Tag: violence policière

  • USA. Justice pour Daunte Wright ! Pendant que les Démocrates palabrent, la police continue de tuer

    Le 11 avril Daunte Wright, un jeune homme noir de 20 ans, a été tué par la police de Minneapolis pendant un contrôle d’identité. Cette acte de violence raciste qui survient quasiment un an après le meurtre de George Floyd dans la même ville a déclenché une nouvelle vague de protestation et a suscité une indignation on ne peut plus justifiée. Ce qui suit est une première réaction de la section de Minneapolis de Socialist Alternative, l’organisation sœur du PSL-LSP aux Etats-Unis.

    Malgré toutes les promesses de réforme de la police faites par l’établissement, regardez ce qui continue d’arriver. Un autre homme noir a été arrêté par la police sans raison. Et sans raison claire, il a été abattu et tué.

    Socialist Alternative est solidaire du mouvement qui réclame justice pour Daunte Wright ainsi que la fin des violences policières et du racisme systémique. Les contrôles de routine ne devraient jamais être une condamnation à mort. Ce meurtre brutal, qui coïncide avec le procès de Derek Chauvin, intervient à un moment où Minneapolis se bat toujours pour que justice soit rendue à George Floyd.

    Quelques centaines de personnes se sont rassemblées sur la scène du meurtre, où la mère de Daunte s’est adressée à la foule. Après de brèves confrontations avec la police, la communauté a réussi à forcer la police à quitter les lieux et une veillée pacifique a été organisée. Lorsque le groupe s’est dirigé vers le commissariat de Brooklyn Center, il a été confronté à la violence des flash-bangs, des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc.

    L’été dernier, les jeunes de couleur de la classe des travailleurs ont mené des manifestations de masse après le meurtre de George Floyd. Sans ce mouvement, Chauvin ne passerait peut-être pas devant les tribunaux aujourd’hui. L’establishment de Minneapolis a renoncé à ses promesses de réforme, ce qui n’a fait que laisser le champ libre à un autre meurtre insensé.

    Nous ne pouvons pas faire confiance à ces élus pour obtenir justice pour Daunte Wright. Pour soutenir la lutte et obtenir justice pour toutes les victimes de la violence policière, nous avons besoin d’un mouvement organisé et inclusif de la classe des travailleurs. Nous avons besoin d’un conseil de surveillance organisé par la communauté et avec de vrais pouvoirs, y compris celui de renvoyer tout officier de police ayant des antécédents de racisme ou de violence. Il faut réduire le financement de la police de 50%, taxer les grandes entreprises et les grandes fortunes pour financer le logement, l’emploi et l’éducation.

  • Justice pour Mawda ! Combattons les violences policières !

    Ces 23 et 24 novembre 2020 aura lieu le procès des trois hommes impliqués dans la mort de Mawda le 17 mai 2018. La fillette qui fuyait la guerre au Kurdistan irakien avec sa famille avait été tuée par une balle dans la tête à la suite d’une course-poursuite entre la police et une camionnette de migrants. Autant que le policier qui a tiré la balle, les politiques d’austérité migratoires, la normalisation et l’impunité des violences policières sont responsables de ce drame.

    Par Antoine, EGA-Bruxelles, images de solidarité prises sur la page Facebook de la Campagne Solidarity

    En Belgique, les politiques migratoires sont construites autour de la répression plutôt que de l’accueil et de l’intégration. A la suite du meurtre de Mawda, Jan Jambon justifiait l’acte du policier par l’autorisation de ceux-ci à tirer sur les migrants si « des vies sont en danger ». Cette légitimation des violences policières est un discours tenu non seulement par l’extrême droite mais également par les partis traditionnels comme le MR. Rien d’étonnant, quand on sait que la police est le bras armé du gouvernement et qu’elle leur permet d’appliquer sur le terrain leurs politiques de répression.

    Ce drame et tant d’autres ont permis d’émettre un constat alarmant : la nécessité de la régularisation des sans-papiers en Belgique, d’autant plus en cette période Covid où les décisions gouvernementales ont été prises sans les tenir en compte, les plongeant encore plus dans la précarité. La volonté du gouvernement de retours aux pays et d’ouvertures de « nouvelles places » en centres fermés démontre leur déshumanisation envers les migrants et souligne la nécessité de maintenir une opposition militante active. Il faut absolument que les sans-papiers soient régularisés et puissent bénéficier d’aides comme le CPAS et un accès à un logement abordable.

    Avec le réchauffement climatique, les conflits et les guerres, les migrations vont augmenter considérablement. Pour y faire face, il est nécessaire d’adopter dès aujourd’hui une politique d’accueil à laquelle le système en place ne pourrait pas répondre. Le capitalisme démontre toujours plus ses limites et son incapacité à gérer de manière sociale et humaine les questions migratoires. Pour combattre ces inégalités, il est nécessaire de construire un mouvement politique avec des revendications sociales radicales et le but de rompre avec le système actuel.

    Il est essentiel que le contrôle des forces de l’ordre s’opère de manière démocratique et sur base des communautés locales et des organisations de travailleuses et travailleurs. Les plaintes déposées au comité P n’aboutissent souvent à rien, ce que la Cour Européenne des Droits de l’Homme a notamment dénoncé. L’ONU dénonce également un manque de partialité et d’indépendance dans cet organe. Le passage du policier devant le juge est malheureusement encore trop rare. Pour ça nous avons besoin d’un contrôle démocratique, transparent et indépendant des forces de police.

    L’impunité des policiers les conforte dans l’idée qu’ils peuvent se permettre d’être violents, racistes et sexistes. Nous devons clairement démontrer que tout le système est responsable du meurtre de Mawda et que c’est tout le système qui doit être jugé. Son manque de démocratie, ses politiques d’austérité et d’oppression, rendent nécessaire d’en finir avec le capitalisme et de lutter pour un système radicalement différent, basé sur la solidarité et les besoins collectifs: une société socialiste.

    Combattons le racisme par la solidarité !

    • Régularisation de toutes et tous les Sans-Papiers!
    • Jamais plus d’impunité policière! – Contrôle démocratique sur les forces de l’ordre!
    • Des solutions sociales pour les problèmes sociaux : il faut des investissements dans l’enseignement, les soins de santé et les salaires plutôt que dans la répression policière. Taxons les riches au lieu de tirer sur les pauvres !
    • Malcolm X a dit : “Il n’y a pas de capitalisme sans racisme”. Nous devons combattre le système capitaliste, un système d’exploitation économique pour la majorité au profits d’une infime élite.

     

  • Après Charleroi et Liège, une nouvelle action réussie à Bruxelles contre le racisme et la violence policière !

    Combattons le racisme par la solidarité!

    Voici quelque photo de l’action menée hier à Bruxelles par la Campagne Solidarity et la campagne antifasciste Blokbuster contre le racisme et la violence policière à laquelle ont participé une centaine de personnes. Le mouvement #BlackLivesMatter nous montre que ce n’est qu’à travers l’action que nous pouvons obtenir justice pour les victimes du racisme systémique et de la brutalité policière.

    Nous devons continuer à élargir notre combat et lutter à côté de tous les opprimés et les exploités en Belgique et dans le monde. La jeunesse a particulièrement un rôle crucial à jouer dans la lutte contre ce système raciste, sexiste et meurtrier qui détruit nos vie et notre planète.

    Nous avons besoin de défendre des revendications sociales capables de lier notre combat aux autres secteurs en lutte dans cette société, comme les sans-papiers et les travailleuses et travailleurs de la santé. Nous n’exigeons pas seulement #JusticeForJosef et pour toutes les autres victimes de la police, mais aussi des solutions immédiates pour les problèmes qui affligent la majorité de la population, comme:

    • La régularisation immédiate des tous les sans papiers
    • Le refinancement publique de la santé et de l’enseignement
    • Un salaire minimum de 14€/h

    Ce sont juste certaines de nos revendications et ensemble nous pouvons gagner! De Seattle a Beyrouth, nous devons apprendre que la lutte paie ! Rejoignez-nous et construisons ensemble un mouvement pour une nouvelle société !

    Quelques photos de Liesbeth:
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  • Après Charleroi, nouvelle action réussie à Liège contre le racisme et les violences policières !

    Après une première action réussie à Charleroi, la Campagne Solidarity et Blokbuster ont organisé une nouvelle action à Liège ce vendredi afin de fermement condamner l’acte odieux dont a été victime Josef Chovanec avec une septantaine de participantes et de participants. Le prochain rendez-vous est aujourd’hui à 15h à Bruxelles, en face du SPF Justice !

  • Stop à la violence policière ! Stop aux dissimulations après la mort de Joseph Chovanec !

    Samedi dernier, la Campagne Solidarity et la campagne antifasciste Blokbuster ont mené une première action à Charleroi pour protester à la fois contre les violences policières, le salut nazi lors d’un de ces cas de violence et la manière dont la mort de Joseph Chovanec a été étouffée après les faits.

    Lorsque la veuve du défunt a rendu publiques les images des violences policières, nous avons été nombreux à être choqués, notamment par la façon dont cette mort avait été dissimulée. De nombreuses questions demeurent : qui savait quoi à quel moment ? Y a-t-il encore d’autres cas ? Pourquoi l’agent qui a effectué le salut nazi n’a-t-elle pas été traitée plus sévèrement ? Essaiera-t-on encore de dissimuler des faits concernant cette affaire avec une deuxième opération de dissimulation ?

    Après les violences policières qui ont entraîné la mort de George Floyd aux États-Unis ainsi que les innombrables manifestations qui ont suivi, de nombreux responsables politiques et journalistes belges ont été prompts à déclarer qu’il s’agissait d’un incident spécifiquement américain et que quelque chose de similaire était impensable en Belgique. Le fait que Jonathan Jacob soit mort dans une cellule il y a dix ans après des brutalités policières n’était selon eux qu’une exception confirmant la règle. Il s’avère maintenant que cette exception n’était pas si exceptionnelle. Une fois de plus, aucune assistance médicale n’a été appelée alors que cela était clairement nécessaire. Une fois de plus, c’est une répression brutale qui a été choisie. Une fois de plus, la violence n’a été dévoilée que lorsque les proches de la victime ont publié les images choquantes. Une fois de plus, il y a eu une tentative évidente de dissimulation. Personne ne savait soudainement plus rien, mais tout le monde aurait pu et dû savoir tout.

    Cela soulève bien sûr la question de savoir s’il existe des incidents similaires. Si le contrôle de la police est laissé au Comité P, dont l’indépendance est assez largement contestée dans les milieux de défense des droits humains, nous ne saurons peut-être jamais combien d’autres incidents existent. Apparemment, la violence policière n’est abordée dans les médias que si les proches en ont des images en leur possession.

    Le 26 février 2018, immédiatement après les faits, le gouvernement slovaque a demandé une explication concernant les violences policières de Charleroi. Une correspondance a eu lieu entre le SPF affaires étrangères et le comité P. Le ministre des affaires étrangères de l’époque était Didier Reynders, le ministre de l’intérieur chargé de la supervision de la police était Jan Jambon.

    Bien sûr, et heureusement, la violence policière n’est pas aussi répandue ici qu’aux États-Unis, mais celles et ceux qui résistent peuvent apprendre beaucoup des États-Unis. Pendant des années, les responsables politiques y ont promis qu’un contrôle de la police aurait lieu et que des mesures serait prises pour contenir la violence policière. Jamais rien n’est sorti de ces promesses. Ce n’est qu’en raison d’un soulèvement de masse que les agents impliqués dans le meurtre de George Floyd ont été suspendus et poursuivis. Non pas que cela ait suffi pour mettre fin à la violence : cette semaine, un autre Noir a été tué par la police dans le Wisconsin. C’est grâce aux mobilisations de masse que des revendications telles que la réduction massive des moyens de répression et de la police se sont imposées sur l’agenda politique. Les manifestants américains exigent d’investir dans la santé et l’éducation et non pas dans une militarisation mortelle de la police. Ce qu’ils disent, c’est que c’est tout le système qui est coupable.

    Dans la lutte contre la violence policière, nous ne devons pas compter sur les partis traditionnels ou les soi-disant services de contrôle, nous devons la mettre à l’ordre du jour nous-mêmes. C’est pourquoi il était important d’organiser une première action à Charleroi le week-end dernier. Une nouvelle action aura lieu ce vendredi à Liège face au Palais de Justice (18h30, place Saint Lambert) et une autre le samedi à Bruxelles au SPF Justice (Boulevard de Waterloo 115, métro Hôtel des Monnaies).

    Nous entendons combattre le racisme par la solidarité. C’est pourquoi nous lions à ce combat des revendications telles que des emplois décents pour toutes et tous, un salaire minimum de 14 euros de l’heure, des logements abordables, la construction massive de logements sociaux et un plan d’investissement radical dans les services publics, l’enseignement et les soins de santé. La crise capitaliste entraîne dans son sillage plus de divisions, dont le racisme, et plus de violence. Mettre fin à la violence policière signifie de renverser le capitalisme et de construire un tout autre type de société.

  • Anvers : une jeune fille de 14 ans blessée par arme non-létale policière

    Le 10 novembre dernier, l’équipe d’intervention rapide de la police d’Anvers a a employé des armes tirant des balles en plastique lors d’une opération dans un établissement pour mineurs. Une jeune syrienne de 14 ans a été blessée. La jeune fille est avec ses trois frères et sa soeur dans un établissement pour mineurs. Une altercation a conduit à une agression physique, les superviseurs ont appelé la police pour intervenir. Et on lui a tiré dessus.

    Réaction d’un éducateur

    Est-ce une pratique normale? En matière de protection des mineurs, il existe une politique concernant les agressions. Bien entendu, on essaye d’abord d’en arriver là. Dans les situations où la vie d’un travailleur social ou d’un mineur est en danger, il peut être approprié d’entraver le mineur et de l’isoler. L’assistance de la police peut être utile. Cela devrait être fait avec grande précaution. De nombreuses techniques existent pour immobiliser une personne, une formation est prévue à cet effet. Tirez sur quelqu’un n’en fait pas partie. Cela rend le suivi ultérieur des travailleurs sociaux quasiment impossible. Cela entraine un nouveau traumatisme, chez une jeune fille qui a fui la Syrie dans le cas présent pour éviter ce type de traumatisme.

    Peut-on éviter cela ? Évitez tous les cas de violence, ce n’est pas possible. Mais avec assez de personnel bien formé, on peut déjà faire beaucoup. La prévention nécessite du temps, des moyens et du personnel pour garantir aux mineurs tranquillité et sécurité dans des conditions difficiles afin d’assurer que participer à la vie de la société soit possible. Economiser sur les budgets du secteur social, stimuler la flexibilité pour le personnel et ne rien faire au sujet de la pénurie de personnel sont des pratiques néfastes à la mission sociale des éducateurs. Les jeunes des services d’aide et de protection de la jeunesse doivent se voir offrir un environnement sûr, sans se faire tirer dessus par la police. Que l’équipe d’intervention rapide de la police n’ait pas consulté le personnel et ait directement choisi de tirer est inacceptable. Que faisait la police là-bas ? Cela arrive régulièrement; la présence d’un étranger en uniforme peut avoir un effet dissuasif. Mais une force de police militarisée avec armes lourdes ne fait pas partie de l’aide dont nous avons besoin. L’équipe d’intervention rapide a été créée par Bart De Wever dans le cadre de sa politique sécuritaire.

    Que fait cette équipe dans une institution de jeunesse? Traumatiser une jeune fille de 14 ans en la traitant comme une terroriste, c’est complètement fou. Pourtant, Bart de Wever estime que son équipe d’intervention a agi ‘‘de manière très professionnelle et efficace’’. ‘‘Cette équipe a une mission: s’il y a de la violence armée, ils règlent le problème avec un minimum de dommages. Voilà ce qu’ils ont fait. La jeune fille a seulement une ecchymose.’’ Ce qu’il dit, dans les faits, c’est que la prévention, l’assistance psychologique,… sont moins efficaces que la répression brutale. Les conséquences à long terme sont ignorées. Mais à court terme, c’est une manière meilleure marché de contenir les problèmes sociaux. Voilà ce que c’est, le néolibéralisme.

  • Blocage du European Business Summit durement réprimé

    Rapport de Laure, quelques photos du Collectif Krasnyi – Reportage photo du Collectif Krasnyi

    Ce matin du jeudi 15 mai, suite à l’appel du D19-20, près d’un millier de manifestants se sont rassemblés pour dénoncer les accords négociés à l’occasion du European Business Summit.

    Les plus grandes entreprises s’y retrouvaient en huis clos avec nos décideurs (Karel De Gucht, Didier Reynders, Guy Verhofstadt, etc.), au palais d’Egmont pour discuter du partenariat du traité transatlantique et des accords pouvant être obtenus en vue des prochaines élections européennes.

    Tandis que « les organisateurs de cette grande messe du lobbysme » influençaient tranquillement les leaders européens, des centaines de militants syndicalistes, de citoyens, d’agriculteurs, de jeunes, etc.,  manifestant leurs désaccords, se faisaient violemment arrêter.

    En effet, dès le début de la manifestation totalement pacifique, la police a provoqué délibérément les manifestants. Très vite, le ton est monté à coups d’insultes, de coups, d’arrestations groupées et d’auto pompe. Plus de 300 personnes ont été arrêtées et sont toujours actuellement enfermées à la caserne d’Etterbeek.

    Une telle attitude, cautionnée par Yvan Mayeur, bourgmestre PS de la ville de Bruxelles, montre la volonté féroce de nos dirigeants à protéger les intérêts des gros capitalistes et à museler toute forme de contestation.

    Déjà, lors des manifestations contre le sommet européen en décembre, et la manifestation européenne contre l’austérité en avril, la volonté de répression et de criminalisation du mouvement social annonçait la couleur de ce qui nous attend.

    Aujourd’hui, le total musèlement de la contestation de l’austérité, aussi pacifique et démocratique qu’elle soit, démontre ce à quoi nous préparent nos dirigeants :

    Des mesures drastiques en faveur des actionnaires et des gros patrons que devront subir en silence la majorité des jeunes et des travailleurs.

    Tandis que nos conditions de vie ne vont cesser de s’aggraver au profit de l’engraissement des 1% les plus riches, nos révoltes pour préserver nos acquis et stopper la machine de guerre sociale seront de plus en plus violemment réprimées.

    Cette journée démontre une fois de plus l’urgence d’organiser la riposte et de faire entendre nos droits. STOP A LA REPRESSION ! STOP A LA DESTRUCTION DE NOS ACQUIS ! POUR UNE VERITABLE REPARTITION DES RICHESSES MAINTENANT !

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