Tag: Dexia

  • ArcelorMittal : Belgique, France, Luxembourg… Même patron – même combat

    L’heure est grave pour la sidérurgie dans nos 3 régions. Il est à présent clair qu’ArcelorMittal veut massivement délocaliser l’essentiel des activités vers les pays émergents. Les fermetures annoncées à Florange/Hayange, la fermeture de la phase à chaud liégeoise et la fermeture “provisoire” de sites sidérurgiques à Schifflange et à Rodange sont les prémisses d’un désinvestissement massif et de pertes d’emplois par milliers.

    Communiqué de presse du NPA, de Déi Lénk et du PSL

    "A l’heure où la Belgique et la France sont prêtes à débourser des milliards d’euros pour sauver la banque Dexia, il serait inconcevable que nos gouvernements laissent ArcelorMittal détruire l’emploi dans les 3 pays.

    "La nationalisation des différentes activités et sites d’ArcelorMittal doit être mise à l’ordre du jour par nos gouvernements, afin d’assurer aux travailleurs et à leurs familles un avenir qu’ArcelorMittal veut sacrifier sur l’autel du profit.

    "Une riposte unitaire et solidaire, dans l’ensemble de la Grande Région et au-delà des frontières nationales doit être organisée d’urgence.

    "Nous soutenons les syndicats et les travailleurs et nous les encourageons à se donner les moyens de cette riposte partout dans la Grande Région ensemble avec les salariés de la sous-traitance et des populations.”


    Quel type de nationalisation?

    Le PSL veut participer à ce débat concernant les nationalisations, une discussion qui a pris un nouvel essor en Belgique depuis que les syndicats revendiquent la nationalisation de l’outil pour sauver les emplois de la phase à chaud. Nous ne défendons pas n’importe quel type de nationalisation, mais une nationalisation du secteur sidérurgique sous le contrôle des travailleurs, sans rachat ni indemnité. Cela qui exige un combat rude, dans lequel aucune illusion ne peut être entretenue envers les partis traditionnels, y compris le PS. Vous trouverez plus d’informations avec les liens ci-dessous.

  • Chemins de fer : Ne croyez pas aux mensonges de Logistics !

    La direction de Logistics va expliquer ses conditions de travail lors de différentes réunions. Celles-ci n’ont pas été négociées avec les syndicats. La direction nous approche individuellement ; il faut lui donner une réponse collective. Ensemble, on est plus fort !

    Tract de Libre Parcours

    SNCB Logistics impose des conditions de travail de manière unilatérale, sans consulter les syndicats

    • Les conducteurs du trafic intérieur travaillent maximum 10h.
    • Les conducteurs internationaux travaillent 13h, dont 3h de “pause”. Le but est clairement de limiter le nombre de découches et de prestations.
    • Une prolongation du temps de travail de 36 à 38h par semaine est prévue, avec en conséquence la perte de 13 jours de compensation.
    • Une augmentation de salaire brute de  2%.
    • Une prime mensuelle brute de 100 euros pour les conducteurs internationaux, qui ne compensera pas la perte des primes de découche.
    • Une voiture d’entreprise avec carte essence (Skoda Break ou Sedan) pour commencer le service dans d’autres dépôts. Au maximum, une demi-heure de trajet sera considérée comme du temps de travail. De plus, nous serons taxés sur la voiture d’entreprise.

    Maintien du statut en cas de détachement externe ?

    Selon la loi, cela doit être temporaire. Seules deux périodes de 6 mois sont permises. Après, le statut expirera. Même si l’on inscrit le maintien du statut dans le contrat de travail, ou si l’on allonge le détachement, ce n’est pas conforme à la loi. La possibilité est réelle qu’un opérateur privé porte plainte. La direction syndicale doit dissiper cela au plus vite.

    Pas de reprise par un opérateur étranger ?

    Une fois que suffisamment de contractuels travailleront chez Logistics, la vente est possible. Avec une nouvelle crise qui arrive, et la menace d’une faillite, ce sera présenté comme inévitable.

    Ne pas signer = ne plus conduire ?

    On vous réutilisera au sein du groupe SNCB, mais vous perdrez votre ancien emploi, et tous les avantages qui vont avec. Pour ceux qui n’ont pas assez d’années d’ancienneté, cela signifie même une perte de salaire. C’est du chantage ! Mais ça ne fonctionne que si les autres signent.

    Sécurité de l’emploi ?

    L’insécurité des détachés est presque aussi élevée que celle des contractuels. Que fait-on en cas de maladie de longue durée ou de conflits sur des conditions de travail ou la sécurité ? Il suffit d’une signature pour que le Holding te réquisitionne. Fini les indemnités de sommeil et fini la voiture d’entreprise dans ce cas-là. On tombe sur un barème plus bas. Avec la croissance du nombre de contractuels, la position des détachés s’affaiblit. La sécurité de l’emploi, c’est justement le grand atout du statut.

    Ce n’est pas clair si SNCB Logistics dispose de suffisamment d’argent pour former les contractuels. De plus, c’est possible que ce ne soit pas moins cher que ‘louer’ des conducteurs statutaires. Logistics ne peux pas nous contourner; dans ce sens, nous sommes forts. A nous de refuser collectivement. Si Logistics se débarrasse du trafic diffus (le trafic diffus consiste à rassembler en un convoi des wagons de différentes entreprises raccordées au réseau ferré), non lucratif, elle aura besoin de beaucoup moins de conducteurs.

    Le transport de marchandise ferroviaire devrait donc être transféré au privé mais, en même temps, le gouvernement veut bien donner 4 milliards d’euros pour sécuriser les profits privés de Dexia! Alors qu’ici, on continue sur la voie de la libéralisation et de la privatisation, en Grand-Bretagne, la revendication de la renationalisation du secteur ferroviaire entier se trouve de plus en plus d’écho. Le personnel et les voyageurs revendiquent une nationalisation sous le contrôle des travailleurs et des usagers.

  • Nationalisation du secteur sidérurgique sous le contrôle des travailleurs !

    Combien de trahisons et de mensonges de la part du patronat et des autorités ? Combien de sacrifices pour les travailleurs ? Tout ça pour arriver à la fermeture ?! Voilà le mépris et l’arrogance du capitalisme. Pourquoi poursuivre avec cette logique ? Un secteur aussi vital que celui de la sidérurgie, ou encore de la finance ou de l’énergie, devrait être placé sous le contrôle démocratique de la collectivité. Pourquoi Mittal est-il en droit de définir quel sera notre avenir et celui de nos enfants ?

    Tract du PSL

    Tract en version PDF

    Le front commun syndical est allé protester auprès du formateur Di Rupo : l’Etat a pu dégager 4 milliards d’euros pour sauver les spéculateurs et les actionnaires de Dexia. Ce n’est pas la première fois que les banques profitent des caisses de la collectivité. Pourquoi l’arme de la nationalisation ne peut-elle pas être utilisée pour la sidérurgie ? Pour sauver les emplois, pas les profits des actionnaires.

    Pourquoi notre sueur doit-elle servir LEURS profits?

    Depuis la faillite des Forges de Clabecq en 1997, on a dit aux métallos que la sidérurgie était condamnée. ”Faut se faire une raison ”camarades”… Le seul espoir, c’est un repreneur privé”. Combien de fois a-t-on entendu ce refrain ? Attirer ce ”privé” passe évidemment par la flexibilité ou des concessions salariales. Et des cadeaux au patronat, on en a vu défiler. Combien d’argent est parti dans les caisses des super-riches alors que nos écoles étouffent, faute de moyens ? Et nos pensions, nos routes, nos hôpitaux ? On nous a fait payer de tous côtés, et encore une fois maintenant ?

    Il faut chercher une autre logique. ”Un âne ne butte jamais deux fois sur la même pierre”, dit le proverbe. N’entretenons aucune illusion envers le privé, il n’a pas de solution pour nous. Une seule chose peut sauver nos emplois : retirer l’outil des griffes du privé pour le placer aux mains de la collectivité. Attention, pas pour le refourguer au privé ensuite ! Pourquoi collectiviser les pertes et privatiser les profits ? Nous avons déjà connu cette situation dans les années 1980-1990, avant la vente à Usinor, avec une forte implication du gouvernement wallon, qui attendait de tomber sur un repreneur privé.

    Nationaliser : Impossible ? Et comment ?

    Pour le ministre wallon Jean-Claude Marcourt, c’est ‘‘impossible pour l’Union européenne’’. Seule une reprise de la part d’un opérateur industriel pourrait sauver la phase à chaud. Mais ArcelorMittal devrait la céder à un concurrent. Les directives européennes contre les nationalisations ont été levées en 2008 pour que les États membres courent porter secours aux banques. Pourquoi pas pour sauver l’emploi ?

    Les déclarations de Marcourt & Co illustrent qu’on ne peut pas compter sur les politiciens traditionnels pour nous aider. Si on parvenait à arracher la nationalisation par la lutte, il faudrait éviter à tout prix de laisser de tels énergumènes gérer une sidérurgie nationalisée. La manière dont est actuellement géré le public (la SNCB par exemple) est un argument massue pour dire : non merci ! Cette fois-ci, on aimerait bien que ça fonctionne…

    Nationaliser, sans rachat ni indemnité, sous le contrôle des travailleurs et de leurs familles

    L’impact de la sidérurgie sur la région est tel qu’il justifie pleinement le rachat de l’outil par les autorités. Mais pourquoi racheter ? La collectivité a suffisamment été volée par ArcelorMittal. En plus des très généreux cadeaux fiscaux, 236 millions d’euros ont été accordés pour les quotas de CO2, la Région wallonne a investi 20 millions en recherche scientifique à destination d’ArcelorMittal,… Il faut même réclamer de l’argent !

    ArcelorMittal n’est pas un évènement isolé. Partout dans le monde, les travailleurs et les jeunes entrent en action contre ce système qui n’agit qu’en fonction des profits. Ils occupent les grandes places et les gèrent sur base d’assemblées générales. Pourquoi, après l’occupation des places en Egypte, en Espagne, en Grèce, à Wall Street, ne pas commencer à occuper notre entreprise.

    La seule réponse, c’est la nationalisation du secteur entier, sans rachat ni indemnités, sous le contrôle démocratique des travailleurs et de la collectivité. Cela signifie que les métallos, qui connaissent parfaitement leur entreprise, forment un collectif de direction démocratique.

    Comment pouvons nous concrétiser cette idée ? Par une occupation de l’entreprise et par la formation d’un comité de lutte démocratique, basé sur des assemblées générales souveraines.

    IL FAUT UNE LUTTE INTERNATIONALE

    Au Luxembourg, ArcelorMittal vient d’annoncer la fermeture ‘‘provisoire’’ de l’aciérie et de l’un des deux laminoirs de Schifflange. 600 métallos vont se retrouver dans une ‘‘cellule de reclassement’’ et d’innombrables emplois seront perdus chez les sous-traitants. En France, le site de Florange-Hayange est menacé de fermeture : 1.100 ouvriers au chômage technique et au moins 400 intérimaires aux contrats résiliés. D’autres sites sont encore menacés à travers l’Europe, tandis que les conditions de travail sont attaquées partout dans le groupe.

    Aucune confiance dans le futur gouvernement !

    Leterme l’avait déjà dit : on ne peut pas économiser 2-3 milliards d’euros par an sans toucher à la “population”. Les 10 milliards d’euros qui devront être trouvés l’an prochain le seront sur le dos de notre bien-être.

    VOLER AUX PAUVRES POUR DONNER AUX RICHES

    Quelle alternative ? En 2009, les entreprises ont réalisé 94 milliards d’euros de profit avant imposition en Belgique, et n’ont payé que 11 milliards d’euros d’impôts (soit un taux de 11,8%). Est-il irréaliste de penser faire un effort à ce niveau-là ?

    Selon les quatre partis traditionnels, c’est hors de question. Dès qu’on parle d’impôt sur la fortune, ce ne serait “pas applicable parce qu’il n’y a pas de cadastre sur la fortune”. Si les négociateurs essayent de soulever la question de la hausse de la taxe nucléaire à 750 millions d’euros, le patron de GDF-Suez-Electrabel menace de bloquer tous les investissements en Belgique. Le sommeil des plus riches ne sera pas perturbé par l’austérité…

    Contre cette logique, nous avons besoin d’une bonne riposte syndicale. Le SETCa a soulevé la question d’une grève générale contre l’austérité, et c’est une excellente initiative. Mais le combat syndical doit avoir un prolongement politique.

    Cette fois-ci, le premier ministre sera PS. A quel point le programme d’économies sera-t-il différent? EN Flandre, un nouveau mouvement socialiste a été lancé : ‘ROOD!’ Cette initiative a été prise par SP.a-Rood, l’aile gauche dont le porte-parole Erik De Bruyn avait reçu 33% des votes aux élections présidentielles du SP.a en 2007. Ce groupe était arrivé à la conclusion qu’il est impossible de rendre le SP.a plus à gauche ou plus démocratique.

    Chaque jour, nous sommes harcelés par la propagande des riches, sans que personne n’y réponde. Nous ne disposons plus d’un parti qui se batte pour défendre nos droits.

    Le PSL pense qu’un tel parti, avec des syndicats combatifs, est nécessaire pour mettre fin à la casse sociale. CONTACTEZ-NOUS !

  • Grève au dépôt de Kinkempois à Liège

    Aujourd’hui, s’est tenue une assemblée générale des travailleurs, organisée en front commun syndical FGTB-CSC, à la gare de triage de Kinkempois. La réunion s’est penchée sur les modifications de série annuelles de service de conducteurs (c’est-à-dire l’organisation du service des conducteurs, de leurs repos,…), qui se font au mois de décembre. Surprise, certaines ‘‘séries’’ ont disparu ! Qui va donc s’occuper des trains qui étaient prévus dans ces séries ?

    Devant les réponses extrêmement vagues reçues par les travailleurs, qui ont découvert cette situation sans la moindre explication, l’assemblée générale a décidé de partir en grève sur le champ, jusqu’au moment où arriveront des réponses. Ce mouvement de grève, s’il démarre à partir d’un cas précis, arrive dans un contexte particulier qui entretient la colère des cheminots.

    Nous avons déjà parlé sur ce site de la décision du conseil d’administration du groupe SNCB quant au plan d’économies de la direction de la société de transport SNCB, qui vise à supprimer 170 trains en Belgique, en plus de 23 trains transfrontaliers, et à lancer une étude pour étudier la fermeture d’arrêts. Cela, pour le transport de voyageurs.

    Pour le transport de fret (marchandises), c’est le flou total qui règne au niveau de l’organisation du travail des conducteurs depuis le début de l’année, quand Logistics SA a été mise sur pied en tant que filiale destinée à gérer le transport de fret. Cette filiale cherche à trouver des volontaires chez Technics (qui gère le transport de voyageurs et les conducteurs ex-SNCB) pour venir travailler avec d’autres ‘‘conditions de travail’’, plus défavorables. Il s’agit notamment de prester 30 jour de plus sur l’année (avec plus d’heures de travail par semaine,…).

    Les problèmes rencontrés par les cheminots s’accumulent, sur tous les sites et dans les différentes filiales. Il est nécessaire d’organiser une lutte commune des travailleurs des différentes filiales, et de chercher le soutien des usagers. Les diverses attaques contre le statut du personnel, pour économiser sur le matériel,… ont des répercussions sur la qualité du service !

    Pour le second de ‘‘sauvetage’’ de Dexia, l’argent public a immédiatement été disponible sous forme de garanties pour une ‘‘bad bank’’. Les profits privés doivent être sauvegardés à tout prix, contrairement aux cheminots et aux usagers. Nous sommes pour une société qui opère des choix différents. Organisons une résistance sérieuse ! Nous n’avons pas besoin d’actions qui ne font qu’évacuer un peu de pression, mais d’un plan d’action élaboré à la base et capable d’unifier le mécontentement du personnel et des voyageurs.

  • A propos du parti – Nouvelles du PSL

    Cette rubrique de socialisme.be vous propose des nouvelles de notre parti, de ses activités et initiatives,… Cette rubrique comprendra donc divers courts rapports d’actions, des brèves de campagne, des appels pour des conférences, des rapports de réunion, ou encore de petits textes de nouveaux membres qui expliquent pourquoi ils ont rejoint notre parti.


    [box type=”shadow” align=”alignright” width=”100″]

    A noter dans votre agenda

    • Lu. 24 oct. Bruxelles. 19h. Pianofabriek, rue du fort 35, 1060 St-Gilles. Réunion ouverte: Après la crise de Dexia : plaçons l’entièreté du secteur financier aux mains du public!
    • Lu. 24 oct. Louvain. 20h. LOKO. Réunion ouverte: Après la crise de Dexia : plaçons l’entierté du secteur financier aux mains du public!
    • Ma. 25 oct. Gand. 19h30. Irish Pub, St-Michielshelling. Meeting: Dexia, les pertes pour la collectivité et les profits pour le privé?
    • Me. 26 octobre. Seraing. 10h, devant l’Hôtel de ville. Manifestation contre la fermeture de la phase à chaud d’ArcelorMittal
    • Me. 26 octobre. Anvers. 19h30 Multatuli. Réunion ouverte du PSL : Après la crise de Dexia : plaçons l’entièreté du secteur financier aux mains du public!
    • Je. 27 octobre. Louvain. 16h Grote Markt. Action #Occupy Louvain
    • Sa. 29 octobre. Gand. Seconde Journée du Socialisme organisée par la Table Ronde des Socialistes en Flandre
    • Sa. 29 octobre. Gand. 13h, Zuidpark. Action # Occupy Gent
    • Me. 3 novembre. Anvers. 19h30 R 0.10 (Rodestraat). 38 ans après le coup d’Etat de 1973 au Chili : les travailleurs et les jeunes en résistance massive. Avec Pablo, membre d’EGA d’origine chilienne et un orateur de Colectivo Zudaka
    • Me. 3 novovembre. Gand. 19h30. Therminal, vergaderzaal 2. Réunion d’EGA: Le matérialisme historique et la position des femmes dans la société
    • Me. 16 novembre. Anvers. 19h30. Rodestraat R0.10 (stadscampus). Débat: Le capitalisme en crise: quelle réponse de la gauche? Avec Meryem Almaci (Groen), Erik De Bruyn (Rood), Peter Mertens (PTB) et Bart Vandersteene (PSL). Un orateur du SP.a est également demandé.
    • Sa.-di. 26-27 novembre. Congrès régionaux du PSL
    • 3 décembre: Manifestation Climat
    • 8 mars 2012: Manifestation anti-NSV à Louvain
    • 25 mars 2012: Protestation contre la manifestation anti-avortement à Bruxelles

    Agenda de Rood!

    Le PSL participe en Flandre à la construction de Rood!. Voici ci-dessous quelques dates de l’agenda de cette initiative.

    • Je. 27 octobre. Anvers. 19h30 café Multatuli. Débat sur la pauvreté
    • Sa. 5 nov. Bruges. Café Rouge. Débat politique avec John Crombez (sp.a), Erik De Bruyn (Rood!), Bart Vandersteene (PSL), Peter Mertens (PTB). 20h30 Hollandse Vismijn.

    [/box]

    Pourquoi j’ai rejoint le PSL

    Daphnée, Liège

    J’ai toujours eu des idées de gauche (merci à mes parents pour cela) mais j’ai mis longtemps à vouloir agir. Les évènements récents ont fini par me décider: l’annonce de la fermeture du chaud d’ArcelorMittal (où mon père travaille depuis qu’il a l’âge de travailler), une entreprise qui s’est construite grâce à la sueur du front des travailleurs liégeois mais aussi français et allemands, notamment. Nous savons que les multinationales de ce genre payent un impôt risible par rapport à leur chiffre d’affaire. Est-ce normal? Non, et encore moins de nous faire payer la dette de l’Etat!

    Dans le monde entier, de plus en plus de gens s’indignent de voir comment le monde tourne et commencent à agir! Nous n’avons pas encore la même situation qu’en Grèce ou ailleurs mais est-ce pour cela qu’il faut se sentir à l’abri de l’austérité?

    Après avoir travaillé une bonne partie de notre vie, nous sommes en droit d’avoir une pension convenable, tout comme les personnes qui ne sont pas en état de travailler ont le droit d’avoir une aide. J’aimerais encore pouvoir garantir cela à mes enfants.

    Ces évènements, ces mouvements de masse mais aussi l’éducation que j’ai eue et le sentiment que ce pour quoi nos parents et nos grands parents se sont battus n’est plus chose acquise m’ont décidé à rejoindre le PSL.


    Les cafés EGA : Une réussite!

    A Gand, Louvain et Anvers, nous avons organisé des cafés-EGA ces derniers jours, afin d’avoir des discussions informelles et de faire connaissance avec les nouveaux membres d’EGA, ou avec ceux qui veulent rejoindre. Nous avons partout ressenti un grand intérêt pour nos idées cette rentrée académique, différentes questions politiques sont largement discutées, comme les nationalisations ou les mobilisations de masse.

    Ces cafés sont dans le prolongement des débats que nous avons organisé, où la participation était importante, et qui a débouché sur la volonté de participer à nos campagnes parmi de nombreux jeunes. Partout, ces cafés-EGA ont rencontré le succès. A la fin du café-EGA à Anvers, un cycle de formation marxiste en petits groupes a été convenu. Deux étudiants y ont également rejoint le PSL.


    Manifestation à Seraing ce mercredi

    Ce mercredi, une mobilisation de toute première importance a lieu, contre la fermeture de la phase à chaud de la sidérurgie liégeoise. Les syndicats appellent à la nationalisation de l’entreprise. Nous mobilisons pour cette manifestation, même si ce ne sera pas évident de faire venir des délégations de solidarité de partout un mercredi matin dans la région de Liège. Mais tant les syndicalistes que les jeunes devraient mettre tout en œuvre pour se libérer et être présents. Nous interviendrons à la manifestation avec tracts, badges et notre journal, qui comprendra un supplément sur ArcelorMittal (issu de notre édition de novembre). D’autres actions et manifestations devraient suivre. Une large mobilisation aiderait en tout cas à aller de l’avant.


    Avec les cheminots

    Notre travail vers les cheminots est en bonne voie. Nous avons produit quatre tracts en deux semaines, et sommes intervenus à quatre actions différentes : devant le conseil d’administration de la SNCB les 7 et 18 octobre, lors d’une réunion de Logistics SA à Anvers et, mercredi, nous étions présents pour une action tenue dans la zone portuaire d’Anvers. Nous essayons de renforcer ces actions avec nos arguments et en aidant à construire la solidarité. Compte tenu du plan de gestion brutal, nous allons très certainement continuer à renforcer ces efforts militants. Sans construire une opposition conséquente, l’état du rail continuera d’empirer dans notre pays. Nous lancerons ces prochains jours un nouveau site de Libre Parcours, notre site syndical consacré au transport en commun.


    Meetings sur la crise bancaire

    A Bruxelles, Louvain, Gand et Anvers, nous allons organiser différents meetings sur la crise de Dexia et notre programme concernant le secteur financier (voir ci-contre).

  • Nationalisation du secteur sidérurgique sous le contrôle des travailleurs !

    ArcelorMittal : annonce de la fermeture définitive de la phase à chaud liégeoise

    Séisme en région liégeoise : la direction d’ArcelorMittal a annoncé sa volonté de fermer définitivement la phase à chaud. Après avoir été baladés pendant des années de promesses en désillusions, les travailleurs sont menacés d’être vulgairement balancés à la poubelle. Un millier d’emplois (581 emplois fixes et près de 400 intérimaires) sont directement concernés, bien plus encore indirectement, et l’avenir de la phase à froid est loin d’être garanti. Comment sauver l’emploi ?

    Par Nicolas Croes

    [box type=”shadow” align=”alignright” width=”100″]

    Les nerfs des travailleurs mis à rude épreuve dix années durant

    L’histoire de la sidérurgie est longue en région liégeoise. Mais le moins que l’on puisse dire, c’est que les dix dernières années ont été mouvementées.

    En 2001, peu après la fusion d’Usinor (France), Arbed (Luxembourg) et Aceralia (Espagne) qui donnera naissance à Arcelor, le groupe annonce un plan d’économie de 700 millions d’euros. Bien vite, il est aussi question de gel des investissements.

    Début 2003, Arcelor annonce la fermeture de la phase à chaud liégeoise. La manifestation contre la fermeture, en plein centre de Liège, réunira 50.000 personnes, la plus forte mobilisation ouvrière dans la Cité Ardente depuis la ‘‘Grève du siècle’’ de 1961. Suivent aussi deux manifestations au Grand Duché du Luxembourg (où se trouve le siège social du groupe), marquées par une répression policière particulièrement féroce. Un accord social est conclu, prévoyant la fermeture du HF6, le haut fourneau de Seraing, effectif en 2005.

    En juin 2006, Mittal reprend Arcelor, qui confirme la fin de la phase à chaud, puis laisse entendre que cette décision pourrait être revue, ce qui est effectivement fait en 2007. Une première date de relance avait été fixée pour le mois de novembre 2007, reportée en raison du problème des quotas de CO2 (la Région wallonne sortira plusieurs millions d’euros pour accorder des quotas de CO2 supplémentaires à la multinationale..).

    Le 21 janvier 2008 se déroule une grève générale de la sidérurgie liégeoise et, le 27 février, le HF6 est enfin relancé… jusqu’en octobre, où ArcelorMittal annonce sa fermeture ‘‘pour 3 mois’’. Il n’a plus jamais fonctionné depuis. En 2009, le second haut fourneau, le HFB, est ‘‘mis sous cocon’’, puis remis en marche un an, puis ‘‘mis en veille’’ le 1er août de cette année. Enfin est arrivée cette annonce de fermeture définitive.


    Il faut une lutte internationale

    Au Luxembourg, après la délocalisation du service informatique, ArcelorMittal vient d’annoncer la fermeture ‘‘provisoire’’ de l’aciérie et de l’un des deux laminoirs de Schifflange. 600 métallos vont se retrouver dans une ‘‘cellule de reclassement’’ et d’innombrables emplois seront perdus chez les sous-traitants. En France, après l’extinction du site de Gandrange, c’est celui de Florange-Hayange qui est menacé de fermeture, ce qui concerne 1.100 ouvriers au chômage technique et au moins 400 intérimaires aux contrats résiliés. D’autres sites sont encore menacés à travers l’Europe, tandis que les conditions de travail sont attaquées partout dans le groupe.


    Phase à chaud et phase à froid

    Ce que l’on appelle ‘‘phase à chaud’’ ou ‘‘phase liquide’’, ce sont les deux hauts fourneaux (HF6 et HFB), l’agglomération qui prépare le minerais, la coulée continue de Chertal et deux batteries de hauts-fourneaux. La phase à froid, c’est la seconde partie de la production, où les lames d’acier sont transformées en produits finis. Depuis toujours, les syndicats demandent le maintien d’une sidérurgie dite ‘‘intégrée’’. Le froid n’est pas directement menacé aujourd’hui, mais tout laisse à penser que son avenir est des plus sombres dans les plans d’ArcelorMittal.

    Depuis la faillite des Forges de Clabecq en 1997, tous les métallos se sont déjà entendus dire que la sidérurgie était condamnée en Belgique. Ce refrain a été instrumentalisé depuis plus de 10 ans pour faire avaler des efforts incroyables, une flexibilité de travail accrue et, dans le cas d’ArcelorMittal, un gel des salaires en 2009. Au final, ce sont uniquement les bénéfices de la multinationale qui ont été sauvés.

    C’est encore avec cet argument de l’emploi qu’est arrivé tout un tas de mesures fiscales extrêmement favorables au patronat – comme la célèbre Déduction des intérêts notionnels – représentant un gigantesque manque à gagner pour la collectivité. Concrètement, les chiffres sont tout bonnement révoltants.

    Le taux d’imposition ‘normal’ sur les bénéfices des entreprises est de 34% en Belgique. L’an dernier, la filière financière d’Arcelor Mittal (ArcelorMittal Finance and Services Belgium) a réalisé un bénéfice de 1,394 milliard d’euros, sans payer le moindre cent d’impôt. Cette même année, ArcelorMittal Belgium, qui chapeaute l’activité industrielle du groupe en Belgique, a réalisé un bénéfice de 59 millions d’euros, ce sur quoi le groupe a payé 42.000 euros seulement! ArcelorMittal Liège Upstream, dont c’est la fermeture prochaine qui vient d’être annoncée, a réalisé un bénéfice de 35 millions d’euros à elle seule et a payé… 936 euros d’impôts ! Pour sauver l’emploi ? On en voit le résultat…

    Nationaliser ?

    Le front commun syndical d’ArcelorMittal a officiellement demandé au formateur Elio Di Rupo de nationaliser la sidérurgie liégeoise, constatant que l’Etat avait bien pu débourser 4 milliards d’euros pour sauver les spéculateurs et les actionnaires de Dexia, en lui présentant un plan de un milliard d’euros. ‘‘Une idée qui mérite au moins d’être étudiée’’, pour Didier Van Caillie (professeur de stratégie d’entreprise à l’Université de Liège). Mais il par le en fait d’une ‘‘nationalisation-relais’’ temporaire en vue de prévoir la transition vers un nouvel acquéreur privé.

    C’est un peu aussi l’idée de Fabrice Jacquemart, Directeur Politique et Communication de la FGTB Métal Liège-Luxembourg, quand il déclare que ‘‘Notre idée, c’est qu’il faut revenir à la situation des années 1980-1990, avant la vente à Usinor, avec une implication forte du gouvernement wallon en attendant de trouver un autre repreneur industriel.’’

    Le ministre wallon de l’Economie Jean-Claude Marcourt (PS) – que l’on a encore entendu, sans rire, se dira ‘anticapitaliste’ (!) – a très vite expliqué qu’une nationalisation était impossible parce que ce n’est ‘‘pas le rôle de la Région wallonne’’ et que c’est ‘‘impossible pour l’Union européenne’’. A son cabinet, on défend que seule une reprise par un opérateur industriel permettrait de sauver la ligne à chaud liégeoise, ce qui implique qu’ArcelorMittal accepte de céder les outils qu’il souhaite fermer. Et c’est loin d’être garanti.

    D’abord, les directives de l’Union européenne, on en fait ce qu’on veut. Mais, visiblement, uniquement quand il s’agit de l’intérêt des patrons et des banques ! Ainsi, celles s’opposant aux nationalisations ont été levées en 2008 afin de permettre aux divers États membres de se précipiter au chevet des banques. Comment pourrait-on encore défendre de ne pas intervenir dans le cas présent ? Quand il faut sauver l’emploi, ça ne va pas ? Evidemment, si c’est pour que les autorités gèrent une sidérurgie nationalisée comme elles gèrent la SNCB, il y a de quoi se poser des questions… Mais nous entendons autre chose par ‘nationalisation’.

    Sauver l’emploi, pas les profits

    S’en remettre à un hypothétique repreneur, c’est de nouveau livrer l’emploi et la collectivité aux aléas de la soif de profit du privé. Et il n’est pas uniquement question des emplois directs, mais aussi des sous-traitants, des communes (qui dépendent des taxes d’ArcelorMittal pour 5 millions dans le cas de Seraing sur un budget de 90 millions ou encore de 3,7 millions dans le cas d’Oupeye), ou des services publics. Ainsi, 70% du trafic de la gare de triage de Kinkempois concerne la sidérurgie. Si l’activité de la gare n’est pas trop directement menacée par la fermeture de la phase à chaud (essentiellement basée sur le transport fluvial), celle de la phase à froid, à l’avenir plus qu’incertain, constituerait une véritable catastrophe.

    Un secteur de l’économie aussi crucial que la sidérurgie ne devrait pas être laissé aux mains capricieuses et avides de profit du privé. Imaginons qu’à Seraing, le taux de chômage parmi les jeunes est déjà actuellement de 35%…

    Plusieurs économistes affirment d’ailleurs que l’impact de la sidérurgie sur la région est tel que cela justifie amplement le rachat de l’outil par les autorités. Mais pourquoi racheter ? La collectivité a suffisamment été volée par ArcelorMittal et les autres entreprises du secteur. En plus des très généreux cadeaux fiscaux, des dizaines de millions d’euros ont été accordés pour les quotas de CO2, la région wallonne a investi 20 millions en recherche scientifique à destination d’ArcelorMittal,… En fait, c’est même lui réclamer de l’argent qu’il faut faire !

    Partout dans le monde, les travailleurs et les jeunes entrent en action contre ce système qui n’agit qu’en fonction des profits. Ils occupent les grandes places et les gèrent sur base d’assemblées générales régulières et souveraines. A ArcelorMittal, la seule riposte qui s’impose est la nationalisation du secteur entier, sans rachat ni indemnités, sous le contrôle démocratique des travailleurs et de la collectivité. Les métallos connaissent leur entreprise parfaitement et sont bien capables de former un collectif de direction démocratique. Peut-être faudrait-il commencer à réfléchir à la manière d’imposer cela par l’occupation de l’entreprise et par la formation d’un comité de lutte démocratique, basé sur des assemblées générales régulières et souveraines. Ainsi, on passerait de l’occupation des places à la saisie, par la collectivité et les travailleurs, des outils qui devraient leur revenir de droit.


    Nationalisations sous contrôle ouvrier ?

    Voici quelques liens vers des articles qui développent cette idée de nationalisation sous le contrôle démocratique des travailleurs et de la collectivité.

    [/box]

  • Tous Indignés?

    Après la manifestation réussie de samedi dernier (10.000 personnes environ), des actions spontanées locales se préparent à partir d’appels lancés sur Facebook, et attirent déjà un grand nombre de participants virtuels. Dans l’ordre, il y a un #OccupyAntwerp ce samedi, #OccupyBxl HQ European Union ce dimanche contre le sommet européen des chefs d’Etats, un #OccupyLeuven jeudi prochain et un #OccupyGent le samedi d’après. D’autre part, le large soutien pour les revendications anticapitalistes des Indignés a également été remarqué par l’establishement, qui se précipite pour déclarer tous azimuts qu’il comprend les Indignés et la colère contre les effets de la crise.

    Le président européen Herman Van Rompu et le président de la Commission Européenne Manuel Barroso ont été la cible de nombreux slogans et pancartes lors des manifestations du mouvement des Indignés. Pourtant, tous deux ont déclaré – sans rire – qu’ils comprennent ces actions de protestation. Barroso a même été jusqu’à dire qu’il était "scandalisé" et que les banques "doivent contribuer" contre les effets de la crise. Le chef de file libéral et ancien premier ministre belge Guy Verhofstadt a quant à lui déclaré à la radio que les Indignés manifestaient à juste titre, que les problèmes dénoncés étaient effectivement graves et que seule une union budgétaire européenne serait une issue à la crise ! Comment la logique du problème peut-elle faire partie de la solution ?

    [box type=”shadow” align=”alignright” width=”100″]

      15 octobre

    • 15 octobre: Journée de résistance inter-continentale
    • Reportage-photos de Bruxelles (1)
    • Reportage-photos de Bruxelles (2)
    • Reportage-photos de Bruxelles (3)
    • Reportage-photos de Bruxelles (4)
      [/box]

      Ce n’est pas exactement pour ça que les manifestants étaient dans les rues de Bruxelles et d’ailleurs samedi dernier… Les manifestations étaient clairement orientées contre ce système capitaliste qui conduit à la crise, contre les banquiers et les spéculateurs ainsi que contre leurs représentants politiques. Comment osent-ils maintenant parler ainsi ? Comprennent-ils que, pour les Indignés, Van Rompuy est une marionnette aux mains des banquiers et des spéculateurs ? Il n’y a pas si longtemps, le président européen était d’ailleurs lui-même un banquier, il a été membre de longue date du conseil d’administration de Dexia, un poste duquel il n’a démissionné que pour devenir premier ministre.

      Si les politiciens prétendent être ceux qui comprennent le mieux les Indignés, ce n’est que parce qu’ils réalisent qu’il que la répulsion provoquée parmi la population par les banquiers et les spéculateurs est très large et très profonde. Les politiciens tentent désormais de se distancer artificiellement de cette image, même si la croissance de la spéculation est le résultat de la politique qu’ils ont menée avec enthousiasme. En Europe, leurs politiques d’austérité enfonce dans la précarité les jeunes, les travailleurs, les chômeurs, les pensionnés,…

      Au Etats-Unis, le président Obama essaie lui aussi de récupérer une partie du mouvement. Il se réfère même à Martin Luther King et dit qu’il soutient l’occupation de Wall Street ! Pure hypocrisie. L’équipe économique du président américain n’est pas composée de syndicalistes et de représentants des collectivités locales, ce sont tous des banquiers de Wall Street ! Comment un gouvernement de représentants de Wall Street peut sérieusement prétendre qu’il proteste contre Wall Street ?

      Ces politiciens ne nous représentent pas, ils tentent de récupérer le mouvement parce qu’ils savent que la protestation contre le capitalisme n’a pas une expression politique indépendante. Nous pensons que cela devrait être un point de discussion dans le mouvement de Indignés, auquel nous participons. Nous comprenons et partageons le dégoût des jeunes face à la politique établie. Nous croyons que nous ne devons pas laisser la politique aux politiciens, et que nous devons construire notre propre voix politique.

      Dans les jours et semaines à venir, d’autres actions sont prévues dans notre pays. Ce qui en sortira n’est pas encore clair. Mais le fait est qu’il existe un large soutien pour la manifestation de samedi dernier et la participation à la manifestation a dépassé toutes les attentes initiales. On note aussi une radicalisation croissante parmi les jeunes et une ouverture croissante à la discussion d’alternatives.

      Nous serons présents aux prochaines actions prévues à Anvers, Bruxelles, Louvain et Gand.

      #OccupyAntwerp Samedi 22 octobre, occupation de la Groenplaats à Anvers à partir de 15h. Groupe Facebook

      #OccupyBxl HQ European Union Dimanche 23 octobre, occupation de la rue de la loi face au sommet européen à partir de 13h. Groupe Facebook

      #OccupyLeuven Jeudi 27 octobre occupation de la Grote Markt à Louvain à partir de 16h. Groupe Facebook

      #OccupyGent Samedi 29 Octobre occupation du Zuidpark à gand à partir de 13h à South Park. Groupe Facebook

  • Etudiants-Travailleurs – Solidarité avec les travailleurs d’ArcelorMittal !

    Ces derniers mois, des révoltes de masse de la jeunesse se sont développées dans divers pays, contre l’avenir de chômage et de précarité que nous réserve ce système en crise. Ce 15 octobre encore, nous avons été des centaines de milliers à occuper les places et les rues de près de 1.000 villes à travers le monde (dans près d’une centaine de pays) contre l’austérité et pour nous opposer à la dictature des patrons et des banquiers. A Bruxelles, nous étions près de 10.000.

    Tract des Etudiants de Gauche Actifs

    Nous voyons maintenant une illustration concrète de cette dictature du profit : 1.000 emplois sont directement menacés avec l’annonce de la fermeture de la phase à chaud liégeoise, et bien plus indirectement. Devons-nous laisser cette logique déterminer notre avenir ?

    A Seraing, le chômage frappe déjà 35% des jeunes. Sous prétexte de sauver l’emploi, les travailleurs ont accepté une grande flexibilité de travail (charge de travail, horaires,…) ainsi qu’un gel de leurs salaires en 2009. Mais, au final, la seule chose qui a été préservée, ce sont les bénéfices d’ArcelorMittal.

    En 2010, ArcelorMittal Belgium a réalisé un bénéfice de 59 millions d’euros. Sur cela, la multinationale a payé… 42.000 euros d’impôts seulement à la collectivité ! ArcelorMittal Liège Upstream, dont c’est la fermeture prochaine qui vient d’être annoncée, a réalisé en 2010 un bénéfice de 35 millions d’euros à elle seule et a payé… 936 euros d’impôts ! Tous les cadeaux fiscaux qui permettent légalement une imposition aussi absurde ont creusé la dette de l’Etat avec l’argumentation qu’il s’agissait de la seule façon de sauver l’emploi. En en voit le résultat…

    Mercredi prochain, les syndicats appellent à une manifestation contre cette fermeture et à la solidarité. La FGTB appelle aussi à la nationalisation de la phase à chaud, une option que rejettent ces mêmes politiciens qui ont racheté Dexia pour sauver les profits des spéculateurs.

    Nous, les jeunes, avons tout intérêt à les soutenir et à être là : ce combat ne concerne pas que leur avenir, mais aussi le nôtre. Le front commun prévoit que ce rassemblement ne sera que le début d’une longue lutte. Avec quel plan d’action ? Les travailleurs vont-ils occuper leur usine, comme toutes ces places occupées ces derniers mois à travers le monde pour contester la même logique de profit ?

    Une chose est toutefois certaine : en étant tous ensemble impliqués dans ce combat, en démontrant en pratique notre solidarité, nous ne pouvons que renforcer la lutte.

    Manifestation à l’appel du front commun syndical CSC-FGTB ce mercredi 26 octobre, à 10h, place communale à Seraing, devant l’Hôtel de ville.


    EGA lutte contre le capitalisme, un système basé sur la course aux profits d’une petite élite. EGA est présent dans les écoles, les unifs et hautes écoles et fait partie d’une organisation de jeunes présente dans plus de 40 pays, ISR (International Socialist Résistance). Rejoins-nous !

  • A propos du parti – Nouvelles du PSL

    Cette rubrique de socialisme.be vous propose des nouvelles de notre parti, de ses activités et initiatives,… Cette rubrique comprendra donc divers courts rapports d’actions, des brèves de campagne, des appels pour des conférences, des rapports de réunion, ou encore de petits textes de nouveaux membres qui expliquent pourquoi ils ont rejoint notre parti.


    [box type=”shadow” align=”alignright” width=”100″]

    A noter dans votre agenda

    • Me. 19 octobre. Liège. 19h15. Réunion d’EGA: Dexia, ArcelorMittal, Electrabel,… pourquoi nationaliser, et comment? A la Fédération des Etudiants, 24 place du XX août
    • Me. 19 octobre. Gand. 19h30. Irish Pub, St-Michielshelling. Réunion d’EGA: Quelle alternative socialiste à la crise?
    • Je. 20 octobre. VUB. 19h, local E005 (campus Etterbeek). Meeting de lancement d’EGA: Le capitalisme ne fonctionne pas, quelle alternative?
    • Je. 20 octobre. Anvers. Café-EGA pour faire connaissance et avoir des discussions politiques individuelles. Plus d’infos: als.antwerpen@socialisme.be
    • Ma. 25 octobre. Gand. 19h30. Irish Pub, St-Michielshelling. Meeting: Dexia, les pertes pour le public et les profits pour le privé ?
    • Me. 26 octobre. Anvers. 19h30 Multatuli. Réunion ouverte du PSL: Après la crise de Dexia, plaçons le secteur financier dans les mains du public!
    • Sa. 29 octobre: Seconde Journée du Socialisme organisée par la Table Ronde des Socialistes en Flandre
    • Me. 3 novembre. Anvers. 19h30 R 0.10 (Rodestraat). 38 ans après le coup d’Etat de 1973 au Chili : les travailleurs et les jeunes en résistance massive. Avec Pablo, membre d’EGA d’origine chilienne et un orateur de Colectivo Zudaka
    • Me. 3 novovembre. Gand. 19h30. Therminal, vergaderzaal 2. Réunion d’EGA: Le matérialisme historique et la position des femmes dans la société
    • Me. 16 novembre. Anvers. 19h30. Rodestraat R0.10 (stadscampus). Débat: Le capitalisme en crise: quelle réponse de la gauche? Avec Meryem Almaci (Groen), Erik De Bruyn (Rood), Peter Mertens (PTB) et Bart Vandersteene (PSL). Un orateur du SP.a est également demandé.
    • Sa.-di. 26-27 novembre. Congrès régionaux du PSL
    • 3 décembre: Manifestation Climat
    • 8 mars 2012: Manifestation anti-NSV à Louvain
    • 25 mars 2012: Protestation contre la manifestation anti-avortement à Bruxelles

    Agenda de Rood!

    Le PSL participe en Flandre à la construction de Rood!. Voici ci-dessous quelques dates de l’agenda de cette initiative.

    • Je. 27 octobre. Anvers. 19h30 café Multatuli. Débat sur la pauvreté

    [/box]

    Préparation de nos Congrès de District

    Fin novembre (et milieu décembre dans le Brabant Flamand/Limbourg) se dérouleront les Congrès régionaux du PSL. La préparation de ces congrès démarrent avec un texte de perspectives préparé par le Bureau Exécutif et par des textes régionaux qui comprennent une évaluation du travail passé et qui trace les priorités pour la période à venir. Le texte de perspective du BE est disponible en néerlandais et le sera bientôt en français. Il s’agit d’un texte de 24 pages abordant en grandes lignes le contexte de la crise économique mondiale et de la crise politique dans pays. Les sections vont organiser différentes discussions sur ces textes afin de préparer les membres de façon optimale pour les congrès régionaux.


    De grandes possibilités parmi la jeunesse

    Cette semaine à à nouveau démontré qu’il existe un grand potentiel pour les idées du marxisme révolutionnaire et pour défendre une alternative socialiste démocratique parmi la jeunesse. Après les meetings réussis de Gand (56 participants) et de Louvain (26), il y a eu cette semaine les meetings consacrés à la résistance des jeunes eu Europe, avec notamment 26 personnes à Liège, 36 à l’ULB à Bruxelles, 71 à Anvers et une douzaine à Namur.

    A Anvers, le NSV (organisation étudiante officieuse du Vlaams Belang) avaient menacé de bloquer le meeting. Mais ils ont pu remarquer avant même que celui-ci se tienne que le soutien pour EGA était très large, et ils ne se sont pas montrés. La présence était telle à ce meeting qu’une nouvelle réunion est organisée afin de mieux discuter de notre travail avec toutes ces nouvelles personnes.

    Le meeting de Liège

    Le meeting d’Anvers


    Les Etudiants de Gauche Actifs également à la VUB

    Alan (VUB)

    Comme chaque année, les Etudiants de gauche Actifs étaient présents à ‘Kick Off The Campus’ à la Vrije Universiteit Brussel. Nous y avons tenu un stand d’informations où l’on pouvait trouver t-shirts et livres politiques. En tant qu’organisation étudiante anticapitaliste, nous voulons organiser les jeunes contre la crise, le racisme, le sous-financement de l’enseignement,.. bref, contre tous ces problèmes qui sont la conséquence du système capitaliste lui-même. Le meeting d’ouverture d’EGA à la VUB prendra place au campus Etterbeek, ce 20 octobre, à 19h au local E005.


    Discussions publiques sur Dexia

    Les semaines à venir, différentes sections tiendront des réunions ouvertes pour discuter de la nationalisation de Dexia et de la nécessité de placer le secteur financier entier dans les mains du public. N’hésitez pas à nous contacter pour plus d’informations. Ci-dessous, l’annonce de la réunion d’Anvers.


    Fonds de lutte: 92% de l’objectif obtenu le précédent trimestre

    Durant le troisième trimestre de 2011, nous avons obtenu 92% de notre objectif de 12.000 euros de soutien financier parmi nos membres, nos sympathisants et en menant nos campagnes politiques. Les sections de Namur, Bruxelles et Anvers ont réussi à remplir la totalité de leur objectif tandis que les sections de Gand ont obtenu 99% et que Louvain, Keerbergen et Charleroi sont au-delà des 90%. Nous voulons bien entendu obtenir 100% de notre objectif lors du dernier trimestre de l’année, afin d’avoir les moyens nécessaire pour construire nos campagnes efficacement et diffuser au mieux les idées du marxisme révolutionnaire. Vous voulez nous soutenir? Envoyer un don au n° 001-2260393-78 du PSL. Vous pouvez également prendre un ordre permanent bancaire. Si vous envoyez au moins 2 euros, vous recevrez alors notre mensuel à la maison.

    Les résultats par région:

    • Bruxelles et brabant Wallon : 102%
    • Brabant Flamand et Limbourg : 89%
    • Flandre Occidentale et Orientale : 87%
    • Anvers : 85%
    • Hainaut et Namur : 84%
    • Liège : 35%
    • National : 137%
    • Total: 10.984,24 euros, soit 92%
  • Nationalisation d’ArcelorMittal sous le contrôle des travailleurs

    Sauvons l’emploi, pas les profits !

    Hier soir, c’est une véritable bombe sociale qui a explosé en région liégeoise : le groupe ArcelorMittal a annoncé la fermeture définitive de la phase à chaud liégeoise. Plus de 600 emplois directs sont concernés, sans parler des centaines de sous-traitants ou encore de l’impact destructeur sur le budget de Seraing. Pourquoi ne pas nationaliser ArcelorMittal? C’est ce qu’ont officiellement demandé les syndicats d’ArcelorMittal à Elio Di Rupo : mettre un milliard d’euros sur la table avec l’argument que la Belgique a bien pu sortir 4 milliards d’euros en un week-end pour Dexia…

    [box type=”shadow” align=”alignright” width=”100″]

    Manifestation de solidarité avec les travailleurs d’ArcelorMittal à l’appel du front commun syndical CSC-FGTB ce mercredi 26 octobre, à 10h, place communale à Seraing, devant l’Hôtel de ville.


    ArcelorMittal : même patron, même combat !

    Comme le dénonce le communiqué de presse du Comité NPA Transfrontalier Longwy-Luxembourg (54) : ‘‘Au Luxembourg, après la délocalisation du service informatique, ArcelorMittal vient d’annoncer la fermeture ‘‘provisoire’’ de l’aciérie et de l’un des deux laminoirs de Schifflange, tandis que la production au site de Rodange passera de deux à un poste/jour. Avec la complicité du gouvernement luxembourgeois, qui est toujours actionnaire chez ArcelorMittal, 600 métallos vont se retrouver dans cette fameuse ‘‘cellule de reclassement’’ où l’État, venant en aide à ces pauvres actionnaires, paiera une grosse partie des salaires des travailleurs ! Quant aux innombrables emplois qui vont se perdre dans le secteur de la sous-traitance, on n’en parle même pas.

    En France, après l’extinction du site Gandrange, le couperet vient de tomber, sur le site de Florange-Hayange : 1.100 ouvriers vont se retrouver au chômage technique, au moins 400 intérimaires verront leur contrat résilié. (…) pour stopper la rapacité des actionnaires d’ArcelorMittal, pour contrer la ‘‘concurrence libre et non faussée’’, il faut d’autres arguments: un combat qui s’étend sur l’ensemble du groupe ! Donner une dimension internationale à l’action est nécessaire ! Les métallos doivent se donner tous les moyens de combat possible en exigeant la coopération des syndicats au-delà des frontières nationales.’’

    Solidarité internationale, pour une lutte internationale !

    ‘‘Bande d’hypocrites, vous avez donné plein d’espoirs aux travailleurs en leur disant ‘‘soyez compétitifs et ça va allez’’. Et les travailleurs ont accepté de faire des efforts et des sacrifices. Tout ça pour fermer ! Et bien si Mittal ne veut plus de l’outil, on va le reprendre.’’ Voilà ce qu’a déclaré Francis Gomez, président des métallos de la FGTB tandis qu’Anne Demelenne (secrétaire générale de la FGTB) et Thierry Bodson (président de la FGTB Wallonne) ont été reçus aujourd’hui par le formateur Elio Di Rupo et lui ont donné le plan de nationalisation d’un milliard.

    Très nombreux sont ceux qui, aujourd’hui, sont tout simplement choqués par le cynisme de la direction du groupe, par toutes les belles promesses non-tenues en échange d’une flexibilité accrue. Les travailleurs se sentent tout simplement plumés, et avec eux toute la société. Les syndicats font bien de le relever, cet évènement se produit dans un contexte bien particulier après ce qui est arrivé à Dexia.

    D’autre part, remuées par cette annonce, différentes données refont surface. Comme celles du dossier du magasine Trends-Tendances datant d’il y a un an (les ‘‘20 plus gros employeurs qui ne paient pas d’impôts’’). Dans celui-ci, ArcelorMittal figurait en bonne compagnie (Belgacom, Delhaize,…). En 2009, comme l’avait révélé le service d’étude du PTB, la filiale financière ArcelorMittal Finance & Service Belgium avait payé un impôt de 496 euros… Chiffre qu’il faut comparer au 1,3 milliard d’euros de profit de cette année. Bien peu de personnes peuvent se vanter d’avoir un taux d’imposition de 0,00038 % (le taux officiel pour les sociétés est de 33,99%). Qui a dit que les entreprises sont trop taxées en Belgique ? Selon Trends-Tendance, en 2010, les bénéfices étaient de 2,9 milliards de dollars, et de 1,1 milliard de dollars durant le seul premier trimestre de 2011. Du propre aveu d’Etienne Botton (porte-parole d’ArcelorMittal à Liège), le montant des impôts payés en 2009 est dû au système de la Déduction des Intérêts Notionnels. Rappelons que ce système avait été défendu par l’argument que la mesure visait à préserver l’emploi en Belgique… En bref : Take the money and run !

    Quel type de nationalisation ?

    Le 12 mars 2003, quand le groupe Arcelor (repris par le groupe Mittal en 2006) avait décidé la fermeture de la phase à chaud de Cockerill Liège, pas moins de 50.000 personnes avaient participé à une manifestation contestant cette décision. Ce nombre à lui seul exprime le potentiel de solidarité qui est présent : il s’agissait de la plus grande manifestation ouvrière dans la Cité Ardente depuis la grande grève générale de 1961 ! D’autres secteurs avaient débrayé et des métallos français ou allemands étaient également venus. A l’époque, nous avions écrit : ‘‘La manifestation dégageait à la fois un sentiment de force et d’impuissance. Force de la mobilisation. Impuissance de la direction politique. Les travailleurs de Cockerill suivent leurs délégués syndicaux qui suivent les secrétaires syndicaux qui suivent les politiciens locaux! Non pas que les travailleurs fassent confiance aux politiciens traditionnels (lors du meeting à la fin de la manif la seule évocation des responsables politiques provoquait une vague de huées et de sifflets). Mais faute d’alternative politique, les travailleurs suivent avec méfiance. Au meeting final, lorsqu’un responsable syndical en appelle à la nécessité de légiférer pour empêcher que cela ne reproduise plus, mon voisin, un ex-ouvrier de Continental venu par solidarité, me dit: "Tu vois, il nous a déjà laissé tomber! Il parle pour le futur!"

    2003 : Le PSL, à l’époque Mouvement pour une Alternative Socialiste, était intervenu dans les diverses manifestations et actions (ici au Grand Duché du Luxembourg) en défendant la nationalisation de Cockerill sous le contrôle des travailleurs, sans rachat ni indemnité.
    [/box]

    Nous avions à l’époque distribué un tract défendant la nécessité de la nationalisation de Cockerill sans rachat ni indemnité et sous contrôle ouvrier comme seule manière de préserver l’emploi. Certains avaient alors critiqué cette revendication comme hors de portée, mais nous ne pouvons que constater aujourd’hui que la situation est arrivée à un cul-de-sac.

    La nationalisation est la seule solution, mais pas n’importe quelle nationalisation ! Les responsables de la Région wallonne sont incapables de diriger une sidérurgie. On a vu cela aux Forges de Clabecq ou encore lorsque l’État belge a racheté (à prix d’or) Cokerill-Sambre en 1981 pour ensuite transmettre l’entreprise à la Région wallonne. Quand nous parlons de nationalisation, nous ne parlons pas d’une entreprise gérée dans le cadre du capitalisme et respectant sa logique, où les moyens de la collectivité sont utilisés pour provisoirement venir ”boucher les trous” en fonction des intérêts patronaux quand un secteur n’est plus suffisamment rentable.

    Dans le cas de Cockerill-Sambre, ce processus a conduit à l’intégration dans le groupe Arcelor, la Région Wallonne restant le premier actionnaire d’un groupe essentiellement contrôlé par des fonds de pensions américains… C’est en 2006 qu’Arcelor est devenu Arcelor-Mittal suite à une OPA hostile de Mittal Steel (un rachat des actions d’une entreprise par une autre sans accord préalable), numéro un de l’acier mondial.

    La seule manière de préserver l’emploi tout en orientant l’activité vers une production écologiquement responsable et socialement utile est de procéder à une nationalisation sans rachat ni indemnité, sous le contrôle démocratique des travailleurs. Les métallos connaissent leur entreprise parfaitement et sont capables de former un collectif de direction impliquant la mobilisation de tous les travailleurs et la mise sur pied de comités de vigilance et de contrôle ouvrier qui seront les yeux et les oreilles des travailleurs sur l’entreprise. Pour voir clair dans les comptes il faut aussi la levée du secret bancaire. Sans cela, tout sera perdu à terme: le chaud, le froid, l’emploi chez les sous-traitants et dans les services. Dans d’autres pays où ArcelorMittal est implanté, la revendication de la nationalisation est aussi discutée, comme en Algérie, où une grève générale a éclaté sur cette question en mai de cette année, ou au Kazakhstan.

    A terme, un tel type de nationalisation ne saurait être viable qu’avec l’instauration d’une société où les secteurs clés de l’économie (notamment ceux de l’énergie et des banques) seraient retirés des griffes du privé pour être collectivisés dans le cadre d’une économie démocratiquement planifiée, c’est-à-dire totalement soustraite du chaos de l’économie capitaliste.

    Nous proposons:

    • La nationalisation sans rachat ni indemnité. Sans rachat car on ne doit pas payer une deuxième fois ce que les travailleurs ont déjà payé une première fois par leur travail et leur santé.
    • L’ouverture des livres de comptes et la levée du secret bancaire de l’entreprise et de ses filiales. Les travailleurs ont le droit de savoir où est passé l’argent et qui en a profité.
    • Afin d’assurer à chacun un emploi, le PSL défend les 32 heures, partout, sans perte de salaire et avec embauche compensatoire
    • La mise sous contrôle ouvrier. Aucune confiance aux politiciens ni à la Région Wallonne pour gérer l’entreprise. Il faut élire à Cockerill dans chaque atelier et dans chaque pause des délégués à un comité de contrôle ouvrier (beaucoup plus nombreux que les délégations syndicales) pour assurer le contrôle de l’entreprise: contrôle des stocks, des produits finis, des commandes, des livraisons, des fournitures, des paiements bancaires, etc.
    • La nationalisation des secteurs clés de l’économie, dans le cadre de l’élaboration d’une planification démocratique de l’économie en fonction des intérêts de la majorité de la population.
    • L’instauration d’une société socialiste démocratique.
0
    0
    Your Cart
    Your cart is emptyReturn to Shop