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Tag: Attentats de Bruxelles
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C’était il y a deux ans: Les attentats de Bruxelles

Il y a exactement deux ans, la Belgique fut sous le choc des terribles attentats de Bruxelles, qui ont causé des dizaines de morts et de blessés. Deux ans plus tard, nous revenons sur certains des principaux articles que nous avons à l’époque consacrés à ce sujet. Tout d’abord, notre déclaration publiée le jour-même de ces dramatiques événements, ensuite quelques articles de l’édition spéciale de « Lutte Socialiste » produite pour répondre aux attentats et, enfin, une évaluation de la politique de sécurité quelques mois après ceux-ci. D’autres articles sont disponibles sous avec la référence « attentats de Bruxelles » sur ce site.
- Attentats terroristes à Bruxelles. Contre le terrorisme et la haine, la solidarité !
- La radicalisation à Bruxelles: ‘‘une colère contre l’échec de notre système d’intégration.’’
- Il nous faut une autre société !
- Ceux qui se sentent plus en sécurité maintenant se font des illusions
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Attentat à Bruxelles. Cela aurait pu être pire, comment empêcher que cela n’arrive ?

Photo: PPICS Nombreux sont ceux qui se le demandent. Ces dernières semaines, des attentats et tentatives d’attentats ont eu lieu à Paris, Manchester et Londres notamment. Bruxelles suit maintenant à nouveau, un peu plus d’un an après les terribles événements du 22 mars 2016, où des bombes avaient explosé à l’aéroport de Zaventem et à la station de métro Maelbeek.
Nous ne connaissons encore que peu de choses concernant l’attentat de Bruxelles-Central: une explosion a eu lieu, suivie d’un incendie, d’une panique, le coupable ayant ensuite été éliminé. L’auteur était connu de la police pour des délits de droit commun. Cette attaque terroriste n’a pas fait de victime, à l’exception de son auteur abattu par les militaires, l’engin explosif n’ayant pas bien fonctionné.
Nous condamnons ce nouvel attentat qui, une fois de plus, visait des gens ordinaires: des navetteurs qui rentraient chez eux après avoir travaillé tard et d’autres passagers, des cheminots qui donnent le meilleur d’eux-mêmes en dépit de la chaleur,…
Cet attentat n’a heureusement pas fait de victimes à l’exception de son auteur, mais il renforce l’aspiration à disposer d’une plus grande sécurité. Nous partageons ce souhait.
La politique de sécurité du gouvernement Michel et des autres gouvernements européens repose sur l’extension des moyens de répression et l’accroissement du nombre de soldats dans les rues. Cette approche n’a pas mis fin aux attentats. Nous avons besoin d’un débat sérieux qui aborde les causes de l’augmentation des attentats ces derniers temps, faute de quoi seuls les symptômes seront discutés sans que la maladie ne puisse être traitée.
La sécurité ne peut être qu’une illusion dans un cimetière social. La politique actuelle conduit à une polarisation sociale croissante : les riches sont caressés dans le sens du poil tandis que de plus en plus de gens sombrent dans la misère. Ainsi, à Bruxelles, un enfant sur trois vit dans une famille pauvre, selon l’Unicef. La sécurité sociale de grandes couches de la population est mise à mal. Comment dès lors s’étonner qu’un tel contexte donne lieu à une augmentation de la violence ?
Les raisons qui se trouvent derrière les divers attentats sont souvent amalgamées. Dans ce cas-ci, peu de choses sont encore connues quant aux motivations de l’auteur.
Un lien avec Daesh existe souvent. La politique de guerre et de pillage menée au Moyen-Orient – activement menées ou soutenues par les politiciens de droite d’Europe occidentale et des Etats-Unis – a renforcé le pouvoir de toutes sortes de seigneurs de guerre barbares et de groupes réactionnaires tels que Daesh. Au lendemain de l’attentat de Manchester, le dirigeant travailliste britannique Jeremy Corbyn faisait remarquer : ‘‘La compréhension approfondie des causes du terrorisme représente une part essentielle de la réponse à offrir pour protéger la sécurité des gens. Il faut lutter contre le terrorisme et non pas lui donner du nouveau carburant.’’ A la suite de cela, il a souligné à juste titre le lien qui existe entre les guerres et le terrorisme qui sévit dans nos pays.
Les discriminations, la politique étrangère impérialiste et les nombreuses années de soutien aux dictatures du Moyen-Orient notamment et, plus près de nous, les politiques d’austérité antisociales, expliquent qu’une infime minorité de jeunes deviennent la proie de groupes aux méthodes réactionnaires comme le terrorisme. Assurer que chacun puisse disposer de bonnes perspectives d’avenir avec un travail décent, un logement abordable et la capacité d’aller de l’avant dans sa vie, voilà la meilleure manière de limiter le terreau sur lequel les groupes réactionnaires et le terrorisme peuvent se développer.
Le système capitaliste est plongé dans une crise profonde qui érode les perspectives d’avenir d’un groupe de plus en plus important de la société, qui lui devient aliéné. Cela ouvre la voie à des éléments de barbarie, comme le terrorisme et d’autres formes de violence arbitraire. Notre combat visant à changer de société est synonyme d’un combat pour que chacun puisse disposer d’un bon avenir. Il existe suffisamment de moyens pour ce faire sur cette terre, mais ils sont accaparés dans les mains d’une infime élite. Ces ressources pourraient être utilisées pour satisfaire les besoins de la majorité de la population, c’est ce que nous entendons par ‘‘socialisme’’. Ce n’est qu’ainsi qu’il sera possible d’en finir une fois pour toutes avec la pauvreté, la misère, les guerres, la haine et le terrorisme.
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C’était il y a un an: les terribles attentats de Bruxelles
Il y a un an exactement, la Belgique était secouée par de terribles attentats ayant causés des dizaines de morts et de blessés. Nous voulons aujourd’hui revenir sur certains articles clés que nous avions publiés à l’époque. Tout d’abord, notre déclaration publiée le jour-même de ces dramatiques événements, ensuite quelques articles de l’édition spéciale de « Lutte Socialiste » produite pour répondre aux attentats et, enfin, une évaluation de la politique de sécurité quelques mois après ceux-ci. D’autres articles sont disponibles sous avec la référence “attentats de Bruxelles” sur ce site.
http://www.socialisme.be/fr/15280/attentats-terroristes-a-bruxelles-contre-le-terrorisme-et-la-haine-la-solidarite
http://www.socialisme.be/fr/15365/la-radicalisation-a-bruxelles-une-colere-contre-lechec-de-notre-systeme-dintegration
http://www.socialisme.be/fr/15354/il-nous-faut-une-autre-societe
http://www.socialisme.be/fr/24222/ceux-qui-se-sentent-plus-en-securite-maintenant-se-font-des-illusions
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La droite menace notre sécurité
Sécurité. Les politiciens de droite ne parlent plus que de ça. Au nom de la sécurité, nous devons nous résigner à la présence permanente de militaires dans nos rues, à entendre un discours raciste de plus en plus rance et à subir les effets de toute une série de mesures antisociales. Mais, en réalité, la sécurité de chacun est affaiblie. Depuis les attentats du 22 mars, la ‘‘guerre contre le terrorisme’’ a connu une sérieuse accélération. Mais cette guerre vise de plus en plus ouvertement le monde du travail.Par Jarmo (Anvers)
Zaventem : attentats et privatisation
La démission rocambolesque de la ministre de la Mobilité Jacqueline Galant (MR) est à l’image de la manière dont notre sécurité a été traitée cette dernière décennie. Le laxisme était de mise.
L’incompétence de cette ministre a beau avoir été démontrée à plusieurs reprises depuis les débuts du gouvernement de droite, elle n’est pas seule à devoir assumer une part de responsabilité dans les événements. Des rapports de la Commission européenne de juillet 2011 et avril 2015 ont émis des critiques dévastatrices concernant les procédures de sécurité à Brussels Airport. Malgré le ton urgent de ces recommandations, le gouvernement les a ignorées.
Après les attentats de Paris, le gouvernement a consacré 400 millions d’euros à de nouvelles mesures de sécurité. Jacqueline Galant voulait en consacrer 25 à Belgocontrol (qui gère le trafic aérien), un service qui n’a rien à voir avec la sécurité. Pourtant, le 15 décembre 2014, près d’un an plus tôt, le président du SPF Mobilité Laurent Ledoux avait envoyé un mail au cabinet de la ministre qui faisait état de divers graves manquements concernant la sûreté aérienne. Il confirme aujourd’hui : ‘‘nous avons 6 inspecteurs de sûreté et c’est manifestement trop peu pour assurer l’ensemble de nos missions dans les six aéroports du pays.’’(1)
Sur le site dewereldmorgen.be, on a pu lire l’histoire de Y., un étudiant anversois qui a pu travailler comme étudiant à la compagnie de sécurité G4S à l’aéroport par le biais de l’agence d’intérim Actief. On lui a donné accès à presque toutes les parties de l’aéroport et il s’est retrouvé en partie responsable de la vérification des bagages. Quelques semaines plus tard, on lui a dit de ne pas revenir parce que la direction de G4S n’avait pas confiance en lui. Tout cela est arrivé sans examen préalable et sans le moindre type de d’enquête. Supposons que Y. ait effectivement été un terroriste, il aurait disposé de plusieurs semaines pour préparer un attentat. Son badge lui donnait même accès aux avions.
Tout cela s’explique sans difficulté : la sécurité a été sacrifiée pour la flexibilité du travail. Le recours de plus en plus systématique aux contrats temporaires rend impossible de passer par le processus officiel de cinq semaines qui conduit à l’obtention d’un badge. Dans un aéroport privatisé, la sécurité n’est pas une priorité, seul compte le degré d’exploitation du personnel.BAC (Brussels Airport Company), la société privée qui exploite l’aéroport depuis sa privatisation en 2004, n’a aucune incitation économique pour accroitre la sécurité des passagers et du personnel. Elle préfère faire appel à des travailleurs sous contrats temporaires, flexibles et précaires plutôt qu’à un personnel formé aux bonnes conditions de travail et qui a été soumis à une enquête. Plus de mesures de sécurité, cela exige plus de temps, ce qui est une pression inacceptable sur les possibilités de shopping dans la zone duty-free de l’aéroport ! La BAC retire une partie de ses bénéfices de cette zone franche.
Jacqueline Galant a finalement démissionné et nous nous en réjouissons. Mais elle n’était qu’au mauvais endroit au mauvais moment. Les gouvernements néolibéraux de cette dernière décennie sont responsables de l’assouplissement des procédures de sécurité. L’actuel ministre de l’Intérieur Jan Jambon (N-VA) n’est pas non plus en mesure de s’en laver les mains.
Discours raciste
Jan Jambon n’a que le terme de ‘‘sécurité’’ en bouche mais il refuse de voir la réalité en face. Il préfère répéter des déclarations choquantes et adopter un discours raciste. Cette idée qu’une ‘‘portion significative’’ de la communauté musulmane avait dansé à la nouvelles des attentats du 22 mars s’est d’ailleurs révélée sans le moindre fondement. Mais Jambon a insisté pour affirmer que le véritable problème, c’était ça. Il tente de faire reporter la responsabilité de la situation sur certains individus plutôt que sur la politique menée. Cette rhétorique est pratique pour semer la division parmi la population et susciter une culture de peur et de méfiance tout en masquant les véritables responsables du problème : les patrons des entreprises privées et leurs larbins politiques.
A cette fin, aucun moyen ne doit être négligé, notamment la répétition des mensonges les plus crus. Cependant, des études montrent que seuls 0,3% des musulmans de Molenbeek ont une certaine compréhension pour des groupes terroristes comme l’Etat Islamique. Les musulmans représentent le plus grand groupe de victimes de la terreur islamiste à travers le monde, il est logique qu’elle ne dispose pas de soutien dans ces communautés.
Quelques individus en proie au fondamentalisme religieux
L’infime soutien dont dispose un groupe comme l’Etat Islamique se trouve parmi les couches les plus discriminées et opprimées de la population. Ce sont des jeunes qui grandissent dans l’une des communes les plus pauvres de Belgique, au revenu moyen de 9.000 euros par an, avec souvent derrière eux une vie rythmée par la petite délinquance et le vol. Il est frappant de constater que les combattants qui partent en Syrie se recrutent dans ces couches. Leur frustration et leur haine aveugle contre la société ne provient pas d’un verset coranique mais d’une vie de demi-occasions manquées et de criminalité à moitié forcée.
Il va sans dire que la participation belge aux bombardements des diverses populations au Moyen-Orient joue le rôle de l’huile sur le feu. Les foyers de violence dans cette région sont alimentés par les interventions militaires occidentales successives. Seule la résistance unitaire de toutes les victimes du terrorisme et de la politique néolibérale peut livrer la perspective d’une amélioration.
La sécurité est trop importante pour être laissée aux mains des néolibéraux
Ceux qui parlent le plus de sécurité sont fréquemment ceux qui en font le moins une priorité. C’est la conclusion à tirer de la situation qui prévaut à l’aéroport de Bruxelles et des conséquences de la privatisation. Le discours de la droite qui accuse des individus et une culture spécifique créent un environnement encore plus dangereux.
Nous devons renforcer la résistance à la base de la société, contre les mesures répressives auxquelles nous faisons face aujourd’hui mais aussi contre les politiques néolibérales qui sous-tendent le malaise actuel.
Seule une telle résistance peut offrir une perspective pour une autre société où la sécurité serait plus importante que la soif de profits.
(1) RTBF info, Le chef du SPF Mobilité à propos de la ministre Galant: “Si on continue comme ça, on va dans le mur”, 13 avril 2016
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Grande manifestation contre la terreur et la haine
En raison de l’interdiction de la grande manifestation initialement prévue immédiatement après les attentats du 22 mars, une grande mobilisation nationale suivant ces terribles événements a manqué en Belgique. Heureusement, divers hommages locaux ont eu lieu et ont permis au débat public de ne pas être complètement laissé aux politiciens de l’establishment. Ceux-là tentent par tous les moyens de dissimuler l’échec de leur politique de sécurité en proposant encore plus de ces mêmes mesures.Près d’un mois après les attentats de Bruxelles, cette manifestation de ce dimanche a été l’occasion de démontrer que le rejet de la terreur et de la haine était encore grand. La perspective des 15.000 participants avait circulé peu de temps avant l’événement, un chiffre ambitieux. Les médias ont concentré énormément d’attention au fait que la participation a finalement été moindre. Il semblait visiblement moins important de faire remarquer qu’il y avait tout de même encore beaucoup de monde.
Le gouvernement avait émis l’idée d’organiser lui-même quelque chose. Cela avait été le cas en France, et de nombreux chefs d’Etat avaient pu parader devant les caméras. Mais les critiques qui fusent en nombre croissant sur la politique de sécurité du gouvernement – pensons à Zaventem – a rendu difficile de procéder de la sorte et l’interdiction de la grande manifestation de fin mars a pris fin. Mais le momentum était passé. Quelques politiciens établis avaient toutefois tenu à se faire voir en bonne place ce dimanche pour tenter de récupérer l’événement. Leur politique antisociale fait toutefois partie du problème. Elle contribue au développement d’un désert social par lequel toutes sortes de groupes réactionnaires, dont Daesh, peuvent trouver une petite entrée.
Les participants à la manifestation étaient issus d’horizons très diversifiés, avec notamment un grand groupe issu de Molenbeek. Nous voyons mal comment le ministre Kris Peeters pourrait dire des ses habitants, parmi les plus pauvres du pays, qu’ils vivent au-delà de leurs moyens, pour reprendre sa justifications des nouvelles mesures budgétaires antisociales. La manifestation a grandi au fur-et-à mesure qu’elle avançait sur son parcours pour finalement atteindre les 10.000 participants aux dires des organisateurs.
Nous avons pu constater une grande ouverture pour notre manière d’aborder les causes du terrorisme et les mesures nécessaires pour y faire face. Nos affiches «Contre le terrorisme et la haine: la solidarité» ont été prises de nos mains avec empressement pour une contribution de soutien. Nos militants ont également vendu 76 exemplaires de notre journal Lutte Socialiste avec notre supplément spécial portant sur les attentats de Bruxelles. De nombreux manifestants ont précisé qu’ils seraient présents la semaine prochaine pour la manifestation contre l’achat de nouveaux avions de chasse par la Belgique. C’est très important. La participation belge aux interventions en Syrie ne renforcera pas la sécurité, ni en Syrie, ni ici. Nous avons aussi beaucoup discuté de la politique d’austérité du gouvernement de droite qui nous condamne à un désert social tandis que les amateurs des curiosités fiscales de Panama sont laissés tranquilles.
Le gouvernement a cherché par tous les moyens à récupérer l’événement ou à calmer les critiques, en promettant une aide financière à une délégation de proches des victimes ou en réunissant des représentants de différentes religions. Cela rappelle le Mouvement Blanc de 1996. Seul le roi manquait à l’appel cette fois-ci. Mais nous avons pu constater parmi les manifestants que la colère contre la faillite de la politique dominante restait de mise. Le gouvernement n’a pas réussi à restaurer cette idée de «l’unité nationale» autour de lui. Il se distingue par un échec général dans tous les domaines.
A la suite de cette manifestation contre la terreur et la haine suivent les actions syndicales contre l’austérité, ce mardi et ce mercredi déjà. Il nous faut un deuxième plan d’action pour dégager par la grève ce gouvernement et toute la politique d’austérité.
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De Lahore à Bruxelles : des points communs manifestes (ainsi que des différences)
Le dimanche 27 mars a eu lieu un attentat effroyable dans la ville Pakistanaise de Lahore, avec au total plus de 70 morts. Cette attaque est l’œuvre d’une organisation qui depuis peu est à nouveau reliée aux Talibans (elle était précédemment liée à l’Etat Islamique et encore avant aux Talibans). L’attaque a pris place dans la plaine de jeux d’un parc fréquenté par de nombreuses familles en ce dimanche de Pâques. On peut relever quelques similarités frappantes entre cet attentat et ceux de Bruxelles.- 1. Une solidarité massive
Une énorme solidarité a émergé au sein de la population suite aux attentats de Bruxelles. Les secouristes ont donné le meilleur d’eux-mêmes et même plus, les chauffeurs se sont mis à offrir gratuitement leurs services, partout les gens exprimaient leur désir d’aider et de se rendre utile. On a pu voir grandir un profond sentiment d’entraide.
La même chose s’est produite au Pakistan, avec des gens qui faisaient la queue pour donner leur sang aux victimes. Là aussi les chauffeurs de taxis offraient gratuitement leurs services à qui voulait donner du sang. Le fait que, selon les auteurs, l’attaque visait uniquement la minorité chrétienne du pays n’est pas acceptée par une large couche de la population, pour qui la plaine de jeux était avant tout un endroit de rencontre populaire. Les victimes étaient des gens normaux issus de différents milieux et la solidarité qui en a découlé est remarquable. C’est parfois à la suite des pires évènements que remonte ce qu’il y a de meilleur en chacun de nous. C’est ce qu’on a pu observer à Bruxelles ainsi qu’à Lahore.
- 2. Des erreurs commises par les dirigeants
Les autorités belges savaient-elles où se trouvait Abdeslam ? Ce terroriste avait-il réellement pu revenir de Turquie sans avoir été l’objet d’un suivi ? Ici le gouvernement n’est pas parvenu à se présenter comme une grande force « d’unité nationale ». Peut-être parce que les bévues commises étaient trop importantes. On n’a cessé de se renvoyer la responsabilité : oui, c’est quand même toujours la faute de quelqu’un d’autre.
Au Pakistan, on avait ignoré les avertissements de sécurité au sujet des attentats-suicide. Les alentours du parc étaient à peine protégés. Là aussi la responsabilité à ce sujet fut rejetée sur d’autres. L’armée a profité de cette occasion pour se mettre en avant comme un « facteur puissant » capable d’attraper plus de 200 personnes supposées être des militants talibans suite aux attentats. Mais ce qui n’est pas dit c’est que les Talibans au Pakistan (ou en Afghanistan) n’auraient jamais eu une position si puissante s’ils n’avaient pas reçu l’appui indirect des chefs de l’armée. Le gouvernement du Premier ministre Nawaz Sharif était déjà surnommé de manière méprisante « l’administration de la ville d’Islamabad », signifiant qu’il n’avait de contrôle réel qu’autour de la capitale. Ce sentiment s’est encore renforcé depuis les attentats.
- 3. Les hooligans ont reçus le champ libre
Autre similitude remarquable:au moment où les gens ordinaires sont choqués, des hooligans disposent du champ libre pour effectuer des actions parmi les plus improbables. A Bruxelles, un hommage a été perturbé à la Bourse tandis que des milliers de fondamentalistes ont mené une action à Islamabad qui rappelle celle des hooligans (vandalisme inclus) sans que le gouvernement ne s’y oppose. Tous les responsables se sont ensuite rejeté la faute les uns sur les autres. Cela porte encore plus atteinte à l’autorité du gouvernement, “le gouvernement de la ville d’Islamabad” n’a même pas Islamabad sous contrôle.
- 4. La discussion en cours: que pouvoir faire ?
Avec toutes les discussions autour de la responsabilité militaire et politique, le nœud du problème n’a pas non plus été abordé au Pakistan : Comment est-ce possible que des jeunes puissent se radicaliser à ce point et aller jusqu’à se faire exploser ? D’où viennent ces groupes tels que les Talibans ou l’Etat Islamique et comment parviennent-ils à toucher une couche déterminée de personnes qui finiront par commettre des crimes effroyables ? Un dicton en Pashto dit (traduction libre) : « Lorsque le four est chaud, n’importe qui peut y faire cuire son pain ». Autrement dit : il faut se pencher sur les conditions matérielles et sociales dans lesquelles le terrorisme se développe et parvient à toucher une certaine couche de la population. Mais on a l’habitude de se taire à ce sujet.
Différences
Il y a bien sûr de grosses différences entre Bruxelles et Lahore. La population pakistanaise a malheureusement l’habitude des attentats. Il y avait eu un certain retour en arrière ces derniers mois mais des attentats encore plus graves ont eu lieu dans une école de Peshawar et plus tôt sur la communauté chrétienne de Lahore. Il y avait aussi eu l’occupation de l’aéroport de Karachi.
La violence sectaire sévit au Pakistan, avec des groupes réactionnaires qui reçoivent depuis de nombreuses années le soutien de certaines parties de l’establishment. L’interprétation de cette violence est différente de ce que nous connaissons ici. Ainsi, la raison de la protestation des fondamentalistes à Islamabad était la condamnation de l’assassin du gouverneur de Pendjab, dont la mort s’inscrivait dans le cadre d’une loi sur le blasphème et était donc justifiée aux yeux de l’auteur du crime.
Les conditions sociales au Pakistan y sont bien plus déplorables, il y existe une grande pauvreté. Le mouvement des travailleurs n’a pas pu s’y imposer comme une force nationale au moyen d’une grande mobilisation, celui-ci ne s’est jamais réellement remis de la dictature des années 80’ ni de la politique néolibérale qui a suivi à partir des années 90’.
En conclusion, le point commun le plus saisissant entre ces deux pays est l’immense solidarité qui a émergé au sein de la population pendant que les pyromanes que sont les dirigeants continuent à jeter de l’huile sur le feu et n’ont toujours pas de réponses à donner face à ce four brûlant dans lequel des réactionnaires de toutes sortes peuvent y faire cuire leur pain.
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Contre le terrorisme et la haine: que faire?
Après les terribles attentats de Bruxelles, chacun s’interroge et s’inquiète. Ne laissons pas cette discussion aux politiciens et médias traditionnels. Leur approche repose sur la répression, l’islamophobie, la fermeture des frontières et la guerre. Cette logique est vouée à l’échec. Et, comme toujours, les intérêts de la majorité de la population ne comptent pas.Version PDF en A5 – PSL // Version PDF en A5 – EGA // Version PDF en A3 – EGA // Version PDF en A3 – PSL
La meilleure manière d’isoler les terroristes et de combattre les conditions qui leurs permettent de disposer d’un soutien, c’est de lutter ensemble pour de meilleures conditions de vie pour tous. Parler de sécurité tout en appliquant une politique d’austérité qui transforme notre pays en cimetière social, c’est de la poudre aux yeux! La jeunesse et le mouvement des travailleurs doivent prendre l’initiative ! L’élite au sommet de la société planque les richesses que nous produisons par notre travail au Luxembourg, en Suisse ou, comme cela a été récemment dévoilé, au Panama. Nous n’avons rien à attendre d’elle.
Opposons l’unité et la solidarité à la politique de diviser pour régner. Luttons contre la haine et le terrorisme, mais aussi contre les autorités et la politique qui leur permettent de se développer.
- Posez cette affichette bien en vue à votre fenêtre, à votre voiture,…
- Aux écoles et universités: A Gand, des étudiants du secondaire se sont réunis pour faire des selfies avec cette affichette et ensuite discuter ensemble. Pourquoi ne pas reproduire cet exemple?
- Au boulot: Peut-être avez-vous connu des assemblées du personnel au cours du plan d’action de l’automne 2014 contre le gouvernement Michel ? Pourquoi ne pas en organiser à nouveau, ou commencer à installer cette tradition, pour discuter de la lutte contre le terrorisme, le racisme, l’austérité et la guerre?Discutez l’idée de meetings locaux, d’une manifestation nationale massive et de la formation de délégations pour la paix aux activités du 1er mai comme premiers pas pour un mouvement contre la terreur, la haine, la pauvreté et la guerre.
DI 24/04 :: MANIFESTATION “PAS D’AVIONS DE CHASSE” :: 14H00 :: GARE DE BRUXELLES-CENTRALE
DI 17/04 :: MARCHE CONTRE LA TERREUR ET LA PEUR :: 14H00 :: BRUXELLESLes discriminations et les pénuries sociales sont des facteurs importants dans la radicalisation d’une petite minorité de jeunes qui deviennent les proies de l’Etat Islamique et d’autres groupes réactionnaires. Mais aussi l’impérialisme et la politique de guerre des puissances capitalistes ainsi que leur soutien séculaire aux dictatures, notamment au Moyen-Orient.
Nous luttons non seulement contre l’austérité mais aussi contre la participation belge à la guerre en Syrie. Il nous faut un mouvement de masse pour une autre société !
Mobilisons massivement pour cette manifestation dans les quartiers et aux écoles et universités !
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Scandale à Bruxelles. Les antiracistes sont arrêtés et l’extrême droite peut manifester
La semaine dernière, environ 400 hooligans menés par l’extrême droite avaient tranquillement été escortés par la police jusqu’à un rassemblement en hommage aux victimes des attentats de Bruxelles place de la Bourse. Sur leur chemin, un magasin d’alimentation avait été attaqués par plusieurs d’entre eux.
Une fois arrivés au rassemblement, ils ont brutalement perturbé l’hommage aux victimes par leurs slogans haineux, leurs saluts fascistes, leurs coups et leurs bousculades, notamment pour dégager les gens qui se trouvaient sur les marches de la Bourse afin de prendre leur place. Lorsque la police est enfin intervenue pour les faire reculer à coups d’autopompe, cela a donné lieu à des scènes d’émeute et du matériel urbain a été détruit. Tout cela n’a entraîné qu’une petite dizaine d’arrestations.
Dans les jours qui ont suivi, un appel international à manifester à Molenbeek a été lancé par le groupuscule d’extrême droite français « Génération Identitaire », ce à quoi a répondu un appel à la mobilisation antiraciste et antifasciste. Les autorités ont ensuite décidé d’interdire les rassemblements et « Génération Identitaire » a demandé de ne pas se rendre à leur rendez-vous via vidéo. Les antiracistes devaient quant à eux se réunir pacifiquement devant la Bourse, devenu lieu d’hommage permanent depuis le jour-même des attentats.
Là-bas, la police a procédé à plusieurs dizaines d’arrestations sans le moindre ménagement et à la tête du client, sans que rien n’ait été fait, pas même le déploiement d’une banderole ! Les agents disaient aux antiracistes et aux participants à l’hommage « allez-vous en, ou alors nous vous embarquons ! »
Pendant ce temps, une trentaine de militants d’extrême droite (dont notamment Rob Verreycken, responsable de Pegida Vlaanderen) ont pu se réunir à Dilbeek et se diriger ensuite vers Molenbeek. Sept d’entre eux à peine ont été arrêtés à Molenbeek et du pepper spray a été retrouvé dans une voiture.
A quel jeu joue donc la police ? Nous protéger ? Elle est incapable d’arrêter les terroristes mais n’a pas de problème à bafouer nos droits démocratiques. La police se trouve-t-elle plus en confiance pour s’en prendre à des militants antiracistes pacifiques que pour s’occuper des réactionnaires d’extrême droite, européens ou salafistes ?
Les événements de cette journée ainsi que ceux de la semaine dernière constituent de sérieux avertissements quant au danger de l’extrême droite et de ses tentatives de récupération des attentats terroristes de Bruxelles. Ils démontrent également que nos droits démocratiques comme le droit de se réunir et de mener une action collective ne doivent pas être tenus pour acquis. Le mouvement des travailleurs et la jeunesse doivent se mobiliser et riposter contre l’extrême droite et les tentatives de brider la résistance sociale.
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La radicalisation à Bruxelles: ‘‘une colère contre l’échec de notre système d’intégration.’’
Un jeune homme saute d’un building. A chaque étage, il se dit ‘‘Jusqu’ici tout va bien, Jusqu’ici tout va bien’’ et termine par ces mots : ‘‘Mais l’important n’est pas la chute, c’est l’atterrissage’’. L’attitude adoptée ces dernières décennies par les politiciens établis concernant les problèmes sociaux de quartiers tels que Molenbeek rappelle de manière frappante cette scène d’ouverture du film ‘‘La Haine’’ (1995) qui parlait déjà du désespoir, de la haine et des frustrations dans les banlieues. Qu’un groupe de jeunes de Molenbeek participe maintenant à d’odieux attentats terroristes a tout à voir avec cet atterrissage brutal à la suite d’une longue chute.
Article tiré du supplément à l’édition d’avril de Lutte Socialiste consacré aux attentats de Bruxelles // Edition spéciale de Lutte Socialiste en version PDF
Le terrorisme n’est ni génétique ni culturel. C’est le triste résultat d’un système qui pousse des millions de jeunes dans la guerre, la pauvreté et la frustration. Quand cette colère n’est pas canalisée dans une lutte collective pour une alternative sociale, elle peut devenir un terreau fertile pour les fondamentalistes réactionnaires. Ces derniers ne représentent qu’une petite minorité. Par exemple, 0,3% à peine des jeunes hommes de Molenbeek estiment qu’ils ont un avenir en Syrie.
Cette situation ne vient pas de nulle part. La chaîne flamande VRT a récemment rediffusé un documentaire sur Molenbeek datant de 1987. De jeunes travailleurs y avertissaient de la future croissance de la radicalisation et de la criminalité parmi une couche d’immigrés de la deuxième ou de la troisième génération si aucune solution n’était fournie face au manque de travail, à la pénurie de logements décents, à la qualité de l’enseignement,… Trente ans plus tard, le chômage y est de 30% et de 50% à 60% parmi la jeunesse. Avec un revenu moyen de 9.844 euros par an, Molenbeek est également la deuxième commune la plus pauvre de Belgique. Les revenus y sont 40% inférieurs à la moyenne belge. Le footballeur Vincent Kompany a déclaré après les attaques de Paris que cela était prévisible et que le fondamentalisme doit être compris comme une ‘‘colère contre l’échec de notre système d’intégration’’.
L’écrivain David Van Reybrouck a écrit dans une carte blanche parue sur ‘‘decorrespondent.nl’’ que 28% des jeunes issus de l’immigration quittent l’école secondaire sans diplôme. Le fossé scolaire entre autochtones et personnes d’origine immigrée n’est nulle part aussi grand en Europe. En termes d’emplois également, la Belgique fait pire que la plupart des pays de l’UE. La discrimination est structurelle. Combinée à une concentration de pauvreté, cela entraine davantage de criminalité. Selon le professeur Rik Coolsaet, la plupart des personnes parties combattre en Syrie sont moins des musulmans radicalisés que des radicaux islamisés qui s’y connaissent bien mieux en carjacking qu’en versets coraniques.
Les racines du problème ne sont pas culturelles ou familiales. Cette société aliène les individus et les offre en proie à des idées réactionnaires : celles de l’extrême droite, du racisme, de la version ultra-conservatrice et violente de l’Islam ou de ces jeunes qui commettent des massacres dans leur école aux États-Unis. Les différentes couches de la population répondent différemment à des phénomènes identiques qui s’affectent les uns les autres. Les terroristes sont traditionnellement essentiellement issus de couches légèrement plus aisées, surtout quand ils ont le sentiment d’être victimes d’oppression ethnique, religieuse ou nationale et que leur aspiration à la promotion sociale est fauchée nette par la crise.
Ce cocktail explosif n’est pas le fruit d’une politique de gauche, au contraire. C’est le produit d’une politique néolibérale antisociale – dans laquelle les sociaux-démocrates et les verts ont aussi trempé – que le gouvernement de droite actuel renforce encore et encore, rendant la société toujours moins inclusive.
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Notre journée “Socialisme 2016” accordera un large espace à la discussion sur la sécurité et à la situation au Moyen Orient (voir le programme complet).11h00 – 12h00 MEETING D’OUVERTURE : Ne laissons pas le débat sur la sécurité à la droite !
- Tina Degreef Secrétaire LBC (équivalent flamand de la CNE/CSC, parlant en son propre nom)
- Eric Byl Secrétaire général du PSL/LSP
- Cédric Gerome Représentant du CIO (Comité pour une Internationale Ouvrière)
13h00-15h00 Divers ateliers dont un intitulé : “Guerre et terreur au Moyen-Orient: Comment en sortir?” Avec Cédric Gerome CIO
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Il nous faut une autre société !
Un monde sûr. C’est l’un de ces besoins fondamentaux de l’être humain qui ne peut visiblement être garanti dans notre société. Jusqu’ici, les formes les plus brutales de violence, la guerre et le terrorisme, sévissaient au loin. Cela a changé. Comme le médecin Marc Van Ranst l’a déclaré dans le quotidien De Morgen: ‘‘Il est illusoire de penser qu’il est possible de mener la guerre avec des F-16 à des milliers de kilomètres d’ici et espérer que cette même guerre ne glisse jusqu’ici. En semant des bombes au Moyen-Orient, il faut s’attendre à des attaques sur le front intérieur. On n’obtient pas la paix en jetant de plus en plus de bombes.’’Par Bart Vandersteene, article tiré du supplément à l’édition d’avril de Lutte Socialiste consacré aux attentats de Bruxelles // Edition spéciale de Lutte Socialiste en version PDF
Parions que la réponse des politiciens classiques sera un cocktail de mesures visant à renforcer l’armée, la police et l’Etat sécuritaire. Une grande partie de la population estime qu’il s’agit de la réponse la plus logique. Mais le déploiement de centaines de soldats dans les rues, les aéroports et les gares s’est révélé impuissant contre la menace terroriste.
L’opposition aux mesures sécuritaires est considéré comme naïve ou laxiste. Guy Tegenbos, rédacteur en chef du quotidien flamand De Standard, s’est lancé dans le débat le 23 mars déjà : ‘‘Les détecteurs de métaux et autres mesures de ce type sont monnaies courantes à l’étranger, mais on les a appliquées ici du bout des lèvres. (…) Certains considéraient que déployer des soldats visait juste à épater la galerie.’’ Résister à la militarisation de la société, cela signifierait de ne pas prendre au sérieux la sécurité.
C’est tout l’inverse. La politique du ‘‘Law and Order’’ a déjà été appliquée aux États-Unis. C’est un échec. Ce pays comprend le pourcentage de population incarcérée le plus élevé au monde. Alors qu’il représente 5% de la population mondiale, il contient 25% de la population carcérale. Le budget du système pénitentiaire représente l’équivalent de celui de l’enseignement supérieur. Toutes sortes de délits mineurs, même tenir un joint, entrainent l’emprisonnement. Et un casier judiciaire est un énorme fardeau pour l’avenir.
Dans une telle société, le rôle de la police est de plus en plus répressif. Ici aussi, son rôle n’est plus sa fonction sociale (à l’image des agents de quartier) mais de plus en plus la répression. A Anvers, un grand bâtiment a été construit afin de rassembler les divers services de police en réalisant des économies d’échelle, mais aussi pour transférer du personnel des commissariats de quartier vers plusieurs unités d’intervention. Des bureaux et services de quartier à la fonction préventive et sociale ont été sacrifiés pour des ‘robocops’.
Cette politique a-t-elle rendu plus sûrs les États-Unis ? Pas du tout. Est-ce que cela a stoppé le terrorisme ? Pas vraiment. Entre 2001 et 2014, 108.924 décès consécutifs au terrorisme ont eu lieu à travers le monde, dont plus de 3.000 aux États-Unis et 420 en Europe.
Un enfant afro-américain né aux États-Unis sur quatre finira un jour en prison. Le candidat de gauche aux présidentielles américaines Bernie Sanders a expliqué que la seule solution était d’assurer à la jeunesse de bons emplois et un enseignement de qualité. Les problèmes sociaux nécessitent des réponses sociales. Un programme massif d’investissements publics dans les écoles, les logements sociaux,… permettrait de combler les différentes pénuries sociales tout en créant des milliers d’emplois. Cela donnerait une perspective d’avenir à chacun.
Seul un contrôle démocratique sur la police exercé par la collectivité et le mouvement des travailleurs peut assurer que la police soit utilisée efficacement, en fonction des intérêts de la majorité de la population.
Cela exige de rompre avec le système capitaliste dans lequel la soif de profits d’une infime élite de super-riches cause la guerre, le terrorisme, les catastrophes environnementales, la crise des réfugiés, etc. Nous défendons la construction d’un système reposant sur le contrôle démocratique et la propriété publique des moyens de production afin qu’ils soient utilisés dans l’intérêt de la majorité de la population.
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Notre journée “Socialisme 2016” accordera un large espace à la discussion sur la sécurité et à la situation au Moyen Orient (voir le programme complet).11h00 – 12h00 MEETING D’OUVERTURE : Ne laissons pas le débat sur la sécurité à la droite !
- Tina Degreef Secrétaire LBC (équivalent flamand de la CNE/CSC, parlant en son propre nom)
- Eric Byl Secrétaire général du PSL/LSP
- Cédric Gerome Représentant du CIO (Comité pour une Internationale Ouvrière)
13h00-15h00 Divers ateliers dont un intitulé : “Guerre et terreur au Moyen-Orient: Comment en sortir?” Avec Cédric Gerome CIO






