le pouvoir d’achat et le niveau de vie de la majorité de la population. Le résultat de l’application d’une austérité drastique en Europe du Sud est la preuve parfaite que cette logique n’a aucun sens.

    Avant et après la manifestation du 21, les syndicats ont dû essuyer des salves successives d’accusations de la part des médias et de tous les partis représentés aux Parlements. La ministre de l’emploi Monica De Coninck (SP.a), veut jouer à la Margaret Thatcher du gouvernement, a parlé des ‘‘ringards’’ des syndicats. Au PS, on tente de faire croire qu’on est de gauche en parole, mais Reynders n’a pas difficile de répondre aux critiques de Magnette en rappelant que le PS est au pouvoir depuis 1988 et a participé à l’application de toutes les politiques néolibérales. Pour Reynders, derrière toutes les gesticulations du PS, il y a toutefois une réalité : les ministres du MR et du PS restent ‘‘sur la même longueur d’onde’’ au gouvernement. C’est ça les partenaires de la FGTB au gouvernement ?

    Les travailleurs de Ford et d’Arcelor, les fonctionnaires fédéraux, les cheminots, le non-marchand, etc. ont fait grève ou ont manifesté ces dernières semaines. Mais le gouvernement s’en fout, et les demandes polies ne vont rien changer à ça. Une mobilisation syndicale, ça doit servir à autre chose qu’à se défouler, ça doit aider à construire un rapport de force pour appliquer une autre politique. Ce n’est qu’avec la préparation d’une grève générale que les politiciens établis comprendront vraiment que nous ne plaisantons pas.

    La timidité des dirigeants syndicaux soulève bien plus de doutes et de critiques que d’approbations. Pourtant, le soutien pour des mots d’ordre clairs peut être très large. Selon un récent sondage de La Libre et de la RTBF, 43% des Belges sont favorables à la nationalisation d’entreprises pour que l’activité se poursuive, une revendication que nous défendons depuis longtemps. Ce n’est aucunement un hasard si ce genre de position politique bénéficie d’un soutien croissant. La situation actuelle appelle à des propositions radicales et réellement socialistes.

    Pour y parvenir, le mouvement des travailleurs doit résolument passer à l’offensive. Imaginons quel serait l’impact sur l’opinion publique d’un parti qui défendrait sans relâche sur le terrain politique ce que défendent les syndicats dans les entreprises ! Il est grand temps que les syndicalistes combatifs se dirigent vers la construction d’une telle force large et inclusive pour réunir les forces qui veulent clairement faire avancer la lutte.

  • Nouveau massacre social chez Caterpillar : Ripostons ensemble, stoppons l’avalanche de pertes d’emplois !

    caterpillar

    La direction de Caterpillar, le deuxième employeur privé de Wallonie, a annoncé la suppression de pas moins de 1.400 emplois. Cette nouvelle s’ajoute aux multiples annonces de fermeture et de licenciements collectifs qui ont fait l’actualité de ces derniers mois. Caterpillar, ArcelorMittal, Ford, NMLK, Photo Hall, Belfius,… et les autres : seuls, nous sommes perdus, ensemble, nous pouvons vaincre. Le potentiel est là, et il a été illustré par la présence massive à la manifestation nationale du 21 février dernier.

    Par Nicolas Croes

    A Caterpillar, l’avenir du site est loin d’être assuré. Les licenciements représentent 37,8% du personnel actuel, comment assurer la poursuite de l’activité dans ces conditions ? ‘‘Nous sommes dubitatifs sur ce plan industriel. Comment assurer la pérennité de Caterpillar à Gosselies avec une telle restructuration?’’ a déclaré le ministre wallon de l’Economie Marcourt. Et sur base de ce constat, on fait quoi ? Tous les représentants des partis traditionnels peuvent bien se dire solidaires aujourd’hui, et dire qu’ils feront tout pour aider les travailleurs, rien de concret n’est attendu…

    Un offensive généralisée contre nos salaires

    Dans la presse, il est très fortement question des ‘‘coûts salariaux’’. L’éditorialiste en chef du Soir, Béatrice Delvaux, titre ainsi son article ‘‘Et si on essayait le choc de compétitivité ?’’. Le premier point qu’elle développe est une attaque contre le salaire brut des travailleurs. D’autres articles du même journal font la part belle au modèle allemand de modération salariale. Dans ce pays, 7,5 millions de travailleurs (le quart d’entre eux) gagnent des salaires qui se situent sous le seuil de pauvreté. 4 millions de travailleurs reçoivent moins de 7 euros de l’heure et 1,4 million moins de 5 euros de l’heure. Jusqu’où faudra-t-il donc laisser s’effondrer nos conditions de travail et de vie pour satisfaire les vautours des marchés et des multinationales ? Un économiste d’ING cite même l’Espagne et l’impact monstrueux de la politique d’austérité sur les salaires en exemple…

    Caterpillar est très loin d’être une entreprise en difficulté. En 2012, elle a réalisé un profit record net de 4,2 milliards d’euros. Et les autorités publiques ont été plus que généreuses, notamment avec le mécanisme de la Déduction des Intérêts Notionnels et autres cadeaux fiscaux : Caterpillar n’a payé en 2011 qu’un impôt de 3,3 % au lieu du taux normal de 33,99 % (soit 221.191 euros d’impôts pour un bénéfice de 6,8 millions). D’autre part, en 2011, l’entreprise a bénéficié d’une prime à l’investissement de 21 millions d’euros accordée par la Région wallonne. La multinationale a également pu profiter des conditions du plan Activa – WinWin pour engager des travailleurs. Le public, la collectivité, a donc pris en charge une bonne partie des salaires ! Le site L’avenir.net reprend ainsi les propos tenus il y a quelques mois par le président de la délégation FGTB de Caterpillar, Yvan Del Percio : ‘‘On parle d’une aide donnée par l’État pouvant aller jusqu’à 1 100 euros nets par mois. C’est-à-dire presque 90 % du salaire net mensuel perçu par le travailleur.’’

    Dans ces conditions, parler du problème des ‘‘coûts salariaux’’, ce n’est tout simplement rien d’autre qu’une manœuvre cynique où l’on tente d’instrumentaliser un drame social pour attaquer l’ensemble des salaires et des travailleurs du pays, au moment précis où l’on diminue déjà sérieusement le montant des allocations de chômage pour plus d’un tiers des travailleurs sans-emploi.

    Pour une lutte unifiée !

    Caterpillar n’est hélas qu’un exemple de plus qui illustre la profondeur de la crise systémique du capitalisme. Il illustre l’échec de la politique des partis de l’establishment qui a été de constamment céder au chantage exercé par les grandes entreprises. Maintenant, tous font appel à un plan industriel européen. Mais que doit-on réellement attendre comme stratégie industrielle de la part de la Commission européenne, aux commandes de l’austérité drastique imposée à la Grèce ou à l’Espagne ?

    A Ougrée, une assemblée générale de l’ensemble des travailleurs d’ArcelorMittal avait suivi l’annonce de la fermeture prochaine de 7 des 12 sites de la filière froide. Ce principe des assemblées générales est une excellente opportunité de discuter collectivement d’un plan d’action sérieux et offensif, en liaison avec les luttes des autres sites menacés par des fermetures et des procédures de licenciements collectifs. Aujourd’hui, une délégation de métallos liégeois s’est déjà rendue à Gosselies, c’est un très bon premier pas qui ne doit pas rester symbolique.

    Nous pensons que les travailleurs devraient occuper le site de Caterpillar dans le cadre d’une lutte exigeant le maintien de chaque emploi et le retrait pur et simple du plan de licenciements. L’argent ne manque pas dans les caisses de l’entreprise pour payer un salaire plein aux travailleurs, même si leur temps de travail doit être revu à la baisse pour faire face à la diminution de la demande.

    A côté de cette question, une autre doit être soulevée. Même s’il n’est pas encore question de la fermeture pure et simple du site, la revendication de la nationalisation de l’outil sous le contrôle et la gestion démocratiques des travailleurs nous semble être la meilleure manière de garantir l’emploi à long terme. Un sondage de La Libre/RTBF a encore dévoilé le 22 février dernier que 43% de la population belge est favorable à la ‘‘nationalisation/régionalisation pour prolonger l’activité’’ (36% en Flandre, 52% à Bruxelles et 53% en Wallonie). De tels chiffres sont extraordinaires et illustrent le potentiel que pourrait avoir une campagne nationale massive pour la nationalisation des entreprises qui procèdent à des licenciements collectifs. Une occupation du site de Gosselies pourrait d’ailleurs également être un premier pas dans cette direction.

    La date du 14 mars prochain, journée d’action à Bruxelles contre le Sommet Européen, est une date à saisir pour massivement mobiliser en vie d’une manifestation en défense de chaque emploi, aux côtés des collègues de Ford, d’ArcelorMittal et d’ailleurs. Rien ne devrait d’ailleurs s’opposer à ce que cette journée devienne une journée de grève générale contre l’austérité et pour l’emploi, un mot d’ordre que devraient soutenir et défendre les délégations syndicales des différents sites.

  • A propos du parti – Nouvelles du PSL

    Cette rubrique de socialisme.be vous propose des nouvelles de notre parti, de ses activités et initiatives,… Cette rubrique comprend donc divers courts rapports d’actions, des brèves de campagne, des appels pour des conférences, des rapports de réunion, ou encore de petits textes de nouveaux membres qui expliquent pourquoi ils ont rejoint notre parti.


    [box type=”shadow” align=”alignright” width=”100″]

    A Noter dans votre agenda

    • Ma. 26 fév. Bruxelles. Meeting sur l’actualité du marxisme.
    • Jeu. 7 mars. Louvain. Manifestation antifasciste contre le NSV.
    • Di. 10 mars. Manifestation antinucléaire à Huy.
    • Di. 17 mars. Manifestation contre le centre fermé de Vottem.
    • Jeu. 14 mars. Bruxelles. Action syndicale contre l’austérité européenne.
    • Ven. 15 mars. Bruxelles. Manifestation contre la répression.
    • 13-14 avril 2013: Week-end Socialisme 2013.

    [/box]

    Le succès était au rendez-vous pour le premier meeting des Etudiants de Gauche Actifs – Secondaires de Bruxelles!

    Ce samedi s’est tenu le premier meeting des Étudiants de Gauche Actifs – Secondaires de Bruxelles, en présence d’une vingtaine de jeunes issus de 6 écoles bruxelloises.

    Trois membres de l’Athénée Charles Jansens ont introduit la discussion en abordant les questions de l’austérité en Belgique, de la répressions des jeunes (avec les Sanctions Administratives Communales et les violences policières) mais en parlant aussi de la manière de lutter (avec les exemples du Québec et du Chili), des perspectives pour la jeunesse (avec les licenciements de masse à Ford et Arcelor Mittal),… Bien entendu, ils ont aussi parlé de la manifestation contre le "Banquet des Riches" en octobre dernier, une manifestion à laquelle nous avions participé. Cette mobilisation avait été durement réprimée et plusieurs membres ont reçu une SAC. La discussion qui a suivi a été très riche, une grande source de motivation pour poursuivre la lutte !

    Ce meeting est un pas important pour organiser les jeunes du secondaire contre l’austérité et la répression qui en découle ainsi que pour les impliquer dans les luttes que nous menons (répression, antifascisme, antisexisme, environnement…).



    Intervention lors de la manifestation syndicale du 21 février

    Parmi les dizaines de manifestants qui ont battu le pavé se trouvait une bonne délégation de militants du PSL. Nous avons tenu 5 stands différents sur le parcours du cortège, plus d’une centaine de militants ont diffusé notre mensuel Lutte Socialiste, ont distribué des milliers de tracts et des centaines de pancartes avec deux mots d’ordre : "Stop à l’austérité : pour un vrai plan d’action avec grève(s) générale(s)" et "ArcelorMittal, Ford,… Mobiliser, organiser, occuper pour exproprier et nationaliser". Nous avons également participé à l’intervention de Rood, une campagne large à laquelle nous aprticipons en Flandre, qui a distribué 10.000 tracts à son stand. De nombreux militants étaient en autre présents dans auprès de leur délégation syndicale.

    L’ouverture et l’intérêt pour nos idées était particulièrement remarquable. Notre premier décompte a fait état de la vente de 213 exemplaires de notre mensuel. Les plus grands vendeurs ont été Boris de Bruxelles (15), Max de Mons (14), Emilie de Gand (12) et Jo de Gand, Stefanie de Charleroi et Thomas de namur (11 chacun). Nos badges politiques ont en outre permi de récolter 223 euros de solidarité financière.

    Nos pancartes, avec leurs slogans combatifs, ont eu beaucoup de succès. Il est certain que l’idée d’une grève générale vit parmi la base syndicale, et que très nombreux sont ceux qui l’attendent au plus vite. Nos slogans ont été vu dans divers médias, notamment dans le seul journal qui a accordé sa première page à cette mobilisation sociale de première importance: Metro.

    Nous remercions chaque camarade qui a pu faire de notre intervention une réussite.


    La manifestation pro-choix ne se tiendra pas le 24 mars

    Cela fait déjà un bon moment que nous parlons de la manifestation des réactionnaires qui militent contre le droit à l’avortement. Nous vouloins, comme cela avait déjà été fait les années précédentes, organiser une contre-manifestation afin de défendre la liberté des femmes à décider de leur corps, avec une manifestation Pro-choix.

    Mais il semble qu’il y ait quelques difficultés dans le camps anti-avortement concernant leur rassemblement du 24 mars. Ils choisront peut-être une nouvelle date, et nous organiserons alors une contre-action.

    Plus d’informations arriveront sous peu, mais il est clair qu’il n’y aura pas de manifestation le 24 mars.


    Socialisme 2013

    Nous avons publié cette semaine le programme complet de "Socialisme 2013" . Cet évènement annuel de discussion politique et de formation sera l’occasion unique d’aborder divers thèmes avec des orateurs de Belgique et de l’étranger.

    Nous accorderons notamment une attention toute particulière à des syndicalistes qui veulent pousser plus loin la discussion sur la nécessité d’un nouveau relais politique pour les luttes de la classe des travailleurs (Daniel Piron et Felipe Van Keirsbilck). Nous aurons également des témoignages de Ford et d’Arcelor et laisserons la parole à des militants de diverses initiatives de gauche. Le dimanche, un groupe de travail se réunira toute la journée pour aborder en profondeur la situation des cheminots, en présence notamment d’Alex Gordon du syndicat britannique des transports RMT.


    Une initiative pour l’unité de la gauche

    Des responsables du PSL ont participé à des discussions constructives avec plusieurs forces de gauche concernant la nécessité de construire une initiative unitaire. L’initiative de ces pourparlers a été prise par le FGTB de Charleroi Sud-Hainaut. Lors de la dernière réunion se trouvait également un représentant de la centrale des employés de la CSC, la CNE. Les autres forces présentes à la table sont le PTB, le PC, la LCR, la LCT, le Mouvement de Gauche et le Parti Humaniste. Fin avril, un meeting public sera organisé à ce sujet.


    Liège : plus d’une quarantaine de participants à notre journée consacrée au syndicalisme de combat

    Le samedi 16 février dernier s’est tenu une journée consacrée aux leçons des luttes syndicales du passé pour les combats du présent. Cette date pouvait difficilement être plus baignée dans l’actualité, en beau milieu du conflit d’ArcelorMittal et quelques jours à peine avant la grande mobilisation du 21 février.

    Au final, 42 personnes ont participé à cette journée divisée en 3 parties : le renardisme et les dangers du régionalisme de gauche, les leçons de la lutte de Clabecq et enfin le type de plan d’action dont nous avons besoin aujourd’hui. les deux premières discussions étaient introduites par de petits films, et nous tenons particulièrement à féliciter notre camarade Loïc qui a réalisé la seconde consacrée à la lutte de Clabecq (disponible ici). les camarades liégeois tiennent également à remercier les membres du district de Hainaut-Namur, dont la présence a très certainement apporté une plus value aux débats. Une expérience à renouveler!

  • Tous ensemble contre l'austérité et l'avalanche de pertes d'emplois !

    Les métallos liégeois étaient présents en masse à la manifestation du 21 février

    Hier matin, vers 6h, les métallos des sites liégeois d’ArcelorMittal s’étaient rassemblés au Centre Acier de Flémalle avant de partir en cars vers la capitale. Un petit feu allumé depuis quelques heures réchauffait l’atmosphère de ce climat social glacial du bassin sidérurgique liégeois… Parmi les travailleurs se trouvait cette volonté de changer les choses : ‘‘une autre société est possible si nous le voulons ! Mais nous devons être unis !’’ nous a ainsi déclaré un travailleur.

    Par Daphné (Liège)

    Deux semaines après la manifestation de Strasbourg, les métallos liégeois étaient à nouveau présents en masse, avec leurs familles, pour défendre leur emploi et pour se soulever contre les mesures d’austérité, contre le gel des salaires,… Ils ont défilé en tête de la manifestation massive de ce 21 février, en compagnie de leurs camarades de Ford Genk.

    Ce ‘‘jeudi rouge’’, tout s’est bien passé, sans provocation de la part des forces de l’ordre. On se souvient en effet des multiples provocations et manœuvres policières destinées à criminaliser les métallos et à les faire passer pour des voyous. Ici, personne n’a ordonné à la police de provoquer les métallos, ils étaient dans la rue avec une véritable masse de travailleurs d’autres secteurs et entreprises. Voilà qui illustre la meilleure manière de prévenir d’autres tentatives de criminalisation…

    Non, nos travailleurs du métal ne sont pas des criminels ! Un réel plan d’action est nécessaire, avec l’extension de la lutte et la mobilisation active de la communauté au sens large ! ‘‘Mobiliser, organiser, occuper pour exproprier et nationaliser !’’ proclamaient les pancartes du PSL, et c’est en les brandissant que de nombreux d’entre eux ont parcouru Bruxelles. Cette usine ne s’est pas construite avec la sueur du front de Mittal ! Elle nous appartient, nous devons la lui reprendre !

  • [PHOTOS] Manifestation en front commun syndical contre l’austérité : Ce n’est pas à nous de payer pour la crise ! (3)

    Ce matin, malgré le froid et la neige, les rues de Bruxelles ont vu défiler environ 50.000 manifestants en colère, ‘‘pour le pouvoir d’achat, contre le gel des salaires, pour le maintien intégral de l’index et pour une fiscalité plus juste et plus progressive.’’ Plus généralement, les militants syndicaux protestaient contre la politique d’austérité et contre l’avalanche de pertes d’emplois et d’attaques contre nos acquis sociaux qui se déroule actuellement. On trouvait parmi la foule des délégations d’ArcelorMittal, de Ford Genk, de la SNCB et de toute une foule de lieux de travail, tant du secteur privé que du secteur public. Et maintenant ? Il nous faut un vrai plan d’action avec grève(s) générale(s) !

    Photos par Jean-Marie (Gand)

    • 21 février – pour stopper la casse sociale : Un vrai plan d’action avec grève(s) générale(s) – Tract du PSL
    • Reportage photos (1)
    • Reportage photos (2)
    • Reportage photos (4)

  • [PHOTOS] Manifestation en front commun syndical contre l’austérité : Ce n’est pas à nous de payer pour la crise ! (2)

    Ce matin, malgré le froid et la neige, les rues de Bruxelles ont vu défiler environ 50.000 manifestants en colère, ‘‘pour le pouvoir d’achat, contre le gel des salaires, pour le maintien intégral de l’index et pour une fiscalité plus juste et plus progressive.’’ Plus généralement, les militants syndicaux protestaient contre la politique d’austérité et contre l’avalanche de pertes d’emplois et d’attaques contre nos acquis sociaux qui se déroule actuellement. On trouvait parmi la foule des délégations d’ArcelorMittal, de Ford Genk, de la SNCB et de toute une foule de lieux de travail, tant du secteur privé que du secteur public. Et maintenant ? Il nous faut un vrai plan d’action avec grève(s) générale(s) !

    Par Nico

    • 21 février – pour stopper la casse sociale : Un vrai plan d’action avec grève(s) générale(s) – Tract du PSL
    • Reportage photos (1)
    • Reportage photos (3)
    • Reportage photos (4)

  • [PHOTOS] Manifestation en front commun syndical contre l’austérité : Ce n’est pas à nous de payer pour la crise ! (1)

    Ce matin, malgré le froid et la neige, les rues de Bruxelles ont vu défiler environ 50.000 manifestants en colère, ‘‘pour le pouvoir d’achat, contre le gel des salaires, pour le maintien intégral de l’index et pour une fiscalité plus juste et plus progressive.’’ Plus généralement, les militants syndicaux protestaient contre la politique d’austérité et contre l’avalanche de pertes d’emplois et d’attaques contre nos acquis sociaux qui se déroule actuellement. On trouvait parmi la foule des délégations d’ArcelorMittal, de Ford Genk, de la SNCB et de toute une foule de lieux de travail, tant du secteur privé que du secteur public. Et maintenant ? Il nous faut un vrai plan d’action avec grève(s) générale(s) !

    Par Nico

    • 21 février – pour stopper la casse sociale : Un vrai plan d’action avec grève(s) générale(s) – Tract du PSL
    • Reportage photos (2)
    • Reportage photos (3)
    • Reportage photos (4)

  • Socialisme 2013 : En résistance contre la crise et le capitalisme

    Chaque année, le PSL organise un week-end de débats et de discussions politiques. L’édition 2013 de cet événement est particulièrement intéressante : nous y accueillerons entre autres des travailleurs de Ford et d’ArcelorMittal qui livreront leurs témoignages, Daniel Piron (secrétaire général de la FGTB Charleroi Sud-Hainaut), Felipe Van Keirsbilck (secrétaire général de la CNE), Alex Gordon (du syndicat des travailleurs du transport RMT au Royaume-Uni), Paul Murphy (député européen du Socialist Party irlandais), des militants d’Espagne, de France,… Ne manquez pas ce rendez-vous !

    SAMEDI 13 AVRIL

    13.00 – 14.30 Meeting d’ouverture : LES JEUNES EN LUTTE POUR UN AVENIR

    Avec un représentant de la campagne contre les SAC "Tegengas" (Gand), un jeune espagnol au sujet de la crise de l’emploi en Europe du Sud, un représentant des Etudiants de Gauche Actifs secondaire (Bruxelles) et une Étudiante contre le sexisme (Namur)

    15.00 – 17.30 8 commissions de discussion

    • La menace d’Aube Dorée. Rapport de la lutte antifasciste en Grèce
    • Capitalisme = crise. La pertinence du marxisme aujourd’hui
    • De la lutte contre l’apartheid à la lutte des travailleurs aujourd’hui. Une histoire de la classe ouvrière sud-africaine
    • De l’Ecosse à la Catalogne. La montée du nationalisme en Europe
    • Les causes de la violence envers les femmes et comment les combattre
    • Leçons de la lutte chez Ford et ArcelorMittal : de la nécessité de la démocratie ouvrière, de l’unité des travailleurs et de la lutte pour la nationalisation sous contrôle ouvrier
    • L’économie durable/verte est-elle possible sous le capitalisme ? Discussion avec Matthias Lieven (auteur de “Le mythe de l’économie verte”) et Bart Vandersteene (porte-parole du PSL, Gand)
    • Actualité en Asie du Sud, avec des militants marxistes originaires du Sri Lanka, d’Inde et du Népal. Comment organiser les immigrés avec le mouvement ouvrier en Belgique ?

    19.00 – 21.00 – Meeting du soir : Contre l’austérité et les pertes d’emploi QUELLE ALTERNATIVE POLITIQUE ?

    Avec des témoignages de Ford et d’ArcelorMittal – Daniel Piron, secrétaire général FGTB Charleroi Sud-Hainaut – Felipe Van Keirsbilck, secrétaire général CNE – Alex Gordon, syndicat des travailleurs du transport RMT, Royaume-Uni – Levi Sollie, FGTB BAYER et PSL – Eric Byl, membre de la direction du PSL

    DIMANCHE 14 AVRIL

    [box type=”shadow” align=”alignright” width=”100″]

    En pratique :

    Socialisme 2013 se déroulera les 13 et 14 avril à Bruxelles, au centre ‘‘De Kriekelaar’’ (rue Gallait n°86, 1030 Schaarbeek, à 10 min. à pied de la gare de Bruxelles Nord). Des rendez-vous locaux sont prévus dans chaque région.

    Un Baby-sitting sera organisé, il faut juste mentionner le nombre d’enfants à garder lors de l’inscription ainsi que leur âge. Des snacks, des boissons et des repas chauds seront disponibles à la cafétéria à prix démocratiques.

    Participez au succès de Socialisme 2013 ! Les volontaires sont les bienvenus pour la cuisine, le bar,…

    INSCRIPTIONS : via info@socialisme.be ou au 02/345.61.81.

    Préventes : (n° de compte: 001-2260393-78)

    • Weekend entier : 10€ / 15€ pour les salariés
    • Une journée : 6€ / 8€ pour les salariés

    Sur place :

    • Weekend entier : 15€ / 20€ pour les salariés
    • Une journée : 7€ / 10€ pour les salariés

    [/box]

    10.00 – 12.00 : 7 commissions de discussion

    • Les cheminots en lutte contre la libéralisation et la privatisation en Europe (cette commission se poursuit l’après-midi) – Avec des cheminots de Belgique et de l’étranger (notamment: Alex Gordon RMT, Royaume-Uni, et Christian Mahieux Sud Rail, France). La situation et la lutte dans leurs propres pays et la nécessité d’une résistance européenne unifiée
    • La guerre civile américaine. Comment une révolution aux USA a mis fin à l’esclavage. Ce que le film ‘Lincoln’ ne raconte pas.
    • 80 ans après l’arrivée d’Hitler au pouvoir : présentation du livre ‘Léon Trotsky et la lutte contre le fascisme’
    • Quel programme pour la question nationale en Belgique, en préparation des élections de 2014
    • La révolution russe et son actualité
    • Révolution et contre-révolution au Moyen-Orient et en Afrique du Nord – avec Brecht De Smet (demandé) et Geert Cool (membre de la direction du PSL)
    • Actualité de la lutte pour les droits des LGBT

    13.30 – 16.00 4 commissions de discussion

    • Les cheminots en lutte contre la libéralisation et la privatisation en Europe (suite de la matinée)
    • Stop aux SAC (Sanctions administratives communales) : Donnez-nous un avenir, pas la répression – Comité d’action contre les SAC (Gand) – JOC (Bruxelles) – Ligue des droits de l’homme
    • L’unité de la gauche : comment la développer ? Avec Anja Deschoemacker, PSL-LSP / tête de liste Gauches Communes (Saint-Gilles) – Stephen Bouquin, porte-parole Rood – Thomas Héricks, 2ème de liste à la province Front de Gauche Charleroi – Charles Ruiz, Parti Humaniste / tête de liste Gauches Communes (Anderlecht)
    • Le débat pro-choix sur le droit à l’avortement. Avec des militantes pour les droits des femmes, notamment Aisha Paulis (commission femmes du PSL)

    16.30 – 17.30 Meeting de clôture : L’EUROPE EN CRISE – LA LUTTE POUR LE SOCIALISME

    Avec des militants de France, de Belgique (Els Deschoemacker, membre de la direction du PSL), d’Espagne et d’Irlande (Paul Murphy, Socialist Party, député européen)

  • La nouvelle structure de la SNCB prépare la libéralisation

    Vers une répétition de la débâcle Fyra à plu s grand e échelle ?

    Avec sa réforme des chemins de fer, Paul Magnette (PS) s’est heurté aux syndicats. Sa réforme n’est en rien une amélioration, ni pour le personnel, ni pour les voyageurs. C’est une préparation à la libéralisation, et les soucis rencontrés cet hiver par les trains Fyra ont illustré ce que cela signifie. Nous en avons parlé avec un cheminot.

    La structure proposée avec deux entités (SNCB et Infrabel) singifie la disparition d’une autre (le Holding). Positif ?

    ‘‘Il n’y aura pas de disparition d’une entité, simplement son remplacement par HR Rail, qui aurait à gérer le personnel détaché à la SNCB ou à Infrabel. Ce mini-holding aura son propre directeur et le nombre de postes de direction resterait identique. Cette réforme est dans la continuité de celle de 2005, quand les trois entités ont été introduites. La ponctualité et les services ont-ils été améliorés depuis lors ?’’

    ‘‘La réforme pave la voie vers la libéralisation du trafic national. Infrabel serait responsable du réseau (voie ferrée et accès), la SNCB serait opérateur de l’espace ferroviaire pour d’autres. Au gouvernement d’alors décider ce qui est un service public et ce qui ne l’est pas, par exemple en accordant des subventions publiques à des entreprises privées.’’

    ‘‘Selon Magnette, la restructuration est au bénéfice des usagers. C’est faux, les problèmes de retards et les problèmes techniques resteront.’’

    ‘‘La libéralisation menace directement la prestation de services. La libéralisation du transport de marchandises, le fret, a entraîné un effondrement du volume de transport par chemin de fer. La vente de Logistics ne va rien améliorer. Le trafic diffus (le transport dans un seul train de marchandises prises dans plusieurs entreprises différentes) est menacé car il n’est pas intéressant commercialement. Toutes ces marchandises arriveront sur les routes, ce qui promet des embouteillages et, avec 10.000 camions supplémentaires, un pic de pollution atteint tous les jours.’’

    ‘‘Le transport international de voyageurs a été libéralisé. Il s’agit donc d’un service purement commercial qui ne reçoit plus aucune dotation publique. Directement, les prix ont augmenté. Il faut maintenant payer 7 euros de frais d’administration supplémentaires en achetant son billet au guichet. Pour de meilleurs services ? Le train Fyra (train libéralisé entre Bruxelles et Amsterdam) clarifie amplement que c’est faux.’’

    ‘‘En 2007, la direction a décidé de réduire le pourcentage d’équipement mis de côté pour entretien. Mesure destinée à disposer de plus de matériel, cela signifie surtout moins d’entretiens et plus de problèmes techniques. Dans les ateliers, la productivité devra augmenter de 4% avec moins de personnel. En 2012 environ 1.200 cheminots n’ont pas été remplacés après leur départ, soit une centaine par mois.’’

    ‘‘La dernière opération d’austérité avait pour but d’économiser 100 millions d’euros. Sous la pression des syndicats et de l’opinion publique, le nombre de trains supprimés a été réduit de 962 à 193. Mais le gouvernement fédéral devra bientôt trouver de nouveaux milliards. Quelle sera la contribution de la SNCB ?’’

    Tu parlais déjà des trains Fyra. Ce n’est pas normal ce genre de soucis pour un nouveau service ?

    ‘‘Beaucoup de gens se demandent – à juste titre – pourquoi il fallait supprimer le train Bénélux pour une ligne généralement plus coûteuse et où les réservations sont obligatoires. Le train Fyra n’est pas exploité par le secteur privé, mais par une collaboration entre la SNCB et les chemins de fer néerlandais. Mais c’est une ligne commerciale. Pour assurer les profits sur cette ligne il fallait supprimer la concurrence du train Bénélux.’’

    ‘‘La direction et les politiciens rejettent très vite la responsabilité sur les autres et sur le constructeur. Il se peut qu’il y ait un problème de ce côté. Mais quelles sont les solutions ? Le plus évident, le maintien du train Bénélux, n’a même pas été évoqué, cela va à l’encontre de la logique de libéralisation. La seule alternative, c’est le train local Anvers-Roosendaal.’’

    ‘‘Pourquoi ne pas construire nous-mêmes les trains dont nous avons besoin ? Avec Ford-Genk et ArcelorMittal sous propriété publique, ce ne serait pas un problème.’’

    A la mi-janvier, l’élaboration d’un plan d’action syndical a été annoncée. Où en est-on ?

    ‘‘Suite à une négociation prévue avec le ministre Magnette, la CGSP-Cheminots avait organisé une journée d’information le 10 janvier. Mais Magnette proposé avant cela sa réforme au conseil des ministres sans tenir compte de la position des syndicats. Pas moins de 300 cheminots ont participé à la journée d’information pour rejeter la proposition et pour appeler à l’action.’’

    ‘‘Au lieu de discuter de la manière de mener les actions, la direction nationale a finalement rejeté toute idée d’action en opposant simplement la ‘‘grève au finish’’ à la possibilité de poursuivre les négociations. Comme s’il n’y avait pas d’autres options ! Résultat : la proposition de Magnette sera négociée. Les syndicats veulent entre autres éliminer diverses incertitudes concernant le statut du personnel. L’absence d’opposition conséquente face aux propositions de Magnette ne va pas aider à gagner la confiance du personnel et des usagers…’’

    ‘‘Un grand groupe de militants préconise un plan d’action pour lutter pour une structure intégrée (ou unique). Les régionales (comme celle de Charleroi ou d’Anvers) ou les militants de la CGSP qui s’étaient réunis et avaient voté pour l’action peuvent prendre l’initiative de préparer des sessions d’information et des campagnes de sensibilisation pour les usagers. Cela peut augmenter la pression pour l’action et pour l’organisation d’un comité national de la CGSPCheminots afin de décider d’un plan d’action avec assemblées générales du personnel, tractage dans les gares, solidarité avec d’autres secteurs, grèves,…’’

0
    0
    Your Cart
    Your cart is emptyReturn to Shop