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Tag: Filip Dewinter
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Bruges: une nouvelle page de la tradition VB de violence fasciste
Le 6 mai, des skinheads néo-nazis à Bruges ont battu un homme de couleur jusqu’à le plonger dans le coma. Parmi les casseurs se trouvait quelqu’un qui, selon nos informations, était très actif dans les cercles néo-nazis. Ce n’est pas la première fois que Bruges fait la une des médias avec un acte de violence raciste commis par l’extrême-droite.
Vous avez dit “pas raciste”?
“Le drame des pays africains est tout simplement qu’il y a trop peu de gens intelligents. S’y ajoute le fait que dans l’infime minorité dont le QI dépasse le 100, il y en a pas mal qui migrent vers l’Europe et l’Amérique du Nord.”
Filip De Man, parlementaire du VB sur son site web le 8 mai 2006“Les carnivores ont les dents et griffent. Les carnivores ont des couteaux. Déjà lorsqu’ils étaient enfants, ils ont appris au cours de la fête du sacrifice annuelle comment ils doivent égorger les animaux de troupeau. Nous avons la nausée quand nous voyons le sang, mais pas eux. Ils ont été entraînés, ils sont armés (…). Nous sommes les animaux du troupeau, ils sont les prédateurs. Les animaux du troupeau ont admis les carnivores eux-mêmes dans leur biotope.“
Paul Beliën sur les auteurs maghrébins de l’assassinat sur Joe Van Holsbeeck… avant qu’il n’apprenne qu’il s’agissait en fait de Polonais. Beliën est l’époux d’Alexandra Colen, parlementaire du VB, et collabore régulièrement aux activités du service d’étude du VB.C’est à Bruges que Vanhecke et Dewinter, les deux principaux leaders du Vlaams Belang, ont fait leurs premiers pas dans les années ‘80. Ceux-ci ont été de pair avec une campagne violente contre les opinions politiques différentes. Des cafés ‘trop à gauche’ ont été attaqués et même incendiés ! Le sonneur de cloches d’une église a même été attaqué par des fascistes qui voulaient mettre un drapeau flamand en haut du beffroi.
En 1997, un attentat à la bombe a été perpétré contre un militant d’extrême-droite, Jeroen Mol. Celui-ci a prétendu que Blokbuster, notre campagne antifasciste en Flandres, était responsable de cette attaque, mais il a finalement dû reconnaître qu’il en était lui-même l’auteur! Vanhecke, le président du VB, a tout de suite pris ses distances par rapport à Jeroen Mol, mais l’ancien parlementaire du VB, Rob Verreycken, a rapidement été désigné comme avocat pour Mol.
Le VB prétend n’avoir rien à voir avec les néo-nazis et les skins. C’est du moins ce qu’il affirme quand il sent que l’attention sur les problèmes provoqués par des néonazis et des skins devient trop importante. Mais, en temps normal, ceux-ci restent les bienvenus, même au sein des structures du Vlaams Belang.
Cela a été une nouvelle fois démontré fin avril quand les médias ont annoncé qu’un concert néonazi allait être organisé en Flandre Occidentale par un membre du conseil régional du VB. Le nom de l’organisateur a alors tout de suite disparu du site web du VB à Bruges. Mais les médias ne se sont pas aperçus que Dieter Van Parys, membre du conseil communal de Bruges, est également membre de l’organisation de jeunesse à l’origine du concert (la VJW). Et lui est toujours présent sur la liste des membres du conseil régional du VB…
Face à la violence des groupuscules fascistes comme les néo-nazis de Blood & Honour ou de Nation, il est nécessaire de s’organiser afin de s’assurer que les intimidations mineures ne dégénèrent pas en violences plus poussées. La faiblesse incite à l’agression et la seule réponse efficace est donc de devenir plus fort en s’organisant.
Cela s’est vu entre autres à Turnhout en 2004 quand des jeunes alternatifs et immigrés ont été la cible de néo-nazis qui n’ont pas hésité à recourir à la violence physique. Nous avons tout de suite mis sur pied une campagne contre la violence raciste par laquelle nous avons informé et mobilisé la population. La campagne a abouti à une manifestation en septembre 2004. Un des auteurs de la récente attaque à Bruges a écrit quelques semaines auparavant sur un forum internet qu’il préfère maintenant ne plus fréquenter Turnhout car les néo-nazis n’y sont nulle part acceptés…
Violence gratuite. Filip Dewinter et un comparse tabassent un adversaire politique au milieu des années ‘80.
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Gand: la droite veut exclure EGA
En mars, une motion d’exclusion d’ALS/EGA a été discutée à l’Université de Gand. L’initiative était prise par le LVSV (libéral) et le CDS (chrétien-démocrate), avec le soutien de quelques chefs de service de l’université. Après la grande manifestation anti-NSV que nous avons organisé en dé-cembre, on voulait s’en prendre à notre antifascisme conséquent. La motion n’a finalement pas obtenu une majorité mais, évidemment, d’autres attaques vont suivre.
Simon Van HaerenLa raison officielle pour nous exclure était que nous « empêch-ons » les activités d’autres orga-nisations parce que nous appelons toujours à des actions de protes-tation quand des orateurs du Vlaams Belang sont invités. L’organisation d ‘actions contre le racisme est, selon ces démocrates auto-déclarés, autant de viola-tions des droits de l’homme… D’autres « arguments » ont été donnés, comme le collage sur les bâtiments universitaires ou les campagnes menées dans les bâti-ments universitaires.
A l’université d’Anvers la police est intervenue en force dans un débat avec, entre autre, Filip Dewinter. Un membre d’ALS/EGA a été arrêté. A l’Ecole Supérieure d’Anvers, nous avons reçu l’inter-diction de mettre des affiches.
Ces tentatives de réduire ALS/EGA au silence, de nous crimina-liser ou de limiter notre fonction-nement ne viennent pas par coïncidence: ce sont des pas pré-paratoires à une offensive néo-libérale dans l’enseignement. La résistance massive des étudiants des écoles supérieures en Wallonie cette année et les protestations massives des lycéens en France montrent comment les étudiants peuvent se radicaliser très rapidement et comment la volonté d’action peut croître. Les recteurs des universités comprennent très bien le rôle crucial que ALS/EGA peut jouer dans la construction et la direction d’un mouvement étu-diant. En soi c’est donc un signe de notre bon travail que de voir ALS/EGA à la première place sur les listes noires des rectorats!
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MANIFESTATION ANTI-NSV
MANIFESTEZ AVEC NOUS
- Contre le racisme!
- Contre la politique antisociale!
2 décembre > 19h > Gand (Zuid)
LE NSV DÉFILERA le 2 décembre dans les rues de Gand. Le NSV est l’organisation étudiante du Vlaams Blok. Le Vlaams Blok a beau démentir tout lien avec le NSV, celui-ci n’en est pas moins le lieu de formation par excellence des futurs mandataires du Vlaams Blok. Le NSV peut se permettre d’être plus radical et on ne s’y embarrasse pas de précautions de langage en matière de racisme et de sexisme.
Koenraad Depauw
Qu’on en juge par l’article qu’ils ont publié dans leur journal sous le titre «L’égalité, un mythe». Ils y soutiennent que la boîte crânienne des gens de couleur est plus petite que celle des Blancs. Le NSV n’hésite pas non plus à utiliser la violence contre les immigrés, les réfugiés et les adversaires politiques. Le fait que des dirigeants du Vlaams Blok de premier plan comme Filip Dewinter et Frank Van Hecke y aient joué un rôle important lorsqu’ils étaient étudiants ne relève pas du hasard. Aujourd’hui encore, les membres du NSV se retrouvent au Vlaams Blok après leurs études.
Pourquoi manifester contre le racisme et le NSV?
Cette contre-manifestation a un double objectif. Une première raison de manifester est la violence dont le NSV est coutumier. La manif du NSV commence et se termine dans le quartier le plus animé de Gand. Il ne fera pas bon ce soir-là de se trouver dans les parages si on est un immigré, un réfugié ou un adversaire politique.
Les fois précédentes, la contre-manifestation était tellement grande qu’elle a pu bloquer pacifiquement la manif du NSV de telle sorte qu’ils ont dû remonter dans leurs bus bien plus tôt que prévu. Nous voulons prévenir toute velléité de violence le 2 décembre par notre majorité numérique. C’est pourquoi nous organisons une contre-manifestation au lieu d’une «fête multiculturelle» ou d’une action ludique. Voilà pourquoi nous vous demandons de manifester avec nous, de participer à la campagne et de nous soutenir!
Le Vlaams Blok fait 22% des voix à Gand. Nous pensons qu’on ne peut combattre le Vlaams Blok et le racisme qu’avec un programme social. C’est ce que fera le MAS le 2 décembre. Nous devons lutter pour des investissements massifs dans le logement social. Le coût élevé du logement est une des principales causes de la pauvreté en Belgique. Le MAS est pour la répartition du travail disponible entre tous sur base d’une réduction du temps de travail avec maintien du salaire. C’est la seule solution au problème du chômage. Nous pensons que la croissance du Vlaams Blok n’est pas due au manque de civisme ou à l’étroitesse d’esprit des Flamands. Le Blok prospère dans le climat de mécontentement général qui trouve sa source dans la politique néo-libérale antisociale des partis traditionnels. Par conséquent, seule une opposition de gauche à la politique de droite peut faire perdre du terrain au Vlaams Blok. Cela ne se manifestera pas en premier lieu dans les élections, mais dans la rue, dans les entreprises, dans la lutte sociale. C’est le message que nous voulons diffuser. Le Vlaams Blok n’est pas plus à même de résoudre les problèmes des petites gens que les partis traditionnels. Nous voulons aussi en convaincre les électeurs du Vlaams Blok.
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Les autorités académiques veulent museler les Etudiants de Gauche Actifs
Juste avant le début de la bloque, Etudiants de Gauche Actifs/Actief Linkse Studenten (EGA/ALS), notre organisation dans les unifs, a été à plusieurs reprises dans la ligne de mire du rectorat.
Emiel Nachtegael
A Bruxelles, à Gand et à Anvers, les autorités académiques ont voulu museler EGA/ALS par la répression et le mensonge. Ainsi, à l’Université d’Anvers, les autorités ont appelé la police à deux reprises contre nos membres qui tenaient un stand politique pour mobiliser contre le NSV (les étudiants fascistes) et la déclaration de Bologne.
A l’ULB, notre président a été convoqué devant le recteur suite à un incident qui s’est produit lors de la journée d’accueil des futurs étudiants (le 18 février). Notre camarade aurait manqué de respect au vice-recteur lorsqu’il est venu nous intimer l’ordre de replier notre stand. Le personnel de la sécurité avait des consignes claires d’empêcher toute activité politique des étudiants ce jour-là. Grâce à la mobilisation de nos sympathisants et à la détermination de notre organisation, l’intimidation s’est limitée à un avertissement.
A Gand, notre reconnaissance a été suspendue pendant un mois suite à une plainte anonyme contre nous. Notre action de blocage d’un meeting de Filip Dewinter du Vlaams Blok n’a visiblement pas fait que des heureux.
EGA est la seule organisation étudiante qui s’oppose résolument à la déclaration de Bologne. Celle-ci vise un enseignement supérieur à deux vitesses qui aboutit, comme on peut le voir dans les pays voisins, au démantèlement des acquis sociaux et démocratiques des étudiants et du personnel.
Les tentatives de diffamation et d’intimidation sont à replacer dans ce contexte. EGA s’opposera toujours à la politique néo-libérale dans l’enseignement supérieur! Organisez- vous contre les mesures d’austérité et luttez avec nous pour le maintien des acquis de mai 68 et pour un enseignement gratuit et accessible à tous. Rejoignez EGA!
Plus d’infos à ce sujet sur le site d’EGA: www.gauche.be
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Gand et Louvain: ALS en action contre le NSV
Université de Gand: mercredi 10 mars, une centaine d’antifascistes occupent l’Universiteits-straat à Gand. Un cercle de droite, le KVHV, voulait ce soir-là y inviter Filip Dewinter à prendre la parole.Ils voulaient protester contre le fait que Dewinter puisse venir parler pour la première fois dans une salle de l’unif. Après l’interdiction du débat par l’unif, le KVHV a annoncé son intention d’occuper une salle de l’Universiteitsstraat pour que le meeting ait quand-même lieu. Notre action d’occupation a fait échouer cette tentative. Dewinter a alors introduit un recours devant le Conseil d’Etat qui a décidé que l’unif devait accorder une salle pour le débat. Nous n’en continuerons pas moins à protester contre les meetings du Vlaams Blok dans nos unifs!
Katholiek Universiteit Leuven: Le jeudi 4 mars, le NSV a organisé un débat à la KUL. Bien qu’il ne soit pas reconnu à la KUL, c’est la deuxième fois cette année académique que le NSV utilise les locaux de l’université. Il essaie de se rendre acceptable en organisant des débats avec d’autres organisations. Nous avons organisé une action très médiatisée avec une cinquantaine d’antifascistes. Nous exigeons que les autorités universitaires ne mettent pas de locaux à la disposition du NSV afin de contrer son développement à la KUL. De l’autre côté, nous avons compté une dizaine d’étudiants du NSV, quelques uns d’autres cercles et l’un ou l’autre indépendant. L’action a été suivie d’un meeting sur la lutte contre l’extrême droite.
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Prendre le mal à la racine
Qui est Johan Weyts?
Johan Weyts, la nouvelle recrue du Vlaams Blok, avait déjà fait parler de lui avant la controverse autour de son adhésion au comité des carriéristes ratés mis sur pied par Dewinter. En effet, il s’était déjà fait remarquer auparavant par ses opinions très à droite. Ainsi, il a sorti tout un plaidoyer en faveur de la suppression des Conventions collectives de travail et donc de la concertation sociale sur les conditions de travail.
L’année passée, dans les colonnes du «Brugsch Handelsblad», il se plaignait qu’on ne tînt pas compte des électeurs du Vlaams Blok tout en niant qu’il pût y avoir des parallèles entre le Vlaams Blok et le fascisme…
La motivation principale de son passage au Vlaams Blok est sans doute l’absence de place éligible pour lui sur les listes du CD&V pour les prochaines élections.
Comment va-t-on réagir au sein du Vlaams Blok ?
Tout le monde au Vlaams Blok n’approuve pas l’orientation actuelle de la direction du parti. Le vice-président Roeland Raes s’est ainsi fait remarquer par sa critique acerbe des positions atlantistes d’Alexandra Colen et, à travers elle, de Filip Dewinter, qui a affirmé maintes fois que son parti était favorable aux Etats-Unis. Raes juge ces propos tels qu’ils ont été rapportés dans ce qu’il appelle des «périodiques de "notre" courant» (il s’agissait d’une publication de la section bruxelloise du Vlaams Blok) «étonnants, si pas pire encore». L’actuelle opération de débauchage des mécontents d’autres partis et l’opportunisme qui va de pair suscitera de plus en plus de mécontentement auprès d’une partie de la vieille garde idéologique du parti.
Les dernières semaines ont porté un coup décisif au cordon sanitaire. D’abord le vote sur les nouvelles circonscriptions électorales provinciales au parlement flamand a été acquis avec les voix du Vlaams Blok et, si l’on en croit le CD&V, cela s’est fait après des accords conclus entre le SP.a, le VLD et le VB. Peu de temps après, le Blok mettait sur pied un comité contre le droit de vote des immigrés qui a reçu le soutien d’un parlementaire CD&V et d’un parlementaire VLD.
Geert Cool
Depuis le fameux Dimanche Noir du 24 novembre 1991, où le Vlaams Blok a réalisé sa première percée électorale au plan national, les partis tradi-tionnels s’étaient mis d’accord pour ne conclure aucune alliance ou aucun accord poli-tique avec le Vlaams Blok. Cette tactique a été baptisée "cordon sanitaire".
Le MAS-LSP n’a jamais nourri d’illusions dans le cordon sanitaire ni sur les procès judiciaires pour empêcher la croissance électorale du Vlaams Blok. De telles tactiques visent les conséquences et non les causes du succès dont jouit ce parti auprès d’une frange croissante de l’électorat. Le cordon ne tient pas compte des frustrations à la base de ces succès électoraux. C’est pourquoi nous avons toujours affirmé que le cordon sanitaire n’était pas un instrument utile au combat contre le Vlaams Blok. En re-vanche, nous avons annoncé que nous protesterions si ce cordon était rompu, car nous croyons en effet qu’une participation au pouvoir du Vlaams Blok comporte des risques considérables.
Jusqu’ici le cordon s’était maintenu bon an mal an. C’est-à-dire jusqu’au vote sur les circonscriptions électorales provinciales. Le gouvernement Verhofstadt était confronté au fait que les Verts et le CD&V avaient refusé de voter pour. Pour obtenir les deux tiers des voix requises, le soutien du Blok était nécessaire et le gouvernement a fini par l’obtenir. Que tout cela ne posât pas de problème au gouvernement n’a pas de quoi étonner. Auparavant, plusieurs libéraux fla-mands (comme Jeannine Leduc ou Danny Smagghe) s’étaient fait remarquer par leurs propos racistes ou par leurs propositions à forts relents racistes comme celle sur l’interdiction du foulard à l’école.
On perçoit mieux à présent le prix que le gouvernement va devoir payer: il est désormais clair aux yeux de tous que la bonne vieille stratégie électorale et la répartition des postes priment sur tous les principes. En outre, cela crée un précédent pour des collaborations ultérieures. Le Vlaams Blok a tout de suite annoncé la mise sur pied d’un Comité contre le droit de vote des immigrés avec Ward Beysen, mais également avec un parlementaire CD&V, Johan Weyts, qui a pour cela été exclu de son parti.
Le remueménage au sein et autour du comité du Vlaams Blok est frappant. Il s’agit d’appâter avec toutes sortes de promesses des carriéristes de tout poil qui n’ont pas obtenu une place satisfaisante sur les listes pour les prochaines élections régionales. Tout cela démontre que le Vlaams Blok n’a d’yeux lui aussi que pour la lutte des places. Il peut se le permettre car son électorat est particulièrement passif et ne participe pas activement à la vie du parti.
Nous protestons contre la rupture du cordon sanitaire. Nous protestons également contre l’introduction d’un seuil électoral qui empêchera les petits partis d’être représentés. Il ne faut pas y voir autre chose que des moyens pour empêcher la création d’une véritable opposition. Néanmoins la façon dont le Vlaams Blok s’est conduit dans la discussion sur la réforme électorale montre une fois de plus qu’il faut construire une opposition consistante qui se base sur les travailleurs et les jeunes au lieu d’entrer dans les jeux politiciens du gouvernement violet. Seule une telle opposition, enracinée dans les mouvements de lutte contre la politique antisociale, pourra stopper la montée du Vlaams Blok.
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Blokbuster en action a Nieuport
Jasper Rommel
Le 12 décembre, Blokbuster a organisé une action contre un meeting de Filip Dewinter à Nieuwport. Apparemment, les services de sécurité avait fait leur boulot, car en arrivant, il y avait 15 agents de police qui était en train de barricader la salle du meeting. Il y avait même un panier à salades. Une cinquantaine d’antifascistes étaient présents. Un membre du Blok, passablement éméché, est venu nous insulter pendant que deux skinheads faisaient le salut hitlérien. Cela donne une idée du genre de personnages que peut rassembler un meeting du Vlaams Blok.