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Tag: Eric Byl
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Brochure FGTB Charleroi-Sud Hainaut – Quel était le programme de la FGTB en 1945 ?
Le lien entre le syndicat socialiste et la social-démocratie est sous pression, tout comme c’est le cas entre la CSC et la démocratie chrétienne. Même la bureaucratie syndicale ne lance plus de campagnes enthousiastes en faveur des partenaires politiques, mais se limite à un appel défensif pour ‘‘le moindre mal’’. Elle s’en sort ainsi faute d’alternative à gauche. Mais les choses commencent à basculer. La régionale de la FGTB Charleroi & Sud-Hainaut cherche à traduire la pression de la base, qui critique l’orientation politique de la FGTB, vers un rassemblement de toutes les formations à la gauche des sociaux-démocrates et des verts.
Par Eric Byl
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La FGTB de Charleroi & Sud-Hainaut a publié une brochure intitulée ‘‘8 questions en relation avec l’appel du 1er mai 2012 de la FGTB de Charleroi-Sud Hainaut’’. Cette brochure est disponible en français et en néerlandais. Dans le numéro de novembre de Lutte Socialiste, nous avons voulu mettre en évidence un aspect discuté dans la brochure : le contexte historique de la Déclaration de Principes de la FGTB de 1945.
Comment se procurer la brochure ?
En téléphonant à la FGTB de Charleroi au 071/64.12.62. Ou en nous contactant au 02/345.61.81 ou via mail à info@socialisme.be. Dépêchez-vous, elle partent très vite !
Vous pouvez la trouver ici en format PDF
Comment travailler avec elle ?
En en discutant avec vos collègues, en proposant que la brochure soit discutée en réunion syndicale, en assemblée interprofessionnelle ou en comité exécutif et, par exemple, en invitant un orateur de la FGTB de Charleroi.
[/box]Les principes de la FGTB
Pour cela la régionale a mis en place un comité de soutien composé de son propre bureau exécutif, de représentants de la gauche radicale et d’un observateur de la régionale du syndicat chrétien des employés, la CNE. Ce comité de soutien a organisé une première journée de discussion le 27 avril dernier, avec une présence de 400 participants. Depuis lors, la régionale FGTB a publié une brochure où figure également la Déclaration de Principes de la FGTB de 1945. Ce n’est pas qu’un bout de papier, le texte reprend les conclusions que les anciens syndicalistes ont tirées de la période de la Grande Dépression au début des années ‘30 à la fin de la Seconde Guerre mondiale. La Déclaration a repris des couleurs depuis le début de la grande récession en 2008.
La Déclaration de Principes se compose de 15 articles seulement. L’écart entre ces articles et ce que les dirigeants syndicaux disent lors de conférences et de réunions, ou encore dans les médias ne saurait guère être plus profond. La Déclaration est toutefois, jusqu’à ce jour, le principe officiel de la FGTB et est encore incluse dans les livrets d’adhésion, pour peu qu’ils existent encore. Pour les dirigeants syndicaux cependant, il ne s’agit de rien de plus qu’une pièce de musée qui ne bénéficie pas d’attention. Malheureusement, un grand nombre de membres et de militants ont aussi commencé petit à petit à la considérer comme un idéal dont on ne croit guère en la réalisation.
Quelques décennies d’Etat-providence et, surtout, l’effondrement des caricatures de socialisme dans les pays staliniens du Bloc de l’Est ont sérieusement ébranlé la confiance éprouvée envers la possibilité d’une alternative à l’exploitation capitaliste. Il en allait autrement en 1945. La Déclaration de Principes invoque déjà dans son premier article que la FGTB vise à ‘‘la constitution d’une société sans classe et à la disparition du salariat, s’accompli[ssant] par une transformation totale de la société.’’ Toute illusion d’un capitalisme plus social, comprenant des conquêtes durables pour les travailleurs, avait été balayée au cours des 15 années qui avaient précédé 1945 sous les coups de l’agression patronale et de la sévère répression policière.
Des concessions sur base de la lutte
La période d’entre-deux-guerres avait pourtant commencé de façon prometteuse. Des revendications, pour lesquelles un combat avait dû être mené des années durant, avaient été obtenues. La vague révolutionnaire internationale à la suite de Révolution russe n’était pas étrangère à la soudaine complaisance de la bourgeoisie. Cela a entraîné le suffrage universel masculin en 1919, l’instauration d’un indice des prix à la consommation en 1920 et, en 1921, l’abrogation de l’article 310 du Code Pénal réprimant divers actes liés à la grève, ainsi que la loi sur la ‘‘liberté d’association’’, de sorte que l’on ne pouvait plus être licencié pour appartenance à un syndicat. Cette même année, la journée des huit heures et la semaine de 48 heures ont été ratifiées par la Loi.
Curieusement, la position des dirigeants du Parti Ouvrier Belge (POB, ancêtre du PS et du Sp.a) et de la commission syndicale établie en 1898 – la paix sociale, la tranquillité et l’amélioration progressive par des moyens parlementaires – ont gagné ainsi en crédibilité. Toute l’histoire de l’union des travailleurs dans des syndicats se caractérise par l’alternance de périodes de confrontation ouvertes avec le capitalisme, souvent contre la volonté des dirigeants syndicaux, avec des périodes d’intégration de l’appareil syndical au système. Pour miner les mouvements de grève qui ont suivi la Première Guerre mondiale, les commissions paritaires – des organes de consultation entre patrons et syndicats – ont été créées en 1919. Les conventions collectives de travail ont supplanté les habituels contrats individuels.
Le bourgeoisie veut faire marche arrière
Mais une fois la bourgeoisie remise de la crainte de la propagation de la Révolution russe, elle a voulu revenir sur ces concessions. La marge pour de nouvelles conquêtes sociales a été réduite pendant les années ‘20. Dès le début de la Grande Dépression de1929, la situation s’est transformée en une politique agressive de dégradation sociale. Depuis le début de la crise, les mineurs avaient déjà dû avaler des réductions salariales de l’ordre de 24 % mises ensemble, mais début juillet 1932, les patrons des mines ont annoncé une nouvelle réduction de 10% d’un coup. Une grève spontanée a alors éclaté, les mineurs du Borinage devenant dans les faits les maîtres de la région. L’état d’urgence a été instauré, des barrages et des postes de gendarmerie ont été établis sur toutes les routes conduisant à Bruxelles et devant tous les bâtiments publics et l’aviation militaire survola le Pays Noir : mais rien de tout cela n’a pu inverser la tendance. La grève a poursuivi son expansion, jusque dans le Limbourg. Ce n’est qu’en septembre qu’elle a perdu de sa vigueur, en partie à cause de la faim, en partie parce que les patrons étaient partiellement revenus sur leurs projets.
L’atmosphère était combative, le POB s’est vu obligé d’adopter un virage à gauche à la Noël 1933 avec le ‘‘Plan du Travail’’. Le Plan proposait une économie mixte, mais exigeait aussi la nationalisation du secteur du crédit, des matières premières et de l’énergie, la socialisation des grandes entreprises monopolistiques et la soumission de la production à une planification destinée à orienter l’économie vers le bienêtre général plutôt que pour le profit. L’enthousiasme entourant le Plan, cependant, faisait face à l’hypocrisie des dirigeants du POB. C’est devenu clair en mars 1934, lorsque la Banque du Travail s’est effondrée suite à la spéculation téméraire, mais aussi quand les dirigeants Henrik De Man et Paul- Henri Spaak ont rejoint le gouvernement du banquier Van Zeeland en 1935, en larguant le Plan derrière eux. En 1936, une grève spontanée a de nouveau éclaté représentant, avec ses 15 millions de journées de travail perdues, la plus grande grève de l’histoire belge. A la clé, il y eut l’introduction de 6 jours de congé payé pour 1.500.000 travailleurs, une augmentation de salaire de 8%, l’instauration d’un salaire minimum et la semaine des 40 heures dans les industries insalubres, difficiles ou dangereuses. Le mouvement syndical s’est positionné de façon plus indépendante suite à l’’expérience vécue avec le POB et, en 1937, la commission syndicale s’est convertie en Confédération Générale du Travail de Belgique (CGTB). Les articles 3 et 4 de la Déclaration de Principes de 1945 qui soulignent l’indépendance syndicale puisent notamment leur source dans ces événements.
Les années de guerre
Pendant l’occupation allemande (mai 1940), les grèves et les manifestations ont été prohibées, les comités paritaires ont été suspendus et les syndicats ont été privés du paiement des allocations de chômage. CSC et CGTB étaient divisés en deux camps avec, d’une part, ceux qui souhaitaient poursuivre leur travail adapté aux conditions de l’occupant et, d’autre part, ceux qui voulaient se conformer à la décision de 1938 visant à la suspension du travail dès que le pays serait occupé. Le 22 novembre, la majorité de la CGTB – 12 des 22 fédérations), presque toutes les fédérations syndicales chrétiennes et le syndicat libéral – ont constitué l’Union des Travailleurs manuels et intellectuels imposée par l’occupant allemand.
La base syndicale, cependant, n’avait pas suivi les dirigeants. L’Union disposait de 250.000 membres en novembre 1940, pas même le quart des membres qu’avaient tous les syndicats Belges avant-guerre. En 1942, il n’était plus question que de 110.000 membres, dont 17.000 seulement en Wallonie. Les 9 centrales de la CGTB qui n’avait pas rejoint l’Union, représentant ensemble 38% des membres, se préparaient quant à elles au regroupement pour l’après la guerre. Mais les travailleurs ne pouvaient pas se permettre d’attendre. À partir de septembre 1940, différentes grèves ont éclaté et plusieurs manifestations ont eu lieu sous les yeux de l’occupant, qui a parfois été obligé de distribuer son approvisionnement alimentaire pour calmer les travailleurs. En mai 1941, une grève d’une semaine, qui passera à la notoriété sous le nom de ‘‘Grève des 100.000’’, a conduit à une augmentation salariale de 8%. L’Allemagne avait insisté sur l’importance de céder aux travailleurs par peur d’une extension du conflit.
La FGTB est lancée
La résistance a souvent été dirigée par les Comités de Lutte Syndicale (CLS – qui deviendra plus tard la Confédération belge des syndicats unifiés – CBSU) du Parti Communiste Belge (PCB), par le Mouvement Syndical Unifié (MSU) d’André Renard, le Syndicat Général des Services Publics (SGSP) et la Fédération de Lutte des Mineurs de Charleroi – sous influence trotskyste. Avec le soutien du ministre du Travail du Parti Socialiste Belge (PSB) Achille Van Acker, qui tenait la CBSU soigneusement à l’écart des commissions paritaires, et avec les allocations de chômage confiées aux caisses de chômage qui existait déjà avant guerre, la CGTB a été capable de récupérer en partie sa position à la Libération.
Avec ses 248.259 membres, la CGTB était néanmoins obligée de tenir compte de la force de la Confédération belge des syndicats unifiés (165.968 membres), du MSU (59.535) et du SGUSP (Syndicat Général Unifié des Services Publics – 51.789), qui ont représenté ensemble plus de la moitié des membres de la nouvelle FGTB. La CSC a choisi de rester à l’écart en s’accrochant au pluralisme syndical, mais aussi, et surtout parce qu’elle ne faisait pas confiance à la doctrine, au programme et aux méthodes d’action de “certains syndicats”.
La Déclaration de Principes de la FGTB de 1945 reflète les relations en vigueur au sortir de la Seconde Guerre mondiale. Elle contient des éléments radicaux, mais aussi des formules qui, sous pressions de la CGTB, demeuraient délibérément vagues. Le PSL estime que la crise va mettre pression sur la politique syndicale d’intégration, et que la confrontation avec le capitalisme finira par devenir inévitable. Du côté des patrons et du gouvernement, cette confrontation a déjà été lancée.
Abonnez-vous à Lutte Socialiste ! Cet article est tiré de l’édition de novembre de Lutte Socialiste. Vous n’avez pas encore d’abonnement ? N’hésitez pas, par abonnement d’essai (5 euros pour 3 n°, 10 euros pour 6 n°), abonnement normal (20 euros pour 12 n°), abonnement de soutien (30 ou 50 euros pour 12 n°) ou ordre permanent bancaire mensuel de minimum 2 euros sur le compte BE48 0013 9075 9627 de “Socialist Press” avec pour mention “Abonnement”. Pour plus d’infos, des remarques, propositions d’articles,… : prennez contact avec nous via redaction@socialisme.be
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Ce dimanche à Charleroi : formation sur l'histoire du trotskisme en Belgique
Après le processus révolutionnaire en Afrique du Nord et au Moyen Orient, le prochain dimanche de formation “Marx avait raison” organisé par le district de Hainaut-Namur du PSL sera consacré à l’histoire du trotskisme en Belgique et à l’histoire du Comité pour une Internationale Ouvrière (CIO, l’internationale dont le PSL est la section belge). A l’heure du retour des luttes de masse sur le devant de la scène, la question de la direction la plus adéquate à construire pour renforcer les luttes des travailleurs et les conduire au socialisme est d’une importance cruciale, et c’est avant tout de cela dont il sera question lors de cette journée de discussion.
Dimanche 11 août, accueil à partir de 10h et fin prévue pour 17h. Un repas est prévu à petit prix.
Le matin, nous aurons deux invités pour aborder l’histoire du trotskysme en Belgique : Eric Byl (membre du Bureau Exécutif du PSL) et Gustave Dache (vétéran syndicaliste et trotskiste de Charleroi, également auteur du livre ‘‘La grève générale insurrectionnelle et révolutionnaire de l’hiver 60-61’’). L’après-midi, vers 14h, François Bliki nous parlera de l’histoire de notre internationale, le Comité pour une Internationale Ouvrière. François fut à la base de la création de la section belge du CIO et en fut le premier membre.
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Le PSL a étudié depuis longtemps l’histoire des trotskistes belges. Ce courant commence dans notre pays au sein du Parti Communiste. En 1932, par l’intermédiaire des Chevaliers du Travail, les trotskistes sont à la base d’une grande grève des mineurs. En 1936, ils gagnent la majorité de l’aile gauche du POB, l’Action Socialiste Révolutionnaire.
Aller à contre-courant fut le quotidien du trotskisme, contre toutes les manœuvres bureaucratiques, les tentatives de corruption, les menaces physiques et même l’assassinat de ses cadres. Les conditions difficiles dans lesquelles il a du évoluer aurait pu mener à sa disparition définitive. Cela ne s’est pas produit.
Lorsque nous avons rencontré Gustave Dache aux alentours de 1996, il avait déjà 42 ans d’activités trotskystes derrière lui. Il a commencé à travailler à 13 ans, en 1949, dans les verreries de Lodelinsart et, 5 ans plus tard, il a rejoint le courant trotskyste. Il ne fait plus partie d’une organisation depuis longtemps, mais est resté trotskyste. Aujourd’hui, Gustave n’est pas membre du PSL, mais il est heureux que le travail politique de sa vie puisse servir à la formation de nouveaux militants trotskystes. C’est notamment dans ce cadre qu’il a écrit son livre “La grève générale insurrectionnelle et révolutionnaire de l’hiver 1960/61”, dont la seconde édition sera disponible au week-end.
Gustave n’a malheureusement pas connu Léon Lesoil, mais il a pu rencontrer les anciens militants trotskistes qui l’avaient précédé et qui ont toujours loué Lesoil. En collaboration avec Eric Byl, membre du Bureau Exécutif du PSL, Gustave parlera de l’histoire du trotskysme belge, dans l’espoir que les générations futures puissent tirer toutes les leçons de ce riche patrimoine.
Toutes les formations auront lieu au local du PSL de Charleroi. Contactez-nous pour vous inscrire et connaître l’adresse exacte. Responsable : benjamin.dusaussois@gmail.com.
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A propos du parti – Nouvelles du PSL
Cette rubrique de socialisme.be vous propose des nouvelles de notre parti, de ses activités et initiatives,… Cette rubrique comprend donc divers courts rapports d’actions, des brèves de campagne, des appels pour des conférences, des rapports de réunion, ou encore de petits textes de nouveaux membres qui expliquent pourquoi ils ont rejoint notre parti.
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A noter dans votre agenda
- Jeu. 28 mars. Gand. Discussion sur "Le Capital" de Marx, avec Eric Byl.
- Ve. 29 mars. Namur. Souper de section.
- Sa. 30 mars. Liège. Manifestation syndicale contre la "logique capitaliste".
- Sa. 30 mars. Bruxelles. Souper de soutien au travail politique de nos camarades sud-africains.
- Sa. 30 mars. Mons. Assemblée générale du district Hainaut-Namur.
- Sa. 30 mars. Mons. Souper de soutien de la section de Mons du PSL.
- Sa. et di. 13-14 avril. Week-end "Socialisme 2013".
- Sa. 27 avril. Meeting de la gauche à Charleroi
- 1er mai: participation aux activités de premier mai
- 4-7 juillet. Camp d’été d’EGA
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Social africain en soutien à nos camarades sud-africains
Le district de Bruxelles du Parti Socialiste de Lutte et les Etudiants de Gauche Actif vous invitent à venir passer une agréable soirée autour d’un bon repas.
Visiblement, l’hiver ne semble pas vouloir se terminer. Quoi de mieux qu’un bon plat africain afin de se redonner du courage pour les luttes à venir ? De plus, cela nous permettra de discuter de l’évolution du travail de nos camarades en Afrique du Sud.
Au menu : Un Poulet Yassa (plat traditionnel sénégalais) préparé par un authentique sénégalais 🙂 Et bien sûr une bonne ambiance et des boissons à prix démocratique.
Le prix du plat – composé de deux cuisses de poulet et accompagné de riz et d’une sauce délicieuse – est de : 3,5€ pour les étudiants du secondaire, 5€ pour les non-salariés et les étudiants du supérieur et de 8€ pour les salariés.
Nous vous attendons nombreux.
Contact : Pablo : 0475/43.40.68
Souper de section à Namur
Le souper trimestriel de la section namuroise du PSL aura lieu ce vendredi 29 mars ! Nous commencerons à 19h, ceux qui le souhaitent peuvent arriver plus tard ou ne passer que pour boire un verre.
Comme d’habitude, ce sera l’opportunité rêvée de discuter de manière plus informelle des nombreuses idées du PSL ainsi que de son programme.
5€ pour le souper avec une boisson et 1€ par boisson supplémentaire.
Contact : Pierre : 0494/11.58.90
Assemblée générale de district Hainaut-Namur et souper de soutien
Ce samedi sera décidément une journée bien chargée pour les militants du PSL du district de Hainaut-Namur. Après la manifestation syndicale du matin à Liège, nos camarades tiendront une assemblée générale qui abordera, de 15h à 18h15, la stratégie du PSL pour construire les forces révolutionnaires dans la période à venir. Il sera notamment question des différentes tâches concrètes du travail politique d’une section : la diffusion des publications du parti, la récolte de la solidarité financière et des cotisations et bien entendu le recrutement de nouveaux membres. Evidement, toute cette discussion s’intégrera dans le contexte des prochaines campagnes du PSL.
Quant aux camarades d’autres districts, ils sont les bienvenus, un départ groupé sera notamment prévu à partir de Liège après la manifestation.
Ensuite, à partir de 19h, un souper de soutien de la section de Mons du PSL se déroulera au même endroit. Ce sera l’occasion de discuter de nos idées et de nos campagnes autour d’un bon repas et d’un bon verre. Le souper est ouvert à tous et permet de discuter dans une ambiance conviviale et moins formelle que lors des réunions. Les bénéfices serviront intégralement à financer nos activités politique.
Le souper reviendra à 5€ avec une boisson, les autres boissons seront à 1 €.
Contact : Ben : 0477/75.21.49
Discussion sur "Le Capital" de Marx, avec Eric Byl, à l’université de Gand
Dans le cadre d’un cycle de formation marxiste, nos camarades de Gand organisent ce jeudi une discussion sur Le Capital, l’ouvrage bien connu de Karl Marx, et sur son actualité à l’heure de la plus grande crise économique depuis les années ’30.
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ArcelorMittal : ‘‘Assemblée générale’’ et manifestation à Namur. Et ensuite ?
Hier, une ‘‘assemblée générale’’ des travailleurs d’ArcelorMittal s’est tenue au Centre Acier de Flémalle, avant qu’un demi-millier de participants ne parte vers Namur (où les ont rejoint des travailleurs de Caterpillar) pour une manifestation destinée à instaurer une pression sur les politiciens du Parlement wallon, avant que les conclusions de la Task force ne soient rendues fin du mois. Mais qui se fait encore des illusions sur ce qui en sortira ? Et comment instaurer une réelle pression ?
Par Nicolas Croes
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- ArcelorMittal : Construire la confiance et la solidarité par un plan d’action !
- Les métallos d’ArcelorMittal à Strasbourg : C’est à ça que ressemble la démocratie ?
- Strasbourg : Les métallos ne sont pas des criminels !
- Pour un Plan d’action vers la nationalisation sous le contrôle et la gestion des travailleurs !
- Rubrique "Métal" de ce site
Socialisme 2013
Commission le samedi 13 avril (15.00 – 17.30): "Leçons de la lutte chez Ford et ArcelorMittal : de la nécessité de la démocratie ouvrière, de l’unité des travailleurs et de la lutte pour la nationalisation sous contrôle ouvrier"
Meeting le samedi soir (19.00 – 21.00) "Contre l’austérité et les pertes d’emploi QUELLE ALTERNATIVE POLITIQUE ?" Avec des témoignages de Ford et d’ArcelorMittal – Daniel Piron, secrétaire général FGTB Charleroi Sud-Hainaut – Felipe Van Keirsbilck, secrétaire général CNE – Alex Gordon, syndicat des travailleurs du transport RMT, Royaume-Uni – Levi Sollie, FGTB BAYER et PSL – Eric Byl, membre de la direction du PSL.
Plus d’infos et programme complet
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Lorsque la délégation qui avait discuté avec les Parlementaires s’est adressée aux manifestants – en commençant par déclarer que chaque parti soutenait le combat des métallos – une clameur s’est élevée de la petite foule de militants. Bien sûr que les politiciens traditionnels ne vont pas ouvertement dire qu’ils envoient les travailleurs au diable ! Mais concrètement, que feront-ils après avoir versé des larmes de crocodile ? Il faudrait croire que ceux-là même qui approuvent la politique d’austérité (ou de ‘‘rigueur’’) et ont appliqué la politique néolibérale des années durant vont, tout à coup, s’en prendre au capital ?
Tout au début de l’annonce de la fermeture de la phase à chaud, en octobre 2011, la revendication de la nationalisation a été soulevée. Cette revendication bénéficie d’un soutien fantastique : un sondage de La Libre/RTBF a dévoilé en février dernier que 43% de la population belge est favorable à la ‘‘nationalisation/régionalisation pour prolonger l’activité’’ (36% en Flandre, 52% à Bruxelles et 53% en Wallonie). Hélas, il n’en a jamais véritablement été question depuis lors, particulièrement depuis que la Task force a été lancée à l’initiative du gouvernement wallon. Ce groupe d’étude aura-t-il finalement eu un autre objectif que celui de chloroformer les revendications les plus radicales du mouvement et le mouvement lui-même ?
Hier, durant les discours des dirigeants syndicaux FGTB et CSC après leur rencontre avec les parlementaires, il semblait bien qu’une bonne partie des travailleurs voulait directement discuter de la manière de forcer ces politiciens à traduire ce ‘‘soutien’’ dans les faits. Des cris se sont élevés du type : ‘‘on ne se laissera pas faire, ok, mais comment ?’’ Il était toutefois difficile de se faire une idée exacte de ce qu’ils avaient en tête puisque la parole n’a malheureusement pas été donnée aux travailleurs présents – malgré un mécontentement pourtant bien visible – et que leurs cris ont été couverts par les micros.
Nombreux sont ceux qui – en plus du manque de perspective claire pour la poursuite du combat – nous ont parlé de la présence particulièrement limitée à cette action. Le sort de l’acier liégeois concerne pourtant directement des milliers de personnes. L’égoïsme serait-il donc tellement répandu ? N’est-ce pas plutôt l’expression d’une lassitude et d’un découragement après avoir été baladés vers Namur, Strasbourg ou encore Bruxelles ? Depuis le début du conflit, en octobre 2011 déjà, beaucoup se sont sentis comme pris au piège dans un sombre tunnel sans percevoir la moindre lumière au loin, sans échéancier d’action clair, sans débat sur la stratégie à adopter, sans construction effective d’un véritable rapport de force. La lutte peut tenir un moment sur le sens du devoir et la colère, deux éléments qui sont très certainement présents chez les métallos, mais il est maintenant plus que temps de sérieusement organiser la lutte, au risque de voir le noyau dur se retrouver à courte échéance totalement isolé de la majorité des travailleurs.
Une grande frustration était donc présente à Namur. Celle-ci, combinée aux grossières provocations policières, permet de comprendre les débordements qui ont eu lieu. Mais la réaction policière face à quelques jets de peinture et de cannette a été démesurée et particulièrement violente, à coups de jets d’autopompes, de jets de gaz au poivre,… Un travailleur a quitté les lieux le visage ensanglanté, touché à l’œil par un puissant jet d’eau (il aurait depuis lors perdu l’usage de cet oeil), tandis qu’un autre a brutalement été saisi. Ce n’est qu’ensuite que quelques pavés ont été lancés, des événements grossièrement exagérés dans la presse afin de criminaliser les travailleurs. Finalement, les métallos s’en sont retournés vers leurs cars après avoir obtenu la libération du camarade arrêté.
Et maintenant ?
Deux dates ont été annoncées du podium dressé à Namur : le 30 mars, à l’occasion de la Marche pour l’emploi qui se tiendra à Liège, et le 4 avril, où devrait se tenir une action concertée des travailleurs d’ArcelorMittal de toute l’Europe.
Hélas, alors que le matériel du front commun syndical existe déjà pour la manifestation du samedi 30 mars, des paquets de tracts et d’affiches n’ont pas été distribués. Cela pourtant aurait été une bonne occasion de donner une approche concrète aux militants pour aller discuter avec les collègues absents, mais aussi avec tout leur environnement, de la buvette du club de foot du petit au voisinage immédiat. Ce samedi 30, pour la première fois depuis le mois de décembre 2011, il sera possible à la population liégeoise de venir soutenir et encourager les métallos dans leur combat, en plein centre de la Cité Ardente. C’est une occasion à saisir. Pourquoi ne pas prévoir des affiches de solidarité à distribuer en grand nombre sur place, dans le cortège et sur le côté de celui-ci ? Sortons la lutte du cadre strict de l’usine, et cherchons à impliquer la population, dont la solidarité est largement acquise à la cause des métallos !
Si longtemps après le début du combat, tous les travailleurs ont un avis sur la manière dont la lutte a été orientée jusqu’ici. Pourquoi ne pas commencer par organiser des assemblées générales sur les différents sites, en plus petits nombre, afin de laisser la parole aux travailleurs ? Ce serait aussi un excellent moyen de remobiliser les nombreux métallos qui se sont mis sur le bord du chemin.
- Pour des assemblées générales démocratiques et l’élaboration d’un plan d’action avec l’implication de l’ensemble des travailleurs !
- Pour l’occupation des sites et leur transformation en centres névralgiques d’une campagne massive pour la nationalisation de la sidérurgie sous le contrôle des travailleurs, et en tant que premier pas en cette direction ! Organiser, mobiliser, occuper et exproprier pour nationaliser !
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Socialisme 2013 : En résistance contre la crise et le capitalisme
Chaque année, le PSL organise un week-end de débats et de discussions politiques. L’édition 2013 de cet événement est particulièrement intéressante : nous y accueillerons entre autres des travailleurs de Ford et d’ArcelorMittal qui livreront leurs témoignages, Daniel Piron (secrétaire général de la FGTB Charleroi Sud-Hainaut), Felipe Van Keirsbilck (secrétaire général de la CNE), Alex Gordon (du syndicat des travailleurs du transport RMT au Royaume-Uni), Paul Murphy (député européen du Socialist Party irlandais), des militants d’Espagne, de France,… Ne manquez pas ce rendez-vous !
SAMEDI 13 AVRIL
13.00 – 14.30 Meeting d’ouverture : LES JEUNES EN LUTTE POUR UN AVENIR
Avec un représentant de la campagne contre les SAC "Tegengas" (Gand), un jeune espagnol au sujet de la crise de l’emploi en Europe du Sud, un représentant des Etudiants de Gauche Actifs secondaire (Bruxelles) et une Étudiante contre le sexisme (Namur)
15.00 – 17.30 8 commissions de discussion
- La menace d’Aube Dorée. Rapport de la lutte antifasciste en Grèce
- Capitalisme = crise. La pertinence du marxisme aujourd’hui
- De la lutte contre l’apartheid à la lutte des travailleurs aujourd’hui. Une histoire de la classe ouvrière sud-africaine
- De l’Ecosse à la Catalogne. La montée du nationalisme en Europe
- Les causes de la violence envers les femmes et comment les combattre
- Leçons de la lutte chez Ford et ArcelorMittal : de la nécessité de la démocratie ouvrière, de l’unité des travailleurs et de la lutte pour la nationalisation sous contrôle ouvrier
- L’économie durable/verte est-elle possible sous le capitalisme ? Discussion avec Matthias Lieven (auteur de “Le mythe de l’économie verte”) et Bart Vandersteene (porte-parole du PSL, Gand)
- Actualité en Asie du Sud, avec des militants marxistes originaires du Sri Lanka, d’Inde et du Népal. Comment organiser les immigrés avec le mouvement ouvrier en Belgique ?
19.00 – 21.00 – Meeting du soir : Contre l’austérité et les pertes d’emploi QUELLE ALTERNATIVE POLITIQUE ?
Avec des témoignages de Ford et d’ArcelorMittal – Daniel Piron, secrétaire général FGTB Charleroi Sud-Hainaut – Felipe Van Keirsbilck, secrétaire général CNE – Alex Gordon, syndicat des travailleurs du transport RMT, Royaume-Uni – Levi Sollie, FGTB BAYER et PSL – Eric Byl, membre de la direction du PSL
DIMANCHE 14 AVRIL
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En pratique :
Socialisme 2013 se déroulera les 13 et 14 avril à Bruxelles, au centre ‘‘De Kriekelaar’’ (rue Gallait n°86, 1030 Schaarbeek, à 10 min. à pied de la gare de Bruxelles Nord). Des rendez-vous locaux sont prévus dans chaque région.
Un Baby-sitting sera organisé, il faut juste mentionner le nombre d’enfants à garder lors de l’inscription ainsi que leur âge. Des snacks, des boissons et des repas chauds seront disponibles à la cafétéria à prix démocratiques.
Participez au succès de Socialisme 2013 ! Les volontaires sont les bienvenus pour la cuisine, le bar,…
INSCRIPTIONS : via info@socialisme.be ou au 02/345.61.81.
Préventes : (n° de compte: 001-2260393-78)
- Weekend entier : 10€ / 15€ pour les salariés
- Une journée : 6€ / 8€ pour les salariés
Sur place :
- Weekend entier : 15€ / 20€ pour les salariés
- Une journée : 7€ / 10€ pour les salariés
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10.00 – 12.00 : 7 commissions de discussion
- Les cheminots en lutte contre la libéralisation et la privatisation en Europe (cette commission se poursuit l’après-midi) – Avec des cheminots de Belgique et de l’étranger (notamment: Alex Gordon RMT, Royaume-Uni, et Christian Mahieux Sud Rail, France). La situation et la lutte dans leurs propres pays et la nécessité d’une résistance européenne unifiée
- La guerre civile américaine. Comment une révolution aux USA a mis fin à l’esclavage. Ce que le film ‘Lincoln’ ne raconte pas.
- 80 ans après l’arrivée d’Hitler au pouvoir : présentation du livre ‘Léon Trotsky et la lutte contre le fascisme’
- Quel programme pour la question nationale en Belgique, en préparation des élections de 2014
- La révolution russe et son actualité
- Révolution et contre-révolution au Moyen-Orient et en Afrique du Nord – avec Brecht De Smet (demandé) et Geert Cool (membre de la direction du PSL)
- Actualité de la lutte pour les droits des LGBT
13.30 – 16.00 4 commissions de discussion
- Les cheminots en lutte contre la libéralisation et la privatisation en Europe (suite de la matinée)
- Stop aux SAC (Sanctions administratives communales) : Donnez-nous un avenir, pas la répression – Comité d’action contre les SAC (Gand) – JOC (Bruxelles) – Ligue des droits de l’homme
- L’unité de la gauche : comment la développer ? Avec Anja Deschoemacker, PSL-LSP / tête de liste Gauches Communes (Saint-Gilles) – Stephen Bouquin, porte-parole Rood – Thomas Héricks, 2ème de liste à la province Front de Gauche Charleroi – Charles Ruiz, Parti Humaniste / tête de liste Gauches Communes (Anderlecht)
- Le débat pro-choix sur le droit à l’avortement. Avec des militantes pour les droits des femmes, notamment Aisha Paulis (commission femmes du PSL)
16.30 – 17.30 Meeting de clôture : L’EUROPE EN CRISE – LA LUTTE POUR LE SOCIALISME
Avec des militants de France, de Belgique (Els Deschoemacker, membre de la direction du PSL), d’Espagne et d’Irlande (Paul Murphy, Socialist Party, député européen)
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A propos du parti – Nouvelles du PSL
Cette rubrique de socialisme.be vous propose des nouvelles de notre parti, de ses activités et initiatives,… Cette rubrique comprend donc divers courts rapports d’actions, des brèves de campagne, des appels pour des conférences, des rapports de réunion, ou encore de petits textes de nouveaux membres qui expliquent pourquoi ils ont rejoint notre parti.
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A Noter dans votre agenda
- Ve. 18 jan. Anvers. Soirée de nouvel an du PSL-Anvers
- Ma. 22 jan. Bruxelles. Action de solidarité à Bruxelles avec les militants des droits des LGBT en Russie.
- Me. 23 jan. Namur. Meeting sur l’Afrique du Sud
- Lu. 11 fév. Ixelles. Action de protestation de la communauté cachemiri.
- Sa. 16 fév. Liège. Journée de formation "pour un syndicalisme de combat"
- Jeu. 7 mars. Anvers. manifestation antifasciste contre le NSV
- Di. 24 mars. Bruxelles. Action pro-choix contre la manifestation anti-avortement
- 13-14 avril. Bruxelles. Week-end "Socialisme 2013"
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Liège – 16 février : Journée de discussion et de débat pour un syndicalisme de lutte
Leçons d’hier pour les combats d’aujourd’hui
- Plus d’infos
La Belgique possède un mouvement syndical potentiellement surpuissant, avec un taux de syndicalisation parmi les plus élevés au monde. Cette puissance est un atout important, mais cela ne suffit pas pour parvenir à vaincre la politique d’austérité et l’offensive généralisée contre le monde du travail à laquelle nous assistons aujourd’hui. Il nous faut aller plus loin sur le chemin de l’organisation collective des travailleurs et renouer avec un syndicalisme de combat, à l’opposé du syndicalisme de concertation actuel. Cette journée de formation organisée par les Etudiants de Gauche Actifs (EGA) et le Parti Socialiste de Lutte (PSL) est à considérer dans ce cadre.
10h00 : Face à la crise et à l’austérité, un seul mot : Résistance !
10h15 : Projection du reportage : ‘‘André Renard, trois moments d’un parcours syndical’’ – Commentaires de Gustave Dache, militant syndical actif depuis les années ’50, auteur du livre ‘‘La grève générale insurrectionnelle et révolutionnaire de l’hiver 60-61’’ – Débat
13h00 : Pause midi (sandwiches et des boissons prévus à prix démocratiques)
14h00 : Projection du reportage ‘‘Leçons de Clabecq, quinze ans après’’ – Commentaires de Jean Larock, ancien journaliste au quotidien Le Peuple ayant couvert le conflit de Clabecq – Débat
16h20 : Meeting : Quel syndicalisme de lutte pour aujourd’hui ? Avec Karim Brikci (délégué CGSP à l’Hôpital Brugmann) et Eric Byl, responsable du travail syndical du PSL
17h45 : Mot de clôture
Pourquoi j’ai rejoint le PSL
J’ai attendu que les partis traditionnels fassent quelques choses au niveau de l’économie, de l’enseignement et de l’intégration afin d’améliorer les choses. Ce fut en vain, et c’est même tout le contraire qui s’est produit, l’écart entre riches et pauvres s’est agrandit, de même que la division entre étrangers et Belges.
Après la grève du 14 novembre dernier, j’ai eu une conversation avec un syndicaliste. Cela m’a permis d’ouvrir les yeux sur ce qui se passe vraiment dans le monde de la politique, notamment l’hypocrisie des politiciens traditionnels qui ne se manifestent que durant la période des élections avec de belles promesses jamais tenues. Je voulais réagir et montrer mon mécontentement face à se système.
C’est durant un stand tenu à l’université de Liège que j’ai fait connaissance avec des militants du PSL et d’EGA. J’ai été étonnée de les voir militer en dehors des élections, participer aux mouvements de grève et prendre des initiatives pour que les choses changent. Le plus surprenant pour moi fut leur analyse, notamment au niveau de la différence entre les musulmans et les extrémistes de l’Islam politique et plus globalement du processus révolutionnaire au Moyen Orient et en Afrique du Nord (je suis originaire de Tunisie).
Après avoir fait de mon côté des recherches sur le parti, avoir lu le programme, le journal, des articles du site web et avoir discuté avec des membres, j’ai été convaincue que les chosent peuvent changer au niveau national et international. J’ai donc décidé de les rejoindre pour organiser cette lutte contre les injustices qui touchent de plus en plus de personnes, peu importe la culture ou la religion. Nous sommes tous touchés, et il est plus que temps de réagir, car les choses ne vont qu’empirer.
Mouna, travailleuse sans emploi, Liège
Réception de nouvel an à Anvers
Ce vendredi, le PSL-Anvers a tenu une réception de nouvel an qui a réuni quelque 25 participants. Deux petites prises de paroles ont notamment eu lieu, avec tout d’abord les remerciements de Thas, ce militant d’origine tamoule qui a été arrêté fin 2012 et était menacé d’être expulsé au Sri Lanka. Toute une campagne avait été menée en sa faveur. Il a également abordé l’importante bataille qui est actuellement en cours à l’Université de Jaffna, au Sri Lanka, un conflit dans lequel l’armée est intervenue sur le campus universitaire pour disperser les étudiants. La solidarité internationale sera importante pour ces étudiants en lutte. Thas a fini son discours avec de bonnes nouvelles: la procédure qu’il avait entamée avec sa femme pour enfin pouvoir se marier s’est terminée positivement. Le 9 février prochain, nous sommes invités à 11h à la maison communale du district de Berchem.
Ensuite est intervenu, Bart Vandersteene, porte-parole national du PSL, directement de retour du piquet de grève des sous-traitants de Ford à Genk. Il a bien entendu parlé de ce conflit important. Il a aussi parlé des possibilités qui existent pour les marxistes, tant en Belgique qu’ailleurs dans le monde.
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A propos du parti – Nouvelles du PSL
Cette rubrique de socialisme.be vous propose des nouvelles de notre parti, de ses activités et initiatives,… Cette rubrique comprend donc divers courts rapports d’actions, des brèves de campagne, des appels pour des conférences, des rapports de réunion, ou encore de petits textes de nouveaux membres qui expliquent pourquoi ils ont rejoint notre parti.
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A Noter dans votre agenda
- Ma. 11 déc. Anvers. Meeting: La parole aux mineurs d’Afrique du Sud
- Me. 12 déc. Gand. Meeting: La parole aux mineurs d’Afrique du Sud
- Me. 12 déc. Liège. Meeting EGA : Nos acquis sociaux sont le fruit d’un rapport de force – Aujourd’hui, comment organiser la lutte ? 17h, Salle A 115 à l’ESAS
- Jeu. 13 déc. Bruxelles. 19h30 Bâtiment Randstad (47 rue Jardinier, à Molenbeek). Meeting: La parole aux mineurs d’Afrique du Sud
- Sa. 15 déc. Liège : Soirée de soutien : Résistance Internationale contre la crise du capital ! Concerts et DJ aux ‘‘Fous d’en face’’, 140 rue Saint Gilles – Évènement Facebook
- Sa. 15 Déc. Louvain, Meeting: NON à la politique d’austérité en Europe et en Belgique – 31 déc. Bruxelles. Nouvel an du PSL
- 31 décembre. Bruxelles. Fête de Nouvel An du PSL
- 13-14 avril 2013: Week-end Socialisme 2013
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Congrès National
Le treizième Congrès National du PSL a été particulièrement réussi, avec 122 participants, de très bonnes discussions et un enthousiasme très marquant. Le Congrès a commencé le vendredi soir par une introduction de Bart Vandersteene concernant la situation mondiale. Il a été suivi d’un orateur du Secrétariat International du Comité pour une Internationale Ouvrière (CIO), parti mondial dont le PSL est la section belge, qui a abordé le travail de nos sections à travers le monde. Ensuite, quatre invités internationaux ont pu prendre la parole (cette semaine, une réunion de la direction internationale du CIO avait lieu dans les mêmes locaux): Srinath (Sri Lanka), Liv (Afrique du Sud), Faustine (France) et Kshama Sawant (USA). Kshama a participé aux récentes élections législatives pour le Congrès de l’Etat Washington, et elle a pu obtenir 29% (plus de 20.000 voix) dans son district de Seattle.
Le samedi, Anja Deschoemacker a fait l’introduction consacrée à la situation belge. 20 interventions se sont succédées dans la discussion, tant sur la situation internationale que sur la Belgique. La discussion a été conclue par Eric Byl. Après un appel financier particulièrement réussi (qui a récolté dans un premier temps aux alentours de 10.000 euros) a pris place une introduction réalisée par Els Deschoemacker consacrée à la construction de notre parti et à l’évaluation de notre travail politique. Après 23 interventions consacrées à divers aspects de notre travail (travail syndical, vers la jeunesse, publications, commission femmes, développement des divers districts,…), Boris Malarme a conclu la discussion. Bien entendu, le Congrès s’est terminé par une "Internationale" chantée avec force. Plus de 600 euros de livres et brochures ont été vendus, ce qui représente un bon nombre puisque la grande majorité des livres étaient très bon marchés, afin d’assurer que tous les camarades puissent repartir avec un bon stock de classiques du marxisme (lénine, Marx, Engels, Trotsky,…).
Un rapport plus complet et notre texte de perspectives seront bientôt disponibles sur ce site.
Liège: Débat des Étudiants de Gauche Actifs et concert de soutien
Plusieurs choses à Liège cette semaine. Tout d’abord, ce mercredi 12 décembre, à 17h, un débat organisé par la section des Etudiants de Gauche Actifs à l’ESAS (Salle A 115) sur le thème "Nos acquis sociaux sont le fruit d’un rapport de force – Aujourd’hui, comment organiser la lutte ?" Ensuite, ce samedi, il y aura un concert de soutien au café "les Fous d’en face", au 140 de la rue Saint Gilles. N’hésitez pas et venez nombreux !
Après une année bien chargée, venez commencer à fêter l’an neuf avec nous ! Ce samedi 15 décembre, le PSL s’invite aux "Fous d’en face", café bien connu de la rue Saint-Gilles à Liège qui a toujours su assurer que l’ambiance était au rendez-vous! Dès 21h00, nous aurons le plaisir de bouger sur la piste avec JAYWEL KAWIL (Rock garage), EVENING CALL (Punk rock alternatif) et DJ ALONE + GUESTS
Entrée: 4 euros
MEETING : Après le massacre de Marikana : Solidarité avec la lutte des mineurs !
Un de nos camarades d’Afrique du Sud prendra la parole pour nous parler de la remontée de la lutte qui prend place dans ce pays autour du combat des mineurs. Jeudi 13/12 BRUXELLES 19H30 RANDSTAD (45 RUE DU JARDINIER, MOLENBEEK)
> En savoir plus
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A propos du parti – Nouvelles du PSL
Cette rubrique de socialisme.be vous propose des nouvelles de notre parti, de ses activités et initiatives,… Cette rubrique comprend donc divers courts rapports d’actions, des brèves de campagne, des appels pour des conférences, des rapports de réunion, ou encore de petits textes de nouveaux membres qui expliquent pourquoi ils ont rejoint notre parti.
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A noter dans votre agenda
- Lu. 22 octobre. Anvers. 19h30 "Le marxisme pour les nuls”, début d’une nouvelle série de réunions de formation
- Me. 24 octobre. 16h Groenplaats Anvers. Action de solidarité avec les protestations antinucléaires en Inde
- Ma. 30 octobre. Liège. 19h, auditoire ‘Grand Physique’ à l’ULg : Meeting des Etudiants de Gauche Actifs : "Le Marxisme aujourd’hui"
- 1-2 décembre : Congrès National du PSL
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Campagne électorale : Merci à vous !
Le PSL a participé à ces dernières élections en menant campagne à une plus grande échelle que par le passé. En 2006, 45 membres du parti étaient candidats dans 7 villes différentes, avec des listes sous notre nom propre, Mouvement pour une Alternative Socialiste à l’époque. Cette fois-ci, nous avions plus de 70 candidats dans 14 villes différentes, avec du matériel plus professionnel et au sein d’initiatives larges. A Saint-Gilles, il y a 6 ans, nous avions obtenu le résultat de 0,98% (contre 3,65% cette fois-ci avec Gauches Communes), notre meilleur score à l’époque alors que cette fois-ci les listes auxquelles nous avons participé ont souvent pu compter sur un soutien électoral supérieur. Le PSL tient à remercier tous ses membres et sympathisants qui ont participé à cette campagne. Nous voulons bien entendu également remercier et féliciter nos partenaires pour le travail constructif que nous avons pu mener ensemble et que nous tenons à poursuivre.
L’ouverture qui se développe actuellement dans la société pour une gauche conséquente s’est naturellement le plus exprimé pour la force de gauche la plus importante (le PTB), et conduit aussi à une ouverture sans cesse plus grande au sujet des discussions portant sur l’alternative de société à défendre contre le capitalisme. Nous aurons une plus grande écoute à l’avenir, et nous y travaillerons.
Soirée électorale de Gauches Communes
Quelques dizaines de personnes s’étaient réunies dimanche dernier au Garcia Lorca à Bruxelles pour suivre l’annonce des résultats électoraux, et plus particulièrement ceux obtenus par les listes "Gauches Communes".
Solidarité avec les mineurs en lutte d’Afrique du Sud
La lutte des mineurs en Afrique du Sud ne s’est pas arrêtée après la victoire obtenue aux mines de Lonmin à Marikana. Un comité de grève national a été lancé afin de coordonner les soulèvements spontanés pour de meilleurs salaires et de meilleures conditions de travail. Ces comités de grève s’organisent à l’extérieur des structures syndicales afin de pouvoir impliquer les membres de tous les syndicats. De plus, le rôle joué par le syndicat principal, la NUM, est particulièrement négatif. Autrefois, ce syndicat était ouvertement révolutionnaire et luttait contre l’apartheid. Aujourd’hui, sa direction est liée à celle des entreprises et choisit de rejoindre le camp du patronat et du gouvernement plutôt que celui des travailleurs en lutte.
Notre organisation-soeur en Afrique du Sud, le Democratic Socialist Movement, joue un rôle très important dans l’organisation des comités de grève. Nous sommes actifs depuis longtemps déjà auprès des mineurs et essayons d’organiser la solidarité, y compris à l’échelle internationale. Vous aussi pouvez contribuer à la lutte des mineurs en les soutenant financièrement. Envoyez votre donation sur le compte n°001-2260393-78 du PSL avec pour mention ”Afrique du Sud” et nous tranfèrerons cette somme vers le fonds de solidarité des mineurs. Nous sommes également en train de voir comment faire venir un mineur d’Afrique du Sud en Europe pour une tournée de meetings sur cette question.
Photo : Des mineurs sud-africains lisent "Izwi labasebenzi", le journal du Democratic Socialist Movement
Meeting : "Le marxisme aujourd’hui" à l’université de Liège
Ce mardi 30 octobre, à 19h00, à Liège (Université de Liège, Place du XX Août, Auditoire “Grand Physique’’), les Etudiants de Gauche Actifs – Liège organisent un débat sur l’actualité du marxisme avec Eric Byl, Membre du Bureau Exécutif du Parti Socialiste de Lutte (PSL). Venez nombreux !
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SOCIALISME 2012 : Il est temps de riposter ! Il est temps pour le socialisme !
La crise du capitalisme a provoqué en 2011 l’année la plus turbulente depuis bien longtemps. Le souffle de la révolution des masses tunisiennes, début de l’an dernier, s’est propagé à grande vitesse à travers tout le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord. Depuis lors, il a traversé toutes les mers du monde. L’importance de ces événement a été reconnue par le magazine "TIME", qui a nommé "le manifestant" personnalité de l’année 2011.
Au moyen d’occupations de places et d’entreprises, de manifestations de masse, de grèves, de grèves générales,… des millions de jeunes et de travailleurs se sont battus contre la pression constante des capitalistes et de leurs gouvernements pour nous faire payer la crise. Le vieux spectre de la lutte de classe est de retour, tout comme le débat portant sur la nécessité d’une alternative à ce système.
Il n’en ira pas autrement en 2012, mais ce ne sera toutefois pas la même chose ! Il est, maintenant plus que jamais, de la plus haute importance de tirer les leçons de ces mouvements afin de parvenir à un changement réel. Voilà l’objectif de ce week-end ”Socialisme 2012” ! ”Socialisme 2012” rassemble des syndicalistes, des jeunes et des travailleurs pour un week-end entier de discussions et de débats consacrés à la manière de lutter contre le chômage, la crise, l’austérité, les discriminations… et pour une alternative socialiste.
Samedi 28 avril
13h30 – 15h : Meeting
Occupy Capitalism – Un monde en résistance contre le capitalisme. Avec des orateurs internationaux qui aborderont les révolutions en Afrique du Nord et au Moyen orient, les luttes aux USA et la résistance contre l’austérité en Europe. Il sera aussi question de la situation en Belgique.
15h30 – 18h : 8 commissions
- NON à la dictature de la troïka, pour une Europe socialiste
- Vie et oeuvre de Léon Trotsky
- Leçons des révolutions en Afrique du Nord et au Moyen Orient
- Our planet, not your business – No More Fukushima
- Café syndical consacré au “modèle allemand”
- Un poison nommé ACTA
- Comment défendre le droit à l’avortement
- Le contrôle des prix : un moyen de lutte contre la pauvreté ?
19h30 – 21h30 : Meeting
Di Rupo 1er : Dégage ! Y-a-t-il une alternative à la politique d’austérité ? Meeting avec Erik De Bruyn (Rood!), Anja Deschoemacker, un militant francophone et un syndicaliste
Dimanche 29 avril
10h – 12h30 : 8 commissions
- Extrême droite : Le danger n’a pas disparu. La France et l’Europe de l’Est sont des averstissements
- Pourquoi le capitalisme conduit-il à la crise ? L’économie planifiée contre le ‘‘libre’’ marché
- La question juive, présentation du livre d’Abraham Léon
- Documentaire: “Sri Lanka’s killing fields” avec débat
- Anarchisme et socialisme
- Les marxistes et la question de l’immigration et du droit d’asile
- Origines, significations et risques du nationalisme flamand hier et aujourd’hui
- Quel est l’intérêt des élections communales pour les socialistes authentiques?
14h – 16h : 8 commissions
- Réformer le capitalisme ou le renverser ?
- La lutte des classes aux USA : Du Premier mai au mouvement Occupy
- Histoire du trotskisme belge. Avec Gustave Dache et Eric Byl
- Solidarité internationale avec les luttes du Kazakhstan
- Film : “The Take”, et discussion sur les occupations d’usines
- Croissance des agressions homophobes: comment riposter ?
- Retour sur les années ’30 et leurs leçons pour les luttes révolutionnaires
- Les jeunes en lutte pour l’emploi et contre l’austérité: conflit de générations ou de classes ?
16h30 – 17h : Mot de clôture
Par Bart Vandersteene. Il existe une alternative à la soif de profits et à la logique d’austérité : le socialisme !
Inscriptions
Vous pouvez vous inscrire pour participer à cet évènement en prenant une carte de prévente, soit en payant l’entrée sur le n° de compte 001-2260393-78 du PSL/LSP avec pour mention ‘Socialisme 2012’ (votre carte vous attendra alors à l’entrée), soit en achetant votre prévente auprès de l’un de nos militants.
Entrée pour tout le week-end
- Non-salariés : 8 euros en prévente, 1à euros à la porte
- Salariés : 10 euros en prévente, 15 euros à la porte
Entrée pour une journée
- Non-salariés : 5 euros en prévente, 7 euros à la porte
- Salariés : 7 euros en prévente, 9 euros à la porte
Place-to-be
‘‘Socialisme 2012’’ prendra place au centre De Rinck: 7, Place de la Vaillance 1070 Anderlecht
Metro: Sint-Guido
Meeting d’ouverture Occupy Capitalism – Un monde en résistance contre le capitalisme
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Un des orateurs de ce meeting d’ouverture sera Brett Hoven, ancien ouvrier de Ford et militant marxiste américain. Il parlera également lors d’une commission le dimanche.
Tel est le thème du meeting d’ouverture, et le fil conducteur de l’évènement. Les orateurs de ce meeting seront un membre du Comité pour une Internationale Ouvrière (CIO) présent en Tunisie à maintes reprises au cours de l’année écoulée, un collaborateur du député européen Paul Murphy et Els Deschoemacker, du PSL.
Nous allons aussi bénéficier de la présence de Brett Hoven, militant marxiste et ancien ouvrier de Ford. Il expliquera comment la société américaine tremble sur ses bases depuis la crise des subprimes : le rêve américain devient cauchemar. Le large soutien qu’a su s’attirer le mouvement Occupy reflète la radicalisation croissante qui prend place dans la société américaine. Le soutien au capitalisme est en chute libre.
Les derniers sondages illustrent un intérêt croissant et extraordinaire pour l’idée du socialisme, bien que cette notion soit encore très confuse. Contrairement aux idées reçues, le mouvement des travailleurs a une tradition extrêmement riche aux USA, c’est là que le 1er mai, la journée internationale des travailleurs, trouve ses origines avec le combat pour arracher la journée des huit heures.
Le développement le plus important de l’année écoulée a sans aucun doute été constitué par la vague de révolutions en Afrique du Nord et au Moyen-Orient. Un an plus tard, son écho retentit encore. La session qui y sera consacrée sera animée par un représentant du CIO présent en Tunisie durant la Révolution et qui suit de près la situation de la région.
En Tunisie et en Egypte se développe la compréhension qu’il faut un deuxième ou une troisième révolution, la première étant inachevée. Le sommet de la pyramide a bien été changé, mais pas la pyramide elle-même (la structure économique et sociale). L’absence de perspective, le chômage et les conditions de travail et de vie misérables des masses à la base de la révolution continuent d’exister et sont à la base de l’impulsion d’une nouvelle phase de luttes. En Egypte et en Tunisie prennent place des combats pour défendre un syndicalisme combatif et démocratique.
Un collaborateur de l’eurodéputé Paul Murphy (élu de notre section en République irlandaise, le Socialist Party), abordera les causes profondes de la crise de l’euro ainsi que la riposte nécessaire: une lutte commune des travailleurs à l’échelle européenne basée sur un programme socialiste. La crise européenne menace l’économie mondiale sans qu’aucune solution ne soit possible dans le cadre du capitalisme. Les prévisions de croissance sont sombres, et les plans d’austérité s’abattent sur tous les pays. Mais la résistance se développe. L’orientation européenne sans cesse plus autoritaire et semi-coloniale doit être remplacée par une Europe favorable aux travailleurs, une fédération socialiste démocratique des pays européens.
Présentation des commissions du samedi
Bourse aux livres – Les nouvelles publications du PSL en exclusivité !
C’est devenu une tradition, et Socialisme 2012 ne dérogera pas à la règle : vous aurez à votre disposition un stand de livres et brochures bien fourni, avec de nombreux ouvrages neufs ou d’occasion. De quoi faire votre réserve de classiques du marxisme et de lectures politiques de grand intérêt !
Lors de ‘‘Socialisme 2012’’, plusieurs nouvelles publications seront mises à l’honneur. Tout d’abord, après épuisement du stock précédent, nous aurons la seconde version du livre de Gustave Dache consacré à la grève générale de 60-61. Nous aurons aussi de nouvelles éditions d’ouvrages de Léon Trotsky et du trotskiste belge Abraham Léon. De Trotsky, nous publions ‘‘Ma vie’’ (une commission y sera d’ailleurs consacrée le samedi après-midi) et ‘‘Le Programme de transition’’. Le livre ‘‘La conception matérialiste de la question juive’’ du trotskiste belge Abraham Léon sera lui aussi disponible, pour la toute première fois en néerlandais (une commission y sera consacrée le dimanche matin). Et pour ceux qui veulent en savoir plus au sujet de l’histoire du trotskisme en Belgique, une commission est prévue à ce sujet le dimanche après-midi, avec notamment Gustave Dache pour orateur.
Nous allons aussi publier un bon nombre de nouvelles brochures et de versions retravaillées de publications plus anciennes. ‘‘Socialisme 2012’’ représentera donc aussi une sérieuse étape dans le développement de nos publications!
[/box]NON à la dictature de la troïka, POUR une Europe socialiste
Impose une austérité sauvage à la population de plusieurs pays européens. Cette politique est même institutionnalisée à travers l’UE. Les socialistes authentiques sont opposés à cette politique d’austérité qui n’offre aucune issue pour échapper à la crise, comme l’illustrent les cas de la Grèce ou de l’Irlande. Dans cette commission, il sera question de la politique d’austérité européenne et de la riposte socialiste nécessaire. Nous en discuterons avec Alex Rouillard (France) et Jeroen (Gand), collaborateur de l’eurodéputé Paul Murphy au Parlement Européen.
Vie et œuvre de Léon Trotsky
En 2010 il y a eu le film ‘The Trotsky’, et récemment, toute une littérature consacrée au révolutionnaire a été publiée. Quelles étaient ses idées fondamentales ? Quel rôle a-t-il joué dans la révolution russe et dans la lutte contre la dictature stalinienne ? Selon le PSL, son travail politique est toujours pertinent et c’est dans ce cadre que nous republions ‘‘Ma Vie’’, pour la première fois depuis 1930 en néerlandais. Cette commission aura pour orateur François Bliki, un des fondateurs du PSL.
Leçons des révolutions au Moyen-Orient et en Afrique du Nord
Un peu plus d’un an après le renversement de Ben Ali et Moubarak, et le déclenchement d’autres mouvements révolutionnaires dans la région, il est utile de tirer les premiers enseignements de cette vague de soulèvements. L’ensemble du week-end Socialisme 2012 y accordera une très grande attention, mais cette commission permettra de nous plonger un peu plus dans les détails de ce processus qui a conduit au renversement de dictateurs dans la région et a inspiré les travailleurs et les jeunes du monde entier.
Grâce à la présence d’un camarade présent en Tunisie à plusieurs reprises depuis le déclenchement de la révolution, cette commission sera l’occasion d’approfondir l’analyse de la nouvelle phase que connait aujourd’hui le mouvement.
Our planet, not your business – No More Fukushima
Un an après la catastrophe de Fukushima, il est l’heure de tirer le bilan d’une année particulière ; une année d’hypocrisie de la part du gouvernement japonais et une année où la multinationale Tepco (détentrice des réacteurs de Fukushima) a tout fait pour éviter de faire face à ses responsabilités. Mais l’hypocrisie des autorités et la soif de profit des entreprises du secteur énergétique ne se voient pas qu’au Japon… Comment imposer la sortie du nucléaire et une transition efficace vers des énergies réellement vertes ? Plus largement, comment lutter pour la défense de notre environnement? Quel rôle peut y jouer la classe des travailleurs ? En quoi la lutte pour notre environnement est-elle liée à la lutte pour le socialisme authentique ?
Orateurs : Irina (Gand) et Clément (Bruxelles)
Café syndical sur le ‘‘modèle allemand’’
Cela fait des mois que nos oreilles sont assaillies par une propagande vantant le prétendu miracle allemand. Alors que la quasi-totalité de la zone euro se dirige vers le gouffre, l’économie allemande connaît une croissance soutenue de ses exportations et le taux de chômage a été considérablement réduit. Mais à la base de cela, il y a la création d’un large secteur à bas salaires, consécutif aux réformes Hartz du gouvernement social-démocrate de Gerhard Schröder au début de ce millénaire. En Belgique, les politiciens de droite trépignent d’impatience pour nous imposer ce modèle. Pour Bart de Wever, ces réformes sont dures, mais elles ont porté leurs fruits. Ces mesures seraient également nécessaires chez nous, mais les francophones s’y opposent par crainte d’un massacre social.
Au cours de ce café syndicat, nous examinerons comment ce modèle allemand est arrivé, quelle casse sociale a été nécessaire pour construire ce succès économique et comment la propagation de ce modèle va en tuer les effets. Les syndicalistes qui veulent fourbir leurs arguments en prévision des prochaines années, qui ne manqueront pas d’être agitées socialement, trouveront de nombreux points forts à utiliser lors de ce café syndical. Il leur sera aussi possible de rencontrer d’autres militants, de toute la Belgique.
Orateurs : divers militants syndicaux
Comment défendre le droit à l’avortement?
Le mouvement ‘‘Pro Life’’ tente depuis un certain temps de s’implanter en Belgique pour lutter contre le droit à l’avortement. Depuis 3 ans, il organise une manifestation nationale et des actions devant des centres de planning familial. Dans plusieurs pays, la crise économique et les plans d’austérité ont déjà fortement mis sous pression le droit à l’avortement. Celui-ci ne sera pas éternel sans être défendu avec énergie. De plus, la lutte pour pouvoir réellement faire un libre choix n’est pas terminée. Aujourd’hui encore, les conditions matérielles et financières n’existent pas toujours pour librement prendre la décision d’élever ou non un enfant. Le mouvement ‘‘Pro Life’’ essaie de profiter du développement de la crise économique et des bouleversements sociaux qui en découlent pour diffuser leurs idées réactionnaires. Sans réaction, un mouvement anti-avortement peut se construire en Belgique et mener des actions pour intimider et culpabiliser les femmes. Nous devons nous organiser ! Aisha, porte-parole de la commission-femmes du PSL, sera en débat avec des représentants d’organisations féministes et de centres d’avortement (sous réserve) au sujet de la manière d’organiser la lutte sur ce terrain.
Extrême droite: le danger n’a pas disparu
Des avertissements nous parviennent de France et d’Europe de l’Est : la lutte antifasciste n’est pas terminée. En France, Marine Le Pen illustre comment des formations d’extrême droite peuvent encore gagner un large soutien électoral tandis que le parti Jobbik, ouvertement néo-fasciste, engrange lui-aussi des succès électoraux et déchaîne sa violence dans les rues de Hongrie. Avec un orateur de la Gauche Révolutionnaire (France) et Mathias, responsable du travail jeunes du PSL à Anvers.
Contrôle des prix – Un moyen de lutter contre la pauvreté ?
La Commission de Régulation de l’Electricité et du Gaz (CREG) a récemment dévoilé que la Belgique, comparée à nos pays voisins, est le deuxième pays le plus cher tant pour le gaz que pour l’électricité. Le gouvernement a décidé un blocage temporaire des prix pour 9 mois, le temps de prendre ‘‘des mesures de contrôle des prix via une meilleur concurrence dans le secteur’’ et non pas en retirant le secteur des griffes du privé. Depuis 2008, la part qui a le plus augmenté dans nos factures est celle concernant la distribution de l’énergie assurée par les intercommunales. Voilà comment les communes, des autorités publiques, augmentent leurs taxes de façon déguisée. Comment réellement contrôler les prix ? Quel programme socialiste pour le secteur de l’énergie ? Avec Baptiste (Wavre), responsable du PSL dans le Brabant Wallon et Tim (Bruxelles), militant syndical à l’université de Gand.
Meeting samedi soir 19h30 – 21h30 – Di Rupo 1er: Dégage ! Non à la politique d’austérité !
Ce n’est pas un hasard si ce thème est celui du principal débat de ‘‘Socialisme 2012’’. La Belgique n’est pas une île isolée de ce monde en pleine ébullition. Même si notre économie tient encore relativement le coup – principalement grâce à la sécurité sociale et à l’indexation des salaires – elle n’est pas immunisée à la profonde crise du capitalisme mondial. Tout comme dans les pays voisins, les patrons et leurs représentants politiques veulent nous présenter l’addition. Si nous avons provisoirement été épargnés de la casse sociale en cours dans d’autres pays, c’est essentiellement en raison de la force du mouvement ouvrier, de son organisation et de son militantisme.
Mais cela ne durera pas. Nous sommes de plus en plus sur la défensive et contraints à des concessions sans cesse plus grandes. Nous pouvons et devons faire grève et manifester, mais nous ne disposons hélas pas d’un prolongement politique. Depuis le milieu des années ’90, le PSL appelle à la création d’un nouveau parti large des travailleurs, capable de rassembler tous les courants qui veulent lutter contre la politique antisociale, dans le respect des particularités de chacun d’entre eux. Ces dernières années, plusieurs tentatives ont été initiées en cette direction. Le PSL y a généralement participé, sous la condition que l’approche du mouvement soit ouverte et démocratique.
Erik De Bruyn (de Rood!) et Anja Deschoemacker (candidate aux dernières élections pour le Front des Gauches) parleront de leur expérience. Il est crucial que les directions syndicales cessent de nous renvoyer systématiquement en direction des sociaux-démocrates et des sociaux-chrétiens. Elles ont en leur possession la clé pour réunir toutes les forces de gauche. Récemment, plusieurs délégations syndicales ont lancé un appel important pour que la direction de la FGTB rassemble le PTB, Rood !, le PSL, la LCR et le Vonk afin de lancer un projet social et de gauche pour les milliers de militants syndicaux qui sont des sans-abris politiques. Un de leurs porte-parole participera au débat. Maintenant que le PS a le poste de premier ministre, il ne peut plus se cacher derrière ‘‘la Flandre de droite’’, et les discussions vont bon train pour la construction d’une alternative à la gauche du PS et Ecolo. Alain Mandiki abordera ce processus.
Dimanche matin 10h – 12h30 – Présentation des commissions du dimanche matin
Réformer le capitalisme ou le renverser ?
La période d’extraordinaire croissance économique qui a suivi la seconde guerre mondiale est derrière nous depuis un certain temps déjà. Les luttes des masses pour obtenir une meilleure part du gâteau et l’existence d’un modèle de société alternatif sous la forme des économies staliniennes avaient assuré l’obtention de réformes sociales. Cette situation fut à la base des partis ouvriers réformistes stables connus dans toute l’Europe. Ces réformes n’ont toutefois pas empêché le capitalisme d’à nouveau entrer en crise dans les années 1970. Les trente années de néolibéralisme qui ont suivi ont érodé de nombreux acquis. Aujourd’hui, la crise menace tout ce qui reste de ce modèle social complètement détruit. Cela illustre qu’aucune réforme n’est permanente sous le capitalisme. Les revendications légitimes pour une meilleure redistribution des richesses doivent être associées à la lutte pour une autre société où l’économie ne serait plus aux mains d’une petite élite, mais contrôlée et gérée par la grande majorité. Orateurs : Jarmo (Anvers) et Nicolas M (Bruxelles)
Une approche socialiste sur l’immigration
La crise du capitalisme ne va faire qu’augmenter le nombre de réfugiés qui recherchent un meilleur avenir. L’Europe-Forteresse et sa politique répressive ne va en aucun cas diminuer leur nombre. Les gouvernements européens utilisent cette situation en allant chercher des travailleurs bon marché pour s’attaquer aux conditions de travail et aux salaires, ce qui conduit à une spirale négative pour tous les travailleurs. Aujourd’hui, avec la crise et le chômage de masse, l’émigration n’est pas limitée aux jeunes du monde néo-colonial. Chaque semaine, des milliers de jeunes grecs, irlandais, espagnols,… quittent leur pays et cherchent à aller travailler ailleurs, avec le danger que le racisme et le nationalisme soient utilisés contre différents groupes de personnes. Avec Mathias VH, responsable jeune du PSL en Flandre et Boris Malarme, responsable jeune national du PSL.
Quel est l’intérêt des élections communales pour les socialistes authentiques
Le 14 octobre 2012, nous irons voter. Ce seront els premières élections depuis que le gouvernement d’austérité de Di Rupo a commencé ces attaques brutales dans les dépenses publiques. La résistance contre ces assainissements aura une traduction dans ces élections. Comment les socialistes authentiques formulent leurs revendications sur le terrain local et comme le PSL/LSP participera-t-il à ces élections ?
Avec Jan Vlegels, président du PSL à Anvers et Benjamin, responsable du PSL dans le Hainaut.
La question juive d’Abraham Léon: Présentation
Ce week-end accueillera cette année une exclusivité particulière. Septante ans après qu’Abraham Léon (1918-1944) ait écrit son œuvre marxiste monumentale, celle-ci est publiée pour la première en néerlandais, et vendue pour la première fois à ‘’Socialisme 2012’’. Avec “L’Origine du christianisme” de Karl Kautsky, ‘’La conception matérialiste de la question juive’’ est peut-être la meilleure illustration de la méthode du matérialisme historique.
En plaçant attentivement les faits dans leur contexte historique afin de les analyser, ce travail livre une conception très riche du développement de la communauté juive à travers l’histoire. Léon s’est également penché sur les perspectives et le programme marxiste nécessaire pour ce qui était appelé la ‘’question juive’’ à l’époque, et pour faire face à la question nationale en général. Il est sans pitié avec le sionisme: ‘’Comme tous les nationalismes, et bien plus intensément encore, le sionisme considère le passé historique à la lumière du présent. C’est ainsi d’ailleurs qu’il déforme l’image du présent.’’ Abraham Léon prenait en compte une colonisation sioniste de la Palestine. “Nous ne pouvons naturellement pas exclure une réussite relative du sionisme dans son objectif de créer une majorité juive en Palestine ou même d’instaurer un ‘’Etat juif’’. Mais ce sera un Etat entièrement soumis à l’impérialisme anglais ou américain. (…) Il ne s’agirait même pas du début d’une solution pour la question juive.”
Entre 2006 et 2008, un représentant du PSL s’est rendu quatre fois en Israël / Palestine pour y aider les trotskistes dans leur travail. Il présentera le livre à ‘’Socialisme 2012’’.
Anarchisme et socialisme (le rôle de la classe ouvrière dans le changement de société)
L’opposition à la société capitaliste grandit de jour en jour, renforcée par les vagues de résistances de masse qui déferlent sur le monde, particulièrement à la suite de l’impulsion donnée par les révolutions en Tunisie et en Egypte. Mais par quelle société remplacer le capitalisme? Le socialisme n’est-il pas trop discrédité par l’expérience sanglante du stalinisme ? Quelle alternative représente l’anarchie ? Comment considérer aujourd’hui les courants ‘‘autonomes’’ ou ‘‘anonymous’’, dont de nombreux membres se réclament de l’anarchisme ? Nous vous proposons d’en discuter sur base d’une analyse marxiste des grandes expériences passées et présentes de ce courant. Orateur: Nicolas Croes
Documentaire: “Sri Lanka’s killing fields”
Ce documentaire aborde, avec des images choquantes, la dernière phase de la guerre civile contre la communauté tamoule au Sri Lanka. Nous allons projeter ce documentaire et ensuite discuter de quel type d’enquête internationale est nécessaire face aux crimes de guerre et de la façon de lutter pour les droits de la population tamoule. Avec des activistes de la campagne Solidarité Tamoule et Geert Cool.
Pourquoi le capitalisme conduit à la crise – La planification contre le libre marché
Trop vite reléguée aux poubelles de l’Histoire par les économistes capitalistes, la plus grande crise du système capitaliste depuis les années ’30 n’est pas prête d’être résolue. Les plans d’austérité s’enchaînent un peu partout, avec le même résultat : la continuation du ralentissement économique mondial. Les taux de croissance déjà bas sont encore plus atteints, tandis que la récession voire même l’effondrement économique menace. Le capitalisme conduit inévitablement à des crises, et est incapable de résoudre celles-ci. Tout au plus parvient-il à les reporter temporairement.
Dans cette commission, nous reviendrons à la base même du système capitaliste pour démontrer ses contradictions, et nous expliquerons en quoi seule une économie planifiée est capable de garantir que la technologie, les forces de travail, la science et les matières premières soient utilisées de manière efficace et durable pour la satisfaction des besoins humains. Orateurs : Wouter (Gand) et Pablo (Bruxelles)
Origines, significations et risques du nationalisme flamand hier et aujourd’hui
Le succès électoral de la N-VA en Flandre a conduit à un grand intérêt pour le nationalisme flamand. Ce n’est pas neuf. Mais le contexte dans lequel sont actifs les nationalistes flamands d’aujourd’hui est différent de celui des premiers militants. Aujourd’hui, il ne s’agit pas de la défense des droits démocratiques, mais de rompre la solidarité avec ceux qui parlent une autre langue et, finalement, au sein même de la communauté linguistique. Nous en discuterons avec Anja Deschoemacker, spécialiste du PSL concernant la question nationale en Belgique.
Dimanche après-midi 14h – 16h – Présentation des commissions du dimanche après-midi
La lutte des classes aux USA : du 1er mai au mouvement Occupy. Avec Brett Hoven, marxiste américain
‘‘Socialisme 2012’’ se déroule à la veille du 1er mai, fête des travailleurs dont l’origine se trouve aux USA et qui allait devenir une journée internationale de lutte pour la journée des 8 heures. Contrairement à ce que l’on entend parfois, les USA ont une longue tradition de résistance ouvrière et de lutte pour le socialisme. Le mouvement Occupy revient à ces traditions. Brett Hoven, un marxiste de Minneapolis, abordera ces différents thèmes.
The Take – Les occupations d’usines en Argentine au début des années 2000
En Grèce se développe actuellement un mouvement d’occupations qui pose clairement la question de savoir qui est le maître dans les entreprises : les travailleurs qui produisent les richesses ou les patrons qui se l’accaparent ? Cette vieille méthode de lutte du mouvement des travailleurs est actuellement remise au goût du jour, notamment avec les occupations de places des révolutionnaires du Moyen Orient et d’Afrique du Nord, des Indignés ou encore du mouvement Occupy aux USA. En Belgique, nous avons défendu l’occupation des usines d’ArcelorMittal en tant que premier pas vers la nationalisation du secteur de l’énergie sous le contrôle des travailleurs. Le film The Take aborde cette question des occupations à partir du mouvement d’occupation d’entreprises qui a frappé l’Argentine au début des années 2000.
Retour sur les années ’30 et leurs leçons pour les luttes révolutionnaires
La crise actuelle est souvent comparée à la Grande Récession de 1929 et aux années ‘30. Ce fut une décennie mouvementée avec le développement du chômage de masse et d’une grande agitation sociale. Les capitalistes ont essayé de diverses manières de trouver une porte de sortie à la crise, avec des technocrates, des assainissements ou des investissements dans l’infrastructure. En Allemagne, une économie de guerre a été développée avec une discipline de fer et sous la dictature nazie. Quelles leçons pouvons-nous en tirer pour aujourd’hui ?
Orateurs : Christian et Peter Delsing de Louvain
Jeunes en Lutte pour l’emploi et contre l’austérité – Jeunes et Syndicalistes, un conflit de génération?
Lors de la campagne contre la grève générale du 30 janvier, on a tenté de monter les syndicalistes et les jeunes les uns contre les autres. Les syndicalistes s’opposeraient ainsi à l’austérité par pur intérêt égoïste, sans tenir compte de l’avenir des jeunes. La participation massive de jeunes aux piquets de grève a démenti tout cela. Les jeunes sont particulièrement visés par le plan d’austérité du gouvernement DiRupo. Avec pour orateurs :
- un jeune syndicaliste de Sidmar, qui parlera de l’impact de la vague actuelle de licenciements et de fermetures d’entreprise, telle celle de la phase à chaud d’ArcelorMittal à Liège, ainsi que la manière d’impliquer les jeunes dans le combat syndical.
- Gérald, responsable des sections bruxelloises des étudiants FGTB, expliquera pourquoi il faut orienter les étudiants vers les actions des travailleurs. Il faut construire la solidarité avec les luttes des travailleurs sur les campus, à l’exemple de l’action de solidarité menée à l’ULB contre la présence d’un représentant d’ArcelorMittal à un Jobday.
- Julien, responsable d’EGA à Bruxelles, expliquera les conséquences du plan de DiRupo pour les jeunes. EGA-Secondaire avait organisé un piquet de grève d’une trentaine d’écoliers à l’athénée Charlie Jansen à Bruxelles lors de la grève générale du 30 janvier.
Histoire du Trotskisme belge. Avec Gustave Dache et Eric Byl
Rien n’absorbe plus d’énergie que d’aller à contre courant. Ce fut pourtant le quotidien du trotskisme, contre toutes les manœuvres bureaucratiques, les tentatives de corruption, les menaces physiques et même l’assassinat de ses cadres, les uns après les autres. Les nombreuses défaites et déceptions ainsi que la démoralisation, parfois, de ses défenseurs les plus énergiques, avaient semblé assurer la disparition définitive du trotskysme en tant que force politique. Mais cela ne s’est pas produit, non pas tant en raison de l’attrait des idées trotskystes que parce que les conditions objectives à la base de ces idées vivent toujours dans le mouvement ouvrier.
Le PSL a étudié depuis longtemps l’histoire des trotskystes belges. Ce courant commence dans notre pays au sein du Parti Communiste. En 1932, par l’intermédiaire des Chevaliers du Travail, les trostskistes sont à la base d’une grande grève des mineurs. En 1936, il gagnent la majorité de l’aile gauche du POB, l’Action Socialiste Révolutionnaire. Cette année-là, le Parti Socialiste Révolutionnaire, trotskyste, avait atteint les 800 membres environ. Certains parmi les plus grands d’entre eux ont péri dans les camps de concentration nazis, comme Léon Lesoil, Abraham Léon et bien d’autres.
Lorsque nous avons rencontré Gustave Dache aux alentours de 1996, il avait 42 ans d’activités trotskystes derrière lui. Il a commencé à travailler à 13 ans, en 1949, dans les verreries de Lodelinsart et, 5 ans plus tard, il a rejoint le courant trotskyste. Il ne fait plus partie d’une organisation depuis longtemps, mais est resté trotskyste. Aujourd’hui, Gustave n’est pas membre du PSL, mais il est heureux que le travail politique de sa vie puisse servir à la formation de nouveaux militants trotskystes. C’est notamment dans ce cadre qu’il a écrit “La grève générale insurrectionnelle et révolutionnaire de l’hiver 1960/61 – Témoignage ouvrier sur la grève du siècle”, dont la seconde édition sera disponible au week-end.
Gustave n’a malheureusement pas connu Léon Lesoil, mais il a pu rencontrer les anciens militants trotskistes qui l’avaient précédé et qui ont toujours loué Lesoil. En collaboration avec Eric Byl, membre du Bureau Exécutif du PSL, Gustave parlera à ‘’Socialisme 2012’’ de l’histoire du trotskysme belge, dans l’espoir que les générations futures puissent tirer toutes les leçons de ce riche patrimoine.
Solidarité Internationale Kazakhstan
Près d’un an après le début de leur grève pour de meilleures conditions de travail et de vie, les travailleurs du secteur pétrolier au Kazakhstan sont aujourd’hui dans une nouvelle phase de leur lutte. La répression de ces derniers mois, et surtout le massacre du 16 décembre dernier, a poussé un pas plus loin le processus de lutte contre le régime du président Nazarbayev. Partout dans le monde, il est aujourd’hui plus urgent que jamais de soutenir cette lutte des travailleurs. Une campagne internationale de solidarité a été lancée pour accroître la pression et récolter des fonds pour la lutte au Kazakhstan.Lors de cette discussion, nous reviendront sur cette année de grève très mouvementée et nous aborderons la discussion sur les perspectives et les tâches des militants et syndicalistes de gauche dans une telle situation.
Un poison nommé Acta
Acta est officiellement une tentative visant à lutter contre les contrefaçons. Il s’agit en fait d’un moyen de garantir les profits en renforçant le contrôle d’internet. C’est dans ce cadre qu’il faut voir la croisade contre le téléchargement illégal. Les possibilités technologiques d’Internet entrent en collision avec le principe du profit au cœur même du capitalisme. Pourquoi résister à Acta est-il important ? Orateur : Jean L. du Luxembourg.
Croissance des aggressions homophobes, comment réagir ?
Ces dernières années s’est développée l’illusion que la lutte pour l’égalité des droits pour les homosexuels était finie. La Gay Pride est ainsi de plus en plus devenue une activité commerciale. Aujourd’hui, nous sommes confrontés à la réalité : l’homophobie et la discrimination n’ont pas disparu. Les LGBT sont de plus en plus victimes de violences verbales et même physiques, uniquement en raison de leur orientation sexuelle. Comment pouvons-nous lutter contre l’homophobie et la violence ?
Mot de clôture 16h30 – 17h – Il existe une alternative à la soif de profits et à la logique d’austérité : le socialisme !
‘‘Il n’y a pas d’alternative, nous n’avons pas le choix.’’ Voilà l’argument utilisé par le 1% le plus riche et leurs complices politiciens afin de nous dissuader de résister face à l’impact de la crise. La chute du mur de Berlin signifiait selon eux l’effondrement de toute idée d’une alternative socialiste contre le capitalisme. Il nous faut revenir aujourd’hui sur le bilan du socialisme au 20e siècle afin de mieux lutter pour un avenir réellement socialiste. Bart Vandersteene, porte-parole du PSL, exposera les raisons fondamentales pour lesquelles un avenir socialiste démocratique est toujours possible et nécessaire.
En pratique
Nourriture et boissons
Tout au long du week-end, de la nourriture et des boissons seront disponibles à prix démocratiques.
Garderie
Une garderie est organisée, n’hésitez pas à contacter Els (els@socialisme.be, ou par téléphone au 02/345.61.81).
Bénévoles
L’organisation de ce week-end dépend de l’engagement de nombreux bénévoles. Nous recherchons des personnes qui veulent aider à la cuisine, au bar,… Contactez-nous : els@socialisme.be.
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A propos du parti – Nouvelles du PSL
Cette rubrique de socialisme.be vous propose des nouvelles de notre parti, de ses activités et initiatives,… Cette rubrique comprendra donc divers courts rapports d’actions, des brèves de campagne, des appels pour des conférences, des rapports de réunion, ou encore de petits textes de nouveaux membres qui expliquent pourquoi ils ont rejoint notre parti.
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A noter dans votre agenda
- Lun. 13 fév. Liège. Meeting avec Eric Byl : Comment poursuivre la lutte contre l’austérité ? 19H30, salle Wittert à l’ULG, place du XX août.
- Je. 23 fév. Gand. Soirée de soutien pour la manifestation anti-NSV
- Mer. 7 mars. Anvers. Meeting des Etudiants de Gauche Actifs (EGA) : D’un ”conflit des générations” à une lutte commune des jeunes et des aînés contre l’austérité.
- Jeu. 8 mars. Liège. Meeting des Etudiants de Gauche Actifs : Défendons le droit à l’avortement ! 19H30, salle Wittert, ULG place du XX août.
- 8 mars. Louvain. Meeting des Etudiants de Gauche Actifs dans le cadre de la mobilisation pour la manifestation anti-NSV
- Sa. 10 mars. Anvers. Le PSL et la campagne Tamil Solidarity présentent : la Journée Tamoule du Socialisme.
- Di. 11 mars. Bruxelles. 14h30 Gare de Bruxelles Nord : Manifestation nationale : "Plus jamais Fukushima"
- Jeu. 15 mars. Louvain. Manifestation antifasciste anti-NSV. 20h Martelarenplein
- Sa. 24 mars. Protestations contre le rassemblement anti-avortement à Bruxelles. 14h place Poelaert (devant le Palais de Justice)
- Sa-Di 28 et 29 avril : ”Socialisme 2012”
- 7-9 décembre: Congrès National du PSL
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Comité National du PSL
Le week-end dernier s’est déroulé le Comité National du PSL, avec des discussions politiques consacrées aux perspectives internationales et belges, ainsi qu’aux structures de notre parti et à ,leur construction. Ce fut l’occasion de débats très riches, qui ont notamment abordé l’étape actuelle du processus révolutionnaire en Afrique du Nord et au Moyen Orient, la crise continuelle du capitalisme (avec une attention plus particulièrement portée sur l’Europe et la Grèce) et les défis auxquels font face les travailleurs et les jeunes en lutte contre ce système en faillite. Dans la discussion sur la Belgique, il a beaucoup été question de la grève générale du 30 janvier et de la manière de poursuivre la lutte. Un tract à ce sujet vient d’être publié sur ce site aujourd’hui même. Nous avons aussi discuté des élections communales de 2012.
La période qui arrive est traditionnellement bien remplie, avec bon nombre de manifestations pour lesquelles nous jouons un rôle crucial ou livrons un effort sérieux. Nous allons continuer à nous investir dans notre travail à destination de la jeunesse, mais nous avons posé des pas en avant dans le cadre de notre travail syndical, et nous allons continuer dans cette voie. C’est un terrain sur lequel nous commençons à gagner en autorité.
Après ces manifestations fin février et en mars se déroulera un moment important de discussion et de formation : le week-end ”Socialisme 2012”, les 28 et 29 avril. C’est un rendez-vous très important pour tous les militants.
Appel financier pour le Kazakhstan
Ces prochains jours et semaines, nous allons mener une campagne en solidarité avec nos camarades au Kazakhstan. Après le massacre qui a été perpétré contre les grévistes du pétrole à Zhanaozen en décembre 2011, où l’intervention des ”forces de l’ordre” a causé au moins 70 victimes et plus de 500 blessés, la répression se poursuit. Certains responsables de notre section au Kazakhstan du mouvement plus large ‘Mouvement Socialiste du Kazakhstan’ sont actuellement en exil en Russie. Pour aider le travail des socialistes authentiques au Kazakhstan, la solidarité internationale est de la plus haute importance. Plus d’informations suivront bientôt.
MEETING: Comment poursuivre la lutte contre l’austérité ?
Ce lundi 13 décembre, 19h30, à l’Université de Liège (ULG), place du XX Août, Salle Wittert
Avec Eric Byl, responsable du travail syndical du PSL
La grève générale du 30 janvier dernier a frappé les secteurs privé et publics et a massivement été suivie. Mais le gouvernement persiste dans sa logique d’austérité et d’attaques contre nos services publics, allocations, pensions, conditions de travail,… L’austérité est-elle inévitable ? Comment poursuivre la lutte ? Pourquoi faire grève est-il indispensable ? Comment organiser la lutte à l’échelle européenne ? Comment renverser cette société et construire une société basée sur la satisfaction des besoins de tous ?