Tag: Pierre Eyben

  • Liège : C'est à la pauvreté qu'il faut s'en prendre, pas aux pauvres !

    Hier après midi, une trentaine de personnes se sont réunies à l’appel du PSL et des Étudiants de Gauche Actifs devant l’Hôtel de Ville de Liège afin de dénoncer cette politique qui consiste à masquer la pauvreté plutôt qu’à vouloir lutter contre elle. La ville a en effet interdit la distribution de soupe populaire dans les rues pour cet hiver !

    Par Nico et Romain (Liège)

    Depuis plusieurs années, l’Armée du Salut distribue de la soupe dans les rues de Liège. Mais pour cette année, cela n’est pas toléré : c’est indigne, selon l’échevin Mr Firket, d’exposer ainsi la misère humaine. Pour nous, il est surtout indigne de laisser la pauvreté se développer en appliquant une politique qui favorise avant tout les projets de prestige. C’est très précisément le cas ici puisque Liège est en compétition pour l’organisation de l’exposition universelle de 2017. Et effectivement, les files de pauvres, cela fait mauvais genre. Pourquoi ne pas débloquer plus de moyens pour les logements sociaux ? Pour l’emploi communal ? Pour l’enseignement ? Voilà les questions auxquelles les politiciens au pouvoir ne veulent pas répondre. Masquer la pauvreté, cela sert avant tout à masquer le sens réel de leur politique.

    C’est ce qu’ont développé les deux orateurs, Simon Hupkens, qui sera candidat du PSL sur la liste de VEGA (verts et à gauche), à la 11e place, et Pierre Eyben, de la coopérative politique VEGA, et c’est ce qu’il continueront à défendre pendant et après ces élections communales.

  • Appel : Solidarité avec la résistance du peuple grec !

    La percée politique de Syriza et la perspective de nouvelles élections fait peur aux marchés financiers et aux dirigeants de l’Union Européenne. Mais pour nous c’est le début d’une alternative à la crise sans fin, en Grèce comme ailleurs en Europe!

    La gauche européenne se doit de soutenir Syriza et le peuple grec. La Troïka veut réduire le modèle social européen à néant et instaurer la dictature des marchés financiers au nom de « l’équilibre budgétaire », du « sauvetage de l’euro » ou de la « réduction de la dette ». C’est pourquoi nous disons: tous derrière le peuple grec et la campagne de Syriza afin d’imposer une première défaite à la Troïka! L’enjeu est important: soit la politique d’austérité permanente est rejetée par une majorité de la population grecque, soit la pauvreté et le chômage augmenteront encore davantage en Grèce comme ailleurs – non seulement au Portugal, en Espagne en Irlande mais aussi en Belgique. Et en même temps nous verrons nos droits sociaux attaqués les uns après les autres. Le phénomène des travailleurs pauvres qui s’étend en Allemagne va également se développer partout ailleurs.

    Pourtant, des alternatives existent comme l’illustre clairement la plateforme de Syriza: arrêt des mesures d’austérité incessantes qui asphyxient l’économie, annulation de la dette “illégitime” qui enrichit les spéculateurs tout en appauvrissant la société; réforme de la BCE et du secteur financier avec interdiction de spéculer sur les obligations d’état.

    Nous appelons à des actions de solidarité avec la résistance du peuple grec dans la semaine qui précède les nouvelles élections (17 juin) en nous invitons toutes les forces de gauche, du monde syndical et de la société civile à former ensemble un front européen de la solidarité et de la résistance. Nos destins et nos luttes sont liés. L’Europe démocratique, sociale et solidaire ne verra le jour que par notre mobilisation commune par-delà les frontières.

    Actions planifiées

    • Samedi 9 juin (Anvers, rassemblement Groenplaats à 14h),
    • Mercredi 13 juin (Bruxelles, manifestation à la Bourse à 18h),
    • Samedi 16 juin (Gand).

    Envoyez vos signatures à appelsyriza@gmail.com

    Signataires (5 juin 2012):

    • Ludo Abicht (philosophe),
    • Francis Bismans (économiste, Mouvement de Gauche),
    • Stephen Bouquin (sociologue, université d’Evry, Rood!),
    • Yannick Bovy (réalisateur, militant syndical et associatif),
    • Didier Brissa (formateur syndical, militant écosocialiste),
    • Erik Debruyn (porte-parole Rood!-de socialisten),
    • Filip De Bodt (Climaxi, cons. communal Leef! Herzele),
    • Jean-Claude Deroubaix (enseignant à l’Université de Mons, fonctionnaire parlementaire),
    • Anja Deschoemacker (Parti Socialiste de Lutte),
    • Bernard Diez (LCR),
    • Paul-Emile Dupret (juriste, Parlement européen, groupe GUE/NGL),
    • Pascal Durand (professeur à l’Université de Liège),
    • Jean-Claude Englebert (président Ecolo Foyer Forestois),
    • Pierre Eyben (VEGA),
    • Guy Fays (secr. régional FGTB Namur),
    • Vincenzo Franco (délégué Galzelco Tihange)
    • Cristina Gay (Une Autre Gauche),
    • Michèle Gilkinet (objectrice de Croissance, présidente du Grappe),
    • Corinne Gobin (politologue, Graid, ULB),
    • Eric Goeman (Attac Vlaanderen),
    • Amir Haberkorn (UPJB, stuurgroep Rood !),
    • Nancy Hardy (coordinatrice de l’Université populaire de la Province de Liège),
    • André Hoffman (prof. em., ancien député Dei Linke Luxembourg),
    • Michel Huysseune (politologue, VUB),
    • Voula Karamanidis,
    • Giorgos Karatsioubanis (représentant Syriza à Bruxelles, membre direction nationale Syriza),
    • Dimokritos Kavadias (politologue, VUB),
    • Michaël Lebrun (chercheur METICES, ULB),
    • Johan Leman (prof. KUL),
    • Fabienne Lentz (porte-parole Dei Linke, Luxembourg),
    • Herman Luyckx (ancien secr. BBTK-SETCA),
    • Isabelle Marchal (citoyenne à plein temps),
    • Francine Mestrum (Global Social Justice),
    • Jean-Pierre Michiels (porte-parole du Parti Communiste de Wallonie-Bruxelles),
    • Céline Moreau (coordinatrice FGTB jeunes),
    • Sven Naessens (délégué principal FGTB Total-Fina),
    • Dominique Nuydt (délégué SETCA, co-fondateur Mouvement de gauche),
    • Latifa Rafie (CPAS Forest),
    • Daniel Richard (secr. régional FGTB Verviers),
    • François Schreuer (VEGA, ULB),
    • Jean-Louis Siroux (sociologue UCL),
    • Guy Smedts (Parti Humaniste),
    • Jean-François Tamellini (chef de Cabinet des Métallos Wallonie-Bruxelles),
    • Robert Tangre (cons. communal FdG Courcelles),
    • Marie-Eve Tries (membre Mvt. Politique Objecteurs de Croissance),
    • Frie Van Camp (CGSP, Rood ! Brussel),
    • Fernand Vandenabeele (CGSP, enseignant retraité),
    • Jef Van der Aa (chercheur univ. Tilburg, Pays-Bas, SETCa transfrontaliers),
    • Bart Vandersteene (Links Socialistische Partij),
    • Alain Van Praet (délégué principal CSC-Transcom),
    • Jonas Van Vossole (doct. sciences politiques, Univ. Gand),
    • Freddy Visconti (délégué FGTB Aperam Chatelet),
    • Gerbrand Visser (Socialistsich Alternatief, pays-Bas),
    • Jean-Christophe Yu (réalisateur),
    • Bernard Wesphael (député régional Wallon, fondateur du Mouvement de Gauche).
  • INTERVIEW – Pierre Eyben (Parti Communiste)

    A Bruxelles et en Wallonie, le PSL a participé au scrutin fédéral sur des listes du Front des Gauches (FdG). Composé de 6 organisations de la gauche radicale (1), ce front a également attiré de nombreux indépendants (comme Christine Pagnoulle, présidente d’ATTAC-Liège) et a également par la suite reçu le soutien de plusieurs personnalités (Vincent Decroly, Claude Semal, François Houtart,…). Son score est certes encore très modeste, mais le front a quand-même pu convaincre plus de 28.000 électeurs, et ce malgré un manque de visibilité médiatique.

    Propos recueillis par Eric Byl

    La composante la plus importante de ce front était le Parti Communiste. Pour Lutte Socialiste, Eric Byl a interrogé Pierre Eyben, tête de liste du FdG pour la Chambre à Liège et porte-parole du PC chargé des questions nationales. Pierre nous a parlé à titre personnel et, tout en nous livrant sa première impression, il a précisé que le Comité Central du PC devait encore se réunir afin d’évaluer ces élections. Quelques extraits marquants:

    Sur la campagne du Front des Gauches

    ‘‘C’était un peu fou. Nous manquions de temps à cause des élections anticipées, surtout pour lancer un tout nouveau nom. Nous avons réussi à créer une dynamique collective mais, d’un jour à l’autre, il était impossible d’harmoniser suffisamment les discours, ce qui s’est principalement remarqué lors des apparitions médiatiques. Or, c’est essentiel si l’on veut identifier le FdG auprès de l’électeur.

    ‘‘Je sais bien que nous ne devons pas baser nos campagnes uniquement sur l’accès aux mass-médias mais nous devrons absolument nous améliorer à ce niveau.

    ‘‘Les apparitions médiatiques prennent d’ailleurs encore plus d’importance avec des élections anticipées. Du côté francophone, les médias nous ont offert une petite ouverture, limitée mais toutefois plus grande que pour d’autres scrutins ou pour le côté néerlandophone. Selon moi, c’est d’ailleurs aussi ce qui explique que le résultat du PTB en Flandre (1,35%, ndlr) reste en recul comparé à son résultat en Wallonie et Bruxelles (2,07%, ndlr).

    ‘‘Nous n’avons pas suffisamment saisi cette ouverture médiatique. C’était très bien d’y varier les intervenants, mais nous n’étions pas assez bien préparés, les discours n’étaient pas suffisamment unifiés. La gauche radicale a également pour défi de démontrer sa crédibilité en étayant ses propositions. Sur cela aussi il faudra travailler.’’

    S’implanter localement

    ‘‘Je suis convaincu qu’il faut poursuivre le FdG mais aussi qu’il faut traduire l’idée de Front au niveau local, s’y implanter en tant que Front. Le PTB a réalisé un score exceptionnel à Herstal et à Seraing en raison de son ancrage local.

    ‘‘On ne construit pas un parti national exclusivement en ajoutant des implantations locales les unes aux autres mais cela demeure important, d’autant plus que la prochaine échéance, ce sont les communales de 2012.’’ Résultats

    ‘‘Les résultats sont bons, pas exceptionnels. Le PTB est devant (2,06%) mais le FdG ne reste pas trop en arrière (1,13%). Vu le délai ce n’est pas mauvais. On fait aussi des pointes locales qui permettent de penser à des élus locaux en 2012. A Verviers, avec Simon (membre du PSL et 3ème à la chambre à Liège, ndlr), nous réalisons 1,12%, à Liège, nous atteignons 1,9%, à St. Gilles 2,3%. A Charleroi, pour le Sénat, nous parvenons à 2,04% mais le résultat à la Chambre y est moins bon (la moitié). De manière générale, Robert Tangre (membre du PC et tête de liste pour le Sénat, ndlr) et la liste Sénat sur laquelle figuraient des candidats d’ouverture, font un très bon score sans la moindre apparition médiatique nationale.

    ‘‘Ceci me renforce dans l’idée que les interventions médiatiques, surtout lorsqu’elles se sont cantonnées à de la dénonciation et non à des propositions alternatives, n’ont pas été productives, si les amis objecteurs de croissance me pardonnent cette expression.

    ‘‘Le PC est un parti ouvrier. A Liège par exemple, je suis un des rares à avoir un diplôme universitaire, et j’ai pu constater souvent que les analyses (même brillantes) qui s’en tiennent à de la dénonciation ne suffisent pas. Idem pour les idées écologistes. Les camarades communistes, comme notre électorat j’en suis convaincu, veulent que nous leur proposions des idées concrètes pour les sortir de la m… actuelle.’’

    Se structurer

    ‘‘Pour continuer le FdG, il faut clarifier nos objectifs. Le premier critère c’est l’ouverture. Il faut maintenir les portes du FdG ouvertes. Avoir hors du FdG la plus importante formation de la gauche radicale est un réel hiatus. Le PC souhaite que nous continuions de discuter avec le PTB, mais sans renier notre dynamique. Si le PTB veut continuer seul, sur ses propres forces, avec sa stratégie de communication actuelle (sans doute efficace mais plutôt poujadiste), alors nous devrons en tenir compte. Il est essentiel également de ne pas négliger la dimension ‘‘verte’’ de ce Front. Les discussions avec les dissidents écologistes (objecteurs de croissance et autres) doivent se poursuivre.

    ‘‘Il nous faut plus d’unité dans le fonctionnement, et aussi créer des structures qui permettent aux indépendants de s’intégrer. A mon avis, on peut en partie s’inspirer du modèle du Bloco (Bloco de Izquierda au Portugal, ndlr). La notion d’adhésion individuelle existant au Parti de la Gauche Européenne me semble également intéressante. A terme, dans le FdG, on doit arriver à un fonctionnement démocratique basé sur les ‘‘membres’’ du Front et non sur les partis qui le composent. ‘‘Les divers partis qui composent le front ont évidemment leurs spécificités qu’il faut respecter. Mais nous devons clarifier quand une position est commune et quand elle n’est que spécifique à une des composantes. Nous devons éviter un blocage parce qu’une des composantes n’est pas d’accord sur l’une où l’autre revendication sinon, nous risquons de tellement nous censurer que le front deviendra une coquille vide. Le front doit être efficace.’’

    Communales de 2012

    ‘‘Le prochain objectif électoral, ce seront les communales de 2012. Comment mener campagne en vue des communales? Je pense à nouveau qu’il faudra aller dans le concret, s’attaquer aux véritables enjeux communaux, notamment en matière de budget. On peut toucher beaucoup de thèmes socio-économiques qui nous sont chers via l’échelon communal. On peut aborder la question du droit au travail et de la chasse aux chômeurs via la situation des CPAS. On peut parler emploi public de qualité via les services publics locaux et les intercommunales où l’on restructure actuellement en vue de privatisations. On peut aborder le thème des migrations via la présence de centres fermés sur le territoire de certaines communes, comme Liège. La question de la solidarité peut être abordée via des propositions visant à la création de clefs de répartition budgétaire créant des solidarités entre communes plus aisées et communes plus pauvres. On peut aussi aborder la question de la mobilité et de l’habitat en proposant la mise en place d’outils supra-communaux comme les communautés urbaines. Bref, il y a de la matière à débattre et la possibilité de politiser les habitants via des propositions concrètes. On doit sans tarder cibler des communes et entamer un travail de terrain.’’

    www.frontdesgauches.be


    (1) Parti Communiste (PC), Parti Socialiste de Lutte – Linkse Socialistische Partij (PSL-LSP), Ligue Communiste Révolutionnaire (LCR), Parti Humaniste (PH), Comité pour une Autre Politique (CAP) et Vélorution.

  • Une alternative unitaire à gauche d’Ecolo et du PS

    Le « Front des Gauches » vient de voir le jour : dernier-né des formations en lice pour les élections anticipées qui se tiendront ce 13 juin, il rassemble des militants syndicaux ou associatifs et six organisations de gauche radicale : le Parti Communiste (PC), le Parti Socialiste de Lutte (PSL-LSP), la Ligue Communiste Révolutionnaire (LCR), le Parti Humaniste (PH), le Comité pour une Autre Politique (CAP) et Vélorution. Ces partis se présenteront ensemble, avec plusieurs candidat-e-s d’ouverture, sur la liste « Front des Gauches » à la Chambre et au Sénat.

    Communiqué PC, PSL, LCR, PH, CAP, Vélorution.

    Une union aussi large est inédite et surprenante dans un délai aussi court et devant de tels obstacles. Présenter cette liste n’était pas gagné d’avance, surtout dans les conditions anti-démocratiques imposées par les partis au pouvoir. En effet, pour des « petits partis », se présenter aux élections relève du parcours du combattant ! Victimes d’un black-out médiatique, il leur faut aussi récolter des signatures en un temps record. Les parrainages d’électeurs nécessaires pour présenter des listes à la chambre ont été récoltés en 48 heures. Finalement, la veille du dépôt des listes, des signatures d’élus ont été obtenues pour que le "Front des Gauches" puisse se présenter partout, au sénat et à la chambre.

    Le « Front des Gauches » symbolise, notamment à travers sa liste bilingue à Bruxelles-Hal-Vilvorde, le refus des surenchères nationalistes ou communautaires. Alors que les partis traditionnels cherchent à diviser les travailleurs et travailleuses du nord et du sud du pays, les six organisations de la gauche radicale ont décidé de s’unir pour présenter ensemble une autre voix à gauche. Une alternative qui refuse que les crises –financière, sociale, écologique – soient payées par les victimes et non par les véritables responsables capitalistes : patrons, gouvernements et financiers.

    C’est une justice sociale, écologique et fiscale que le « Front des Gauches » défendra pour répondre aux vrais problèmes, qui seront au cœur de sa campagne : licenciements, chômage, précarité, racisme, discriminations, dégradation de l’environnement, guerres, … Devant le risque de l’abstention ou du vote d’extrême droite, le « Front des Gauches » a pour objectif de montrer qu’une véritable alternative de gauche, qui exprime l’opposition et l’écœurement par rapport à un système fondamentalement injuste, peut exister face aux partis institutionnels.

    Les listes du « Front des Gauches » pour la Chambre seront emmenées par quatre femmes et deux hommes: Céline Caudron (LCR) dans le Hainaut, Pierre Eyben (PC) à Liège, Anja Deschoemacker (PSL-LSP) à Bruxelles-Hal-Vilvorde, Annick Letecheur (PH) à Namur, Laurent Batlhazar (CAP) dans le Brabant wallon et Nicole Cahen (PC) dans le Luxembourg. Robert Tangre (PC) tirera la liste du Sénat. Une conférence de presse aura lieu sous peu pour présenter cette initiative politique.

    Contacts :

    • Parti Communiste : Pierre Eyben, 0477/20.29.53, www.particommuniste.be, info@particommuniste.be
    • Parti Socialiste de Lutte /Linkse Socialistische Partij : Anja Deschoemacker, 0473/92.28.33, www.socialisme.be, info@socialisme.be
    • Ligue Communiste Révolutionnaire : Céline Caudron, 0474/91.64.59, www.lcr-lagauche.be, info@lcr-lagauche.be
    • Parti Humaniste : Gilles Smedts, 0497/54.27.41, www.partihumaniste.be, ph_hp_belgium@yahoo.fr Comité pour une Autre Politique : Laurent Balthazar, 0485/03.19.68
    • Vélorution : Reginald de Potesta de Waleffe, 0472/50.01.90, www.velorution.be, info@velorution.be
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