Tag: Etudiants de Gauche Actifs

  • Caterpillar, TTIP, austérité: STOP à la dictature des marchés!

    monopoly-man

    Liège, Lundi 26 septembre, 19h,
    ULg, place du XX Août, Salle A2/4/12 (Parcours fléché)

    Quand Greenpeace a publié des documents secrets relatifs aux négociations en cours entre les Etats-Unis et l’Union européenne au sujet du Traité de libre-échange transatlantique, l’ONG a voulu illustrer le «glissement gigantesque du pouvoir des citoyens vers les grandes entreprises.» Tout comme de nombreuses organisations syndicales politiques et autres, des deux côtés de l’Atlantique, elle a dénoncé combien «l’environnement, la sécurité alimentaire et le climat sont menacés» au bénéfice des multinationales et des marchés.

    Les choses ne sont pas différentes en Belgique, comme l’a constaté le dirigeant de la FGTB Jean-François Tamellini en disant : ‘‘ce sont les patrons qui écrivent les lois dans ce pays. Nous avons des éléments probants qui tendent à montrer que c’est la FEB [Fédération des entreprises de Belgique] et les patrons qui sont derrière les lois qui se dessinent actuellement.’’ Quand la Belgique est sommée par l’Union européenne de récupérer les quelques 700 millions d’euros de cadeaux fiscaux de la mesure de l’excess profit ruling (qui permet officiellement la défiscalisation définitive de profits de multinationales qui n’ont été taxés ni même déclarés nulle part sur la planète), le gouvernement s’y oppose.

    Résultat ? Caterpillar, Axa,… Entre janvier 2010 et juin 2016, 60.627 travailleurs ont fait l’objet de licenciements collectifs dans 735 entreprises en Belgique tandis que les conditions de travail sont partout dégradées et que nos services publics sont au pain sec et à l’eau.

    La protection de notre environnement, de notre santé et de notre avenir, sur les lieux de travail et ailleurs, exigent de retirer le pouvoir des mains des multinationales et des actionnaires. Mais comment faire ? Quel type de rapport de force sera le plus efficace et vers quel société ?

    Venez en débattre avec nous !

    => Evénement Facebook

    Une initiative des Etudiants de Gauche Actifs et du Parti Socialiste de Lutte

  • Stop à l’utilisation de nos corps pour maximiser leurs profits!

    Les avancées en matière de droit des femmes, obtenues de dures luttes par les générations précédentes du mouvement des travailleurs (en particulier durant les années ’60), n’ont en rien enrayé le sexisme millénaire. La libération sexuelle a été reprise de manière sexiste par le grand patronat. La classe dominante utilise désormais le corps de la femme pour faire vendre.

    Par exemple, au Salon de l’auto, les filles en mini-jupes sont là pour attirer le public. Selon la ministre de l’Égalité des chances, la solution serait le rallongement des jupes qu’elle trouve scandaleusement courtes. Des marques telles que Suzuki ont trouvé une autre solution : l’embauche de mannequins masculins. Elles sont doublement gagnantes : les hôtesses ont leurs gardes du corps et de potentielles clientes sont également attirées au Salon de l’auto par l’utilisation d’hommes-objets. Quelle avancée pour l’égalité des genres !

    Sans changement drastique de société, les capitalistes réussiront toujours à retourner la situation à leur avantage. Pour eux, le concept de « femme libérée » n’a d’intérêt que pour maximiser leurs profits. Notre ennemi, c’est le capitalisme !

    L’action promotionnelle du magasin namurois appartenant à une célèbre chaîne colorée en est un autre exemple. Les clients étaient invités à venir presque à poil et à repartir avec des vêtements neufs sur le dos. Au-delà de la promo pour 100 clients, c’était surtout un gigantesque coup de pub. Les corps dénudés, c’est « sexy », ça attire les journalistes venus en nombre faire gratuitement la publicité de cette enseigne.

    Nous refusons cette logique d’utiliser nos corps pour maximiser leurs profits. La lutte contre le sexisme est indissociable de la lutte contre le capitalisme ! Organisons-nous et battons-nous pour une société qui ne soit pas basée sur les profits de quelques-uns, mais pour les besoins de la majorité sociale, ce que nous appelons une société socialiste démocratique dans laquelle chacun et chacune pourraient s’épanouir.

    Rejoins-nous le mardi 25 février à 16h30, Place de l’Ange pour scander notre désaccord et revendiquer une autre société !

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    Prends contact avec le groupe Étudiants de Gauche Actifs – Namur.

    Construisons ensemble un outil de lutte avec lequel nous bâtirons une société différente, dans laquelle les intérêts de la majorité ne seront plus étouffés par ceux d’une infime minorité.

    • Via cette adresse e-mail : info@gauche.be

    • Via SMS : « Membre EGA, nom et ville » au 0474.35.30.36.

  • 85 riches possèdent autant que la moitié de l’Humanité !

    Tract des Etudiants de Gauche Actifs (EGA)

    La voilà, la réalité du système capitaliste. Non, ce n’est pas la crise pour tout le monde. Les plus riches s’enrichissent pendant que nous – la classe des jeunes, des travailleurs et des allocataires sociaux – voyons nos conditions de vie se dégrader et nos conquêtes sociales se faire détricoter sous nos yeux. Revendiquons un présent et un avenir!

    Pour un refinancement de l’enseignement et de l’ensemble des services publics!

    Du maternel au supérieur, les pénuries se font constamment plus ressentir dans l’enseignement : classes bondées, profs surchargés, matériel de mauvaise qualité, locaux insalubres, coûts supplémentaires à tout-va, etc. Cette situation n’a malheureusement rien d’étonnant lorsque l’on sait que, sous le capitalisme, l’objectif de l’enseignement est de former de futurs travailleurs dociles. Dans ce cadre, pas besoin de donner une formation large et de qualité ou d’offrir des chances égales à chacun… Exigeons le droit d’étudier dans de bonnes conditions!
    Des emplois décents pour tous!

    Selon une enquête d’Adecco, il faut en moyenne 8,9 mois pour trouver un emploi après ses études. Et quel emploi ? Précaire, sous-payés, et bien souvent pas dans son domaine. Ainsi, 22,4% des jeunes de moins de 25 ans sont sans emploi. Et début 2015, plus de 50.000 personnes vont perdre leurs allocations d’insertion, une bonne partie d’entre eux seront des jeunes. Revendiquons un partage du temps de travail entre tous : 32h par semaine, sans perte de salaire, avec embauche compensatoire et diminution des cadences !

    Comment s’organiser ?

    Face à cette pénurie organisée, des germes de résistance se développent un peu partout, et ne demandent qu’à grandir, à s’épanouir et à s’étendre. Dans chaque ville, des écoles et universités expérimentent les assemblées générales, les grèves étudiantes, les arrêts de travail du personnel, etc. comme instrument de lutte. Les étudiants et les travailleurs dénoncent les mauvaises conditions d’étude et de travail et veulent être un exemple de lutte. Avec les Étudiants de Gauche Actifs, nous participons et organisons ces luttes.

    Mais s’opposer à cette logique du système capitaliste signifie de s’exposer à la répression. Et l’arsenal belge s’élargit, avec les coups de matraque pour les étudiants en lutte à l’ULB ou ces Sanctions Administratives Communales (S.A.C.) arbitraires qui pullulent un peu partout, et en particulier en Flandre et à Bruxelles, en s’attaquant particulièrement aux jeunes qui occupent l’espace public. Nous ne l’acceptons pas!
    Organisons-nous, canalisons l’énergie combative de la jeunesse et dirigeons-là contre ceux qui nous ont placés dans cette situation : le gouvernement à la solde du patronat et des grands actionnaires. Le capitalisme ne crée que misère, discriminations et répression, il n’a aucun avenir à nous proposer.

    Construisons un outil de lutte et renversons le capitalisme! Bâtissons une société différente, dans laquelle chacun aurait la possibilité d’étudier et d’avoir un boulot décent, où le racisme, l’homophobie et le sexisme seraient abolis ; une société dans laquelle une réelle attention serait portée aux questions environnementales et où les intérêts de la majorité ne seraient plus étouffés par l’avidité d’une infime minorité. C’est ce que nous appelons le socialisme démocratique.

    Ne nous regarde pas, rejoins-nous !

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    MON CORPS, MON CHOIX!

    « Sous le capitalisme, tout devient marchandise », disait Karl Marx. Médias, pubs, clips vidéo, affiches de soirées
    étudiantes : tous utilisent le corps des femmes et l’hyper-sexualisation pour vendre n’importe quoi. Le phénomène Miley Cyrus constitue ainsi un bon exemple du profit que l’industrie musicale se fait en utilisant le sexisme.

    Quels dangers?

    Tout d’abord, le sexisme divise les hommes et les femmes et les mets en concurrence. Sur le marché du travail belge, diverses études ont démontré que les femmes gagnent, en moyenne, de 20 à 25% de moins que leurs camarades masculins. Ensuite, utiliser la femme comme outil de marketing et de désir, c’est avant tout la considérer comme un objet. Refusons qu’on nous utilise comme des marionnettes au profit
    de la classe dominante ! Nous devons en finir avec le diktat du marché ! Avec la crise, l’austérité, le manque de jobs étudiants et les loyers élevés, les étudiants plus pauvres se retrouvent parfois contraints de vendre leur corps pour se faire de l’argent rapidement.

    Enfin, dans une société sexiste, la femme ne dispose pas d’une réelle liberté. Il faut être sexy pour se montrer moderne et libérée, mais pas trop non plus! En effet, en cas de harcèlement ou d’agression (chaque semaine, une plainte pour un viol commis au sein d’une école est déposée en Belgique), la victime est généralement accusée de n’avoir pas fait tout ce qu’il fallait pour l’éviter. Nous n’acceptons pas cette logique! Les femmes doivent évidemment avoir le droit de s’exprimer librement dans tous les domaines, en ce compris d’un point de vue sexuel.

    Qui sont les responsables?

    Les hommes? NON! Leur nature n’est pas celle d’un prédateur ou d’un obsédé, même si la société nous les présente comme tels. Rien de tout cela n’est biologique, c’est une construction sociale. Qui alors? Le sexisme ne profite qu’à 1% de la population: les super-riches que l’on appelle les capitalistes. C’est un outil qui leur rapporte plein de fric et qui leur permet de nous diviser
    pour mieux nous dominer.

    Non, il n’y a pas d’opposition d’intérêt au sein d’une même classe sociale : hommes et femmes, même combat! La lutte contre le sexisme est dès lors indissociable de la lutte contre le capitalisme! Ne nous laissons pas diviser, organisons-nous et battons-nous pour une société qui ne soit pas basée sur les profits de quelques-uns, mais sur la satisfaction des besoins de la majorité sociale, c’est ce que nous appelons une société socialiste démocratique dans laquelle chacun et chacune pourraient s’épanouir.

    Rejoins-nous et participe à la manifestation Pro-choix, contre les anti-avortement «pro-life» fin mars!

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    Manifestation antifasciste contre le NSV: Des emplois, pas de racisme!

    Jeudi 20 mars 19h, Anvers

    Le jeudi 20 mars, le NSV (Nationalistische Studentenvereniging, l’organisation jeune officieuse du Vlaams Belang) organise sa manifestation annuelle de la haine, à Anvers cette année. Le NSV est une organisation d’extrême-droite qui n’hésite pas à montrer son discours raciste ni son idéologie ouvertement fasciste.

    Pas de quartier pour les fachos

    Le NSV n’a jamais caché son caractère d’extrême-droite. En 2013, ils ont organisés une rencontre internationale avec comme orateur, entre autres, Casa Pound, l’héritier autoproclamé du fascisme italien. La liste des orateurs fascistes et néo-nazis dans les activités du NSV et impressionnante. Un parti comme Aube Dorée peut compter sur la sympathie du NSV.

    Pour imposer leur politique d’austérité, les partis traditionnels utilisent la tactique du diviser pour mieux régner. Flamands contre Wallons, allochtones contre autochtones, vieux contre jeunes… La rhétorique d e la N-VA à Anvers, où Liesbeth Homans (bras droit de Bart De Wever) rejette l’origine du racisme sur les immigrés eux-mêmes, ouvrant la voie aux idées racistes de l’extrême-droite. Le renouveau du Front National en France est aussi un sérieux avertissement.

    Stop à la politique d’austérité !

    Les jeunes et les travailleurs subissent aujourd’hui la mainmise néolibérale à travers toute l’Europe. Les conséquences sont catastrophiques : le chômage des jeunes dans la zone-euro touche les 24,4%, 120 millions d’européens risquent de tomber dans la pauvreté et la qualité de vie chute pour tout le monde. En Grèce, il y a un retour de la Malaria qu’on avait plus vu depuis 1974 dans le pays. Ce désastre économique et social constitue un terreau fantastique pour l’extrême-droite et les populistes.

    La montée des partis comme Aube Dorée en Grèce représente un grand danger pour les migrants, les LGBT et les activistes de gauche. Cette organisation a déjà commencé les actes de violences, donc des meurtres.

    Pour une alternative sociale

    L’extrême-droite n’a aucune réponse à la crise. Elle détourne l’attention des véritables responsables des problèmes actuels : le 1% des plus riches qui contrôlent l’économie et ne se soucient que de la rentré de profit. Pour lutter contre le fascisme et le racisme, il faut s’attaquer à la base sociale de l’extrême-droite. Cela veut dire qu’il faut combattre le capitalisme et pour une alternative à la politique
    d’austérité. Rejoins EGA et Blokbuster et manifeste le 20 mars contre le NSV.

     AGENDA

    Di 9 mars – Bxl : manif anti-nucléaire.

    Ve 15 mars -Bxl : Manif STOP-Répression

    Di 16 mars – Liège – Vottem : Manif contre le centre fermé

    Je 20 mars 19h – Anvers : Manif anti-fasciste contre le NSV

    Fin Mars , Bxl : Manif Pro-Choix

    Sa 17 mai – Bxl : Belgian Gay Pride

    Sa 24 mai – Bxl : March against Monsanto

    Sa 3 mai 13h Bxl : Socialisme 2014 Journée de débat

    CAMP D’ÉTÉ Du 3 au 6 juillet – Zutendaal, Genk : Camp d’été : 4 jours de discussions sur une série de thèmes tels que des questions internationales et nationales, le marxisme, nos campagnes contre le sexisme, le racisme, etc. À côté de cela, nous prendrons aussi du temps pour nous détendre autour, entre autres, d’un film et d’un grand BBQ suivi d’une soirée.

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    REJOINS EGA! Prends contact avec le groupe EGA de ta région pour connaître toutes les actions près de chez toi. Rejoins-nous et construisons ensemble un outil de lutte avec lequel nous bâtirons une société différente, une société socialiste.

    • Via cette adresse e-mail : « ega@socialisme.be »

    • Via SMS : « Membre EGA, nom et ville » au +32 (0) 483 04 22 08

  • C'est pas à nous de payer cette crise ! Actions de blocage du sommet européen européen !

    Jeudi 19 décembre, Blocage du sommet européen. RDV-EGA 7h, au Botanique

    Depuis la crise de 2008 l’Union Européenne et les différents gouvernements européens appliquent des politiques d’austérité profondément antisociales qui attaquent les emplois, les salaires, les services publics, l’enseignement et la santé.

    Tract des Etudiants de Gauche Actifs

    Dans le rapport sur l’Europe de la Croix Rouge, le constat est clair: ‘‘L’Europe est en train de sombrer dans une longue période de pauvreté croissante, de chômage de masse, d’exclusion sociale, de plus grande inégalité et de désespoir collectif en raison des politiques d’austérité adoptées.’’

    Les gouvernements européens ont décidé que la crise devait être payée par les plus pauvres, les étudiants et le travailleurs. En parallèle, ils épargnent et soutiennent ceux qui ont fait et continuent de faire des milliards d’euros de bénéfices comme les banques et les multinationales. Les différents traités européens successifs visent à bétonner ces trajectoires.

    Nos écoles et nos universités vont tomber en ruine et les seules perspectives mises en avant sont plus de coupes budgétaires ou des containers pour palier aux manquent de place.

    Nous ne sommes pas d’accord avec tout cela !

    Nous refusons cette logique, qui vise à faire payer la crise non pas à ses responsables, mais à ses victimes. Battons-nous ensemble contre cette politique néolibérale qui enrichit 1% de la population sur notre dos à tous et qui vise à faire payer le prix de la crise capitaliste aux travailleurs et à la jeunesse.

    Nous allons dans les rues avec les travailleurs et tous ceux qui veulent à mettre fin à ces politiques injustes !

    L’alliance D19-20, une collaboration inédite entre producteurs de lait et syndicalistes contre les politiques d’austérité, a vu le jour pour mener des actions de blocage afin d’empêcher la tenue du sommet européen du 19 décembre. Nous soutenons et participons à cette initiative. Elle exprime la radicalisation et la volonté de lutter qui s’opère à la base parmi nombre de jeunes et de travailleurs.

    Les Etudiants de Gauche Actifs appellent tous les étudiants à s’organiser et à se mobiliser pour défendre notre avenir, étudiants et travailleurs ensembles pour une société socialiste démocratique pour satisfaire les besoins de la majorité, pas les profits d’une minorité.


    Le 19 décembre les actions commenceront dès 7h du matin. Divers blocages des axes vers le rond-point Schuman prendront place.

    Blocages D19-20, rdv 7h

    • Bld de L’Impératrice-Arenberg (à proximité de la Gare Centrale)
    • Botanique – Rue Royal (à proximité de Botanique)
    • Rue Bélliard – Av des Arts (à proximité de Trône ou Arts-loi)
    • Avenue d’Auderghem – Rue Belliard (à proximité de Schuman)
  • Namur : Les vieux dans la misère, les jeunes dans la galère…

    Le 17 octobre dernier, le Réseau Wallon de Lutte contre la Pauvreté (RWLP) a organisé une journée avec de multiples actions dans les rues de Namur : manif, prises de parole, témoignages, marche aux lanternes,… Le Parti Socialiste de Lutte est intervenu, accompagné de militants des Etudiants de Gauche Actifs.

    Par Alain (Namur)

    Cette journée avait différents buts. D’un côté, il s’agissait de réunir les différents acteurs qui travaillent quotidiennement avec un public précarisé.

    De l’autre côté, il y avait une volonté de mobiliser la population et les mouvements sociaux de manière large, pour que le thème de la lutte contre la pauvreté ne soit pas éclipsé à l’approche des élections.

    Avec la situation dans laquelle la classe des travailleurs se trouve, la lutte contre la pauvreté et l’appauvrissement devrait être le thème central de la campagne électorale. Oxfam a prévu que 25 millions d’Européens seront jetés dans la pauvreté d’ici 2025 du fait des politiques d’austérité. Avec déjà plus de 15.000 licenciements collectifs en Belgique cette année, il est clair que l’appauvrissement guette une grande partie des familles. Mais les politiciens traditionnels continuent de manière aveugle leurs politiques de casse sociale. Deux mesures illustrent particulièrement comment les politiciens mettent la corde au cou des ménages, par le biais des mesures néolibérales : la dégressivité des allocations de chômage et la chasse aux chômeurs, qui sanctionnent des milliers de personnes par an pour une pénurie d’emplois dont ils ne sont pas responsables, les envoyant vers des CPAS déjà exsangues.

    Le PSL a mobilisé avec ses propres forces pour que cette journée ait le plus grand retentissement. Avec les Étudiants de Gauche Actifs, nous avons pu organiser un bloc combatif au sein de la marche aux lanternes qui se déroulait en soirée. Par l’intermédiaire de notre travail jeunes, nous avons pu amener d’un internat une trentaine d’étudiants qui ont repris nos slogans de manière fort enthousiaste. De manière générale, ces derniers ont été bien acceptés dans la marche et nous étions même encouragés par les différents participants et organisateurs.

    C’est une expression du potentiel que peuvent représenter les idées et le programme de lutte du PSL et d’EGA.

  • Liège : Manifestation pour le refinancement public de l'enseignement

    Liège : Manifestation pour le refinancement public de l'enseignement

    Ce mercredi 27 novembre, plusieurs centaines d’étudiants ont manifesté à Liège, à l’appel du conseil étudiant de la Haute École de la Ville de Liège et avec le soutien de la FEF. La principale revendication portée était l’ouverture de “l’enveloppe fermée”, un principe qui condamne l’enseignement à l’austérité. Voici ci-dessous le tract distribué par le cercle des Étudiants de Gauche Actifs à cette occasion ainsi que quelques photos de la manifestation.


    Notre enseignement en danger !

    La colère gronde à l’horizon!

    Selon une étude récemment publiée par Itinera, si nos universités et nos hautes écoles sont de piètre qualité, c’est la faute aux étudiants. Ces derniers seraient trop nombreux à tenter l’aventure des études supérieures et trop souvent pas assez motivés ou pas assez doués pour réussir…

    Tract des Etudiants de Gauche Actifs

    Tenir de tels propos remet totalement en cause le droit à une instruction de qualité et gratuite pour tous ! Ce droit essentiel est encore loin d’être atteint, le système scolaire belge parvient tout au plus à maintenir la reproduction sociale. Et si les auditoires comptent un trop grand nombre d’étudiants, ceci n’est pas la cause du problème, mais son symptôme. Le souci n’est pas que de nombreux jeunes s’inscrivent dans le supérieur, mais bien le sous-investissement chronique dans l’enseignement, décidé et entretenu par ceux qui nous dirigent.

    Le supérieur est financé par une enveloppe fermée, alors même que le nombre d’étudiants augmente. Résultat : une diminution de 10% des subsides par étudiants entre 1991 et 2010. À ceux qui disent que certains jeunes ne sont pas assez “bons” pour se trouver là, nous devons leur répondre que nous avons tous et toutes notre place dans les salles de classe, et que nous allons nous mobiliser et revendiquer le droit d’étudier dans des conditions décentes !

    Les exemples ne manquent pas pour illustrer la pénurie croissante dans laquelle est plongée notre enseignement ! La Haute École Albert Jacquard (HEAJ – Namur) a été mise sous tutelle du ministre Marcourt, suite à une exécrable gestion. Les drastiques mesures prises n’ont pas tardé à se faire sentir : coupes dans le personnel avec pour résultat des classes qui ont parfois doublé de taille, cafétéria transformée en auditoire, bâtiments insalubres, frais pour du matériel et des excursions dont les étudiants ne voient pas la couleur,… À l’université de Liège (ULG), le C.A. a mis en place un “plan de stabilisation” qui entraîne une diminution du personnel, en plus des problèmes d’infrastructure préexistants et s’aggravant au cours du temps (auditoires trop petits, bâtiments sous ou surchauffés, etc.).

    Des germes de résistance se développent, un peu partout, et ne demandent qu’à grandir, s’épanouir et s’étendre. Depuis le début de l’année, plusieurs assemblées générales ont, par exemple, été tenues sur les différents sites de la HEAJ (Namur). Puis, le 29 octobre dernier, une grève a regroupé plus de 400 étudiants dans une manifestation (près d’un tiers des étudiants). Cette grève étudiante fut accompagnée d’un arrêt de travail d’une heure du personnel. Les étudiants dénonçaient les mauvaises conditions d’étude, et ils exprimaient également leur volonté d’être un exemple de lutte pour les autres écoles et universités.

    Dans chaque ville, on trouve des exemples de mouvements de ce type. À Liège, les étudiants de la HEL manifestent aujourd’hui. À Bruxelles, les étudiants de l’ULB se sont battus contre la réforme de la gouvernance, qui ouvre un peu plus la porte à la mise en place, par la suite, de mesures d’austérité. Néanmoins, toutes les traditions de lutte sont à (re) construire et cela prend du temps de savoir comment s’organiser, quels mots d’ordre utiliser, etc.

    Il est nécessaire de créer le front le plus large possible, incluant les étudiants des unifs et des hautes écoles, mais aussi les professeurs et le personnel, au travers d’une coordination de toutes les organisations d’étudiants et de travailleurs qui souhaitent s’impliquer en défense de l’enseignement supérieur.

    Pour tirer parti de toutes les idées et de toutes les énergies, pour mobiliser largement, nous pensons qu’il important de fonctionner avec des assemblées générales régulières où chacun puisse prendre connaissance des différentes actions menées, puisse faire part de ses propositions et prendre part au travail de sensibilisation, de mobilisation et de décision.

    • Pour un enseignement gratuit et de qualité accessible à tous !
    • Pour un refinancement public de l’enseignement ! En revenir aux 7% du PIB comme dans les années 80’ serait un bon début.
    • Non aux licenciements, non aux suppressions de postes : pour un maintien du cadre enseignant et administratif !
    • Pour une lutte unitaire contre la politique d’austérité : enseignement, soins de santé, services publics, emploi,… C’est notre avenir qui est sacrifié pour les spéculateurs !
    • L’argent existe, allons le chercher là où il est, dans les banques et les grandes entreprises !
    • Pour une société libérée de la dictature du marché «libre», pour une société socialiste démocratique !

    ETUDIANTS DE GAUCHE ACTIFS

    Etudiants de Gauche Actifs (EGA) est le cercle étudiant du PSL, le Parti Socialiste de Lutte. EGA est présent dans toutes les universités du pays et dans quelques Hautes Ecoles (sous le nom d’Actief Linkse Studenten, ALS, en Flandre).

    EGA milite pour la gratuité des études, soutiennent les luttes des travailleurs, et en particulier celles du secteur enseignant, ou encore celles des sans-papiers, pour la défense de notre environnement,… Des meetings sont aussi régulièrement organisés, dont des formations marxistes.

    La période qui arrive sera une période dans laquelle des économies et des privatisations prendront place dans l’enseignement, ce qui se produit aujourd’hui n’est qu’un avant-goût de ce contre quoi il nous faudra nous défendre. EGA a un rôle crucial à jouer dans la construction et la politisation de ce mouvement. Pour nous, il ne sera réellement possible de sortir de la crise qu’en renversant le système capitaliste, pour construire une société basée sur la gestion démocratique des secteurs clés de l’économie, collectivisés et intégrés dans un plan de production démocratiquement élaboré.


  • Sans-papiers : C'est aux multinationales qu'il faut s'en prendre, pas à leurs victimes!

    Ce jeudi 28 novembre, plusieurs centaines de manifestants – étudiants, sans-papiers (afghans ou non), travailleurs migrants et belges – ont manifesté dans les rues de Bruxelles en répondant à l’appel lancé par le collectif des étudiants en soutiens aux Afghans en lutte.

    Par Pietro (Bruxelles)

    Ce fut une manifestation combative et colorée de slogans (“WE WANT JUSTICE”, “C’est pas les sans papiers qu’il faut virer, c’est le gouvernement”, “Ni frontières, ni nations, arrêtons les expulsions”) qui démontre la radicalisation et l’élargissement de ce mouvement aux autres secteurs de la société à partir des étudiants.

    Les Etudiants de Gauche Actifs (EGA) et les militants du PSL se sont impliqués avec les autres organisations dans la construction de l’élargissement du soutien aux sans papiers dans les écoles et les universités, en soutenant la nécessité de lier les revendications des demandeurs d’asile avec la politique sécuritaire et d’austérité du gouvernement belge et de l’Union Européenne.

    Samir, le porte parole du Mouvement des Afghans, affirme très clairement : “Di Rupo, Milquet, … tous se cachent derrière Maggie De Block mais le vrai responsable est le gouvernement.. Dégage!!!!”

    Plutôt que de s’attaquer aux vrais responsables de la crise, le gouvernement fait porter les conséquences de celle-ci à l’ensemble de la population en commençant par les migrants et les chômeurs. Pourtant, avec et sans papiers, nous sommes tous victimes de la même politique : la politique néolibérale et d’austérité prônée par l’Union Européenne.

    Les Etudiants de Gauche Actifs revendiquent :

    • Personne n’est illégal ! La migration n’est pas un crime !
    • Pour la suppression des centres fermés et l’arrêt des expulsion !
    • Régularisation de tous les sans papiers !
    • Stop à l’Europe-forteresse et à cette politique d’immigration !
    • Stop à la criminalisation de l’activisme, à la répression des luttes sociales et aux SAC, les sanctions administratives communales!
    • Retrait des troupes militaires belge
    • C’est aux multinationales qu’il faut s’en prendre, pas à leurs victimes! C’est au capitalisme qu’il faut s’en prendre pas à ses victimes ! Pour une société débarrassée de la misère et de l’exploitation, pour une société socialiste démocratique !
    • Solidarité internationale avec les luttes des masses dans les pays d’origine, pour en finir avec les causes qui poussent à risquer sa vie à la recherche d’un meilleur avenir ailleurs !
  • Luttons contre ce système qui a besoin des SAC !

    Le large mécontentement ressenti contre les Sanctions Administratives Communales a poussé une série de communes à considérer de ne pas appliquer la nouvelle législation, plus stricte, voire même à revenir sur les amendes les plus absurdes. Le système des SAC lui-même n’est toutefois pas remis en cause, et ce qui sera accepté aujourd’hui servira de base pour aller plus loin par la suite. L’ensemble de ce système doit être balayé.

    Tract du PSL distribué à la manifestation nationale contre les SAC du 26/10

    Après la manifestation, quels prochains pas ?

    Cette colère contre les SAC est compréhensible. Les médias ont largement relayé les exemples d’amendes absurdes, comme pour avoir jeté une ordonnance médicale ou un relevé de compte ou encore pour avoir fait courir son chien dans un parc. La folie des SAC semble sans limite.

    Mais il est nécessaire que l’opposition ne soit pas seulement passive. Nous avons besoin de nous organiser et de nous rassembler pour lutter en faveur d’une alternative à cette politique répressive. Ces prochains mois, de nombreuses villes et communes vont débattre de la nouvelle législation, cela offre autant de possibilités de campagne, à l’instar de ‘‘GAZ-vrij Gent’’ qui mobilise avec des affiches aux fenêtres des maisons vers une action organisée le 25 novembre prochain pour une ville libérée des SAC.

    Stoppons les responsables de cette politique !

    La répression et l’arbitraire sont de plus en plus nécessaires pour les dirigeants qui supervisent le maintien de ce système capitaliste en crise, reposant sur une concentration de richesses pour une infime élite, les 1%, alors que l’écrasante majorité voit ses perspectives réduites au chômage, au désespoir et à tous les problèmes liés à la logique du système. L’autorité de cette élite au sommet de la société et de toutes ses institutions est de plus en plus compromise, et une forme plus brutale de répression est en cours d’élaboration. Les SAC font partie intégrante de cette logique, et sont également utilisées contre les mouvements sociaux.

    Tout l’argumentaire destiné à soutenir les SAC repose sur du vide. Lutter contre les incivilités ? Si l’on voulait véritablement être efficace, il y aurait des investissements publics dans la collecte des déchets et l’installation de poubelles publiques pour éviter les dépôts clandestins. Pareil pour les toilettes publiques, les infrastructures de jeunesse,… Mais c’est tout le contraire qui est appliqué. Les villes et communes sont engagées dans la mise en œuvre de mesures d’austérité qui s’ajoutent à celles des autres niveaux de pouvoir. Ainsi, le conseil communal de Sint-Niklaas (Anvers) veut privatiser la collecte des déchets, une ‘‘mesure d’économie’’ qui aura ses répercussions pour les travailleurs et les usagers.

    La politique d’austérité implique une sérieuse dégradation de nos services publics, combinée à la privatisation de l’espace public et à l’instauration de règles strictes pour assurer que le néolibéralisme s’impose à tout le monde. Avec l’installation de caméras et des fonctionnaires SAC, Big Brother nous regarde et s’apprête à réprimer immédiatement réprimer toute forme de contestation.

    Rejoins nous !

    Nous devons lutter contre ce système capitaliste qui a besoin de telles mesures. Le Parti Socialiste de Lutte (PSL) lutte pour une alternative socialiste démocratique, une société où les besoins de la majorité de la population seront centraux et non plus la soif de profit d’une élite de parasites.

    Nous sommes organisés sur les lieux de travail, dans les quartiers, dans les écoles et dans les universités. Les militants du PSL sont à la base de la campagne TegenGAZ en Flandre, et collaborent activement à la campagne STOP SAC du côté francophone. Nous voulons lier l’opposition aux SAC au combat pour une réponse sociale pour les problèmes sociaux. Nous sommes présents parmi les étudiants avec les Etudiants de Gauche Actifs (EGA). Viens renforcer l’opposition à ce système répressif et antisocial, ne nous regarde plus, rejoins nous !

  • Retour sur la nouvelle gouvernance à l'ULB.

    Il y a, depuis ce jeudi 17 octobre, un changement majeur qui s’est opéré au sein des institutions de l’ULB. Et c’est, hélas, un changement négatif pour le personnel, les étudiants et pour l’enseignement en général. Ainsi, le Conseil d’Administration a voté la réforme de gouvernance “efficacité et démocratie” mais nous pouvons traduire ce titre par “vision managériale d’un service public pour le rendre plus compétitif, plus performant et plus rentable”.

    Par Maxime (Bruxelles)

    Pour accomplir ce but, l’état de la direction de l’ULB posait problème, il a fallu le régler… ou plutôt le “réformer”… Donc, pour rendre toute opposition aux projets néolibéraux des autorités universitaires impossible, la nouvelle gouvernance consiste à :

    • Diviser le CA en deux, un Conseil qui gère l’académique et un autre qui gère l’administratif, en réduisant le nombre de représentants du personnel et des étudiants.
    • Renforcer l’exécutif, avec l’arrivée d’un nouveau Directeur Général externe à l’ULB.
    • Accorder plus de places aux « experts », les technocrates.

    Cela rend tout débat d’ensemble impossible (l’académique et l’administratif étant pourtant liés). La nouvelle gouvernance attaque aussi les conditions de travail du personnel administratif, technique, de gestion et spécialisé comme l’ont dénoncé les syndicats. Les autorités nient tout lien entre cette réforme et le processus de marchandisation de l’enseignement commencé par la Déclaration de Bologne. Il ne faut pas être dupe. Les autorités nient l’évidence même.

    Sur le climat autoritaire

    Les conditions dans lesquelles c’est opéré le vote de la réforme sont fort significatives de la nature si “démocratique” de la nouvelle gouvernance. Tout d’abord, lors de la contestation étudiante de ce lundi 14 octobre qui réclamait seulement le report du vote précédé par des débats contradictoires et un référendum, les autorités de l’ULB ont fait appel à la police, pour ‘‘se protéger’’ des étudiants qui ne réclamaient rien de très anti-démocratique. Et la police n’y est pas allée de main morte, elle a laissé tomber la “méthode douce” pour utiliser gaz, matraques et chiens. Une belle preuve de répression musclée, d’une force inouïe, disproportionnée et de violence gratuite. Il y a eu plusieurs blessés.

    Après ça, une petite victoire a été obtenue par le blocage vu que le vote a été reporté… au jeudi 17 octobre. La deuxième petite victoire forte de symboles est le fait que le CA a dû voter la réforme en zone neutre, place Royale, et sous surveillance policière. Malgré l’opposition exprimée -du personnel et des étudiants- à travers leurs actions: blocage du CA, du rectorat par les syndicats, assemblées générales et manifestation…

    Bref, nous sommes face à un bon signal pour la démocratie et l’enseignement à l’ULB et en Belgique en général…

    Revendications:

    • Non à la réforme pourrie !
    • Construisons une mobilisation massive pour gagner !
    • Unité des étudiants avec le personnel !
    • Pour un contrôle et une gestion démocratique du personnel et des étudiants, avec des délégués révocables à tout moment par l’assemblée qui les a élus, pour enfin connaître une vraie démocratie à l’université !
    • Pour un refinancement public de l’enseignement à hauteur de 7% du PIB minimum !
    • Pour une société où les richesses sont gérées et réparties démocratiquement par la population !
  • Liège : Rassemblement contre le TSCG

    Ce lundi 21 octobre, 200 personnes environ avaient répondu à l’appel de la plateforme liégeoise contre le traité budgétaire européen afin de dénoncer devant le conseil communal les conséquences désastreuses de l’austérité européenne sur les services publics, sur les communes, sur la sécurité sociale,… Une interpellation citoyenne sera a également été portée devant le Conseil communal.

    Photos de Loïc (Liège)

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