Tag: Cancun

  • Manifestation nationale pour l’environnement!

    3 décembre – 14h Gare du Nord – Bruxelles

    Désastre Nucléaire à Fukushima, marée noire en Nouvelle-Zélande, inondations en Thaïlande,… Les récents drames ont clairement illustré la responsabilité des actionnaires des grandes entreprises dans la crise environnementale. Leur soif de profit et leur avidité est sans limite.

    Tract des Etudiants de Gauche Actifs

    Tract en version PDF

    Dépêche de novembre des Etudiants de Gauche Actifs

    Au Japon en 2009, l’Agence de sécurité nucléaire avait fait état de problèmes dans plus de la moitié des réacteurs du pays ! Quant à Tepco, l’agence réclamait des inspections supplémentaires dans quatorze des dix-sept réacteurs exploités par le géant énergétique…Il s’est avéré que la centrale de Fukushima avait déjà connu une longue liste d’incidents. Tepco qui a en charge les réacteurs de Fukushima, avait falsifié une trentaine de rapports d’inspection. Cette catastrophe démontre une fois de plus que le privé sacrifie la sécurité pour réaliser plus de profits.

    Au nord de la Nouvelle-Zélande, la marée noire est dramatique. La quantité de fioul déversée dans les eaux a augmenté rapidement jusqu’à 350 tonnes par jour. Les conséquences de ce naufrage se feront sentir longtemps. La Rena était un vieux porte-conteneurs qui ne remplissait pas toutes les conditions de sécurité, mais il est toujours possible aujourd’hui d’utiliser des navires aussi dangereux. Ce bateau était grec, mais battait pavillon libérien pour échapper à certaines législations, et le personnel engagé était composé de marins philippins choisis pour être exploités à bas prix. L’ISAC, un syndicat philippin de matelots a commenté la catastrophe en disant : ‘‘Ce n’est pas surprenant. Tôt ou tard, ce navire devait avoir un accident.’’

    Les Inondations en Thaïlande ont fait plus de 500 morts, affecté des millions de personnes et provoqués pour des milliards de dégât. Ce sont les plus pauvres qui comme à chaque fois ont été le plus fortement touché; ceux qui ont les habitations les plus vétustes et construites sur les zones les plus affectées. Mais ce sont vers les quartiers riches que se sont dirigés en premier lieu les secours. Selon le réassureur allemand ‘‘Munich Re’’, l’augmentation du nombre de catastrophes naturelles liées au changement climatique (ouragans, inondations, sécheresses,…) ‘‘a été multiplié par trois depuis le début des années 1980’’ au niveau mondial.

    Ce 3 décembre une manif se tiendra à 14h à la Gare du Nord à Bruxelles, à l’initiative de la coalition climat des ONG, à laquelle EGA participera. Cette manifestation se déroule dans le cadre du Sommet des Nations Unis sur le réchauffement climatique de Durban, après la faillite de ceux de Copenhague et de Cancun. Ces échecs ne sont pas étonnant. Avec la crise et l’intensification de la concurrence entre les capitalistes, des normes environnementales contre l’augmentation de la concentration de CO2 dans l’atmosphère va être toujours plus ignoré pour permettre un taux de profit satisfaisant.

    Ce n’est qu’en organisant l’économie pour la satisfaction des besoins de tous, que pourra réellement être réorganisée la production de manière à préserver l’environnement. La nationalisation du secteur énergétique, des principaux moyens de production, de transport et de distribution sous le contrôle et la gestion démocratique des travailleurs et de la population, pourra ainsi en finir avec cette course aux profits qui détruit nos vies et notre environnement. Ce que nous appelons une société socialiste.

  • Capitalisme et crise écologique

    L’actualité récente a été marquée par des catastrophes industrielles et écologiques d’ampleur phénoménale (désastre nucléaire de Fukushima, catastrophe de BP au Golfe du Mexique, vagues de boues toxiques en Hongrie, crise alimentaire et contamination en Allemagne,…) tandis que les conséquences du réchauffement climatiques deviennent sans cesse plus concrètes. Actuellement, la Corne de l’Afrique (Éthiopie, Somalie, Érythrée,…) connait sa plus grande sécheresse depuis 60 ans. Si le changement climatique n’est pas le seul facteur de cette crise qui touche plus de 10 millions de personnes, il n’en reste pas moins déterminant. Le capitalisme a largement illustré ce qu’il réserve en termes de crises écologiques et de gestion de celles-ci.

    Les discours n’ont pas manqué pour accuser ”l’Homme”. Pareille vision des choses est bien pratique pour les gouvernements, grands patrons et actionnaires puisqu’elle les place au même degré de responsabilités que les simples travailleurs. Cette logique s’est même retrouvée chez certains militants de gauche qui ont critiqué la ”société de consommation” et ont parlé de ”décroissance”. A la base de ce raisonnement se trouve un raccourci théorique, la négation de la question fondamentale de la production. Mais, en parallèle avec l’approfondissement de la crise économique, la conscience que le capitalisme lui-même est une menace pour l’environnement s’est développée.

    La catastrophe de BP a constitué la pire marée noire qu’ait connue le monde. Pendant plusieurs mois, ce sont près de 800 millions de litres de pétrole qui ont été déversés. Le numéro deux mondial du secteur pétrolier avait rogné sur les coûts de sécurité et volontairement ignoré une longue liste d’incidents qui sonnaient comme autant d’avertissements, comme en 2005 lorsque la plateforme en haute mer de Thunder Horse avait failli s’effondrer dans les eaux du Golfe du Mexique. Mais cette politique – où le déni du risque écologique s’est accompagné de soutien à des dictatures ou à des troubles (Azerbaïdjan, Angola, etc.) – a permis aux actionnaires de voir grandir leurs dividendes. La même soif de profit se trouve derrière la catastrophe nucléaire de Fukushima où, pour économiser sur la sécurité, on a été jusqu’à recruter des sans-abris pour s’occuper de l’entretien de la centrale.

    ”Si le climat était une banque, ils l’auraient déjà sauvé”

    Les discussions sur le réchauffement climatique ont entraîné de nombreuses discussions internationales. Les Conférences des Nations Unies sur le Climat impressionnent tant par leur nombre (celle de Copenhague en 2009 était déjà la quinzième, et il y a encore eu celle de Cancun en 2010) que par leur faillite. Cet échec n’est pas étonnant. On estime que si les mesures nécessaires afin d’enrayer le réchauffement climatique avaient été mises en place il y a une quinzaine d’années, cela n’aurait même pas coûté 3% du PIB mondial par an. Toutefois, même ce léger coût est complètement hors de question pour les différentes puissances impérialistes, qui se focalisent sur le maintien de la rentabilité à court-terme des multinationales qu’elles représentent, et cela malgré le fait qu’il est assez largement reconnu qu’à long terme, les coûts de l’inaction actuelle pourraient être bien supérieurs. Cette attitude avait été synthétisée par Hugo Chavez, qui avait déclaré à l’occasion de la Conférence de Copenhague : ”Si le climat était une banque, ils l’auraient déjà sauvé”.

    Reste à savoir quels actes poser et, sur cet aspect comme sur d’autres, la rhétorique de Chavez peine à trouver un prolongement pratique. En avril 2010, le président bolivien Evo Morales avait appelé à une Conférence des peuples sur le changement climatique et les droits de la Terre mère, à laquelle participait également Hugo Chavez. Morales avait déclaré à la session d’ouverture : ”Ou meurt le capitalisme ou meurt la Terre Mère”. Mais pour les 20,000 représentants de mouvements sociaux, de syndicats, d’ONG, d’organisations politiques,… La manière de lutter contre le capitalisme est restée extrêmement floue et la conférence en est restée à une déclaration à destination de la conférence des Nations Unies de Cancun. Une opportunité gigantesque a donc été gaspillée pour parvenir à un plan d’action international pour le climat, avec un agenda de manifestations internationales, de journées d’action et même de journées de grève.

    Renverser le capitalisme

    De la même manière que nous avons besoin d’une résistance internationale face à la crise, nous avons besoin d’une riposte internationale contre la destruction de notre environnement. Les responsables sont d’ailleurs les mêmes, ces deux mouvements doivent se rejoindre autour de la seule force capable de bloquer l’économie et de la faire ensuite fonctionner pour ses propres intérêts: la classe des travailleurs.

    C’est pourquoi nous défendons la nationalisation du secteur de l’énergie, sous le contrôle démocratique des travailleurs et de leurs familles, tout comme pour les autres secteurs clés de l’économie. Ce n’est qu’ainsi que suffisamment de moyens pourront être libérés pour une réelle recherche scientifique indépendante destinée à avoir une production (énergétique ou autre) écologiquement responsable. C’est aussi pourquoi nous sommes favorables à des solutions collectives et non à des sanctions individuelles. Les ”écotaxes” font endosser au consommateur la responsabilité des méthodes de production et de distribution capitalistes, alors qu’il n’a strictement rien à dire à ce sujet tandis que les riches peuvent continuer à polluer contre une amende proportionnellement très légère face à leurs revenus.

    Nous défendons aussi que se soit aux organisations de travailleurs de prendre en charge les secours aux victimes lors de catastrophes. Lors des pluies torrentielles qui ont touché le Pakistan en 2010, certaines régions n’avaient reçu aucun secours plusieurs semaines après la catastrophe et, à d’autres endroits, les riches s’étaient accaparés les groupes électrogènes et l’aide alimentaire tandis que les spéculateurs stockaient la nourriture et les biens de première nécessité et ont profité de la pénurie de nourriture, d’eau potable, de tentes ou de médicaments pour fortement augmenter les prix et engranger de juteux bénéfices.

    En définitive, seule une société réellement socialiste, basée sur le contrôle, la gestion et la planification démocratique de l’économie par les travailleurs et la population permettrait d’organiser les mesures de préventions, d’augmenter la sécurité dans les activités industrielles et de préserver l’environnement ainsi que les travailleurs tout en évitant le gaspillage énorme de ressources qui caractérise le capitalisme.

  • 27 novembre: Conférence nationale d’EGA / 28 novembre: Manifestation pour l’environnement

    Ce 27 novembre se déroulera une conférence nationale des Etudiants de gauche Actifs Secondaire et Supérieur. Nous voulons y discuter des campagnes d’EGA, tant au niveau de leur contenu que du point de vue pratique. C’est une bonne manière pour rencontre des militants d’EGA issus de tout le pays. Le jour suivant, nous participerons à la manifestation pour l’environnement qui se tiendra à Bruxelles.

    Tract d’EGA

    Tract en format PDF

    Manifeste avec Etudiants de Gauche Actifs le 28 novembre à Bruxelles

    Manifestation pour l’environnement, 14h Place de la Monnaie

    Marée Noire dans le golfe du Mexique, coulée de boues toxiques en Hongrie, incendies gigantesques en Russie, désastre climatique au Pakistan,… la succession actuelle de dramatiques désastres environnementaux est impressionnante.

    Aujourd’hui déjà, 300.000 personnes meurent chaque année en raison directe ou indirecte des effets du changement climatique. Les récents drames ont clairement illustré la responsabilité des actionnaires des grandes entreprises dans la crise environnementale. Leur soif de profit et leur avidité est sans limite. C’est ce qui a conduit BP à forer à des profondeurs où aucune technologie n’était prévue pour réparer un accident comme l’explosion du conduit de forage et à minimiser la sécurité. Résultat : la pire marée noire de l’Histoire. Les raisons de la fuite du réservoir de l’usine d’aluminium en Hongrie sont identiques.

    Les capitalistes ne veulent pas de normes environnementales contre le réchauffement climatique, car celles-ci diminuent leurs profits. Et la crise économique inhérente au chaos du marché libre accentue la concurrence entre capitalistes et aggrave le problème. Au contraire, ils coupent dans les dépenses au détriment des conditions du travail, des sa- Manifeste avec Etudiants de Gauche Actifs , le 28 novembre à Bruxelles, laires et de la possibilité de vivre dans un environnement sain pour les travailleurs et leurs familles.

    Ce 28 novembre se tiendra à Bruxelles une manifestation nationale à l’initiative de la coalition climat, à laquelle EGA participera. Cette manifestation se déroule dans le cadre du Sommet sur le réchauffement climatique de Cancun, au Mexique, qui suit l’échec de celui Copenhague l’an dernier.

    Les dirigeants politiques traditionnels qui se réunissent dans ce type de sommets coûteux n’ont aucune solution à proposer car ils représentent les intérêts des capitalistes. Partout, ils mènent une politique de coupes budgétaires pour faire payer aux travailleurs et aux jeunes le sauvetage des actionnaires des banques et des grandes entreprises. Tout comme l’enseignement et les soins de santé, l’environnement ne sera pas épargné par les conséquences de la vague d’austérité.

    Seule la mobilisation de masse des jeunes et des travailleurs peut changer les choses en faveur d’une société organisée pour satisfaire les besoins de tous et le respect de l’environnement, une société socialiste.

    Par tic ipe à la conférence nationale d ’EGA 2010 !

    Élaborons notre programme et préparons la résistance !

    La crise du capitalisme frappe les jeunes de plein fouet et un chômage de masse nous attend. Les jeunes, surreprésentés dans les emplois précaires, les intérims, les CDD,… ont été jetés à la porte des entreprises. Pour la première fois depuis longtemps, notre génération – celle qui est aux études ou sur le marché du travail depuis peu – éprouvera plus de difficultés à s’en sortir que la précédente.

    Le patronat et ses politiciens veulent nous faire payer leur crise une deuxième fois en orchestrant l’austérité sur nos écoles, nos unifs, nos soins de santé,… parce qu’ils ont sauvé les profits des banques à coups de milliards. Pour avoir un avenir, il faudra s’organiser pour lutter contre ce système basé sur la course aux profits au bénéfice d’une petite minorité. Au-delà de remettre en cause le capitalisme, nous avançons la nécessité d’une alternative socialiste.

    Nous avons lancé EGA dans les écoles secondaires depuis un an. Dans l’enseignement supérieur, EGA a déjà construit de nombreuses campagnes: pour le droit de vivre dans un environnement sain; avec les Jeunes en lutte pour l’emploi; contre le racisme et les néofascistes avec la campagne Blokbuster pour les mobilisations anti-NSV (l’organisation étudiante du Vlaams Belang) et avec les JAF (Jeunes Antifascistes) du côté francophone; contre les assainissent dans l’enseignement,… Nous avons aussi participé aux élections étudiantes à Gand et à Bruxelles cette année.

    La conférence nationale d’EGA secondaire et supérieur de cette année, ce samedi 27 novembre de 13h à 21h, portera sur l’élaboration du programme d’EGA sur ces 4 thèmes et l’élaboration de nos futures campagnes. Des dizaines d’étudiants de toutes la Belgique s’y retrouveront. Participe aussi à la résistance ! Inscris-toi pour la conférence nationale d’EGA 2010 !

    PROGRAMME? LIEU? PRIX?

    À 13h, 3 commissions auront lieu sur le programme d’EGA: Enseignement / Contre le Racisme et l’extrême droite / Emplois des Jeunes

    A 16h, il y aura un débat en plénière portant sur ‘‘notre avenir ne tombera pas du ciel : ORGANISONS NOUS DANS LA LUTTE !’’

    A 19h, il y aura un meeting ‘‘Détruire le capitalisme avant qu’il ne détruise la planète’’ Avec: Mirre Vercauteren EGA-ALS Gand, un syndicaliste de la SNCB de “libre parcours” et Nicolas Croes, auteur de la brochure sur l’environnement du PSL

    La Conférence se déroulera de 13h à 21h à Bruxelles, “Randstaat”, 45-47 rue du jardinier 1030 Molenbeek (Métro Comte de Flandre)

    Prix: 3 euros pour les lycéens / 2€ en prévente, 5 euros pour les étudiants et jeunes travailleurs /3€ en prévente travailleurs

    Logement possible à bruxelles le soir (il faut amener son matelas et son sac de couchage)

  • Pas question de payer leur crise ! De vrais emplois pour tous!

    Durant l’été, nous continuons nos activités, et allons intervenir lors de différents festivals, en rue,… Différentes manifestations sont déjà prévues pour la rentrée, et nous allons utiliser ces deux mois pour déjà mobiliser pour des marches locales de jeunes pour l’emploi, pour une manifestation nationale pour l’environnement, contre le racisme et l’extrême-droite ou encore pour une manifestation antiguerre.

    Tract d’été du PSL et d’EGA

    – Tract en version PDF

    Après un premier succès à Mons

    Participe aux marches locales des jeunes pour l’emploi !

    à Anvers, Bruxelles, Charleroi, Liège, Louvain, Namur, Nivelles …

    La récession serait-elle terminée? Seuls les actionnaires le ressentent. Les grandes entreprises, les banques et les institutions financières ont été sauvées du naufrage par une injection massive d’argent public et aujourd’hui, ils renouent avec les profits record. Mais il ne faut pas s’attendre au même traitement pour sauver nos emplois. Au contraire, c’est aux travailleurs et aux jeunes que les patrons et leurs politiciens veulent faire payer la crise!

    Les annonces de licenciements se succèdent et 350 emplois disparaissent chaque jour. Cette année, on dépassera le cap des 750.000 chômeurs en Belgique et un jeune sur trois sera au chômage en 2011. Les emplois précaires (intérims, CDD,…) ont servi à mettre les jeunes sous pression quand tout allait bien. Et maintenant, on nous jette à la porte comme des kleenex aux premiers revers économiques, pour continuer à accroitre les profits.

    Soit chacun essaie de trouver des solutions individuelles, qui souvent n’existent pas, soit on tente de réagir collectivement. Un programme combatif pour l’emploi des jeunes est nécessaire. Il est tout à fait possible de répartir le travail disponible en diminuant le temps de travail sans perte de salaire et avec embauches compensatoires. Les moyens existent mais il faut aller les chercher là où ils sont : dans les coffres des patrons des grandes entreprises et des gros actionnaires. Mais pour y arriver, nous allons devoir lutter.

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    Avec EGA et le PSL

    • Défendons chaque emploi! Nationalisation des entreprises qui font des licenciements collectifs!
    • Stop aux contrats précaires! Des emplois décents pour tous avec un salaire minimum de 1500 € net!
    • Stop à la chasse aux chômeurs!
    • Partageons l’emploi disponible, 32 heures par semaine sans perte de salaire et avec embauches compensatoires!

    MARCHES des JEUNES pour l’EMPLOI : à Anvers contre le Millionnaire Fairs le samedi 25 septembre, à Bruxelles le jeudi 14 octobre (à 18h), à Charleroi le jeudi 28 octobre (à 18h) et bientôt: Liège, Louvain, Namur, Nivelles …
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    Une centaine de jeunes ont lancé la campagne avec une marche des jeunes pour l’emploi combative le 1er mai à Mons, à l’appel de section hennuyère d’Etudiants de Gauche Actifs (EGA), des Jeunesses Ouvrières Chrétienne (JOC), des Jeunes FGTB et du Parti Socialiste de Lutte (PSL). Cette première marche locale réussie pour des vrais emplois pour tous sera suivie par bien d’autres.

    Des marches sont prévues après l’été à Anvers, Bruxelles et Charleroi. A Anvers la manifestation prendra place contre le ‘Millionnaire Fair’ : ce salon du luxe réservé aux 59.000 millionnaires de notre pays ou la tenue de soirée est de rigueur. A Liège, Louvain, Namur et dans le Brabant Wallon, des comités Jeunes en Lutte pour l’Emploi ont été également lancés et des marches prendront place prochainement, et d’autre villes encore vont suivre. Chacun (tant les personnes que les organisations) qui le souhaitent peut participer activement à la campagne au sein de comités.

    Des comités Jeunes en Lutte pour l’Emploi peuvent être lancés dans les quartiers, dans les entreprises, dans les écoles et les unifs ou tout simplement autour de soi avec quelques connaissances pour mener des actions visant à mobiliser pour la manifestation. Avec une telle méthode, on peut commencer à organiser un rapport de forces pour mener des actions de plus grande ampleur par la suite.

    Prends contact avec nous pour participer à la campagne et/ou lancer ton comité.


    Après le fiasco de Copenhague et la marée noire provoqué par BP,

    Manifestation nationale pour l’environnement

    lors du sommet de Cancun dimanche 28 novembre à Bruxelles

    L’année dernière, EGA a participé à la grande mobilisation internationale à Copenhague. Des manifestations de masse ont eu lieu un peu partout en Europe et 15.000 personnes ont manifesté à Bruxelles. Une nouvelle manifestation nationale à Bruxelles se prépare pour le 28 novembre lors du sommet de l’ONU à Cancun au Mexique.

    La course aux profits entraine la pollution et les dérèglements climatiques. La marée noire provoquée par l’avidité de la multinationale pétrolière BP l’illustre. BP n’en est pas à sa première catastrophe et a de nouveau montré que ses actionnaires n’en ont rien à faire d’investir dans la sécurité du personnel et la sauvegarde de notre environnement : pour eux, seuls comptent leurs dividendes. Arrêtons ces pollueurs en nationalisant les multinationales pétrolières.

    La planète devient un monde imprévisible. Il faut s’en prendre à la cause réelle de la crise environnementale: le système capitaliste.


    Des Emplois, pas de Racisme !

    Rejoins les JAF et Blokbuster !

    Dans cette période de crise, les divisions provoquées par le racisme (comme le sexisme, l’homophobie,…) peuvent facilement fleurir sur base des pénuries d’emplois, de logements engendrées par 30 années de politique néolibérale.

    Blokbuster organise chaque année d’importantes actions contre le racisme et l’extrême-droite dont une manifestation nationale rassemblant environ un millier de jeunes contre la marche de la haine du NSV, l’organisation étudiante du Vlaams Belang. La prochaine manif anti-NSV aura lieu en mars à Gand. Une campagne antiraciste et antifasciste similaire à aussi vu le jour en Wallonie: les Jeunes Anti-Fascistes (JAF). Nous participons au lancement de cette initiative avec les jeunes FGTB et d’autres.

    Si le Vlaams Belang et le Front National ont subi une défaite ce 13 juin, cela ne signifie pas que le danger a disparu. Leur politique de «diviser pour régner» sert à affaiblir les travailleurs et les jeunes afin de pouvoir appliquer une politique encore plus antisociale que les partis traditionnels. Ils veulent solder au privé les services publics, s’attaquer aux syndicats et sont solidaires avec ceux qui licencient. Avec une réponse collective du mouvement ouvrier, le terreau social sur lequel se développent le racisme et l’extrême-droite peut disparaitre.


    Manifestation contre le sommet Européen des ministres de la guerre

    Jeudi 23 septembre À gand

    Fin septembre, se tiendra à Gand le sommet des ministres de la «défense» de la présidence belge de l’Union Européenne. Avec EGA et les organisations de paix, nous prenons l’initiative d’organiser une grande manifestation anti-guerre le vendredi soir à Gand. Les militaires européens sont aujourd’hui actifs dans toute une série de régions en conflits. L’occupation de l’Afghanistan et de l’Iraq en sont évidemment les exemples les plus connus. Mais dans d’autres pays aussi, des troupes sont déployées afin de sauvegarder les intérêts des multinationales.

    Le dernier gouvernement, sous l’impulsion du ministre de la guerre Pieter de Crem, a engagé la Belgique dans une voie de plus de participation aux interventions et guerres impérialistes partout dans le monde sous la bannière de l’OTAN. Le nouveau service militaire «volontaire» de De Crem utilise la même tactique que les recruteurs américains pour l’envoi de troupes en Irak et en Afghanistan: profi ter du haut taux de chômage et de précarité chez les jeunes pour les utiliser comme chair à canon bon marché. Reconstruit avec nous le mouvement anti-guerre en Belgique !

    Retrait immédiat des troupes d’Afghanistan et d’Irak !

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