Tag: Trade Union Rights Campaign

  • Pakistan : Les inondations frappent à nouveau des millions de personnes

    Environ 10 millions de personnes ont été directement et sévèrement affectées par la pluie incessante et les inondations dans les 21 districts de la province de Sindh. Mais plus de 10 millions de personnes de cette province sont également indirectement concernées à cause de l’insécurité alimentaire et de la pénurie de lait, de céréales, de fruits et de légumes. Les districts affectés sont en fait considérés comme le “grenier” de la province.

    Syed Fazal Abbas, Secrétaire général de la Fédération progressiste des travailleurs du Pakistan (PWFP)

    Plus rien n’existe dans les districts frappés, les amis et la famille sont partis, ou disparus, ou morts. Des millions de maisons ont été détruites tandis que des centaines de milliers de bêtes ont été tuées, que les terres sont dévastées et que les routes sont tout simplement impraticables. Les ponts sont brisés, et il n’y a plus d’électricité.

    Dans la presse, les responsables de la province ou les organisations fédérales parlent beaucoup, mais rien n’est malheureusement concrètement effectué afin de sauver les vies des victimes. Ces dernières ont contracté des maladies de peau et, pour l’instant, on parle de plus de 350 morts. Les officiels des districts affectés perdent leur temps et distribuent l’aide à leurs relations personnelles, même si elles n’ont rien subi. Les médecins et les équipes médicales ne sont visibles nulle part alors que Sindh est noyée sous les eaux.

    Je ne peux pas expliquer cela si ce n’est par la corruption (de nos dirigeants passés et actuels), la corruption (des bureaucrates responsables des réseaux d’irrigation, etc.), et encore la corruption (des technocrates et des ingénieurs) qui a détruit Sindh, la vie rurale et l’économie. Tous ces personnages corrompus et incompétents ont gaspillé des millions de roupies, et n’ont même pas utilisé 10 pourcents des fonds alloués pour la reconstruction des routes, des canaux et des réseaux destinés à contenir l’eau. Ces officiels corrompus et les banques comme la Left Bank Outfall drain (LBOD) et la Right Bank Outfall Drain (RBOD), qui ont collaboré à la corruption, devraient être poussés devant les tribunaux pour leurs responsabilités face au malheur qui frappe des millions de gens.

    Un grand nombre de nos camarades syndicalistes ou non sont affectés par ces devastations. La Progressive Workers Federation of Pakistan et la Trade Union Rights Campaign – Pakistan (Campagne pour les droits syndicaux au Pakistan) ont installé deux campements dans le district de MirPur Khas, où 200 travailleurs et camarades se sont installés avec leurs familles. Mais la situation reste très mauvaise, avec la malaria, la gastroentérite et les diverses maladies de peau et épidémies qui touchent toute la région. Nous sommes maintenant incapables d’envoyer de la nourriture et des médicaments à nos camarades et amis touchés par cette catastrophe. Nous avons un besoin urgent d’aide. Envoyez vos messages de solidarité et de soutien à la Trade Union Rights Campaign – Pakistan à turc.pakistan@gmail.com.

    Vous pouvez envoyez des donations sur le n° de compte 001-2260393-78 du PSL/LSP avec pour mention "soutien Pakistan"

  • «Pour survivre, nous devons lutter pour le socialisme!»

    Pakistan/Cachemire:

    Du 23 au 6 avril, j’ai visité le Pakistan et le Cachemire afin de participer à une série d’activités de nos organisations-soeurs dans ces régions. Le Comité pour une Internationale Ouvrière est une organisation socialiste internationale organisée dans plus de 35 pays. Le Socialist Movement Pakistan (SMP) et le CIO au Cachemire sont, tout comme le MAS/LSP en Belgique, des sections de ce parti révolutionnaire mondial.

    Geert Cool

    Pakistan: lutte contre les privatisations

    Notre organisation au Pakistan est très jeune, mais possède déjà une bonne réputation. Ces dernières années, les conditions de vie des travailleurs, des jeunes et des paysans pauvres se sont considérablement dégradées. Le fossé entre riches et pauvres est plus grand que jamais, comme en témoigne le taux d’analphabétisme, de 55% à travers le pays. Dans la province de Sindh, à côté des gigantesques villas protégées par des milices armées, 1 million d’habitants souffrent de tuberculose. A Rawalpindi (ville de 3 millions d’habitants) un tiers des maladies sont uniquement dues au manque d’eau potable.

    De pareilles conditions sociales ont des conséquences pour l’organisation de la résistance contre la politique néolibérale du dictateur Musharraf. Celui-ci tente de mettre en avant le pays comme un compagnon de route islamiste, mais moderne, des Etats-Unis en dressant une façade de démocratie.

    En réalité, il mène une politique néolibérale très brutale qui augmente encore l’écart entre riches et pauvres. Mais les premiers signes de résistance apparaissent, comme l’an dernier lors du mouvement contre la privatisation de l’entreprise télécom PTCL. Nos camarades ont joué un rôle crucial dans l’organisation des actions de grève et des manifestations. Cela n’a pas échappé à l’attention du régime et divers camarades dirigeants du SMP ont temporairement dû continuer leur travail clandestinement.

    Ce mouvement, bien que n’ayant pas mené à une victoire, a mis l’idée de la lutte à l’ordre du jour. C’est pourquoi le SMP jouit d’une autorité et d’un respect général. Cela m’a particulièrement frappé lors d’un meeting de notre section d’Islamabad où étaient présents beaucoup de dirigeants et de militants syndicaux combatifs. A Karachi, une réunion de la direction nationale d’un nouveau syndicat des postiers, où se trouvaient 200 participants, a explicitement demandé un speetch d’un orateur du CIO.

    Notre organisation pakistanaise est aussi active parmi les paysans pauvres et la jeunesse. Une section de notre campagne internationale de jeunes "Résistance Internationale" a été récemment mise sur pied et nous menons également des campagnes contre l’oppression de la femme etc.

    Travailleurs et paysans pauvres mènent une lutte quotidienne contre la misère, lutte qui ne peut être gagnée fondamentalement qu’en établissant une société socialiste mondiale.

    Cachemire: 6 mois après le tremblement de terre, le cauchemar continue

    Il y a six mois, le Cachemire et le Pakistan ont vécu un terrible tremblement de terre. Des villes et des villages entiers ont disparu. Aujourd"hui, la situation ne s’est guère améliorée, la reconstruction est loin d’avoir commencé. La petite ville de Bagh demeure toujours un grand camping dans lequel la population a dû passer l’hiver. Même l’hôpital est encore abrité par des tentes.

    Depuis Islamabad, au Pakistan, le voyage vers Bagh dure 5 heures, même si cette ville n’est pas lointaine. Quelques ponts supplémentaires suffiraient à réduire le trajet actuellement fait de routes étroites et sinueuses à travers les montagnes. Dans la ville de Kotli, il n’existe l’électricité que depuis 1980.

    A Bagh, presque toutes les habitations ont été détruites par les ravages du tremblement de terre et tous ont perdu des parents ou des amis. Un camarade m’a ainsi raconté comment 36 membres de sa famille ont péri.

    Le Kashmire est une région disputée et occupée tant par l’Inde que par le Pakistan (et une petite partie par la Chine). La population y revendique l’indépéndance et nous soutenons cette lutte, mais nous lions cette revendication à la nécessite du socialisme. Nous y avons une section indépendante, même si la coopération avec la section pakistanaise est étroite.

    Nos camarades y ont construit de petites écoles et postes médicaux, aux côtés d’une implication active dans la reconstruction des instruments de lutte que sont les syndicats. Il est nécessaire de soutenir les revendications pour la reconstruction et de garantir qu’il y ait un contôle démocratique sur les travaux de reconstruction. Ces travaux ont été cofinancés par une campagne de solidarité que nous avons entre autre mené en Belgique. L’argent que nous avons recolté a été intégralement versé à la Trade Union Rights Campaign (campagne pour les droits syndicaux).

  • Tremblement de terre en Asie du Sud. Les rescapés luttent pour leur survie

    “Nos maisons ont été détruites, nous n’avons plus rien, nos enfants dorment en plein air et n’ont rien à manger": voilà la situation résumée par un habitant des régions montagneuses du Cachemire pakistanais. Le tremblement de terre qui a ravagé le 8 octobre le Cachemire et le Nord-Ouest du Pakistan a dévoilé une fois de plus le vrai visage du capitalisme: l’incapacité pathétique de la bourgeoisie à pourvoir aux besoins élémentaires d’une population en détresse. "On ne peut pas me reprocher d’avoir fait pire que Bush lors de l’ouragan Katrina" a déclaré le président pakistanais Musharraf. Sur ce point, on peut difficilement lui donner tort.

    Cédric Gérôme

    Le Cachemire: poudrière permanente depuis 58 ans

    Avant le séisme, le sous-continent indien était déjà en proie à une situation explosive. L’histoire du Cachemire est marquée par la domination des puissances étrangères; toutes ont instrumentalisé les divisions ethniques et religieuses pour asseoir leur pouvoir.

    Le Cachemire est donc une région où la question nationale a pris un caractère particulièrement aigu.

    Depuis la scission entre l’Inde et le Pakistan en 1947, ce territoire est occupé et disputé par les deux pays, et fut le théâtre de trois guerres entre Islamabad et New Delhi.

    Rien qu’entre 1990 et 2003, le conflit a fait plus de 50.000 morts. Le triple attentat perpétré récemment dans la capitale indienne par un groupe terroriste cachemiri a de nouveau illustré les tensions croissantes qui plombent cette région du monde. Risques d’autant plus lourds qu’ils sont couplés à une course à l’armement : l’Inde détiendrait actuellement quelque 250 têtes nucléaires, le Pakistan 150.

    Le conflit autour du Cachemire sert d’outil aux classes dirigeantes respectives – en proie toutes deux à une forte instabilité politique – pour détourner l’attention des masses, pendant qu’on s’attaque aux conditions de vie des travailleurs indiens comme pakistanais.

    Les plus pauvres paient le prix de la soif de profit des plus riches

    Le gouvernement pakistanais n’avait aucun plan pour faire face à la catastrophe, dans une région pourtant à fort risque sismique.

    Dans un premier temps, la réponse du gouvernement fut totalement inexistante : Musharraf a dû admettre que son administration avait perdu 72 heures avant de réagir au séisme.

    Avec 45% du budget du Pakistan consacré au secteur militaire, contre seulement 1,7% pour les soins de santé, on a vite compris où sont ses priorités. L’incompétence totale du gouvernement crée une vague de colère parmi la population, manifestant presque quotidiennement contre la gestion déplorable de la crise.

    Colère aussi contre les pays capitalistes de l’Occident qui, sans surprise, n’ont donné que des cacahuètes comparées à l’ampleur du désastre.

    Alors que le nombre d’enfants vivant dans les régions montagneuses qui n’ont pas encore été atteints par les secours est estimé à 120.000, l’administration Bush a accepté de délivrer…25 hélicoptères, alors que des centaines stationnent le long de la frontière afghane pour les opération militaires contre les Talibans.

    Cette catastrophe a de nouveau mis en évidence la discrimination de classe qui frappe la population: les maisons, faites de boue, se sont écroulées, tandis que les seuls bâtiments restés debout sont les hôtels et les villas construites pour l’élite locale.

    Mais le plus scandaleux est que le secteur privé profite de la misère de la population. Alors que l’ONU estime à plus de 3,3 millions le nombre de sans-abris, les prix des tentes et des couvertures ont été multipliés par trois! Et certaines compagnies pharmaceutiques n’ont rien trouvé de mieux que d’envoyer des médicaments périmés aux victimes.

    Soutenez la campagne TURC-P (Trade Union Rights Campaign – Pakistan)

    Le nombre de victimes officiel approche des 80.000, mais une seconde hécatombe est à prévoir à cause du froid, de la faim et des risques d’épidémie. Les camarades du Socialist Movement Pakistan et du Socialist Liberation (les sections de notre Internationnale au Pakistan et au Cachemire) s’activent autour de la Campagne pour les Droits Syndicaux (plateforme fondée en avril 2005 regroupant des syndicalistes et des activistes de gauche). Avec cette campagne, nos camarades veulent combiner la participation aux efforts de reconstruction avec une campagne politique pour organiser les travailleurs sur base d’une alternative de classe à la politique actuelle.

    Vous pouvez directement verser vos dons à la campagne TURC-P sur le numéro de compte 001-2260393-78. Vous pouvez également suivre les développements de cette campagne sur le site de notre internationale www.socialistworld.net

  • Pakistan: Les travailleurs contre la privatisation des télécommunications

    En collaboration étroite avec la Banque mondiale et le Fonds monétaire international, le gouvernement pakistanais a privatisé massivement au cours de ces 15 dernières années. Depuis lors, le taux de chômage est passé de 5 à 11%. Le nombre officiel de pauvres est passé de 22 à 50% de la population. Début mai 2000, le gouvernement de Musharraf a préparé la privatisation de la compagnie de télécommunications PTCL (Pakistan Telecommunications Company Ltd). PTCL a un taux de profit annuel de 397 millions d’euros. La moitié du personnel sera licencié et des services non rentables disparaîtront.

    Kristof

    La combativité des travailleurs de PTCL est remarquable. Neuf syndicats du secteur ont mis sur pied un Comité d’Action contre la privatisation. Le Socialist Movement (la section du CIO au Pakistan) et la Trade Union Rights Campaign – Pakistan (TURC-P, Campagne pour les Droits syndicaux) ont joué un rôle clef. L’appel du comité à débrayer chaque jour pendant deux heures à partir du 5 mai a été largement suivi. Le 10 mai, plus de 41.000 travailleurs ont participé aux réunions de masse à travers le pays. Après l’échec des négociations le 26 mai, une grève à durée indéterminée a éclaté. 61.000 travailleurs s’y sont ralliés. Des messages de solidarité venus du monde entier ont exercé une pression supplémentaire sur le gouvernement et le1er juin, des rassemblements de solidarité ont été organisés devant plusieurs ambassades pakistanaises.

    La direction a tenté d’épuiser le mouvement avec des négociations interminables, alors que des groupes paramilitaires protégeaient les installations de PTCL. Le 1er juin, le gouvernement a procédé à l’arrestation de cinq dirigeants syndicaux. Sous la pression des protestations internationales, ils ont bien vite été relâchés. Après dix jours de grève, le gouvernement a reculé : il a signé un accord qui renonce à toute privatisation. 27 autres revendications du Comité d’Action ont été accordées.

    Mais, à peine l’accord signé, le gouvernement Musharraf mangeait sa parole en relançant le processus de privatisation le 11 juin. Le Comité d’Action a refusé d’abandonner la lutte. Le gouvernement a arrêté 1.100 militants syndicaux. Il y a eu des razzias organisées par les groupes para-militaires au domicile de certains militants. L’armée a été déployée pour protéger les installations de la compagnie. Des lock-out et des licenciements ont suivi.

    Trois jours plus tard, la direction du syndicat des employés s’est mise d’accord avec le gouvernement et de fait rompait le front syndical. Après trois semaines de lutte, la plupart des travailleurs ont repris le travail. Malgré leur colère, cette lutte n’est pas perçue comme une défaite complète car toutes les autres revendications ont été accordées.

    Les militants syndicaux sont en train de dresser le bilan de cette lutte et se préparent aux nouveaux combats. Cet exemple de résistance aux privatisations au Pakistan est révélateur du niveau d’opposition des masses du monde néo-colonial au néo-libéralisme.

  • Pakistan. Grève des travailleurs des télécommunications contre la privatisation

    Le gouvernement MUSHARRAF a lancé une nouvelle campagne massive de privatisation pour une valeur de 1,7 milliard de dollars (1,36 milliard d’EUR). La pièce centrale de ce programme de pillage des biens d’Etat est la Pakistan Telecommunications Company Ltd (PTCL) qui a réalisé 384 millions d’EUR de profit l’an dernier. Les travailleurs des télécommunications, une des sections les plus combatives et les plus conscientes du service public au Pakistan, sont complètement opposés à cette privatisation.

    Azad Qadri et Azam Janjuah, TURCP, Islamabad

    Le Socialist Movement (la section du CIO au Pakistan) et la Trade Union Rights Campaign – Pakistan (Campagne pour les Droits syndicaux au Pakistan – TURCP) ont joué un rôle majeur dans cette lutte. Ils ont été à l’initiative du lancement du Comité Anti-Privatisation, formé de neuf syndicats représentés dans ce secteur, et ont proposé un programme de meetings de masse par tournante dans les différentes régions et une grève de deux heures chaque jour. Ces meetings ont réuni un total de 41.000 travailleurs des télécommunications partout dans le pays.

    Face à ces actions, la direction a reporté trois fois le début du processus de mise en vente. De toute évidence aucun financier ne veut acheter des actions d’une société qui est en grève ! Le gouvernement est en colère contre la direction de la PTCL et leur a écrit pour leur demander pourquoi ils avaient de si mauvais rapports avec les syndicats.

    La direction de la PTCL a voulu utiliser des négociations pour provoquer des divisions au sein des syndicats et les amener à mettre un terme à leur programme de meetings de masse et de grèves quotidiennes. Mais, à cause de la pression qui s’exerce sur elle, la direction a promis d’accepter les revendications des syndicats sur les barèmes salariaux et les primes. Cependant, elle a aussi affirmé qu’elle ne pourrait retirer les plans de privatisation et a exigé que les syndicats suspendent immédiatement les actions avant toute poursuite des discussions. Suite à cela, les discussions ont été rompues.

    Les travailleurs veulent se battre jusqu’au bout. Ils ont pris le contrôle pratique de la grève. Le meeting du 16 mai à Quetta dans la province du Balouchistan a montré le sentiment réel qui existe chez les travailleurs. 1.500 travailleurs y ont participé, ce qui en a fait le plus gros meeting jamais organisé dans le secteur des télécommunications.

    La grève quotidienne de deux heures s’est étendue dans tous les coins du pays. Il y a eu quelques problèmes à Karachi au début parce que le MQM (un parti ethnique basé dans la région de Karachi) avait obligé la direction syndicale à ne pas observer la grève dans cette région. Mais les travailleurs ont refusé de « suivre les ordres » et ont rejoint la grève quotidienne de deux jours depuis deux jours.

    Impact de notre matériel

    Le tract produit par la TURCP a reçu une réponse extraordinaire nationalement. Nous avons reçu beaucoup d’appels de travailleurs des télécoms de partout dans le pays. Les travailleurs distribuent ce tract et en réclament d’autres.

    La réponse a été plus impressionnante que ce que nous avions imaginé. Les travailleurs disent qu’après avoir lu ce tract, ils sont plus déterminés à lutter contre la privatisation. Beaucoup disent que c’est la première fois qu’ils reçoivent du matériel comme cela.

    Le Socialist Movement et la TURCP ont aussi lancé une campagne de meetings de solidarité destinés à obtenir le soutien de travailleurs d’autres secteurs à la lutte des télécoms. Le premier meeting de solidarité a eu lieu à Islamabad le 23 mai. D’autres meetings suivront à Lahore, Multan, Karachi, Faisalabad, Hyderabad et d’autre villes.

    Pour plus d’infos, voir www.socialistworld.net

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