Your cart is currently empty!
Tag: United Nations Industrial Development Organization
-
[PHOTOS] Les Indignés : Arrivés et réprimés
Ce samedi soir, avec un peu de retard, les Indignés espagnols sont enfin arrivés à Bruxelles. Tout de suite, ils se sont melés à plusieurs centaines de personnes venues les acceuillir. Des slogans espagnols ont été lancés comme le fameux "el pueblo unido jamas sera vencido". Les arrivants ont commencé par planter leur tente et une assemblée s’est formée. La discussion qui a pris place concernait l’interdiction du bourgmestre de rester au Parc Elisabeth. La contre-proposition était que les Indignés logent dans la HUB. Finalement, malgré le fait que cela restreindrait la visibilité des Indignés, ils ont dicidé de partir du parc. Mais les forces de l’Etat ont réprimé durement une quarantaine d’entre eux qui avaient décidé de rester sur place pour discuter. Il n’est pas normal que, dans une "démocratie", des gens se réunissant pacifiquement se fassent ainsi attaquer. Mobilisons-nous ce 15 octobre pour une réelle démocratie!
Fotoreportage door Karim
-
Journée du 27 mai à Barcelone: Répression plaza Catalunya… et manifestation des travaileurs des soins de santé
Le 27 mai a été une journée historique qui ne sera pas oubliée de si tôt. L’indignation de la population augmente. Les gens sont de plus en plus en colère et font de plus en plus entendre leur voix.
Témoignage de Clara
DEBAT sur la révolte des jeunes du 15-M en Espagne!
L’auteur de cet article, Clara, est une jeune espagnole participant actuellement au mouvement de la jeunesse espagnole à la plaza de Catalunya (Barcelone). Elle animera un débat à ce sujet ce 6 juin à Bruxelles.
Dans la matinée, on a été réveillés par de nombreux messages téléphoniques d’alerte de l’expulsion de la Plaza Catalunya, qui a commencé vers 6 heures. Les gens venaient défendre notre Place. Une concentration pacifique de milliers de personnes autour de la place a résisté face aux mossos (la police catalane) dont le seul but était de détruire tout ce qui a été construit depuis le 15 mai.
La Résistance a été clairement pacifique, On appelait tout le monde à s’asseoir; un gars a essayé d’expliquer à un mosso que nous sommes le peuple, que nous avons les mêmes intérêts et besoins que lui. Toutefois, les ordres furent exécutés et les Mossos n’ont pas hésité une seconde à utiliser la violence brutale contre des gens qui, tranquilement soutenaient le mouvement du 15-M
A mesure qu’avançait la matiné, les Mossos frappaient quelques uns des manifestants, tandis qu’à d’autres endroits autour de la place, des affrontements se sont produits. Les campeurs du centre de la place montraient a ceux qui les soutenaient autour des bannières disant: "le pouvoir au peuple” et un peu plus tard, ils ont appelé les gens concentrés autour la place – nous étions beaucoup plus que les Mossos qui empêchaient d’entrer dans la place – à rentrer en masse vers le centre et à les rejoindre.
Les tir de balles en caoutchouc et la confrontation avec les mossos a lieu, mais en quelques secondes, nous étions à nouveau de retour sur notre place. C’était vraiment impressionnant de voir la puissance de la résistance de masse, le gens se déplaçant ensemble pour récupérer ce qu’ils avaient essayé de nous prendre. Les acclamations joyeuses se produisirent une fois notre place reconquise: “l pueblo unido jamas sera vencido!: le peuple uni ne sera jamais vaincu! C’était en effet une victoire mémorable. Ça nous rappelait les révolutions au Moyen-Orient et en d’Afrique du Nord, où les masses ensemble ont avancé – bien que dans des conditions différentes et contre la répression la plus criminelle – et ont réussit à renverser des dictateurs.
Quelques-uns des slogans, qui se crient avec ferveur: Aquí empieza la revolución! Puig dimisión! – Ici commence la révolution! Puig démission! (conseillé de l’intérieur)
La reconstruction de notre place a commencé immédiatement, les auvents et les enseignes sont réapparus. Après un temps, la place était de retour à la population. A 17h. une manifestation contre les assainissements dans les soins de santé a pris place à Barcelone. La bannière au début de la manifestation avait comme slogan: “tu salud está en venta” :ta santé est en vente.
La manifestation avançait à un rythme accéléré. Cet événement a été caractérisé par un esprit combatif élevé, parce que tout le monde criait et la colère s’exclamait durement. La manifestation s’est arrêtée face au siège de Progreso y Democracia ( parti traditionnel de centre-droit) où s’est élevé de forts sifflements contre les politiciens qui mettent en œuvre ces politiques antisociales. Notre tract a été remarquablement bien accueilli, c’était incroyable de voir comment tous les travailleurs cherchaient de l’information et venaient demander le tract. Il y a une recherche de réponses à ce qui se passe, les gens veulent de l’information. La manifestation a rapidement gravi la Rambla et est arrivé à la Plaza Catalunya, où l’on pouvait déjà voir la place toute reconstruite à nouveau et reremplie de banderole affichant les nombreux slogans.
Le bilan de la situation fait penser à la façon dont le mouvement va se poursuivre 15-M. Le départ est déjà commencé, mais les étapes suivantes seront cruciales pour la poursuite de la lutte. Nous pensons donc que ce mouvement doit être lié et aller de pair avec les travailleurs, doit unir les revendications des travailleurs auprès des jeunes.
Il y a eu une telle union le 27, les travailleurs du secteur de la santé sont aussi en colère, comme des ”travailleurs de la Plaza Catalunya” et les jeunes qui ne peuvent se payer un logement décent. Nous devons appeler à une grève générale coordonnée pour bloquer le système économique. Le système capitaliste mondial ne peut être surmonté qu’à l’échelle internationale afin de passer à un système égalitaire, où chacune et chacun d’entre nous pourrait enfin vivre dans la dignité.
Ici, le témoignage en espagnol:
Ayer, día 27 de mayo, fue un día histórico que no va a ser olvidado. Si algo está claro es que la indignación del pueblo se está acrecentando y las voces indignadas son cada vez más.
Durante el amanecer del 27 de mayo muchos barceloneses fueron despertados con avisos telefónicos avisando del desalojo de Plaza Catalunya, el cual empezó hacia las 6 de la mañana. La gente a medida de estar al corriente iba acercándose para defender nuestra Plaza de Catalunya. Una concentración de miles de personas alrededor de la plaza resistían de manera pacífica ante los mossos cuyo único fin era destruir todo lo que se ha venido construyendo desde el 15 de mayo.
La Resistencia tuvo un carácter claramente pacifico, pues la gente llamaba a todo el mundo a sentarse; hubo un chico que intentaba explicar a un mosso que somos el pueblo y que somos igual que él, que tenemos los mismo intereses y necesidades que él. Sin embargo las órdenes a las cuales obedecían los mossos eran de otra índole, pues no dudaron ni un Segundo en utilizar la violencia brutal hacia las personas que de manera tranquila apoyan el movimiento del 15-M
En el transcurso del tiempo, los mossos apaleaban a algunos de los concentrados, mientras en otras partes alrededor de la plaza no se producían enfrentamientos. Los acampados del centro de la plaza nos mostraban a los que les apoyábamos en el exterior pancartas que decían por ejemplo: “power to the people” y un poco más tarde, llamaron a que los concentrados de alrededor – que éramos muchos más que los mossos plantados de pie impidiéndonos entrar – entrásemos en masa a la plaza. Los disparos y el choque con los mossos se produjeron, pero en cuestión de segundos ya estábamos de Nuevo en nuestra plaza. Fue verdaderamente impresionante ver el poder de la Resistencia y de la gente que, avanzando conjuntamente recuperamos aquello que intentaron quitarnos. Los gritos de alegría se produjeron con fuerza una vez reconquistada la plaza: el pueblo unido jamás será vencido! Efectivamente ha sido una victoria inolvidable. Recuerda a las revoluciones de medio oriente, pues las masas juntas allí avanzaron – aunque en unas condiciones distintas y frente a una represión más criminal – y lograron sacar a su dictador.
Algunos de los eslóganes que se gritan con fervor, entre otros son:
Aquí empieza la revolución!
Puig dimisión!
La reconstrucción empezó enseguida, los toldos se elevaban y las pancartas reaparecían. Al cabo de un momento la plaza volvía a ser del pueblo.
A las 17 h. en Colon había convocada una manifestación contra los recortes en sanidad. La pancarta al inicio de la manifestación decía: “tu salud está en venta”. Merece resaltar que la manifestación avanzaba con pasos firmes y a un ritmo acelerado. Esta manifestación se caracterizó por su alta combatividad, pues todo el mundo gritaba indignado y los tambores zumbaban con fuerza. Además ante la sede de Progreso y Democracia se detenía la manifestación y se silbaba contra los políticos que aplican estas políticas antisociales. Otro aspecto a destacar es que los manifestantes ante nuestra repartición de folletos era increíble cómo buscaban información y todos pedían una hoja para leerla. Hay una búsqueda de respuestas ante lo que está pasando, la gente quiere informarse. Rápidamente subimos las ramblas y ya llegamos a Plaza Catalunya, donde se podía ya ver la plaza de Nuevo llenándose de múltiples carteles y donde ya se habían reconstruido los stands.
En la manifestación se gritaban eslóganes como:
Mas cabrón, retalla’t els collons! (Mas, cabrón, recórtate los cojones!
O: No nos mires! únete!
Manos arriba!, esto es un asalto!
El balance de la situación, nos hace pensar sobre cómo va a continuar el movimiento 15-M. El inicio ya está puesto en marcha, pero los pasos a seguir van a ser decisivos para la continuación de la lucha. Por eso creemos que este movimiento debe vincularse e ir de la mano con los trabajadores; debemos unir las reivindicaciones de los trabajadores con la de los jóvenes. Ayer se produjo dicha unión, los trabajadores del sector de la Sanidad también están indignados, como los trabajadores precarios de la plaza Catalunya y como los jóvenes que no pueden pagarse una vivienda. Debemos llamar a la huelga general, parar el sistema económico, coordinados. Y como el sistema capitalista es mundial, solo internacionalmente es posible vencerlo y pasar a un sistema más igualitario, donde todos y cada uno de nosotros podamos vivir al fin dignamente.
-
Solidarité avec le peuple Mapuche!
Ce jeudi 12 août, une trentaine de personnes ont participé à un rassemblement en soutien du peuple Mapuche et aux 32 prisonniers politiques mapuches incarcérés au Chili. Ces derniers sont en grève de la faim depuis le 12 juillet et demandent le droit à un procès équitable, l’élimination de la loi anti-terroriste utilisée pour réprimer le mouvement indien et la fin de l’utilisation des tribunaux militaires contre les civils. Des slogans ont été scandés comme "Liberar al mapuche por luchar" ou encore "El pueblo unido jamas sera vencido". Des slogans en français ont aussi été utilisés pour interpeller les passants dans la rue de l’ambassade chilienne où se tenait l’action avec par exemple: "libérez nos camarades mapuches". Des militants du PSL étaient présents et suivront de près les prochaines actions.
Pablo N. (Bruxelles)
-
Au Chili comme partout en Amérique Latine, Etudiants et travailleurs se radicalisent!
Un étudiant d’EGA a visité la section soeur du MAS/LSP au chili “Socialismo Revolucionario”. Il vous partage son opinion de la situation là-bas. Il faut savoir que le Chili n’est pas un pays coupé de son continent et les développements qui y ont lieu sont le fruit de ce qu’il se passe plus généralement en Amérique Latine.
Pablo N.
Tout d’abord, il y a un réel processus révolutionnaire enclenché dans la majorité des pays d’Amériques Latines : des gouvernements de gauche et de centregauche fleurissent partout, les gens se radicalisent et il y a de plus en plus de mobilisations et de luttes des travailleurs et des paysans extrêmement fortes.
Les pays les plus avancés dans ce processus et où celui-ci est le plus dynamique sont, évidemment, le Vénézuela, la Bolivie et l’Equateur. Le Vénézuela est d’ailleurs vu, au Chili, comme un exemple de lutte contre l’impérialisme et le capitalisme, et Chavez est considéré comme « un Président pour les pauvres ». En effet, chaque année, il offre des voyages pour les Chiliens des quartiers pauvres afin se faire soigner au Vénézuela.
Cependant, le Président vénézuelien est non seulement attaqué politiquement par la droite mais aussi par le gouvernement chilien qui voit d’un mauvais oeil que sa population, qui en a assez des inégalités sociales, se radicalise en suivant l’exemple vénézuelien.
En effet, le Chili est un pays qui se porte très bien (dans les chiffres) au niveau de la croissance, de la production et de l’exportation, mais les richesses ne sont pas redistribuées : plus de 23% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté et plus généralement 80% de la population a un très mauvais niveau de vie que cela soit pour les salaires, l’enseignement ou encore la santé. Le salaire moyen au Chili (160.000 pesos) est inférieur au salaire nécessaire pour vivre (180.000 pesos) selon les économistes capitalistes !
Depuis le retour de la démocratie au Chili (1990), le pays a connu 17 ans de gouvernement de la « Concertacíon » regroupant le Parti Socialiste, la Démocratie Chrétienne, le Parti Radical et le Parti Pour la Démocratie (centre-gauche), mais aucun changement profond n’a eu lieu. Les inégalités sont les mêmes que sous la Dictature de Pinochet (même parfois pires) et la Constitution et beaucoup de lois en application datent de la Dictature. Un Chilien m’a dit une phrase assez cynique représentant bien la situation : « La différence entre la période de dictature et maintenant, c’est que maintenant on peut élire qui va appliquer la politique néolibérale de Pinochet. »
Il existe donc un réel mécontentement contre la politique de la Concertation. Les écoliers chiliens ont été les premiers à se révolter avec la « Revolucíon Pingüina» (Révolution des pingouins, car ils portent des uniformes) qui revendiquait toute une série de mesures sociales. Cette révolte a été l’élément déclencheur d’une prise de conscience que la jeunesse et plus largement la population chilienne fait partie d’une classe sociale opprimée et qu’elle doit se battre contre le capitalisme. Cet évènement a de plus montré le vrai visage de la Concertation qui est vu actuellement par beaucoup comme un gouvernement incompétent et au service des plus riches. J’ai trouvé très peu de Chiliens près à soutenir le gouvernement actuel.
Il y a d’ailleurs eu une journée nationale de mobilisation syndicale à l’appel de la CUT, Centrale Unitaire des Travailleurs (qui est la centrale syndicale du Chili), contre les politiques néo-libérales du gouvernement le 29 août.
Une grande manifestation a été organisée à Santiago (la capitale) à laquelle j’ai participé. Malgré qu’elle ait été interdite par le gouvernement elle a quand même eu lieu. La répression a été très dure de la part de la police (Gaz lacrymogènes, autopompes, charges de la police montée,…), il y a eu plus de 800 arrestations. J’ai été fort impressionné par le nombre d’écoliers et d’étudiants présents et par la combativité et la détermination des manifestants.
Il ne fait aucun doute que, comme partout en Amérique Latine, des luttes de plus grande ampleur vont avoir lieu, car la population est consciente que ce système n’apporte que la misère et l’exploitation et que « el pueblo unido jamás sera vencido » (le peuple uni ne sera jamais vaincu).