Tag: Patrick Sessler

  • Le nouveau FN – Le même vieux racisme

    Suite au renvoi de l’ancien président à vie du Front National, le Dr. Féret, le parti néofasciste avait fièrement prétendu être intégralement rénové. Le nouveau président était alors Michel Delacroix, une figure également controversée chez laquelle on avait trouvé des armes il y a quelques années à peines. Aujourd’hui, Delacroix réapparait à nouveau dans les médias pour avoir chanté une chanson antisémite nauséabonde.

    Le film dans lequel nos deux néonazis en herbe se sont amusés en souvenir des camps de la mort a été divulgué dans le cadre du divorce de Delacroix. Cette chansonnette, Delacroix l’a poussée en compagnie de Luc Vankeerbergen, moins connu du côté francophone, un membre du conseil du CPAS de Malines pour le compte du Vlaams Belang. Cela confirme bien que les liens entre le Front National belgicain et le Vlaams Belang nationaliste ne sont pas aussi distendus que ce que l’on pourrait croire…

    Pour les élections, les deux partis d’extrême-droite se seraient même arrangés pour se répartir les communes bruxelloises selon le taux de francophones et de néerlandophones, histoire de ne pas se déranger mutuellement. Patrick Sessler, un des leaders du FN, a d’ailleurs été très actif au Vlaams Belang. Sessler a aussi été prit en train de faire le salut nazi sur la tombe du dictateur fasciste espagnol, Franco.

    Ce qui les rassemble, au-delà des petites amitiés, c’est leur nationalisme et leur haine des étrangers. C’est ainsi que Vankeerbergen et Delacroix se sont retrouvé à chanter une petite chanson sur la Shoah sur l’air de «L’eau vive» de Guy Béart: "Ma petite juive est à Dachau, elle est dans la chaux vive. Elle a quitté sont ghetto pour être brûlée vive." Le parlementaire du FN Cocriamont avait déjà avoué auparavant qu’il était négationniste (visiblement, l’existence et la taille des camps d’extermination et de concentration sont des sujets de dispute entre les deux zozos).

    Le Front a mit Delacroix à la porte, mais il reste toujours parlementaire. Au Vlaams Belang, Vankeerbergen a tout de suite suivi le même chemin.

    Le "renouveau" du FN est juste une utopie, à balancer à la poubelle au plus vite de même que ce parti. Il s’agit bien évidement toujours de la même clique de racistes et de négationnistes qui, il y a peu, considéraient encore Féret comme un Fuhrer. L’exclusion de Daniel Féret était une condition pour tenter de débuter la formation d’un noyau actif, d’un parti de cadre comme il en existe déjà un en Flandre.

    Cela ne prend cependant pas. Le FN rénové n’arrive pas plus à s’imposer que le vieux FN. Mais le Front ne frappe pas que par son racisme et ses "accidents". Il frappe surtout et avant tout par sa totale incapacité à offrir une réponse sérieuse aux problèmes sociaux auxquels est confrontée une large couche de la population.


    Liens:

    Fascisme hier et aujourd’hui: De la moisissure sur un système pourri

    Manifestation de Résistance Internationale contre le FN à Molenbeek

  • Action contre le FN le 4 octobre

    Suite à l’annulation du meeting du FN le 4 octobre, un premier article était paru sur notre site annonçant que la manifestation organisée par Résistance Internationale à Molenbeek n’aurait pas lieu. Il s’agit d’une erreur pour laquelle nous tenons à présenter nos excuses à l’ensemble de nos lecteurs. Ce malentendu fait suite à la discussion que nous avons dû mener en précipitation sur la réaction à adopter face à cette nouvelle.

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    A lire également:

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    Nous voulons effectivement maintenir notre manifestation ce 4 octobre, même s’il est probable que l’annulation du meeting du FN aura pour effet que la mobilisation antifasciste sera moins importante que prévu. Car pour nous, le message anti-raciste et le combat contre l’extrême-droite en général ne se limite pas à ce meeting du FN à Molenbeek. Nous voulons non seulement démontrer dans la pratique que le FN ne sera jamais le bienvenu dans nos quartiers, mais aussi engager la discussion avec tous les antifascistes présents sur la nécessité de continuer la lutte et d’être actif au travers de nos campagnes.

    S’il est clair que l’annulation du meeting du FN est une victoire pour tous les antifascistes, et démontre que ce parti ne dispose d’aucun soutien actif dans les quartiers de Molenbeek, le combat contre l’extrême-droite ne s’arrête pas pour autant ! Pour le FN, ce n’est que partie remise. En témoigne la volonté de la direction du FN d’être quand même présente « quelque part à Molenbeek » (dixit Patrick Sessler) en présence de leurs médias le 4 octobre, ainsi que leur volonté d’entamer une tournée de meetings électoraux dont Molenbeek n’était que la première étape. Ce que les fascistes n’ont pas été capables de réaliser à Molenbeek, ils essaieront de le réitérer dans d’autres communes telles que Saint-Josse, Anderlecht, Schaerbeek, Saint-Gilles,… Ce qui illustre que la mobilisation contre ce parti reste plus que jamais nécessaire.

    4 octobre: 13 heures à l’arrêt de métro Étangs Noirs à Molenbeek. Manifestation contre le FN

    Après cela: à 15 heures, meeting au salon de thé "Le Royal", parvis saint Jean-Baptiste, métro Comte de Flandre: "Quelle alternative politique contre l’extrême-droite?"

  • Le meeting Front National annulé

    Le meeting Front National annulé

    Le Front National a annulé son meeting du 4 octobre à Molenbeek. Le FN déclare que son meeting a été annulé parce qu’il n’a pas trouvé de salle et en raison de l’action de protestation. C’est naturellement un peu exagéré, la raison déterminante est évidemment qu’il n’y a pas de soutien à Molenbeek pour la haine raciste du FN.

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    Suite à l’annulation du meeting du FN le 4 octobre, un premier article était paru sur notre site annonçant que la manifestation organisée par Résistance Internationale à Molenbeek n’aurait pas lieu. Il s’agit d’une erreur pour laquelle nous tenons à présenter nos excuses à l’ensemble de nos lecteurs. Ce malentendu fait suite à la discussion que nous avons dû mener en précipitation sur la réaction à adopter face à cette nouvelle.

    Nous voulons effectivement maintenir notre manifestation ce 4 octobre, même s’il est probable que l’annulation du meeting du FN aura pour effet que la mobilisation antifasciste sera moins importante que prévu. Car pour nous, le message anti-raciste et le combat contre l’extrême-droite en général ne se limite pas à ce meeting du FN à Molenbeek. Nous voulons non seulement démontrer dans la pratique que le FN ne sera jamais le bienvenu dans nos quartiers, mais aussi engager la discussion avec tous les antifascistes présents sur la nécessité de continuer la lutte et d’être actif au travers de nos campagnes.

    S’il est clair que l’annulation du meeting du FN est une victoire pour tous les antifascistes, et démontre que ce parti ne dispose d’aucun soutien actif dans les quartiers de Molenbeek, le combat contre l’extrême-droite ne s’arrête pas pour autant ! Pour le FN, ce n’est que partie remise. En témoigne la volonté de la direction du FN d’être quand même présente « quelque part à Molenbeek » (dixit Patrick Sessler) en présence de leurs médias le 4 octobre, ainsi que leur volonté d’entamer une tournée de meetings électoraux dont Molenbeek n’était que la première étape. Ce que les fascistes n’ont pas été capables de réaliser à Molenbeek, ils essaieront de le réitérer dans d’autres communes telles que Saint-Josse, Anderlecht, Schaerbeek, Saint-Gilles,… Ce qui illustre que la mobilisation contre ce parti reste plus que jamais nécessaire.

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    Il y a quelques temps, le Front National avait annoncé l’organisation d’un meeting pour lancer la campagne préélectorale du FN rénové. Le petit parti d’extrême-droite s’est récemment défait de son ancien président-à-vie, Daniel Féret, condamné pour utilisation des moyens du parti à des fins personnelles : il s’est ainsi bâti une villa dans le sud de la France.

    Le FN, sous la direction de Delacroix et de Sessler, a rompu avec Féret et a essayé de lancer une nouvelle dynamique. C’est dans ce cadre que devait se placer le meeting électoral du 4 octobre. Nous avions décidé d’appeler à une contremanifestation afin d’éviter que l’extrême-droite ne puisse s’organiser du côté francophone. Tenir un meeting raciste à Molenbeek était bien entendu une provocation. En outre, le FN considère les immigrés comme les responsables des nombreux problèmes rencontrés dans cette commune bruxelloise pauvre. Le thème du meeting était: « Molenbeek : paradis ou enfer multiculturel ? »

    L’endroit où devait originellement se tenir le meeting était connu depuis quelque temps et Le Soir l’avait publié dans ses pages. Il devait se dérouler dans un café de supporters du FC Brussels, à condition que le bourgmestre de Molenbeek, Philippe Moureaux, n’interdise pas le meeting. Le tenancier du café s’est ensuite retiré en affirmant que la salle avait déjà été louée pour une fête de mariage.

    Selon le FN, un autre facteur a joué un rôle : "les communistes du MAS (Mouvement pour une Alternative Socialiste) ont appelé à manifester contre le droit du FN à s’exprimer publiquement dans la commune symbolique de Molenbeek." Le FN a protesté auprès du bourgmestre à propos de cet appel de Résistance Internationale et du Mouvement pour une Alternative Socialiste. Du reste, l’appel avait été lancé par Résistance Internationale et Blokbuster.

    Il est naturellement exagéré d’affirmer que notre appel a été la seule cause de l’annulation du meeting du Front National. En janvier dernier, nous avions déjà mobilisé contre la venue de Jean-Marie Le Pen et nous avions manifesté avec une septantaine de personnes dans le quartier européen où se déroulait la rencontre entre Le Pen et le FN belge. Le 1er mai, nous avons participé à la mobilisation antifasciste à Charleroi contre le groupuscule « Nation » qui avait annoncé une activité le premier mai. A chaque fois, ces mobilisations ont été relativement restreintes. Le FN n’a pas pu tenir son meeting dans une autre salle à Molenbeek parce qu’il n’y a pas de soutien actif dans les quartiers pour une formation raciste et d’extrême-droite. C’est la véritable raison pour laquelle le FN a dû annuler son meeting.

    Nous sommes bien entendu contents que le meeting du FN ne se déroule pas, mais cela ne suffit pas pour crier victoire. La campagne contre le FN continue. Pour le FN, la publicité autour de son meeting du 4 octobre a été une étape importante pour essayer de se profiler comme un parti actif. Le FN essayera encore d’organiser des meetings et des réunions. La protestation reste nécessaire. Participe avec nous à nos campagnes antifascistes !

    Rendez-vous: 4 octobre, 13h Étangs Noir

    La manifestation sera suivie d’un meeting:

    "QUELLE ALTERNATIVE POLITIQUE FACE A L’EXTRÊME-DROITE?"

    15h00, salon de thé "Le Royal", parvis saint Jean-Baptiste, métro Comte de Flandre

  • Manifeste avec nous contre le Front National le 4 octobre

    En prévision des élections régionales de juin 2009, le « nouveau FN », reconstitué à la suite de l’écartement de Daniel Féret, et fort du ralliement de l’ancien FNB, passe à l’offensive. Le nouveau FN a l’ambition de mettre sur pied un véritable parti d’extrême-droite doté de structures efficaces. En s’affirmant « radicalement différent du vieux FN », il lance une opération de charme visant à se donner une nouvelle image, débarrassée des pratiques de gangsters et des sagas judiciaires qui ont dominé jusqu’ici son existence.

    Par Cédric, MAS Bruxelles

    Le parti néo-fasciste veut organiser un meeting pré-électoral le 4 octobre dans la commune de Molenbeek, sur le thème « L’insécurité, une catastrophe bruxelloise ». Le choix de la commune de Molenbeek n’est pas anodin : le FN entend cibler ce qu’il nomme les quartiers « les plus victimes de l’immigration ». Molenbeek étant en outre une des communes les plus pauvres de la région bruxelloise, avec un taux de chômage avoisinant les 40%, le FN a trouvé là un terrain fertile pour alimenter son discours attribuant tous les maux aux étrangers.

    Le FN : un néo-fascisme assumé…

    Le nouveau FN n’a rien renié de ses vieilles attaches idéologiques : Patrick Sessler, secrétaire général du parti, affirme ne rien regretter de ses rencontres avec Léon Degrelle, pas plus que de son salut nazi sur la tombe de Franco, dont le règne fut selon lui « salutaire » pour l’Espagne. Michel Delacroix, le président du parti, déclare quant à lui sans complexe : « Je déteste l’escroquerie structurelle qu’est le socialisme et tous ses avatars mous et ces dérivés. Je ne déteste pas Karl Marx: je le hais. Il est le paroxysme morbide du judéo-cartésianisme.»

    …au service des riches et des patrons

    Le FN prétend être le défenseur des citoyens ordinaires et des petites gens. Il n’y a rien de plus faux. Dans le débat sur la crise du pouvoir d’achat, le FN, en affirmant par exemple que « Nos entreprises sont handicapées par un coût de main d’œuvre parmi les plus élevés du monde », a clairement choisi son camp : celui du patronat. Sessler voit quant à lui dans l’imposition de la personnalité juridique aux syndicats « qui paralysent le développement économique et sont aujourd’hui l’une des causes du chômage », une des trois mesures les plus urgentes à appliquer dans notre pays.

    Nous ne pouvons laisser les néo-fascistes francophones s’organiser ! Le 4 octobre, Résistance Internationale organisera une manifestation dans les quartiers de Molenbeek pour dénoncer la tenue du meeting raciste du FN. Aidez-nous à construire cette mobilisation, non seulement pour démontrer en nombre notre opposition à l’extrême-droite, mais aussi pour avancer une réponse socialiste à la politique anti-sociale menée par les partis traditionnels.

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