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Tag: COP21
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COP21 : Sauvons notre planète du capitalisme!
Du 30 novembre au 11 décembre se tiendra à Paris la COP21. Lors de cette ‘‘Conférence des Parties’’, et pour la 21e fois depuis la Conférence de Rio en 1992, des milliers de représentants politiques, de diplomates et d’experts de tous poils négocieront afin d’arriver à un accord mondial sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Régulièrement lors de ce type de rencontres, on nous annonce des ‘‘objectifs ambitieux’’ pour des ‘‘accords historiques’’. Ce type de phraséologie ronflante masque mal l’absence de résultats tangibles, alors même que certains négociateurs français affirment que l’objectif de limiter le réchauffement climatique à 2° en 2100 n’est plus à l’ordre du jour .Par Clément (Liège). Article tiré de l’édition de novembre de Lutte Socialiste
Que nous n’avons rien à attendre de ce type de sommet, nous sommes désormais nombreux à le comprendre. L’influence colossale des multinationales et du secteur privé dans ces ‘‘grandes conférences’’ n’est aujourd’hui plus possible à cacher. En plus de disposer d’un solide contingent de représentants et de lobbyistes lors des négociations, de grandes entreprises peuvent également s’offrir le luxe d’être sponsor officiel de l’évènement.Des mécènes au service du climat ?
Cette année, l’honneur reviendra entre autres à EDF et à Engie (une filiale de GDF-Suez) ainsi qu’à BNP-Paribas, par ailleurs tous actifs à divers degrés dans l’exploitation du charbon. Participer de la sorte à un tel sommet représente un double bénéfice pour ces multinationales. D’une part, elles peuvent se lancer dans une entreprise de greenwashing (une opération de pub sur base d’arguments ‘‘écologiques’’) à peu de frais dont la vitrine officielle sera le salon Solutions COP21 où une majorité d’entreprises présentera ses ‘‘solutions’’ pour le climat ; la plupart du temps sous forme de produits commerciaux, évidemment. D’autre part, grâce à une intense activité de lobbying, elles pourront imposer au maximum leur agenda aux négociations.
Ce qui compte ce n’est pas l’environnement, c’est le profit…
Que la bourgeoisie capitaliste souhaite avoir un contrôle sur la question climatique n’a rien d’étonnant. Il s’agit là des principaux responsables du changement climatique. Ainsi, on sait que 90 entreprises sont responsables de 63% des émissions de gaz à effet de serre depuis le début de l’ère industrielle. Aujourd’hui, environ 87% de l’énergie mondiale est produite par la combustion de combustibles fossiles. On pourrait croire que l’urgence de la situation pousserait les grandes entreprises à ‘‘prendre leurs responsabilités’’ : il n’en est rien. En 2013 seuls 8,5% de l’énergie mondiale étaient produits de manière renouvelable et entre 2011 et 2013, sous l’effet de la crise économique et de l’austérité, la part de capital investi dans le renouvelable a chuté de 23%. C’est durant cette période que les multinationales ont commencé à explorer l’exploitation de gaz de schiste au moyen de la fracturation hydraulique.
… aussi dans le développement technologique
La recherche n’est pas délaissée par les capitalistes, bien au contraire. Faute de moyens publics, la plus grosse part de la Recherche et Développement (R&D) est aux mains du secteur privé, et seuls 2% du budget de la recherche est investi dans le renouvelable. Par ailleurs, les résultats des recherches sont jalousement gardés secrets par ceux qui en possèdent les brevets afin d’en tirer de juteux profits. Lorsqu’une innovation technologique est utilisée, elle doit avant tout être rentable, par exemple pour esquiver les normes sur l’émission de dioxyde d’azote comme cela fut récemment dévoilé chez Volkswagen.
Aucune illusion envers nos dirigeants
L’hypocrisie de nos gouvernements n’est plus à démontrer. Tout en se gargarisant de beaux discours sur la préservation de l’environnement, leur action encourage sa destruction. En Belgique, le gouvernement Michel tente de faire passer l’augmentation de la TVA sur l’électricité comme une mesure écologique alors qu’il participe au démantèlement de l’offre de transport en commun en attaquant durement la SNCB. Taxer la pollution des entreprises ? Cela ferait fuir les investisseurs. En revanche, soutenir les négociations pour un traité international (le traité transatlantique) qui menace de réduire à peau de chagrin nos normes sociales et écologiques ne pose aucun problème, ce sera même plutôt bon pour l’investissement. Antiécologique côté pile, antisocial côté face.
Lutter ensemble sur tous les fronts.
Que l’on parle de crise écologique ou de crise sociale, ce sont souvent les mêmes qui tirent les ficelles. L’avidité du patronat ne connaît pas de limite ; les dégâts qu’elle engendre, non plus. Le pouvoir de la classe capitaliste repose sur son contrôle des moyens de production et donc de l’ensemble de l’économie. Ce contrôle, nous devons y mettre un terme en lui arrachant les moyens de production pour les mettre sous contrôle démocratique des travailleurs et de la collectivité. Ce n’est qu’ainsi que nous pourrons voir naître une économie démocratiquement planifiée qui dépende des besoins – de l’homme et de la planète – et non du profit.
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Changement climatique: que sommes-nous en droit d’attendre de la COP21 ?
Au niveau international, la lutte contre le changement climatique est sensée s’appuyer sur la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, un traité signé en 1992 au Sommet de Rio de Janeiro. Depuis plus de 20 ans, donc, les Etats (195 pays signataires tout de même) palabrent et négocient un accord mondial dont l’ambition est de définir des politiques concrètes concernant la réduction des émissions des gaz à effet de serre. Chaque année, depuis Berlin en 1995, plusieurs milliers de représentants de gouvernements se réunissent lors des Conférences des Parties (COP). La COP 21 se tiendra à Paris cette fin d’année.Par Nicolas Croes, article issu de l’édition d’octobre de Lutte Socialiste
Ne faisons pas durer le suspense, ce processus n’a jamais abouti à un véritable accord et il n’en ira pas autrement cette fois-ci. L’urgence est pourtant bien là. Empêcher une augmentation de la température mondiale moyenne de 2° ou plus, et donc éviter les catastrophiques conséquences que cela engendrerait, cela aurait dû signifier que l’année 2014 ait été celle du pic maximal des émissions de gaz à effet de serre (GES) et que 2015 soit la première à connaitre une diminution. Nous sommes loin du compte. Le pire, c’est que les 2° dont il est question (seuil avancé par le GIEC, le Groupe Intergouvernemental d’Experts sur le Climat) sont déjà considérés comme une limite conservatrice. Alors que l’augmentation de la température moyenne a déjà été de 0,85° entre 1880 et 2012, le seuil de 1,5° est mis en avant par divers scientifiques comme maximum à ne pas dépasser.
Qui tire les ficelles ?
Dans l’ouvrage collectif ‘‘Crime climatique STOP ! L’appel de la société civile’’, Pablo Solon, ancien négociateur en chef de la Bolivie sur le changement climatique, raconte l’anecdote suivante. Alors qu’il demandait à un autre ambassadeur des négociations sur le climat, un vétéran celui-là, ce qui avait changé en 20 ans de négociations, ce dernier lui a répondu : ‘‘Avant, les négociateurs étaient des gens qui se préoccupaient d’environnement, maintenant, comme tu vas le voir, la majeure partie se préoccupe surtout de business.’’
Et pourtant, la primauté du droit commercial et des intérêts du capital sur la défense de l’environnement n’est pas neuve… C’est en fait très clair dès les origines de ces négociations, dès le texte de la convention-cadre sur le changement climatique de l’ONU établie au sommet de Rio de Janeiro en 1992. L’article 3.5 de cette convention indique qu’il est hors de question que : ‘‘les mesures prises pour lutter contre les changements climatiques (…) constituent un moyen d’imposer des discriminations arbitraires ou injustifiables sur le plan du commerce international, ou des entraves déguisées à ce commerce.’’
Mais, c’est certain, la tendance n’a fait que s’alourdir au fur-et-à mesure des ans. Le rouleau compresseur néolibéral a fait son œuvre. Quand les négociations sur le changement climatique ont commencé, le secteur privé n’était encore qu’un secteur parmi tous ceux qui participaient en tant qu’observateurs aux COP. Il s’agit actuellement du secteur le plus important, représenté par des milliers de délégués. En nombre, ils dépassent tous les autres observateurs de la ‘‘société civile’’.
La mainmise des multinationales sur ces négociations est devenue gigantesque, ce qu’illustre entre autres la liste des entreprises qui financent la COP 21. Les Amis de la Terre, Attac France, le Corporate Europe Observatory, WECF et 350.org ont ainsi dénoncé la place prépondérante des pollueurs professionnels dans les financiers de la COP21 : ‘‘La majorité des entreprises choisies [comme mécènes]émettent massivement des gaz à effet de serre, responsables du changement climatique, comme EDF ou Engie dont les émissions provoquées par leurs centrales à charbon équivalent à elles seules à près de la moitié des émissions de la France’’. (‘‘Non! Les sponsors privés de la COP21 ne sont pas climato-compatibles!’’)
Pablo Solon, dans le texte cité ci-dessus, conclut par ces termes : ‘‘Pour le capital, l’idéal est que les négociations aboutissent à un accord qui ne limite pas le commerce, qui n’oblige pas à faire des investissements peu profitables, qui ne limite pas l’extraction de matières premières déjà valorisées en Bourse, qui ne réduise pas le niveau de consommation dont dépendent les ventes, qui n’impose pas un rythme de transformation accéléré afin que les bénéfices ne soient pas affectés – et tant qu’on y est, qui lui permettre de blanchir son image. Exactement le type d’accord auquel les COP aboutissent !’’
ConcrètementLe texte de négociation de la COP21 parle ‘‘d’émissions zéro d’ici la moitié ou la fin du siècle’’, un vœu pieux en l’absence du moindre objectif intermédiaire d’ici cinq, dix ou quinze ans. Ensuite, l’absolue nécessité d’arrêter d’extraire les combustibles fossiles encore présents dans le sous-sol pour réduire les émissions de carbone n’apparait nulle part. Les études qui font autorité défendent que pour limiter le réchauffement climatique en deçà des 2° (un chiffre contesté comme cela a déjà été dit) il faudrait laisser sous terre 80% des réserves actuellement connues de combustibles fossiles d’ici à 2050. On se demande bien comment réduire les émissions de CO2 sans que ce sujet soit abordé.
D’autre part, il n’est pas question d’aboutir à un accord contraignant. L’approche adoptée est celle de la ‘‘contribution volontaire’’ où chaque gouvernement décide de ce qu’il veut bien faire, et puis on regarde bêtement ce que ça donne. La COP 21 va aggraver cette logique des INDC Intended Nationally Determined Contributions (Contributions prévues déterminées au niveau national) et la faire perdurer jusque 2030.
Au final, la logique sous-jacente des COP ne considère les forêts, la terre et l’agriculture qu’en tant qu’infrastructures de stockage ou d’émission de gaz à effet de serre. Point à la ligne. Les cycles naturels (le cycle de l’eau, de l’azote, du carbone, etc.) ou encore la biodiversité sont totalement absents des réflexions. Ce n’est guère surprenant puisque l’économie capitaliste ne comprend la nature que comme un stock de ressources à exploiter au maximum. Laisser cette logique prévaloir, c’est accepter un suicide écologique.
Sauvons notre planète du capitalisme !
Les mobilisations qui prendront place en marge de la COP21 sont l’occasion de faire entendre une autre voix, une voix qui ne soumet pas les intérêts de l’environnement, des peuples indigènes, des habitants des pays insulaires menacés par la montée des eaux ainsi que des travailleurs et des pauvres au sens large à l’avidité de la classe capitaliste. Et à ceux qui instrumentalisent l’argument de l’emploi dans les secteurs de l’énergie fossile, rappelons que renoncer à ces pratiques au profit des énergies renouvelables créerait des millions d’emplois socialement utiles à travers le monde.
La responsabilité du capital et du monde des grandes entreprises est aujourd’hui largement admise. Mais beaucoup se contentent d’exiger un cadre légal ou d’autres mesures qui font abstraction du constat fondamental suivant : on ne contrôle pas ce que l’on ne possède pas. Il est des plus urgents de faire porter au centre du débat environnemental la nécessité de l’expropriation des multinationales et des secteurs clés de l’économie pour les placer dans les mains de la collectivité. Cela seul est de mesure à permettre une réelle transition énergétique rapide de façon démocratique, dans le cadre d’une gestion rationnelle et démocratiquement planifiée de la production économique. C’est ce que nous appelons le socialisme.
ExxonMobil était au courant de la réalité du changement climatique depuis… 1981 !
La plus grande entreprise pétrolière au monde, ExxonMobil, connait les liens entre réchauffement climatique et combustion des énergies fossiles depuis… 1981. La question n’a fait irruption dans le débat public que sept ans plus tard, grâce à James Hansen, un scientifique de la Nasa. Selon Greenpeace, la firme a financé des organisations climato-sceptiques à hauteur de plus de 22 millions de dollars depuis 1998 uniquement.
Source : Rapport de l’Union of Concerned Scientists. http://www.ucsusa.org/global-warming/fight-misinformation/climate-deception-dossiers-fossil-fuel-industry-memos#.VgWa0X0po2I
Obama : Faites ce que je dis, pas ce que je fais
Barack Obama, alors qu’il était en déplacement en Alaska à la fin de ce mois d’août 2015, a déclaré :‘‘Le climat change plus rapidement que nos efforts pour y répondre.’’ Soudaine prise de conscience de la part du dirigeant de la seconde nation émettrice de gaz à effet de serre au monde ? Il n’a pas mâché ses mots, appelant la ‘‘communauté internationale’’ à un sursaut face à un ‘‘défi qui définira les contours de ce siècle de manière plus spectaculaire que tout autre’’. Sauf que l’administration américaine venait tout juste d’autoriser la multinationale pétrolière Shell à poursuivre ses opérations de forage au large de l’Alaska, au-delà du cercle arctique… Explication ? L’économie américaine ‘‘doit encore s’appuyer sur le pétrole et le gaz’’. En anglais, on dit ‘‘business as usual’’.
Fraude massive chez Volkswagen
Et quand une législation existe… et bien il y a fraude, comme l’a parfaitement illustré le récent scandale du logiciel clandestin des moteurs à diesel VW installé sur 482 000 véhicules vendus aux Etats-Unis. Les voitures répondent ainsi aux normes d’émission en laboratoire ou durant les tests tout en émettant en situation réelle jusqu’à 40 fois plus d’oxydes d’azote que la norme légale! Et ce n’est encore qu’un début. Comme l’a expliqué le journaliste de Slate James Grimmelmann : ‘‘La voiture du future est un ordinateur avec des roues. Et dès qu’il y a un logiciel, vous trouverez des bugs, du piratage, et l’écran bleu de la mort [surnom du message affiché par Windows lorsque celui-ci ne peut plus récupérer d’une erreur système.]’’
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Change the system not the climate! Journée de discussion à Bruxelles
31 octobre : Journée conférences / débats / ateliers à BruxellesMobilisation pour la COP-21. Le samedi 31 octobre, à la Erasmushogeschool, Rue des Six Jetons 70, 1000 Bruxelles
Journée conférences, ateliers, débats. Entrée libre.
Avec PABLO SOLON (ex ambassadeur de la Bolivie à l’ONU) et ASBJORN WAHL (Confédération Syndicale Internationale)
Programme de la journée
9h30 Accueil
10h Conférence de Pablo Solon : mise en perspective de la COP-21 et de ses enjeux
10h30 – 12h AteliersPAUSE SANDWICHES
13h30 – 15h30 Ateliers
15h30 – 17h30 Rapport des ateliers et débatPause
18h Meeting final avec :
Pablo Solon, Asbjorn Wahl, Natalie Eggermont (Climate Express), Brigitte Gloire (oxfam solidarité), Douglas Sepulchre (Climat et Justice Sociale)Avec en ateliers :
– Climat et dette écologique
– Technologies dangereuses
– Ressources : épuisement, dépassement, effondrement
– Alimentation, Forêts, usage des sols et Climat
– Syndicats, Emploi et Climat
Organisé par : Climat et Justice Sociale, OXFAM Solidarité, CADTM, MPOC, Nucléaire stop
Avec le soutien de : CETRI, Climate express
Rendez-vous samedi 31 octobre !
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Sauvons notre planète du capitalisme!
Il est impossible de changer les lois de la nature, alors changeons de système économique!
Le 21ème sommet climatique prendra place cette année à Paris, du 29 novembre au 12 décembre. Après 20 sommets du même acabit, pas d’illusion, COP 21 ne sera pas différent. Aujourd’hui, nous subissons la faillite du système capitaliste. En plus des crises économiques et sociales, il devient clair que la crise environnementale a des conséquences de plus en plus néfastes sur notre niveau de vie.Par Emily (Namur)
Ainsi, selon l’OMS, la pollution de l’air a causé la mort prématurée de 7 millions de personne en 2012. A côté de cela, les évènements climatiques extrêmes sont de plus en plus courants avec à la clé destructions, inondations, sècheresses. Couplé à l’augmentation du niveau des mers, cela entrainera un flot massif de ‘‘réfugiés climatiques’’, des millions de personnes forcées de migrer vers des régions plus clémentes.
Sommes-nous tous pareillement responsables?
Deux tiers des gaz à effet de serre émis depuis le début de l’ère industrielle ont été produits par seulement 90 multinationales. Ajoutons que les grandes entreprises sont également à l’origine de multiples désastres écologiques : marées noires, catastrophes nucléaires ou industrielles,… Comme l’a illustré la récente explosion d’un entrepôt de produits chimiques de la zone portuaire de Tianjin en Chine.
C’est clair : nous ne sommes pas tous responsables à la même hauteur ! Si nous ne gérons et ne contrôlons pas démocratiquement ces entreprises, il est impossible d’enrayer le réchauffement climatique et d’empêcher de telles catastrophes.
Peut-on compter sur ‘‘nos’’ dirigeants ?
L’hypocrisie des dirigeants est sans limite. Le cas de l’extraction du gaz de schiste, via la fracturation hydraulique, est illustratif. Aux Etats-Unis, le président Obama a récemment fait des belles promesses sur la question environnementale, mais il poursuit en même temps sa politique d’exploitation du gaz de schiste. Via le transporteur de gaz Fluxys, du gaz de schiste américain va très prochainement être importé en Belgique. Les dirigeants de l’Union européenne négocient également le TTIP – le traité transatlantique, extrêmement néfaste, tant pour les normes sociales qu’environnementales. Ce type d’industrie dangereuse connaitra dès lors une grande expansion à travers l’UE. Le TTIP permettra aussi aux multinationales d’assigner en justice des Etats pour leurs règlementations sociales et environnementales comme étant autant d’entraves à la ‘‘libre concurrence’’.
Nous avons d’urgence besoin d’une transition énergétique massive, mais aucun gouvernement ne s’y attèle. Aujourd’hui, seuls 2% des fonds pour la recherche mondiale sont investis dans le durable et ils sont, en plus, largement contrôlés par des entreprises privées. Les recherches sont donc orientées vers le profit et les résultats sont maintenus secrets, ce qui ralentit considérablement le développement des technologies durables et d’une alternative énergétique. Socialisons les connaissances techniques et scientifiques! Dans ce cadre, il nous sera possible d’orienter les recherches vers les besoins, plutôt que vers les profits.
Quelle alternative face à la crise écologique et sociale?
Puisque nous ne pouvons pas changer les lois de la nature, nous devons mettre en avant une alternative au système économique capitaliste qui nous appauvrit, nous et notre planète. Pour cela, nous ne pouvons ni compter sur les grandes entreprises et leur soif de profits, ni sur les politiciens à leurs bottes.
La recherche, le secteur énergétique et les grandes industries – comme l’ensemble des secteurs clés de l’économie – doivent être nationalisés, contrôlés et gérés démocratiquement par les travailleurs et les consommateurs, dans l’optique de répondre aux besoins de la population de manière durable.
Nous avons besoin d’investissements publics massifs dans les transports en commun, pour l’isolation de bâtiments, pour une production alimentaire et industrielle durable et un programme de recyclage optimal. Pour cela, il nous faut une planification démocratique qui prenne en compte tous les aspects de la production, depuis l’extraction, jusqu’à la distribution et la consommation.Unissons les luttes !
Nous ne pouvons compter que sur notre classe, celle des jeunes, des travailleurs et des allocataires sociaux ! Les grandes manifestations du 29/11 et du 12/12 à l’occasion du Sommet climatique de Paris sont des dates importantes dans la construction d’un rapport de force, de même que les mobilisations contre le TTIP qui prendront place à Bruxelles les 14, 15 et 16 octobre.
Nous voulons construire un véritable mouvement de résistance face au système capitaliste en mettant sur pied des comités partout où cela est possible, en organisant des meetings, des actions locales, nationales et internationales en vue d’un changement socialiste démocratique de société. Si toi aussi tu veux contribuer à ce processus, prends contact avec nous!