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Tag: Solidarité
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Vandemoortele Seneffe : Touche pas à mon délégué !

Appel de la FGTB Horval : horeca – alimentation – services
3 jours avant Noël, Laurent, notre délégué principal FGTB Horval chez Vandemoortele Seneffe, a été licencié SANS MOTIF ! Les seuls reproches qui lui sont faits sont liés à son statut et à sa mission de représentant des travailleurs. En faisant taire un délégué, Vandemoortele s’attaque frontalement au travail syndical et marque d’un geste fort sa volonté d’empêcher toutes nouvelles revendications au sein de son entreprise.
Après plusieurs heures de conciliation, la direction refuse toujours de réintégrer Laurent. En réaction à ce refus unilatéral, la FGTB Horval ne pouvait rester sans réaction et a déposé un préavis de grève ! Nous exigeons, en effet, la réintégration immédiate du travailleur !
Pour marquer votre soutien à Laurent et pour appuyer notre demande auprès de la direction, signez notre pétition en ligne ! Ensemble, nous sommes plus forts !
Pour plus d’informations sur ce dossier, nous vous invitons à nous suivre sur notre page Facebook @fgtbhorval et sur twitter @FGTB_Horval
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Pétition pour la réintégration des 5 ouvriers de BM&S!
Parce que leur lutte symbolise celle contre une société qui privatise petit à petit l’ensemble de ses services publiques au détriment des conditions de travail et des salaires de ses salariés, et au détriment de la qualité et du prix des services rendus à la population.
Parce que ce qui leur arrive à eux aujourd’hui, peut nous arriver demain si on ne réagit pas.
– TOUS ENSEMBLES SOYONS SOLIDAIRES AVEC LES SALARIES DE BM&S !
– POUR LA RÉINTÉGRATION IMMÉDIATE DES 5 OUVRIERS, DÉLÉGUÉS ET INTÉRIMAIRES, AVEC DE VRAIS CONTRATS ET DE VRAIS SALAIRES !
– POUR LA RÉINTÉGRATION DE L’ENSEMBLE DU SERVICE DE NETTOYAGE A LA SNCB !
– MÊME TRAVAIL, MÊMES SALAIRES, MÊME COMBAT !
– STOP A LA PRIVATISATION DES SERVICES PUBLICS !Nous vous invitons, si ce n’est déjà fait, à les soutenir également, en allant les rencontrer à leur piquet (au dépôt de la gare de schaerbeek) et/ou en versant un don de solidarité aux travailleurs et à leurs familles pour leur permettre de tenir bon via la collecte organisée par la CGSP cheminots de Bruxelles : sur le compte BE20 0682 1834 9956 en indiquant la mention «Solidarité BM&S ».
=> Pétition
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Tunisie : arrestation d’un dirigeant syndicaliste proéminent à Sidi Bouzid
Solidarité urgente
Suite à leur participation aux manifestations qui a ont eu lieu le jour de l’assassinat de Mohamed Brahmi fin juillet, le syndicaliste Abdeslam Hidouri, militant révolutionnaire et dirigeant syndicaliste connu originaire de la ville de Menzel Bouziane (gouvernorat de Sidi Bouzid), ainsi que Ferid Slimani, un jeune de la région, se sont fait arrêtés hier mercredi 25. Ils sont accusés d’avoir porté atteinte aux établissements publics et d’avoir incendié le commissariat de la Garde nationale, lequel avait fait suite à la dégénérescence d’une manifestation pacifique de par l’intervention brutale des forces de police.
L’unique preuve à l’appui de cette arrestation totalement arbitraire n’est autre qu’une vidéo de quelques secondes montrant les deux militants participer à la manifestation en question.
L’appareil judiciaire tunisien s’en prend une fois de plus aux forgerons et agitateurs de la révolution tunisienne, afin de faire taire la colère qui traverse le pays, en cette période d’hiver traditionnellement propice aux explosions sociales dans le pays. Il y a quelques jours, un autre militant de gauche, Abdelhak Laabidi, s’était fait agresser à Beja par des milices du parti islamiste Ennahda, ce qui semble illustrer une stratégie d’intimidation à l’égard de figures emblématiques de la révolution.
Le CIO et ses sympathisants en Tunisie condamnent fermement ces arrestations, ainsi que plus globalement, la politique de harcèlement systématique et de répression à l’égard des militants et des opposants tunisiens. Nous exigeons la libération immédiate et inconditionnelle d’Abdeslam et de Ferid.
Un appel a été lancé pour un rassemblement ce matin jeudi devant le tribunal de première instance de Sidi Bouzid où ces derniers sont appelés à comparaitre devant le procureur de la république.
Envoyez vos lettres de protestation pour exiger la libération de ces militants au Ministère de la Justice tunisien sur cette adresse : mju@ministeres.tn, avec copie à cwi@worldsoc.co.uk.
- Libération immédiate d’Abdeslam Hidouri et de Ferid Slimani, ainsi que de tous les prisonniers d’opinion !
- Non aux arrestations arbitraires et aux procès politiques !
- Défense de tous les droits démocratiques !
- Non à une nouvelle dictature !
- Pour la poursuite de la révolution tunisienne – le pouvoir aux travailleurs et à la jeunesse !
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Tunisie: le rappeur Klay BBJ acquitté!
Une modeste mais importante victoire dans la lutte pour la liberté d’expression
Le rappeur engagé Ahmed Ben Ahmed, alias Klay BBJ, qui avait été condamné par contumace à 21 mois de prison pour des chansons entravant soi-disant “les bonnes mœurs” (voir notre article à ce sujet) a été acquitté lors d’un procès en appel ce jeudi.
Par des correspondants du CIO
Klay, ainsi qu’un autre rappeur répondant au nom d’artiste de ‘Weld El 15′ (Alaa Yaacoubi), après avoir été violemment arrêtés sur scène et maltraités physiquement par la police à la suite d’un concert dans la ville de Hammamet au mois d’août, avaient été tous les deux condamnés à une peine d’emprisonnement de 21 mois, sans avoir été convoqués au tribunal ou même avoir été informés de la tenue de leur procès.
Klay avait décidé de faire appel de cette décision, tandis que Weld El 15 est en cavale depuis sa condamnation. Un premier procès en appel le 26 septembre avait décidé d’une réduction de peine à six mois de prison ferme pour Klay. L’avocat du rappeur avait fait appel de ce nouveau verdict, ce qui a finalement conduit au récent acquittement, jeudi. L’avocat a déclaré que Weld El 15 ferait désormais appel lui aussi.
Les militants et sympathisants du Comité pour une Internationale Ouvrière (CIO) dans le monde entier avaient vocalement exprimé leur indignation face à la condamnation de ces jeunes artistes engagés (voir entre autres la vidéo ci-dessous, une chanson de rap produite par des partisans du CIO provenant de 5 pays différents), et réclamant l’abandon des poursuites à l’égard de Klay BBJ et Weld El 15).
Il ne fait aucun doute que la pression qui s’était accumulée contre cette condamnation, nationalement et internationalement – incluant entre autres une lettre de protestation signée par 12 députés européens de gauche à l’initiative de Paul Murphy, parlementaire du Socialist Party (section du CIO en République irlandaise) – a contribué à la libération de Klay. Le CIO salue cette victoire importante, qui s’inscrit dans le cadre de la bataille acharnée qui se déroule actuellement en Tunisie contre les tentatives répétées de limiter la liberté d’expression et de faire taire toutes les voix critiques du régime en place.
Nous nous félicitons également de l’initiative récente de rappeurs tunisiens d’avoir formé un syndicat national pour défendre leurs droits contre la répression de l’Etat. Ce genre d’initiatives pourrait encourager à lier la défense des droits des artistes ainsi que la lutte de la jeunesse des quartiers pauvres – desquels proviennent la grande majorité des rappeurs tunisiens – au mouvement ouvrier organisé.
La lutte continue
Le régime d’Ennahda s’est largement appuyé sur le code pénal hérité de l’ancien régime de Ben Ali, toujours en vigueur, et a reproduit des traits assez similaires à ce régime afin de faire taire ses opposants: brutalité policière, tortures, arrestations arbitraires, attaques contre les journalistes, et même assassinats politiques.
Même au cours du procès en appel devant se prononcer sur le sort de Klay BBJ, des journalistes et des représentants d’ONG venus assister au procès, telles que Human Right Watch, ont été empêchés par la police d’entrer au sein du tribunal. Pendant ce temps, des dizaines de musiciens et autres artistes demeurent en prison ou dans la clandestinité.
Ces exemples montrent que si une bataille a été gagnée, la lutte ne doit pas s’arrêter pour autant! Comme Klay BBJ le disait dans une lettre ouverte qu’il a écrit lorsqu’il était encore en prison: “La liberté d’expression, dans ce pays, la Tunisie, est limitée. Je dis toujours le droit mot, et jamais je ne baisserai la tête…No Pasaran”
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Soudan : colère contre l’abolition de subsides pour le gaz
Solidarité avec les travailleurs en lutte, les jeunes et les femmes !
Les travailleurs, la jeunesse et les femmes opprimées sont sortis dans les rues du Soudan après que le régime tant haï d’el-Béchir (Front National Islamique) ait doublé les prix du fuel et du gaz de cuisine par l’abolition des subsides accordés auparavant. Les manifestants ont scandé des slogans comme ‘‘Le peuple veut la chute du régime !’’ et ‘‘Liberté, liberté !’’
Par Halema, Socialist Party (CIO-Angleterre & Pays de Galles)
La fin des subsides a aussi entraîné l’augmentation des prix de la nourriture. Les manifestants ont subi une répression violente des forces de l’Etat. La police a réagi en utilisant des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc. Jusqu’à présent, le régime a fait 60 victimes, et on ne compte plus les blessés. Dans les régions de Wad Nubawy, d’al-Thawra, et de al-Kalaklat, au sud de Karthoum, les manifestations ont été violemment réprimées par la police.
Les manifestants ont été traqués par des voitures de polices pour ne pas qu’ils bloquent la rue principale d’al-Thawra. Des témoins disent avoir vu la police utiliser des balles réelles et des gaz lacrymogènes à Wad Nubawy et à al-Kalakat. Ils ont ajouté que des arrestations massives de jeunes ont eu lieu dans les quartiers sans que leurs parents en soient informés. Pendant 48 heures, Internet a été désactivé dans le pays.
La situation des masses était déjà critique. Le taux de chômage atteint les 20%. Plus de 2 millions d’habitants vivent dans la pauvreté et on estime que 300.000 personnes n’ont aucun accès à l’eau potable et à la nourriture.
Un régime répressif
Le Front National Islamique de Béchir est un régime répressif de l’aile droite de l’Islam politique. A son accession au pouvoir en 1989, sa première initiative a été de décréter le Public Order Act (loi sur l’ordre public), créé pour opprimer les femmes. L’article 152 du Criminal Act autorise la lapidation des femmes. Cela accorde un pouvoir disproportionné à l’exécuteur, qui devient à la fois juge, juré et bourreau.
Le 27 septembre, les syndicats des médecins et des avocats au Soudan ont appelé à une grève générale après la prière du vendredi.
Les syndicats, les organisations d’agriculteurs et les étudiants doivent armer leur lutte contre les hausses des prix et exiger que les ressources et l’économie du pays soient placées dans les mains de la collectivité, et réclamer un gouvernement où seraient présents les travailleurs et les pauvres.
Il est urgent de construire un mouvement de masse de la classe ouvrière qui réunisse tous les opprimés de la société.
Un programme socialiste sera aussi essentiel pour la classe ouvrière et les masses oppressées pour commencer à résoudre les problèmes du Soudan que sont le sous-développement, les ravages de la guerre, l’endettement et la pauvreté (le revenu moyen est de 1$ par jour). Un tel programme proposerait des solutions durables aux divers conflits ethniques et religieux du pays.
Pour le retour des subsides au gaz et aux prix d’avant leur annulation, pour la construction d’un mouvement de masse des travailleurs et des pauvres !
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Tunisie: Une nouvelle vague d'arrestations frappe les réseaux militants
Le Samedi 21 septembre 2013, au quartier Lafayette à Tunis, vers 4h du matin, la police a fait une descente au domicile de Nejib Abid -activiste et fondateur de ‘‘Radio Chaabi’’, une des premières radios libres qui vit le jour après l’éviction du dictateur Ben Ali- et procédé à 8 arrestations totalement arbitraires.
CIO en Tunisie
Outre Nejib, Yahya Dridi, technicien son, Abdallah Yahya, cinéaste engagé, les musiciens Slim Abida, Mahmoud Ayed et Skander Ben Abid, ainsi que deux autres militantes, ont été embarqués, sans qu’aucune raison officielle justifiant leur arrestation ne soit communiquée.
Tous sont des ‘enfants de la révolution’, que le régime envoie en prison pendant que les assassins, les terroristes et les hommes d’affaires corrompus bénéficient de la complaisance et de l’impunité de la clique au pouvoir.
Leurs liens présumés avec l’acteur et réalisateur engagé Nasreddine Shili, aujourd’hui arrêté lui aussi, dans un état de santé précaire, et menacé de jusqu’à sept ans de prison pour avoir cassé un œuf sur la tête du Ministre de la Culture (!), semblent avoir été à l’origine de cette perquisition complètement illégale.
Ces arrestations, qui suivent une série d’arrestations et de condamnations similaires, confirment un processus méthodique de répression contre les forces vives de la révolution, processus qui a connu une escalade dans les dernières semaines.
L’acharnement judiciaire et policier qui frappe de nombreux militants, artistes, journalistes à l’heure actuelle en Tunisie révèle l’instrumentalisation de la justice à des fins politiques, dans un contexte de contestation populaire et de rejet large du pouvoir islamiste actuel.
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Pour en savoir plus:
- Tunisie : Liberté d’expression en danger ! Deux rappeurs ont été condamnés pour avoir dénoncé la brutalité de la police – SOLIDARITE !
- Tunisie : Grandes manœuvres au sommet, profonde méfiance parmi les masses L’alliance du Front populaire avec ‘‘Nidaa Tounes’’ provoque du remous dans la gauche.
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De manière croissante, le gouvernement actuel d’Ennahda reproduit les méthodes de la dictature de Ben Ali pour taire les voix d’opposition, par l’entremet des mêmes institutions policières et des lois qui ont formé la colonne vertébrale du système Ben Ali des années durant.
Le Comité pour une Internationale Ouvrière (CIO) et ses militants en Tunisie condamnent la vague de terreur et de répression en cours contre les opposants, et exige la libération immédiate et inconditionnelle de ces camarades et de tous les prisonniers politiques dans le pays.
Nous voulons encourager tous ceux et toutes celles qui le peuvent à se mobiliser urgemment pour protester contre ces arrestations et contre la machine répressive de l’Etat tunisien.
Tant que cet Etat sera aux ordres d’un gouvernement fonctionnant dans le cadre du système capitaliste, il ne pourra que recourir à une brutale répression contre les forces vives de la révolution. Dans ce sens, nous ne pouvons que nous opposer aux alliances de circonstance avec Nidaa Tounes, refuge politique de vieille garde de la dictature.
- Non aux arrestations arbitraires et aux procès politiques !
- Défense de tous les droits démocratiques !
- Libération de tous les prisonniers d’opinion !
- Non à une nouvelle dictature ! A bas le régime d’Ennahda !
- Pour la poursuite de la révolution, pour un gouvernement révolutionnaire des travailleurs et de la jeunesse !
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Tunisie : Liberté d’expression en danger !
Deux rappeurs ont été condamnés pour avoir dénoncé la brutalité de la police – SOLIDARITE !
Deux jeunes rappeurs tunisiens engagés ont récemment été condamnés à de lourdes peines de prison pour avoir écrit et chanté des textes critiquant la police ainsi que la corruption, le népotisme et la violence enracinés en son sein. L’un d’eux, “Weld El 15”, avait déjà été condamné en juin à deux ans de prison pour un de ses textes (‘‘El Boulicia Kleb’’ – ‘‘Les policiers sont des chiens’’), mais avait été libéré en juillet suite à l’indignation et aux actions de protestations que cela avait entraîné.
socialistworld.net
Précédemment déjà, alors que Klay BBJ était au Maroc, en février 2013, sa mère avait reçu la ‘‘visite’’ de deux policiers en civil qui lui avaient livré l’avertissement suivant : ‘‘Klay doit arrêter de faire des chansons qui parlent de politique.’’
Le 22 août, les deux rappeurs ont été arrêtés alors qu’ils se produisaient sur scène à un festival à Hammamet. Weld El 15 a été violemment battu par la police face à la foule et, après sa libération, a dû se rendre à l’hôpital à cause de ses sérieuses blessures. Klay BBJ a quant à lui été tabassé durant sa garde à vue. Tous deux ont été relâchés après que leurs cartes d’identité aient été confisquées par la police. Une vidéo de la descente de police durant le concert peut être vue sur le lien suivant.
Le 29 août, ils ont été inculpés et jugés par contumace pour avoir ‘‘agressé un agent de police en service’’, pour avoir ‘‘attaqué la morale publique’’ et pour ‘‘calomnies’’. Tous deux ont reçu un total de 21 mois d’emprisonnement. Ils n’avaient même pas été informés des charges qui pesaient sur eux ni du jour de leur jugement !
Il s’agit d’un exemple très illustratif de la vague croissante de répression et de menaces qui s’est abattue sur un très large éventail d’opposants de gauche, d’artistes, de journalistes, d’intellectuels, de syndicalistes, etc., au cours de cette dernière période, de la part du parti d’Ennahda, le parti au pouvoir, et de ses sbires, de la police, des groupes salafistes et d’autres encore.
Il s’agit aussi du cadre dans lequel il faut considérer la grève nationale organisée le 3 septembre dernier par le Syndicat national des journalistes tunisiens des stations de radio appartenant à l’Etat, qui se sont opposés à la nominations arbitraires de responsables à la solde d’Ennahda à la tête de ces médias et qui ont défendu la liberté de la presse contre la censure policière.
Envoyez de toute urgence des lettres de protestation au ministère de la Justice tunisien afin d’exiger l’abandon des charges retenues contre Weld El 15 et Klay BBJ et pour défendre les droits fondamentaux d’expression contre les méthodes autoritaires du gouvernement de l’Etat tunisien et de la police : mju@ministeres.tn. Envoyez une copie de vos mails à cwi@worldsoc.co.uk.
- Abandon de toutes les charges retenues contre Weld El 15 et Klay BBJ!
- Pour la liberté de la presse, pour la liberté d’expression, pour le respect de tous les droits démocratiques !
- Non aux menaces et aux attaques contre les opposants au régime d’Ennahda – Non à la brutalité policière!
