Tag: Daniel Piron

  • ArcelorMittal : ‘‘Assemblée générale’’ et manifestation à Namur. Et ensuite ?

    Hier, une ‘‘assemblée générale’’ des travailleurs d’ArcelorMittal s’est tenue au Centre Acier de Flémalle, avant qu’un demi-millier de participants ne parte vers Namur (où les ont rejoint des travailleurs de Caterpillar) pour une manifestation destinée à instaurer une pression sur les politiciens du Parlement wallon, avant que les conclusions de la Task force ne soient rendues fin du mois. Mais qui se fait encore des illusions sur ce qui en sortira ? Et comment instaurer une réelle pression ?

    Par Nicolas Croes

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    Socialisme 2013

    Commission le samedi 13 avril (15.00 – 17.30): "Leçons de la lutte chez Ford et ArcelorMittal : de la nécessité de la démocratie ouvrière, de l’unité des travailleurs et de la lutte pour la nationalisation sous contrôle ouvrier"

    Meeting le samedi soir (19.00 – 21.00) "Contre l’austérité et les pertes d’emploi QUELLE ALTERNATIVE POLITIQUE ?" Avec des témoignages de Ford et d’ArcelorMittal – Daniel Piron, secrétaire général FGTB Charleroi Sud-Hainaut – Felipe Van Keirsbilck, secrétaire général CNE – Alex Gordon, syndicat des travailleurs du transport RMT, Royaume-Uni – Levi Sollie, FGTB BAYER et PSL – Eric Byl, membre de la direction du PSL.

    Plus d’infos et programme complet

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    Lorsque la délégation qui avait discuté avec les Parlementaires s’est adressée aux manifestants – en commençant par déclarer que chaque parti soutenait le combat des métallos – une clameur s’est élevée de la petite foule de militants. Bien sûr que les politiciens traditionnels ne vont pas ouvertement dire qu’ils envoient les travailleurs au diable ! Mais concrètement, que feront-ils après avoir versé des larmes de crocodile ? Il faudrait croire que ceux-là même qui approuvent la politique d’austérité (ou de ‘‘rigueur’’) et ont appliqué la politique néolibérale des années durant vont, tout à coup, s’en prendre au capital ?

    Tout au début de l’annonce de la fermeture de la phase à chaud, en octobre 2011, la revendication de la nationalisation a été soulevée. Cette revendication bénéficie d’un soutien fantastique : un sondage de La Libre/RTBF a dévoilé en février dernier que 43% de la population belge est favorable à la ‘‘nationalisation/régionalisation pour prolonger l’activité’’ (36% en Flandre, 52% à Bruxelles et 53% en Wallonie). Hélas, il n’en a jamais véritablement été question depuis lors, particulièrement depuis que la Task force a été lancée à l’initiative du gouvernement wallon. Ce groupe d’étude aura-t-il finalement eu un autre objectif que celui de chloroformer les revendications les plus radicales du mouvement et le mouvement lui-même ?

    Hier, durant les discours des dirigeants syndicaux FGTB et CSC après leur rencontre avec les parlementaires, il semblait bien qu’une bonne partie des travailleurs voulait directement discuter de la manière de forcer ces politiciens à traduire ce ‘‘soutien’’ dans les faits. Des cris se sont élevés du type : ‘‘on ne se laissera pas faire, ok, mais comment ?’’ Il était toutefois difficile de se faire une idée exacte de ce qu’ils avaient en tête puisque la parole n’a malheureusement pas été donnée aux travailleurs présents – malgré un mécontentement pourtant bien visible – et que leurs cris ont été couverts par les micros.

    Nombreux sont ceux qui – en plus du manque de perspective claire pour la poursuite du combat – nous ont parlé de la présence particulièrement limitée à cette action. Le sort de l’acier liégeois concerne pourtant directement des milliers de personnes. L’égoïsme serait-il donc tellement répandu ? N’est-ce pas plutôt l’expression d’une lassitude et d’un découragement après avoir été baladés vers Namur, Strasbourg ou encore Bruxelles ? Depuis le début du conflit, en octobre 2011 déjà, beaucoup se sont sentis comme pris au piège dans un sombre tunnel sans percevoir la moindre lumière au loin, sans échéancier d’action clair, sans débat sur la stratégie à adopter, sans construction effective d’un véritable rapport de force. La lutte peut tenir un moment sur le sens du devoir et la colère, deux éléments qui sont très certainement présents chez les métallos, mais il est maintenant plus que temps de sérieusement organiser la lutte, au risque de voir le noyau dur se retrouver à courte échéance totalement isolé de la majorité des travailleurs.

    Une grande frustration était donc présente à Namur. Celle-ci, combinée aux grossières provocations policières, permet de comprendre les débordements qui ont eu lieu. Mais la réaction policière face à quelques jets de peinture et de cannette a été démesurée et particulièrement violente, à coups de jets d’autopompes, de jets de gaz au poivre,… Un travailleur a quitté les lieux le visage ensanglanté, touché à l’œil par un puissant jet d’eau (il aurait depuis lors perdu l’usage de cet oeil), tandis qu’un autre a brutalement été saisi. Ce n’est qu’ensuite que quelques pavés ont été lancés, des événements grossièrement exagérés dans la presse afin de criminaliser les travailleurs. Finalement, les métallos s’en sont retournés vers leurs cars après avoir obtenu la libération du camarade arrêté.

    Et maintenant ?

    Deux dates ont été annoncées du podium dressé à Namur : le 30 mars, à l’occasion de la Marche pour l’emploi qui se tiendra à Liège, et le 4 avril, où devrait se tenir une action concertée des travailleurs d’ArcelorMittal de toute l’Europe.

    Hélas, alors que le matériel du front commun syndical existe déjà pour la manifestation du samedi 30 mars, des paquets de tracts et d’affiches n’ont pas été distribués. Cela pourtant aurait été une bonne occasion de donner une approche concrète aux militants pour aller discuter avec les collègues absents, mais aussi avec tout leur environnement, de la buvette du club de foot du petit au voisinage immédiat. Ce samedi 30, pour la première fois depuis le mois de décembre 2011, il sera possible à la population liégeoise de venir soutenir et encourager les métallos dans leur combat, en plein centre de la Cité Ardente. C’est une occasion à saisir. Pourquoi ne pas prévoir des affiches de solidarité à distribuer en grand nombre sur place, dans le cortège et sur le côté de celui-ci ? Sortons la lutte du cadre strict de l’usine, et cherchons à impliquer la population, dont la solidarité est largement acquise à la cause des métallos !

    Si longtemps après le début du combat, tous les travailleurs ont un avis sur la manière dont la lutte a été orientée jusqu’ici. Pourquoi ne pas commencer par organiser des assemblées générales sur les différents sites, en plus petits nombre, afin de laisser la parole aux travailleurs ? Ce serait aussi un excellent moyen de remobiliser les nombreux métallos qui se sont mis sur le bord du chemin.

    • Pour des assemblées générales démocratiques et l’élaboration d’un plan d’action avec l’implication de l’ensemble des travailleurs !
    • Pour l’occupation des sites et leur transformation en centres névralgiques d’une campagne massive pour la nationalisation de la sidérurgie sous le contrôle des travailleurs, et en tant que premier pas en cette direction ! Organiser, mobiliser, occuper et exproprier pour nationaliser !

  • “La colère gronde”, reste à l’organiser politiquement !

    “La colère gronde” disait encore récemment, paniqué, le sénateur PS Ahmed Laaouej au secrétaire d’Etat à la fonction publique Hendrik Bogaert. Dans ce cas précis, il parlait des fonctionnaires fédéraux, mais ce constat vaut bien plus largement : 81% de la population est favorable à un impôt sur la fortune, 59% veut la suppression des avantages fiscaux pour les multinationales et 43% défend la nationalisation pour sauver l’emploi.

    Edito de l’édition de mars de Lutte Socialiste, par Nicolas Croes

    Au lendemain de la manifestation syndicale du 21 février, La Libre relayait les propos de l’un des plus de 40.000 manifestants : “A quoi sert donc d’avoir un Premier ministre de gauche si la politique suivie est le copié-collé des revendications patronales ?” A quoi bon un ministre de l’emploi “socialiste” comme Monica De Coninck (SP.a) pour qui “il y a toujours quelque chose qui ne va pas avec la FGTB”, selon ses propres termes ? Avec des “amis” pareil, plus besoin d’ennemis ! “Sans nous, c’eût été bien pire” affirment d’une même voix et la bouche en cœur Johan Vande Lanotte (SP.a) et Paul Magnette (PS), après avoir joyeusement appliqué des mesures d’austérité pour 18 milliards d’euros. Et la Commission européenne en réclame encore au moins le double… Qui croit encore que les “camarades” du Boulevard de l’Empereur vont s’opposer aux diktats des marchés ?

    L’appel du premier mai de Charleroi

    Le premier mai de l’an dernier, Daniel Piron, secrétaire général de la FGTB de Charleroi, avait déclaré “Aujourd’hui, Camarades du PS, la politique du moindre mal ne passe plus chez nos militants. La phrase magique “ce serait pire sans nous” fait offense à leur intelligence. C’est pourquoi nous lançons solennellement de cette tribune, sans être sous l’emprise de la colère, mais au contraire après mûre réflexion dans nos instances, un appel à un rassemblement à gauche du PS et d’Ecolo. (…) Je sais que cela ne sera pas chose facile, mais si chacun peut faire un pas vers l’autre, PTB, LCR, PSL, PC, gauche chrétienne peut-être, gauche du PS et d’Ecolo s’il en reste, nous pourrons certainement, nous l’appelons de toutes nos forces, renouer avec l’espoir pour le monde du travail.” Peu après, c’est le secrétaire général de la centrale des employés de la CSC, Felipe Van Keirsbilck, qui se prononçait lui aussi publiquement pour la construction d’un nouveau relais politique pour la classe des travailleurs.

    Diverses rencontres ont eu lieu et, fin février de cette année, un communiqué commun annonçait que “à l’initiative de la FGTB de Charleroi Sud Hainaut, et en présence d’une représentante de la CNE, des responsables du PTB, de la LCT, du MG, du PH, du Front de Gauche de Charleroi, du PSL, du PC et de la LCR décident de prendre leurs responsabilités et de répondre “présent” à ces différents appels.”

    Un comité de soutien a donc été mis en place afin d’avancer concrètement vers le lancement d’une nouvelle formation politique pour le monde du travail, une formation politique large, diverse et respectueuse des différentes tendances qui existent au sein du mouvement organisé des travailleurs. Une journée de débat sera organisée dans ce cadre fin du mois d’avril, avant d’autres initiatives dont l’onde de choc dépassera de loin la région de Charleroi, jusqu’en Flandre où la création d’une opposition de gauche à la politique d’austérité est une nécessité tout aussi cruciale.

    La colère gronde, c’est un fait. Nous avons commencé à la voir s’exprimer dans la rue, avec une large sympathie de la part de la population. Qu’elle continue à se structurer dans les luttes et sur le plan politique, et alors le camp d’en face aura véritablement de quoi paniquer !

    Pour paraphraser le communiqué commun des diverses forces de gauche : “Tous ensemble, contre l’austérité, la misère et l’injustice. Pour une alternative de gauche à la crise capitaliste.”

  • Pour un rassemblement politique à gauche du PS et d’Ecolo

    Le 1er Mai 2012, la FGTB de Charleroi Sud Hainaut dénonçait l’austérité et l’absence de relais politique aux revendications du monde du travail. Dans son discours, le Secrétaire régional interprofessionnel Daniel Piron appelait à un rassemblement politique à gauche du PS et d’Ecolo pour rendre espoir et dignité aux travailleurs.

    Communiqué de presse de la FGTB de Charleroi-Sud Hainaut

    Quelques semaines plus tard, le Secrétaire général de la CNE, Felipe Van Keirsbilck, s’exprimait dans le même sens. Plusieurs responsables syndicaux faisaient de même.

    Réunis ce 20 février à l’initiative de la FGTB de Charleroi Sud Hainaut, et en présence d’une représentante de la CNE, des responsables du PTB, de la LCT, du MG, du Front de Gauche de Charleroi, du PSL, du PC et de la LCR ont décidé de prendre leurs responsabilités et de répondre présent à ces différents appels.

    Espérant que de plus en plus de forces syndicales, sociales et associatives les appuieront et les guideront dans cette voie, ces responsables ont décidé de fonder un comité de soutien afin de commencer à concrétiser ces attentes. Ils veulent le faire avec toutes celles et ceux qui le souhaiteront, sans exclusives, dans le pluralisme et la démocratie la plus large.

    Comme première étape, et en concertation avec les forces syndicales qui les ont interpellés, ils appellent à une journée de débat et de lutte fin avril. Au cours de celle-ci, ils proposeront à discussion et adopteront une déclaration commune.

    Tous ensemble, contre l’austérité, la misère et l’injustice

    Pour une alternative de gauche à la crise capitaliste.


    Daniel Piron et Felipe Van Keirsbilck participeront le samedi 13 avril au meeting "Contre l’austérité et les pertes d’emploi : quelle alternative politique?" dans le cadre du week-end "Socialisme 2013" organisé par le PSL (plus d’infos).

  • A propos du parti – Nouvelles du PSL

    Cette rubrique de socialisme.be vous propose des nouvelles de notre parti, de ses activités et initiatives,… Cette rubrique comprend donc divers courts rapports d’actions, des brèves de campagne, des appels pour des conférences, des rapports de réunion, ou encore de petits textes de nouveaux membres qui expliquent pourquoi ils ont rejoint notre parti.


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    A Noter dans votre agenda

    • Ma. 26 fév. Bruxelles. Meeting sur l’actualité du marxisme.
    • Jeu. 7 mars. Louvain. Manifestation antifasciste contre le NSV.
    • Di. 10 mars. Manifestation antinucléaire à Huy.
    • Di. 17 mars. Manifestation contre le centre fermé de Vottem.
    • Jeu. 14 mars. Bruxelles. Action syndicale contre l’austérité européenne.
    • Ven. 15 mars. Bruxelles. Manifestation contre la répression.
    • 13-14 avril 2013: Week-end Socialisme 2013.

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    Le succès était au rendez-vous pour le premier meeting des Etudiants de Gauche Actifs – Secondaires de Bruxelles!

    Ce samedi s’est tenu le premier meeting des Étudiants de Gauche Actifs – Secondaires de Bruxelles, en présence d’une vingtaine de jeunes issus de 6 écoles bruxelloises.

    Trois membres de l’Athénée Charles Jansens ont introduit la discussion en abordant les questions de l’austérité en Belgique, de la répressions des jeunes (avec les Sanctions Administratives Communales et les violences policières) mais en parlant aussi de la manière de lutter (avec les exemples du Québec et du Chili), des perspectives pour la jeunesse (avec les licenciements de masse à Ford et Arcelor Mittal),… Bien entendu, ils ont aussi parlé de la manifestation contre le "Banquet des Riches" en octobre dernier, une manifestion à laquelle nous avions participé. Cette mobilisation avait été durement réprimée et plusieurs membres ont reçu une SAC. La discussion qui a suivi a été très riche, une grande source de motivation pour poursuivre la lutte !

    Ce meeting est un pas important pour organiser les jeunes du secondaire contre l’austérité et la répression qui en découle ainsi que pour les impliquer dans les luttes que nous menons (répression, antifascisme, antisexisme, environnement…).



    Intervention lors de la manifestation syndicale du 21 février

    Parmi les dizaines de manifestants qui ont battu le pavé se trouvait une bonne délégation de militants du PSL. Nous avons tenu 5 stands différents sur le parcours du cortège, plus d’une centaine de militants ont diffusé notre mensuel Lutte Socialiste, ont distribué des milliers de tracts et des centaines de pancartes avec deux mots d’ordre : "Stop à l’austérité : pour un vrai plan d’action avec grève(s) générale(s)" et "ArcelorMittal, Ford,… Mobiliser, organiser, occuper pour exproprier et nationaliser". Nous avons également participé à l’intervention de Rood, une campagne large à laquelle nous aprticipons en Flandre, qui a distribué 10.000 tracts à son stand. De nombreux militants étaient en autre présents dans auprès de leur délégation syndicale.

    L’ouverture et l’intérêt pour nos idées était particulièrement remarquable. Notre premier décompte a fait état de la vente de 213 exemplaires de notre mensuel. Les plus grands vendeurs ont été Boris de Bruxelles (15), Max de Mons (14), Emilie de Gand (12) et Jo de Gand, Stefanie de Charleroi et Thomas de namur (11 chacun). Nos badges politiques ont en outre permi de récolter 223 euros de solidarité financière.

    Nos pancartes, avec leurs slogans combatifs, ont eu beaucoup de succès. Il est certain que l’idée d’une grève générale vit parmi la base syndicale, et que très nombreux sont ceux qui l’attendent au plus vite. Nos slogans ont été vu dans divers médias, notamment dans le seul journal qui a accordé sa première page à cette mobilisation sociale de première importance: Metro.

    Nous remercions chaque camarade qui a pu faire de notre intervention une réussite.


    La manifestation pro-choix ne se tiendra pas le 24 mars

    Cela fait déjà un bon moment que nous parlons de la manifestation des réactionnaires qui militent contre le droit à l’avortement. Nous vouloins, comme cela avait déjà été fait les années précédentes, organiser une contre-manifestation afin de défendre la liberté des femmes à décider de leur corps, avec une manifestation Pro-choix.

    Mais il semble qu’il y ait quelques difficultés dans le camps anti-avortement concernant leur rassemblement du 24 mars. Ils choisront peut-être une nouvelle date, et nous organiserons alors une contre-action.

    Plus d’informations arriveront sous peu, mais il est clair qu’il n’y aura pas de manifestation le 24 mars.


    Socialisme 2013

    Nous avons publié cette semaine le programme complet de "Socialisme 2013" . Cet évènement annuel de discussion politique et de formation sera l’occasion unique d’aborder divers thèmes avec des orateurs de Belgique et de l’étranger.

    Nous accorderons notamment une attention toute particulière à des syndicalistes qui veulent pousser plus loin la discussion sur la nécessité d’un nouveau relais politique pour les luttes de la classe des travailleurs (Daniel Piron et Felipe Van Keirsbilck). Nous aurons également des témoignages de Ford et d’Arcelor et laisserons la parole à des militants de diverses initiatives de gauche. Le dimanche, un groupe de travail se réunira toute la journée pour aborder en profondeur la situation des cheminots, en présence notamment d’Alex Gordon du syndicat britannique des transports RMT.


    Une initiative pour l’unité de la gauche

    Des responsables du PSL ont participé à des discussions constructives avec plusieurs forces de gauche concernant la nécessité de construire une initiative unitaire. L’initiative de ces pourparlers a été prise par le FGTB de Charleroi Sud-Hainaut. Lors de la dernière réunion se trouvait également un représentant de la centrale des employés de la CSC, la CNE. Les autres forces présentes à la table sont le PTB, le PC, la LCR, la LCT, le Mouvement de Gauche et le Parti Humaniste. Fin avril, un meeting public sera organisé à ce sujet.


    Liège : plus d’une quarantaine de participants à notre journée consacrée au syndicalisme de combat

    Le samedi 16 février dernier s’est tenu une journée consacrée aux leçons des luttes syndicales du passé pour les combats du présent. Cette date pouvait difficilement être plus baignée dans l’actualité, en beau milieu du conflit d’ArcelorMittal et quelques jours à peine avant la grande mobilisation du 21 février.

    Au final, 42 personnes ont participé à cette journée divisée en 3 parties : le renardisme et les dangers du régionalisme de gauche, les leçons de la lutte de Clabecq et enfin le type de plan d’action dont nous avons besoin aujourd’hui. les deux premières discussions étaient introduites par de petits films, et nous tenons particulièrement à féliciter notre camarade Loïc qui a réalisé la seconde consacrée à la lutte de Clabecq (disponible ici). les camarades liégeois tiennent également à remercier les membres du district de Hainaut-Namur, dont la présence a très certainement apporté une plus value aux débats. Une expérience à renouveler!

  • Socialisme 2013 : En résistance contre la crise et le capitalisme

    Chaque année, le PSL organise un week-end de débats et de discussions politiques. L’édition 2013 de cet événement est particulièrement intéressante : nous y accueillerons entre autres des travailleurs de Ford et d’ArcelorMittal qui livreront leurs témoignages, Daniel Piron (secrétaire général de la FGTB Charleroi Sud-Hainaut), Felipe Van Keirsbilck (secrétaire général de la CNE), Alex Gordon (du syndicat des travailleurs du transport RMT au Royaume-Uni), Paul Murphy (député européen du Socialist Party irlandais), des militants d’Espagne, de France,… Ne manquez pas ce rendez-vous !

    SAMEDI 13 AVRIL

    13.00 – 14.30 Meeting d’ouverture : LES JEUNES EN LUTTE POUR UN AVENIR

    Avec un représentant de la campagne contre les SAC "Tegengas" (Gand), un jeune espagnol au sujet de la crise de l’emploi en Europe du Sud, un représentant des Etudiants de Gauche Actifs secondaire (Bruxelles) et une Étudiante contre le sexisme (Namur)

    15.00 – 17.30 8 commissions de discussion

    • La menace d’Aube Dorée. Rapport de la lutte antifasciste en Grèce
    • Capitalisme = crise. La pertinence du marxisme aujourd’hui
    • De la lutte contre l’apartheid à la lutte des travailleurs aujourd’hui. Une histoire de la classe ouvrière sud-africaine
    • De l’Ecosse à la Catalogne. La montée du nationalisme en Europe
    • Les causes de la violence envers les femmes et comment les combattre
    • Leçons de la lutte chez Ford et ArcelorMittal : de la nécessité de la démocratie ouvrière, de l’unité des travailleurs et de la lutte pour la nationalisation sous contrôle ouvrier
    • L’économie durable/verte est-elle possible sous le capitalisme ? Discussion avec Matthias Lieven (auteur de “Le mythe de l’économie verte”) et Bart Vandersteene (porte-parole du PSL, Gand)
    • Actualité en Asie du Sud, avec des militants marxistes originaires du Sri Lanka, d’Inde et du Népal. Comment organiser les immigrés avec le mouvement ouvrier en Belgique ?

    19.00 – 21.00 – Meeting du soir : Contre l’austérité et les pertes d’emploi QUELLE ALTERNATIVE POLITIQUE ?

    Avec des témoignages de Ford et d’ArcelorMittal – Daniel Piron, secrétaire général FGTB Charleroi Sud-Hainaut – Felipe Van Keirsbilck, secrétaire général CNE – Alex Gordon, syndicat des travailleurs du transport RMT, Royaume-Uni – Levi Sollie, FGTB BAYER et PSL – Eric Byl, membre de la direction du PSL

    DIMANCHE 14 AVRIL

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    En pratique :

    Socialisme 2013 se déroulera les 13 et 14 avril à Bruxelles, au centre ‘‘De Kriekelaar’’ (rue Gallait n°86, 1030 Schaarbeek, à 10 min. à pied de la gare de Bruxelles Nord). Des rendez-vous locaux sont prévus dans chaque région.

    Un Baby-sitting sera organisé, il faut juste mentionner le nombre d’enfants à garder lors de l’inscription ainsi que leur âge. Des snacks, des boissons et des repas chauds seront disponibles à la cafétéria à prix démocratiques.

    Participez au succès de Socialisme 2013 ! Les volontaires sont les bienvenus pour la cuisine, le bar,…

    INSCRIPTIONS : via info@socialisme.be ou au 02/345.61.81.

    Préventes : (n° de compte: 001-2260393-78)

    • Weekend entier : 10€ / 15€ pour les salariés
    • Une journée : 6€ / 8€ pour les salariés

    Sur place :

    • Weekend entier : 15€ / 20€ pour les salariés
    • Une journée : 7€ / 10€ pour les salariés

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    10.00 – 12.00 : 7 commissions de discussion

    • Les cheminots en lutte contre la libéralisation et la privatisation en Europe (cette commission se poursuit l’après-midi) – Avec des cheminots de Belgique et de l’étranger (notamment: Alex Gordon RMT, Royaume-Uni, et Christian Mahieux Sud Rail, France). La situation et la lutte dans leurs propres pays et la nécessité d’une résistance européenne unifiée
    • La guerre civile américaine. Comment une révolution aux USA a mis fin à l’esclavage. Ce que le film ‘Lincoln’ ne raconte pas.
    • 80 ans après l’arrivée d’Hitler au pouvoir : présentation du livre ‘Léon Trotsky et la lutte contre le fascisme’
    • Quel programme pour la question nationale en Belgique, en préparation des élections de 2014
    • La révolution russe et son actualité
    • Révolution et contre-révolution au Moyen-Orient et en Afrique du Nord – avec Brecht De Smet (demandé) et Geert Cool (membre de la direction du PSL)
    • Actualité de la lutte pour les droits des LGBT

    13.30 – 16.00 4 commissions de discussion

    • Les cheminots en lutte contre la libéralisation et la privatisation en Europe (suite de la matinée)
    • Stop aux SAC (Sanctions administratives communales) : Donnez-nous un avenir, pas la répression – Comité d’action contre les SAC (Gand) – JOC (Bruxelles) – Ligue des droits de l’homme
    • L’unité de la gauche : comment la développer ? Avec Anja Deschoemacker, PSL-LSP / tête de liste Gauches Communes (Saint-Gilles) – Stephen Bouquin, porte-parole Rood – Thomas Héricks, 2ème de liste à la province Front de Gauche Charleroi – Charles Ruiz, Parti Humaniste / tête de liste Gauches Communes (Anderlecht)
    • Le débat pro-choix sur le droit à l’avortement. Avec des militantes pour les droits des femmes, notamment Aisha Paulis (commission femmes du PSL)

    16.30 – 17.30 Meeting de clôture : L’EUROPE EN CRISE – LA LUTTE POUR LE SOCIALISME

    Avec des militants de France, de Belgique (Els Deschoemacker, membre de la direction du PSL), d’Espagne et d’Irlande (Paul Murphy, Socialist Party, député européen)

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