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Tag: Vincent Kolo
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Solidarité avec les masses en révolte en Tunisie! Manifestation jusqu’au consulat de Tunisie à Hong Kong
Ce vendredi 21 janvier, durant l’après midi, des militants ont exprimé leur solidarité avec les travailleurs et les masses opprimées de Tunisie à Hong Kong. Ils ont ainsi montré leur solidarité avec la lutte des masses tunisiennes contre le régime dictatorial du président déchu Ben Ali.
J. M. Roy, chinaworker.info
"Le pouvoir aux travailleurs! Non à tous les dictateurs!" ont ainsi crié les manifestants. Le groupe de militant a manifesté du commissariat de police jusqu’au consulat de Tunisie pour y remettre une lettre de protestation et de solidarité avec la révolte de masse en Tunisie contre le régime du RCD (Rassemblement Constitutionnel Démocratique). Cette marche avait été organisée par Socialist Action – Hong Kong (section du CIO à Hong Kong) et par le célèbre militant Leung Kwok Hung, de la Ligue des sociaux-démocrates. Ce dernier est surnommé ”Cheveux longs” depuis qu’il a décidé de ne pas se couper les cheveux jusqu’à ce que le régime de Pékin présente ses excuses pour la répression de Tian’anmen en 1989.
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Sur la Tunisie:
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- Maghreb : La révolte Tunisienne s’étend en Algérie – Solidarité avec les masses Tunisiennes et Algériennes !
- Révolte sans précédent en Tunisie
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"Nous condamnons fermement la réponse brutale du régime et de ses forces de police, ce qui a coûté la vie à 100 personnes" était-il notamment écrit dans la lettre de protestation, signée par Leung et Vincent Kolo, de Socialist Action. La lettre mettait également en garde contre les tentatives d’accords entre représentants du vieux régime et les partis d’opposition pro-capitalistes, tout en appelant les travailleurs et les jeunes de Tunisie à construire des comités de luttes démocratiques et à lutter pour une assemblée constituante révolutionnaire ainsi que pour le contrôle public de l’économie du pays afin de la retirer des griffes de la vieille élite.
Comme cela a été souligné par les orateurs lors de la manifestation, l’importance de cette lutte ne se limite pas qu’aux rues de Tunis ou des autres villes de Tunisie. Les réactions des classes dirigeantes des autres pays a été très révélatrice. Le gouvernement français a ainsi offert de soutenir la répression du soulèvement dans son ancienne colonie, et le président Sarkozy avait il y a peu félicité le dictateur Ben Ali, se disant ”impressionné par la clarté des analyses du Président Ben Ali, par son ouverture d’esprit et par sa franchise.” Il ne fait aucun doute que les masses d’Afrique du Nord et de France ne se souviendront que trop bien de la manière dont le gouvernement capitaliste français traite les peuples qui osent se soulever contre la tyrannie. Les dirigeants d’Égypte et de Libye ont également été rapides pour condamner les luttes du peuple tunisien et ils ont directement pris des mesures pour prévenir de tels mouvements de la part de leurs propres masses opprimées. Dans le même but, les gouvernements du Maroc et de Jordanie ont abaissé les prix de l’alimentation pour essayer d’ainsi apaiser les masses.
Les évènements de Tunisie sont aussi riches de leçons pour les masses en Chine et à Hong Kong, avec leur propre forme de régime dictatorial. Les dictateurs arabes ne sont pas les seuls à suivre avec effroi les nouvelles de Tunis…
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Une manifestation de 8.000 personnes à Hong Kong pour commémorer le massacre de Tiananmen
Ce rassemblement était le plus grand depuis le début des années ’90, et démontre que le souvenir du «6/4» (le massacre du 4 juin) reste un facteur important et lourd de significations parmi le peuple chinois
Ce dimanche 31 mai, ils étaient des milliers à marcher à travers l’île de Hong Kong en mémoire de tous ceux qui ont été massacrés à Pékin le 4 juin 1989. Au moins 8.000 manifestants étaient présents selon les organisateurs, l’Alliance de Hong Kong en soutien des mouvements patriotiques démocratiques. Il s’agissait du plus grand rasseblement depuis des années, 1992 selon quelques vétérans de la lutte pour la démocratie. Le dernier dimanche avant le 4 juin est devenu une date traditionnelle pour organiser une manifestation à Hong Kong, seule région de Chine où de telles protestations sont permises. Chaque année, une veillée a ensuite lieu au parc Victoria, le jour même de «l’anniversaire».
Vincent Kolo, chinaworker.info
Reportage – photos, chinaworker.info
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Livre: “Tiananmen 1989 – Seven weeks that shook the world”
Le nouveau livre de Chinaworker.info sur les évènements de Tiananmen sera très bientôt disponible ici aussi, par l’intermédiaire du PSL. Ce livre (en anglais) de 96 pages republie le témoignage de Stephen Jolly, qui était présent lors des gigantesques manifestations estudiantines d’avril-juin 1989 contre l’autocratie et la corruption, et est complété par de nouveaux articles de Vincent Kolo et de Chen Mo.
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On s’attend à la plus grande mobilisation depuis plus d’une décennie ce 4 juin, pour le 20ème anniversaire de la brutale répression ordonnée par Deng Xiaoping et les dirigeants âgés du parti soi-disant «communiste» de Chine. L’année dernière, la veille du 4 juin avait rassemblé environ 50.000 personnes en dépit du tremblement de terre du Sichuan et de l’hystérie olympique. Cette année, peut-être que 100.000 personnes pourraient participer. Sur base de la marche de ce dimanche à Hong Kong, huit fois plus grande que la précédente, cela semble très réaliste. Au côté des militants de l’ancienne génération, il y avait beaucoup de jeunes cette année, la manifestation était d’ailleurs menée par un groupe de jeunes tous nés en 1989. La fédération des étudiants de Hong Kong a aussi lancé le 1er juin une grève de la faim de 64 heures en mémoire des grèves de la faim de Tiananmen. Ceci balaye les déclarations selon lesquelles les jeunes ne s’intéressent pas à ces événements vieux de 20 ans.
«La participation d’aujourd’hui illustre qu’il y a une augmentation du nombre de voix réclamant une démocratie véritable» a dit «Long Hair» Leung Kwok, représentant de la Ligue Social-Démocrate au Parlement de Hong Kong. «Il y a plusieurs facteurs en œuvre cette année. C’est le 20ème anniversaire, c’est un élément, mais il y a également la crise économique, très sérieuse en Chine et à Hong Kong, qui a intensifié les revendications populaires de démocratie, et l’erreur stupide de Donald Tsang [chef de l’exécutif] est un autre facteur», a-t-il déclaré à chinaworker.info.
Hong Kong est entrée dans une profonde récession. Le chômage va doubler et une étude récente a montré que la majorité des travailleurs devront faire face à des diminutions de salaire en 2009. Il y a deux semaines encore, Donald Tsang, qui est nommé par la dictature de Pékin, a expliqué que le massacre de Tiananmen c’était déroulé il y a longtemps et que la croissance économique rapide de ces deux dernières décennies signifiait que la répression méritait «une évaluation objective»! La popularité de Tsang s’est effondrée depuis ce discours, qui a déclenché une énorme polémique en exposant, s’il le fallait encore, à quel point ces technocrates sont détachés des principes démocratiques. En fait, Tsang a simplement laissé échapper ce que la plupart des chefs d’entreprises et des capitalistes qui opèrent à partir de Chine pensent vraiment : la priorité, c’est que les affaires prospèrent. Comme l’a dit un manifestant ce dimanche : «Si un meurtrier devient un homme riche, s’excuse-t-il de ses crimes? Naturellement pas».
Le gouvernement rencontre l’opposition
La grande participation de ce dimanche confirme qu’il y a un plus grand intérêt pour les événements de 1989 et une position plus critique envers le régime de Pékin. Une récent sondage de l’université de Hong Kong a publié que 69% des habitants de Hong Kong pensent que la répression était une erreur et que 61% croient que le gouvernement chinois devrait cesser de condamner les protestations. Une autre indication de cette atmosphère l’intérêt fébrile pour les mémoires «illégales» de l’ancien dirigeant du parti «communiste» Zhao Ziyang, éditées la semaine dernière. Hong Kong est déjà en rupture de stock. Il s’agit d’une critique dévastatrice de l’establishment politique chinois par un de ses anciens portes-parole de premier plan.
La renaissance d’un intérêt de masse pour le destin du mouvement révolutionnaire de 1989 pose une grave menace au régime chinois, en lutte avec une crise économique profonde et plusieurs autres défis politiques. Durant le premier trimestre uniquement, il y a eu 58.000 incidents de masse, c.-à-d. des grèves, des protestations en rue et autres, ce qui constitue un chiffre hallucinant. Pour cette raison, les héritiers de Deng Xiaoping qui sont le gouvernement actuel ont tout fait pour éviter chaque débat public ou commémoration du mouvement de Tiananmen. De Pékin, nous entendons parler d’un afflux de nouvelles arrestations et d’un harcèlement intensifié de la part de la police contre les dissidents, les militants des droits de l’homme, les véritables socialistes et les militants pro-démocratiques. La répression est même plus grave encore que durant les Jeux Olympiques de l’an dernier. La censure des médias et le contrôle accru d’Internet sont aussi des ingrédients de la stratégie du régime pour amoindrir le risque du «4/6».
Un exemple particulièremenbt clair est l’enquête dans le comté de Badong, à Hubei, dans le cas d’une jeune fille de 21 ans, Deng Yujiao, qui a poignardé à mort un fonctionnaire du gouvernement local qui avait tenté d’abuser d’elle sexuellement. Ce cas s’est retrouvé en première ligne par les bloggers et les militants des droits civiques. Les dernières nouvelles de Hubei font état de douzaines de militants expulsées de la région, tous les médias sont fortement censurés, et le secteur lui-même a été isolé du reste de la Chine par un cordon de sécurité, avec un blocage total d’Internet à proximité immédiate de Badong. De même, les appels pour des protestation à l’occasion du 4 juin ont rencontré une contre-attaque sévère de la part des fonctionnaires. Les professeurs dans les universités doivent être très sévère avec chaque étudiants arrivant en classe avec un T-shirt blanc le 4 juin!
Défendez le mouvement de 1989 dans les rues !
Dans les rues de Hong Kong, par contre, en conséquence des droits démocratiques qui existent à l’intérieur de la région administrative spéciale (même si les habitants ne peuvent toujours pas élire de gouvernement ni tous les parlementaires), le thème du 20ème anniversaire de Tiananmen est profondément discuté. Cela reflète l’atmosphère qui existe en Chine continentale, là où les gens sont de force empêchés de tenir de telles discussions, mais où les efforts sont innombrables pour surmonter les interdictions, particulièrement sur Internet. Beaucoup de participants à la manifestation de Hong Kong ont exigé un retour sur le mouvement étudiant de 1989, certains font appel au parti «communiste» pour qu’il change sa position sur ces événements. Chinaworker.info ne peut pas ajouter sa voix à de tels appels, parce que nous ne croyons pas que le parti et le gouvernement qui ont ordonné le massacre ont un tel droit. Le mouvement de masse de 1989 est déjà défendu et honoré par le soutien ardant et passionné qu’il produit dans les rues de Hong Kong, comme l’a montré ce 31 mai 2009, et assurément encore plus dans le courant de cette semaine.
Chinaworker et le CIO à la manifestation
Les partisans de chinaworker.info et du Comité pour une Internationale Ouvrière (CIO) ont participé à la manifestation de Hong Kong avec une pétition «Donald Tsang ne parle pas en notre nom», qui critiquait les récents commentaires du dirigeant et réclamant une enquête indépendante sur les événements de 1989 et le rôle des fonctionnaires chinois dans ce masacre. Notre pétition réclame aussi des compensations pour les familles des victimes, ainsi que la fin de la répression policière, la fin du règne du parti unique et la libération de tous les prisonniers politiques. La pétition exige encore l’obtention de droits démocratiques en Chine, avec entre autres la liberté d’association, une presse libre et le droit de se rassembler.
Un thème a particulièrement reçu de l’attention et du soutien : l’appel à soutenir les luttes des travailleurs en Chine continentale et pour construire des syndicats indépendants afin d’en finir avec l’exploitation. Ces revendications définissent ce qui est nécessaire pour continuer et construire le mouvement sur base de la tradition de lutte des mois de mai et juin 1989.
Le stand du CIO/chinaworker était un des plus remarqués à la manifestation de dimanche dernier. Des centaines de personnes ont signé notre pétition et des douzaines ont exprimé leur soutien en achetant notre T-shirts sur Tiananmen. Plus de 30 exemplaires de notre nouveau livre «Tiananmen 1989 – sept semaines qui ont ébranlé le monde» ont également été vendus. Plusieurs personnes ont d’ailleurs déjà dit qu’elles avaient le livre, en vente dans les librairies de Hong Kong depuis la semaine dernière. Des partisans de chinaworker.info ont été interviewés par Canadian Broadcasting Corporation et Radio Free Asia, en donnant notre avis sur les événements de 1989, un mouvement révolutionnaire contre le capitalisme et le stalinisme.
Le Comité pour une Internationale Ouvrière, CIO
Chinaworker.info est un site internet du CIO.
Le capitalisme est un système mondial et il doit être combattu à la même échelle. C’est pourquoi le Parti Socialiste de Lutte fait partie d’une organisation marxiste internationale: le Comité pour une Internationale Ouvrière (CIO), un parti mondial actif sur tous les continents. Notre lutte en Belgique s’inscrit dans le cadre d’une lutte des travailleurs du monde entier pour un société socialiste car si la révolution socialiste éclate sur le plan national, elle se termine sur l’arène internationale. La démocratie ouvrière et la planification socialiste de la production ne peuvent se limiter à un seul pays. C’est d’ailleurs l’isolement de la Russie soviétique qui a conduit à sa dégénérescence à partir de 1924.
- Histoire du CIO
- Liens vers différents sites du CIO et de ses sections
- Rubrique de ce site consacrée aux nouvelles du CIO
- Site du CIO, socialistworld.net
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Chine : Des milliers d’étudiants à Nankin affrontent la police
Les autorités sont angoissées à l’approche du vingtième anniversaire du massacre de Tiananmen
Des milliers d’étudiants ont affronté la police dans la ville chinoise méridionale de Nankin (1), après que les agents de l’administration de la ville aient battu des vendeurs de rue. L’incident s’est produit lundi 18 mai au soir, en période de grande alerte pour les autorités «communistes» au fur et à mesure que se rapproche l’échéance du 4 juin, qui marquera le vingtième anniversaire du massacre de Tiananmen du 4 juin 1989.
Article de chinaworker.info
Cinq étudiants, y compris une fille de l’Université d’aéronautique et d’astronautique de Nankin, ont été battus par la sécurité de la ville, qui désiraient nettoyer la place devant l’université. Ceci a mené à une manifestation et des barrages forts de plusieurs milliers d’étudiants de cette université. Un affrontement sanglant s’est ensuite produit entre la police anti-émeute et des milliers d’étudiants, affrontement qui s’est poursuivi jusque dans la nuit de lundi à mardi à 1h du matin. Trente étudiants ont été blessés, et une voiture de police a été détruite par les manifestants. L’incident a été confirmé auprès du Centre des Droits de l’Homme de Hong Kong et par le commissariat de la Zone de Développement de Nankin de même que par le bureau de sécurité de l’université.
Police aggressive
L’incident entier semble avoir été provoqué par des tactiques agressives de la part des autorités de la ville et de la police. Les photos publiées sur internet et dans le South China Morning Post (de Hong Kong) montrent des manifestants étudiants brandissant des pancartes en anglais et en chinois, avec le slogan «Non-violence et non-coopération», inspiré par le mouvement pour les droits civiques aux Etats-Unis mené par Martin Luther King.
Soulignant à quel point les manifestations étudiantes sont sensibles dans cette période de pré-4 juin, les dirigeants du gouvernement provincial sont arrivés à l’université, afin de s’assurer que le mouvement de protestation soit bien tué dans l’oeuf. Les étudiants disent que tous les professeurs ont été mobilisés pour leur donner des travaux et éviter une nouvelle manifestation. Près d’une centaine de policiers anti-émeute se tenaient à l’entrée de l’université. C’était là le deuxième incident de troubles estudiantins en Chine en moins de dix jours. Le 7 mai, des centaines d’étudiants de l’Université de Zhejiang ont organisé une manifestation sur les routes menant à Hangzhou, à la suite du meurtre d’un étudiant par un chauffard. Cet accident a attiré un énorme intérêt sur internet.
Alors que le déclenchement de ces troubles n’apparaît pas comme étant à première vue politique, ces deux exemples illustrent à quel point la situation est tendue sur les campus à travers toute la Chine, alors que le coût des études monte en flèche, constituant un fardeau pour de nombreuses familles sous la forme d’années d’endettement. Les perspectives d’emploi pour les diplômés s’évaporent également, en conséquence de la grave crise économique.
Tiananmen -1989, les sept semaines qui ébranlèrent le monde
Un nouveau livre de chinaworker.info
Ce livre (en anglais) de 96 pages republie le témoignage de Stephen Jolly, qui était présent lors des gigantesques manifestations estudiantines d’avril-juin 1989 contre l’autocratie et la corruption, et complété par de nouveaux articles de Vincent Kolo et de Chen Mo. Ce livre peut être commandé sur le site chinaworker.info (et sera sans doute disponible auprès de nos membres en Belgique à partir de cet été).
(1) Nankin, 6 million d’habitants, non loin de Shangai, ancienne capitale de Chine et toujours aujourd’hui considérée comme capitale officielle du gouvernement en exil de la République de Chine (Taïwan)
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Mettons à nouveau le socialisme à l’ordre du jour !
5-6 avril: “Socialisme 2008”
L’année 2007 a connu la crise politique la plus longue de l’histoire belge. Faute de pouvoir enthousiasmer la majorité de la population sur base de leur projet politique, les partis traditionnels se servent du nationalisme pour l’appliquer. Mais sur le fond, la politique néolibérale, tout le monde est d’accord. Seules les méthodes divergent. L’année 2008, elle, commence sur fond d’augmentation des prix. Face à l’incapacité de l’indexation à suivre le rythme, des actions et des grèves pour des augmentations salariales débutent .
Partout ferment des bureaux de postes, comme pour mieux illustrer le démantèlement général des services publics et la catastrophe de la privatisation : enseignement, transports en commun, etc. rien n’échappe à la soif du secteur privé. Et c’est à la collectivité de payer les frais. Aux riches les cadeaux du gouvernement, aux autres la miniaturisation du pouvoir d’achat.
Comment douter dans un tel contexte de la nécessité de débattre de l’alternative apte à nous sortie de cette situation ? Les sources d’inspirations importantes regorgent tant sur le plan de l’actualité qu’historique.
SOCIALISME 2008 veut discuter et promouvoir les traditions de lutte, de solidarité et de socialisme à travers un large éventail de discussions, d’ateliers, de débats ou d’animations.
En guise d’expériences historiques, nous aborderons particulièrement “Mai ’68” (en présence d’une camarade française qui a participé à ces actions), la révolte de Cronstadt en 1921 en Russie et les circonstances qui ont mené à la répression par les bolcheviks, le combat, dans les années ’80, de la ville de Liverpool et de son conseil communal dirigé par de vrais socialistes (avec comme invité l’ancien président de la section locale du parti travailliste).
L’actualité internationale sera abordée sous les angles de l’Amérique Latine et du Moyen Orient, tandis que se tiendront des discussions plus théoriques, comme sur la Chine (avec le spécialiste Vincent Kolo, du site web chinaworker) ou encore sur l’attitude des socialistes vis-à-vis de la religion (avec la participation d’une socialiste iranienne). Mais le point fort de ce weekend sera le thème de la résistance aux politiques néolibérales. Une série de syndicalistes ont été invités pour venir partager leur expérience tirée des luttes contre les restructurations dans des multinationales ou des mouvements pour augmenter le pouvoir d’achat. D’autres personnes encore témoigneront des répercussions du néolibéralisme sur la vie de famille.
Des débats contradictoires seront aussi organisé, l’un sur la question nationale, l’autre sur l’attitude adoptée par la gauche dans le cadre de la discussion sur une alternative politique avec des invités issus d’un mouvement de gauche à l’intérieur du parti socialiste flamand, du mouvement syndical « du 15 décembre » et du PTB (mais nous attendons confirmation).
En bref, ce sera à nouveau un weekend à ne pas rater ! Plus d’informations seront bientôt disponibles sur le site. Mais nous vous invitons déjà à libérer ce week-end dans vos agendas.