Tag: Alexander De Croo

  • Une nouvelle crise politique est inévitable

    Comment éviter que ce soit à la classe ouvrière de payer la facture ?

    En Flandre, les élections communales semblent n’avoir qu’un seul thème : la N-VA. Dans quelle mesure est-elle en mesure de poursuivre sa percée ? Les bastions locaux des partis traditionnels résisteront-ils à l’attaque ?

    Par Els Deschoemacker

    Cette question est importante non seulement en Flandre, mais aussi du côté francophone. La stabilité de l’ensemble du système politique belge est une fois de plus menacée, c’est l’avertissement lancé tant par les politiciens, tant flamands que francophones. Alexander De Croo, le président de l’Open-VLD (un parti littéralement en état de siège), a déclaré dans le magazine Knack : ‘‘De Wever veut occuper Anvers, conquérir la Flandre puis bloquer la Belgique.

    C’est l’enjeu de 2014. Les électeurs devront faire un choix sans équivoque : un parti libéral (ou plutôt ce qui reste de sa dépouille, NDLR) qui veut réformer le pays ou un parti nationaliste qui veut le diviser.’’

    La terreur éprouvée par De Croo et beaucoup d’autres est justifiée. Mais s’il n’est pas encore certain que la NVA désire véritablement la scission du pays, il est par contre très clair qu’une plus grande autonomie est sur la table afin d’aller encore un peu plus loin en termes de dégradation sociale. Les recettes politiques de De Croo & Co ne vont pas les aider à regagner des voix. Un menu comprenant de l’austérité, de l’entrée au dessert, ne sauvera pas les partis traditionnels et gonflera encore le score de la N-VA sur base du ressentiment croissant parmi la population.

    Les mauvaises nouvelles sont pour après les élections communales. Il nous a déjà fallu avaler une austérité de 13 milliards d’euros cette année, mais le gouvernement parle déjà d’au moins 5 milliards supplémentaires à nous enfoncer dans la gorge. De son côté, le gouvernement parle d’une somme comprise entre 700 millions et un milliard d’euros et de mesures comme un saut d’index pour les fonctionnaires et les enseignants. Nous attendons encore ce qu’il en sera du côté de la Région wallonne et de la fédération Wallonie- Bruxelles, et de même pour les communes, mais les nouvelles ne seront pas meilleures.

    ‘‘Les Belges les plus pauvres épargnent et consomment moins’’ a titré le quotidien économique flamand De Tijd. Entre 2009 et 2012, le Belge s’est en moyenne appauvrit de 5,3%, ce qui illustre assez clairement de quoi notre avenir sera constitué. C’est ce processus, qui a démarré bien avant la crise économique, qui a conduit à la fragmentation du paysage politique flamand. Et la base de tous les partis politiques traditionnels va continuer à s’éroder. Les élections de 2014 sont comme une épée de Damoclès suspendue au-dessus de la tête de l’establishment politique belge.

    Jusqu’à présent, tout a été tenté pour isoler la N-VA, même la compromettre à l’exercice du pouvoir au gouvernement flamand. Cette tactique est vouée à l’échec. Une trop grande victoire de la N-VA pourra causer des fissures dans les autres partis, ce que craint surtout le CD&V, l’ancien parti-pivot de Flandre. Une réorganisation du paysage politique flamand n’est pas à exclure avec peut-être la constitution d’un pôle flamingant et de droite autour de certaines parties de la N-VA.

    Si le mouvement syndical ne veut pas être la plus grande victime de ce processus, il n’a d’autre choix que de s’organiser et de riposter. Il existe suffisamment de possibilités pour cela. Ce que le mouvement syndical doit craindre le plus, c’est cette bonne vieille méthode de diviser pour mieux régner. La solidarité entre les travailleurs des services publics et privés, entre jeunes et vieux, entre Wallons, Bruxellois et Flamands est indispensable. Au sein des syndicats, nous devons nous battre pour une opposition unie et combative ainsi que pour une direction qui accepte de rompre les liens entretenus entre les syndicats et leurs ‘‘partenaires privilégiés’’ néolibéraux. Tant que nous resterons pieds et poings liés à ces partis, nous resterons à la merci de la droite. Il est absolument nécessaire de construire un nouveau parti des travailleurs capable d’organiser politiquement le monde du travail et de lutter pour une société socialiste !

  • NON au bricolage de l’indexation !

    On nous dit régulièrement que nos salaires sont trop élevés et que la compétitivité de nos entreprises croule sous l’indexation des salaires. A ce sujet, les politiciens traditionnels, les patrons et leurs médias varient entre abolition pure et simple et modification de l’index. Mais malgré leur campagne de propagande, un sondage a dévoilé que 56% de la population souhaite maintenir l’index tel qu’il est. L’abolition ne remporte que 13% des opinions.

    Par Geert Cool

    Dans le cadre du sondage (La Libre Belgique/RTBF), la question d’un “bricolage” de l’index était posée. L’allongement de la période précédant la réalisation de l’indexation ne convainc qu’un tiers de la population. La limitation de l’index aux bas salaires est soutenue par une couche plus large : 47%. Le message est clair : une majorité préfère maintenir l’index tel qu’il est. Un bricolage de notre pouvoir d’achat et de notre niveau de vie serait inacceptable pour ceux qui souffrent déjà.

    Ceux qui proposent aujourd’hui de modifier le système d’indexation des salaires n’ont pas pour objectif de le rendre plus représentatif des augmentations des prix réels ou de faire une meilleure évaluation des divers produits et services. Par exemple, le logement, l’eau, l’électricité et le gaz ne comptent que pour 16% de l’index. Ils veulent s’attaquer à notre pouvoir d’achat. Moins nous gagnons, meilleure est la compétitivité des entreprises. Telle est leur logique.

    Aujourd’hui, l’index fait souvent l’objet d’un simulacre de bataille dans lequel le maintien de l’index est toujours présenté comme une “victoire” et même invoqué comme une contrepartie à des concessions dans d’autres domaines. Cela permet parfois aux dirigeants syndicaux d’utiliser une rhétorique plus radicale. Dans le cadre de “Rerum Novarum”, c’était au tour du nouveau président de la CSC, Marc Leemans : il a attaqué ces volontés de toucher à l’index comme étant “des recours de charlatans qui ne tiennent pas compte de la maladie, de notre taux d’inflation élevé, et qui veulent donc jeter le thermomètre. Pourquoi la créativité d’innovation des patrons ne se développe-t-elle pas autant que celle dont ils font preuve lorsqu’ils s’en prennent aux poches des travailleurs ?” Leemans a reçu en retour des réactions hystériques d’Alexander De Croo, mais aussi de sa “camarade” des sociaux-démocrates flamands Caroline Ven (ex-collaboratrice d’Yves Leterme et par ailleurs directrice du département économique de la Fédération des Entreprises Belges).

    Une attaque frontale contre l’index est peu probable. Néanmoins, la discussion au sujet des adaptations de la méthode de calcul ou sur le panier de produits reste ouverte. Patrick Dewael (Open VLD) et Jan Jambon (N-VA) ont déjà proposé de revoir le panier de produits et ont été rejoints en partie par Karin Temmerman (SP.a). L’objectif des libéraux est clair : l’index peut persister, mais uniquement avec modifications et s’il ne conduit pas à des “augmentations salariales” (en réalité, des ajustements du salaire à la hausse du coût de la vie). La vigilance contre toute remise en cause de l’index est nécessaire. Pourquoi ne pas la lier à une lutte offensive en vue de rétablir un index complet qui reflète le coût de vie réel ?

  • Les soins de santé doivent-ils saigner pour leur crise ?

    Tract de Hypertension || PDF

    Austérité dans les soins de santé

    Après chaque round de négociations pour un nouveau gouvernement, les assainissements prévus dans les soins de santé augmentent. Le 20 novembre dernier, le montant de 1,2 milliard d’euros dans la note Di Rupo a presque doublé vers 2,3 milliard d’euros. Pour les libéraux, cette casse sociale n’est pas suffisante. La prochaine fois qu’Alexander De Croo de l’Open VLD tombe de son cheval, il pourra se soigner lui-même à l’hôpital. La norme de croissance du budget des soins de santé de 4,5% est diminuée et sera de 2% maximum. Cette norme de croissance du budget a pour but de payer le vieillissement (tant des patients que du personnel) et de payer les augmentations des frais liés aux progrès technologiques.

    Des milliards pour les banques, des cacahuètes pour nous ?

    Le budget pour l’accord social pluriannuel des services de santé fédéraux est 300 millions d’euros. Difficile à dire si c’est une blague ou pas. Pour les 150.000 travailleurs des secteurs flamands du non-marchand, un accord social a récemment été conclu, avec un coût de 210 millions d’euros. L’introduction d’un presque 13ème mois (94 à 95%) est un pas important. Quand on compare le budget pour les 300.000 travailleurs des secteurs fédéraux avec le budget flamand, il est clair que le budget fédéral est très limité…

    IF-IC

    La mise en oeuvre de la nouvelle classification des fonctions (IF-IC) avec des échelles de salaires correspondantes, coûtera déjà 910 millions d’euros. Bien que l’idée soit d’étaler les effets de cette classification sur deux accords sociaux successifs, il ne faut pas être physicien nucléaire pour savoir que les 300 millions d’euros sont largement insuffisants.

    Lorsque les banques étaient en difficulté, le gouvernement n’a eu besoin que d’un week-end pour mettre les milliards d’euros sur table. Notre secteur continue à « attendre Godot » depuis le dépôt de nos revendications le 2 février 2010. Ah oui, nous avions presque oublié le mini-accord de 2011. Le nom de cet accord vite fait dit tout ; avec seulement 50 millions d’euros en plus, c’est un vrai mini-accord. La priorité de ce gouvernement en affaires courantes est claire : sauver les banques pendant que les travailleurs sont en difficulté. Il semble qu’en plus ils veulent nous faire payer la crise.

    L’institut Itinera

    Dans le cercle antisocial autour d’Alexander De Croo, il y a aussi l’institut Itinera avec des experts qui ont un énorme accès aux médias pour défendre leurs positions néolibérales. Les prophètes de la commercialisation et des privatisations n’ont aucun scrupule pour mettre en avant leurs déclarations audacieuses.

    Dans le magazine Jobat du 14 novembre (consacré au secteur des soins de santé), Brieuc Van Damme suggérait : « La norme de croissance dans le secteur des soins de santé est encore de 4,5% en dessus de l’inflation. C’est beaucoup plus que la croissance de l’économie. Cela signifie que les soins de santé cannibalisent la richesse produite en Belgique. » Nous, le personnel naïf, pensions cependant que c’étaient les banquiers, spéculateurs et grand managers qui poussent l’économie dans les problèmes et qui sont responsables pour la crise la plus profonde depuis la Deuxième Guerre Mondiale. Heureusement que les prophètes de l’institut Itinera nous montrent la voie…

    En plus, l’article met en avant que la seule solution est une commercialisation profonde parce que nous évoluons vers une économie dans laquelle la responsabilité est mise chez les individus. Nous savons ce que cela veut dire aux Etats-Unis. Des millions d’Américains n’ont pas accès aux soins de santé pendant que les managers de grandes entreprises d’assurances sont parmi ceux qui ont les salaires les plus élevés. L’utilisation de nouveaux médicaments ou technologies devient dépendante d’une analyse coûts-bénéfices.

    Pas d’alternatives ?

    Le journal d’action Hypertension plaide pour une réorganisation fondamentale du système des soins de santé pour aller à l’encontre de la menace libérale de chaos. Notre réponse à la soif de profit de l’industrie pharma, à la commercialisation rampante et au cancer de la médecine de performance est la création d’un service de santé publique et national qui défende les intérêts de la population au lieu des intérêts du profit ou du prestige de différentes personnes et institutions.

    À notre avis, cela n’est pas possible dans le système capitaliste, qui est aujourd’hui dans une crise. La lutte pour un système de santé différent est une partie intégrante de la lutte pour une autre société. Il est donc grand temps que le mouvement syndical se rapproche de la nouvelle génération de jeunes qui, tant au Moyen-Orient et en Afrique du Nord qu’en Europe et aux Etats-Unis, se met en avant dans la lutte. Le socialisme démocratique est, à notre avis, la seule alternative.

    Notre réponse à TINA (There Is No Alternative) est la prononciation de ROSA* : "Socialisme ou barbarie !"

    (*Rosa Luxemburg : socialiste allemand)

  • Les élections vont-elles adoucir les querelles communautaires?

    Le 13 juin, on vote à nouveau. Une solution pour résoudre les querelles qui ont entraîné la chute de Leterme II ? Rien n’est moins sûr. Les résultats peuvent rendre encore plus difficile la formation d’une coalition stable. Mais, sur l’essentiel, tous les partis traditionnels sont néanmoins d’accord : les travailleurs et leurs familles doivent payer la crise.

    Pa Eric Byl

    La bourgeoisie belge a un problème. Trente années de politique néolibérale ont totalement vidé d’autorité ses instruments politiques. Les partis qui se réfèrent au mouvement ouvrier devraient donc voler de victoire en victoire, mais ce n’est pas le cas. Pourquoi ?

    Le mouvement ouvrier puise sa force de son nombre, au contraire de la bourgeoisie qui tire sa force de son capital. Mais ce nombre est seulement une force potentielle, elle doit être organisée pour être efficace. C’est ce que font les syndicats, pas toujours dans la mesure réclamée par la base. Mais la lutte pour les intérêts des travailleurs ne peut pas uniquement se gagner syndicalement, les décisions politiques ont un impact sur nos conditions de travail et de vie. Sur ce terrain aussi, les travailleurs ont besoin d’une représentation.

    A l’époque, la social-démocratie et quelques représentants du Mouvement Ouvrier Chrétien jouaient encore ce rôle. Mais rien de cela ne subsiste encore. Ils sont devenus les loyaux exécutants de la politique du patronat, plus efficaces que la droite officielle qui se heurte facilement aux syndicats. En Grèce, les ‘‘socialistes’’ ont remplacé les conservateurs au gouvernement puisqu’ils sont plus aptes à faire avaler aux travailleurs le plan d’assainissement le plus dur de leur histoire. En Belgique, les partis sociauxdémocrates se présentent comme des ‘‘partis responsables’’, ils vendent la politique du patronat dans un emballage ‘‘social’’.

    Le nombre de travailleurs qui se laissent encore piéger par cela diminue constamment. Ceux qui votent encore pour les sociaux-démocrates le font généralement pour ‘‘éviter le pire.’’ Pourtant, les dirigeants de la FGTB continuent à s’agripper à cette idée. En Wallonie, cela passe encore puisque personne n’est mieux placé que le PS pour présenter le démantèlement social comme un progrès social, si nécessaire en recourant aux luttes de nos ancêtres: ‘‘créateurs de progrès depuis 125 ans’’, dit le PS. En Flandre cela ne marche plus depuis longtemps déjà. Des aventuriers racistes, populistes et nationalistes occupent l’espace laissé vacant. Mais au lieu de rompre les liens entretenus avec le SP.a pour l’ABVV (l’équivalent flamand de la FGTB) et avec le CD&V pour l’ACV (l’équivalent flamand de la CSC) et de mettre en avant une véritable alternative, les dirigeants syndicaux ne font rien autre qu’appeler les travailleurs à voter, encore une fois, pour leurs bourreaux soi-disant pour ‘‘éviter pire’’. Il en résulte un morcellement politique énorme. Pour restaurer leur position électorale, les partis traditionnels sont prêts au harakiri.

    Comme Verhofstad au début de sa carrière, le tout nouveau président de l’Open-VLD Alexander De Croo, est prêt à tout faire pour attirer l’attention, même si cela fait sauter l’establishment au plafond. En faisant tomber le gouvernement, il parie gros. Un accord sur BHV aurait conduit à une victoire électorale éclatante pour le CD&V. Au CD&V, ils doivent avoir pensé qu’au VLD, le sens de l’Etat allait finalement prendre le dessus sur les intérêts électoraux. Mais non. Ceci dit, De Croo n’a fait que répéter l’exemple donné par le CD&V.

    Il y a quelques années, le nationalisme flamand, y compris la NVA, était à deux doigts de la mort. C’est le CD&V qui l’a réanimée pour des raisons purement électoralistes. Marianne Thyssen, la présidente du CD&V, prétend que le CD&V veut ‘‘continuer à se mobiliser pour une économie sociale, pour une politique de soutien aux faibles et pour le maintien du dialogue communautaire.’’ C’est exactement le contraire de la pratique du CD&V de ces dernières années. ‘‘Chez nous, il n’y aura pas de gros mots ou d’ultimatum’’, ajoutet- elle. Quelle hypocrisie !

    Les partis francophones reprochent également à l’Open-VLD son manque de responsabilité. Mais même les retombées volcaniques n’ont pas pu retenir Maingain d’envoyer une torpille communautaire à partir de la Méditerranée. Lorsque Jean Gol, du PRL, a offert au FDF une bouée de sauvetage avec son cartel, il ne pouvait évidemment pas savoir que le FDF allait par la suite peser sur son successeur au MR, Didier Reynders.

    Les partis traditionnels francophones sont maintenant très aimables entre eux, mais, néanmoins, le PS n’a pas pu se retenir d’évoquer la responsabilité partielle du MR pour cette crise. Le CD&V et le MR ne sont pourtant pas les premiers partis traditionnels à avoir ouvert les portes pour accueillir des nationalistes et/ou des régionalistes dans leurs rangs pour des raisons électorales. Pendant la crise des Fourons, le PS avait déjà accueilli un cheval de Troie du régionalisme, José Happart.

    La peur s’est installée. Ces élections seront les plus communautaires depuis des années. Seule une grande coalition avec les quatre familles traditionnelles – chrétien-démocrates, sociaux-démocrates, verts et libéraux – peut avoir la possibilité de temporairement démêler l’écheveau du fil communautaire. Cela libérera le chemin pour le ‘‘vrai défi’’: renflouer le trou creusé par la reprise des dettes bancaires dans le budget, aux frais des travailleurs et de leurs familles. Cela demande une révision de la loi de financement, pour que les régions et les communautés contribuent à cet effort Mais c’est plus facile à réaliser sans les inconditionnels du communautaire, d’où les tentatives de l’establishment pour améliorer la position électorale du CD&V et du SP.a, qui sont tout le temps sous les feux de la rampe. Le pire scénario serait que la N-VA devienne incontournable. Dans ce cas, nous serions à nouveau repartis pour quelques années de querelles communautaires pendant lesquelles ‘‘le vrai défi’’ serait mis au frigo. Dans ce cas, l’establishment mènerait la stratégie du pourrissement, des gouvernements se suivront à un rythme accéléré, et la N-VA serait alors rendue responsable de la situation.

    Quel que soit la coalition qui suivra ces élections (une grande coalition à quatre ou une formule avec la NVA), l’enjeu de ces élections est de faire payer la facture de la crise aux travailleurs et à leurs familles. Seule une résistance massive et un nouveau parti des travailleurs avec un soutien des grands syndicats peuvent assurer que les responsables de la crise vont devoir mettre les mains dans leurs propres poches.

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