Tag: Trade Union Rights Campaign Pakistan

  • Pakistan – rapport de l’utilisation de l’aide

    Le Workers’ Relief Committee (WRC) a jusqu’ici fourni de l’aide à plus de 300 familles à travers le pays – principalement de la nourriture, des tentes et des médicaments. Nous avons dépensé 5.000 euros dans ces opérations d’aide, 3.000 a été récolté par des donations internes au Pakistan et 2.000 euros en tant que premier versement de la campagne internationale de solidarité organisée par la campagne TURCP (Campagne pour les droits syndicaux).

    Par, Khalid Bhatti, Coordinateur National du WRC, Organisateur National de TURCP

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    Appel à la solidarité des travailleurs! De la part de la Progressive Workers Federation (PWF) et de la Trade Union Rights Campaign Pakistan (TURCP)

    Nous invitons tous nos frères, nos sœurs et nos camarades dans le mouvement syndical international à montrer leur solidarité et à soutenir les personnes affectées par les inondations, particulièrement des syndicalistes, des travailleurs et des paysans.

    Nous avons un besoin urgent de ressources afin d’aider nos frères et sœurs. Parmi les millions de personnes touchées par les inondations se trouvent 200 membres de la campagne TURCP (Trade Union Rights Campaign – Pakistan) et de la Progressive Workers Federation ainsi que leurs familles. Leurs maisons, leurs champs et tout se qu’ils possédaient a été emporté. Ils ont besoin de nourriture, d’eau potable, de médicaments, de tentes et d’autres objets d’utilité quotidienne. Nous tentons de les aider, selon nos moyens, mais nous avons un besoin urgent de votre aide, de votre solidarité et de votre soutien. Nous invitons tous les syndicats, les sections syndicales locales, les travailleurs et les syndicalistes à soutenir notre campagne. Chaque euro récolté sera consacré à l’aide pour les personnes touchées par le désastre.

    Syed Fazalabbas Secrétaire Général de la Progressive Workers Federation, Organisateur en chef pour le syndicat United Workers Union (TP: +92 321 426 2167)

    Malik Muhammad shabir Président de la Progressive Workers Federation, secrétaire général du PTV, le syndicat central des employés

    Khalid Bhatti Secrétaire financier de la Progressive Workers Federation, organisateur national de la campagne TURCP (TP: +92 333 433 1755)

    Rukhsana Manzoor Secrétaire financier de la campagne TURCP

    Vous pouvez envoyer vos donations au n° de compte du PSL 001-2260393-78 avec mention “Pakistan”.

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    Nous avons ainsi pu distribuer de l’huile de cuisine, du savon, des lentilles, de la farine de blé, du riz, des casseroles, du sucre, des vêtements, du lait pour bébé, du lait, de l’eau potable et des tentes. Le WRC a lui-même réuni les produits alimentaires et tout le matériel pour sa campagne. Nous avons aussi envoyé 750 euros aux victimes de la région de Kharan, dans la province de Baloutchistan, comme il n’est pour l’instant pas possible d’envoyer des denrées alimentaires vers cette contrée lointaine. Le Comité essaye principalement de satisfaire les demandes issues de travailleurs, de militants syndicaux et des différents organismes ouvriers. La priorité première a été accordée aux secteurs où aucune aide n’a été fournie par le gouvernement et les ONG.

    Il n’est pas possible d’atteindre toutes les régions du pays en conséquence de l’inondation et également parce que nous avons des ressources limitées. Dans cette situation, le WRC a décidé de se concentrer sur quelques secteurs particuliers pour y fournir de l’aide (les districts de Nowshera et de la vallée de Swat dans la province de Khyber Pakhtoonkhwa, les zones de Muzafar Garh, de Rajan Pur, de Mianwali et de Layyah dans la province du Pendjab, Kharan au Baloutchistan et enfin Dadu, Shikarpur et Larkana dans la province de Sindh).

    Le WRC a été parmi les premiers organismes à envoyer des biens de première nécessité à la vallée de Swat. Quelques endroits de ces zones sont encore aujourd’hui inaccessibles par route. Des personnes de ces régions n’ont toujours reçu aucune aide. Ainsi, le 24 août encore, le WRC a reçu des demandes de Jatoi et d’Alipur, à Muzafar Garh, où les habitants n’ont toujours reçu aucune nourriture et sont toujours sans le moindre abri. Atteindre ces secteurs et y fournir de l’aide constitue un défi important. Nous avons organisé des comités de district pour le WRC afin de mieux mener à bien l’aide, de façon organisée et transparente. Ces comités ont jusqu’ici été installés dans les districts de Muzafar Garh, de Nowshera, de Kharan, de Rajan Pur, de Dadu et de Mianwali. La formation de comités dans d’autres districts est en actuellement en cours.

    Des demandes de nourriture et d’autres articles ont été envoyées par divers syndicats, car leurs membres sont aussi victimes des inondations. Nous devons immédiatement fournir de la nourriture et des abris à plus de 200 familles abandonnées dans différents secteurs. Le Comité a un besoin urgent de 7.500 euros pour pouvoir continuer à fournir de la nourriture aux familles affamées. Les enfants ont particulièrement besoin de lait et de médicaments de base. Beaucoup d’enfants décèdent déjà de famine et de maladies causées par le manque d’eau potable. Le gouvernement n’a pas donné de nourriture, de médicaments ou d’abris à ces personnes, et nous ne pouvons pas nous permettre d’échouer dans notre aide. Des gens désespérés nous contactent comme dernier espoir d’obtenir un peu de soutien.

    Le WRC est une initiative de la Trade Union Rights Campaign (TURCP – Campagne pour les droits syndicaux) et de la Progressive Workers’ Federation of Pakistan (PWFP – Fédération progressiste des travailleurs du Pakistan) afin d’organiser l’aide aux victimes au niveau national. Son but est d’impliquer différents syndicats, organismes locaux et mouvements sociaux pour coordonner le travail d’aide aux niveaux local et national.

    Nous rassemblons les organisations suivantes : l’Organisation des femmes de Swair, la Fédération progressiste des travailleurs, la Commission des droits du travail du Pakistan, le Syndicat des employés de la télécommunication, le Syndicat général du commerce (GCU), la Campagne contre la violence domestique contre les femmes, l’Organisation du Secteur informel, l’Organisation des travailleurs agricoles, la Campagne pour les droits syndicaux et le Mouvement Socialiste du Pakistan (CIO-Pakistan).

    Le comité de coordination est composé de sept membres démocratiquement élus pour diriger le WRC. Toutes les décisions sont prises lors des réunions de ce comité de coordination.

  • Pakistan : Témoignage – Crise humanitaire à Khyber Pakhtoonkhwa

    Même plus d’une semaine après le début des dévastations causées par les inondations à Khyber Pakhtoonkhwa, des milliers de personnes attendant toujours de la nourriture, des tentes et de l’eau potable. Une crise alimentaire se développe dans les régions affectées. Des milliers de gens continuent à vivre dans des villages inondés, et ont un urgent besoin d’être évacués et de recevoir des vivres. J’ai visité, avec un groupe de volontaires, quelques localités dévastées à Peshawar, la capitale provinciale de Khyber Pakhtoonkhwa. Quand nous avons parlé aux sinistrés, ils ont déclaré avec colère “pendant que les ministres volent en hélicoptères, nos femmes et nos enfants ont été emportés par les eaux et les gens ont faim et froid…”

    Par Faisal Khattak, de Peshawar

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    Appel à la solidarité des travailleurs! De la part de la Progressive Workers Federation (PWF) et de la Trade Union Rights Campaign Pakistan (TURCP)

    Nous invitons tous nos frères, nos sœurs et nos camarades dans le mouvement syndical international à montrer leur solidarité et à soutenir les personnes affectées par les inondations, particulièrement des syndicalistes, des travailleurs et des paysans.

    Nous avons un besoin urgent de ressources afin d’aider nos frères et sœurs. Parmi les millions de personnes touchées par les inondations se trouvent 200 membres de la campagne TURCP (Trade Union Rights Campaign – Pakistan) et de la Progressive Workers Federation ainsi que leurs familles. Leurs maisons, leurs champs et tout se qu’ils possédaient a été emporté. Ils ont besoin de nourriture, d’eau potable, de médicaments, de tentes et d’autres objets d’utilité quotidienne. Nous tentons de les aider, selon nos moyens, mais nous avons un besoin urgent de votre aide, de votre solidarité et de votre soutien. Nous invitons tous les syndicats, les sections syndicales locales, les travailleurs et les syndicalistes à soutenir notre campagne. Chaque euro récolté sera consacré à l’aide pour les personnes touchées par le désastre.

    Syed Fazalabbas Secrétaire Général de la Progressive Workers Federation, Organisateur en chef pour le syndicat United Workers Union (TP: +92 321 426 2167)

    Malik Muhammad shabir Président de la Progressive Workers Federation, secrétaire général du PTV, le syndicat central des employés

    Khalid Bhatti Secrétaire financier de la Progressive Workers Federation, organisateur national de la campagne TURCP (TP: +92 333 433 1755)

    Rukhsana Manzoor Secrétaire financier de la campagne TURCP

    Vous pouvez envoyer vos donations au n° de compte du PSL 001-2260393-78 avec mention “Pakistan”.

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    Camp Korona, un village d’environ 400 maisons situé près de la route de Peshawar, a été presque totalement détruit par les pluies torrentielles. Seules quelques maisons sont encore en bon état, la majorité n’existent tout simplement plus. Les habitants ont trouvé refuge sur la route et dorment dehors, sans la moindre aide du gouvernement. A Momin Ghari, dans la banlieue de Peshawar, environ 500 maisons ont complètement été détruites.

    Muhammad Awais, qui était sur la route avec sa famille de 11 personnes, nous a dit qu’il avait sauvé sa famille. “Maintenant, je suis comme un mendiant, je demande aux gens de la nourriture pour ma famille.” Il a fermement condamné le gouvernement car, tout comme lui, personne n’a reçu la moindre aide. Au contraire, le gouvernement a donné l’ordre de détruire les maisons toujours inondées.

    Awais, et d’autres, se demandait, à propos de l’aide du gouvernement, quelle devait être la situation à des endroits comme à Charsada et Nowshera si même près d’une ville comme Peshawar rien n’était prévu.

    Les habitants de Larama, un autre endroit fortement touché de la région de Peshawar, critiquent également très fortement le gouvernement qui ne leur a fourni aucune aide, même après plus d’une semaine. Ils nous ont expliqué qu’ils avaient reçu de l’aide de philanthropes et d’organisations caritatives, mais pas du gouvernement. Une majorité des habitants de Peshawar ont été déplacés dans les écoles, mais même là, les gens se plaignent du manque de nourriture et de soins. Ils ont dû retourner dans leurs maisons inondées et détruites pour pouvoir avoir quelques biens de bases, le gouvernement ne leur ayant rien fourni, ni de quoi garder de l’eau potable, ni tente, pour ne parler que de cela.

    La colère monte en raison de ce manque d’aide et de la lenteur des évacuations. Des manifestations ont eu lieu à Pabi et Taro Jabba, les manifestants réclamant de la nourriture, de l’eau potable et un abri.

    Même si les inondations ont créé près d’un million de sans abris dans cette région, le gouvernement n’a fourni que 200 tentes à Tank, autant à Lakki Marwat et à Bannu, et 40 seulement à Peshawar! Le gouvernement n’a donné de la nourriture qu’à 4.950 familles à Charsada, 1.000 à Tank, 2.000 à DI Khan, 300 à Bannu et 600 à Peshawar.

    A Nowshera, le spectacle est fait de destructions massives, les pompes à pétrole, les maisons, les magasins et les marchés étant complètement sous les eaux. L’odeur des carcasses d’animaux est partout. Le ministre local de la santé, Syed Zahir Shah, estime qu’environ 100.000 personnes, principalement des enfants, souffrent de maladies comme la gastroentérite et le cholera. Les sauveteurs affirment que les gens n’ont pas d’eau ni de nourriture. Ils disent que les premiers signes de maladies dues à l’ingestion d’eau potable sont déjà visibles. Ils avertissent également que le nombre de morts va considérablement augmenter au fur et à mesure où ils vont s’approcher des régions moins accessibles.

  • Dévastations sans précédent causées par les inondations au Pakistan : les pauvres souffrent le plus. Appel à la solidarité des travailleurs !

    Socialisme.be et Socialistworld.net, le site du Comité pour une Internationale Ouvrière, vous invitent à répondre de toute urgence à l’appel à la solidarité en faveur des victimes des récentes inondations au Pakistan. Des militants de la Fédération Progressiste des Travailleurs du Pakistan et de la campagne TURCP (Campagne pour les Droits Syndicaux) luttent héroïquement pour organiser l’aide, malgré qu’ils aient eux-mêmes été affectés par ce désastre. Pour effectuer une donation, voyez qui accompagne cet article.

    Par Khalid Bhatti, Trade Union Rights Campaign (TURCP) et secrétaire général du Mouvement Socialiste du Pakistan (CIO-Pakistan)


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    Appel à la solidarité des travailleurs! De la part de la Progressive Workers Federation (PWF) et de la Trade Union Rights Campaign Pakistan (TURCP)

    Nous invitons tous nos frères, nos sœurs et nos camarades dans le mouvement syndical international à montrer leur solidarité et à soutenir les personnes affectées par les inondations, particulièrement des syndicalistes, des travailleurs et des paysans.

    Nous avons un besoin urgent de ressources afin d’aider nos frères et sœurs. Parmi les millions de personnes touchées par les inondations se trouvent 200 membres de la campagne TURCP (Trade Union Rights Campaign – Pakistan) et de la Progressive Workers Federation ainsi que leurs familles. Leurs maisons, leurs champs et tout se qu’ils possédaient a été emporté. Ils ont besoin de nourriture, d’eau potable, de médicaments, de tentes et d’autres objets d’utilité quotidienne. Nous tentons de les aider, selon nos moyens, mais nous avons un besoin urgent de votre aide, de votre solidarité et de votre soutien. Nous invitons tous les syndicats, les sections syndicales locales, les travailleurs et les syndicalistes à soutenir notre campagne. Chaque euro récolté sera consacré à l’aide pour les personnes touchées par le désastre.

    Syed Fazalabbas Secrétaire Général de la Progressive Workers Federation, Organisateur en chef pour le syndicat United Workers Union (TP: +92 321 426 2167)

    Malik Muhammad shabir Président de la Progressive Workers Federation, secrétaire général du PTV, le syndicat central des employés

    Khalid Bhatti Secrétaire financier de la Progressive Workers Federation, organisateur national de la campagne TURCP (TP: +92 333 433 1755)

    Rukhsana Manzoor Secrétaire financier de la campagne TURCP

    Vous pouvez envoyer vos donations au n° de compte du PSL 001-2260393-78 avec mention “Pakistan”.

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    En savoir plus:

    • Pakistan – rapport de l’utilisation de l’aide
    • Témoignage – Crise humanitaire à Khyber Pakhtoonkhwa
    • Témoignage – Situation après les inondations dans la vallée de Swat

    14 millions de personnes affectées, plus de 1.500 morts, des milliers menacés de personnes menacées par la faim – l’incompétence du gouvernement a empiré les choses

    Selon les Nations Unies, 6 millions de personnes ont un besoin urgent d’aide, tout simplement afin de pouvoir survivre. Sans vivres ni aide, leur vie est en danger. L’Organisation des Nations Unies estime qu’elle va lancer une des plus grandes campagnes de son histoire en termes de nombre de personnes à secourir. La situation actuelle dépasse les 5 millions de personnes qui ont été aidées après le tsunami dans l’Océan Indien, et les quelques 300.000 foyers détruits au Pakistan rivalisent avec le nombre de logements détruits par le tremblement de terre dévastateur de Haïti.

    Mais selon les chiffres du National Disaster Management Authority (NDMA), la catastrophe connue par le Pakistan est plus grande qu’initialement estimé. Il semblerait que le nombre de personnes affectées dépasse les 11 millions et que le total des maisons détruites ou endommagées s’élève à 750.000. Au total, 8.604 villages ont été affectés. Les plus grands dégâts ont touché les 8 districts de la province de Khyber Pakhtoonkhwa et les 7 districts de la province de Punjab. Mais 4 districts de la province de Sindh et quelques endroits du Cachemire, du Balûchistân et du Gilgit-Biltistan ont aussi été atteints.

    Des centaines de milliers de personnes, y compris des enfants, des personnes âgées et des femmes, vivent en plein air faute de tentes. Ils font face à un temps très chaud et humide ainsi qu’à des pluies torrentielles. Ces pluies ajoutent l’insulte aux blessures, des milliers de personnes ont dû rester dans les eaux des jours durant suite à l’inondation, sans toutefois pouvoir boire une goutte d’eau potable ou avoir accès à de la nourriture. Les infrastructures ont également été affectées, des ponts, des écoles, des hôpitaux et des routes ont été emportés par les eaux.

    Ce désastre est sans précédent. A côté des pertes immédiates de vies humaines et la dévastation de propriétés publiques ou privées, l’impact global de la catastrophe peut être bien plus grand qu’actuellement envisagé. A court terme, la pénurie alimentaire, l’inondation des champs et les hauts prix de l’alimentation vont attaquer chaque pauvre et chaque travailleur.

    Une réponse très faible

    La destruction causée par les inondations est visible presque partout dans le pays. Plus de 1.500 personnes ont perdu la vie, des centaines de milliers de personnes sont maintenant sans-abri et des biens ainsi que de la nourriture pour une valeur de plusieurs milliards de roupies ont été détruits. Le gouvernement affirme que cette destruction est la conséquence d’un désastre naturel, mais le fait est que le niveau de destructions n’aurait pas été si élevé si les dirigeants et les autorités concernées avaient tenté quelque chose pour améliorer la situation.

    Le Pakistan est au beau milieu de la plus grande catastrophe de son histoire. Cependant, ce qui est le plus marquant, c’est la réponse totalement inadéquate de l’Etat. Il semble bien que malgré les désastres répétés, les institutions étatiques ont bien peu appris de leur expérience. Le National Disaster Management Authority (NDMA) qui a spécifiquement été créé pour faire face aux désastres naturels et aux situations d’urgence a totalement failli à sa mission. Il y a un manque criant de préparation et de planification. La réponse du NDMA face à la présente catastrophe est en soi devenue un désastre national. Cette institution a été instaurée dans la suite du tremblement de terre de 2005 et a été dirigée au début par un général, et actuellement par un ancien général. On se demande comment une institution aussi cruciale peut espérer faire relever les défis sans équipement ou machines de sauvetage et en étant caractérisée par le manque de moyen et d’entraînement.

    La capacité du gouvernement à agir face aux désastres n’a cessé de diminuer, que cela soit vis-à-vis du tremblement de terre, du cyclone dans les régions côtières, les éboulements et la formation du lac dans la région d’Attabad à Gilgit, ou encore du crash aérien de Margla. Il y a une absence complète de sensibilité aux victimes ou de vision quant à la manière de prendre en main leurs problèmes. Le message indubitablement donné à la population est qu’elle doit se tenir prête à se defendre d’elle-même. De l’autre côté, les travailleurs et les pauvres ont démontré un sens remarquable de la solidarité, qui a survécu désastre après désastre.

    Le service météorologique avait prévenu les autorités concernées que des pluies torrentielles étaient attendues pour cette saison des moussons. Le service météo avait même prévenu que ces pluies allaient causer des inondations importantes. On se demande donc pourquoi les autorités concernées n’ont pris aucune mesure de précaution après avoir reçu ces informations. Mais la raison est simple à comprendre : ils s’attendaient à ce que les victimes ne soient que des pauvres et des travailleurs et non l’élite du Pakistan. Maintenant, le Premier Ministre a lui-même admis que le gouvernement a fait l’erreur de ne pas informer la population de la possibilité d’inondations. Beaucoup de mesures auraient pu être prises pour minimiser les dégâts. Mais les bureaucrates, assis dans leurs bureaux confortables avec air conditionné, n’ont montré qu’indifférence et attitude pathétique face aux pauvres et aux travailleurs. Les “efforts” de nos dirigeants, des principaux partis politiques, du grand capital et d’autres institutions de l’Etat n’ont concerné que la défense de leurs propres intérêts. Les gouvernements fédéral et provinciaux ont commence très tard à venir en aide aux victimes, avec un planning totalement inefficient. La bureaucratie a une nouvelle fois fait la preuve de son incapacité et de son manque d’intérêt quant au sort du peuple. La faillite de la bureaucratie civile et des politiciens a une nouvelle fois poussé les personnes affectées à regarder en direction de l’armée pour leur aide. L’armée est la principale force impliquée dans le travail de secours et a donc été capable d’améliorer son image et sa réputation.

    Les profits avant le peuple

    Le grand capital, les industriels, les banques et les traders se préparent à utiliser ce désastre pour servir leurs intérêts. Ils ont augmenté le prix de la nourriture, y compris ceux des fruits et des légumes de tous les jours. Tout le pays est touché par une inondation d’augmentation des prix. Le prix du sucre, par exemple, est passé de 62 roupies 74 pour un kilo, mais le prix des légumes a augmenté de presque 100%! Le prix du thé a augmenté de 30% et le prix du lait ou du lait en poudre a aussi augmenté. La banque centrale a augmenté ses taux d’intérêt pour rendre les prêts plus chers. Les entreprises de transports ont augmenté les prix des camions et des autres moyens de transporter la nourriture. Dans quelques régions affectées, les gens ont été forcés de payer 300 ou même 400% de plus pour véhiculer leurs biens. Pour le transport de passagers, la situation est identique. D’autres augmentations sont encore à craindre comme la période sainte du Ramadan a commencé. Les prix de certaines denrées pourraient même être plus chers qu’en Angleterre ou dans d’autres pays européens! Le gouvernement a totalement perdu le contrôle des prix. L’économie de marché libre tourne uniquement pour le grand capital, alors que des millions de travailleurs et de pauvres sont en train de souffrir. L’échec du gouvernement à contrôler les prix et les super profits d’une minorité de riches va rendre la vie des victimes encore plus misérable. La soif de profits va encore augmenter les prix de l’alimentation, même des familles de la classe moyenne vont éprouver des difficultés pour faire face à leurs frais de cuisine. Une fois de plus, il vient d’être démontré que le capitalisme est un système basé sur le profit et non sur les besoins de la population. Sous le capitalisme, le peuple va continuer à souffrir de misère et des désastres naturels ou de la main de l’homme. Les moyens existent en suffisance pour venir en aide aux personnes affectées, mais une redistribution équitable et juste de ces moyens est nécessaire. Cela est impossible sur base capitaliste. Nous avons besoin du socialisme pour donner l’accès aux ressources. Une économie socialiste démocratiquement planifiée est nécessaire pour lutter contre ce genre de désastres et pour les prévenir. La nationalisation des grandes industries, des banques, des compagnies d’assurance et d’autres secteurs importants de l’économie sous contrôle démocratique des travailleurs est une urgente nécessité.

    La menace des maladies

    En plus des morts et de la destruction, la population va avoir à faire face à un autre danger; celui des épidémies. Au vu de la situation concrète dans les régions affectées, le développement de maladies liées à la pollution de l’eau est un réel problème. Les rapports font état de milliers de patients souffrant de diverses maladies conséquentes à l’impureté de l’eau dans différent districts de Sindh. Des rapports de Khyber Pakhtunkhwa suggèrent que plus de 100.000 personnes, principalement des enfants, souffrent de diarrhée et de gastroentérite. Les maladies de peau se développent aussi en conséquence de l’ingestion d’eau non-potable. De telles maladies s’étendront aux autres régions. Si le gouvernement, et particulièrement les services de soins de santé, échouent à donner les soins adéquats, une nouvelle crise va arriver. De l’eau potable et de bonnes installations sanitaires sont nécessaires pour stopper le développement de ces maladies.

    Des comités locaux de travailleurs et de paysans

    Les travailleurs, les pauvres et la population rurale ne doivent pas faire confiance aux institutions de l’Etat et du gouvernement. Il est nécessaire de construire des comités ouvriers et paysans pour gérer l’approvisionnement des communautés et le travail de reconstruction. Ces comités doivent être responsables des personnes affectées, de leur approvisionnement et de leur secours, et également être responsables devant elles et fonctionner de façon transparente et démocratique. Des représentants par district doivent aussi être nommés pour coordonner le travail au niveau des différents districts.

    La Progressive Workers Federation et la Trade Union Rights Campaign ont déjà lancé des comités de travailleurs à une échelle nationale. Beaucoup de syndicats locaux et nationaux ont rejoint ces comités. Nous nous occupons actuellement de campagnes d’approvisionnement dans différents endroits du pays et appelons tous les syndicats et les mouvements sociaux à se joindre pour aider les personnes affectées, dont l’écrasante majorité est composée de travailleurs et de pauvres.

  • Soif de profits capitaliste nuit les opérations d’aide en Pakistan et Kashmir. La solidarité internationale avec le mouvement ouvrier est nécessaire. Soutenez la campagne TURCP

    À mesure que le nombre de morts dans la région touchée par le tremblement de terre monte, les opération d’aide ont de plus en plus à soufrir sous le soif des profits propre au capitalisme. Le chiffre des morts officiel a monté déjà en-dessus les 50.000. Que ça va monter encore jusqu’au plus que 100.000 tout le monde dans la région même y est convaincu. Les centaines de milliers de victimes attendent toujours l’aide le plus élémentaire.

    Bart Vandersteene

    Dans quelque régions le premier neige commence à tomber, ce qui annonce un hiver froid. Depuis le tremblement de terre beaucoup de gens dorment en plein air. Il y a besoin des centaines de milliers de tentes, mais le gouvernement pakistanais ni le monde sont apparamment capable de les livrer. Selon l’ONU 3,3 millions de gens sont sans abri ) à cause du tremblement de terre.

    En Muzaffarabad, le capital du partie de Kashmir controlée par le Pakistan, les docteurs avertissent pour une montée énorme du nombre de morts à cause du manque de facilités médicals et des longes temps d’attente pour le transport des blessés. 26 hôpitaux sont presque totalement détruit, des centaines de membres de personnel ont trouvé la mort dans la région de désastre. En Pakistan le 16 octobre il y avait déjà 71 blessés qui ont du subir une amputation. Leurs blessures était tellement infecté à cause d’attendre pendant des jours pour les soins et le transport. Un jour après que l’ONU a déclaré qu’il faut un triplement des 50 hélicopters qui sont utilisé pour l’évacuation des blessés les Etats-Unies ont envoyé deux hélicopters militaires supplémentaire. Ça malgré le faite que juste à la frontière avec le Pakistan sont stationés des dizaines, et peut-être des centaines d’hélicopters prévu pour la lutte contre le Taliban.

    58 années d’oppression

    La population, qui est déja pendant des années le victime d’un conflit sanglant autour de leur région, souffre durement. Le Pakistan comme l’Inde se revendiquent du droit au Kashmir qui formait jusqu’à 1947 un royaume indépendant. Depuis la création de Pakistan et d’Inde en 1947 le Kashmir est divisé dans une parti occupée par l’Inde et une par le Pakistan. Il y a une population de 3,5 millions dans la partie occupée par le Pakistan. C’est là où le ravage est le pire.

    Le secteur privé fait des profits hauts sur le dos des victimes

    Le gouvernement de Musharaf a montré son incapacité dans cette opération d’aide. Avec cela il rejoint Bush dans la longue série de dirigeant gouvernementaux qui ne sont pas capables de protéger la population contre les désastres naturels et ne sont même pas capable de, une fois touché, mettre sur pied une opération d’aide digne de ce mot. Le gouvernement pakistanais dépense, avec l’accord des Etats-Unis, 45% (3,58 milliard $) de son budget à la défense. Envers cela seulement 1,7% est utilisé pour les soins de santé. Comment un tel était peut répondre aux besoins de la population ? Le secteur privé utilise l’échec de l’état pour faire des bons profits.

    Les entreprises de transport demande le double du prix normal pour la location des camions pour transporter des biens d’aide à la région. Les prix pour des tentes et des couverture ont triplé dans les deux derniers jours seulement. Beaucoup de produits d’alimentation ont doublés en prix ler derniers jours. Ces faits là montrent le vrai visage du capitalisme.

    Désastres naturels créent une situation désastreuse pour les plus pauvres

    Les quartiers chiques – et oui ils existent aussi en Kashmir – ont été sauvé dans le désastre. Le villa’s construits pour la petite élite locale sont presque les seuls bâtiment qui sont toujours debout aujourd’hui. Les petits maisons de la population normal, mais aussi tous les bâtiments comme les écoles, les hôpitaux, les casernes des pompiers,… ont tous tombé dans le tremblement de terre. Il est parfaitement possible de construire des bâtiments que résistent ces phénomènes naturels. Certainement dans les régions du monde où il y a des lignes de rupture ça devrait être évident. L’ONU estime que vers 2010 il y aura 50 millions de refugés à cause des désastres naturels. Mieux dit : comme conséquence du néolibéralisme qui laisse la population se débrouiller pendant des désastres naturels.

    Ce sont les Verhofstadts, les néolibéraux de ce monde et leur politique qui fait que les désastres naturels ont aujourd’hui de tels conséquences. C’est eux qui ont déclarés que tous les services seraient en meilleures mains s’il étaient privatisées. En Pakistan il y a des trains gratuits (transport public au mains du gouvernement) qui roulent dans la région touchée pour mettre des membres de familles des décédés vers leurs villages de naissance. Des société de bus privés demandent jusqu’à trois ou quatre fois le prix normal pour un ticket à la région touchée ! C’est le vrai visage du système qui est défendu par les gens au pouvoir aujourd’hui.

    Soutenz la population touchée

    Des millions de gens en Pakistan et Kashmir ont donnés de la nourriture, des vêtements et de l’argent dans une example fantastique de solidarité. Aussi au niveau mondial les dons de la population normal dépassent largment ceux des gouvernements, comme on a vu aussi pendant le tsunami fin l’année passée. Les Etats-Unies au début n’avaient promis que 100 million $ (entretemps ça s’est multiplié plusieurs fois). 100 million $ ou même quelques centaines de millions n’est qu’une goute sur un plat chaude comparé avec les besoins et tombe en rien du tout si on le compare au budget de défense de Bush. Jusqu’aujourd’hui Bush a dépensé déjà 66 milliard $ à des opérations militaires seulement en Afghanistan. De l’argent qui, pour rester poli, n’a pas été dépensé de façon efficace si on regarde la situation sur le plan de travail et de sécurité pour les Afghans aujourd’hui.

    Le TURC P (Trade Union Rights Campaign Pakistan; Campagne pour les Droits Syndicaux), une initiative de SMP (Mouvement Socialiste en Pakistan), notre organisation soeur en Pakistan, mets en avant la nécessité des comités élus pour diriger la reconstruction. Ils apellent à utiliser tous les moyens de l’armée aérienne et des forces maritimes pour entre autre mettre sur pied des hôpitaux ambulants. Il faut provisoirement offrir un logement gratuit et il y a un besoin des cuisines collectives. Il faut que des tentes, l’aide médicale, des subventions financière, de l’eau potable,… sont distribués sous contrôle des comités démocratiquement élus.

    MAS/LSP recolte de l’argent qui va être donné directement au TURC P dans la région touchée. Aussi pendant les dons pour le tsunami il était claire d’une partie importante des dons de l’occident n’ont jamais été utilisés pour la population touchée. Il passe des administrations et des autorités corrompu, où l’argent collait à quelques mains avant d’être utilisé ou où c’etait utilisé sans excuse par l’élite riche.

    L’argent qu’on recolte va être utilisé immédiatement. Le TURC P met sur pied actuellement des centres de coördination pour organiser l’aide. Des syndicalistes et des activistes socialistes en Pakistan sont allés à Kashmir pour soutenir la campagne et les revendication de la population envers le gouvernement. Le TURC P revendique entre autre que les communatautés locales doivent faire une balance des dégats. Ça ne peut pas être laissé au gouvernement comme pendant les désastres avant. Il faut une compensation totale des victimes pourqu’ils peuvent commencer à reconstruire leur vie. Il faut un contrôle immédiate sur les prix de logement. Il faut un gel des prix de cément, des briques et d’autre matériel de construction. Les entreprises qui sont actifs dans le reconstruction et les réparations doivent être nationalisés. Enfin il y a besoin d’une augmentation sérieuse des moyens publics dépensé à l’amélioration de l’infrastructure.

    Tu peux suivre les développements de notre campagne de solidarité sur : www.turcp.org

  • Le tremblement de terre affecte les plus pauvres : besoin urgent de fonds

    “Je n’ai jamais vu une telle dévastation de toute ma vie. Nous sommes sans nourriture, sans médicaments, sans eau, sans électricité. Nous avons désespérément besoin de médicaments, de tentes et de vêtements chauds. S’il vous plaît aidez-nous, autrement nous allons tous mourir” Sardar Khalid Mehmood, Président de l’association paramédicale du Kashmir.

    Des familles, villes et villages entiers ont été balayés par le tremblement de terre du 8 octobre, dont l’épicentre se situe au Cachemire. La désolation et la souffrance sont les seules choses qui restent. 21 000 morts ont déjà été enregistrés pour le seul Cachemire, alors que les autorités et l’armée n’ont pas encore atteints la majorité des regions affectées. Il n’est pas exclu que le nombre de victimes atteignent les 50.000, voire au-delà. Quatre millions de personnes ont été touchés par le séisme et plus d’un million de Cachemiris ont déjà passé plusieurs nuits à dormir sans abri, à la merci de la grêle et des pluies torrentielles. Nous avons reçu des rapports affirmant que 6 membres du TURCP et du Mouvement Socialiste du Pakistan ont été tués par le séisme à Kalam (Vallée de Swat).

    Les plus affectés par le séisme sont, sans surprise, les travailleurs et les paysans pauvres. Les services d’aide d’urgence sont inexistants. Le gouvernement pakistanais mène depuis des années des coupes budgétaires sur les services médicaux. L’année dernière le gouvernement de Musharraf a dépensé 45% de son budget dans l’armée et seulement 1,3% pour les soins de santé. A certains endroits, les blessés sont soignés (quand ils ont la chance d’être soignés) à l’air libre, du fait que la plupart des hôpitaux, quand ils n’ont pas été détruits, sont complètement débordés. Le nombre de victimes est particulièrement fort aussi du fait que le samedi est un jour scolaire là-bas, et que nombre d’étudiants de primaire et de secondaire ont été littéralement écrasés sous les décombres des écoles détruites par le séisme. La véritable raison est que les bâtiments scolaires sont laissés à l’abandon depuis des décennies, car les gouvernements successifs ont dépensé nettement plus d’argent pour le secteur militaire que pour l’éducation. Les politiques néo-libérales, appliqués par les représentants du big business au gouvernement, ont largement contribué à rehausser le nombre de morts dans ce désastre. Les autorités prétendent que tout est fait pour parer à la situation. C’est complètement faux. Rien n’a été fait pour prévenir une telle catastrophe. Des millions de travailleurs et de jeunes pakistanais et cachemiris se sont mobilisés, dans un gigantesque élan de solidarité, pour récolter nourriture, vêtements et argent pour ceux qui ont souffert de la catastrophe. Mais le gouvernement n’a pas concrétisé cela en terme d’actions sur le terrain.

    Les gouvernements impérialistes de l’Occident n’ont donné que des cacahuètes en réponse au tremblement de terre. Par exemple, les gouvernements anglais et américains ont libéré respectivement 1,4 millions de livres et 50 millions de dollars pour l’aide aux victimes. Toutefois, Bush a dépensé plus de 66 milliards de dollars pour ses opérations militaires en Afghanistan – région qui a également été affectée par le séisme. Suivant l’appel lancé par les autorités pakistanaises, l’administration américaine a décidé d’envoyer 8 misérables helicoptères dans la région. Mais ils ont pourtant beaucoup plus d’hélicoptères à leur disposition quand il s’agit de mener des opérations contre les Talibans de l’autre côté de la frontière…

    Ce sont tous ces facteurs qui ont poussé des activistes de gauche et des syndicalistes à apporter une réponse à la situation. Le TURC au Pakistan et au Cachemire a déjà récolté de la nourriture, et s’organise pour envoyer des convois d’aide à Bagh dans les prochains jours.

    Beaucoup d’agences d’aide vont récolter des fonds dans les prochaines semaines. Malheureusement ces fonds vont être distribués par le même gouvernement corrompu dont la politique a précisément favorisé à aggraver les conséquences de la catastrophe.

    Le TURCP appelle les syndicats à faire des dons qui seront directement destinés à aider la population sur le terrain. Dans l’immédiat, l’argent sera essentiellement utilisé pour acheter des tentes, des matelas, de la nourriture et de l’eau.

    L’argent sera également utilisé pour construire et reconstruire les syndicats dans les régions affectées, ainsi que pour organiser des campagnes afin d’assurer que les efforts de reconstruction seront dirigés dans les interêts de la classe ouvrière et des paysans pauvres et que le big business ne profitera pas une nouvelle fois de la souffrance des gens.

    Toutes les donations seront publiées et connues et des rapports réguliers seront envoyés pour expliquer où et comment l’argent sera utilisé. Notre campagne a ouvert un compte bancaire à Londres pour la récolte des fonds à l’extérieur de l’Asie. S’il vous plaît envoyez vos dons à Trade Union Rights Campaign Pakistan, PO Box 52135, London E9 5WR, Britain. Ou envoyez l’argent par virement à :

    TURCP

    Numéro de compte: 0574699

    code: 30-95-03

    Leytonstone Lloyds TSB Branch, 797-799 High Road Leytonstone

    IBAN No: GB70LOYD30950300574699BIC

    Code: LOYDGB21500

    Swift Code: LOYDGB2L

    Si vous faites un virement, nous vous demandons d’envoyer un e-mail à turcpakistan@yahoo.com, expliquant les détails du transfert, ou d’envoyer une lettre par la poste à l’adresse qui figure ci-dessus.

    Merci d’avance,

    Azad Qadri,

    Secrétaire général, Trade Union Rights Campaign – Pakistan

    et Khalid Bhatti, Organisateur National de “Trade Union Rights Campaign – Pakistan”

    Les syndicats pakistanais suivants participent à la campagne: Railway Workers Union workshops, PTCL joint workers action committee, Ptcl Lions union, Postal Employees union, Muthida Labour Federation, Informal sector workers organisation, Teachers union, commercial workers union Lahore, RMS Employees union, Pakistan state life staff union, Agriculture workers union.


    La “Trade Union Rights Campaign – Pakistan” a été mise sur pied en avril 2005 pour aider à coordonner la solidarité et soutenir les luttes des travailleurs contre la baisse du niveau de vie, les privatisations, et l’agenda néo-libéral de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International mené docilement par le gouvernement de Musharraf.Nous sommes des dirigeants syndicaux et des activistes organisés autour d’une plateforme de lutte radicale pour s’opposer aux attaques massives contre les travailleurs pakistanais par le gouvernement et les grosses enterprises, qui contrôlent l’économie.

    Azad Qadri.

    Samedi 15 octobre 05

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