Tag: Parti Socialiste de Lutte

  • Nouvelles du PSL/LSP, un parti pour changer de société

    Manifestation réussie pour La Santé en Lutte

    Le PSL/LSP s’est fortement engagé dans la grande manifestation de la santé de dimanche dernier. Pas besoin d’expliquer en long et en large pourquoi il était important de se trouver auprès du personnel de la santé pour exiger plus de moyens publics, plus de collègues et de meilleurs soins… Il était également crucial de sortir la résistance sociale du confinement. La crise des soins a illustré le rôle essentiel de la classe ouvrière dans la société. Mais le respect des revendications de la classe ouvrière ne tombera pas du ciel; il devra en passer par l’organisation et la construction d’un rapport de forces. La manifestation de dimanche dernier a représenté une étape très importante à cet égard.

    Nos militantes et militants ont pris part à la manifestation et y ont amené des collègues et des proches pour rejoindre des délégations et le bloc de la Campagne ROSA (Résistance contre l’Oppression, le Sexisme et l’Austérité). Nous avons tenus plusieurs stands et des militantes et militants ont entamé des discussions avec les manifestants sur base des thèmes de la dernière édition de notre journal mensuel, “Lutte socialiste”, dont nous avons vendu 67 exemplaires, plus deux nouveaux abonnements. En outre, nous avons collecté environ 330 euros de fonds de lutte, principalement avec nos badges reprenant nos slogans.

    [VIDEO] Un autre monde est possible, une alternative socialiste est nécessaire !

    Rejoignez-nous et luttez pour une société libérée des discriminations, des guerres, de la destruction de notre planète et du capitalisme : une société socialiste démocratique.

    Vous souhaitez nous rejoindre ?

    ➡️ Laissez-nous vos coordonnées et nous vous contacterons.

    Pourquoi j’ai rejoint le PSL

    “En raison des différents problèmes que nous rencontrons en Belgique, j’ai commencé à m’impliquer davantage dans la politique. Racisme, sexisme, homophobie, guerres,… Je ne comprenais pas ces phénomènes. Je suis devenu un citoyen plus impliqué et j’ai réalisé à quel point notre société est pourrie.

    J’ai compris que les gens étaient opprimés et divisés par le capitalisme, que notre système économique est le véritable problème et que nous avons besoin du socialisme.

    Un ami a remarqué ma réflexion et m’a invité à une réunion des Etudiants de Gauche Actifs. J’étais tout à fait d’accord avec les opinions exprimées et j’avais le sentiment que les capitalistes n’avaient pas de réponse, j’ai donc décidé de les rejoindre.

    La crise du coronavirus a mis en lumière tous les problèmes sociaux en les aggravant. J’ai senti qu’il fallait que je m’engage encore plus en faveur du changement et j’ai décidé de rejoindre le Parti Socialiste de Lutte.”

    Aaron (Gand)

    Rentrée académique

    C’est certain, les choses sont différentes cette année… Mais les raisons de s’organiser contre le capitalisme ne manquent toujours pas ! Les Etudiants de Gauche Actifs (EGA) se préparent pour une nouvelle année de luttes et de résistance. Vous voulez vous joindre à nous dans la lutte contre l’extrême droite, les discriminations, la destruction de notre environnement, la guerre et toutes les autres horreurs dues au capitalisme ? N’hésitez plus ! Plus d’informations sur gauche.be

  • [VIDEO] Un autre monde est possible, une alternative socialiste est nécessaire !

    Rejoignez-nous et luttez pour une société libérée des discriminations, des guerres, de la destruction de notre planète et du capitalisme : une société socialiste démocratique.

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  • Nouvelles du PSL/LSP, un parti pour changer de société

    Nous entamons aujourd’hui une nouvelle rubrique consacrée à la vie du PSL/LSP. Nous espérons que cet aperçu sur notre activité quotidienne vous aidera à mieux nous connaître et à décider de vous aussi rejoindre la lutte pour une alternative socialiste démocratique.

    Mobilisations contre le racisme et la violence policière

    Le week-end dernier, nous avons mené avec succès deux actions contre la violence policière meurtrière et contre l’opération de dissimulation qui a suivi la mort de Joseph Chovanec. Le vendredi soir, quelque 70 personnes se sont réunies à Liège. Le samedi, une action a eu lieu à Bruxelles avec 120 participantes et participants. Le message de ces deux actions était clair : nous devons nous mobiliser, puisque nous n’avons aucune confiance envers l’establishment, et défendre des revendications sociales contre la violence et la répression. Ces deux actions reposaient sur un appel lancé par la Campagne Solidarity, une campagne lancée par le PSL/LSP sous le slogan « Combattre le racisme apr la solidarité ». RTL était présent lors de l’action à Bruxelles, un reportage de l’action a été diffusé sur leur site web et ensuite également dans le journal de 19h. Ci-dessous, voici une compilation de ces images.

    Liège : prise de parole de Samuel

    Nouvelles pages Facebook

    Cette semaine, nous avons lancé deux nouvelles page facebook :

    Pourquoi deux nouvelles pages ? Notre page de parti (socialisme.be) est bilingue, ce que n’apprécient pas les algorithmes des réseaux sociaux. Des réseaux sociaux pas si sociaux que ça, nous le savons toutes et tous. De plus, nous voulions depuis longtemps disposer de pages contenant le nom de notre parti, afin de garantir que toute personne recherchant le PSL sur Facebook puisse nous trouver facilement.

    Nous profitons de l’occasion pour impliquer une plus grande équipe de membres dans le suivi de ces deux pages de parti. Nous voulons ainsi renforcer notre présence sur les réseaux sociaux. En attendant, la page Facebook de Socialisme.be continuera d’exister et d’être utilisée comme page d’information.

    Pourquoi j’ai rejoint le PSL

    “Avant la crise du coronavirus, j’étais étudiant en physique et j’aspirais à travailler dans la recherche. Mais tous les échos des assistants et des professeurs pointaient vers la même cruelle vérité, la recherche est sous financée, ce qui pousse à une concurrence féroce, une course aux publications et finalement à une vie bien loin des étoiles.

    ‘‘A cela s’ajoute la crise climatique, que je suis depuis l’enfance avec horreur devant l’inaction des puissants de ce monde.

    ‘‘Fort de ces déceptions, il était clair pour moi que notre système économique avait un gros problème. Pendant le confinement, et sa gestion criminelle par les gouvernements du monde entier, j’ai vite compris que le problème était notre système économique en lui-même, le système capitaliste.

    ‘‘J’ai donc cherché une alternative et j’ai fini par la trouver en rencontrant le PSL à la manifestation BLM. Toujours méfiant des réponses toutes faites, j’ai fait le travail d’aller m’informer moi-même sur le marxisme, le trotskisme et l’histoire des révolutions. J’ai été bouleversé par la profondeur de cette pensée et la démocratie interne du PSL m’a frappé dès la première réunion de section à laquelle j’ai été convié.

    ‘‘Le camp d’été PSL-EGA, avec ses commissions de formations participatives, ses membres passionnés et passionnants, a fini de me convaincre de la nécessité de construire une alternative socialiste.

    ‘‘Si vous n’êtes pas encore membre, j’espère vous rencontrer bientôt et vous partager mon enthousiasme pour, ensemble, changer le monde !’’

    Semaine prochaine : Manifestation de la santé !

    C”st ce dimanche 13 septembre qu’aura lieu la manifestation appelée par La Santé en Lutte. Vous pouvez trouver ici notre tract de mobilisation à destination de cet événement.

    Nuit Blanche pour la régularisation des sans-papiers

    Nous étions présents hier soir à Bruxelles à la NUIT BLANCHE pour la REGULARISATION des sans-papiers : luttons ensemble pour une régularisation immédiate et permanente de tous les sans-papiers!

    La lutte pour la régularisation fait partie intégrante de la lutte contre le racisme et l’exploitation. La pandémie ne fait que rendre encore plus urgente la situation des sans-papiers, en plaçant des milliers de personnes à risque sans aucun accès aux services de santé.

    La santé, c’est un droit, avec ou sans papiers ! Refinancement public de la santé! Régularisation de tous les sans-papiers!

    La lutte des sans-papiers est profondément liée à la lutte des travailleuses et travailleurs de la santé et nous devons unir ces mouvements pour envoyer un message clair lors de la grande manifestation de la santé du 13 septembre prochain. Nous ne pouvons pas lutter contre une pandémie sans avoir les ressources pour protéger les plus vulnérables dans notre société. C’est seulement à travers des revendications sociales que nous pouvons construire un mouvement réunissant toutes les personnes opprimées pour s’en prendre aux racines de notre misère : la capitalisme !

     

  • CAMP D’ÉTÉ 2020 – Témoignage d’Henri « À 82 ans, je reviens à la vie militante »

    Henri s’adresse aux participantes et participants lors de notre camp.

    À l’occasion du camp d’été du PSL, de la Campagne ROSA et des Étudiants de Gauche Actifs, nous avons rencontré Henri, un vétéran trotskiste politiquement inactif depuis quelques années. Nous avons découvert sa gentillesse, sa soif d’apprendre ainsi que son envie de partager les leçons de sa vie militante avec les plus jeunes générations. Le texte qui suit a été écrit durant ce camp, qui l’a fortement marqué. Depuis lors, Henri a entamé un processus de discussion avec le PSL qui a abouti à son adhésion, ce que nous considérons comme un véritable honneur.

    “J’ai aimé le camp d’été de Lutte Socialiste en juillet 2020.

    “J’ai participé avec beaucoup de plaisir au camp d’été 2020 de Lutte Socialiste. L’exposé sur l’Internationale fut très intéressant, bien documenté et développé avec enthousiasme et brio. L’exposé sur le parlementarisme m’a beaucoup appris. Je suis intervenu pour dire que le parlementarisme était le résultat de la Révolution française bourgeoise de 1789. C’est une conquête démocratique. Mais les élus des partis bourgeois y interviennent pour défendre le Capital et le régime capitaliste. Son caractère démocratique est donc limité.

    “L’organisme démocratique du prolétariat, c’est le soviet (une assemblée où les ouvrières, les ouvriers et les soldats peuvent intervenir librement). C’est donc l’organe le plus démocratique et le lieu privilégié de la Liberté. Il fut créé par la révolution communiste d’Octobre 1917 en Russie, à Leningrad et à Moscou. Il était aussi internationaliste. Par exemple, l’écrivain communiste américain John Reed, dans son livre « Dix jours qui ébranlèrent le monde » sur la révolution russe d’octobre 1917, raconte que, présent au soviet de Leningrad et citoyen américain, il demanda la parole. Le président du soviet, Léon Trotsky, la lui donna et il put apporter le soutien des communistes américains à la révolution russe d’octobre.

    “C’est une preuve d’internationalisme du parti communiste russe de Lénine et Trotsky. En 1924, Staline défendit la construction d’une caste bureaucratique qui trahit la révolution communiste du prolétariat. Lire pour cela « La révolution trahie » de Léon Trotsky. Staline défendit la construction du socialisme dans un seul pays qui s’oppose à l’internationalisme prolétarien. Lénine et Trotsky défendaient l’extension de la révolution à l’échelle internationale et soutinrent la lutte des communistes allemands dirigée par Rosa Luxembourg et Karl Liebnecht. Mais les sociaux-démocrates allemands trahirent et assassinèrent Rosa Luxembourg et Karl Liebnecht. Ils sont les responsables de l’échec de la Révolution socialiste en Allemagne et permirent à Staline de défendre la ligne de la construction du socialisme dans un seul pays, en Russie. La conséquence fut la victoire du fascisme hitlérien, qui s’empara du pouvoir en Allemagne et fut responsable de la 2e guerre mondiale.

    “Assis à l’abri devant les arbres, je continue à écrire mon article. L’arbre, c’est la vie, René Magritte l’a montré dans sa peinture. Il est le produit de la nature. J’aime beaucoup les arbres, particulièrement les hautes branches qui se balancent sous l’effet du vent. C’est l’aube, le ciel est gris, il n’y a pas de soleil et c’est déjà la dernière journée du camp. Demain, on nettoiera le camp puis je retournerai à Bruxelles, assis à l’avant de la voiture à côté de Pablo. Pablo est un pompier et militant syndical. Il conduit très bien et, avec lui, on se sent en sécurité. Je l’apprécie et je l’aime bien. Le responsable du journal m’a dit être intéressé par la publication de mon article qu’il va taper sur l’ordinateur. Pour moi c’est une grande joie et la concrétisation de mon retour, à 82 ans, à la vie militante. Il me reste quelques années à vivre et je vais les consacrer à la lecture, à l’écriture et au militantisme.

    “J’ai écouté et participé à l’atelier des femmes consacré à l’étude de la domination des femmes dans la société sexiste. J’ai expliqué que je ne m’étais pas toujours bien comporté à l’égard des femmes. Par mon caractère et l’éducation de mon père qui était sexiste et méprisait les femmes, j’ai été moi aussi méprisant à l’égard des femmes. À 15 ans, j’avais deux sœurs plus âgées, Georgette et Renée, aujourd’hui décédées. Quand elles faisaient la vaisselle, je ne les aidais pas. Mais je les aimais beaucoup. Avec Renée, j’ai été découvrir et visiter Paris. Nous partions de Saint Ghislain en train jusque Mons, puis Lille et la France. À Paris, j’ai aimé les Tulleries, les quais de la Seine, les quartiers Saint-Michel et Saint-Germain des Prés. C’était le haut lieu de l’existentialisme de l’écrivain Jean-Paul Sartre et de sa compagne, Simone de Beauvoir. De Sartre, j’ai lu et découvert « La nausée », son théâtre et aussi un gros livre très intéressant mais difficile et ardu « L’être et le néant ». Il y explique que l’existence précède l’essence. C’est l’existentialisme à l’opposé du grec Platon pour qui l’essence précède l’existence.

    “À l’atelier du groupe ROSA sur la domination et l’exploitation des femmes, elles ont dénoncé l’oppression, le sexisme et la double journée de travail. Elles ont cité un extrait du livre « Le deuxième sexe » de Simone de Beauvoir. Je l’ai lu à 25, 26 ans et il m’a beaucoup impressionné. Il est clair et intelligent. On y retrouve la phrase célèbre de Simone de Beauvoir « On ne nait pas femme, on le devient. ». C’est une conception existentialiste. En dénonçant l’exploitation de la femme, Simone de Beauvoir est une précurseur du Mouvement de libération des femmes de la fin des années ’60. J’apprécie beaucoup Simone de Beauvoir, son intelligence, sa clarté et sa culture. J’ai beaucoup aimé son livre « Les mandarins ». Le personnage d’Henri, que j’apprécie, m’a incité à m’appeler moi aussi Henri. Je n’aime pas mon prénom, Paul, que ma famille utilisait. C’est le nom d’une personne que mon père a rencontré et qu’il estimait. Moi, je ne l’aimais pas. Il était prétentieux et stupide.

    “C’est le dernier jour du camp. Le programme est consacré à la lutte des Congolais contre le colonialisme. J’ai toujours été un anticolonialiste convaincu. C’est pourquoi, de 1963 à 66, j’ai été travailler en Algérie, à Mascara, comme professeur de français au lycée pour garçons Eddine Djamel El Afghani où j’ai enseigné le français à des adolescents de 14, 15 ans en solidarité avec l’Algérie « socialiste ». Le jeudi, journée libre, j’allais visiter des comités de gestion agricoles dans les fermes de la région qui produisent la vigne, le raisin et le vin et aussi les agrumes. Les membres des comités de gestion qui appréciaient mon soutien et ma solidarité m’offraient du vin, un vin délicieux, le mascara, avec un haut degré d’alcool, et des agrumes (oranges, mandarines, citrons,…).

    “J’ai admiré le combat de Patrice Lumumba et des lumumbistes au Congo. Puis j’ai suivi la lutte armée des mulelistes, les partisans de Mulele, des militants pro-chinois. C’est mon anticolonialisme qui m’a poussé à participer au Comité pour la paix avec Pierre Legrève, ainsi que Jean Godin, du Parti Communiste, qui soutenaient le combat du FNL algérien contre le colonialisme français. Plus tard, les militants du FNL ont exterminé physiquement les membres du MNA, mouvement rival algérien implanté surtout en Kabylie.

    “Je suis très content d’avoir participé au camp d’été. J’ai beaucoup appris. Et, surtout, je suis heureux et ému d’avoir constaté le nombre de jeunes, étudiants et travailleurs, qui se battent pour la révolution socialiste. C’est à chacune et à chacun de convaincre ses amis et camarades à les rejoindre. Car la jeunesse socialiste doit être nombreuse. Comme l’a dit Lénine, la jeunesse, c’est l’avenir de la société. Le capitalisme est malade, il faut l’abattre.”

  • Nouvelle page Facebook du Parti Socialiste de Lutte

    Rejoignez le PSL/LSP et organisez-vous avec d’autres jeunes, travailleuses et travailleurs contre le capitalisme et en faveur d’une société socialiste démocratique !

    Jusqu’ici, nous avions une page Facebook bilingue : socialisme.be. Nous mettrons dorénavant plus l’accent sur deux pages distinctes, l’un en français, l’autre en néerlandais.

    Vous aussi vous vous demandez si la pauvreté, la guerre et les discriminations sont vraiment inévitables ? Si l’on peut défendre efficacement notre planète et notre environnement ? Vous n’êtes pas seul(e) ! On peut parfois se sentir impuissants face à celles et ceux qui détiennent le pouvoir. On voit pourtant des gens qui résistent encore et encore à l’injustice et au désespoir.

    Vous ne voulez plus rester sur la touche ? Contactez-nous et rejoignez-nous !

    Le Parti Socialiste de Lutte organise des jeunes, des travailleuses et des travailleurs contre le capitalisme et ses conséquences dramatiques : discriminations, pauvreté, destruction de l’environnement, guerres, etc. Le capitalisme n’accorde aucune importance à notre avenir, il ne connaît qu’une seule loi : celle de faire de plus en plus de profits. À cette fin, les représentants politiques traditionnels et l’élite capitalistes détournent systématiquement les richesses disponibles au lieu de les consacrer à ce qui est utile et nécessaire pour la majorité de la population. Ce n’est que par la lutte et grâce à l’organisation de la classe ouvrière que nous pouvons défendre nos intérêts.

    Vous pouvez rencontrer nos militantes et militants lors de manifestations, de grèves, et d’actions diverses ou tout simplement dans votre quartier. Nous sommes actifs sur le terrain ainsi qu’au sein des syndicats où nous défendons un syndicalisme de combat. Nous luttons par exemple contre l’austérité et les privatisations, en faveur d’un salaire minimum de 14 €/h, d’une pension de 1.500 € minimum et d’une réduction collective du temps de travail jusqu’à 30 heures par semaine : sans perte de salaire, avec embauches compensatoires et réduction de la charge de travail.

    Avec la Campagne ROSA (Résistance contre l’Oppression, le Sexisme et l’Austérité) et la Campagne Solidarity, nous combattons les différentes formes de discrimination.

    Nos étudiants, organisés au sein des Étudiants de Gauche Actifs, se battent pour arracher plus de moyens publics de manière à bénéficier d’un bon enseignement gratuit et accessible à toutes et tous. Dans les écoles secondaires, nous cherchons à développer des comités d’action contre le sexisme, le racisme ou encore le changement climatique.

    L’argent ne manque pas dans cette société, mais il n’a jamais été aussi inégalement réparti. Avec les possessions du 0,01% le plus riche de la population, on pourrait éradiquer la faim pas moins de 7 fois ! Les possibilités technologiques actuelles donnent le tournis, mais la science est prisonnière de la soif de profits de l’agro-industrie, des multinationales pétrolières ou encore de l’industrie pharmaceutique. Les conséquences pour l’homme et la nature sont tout simplement dramatiques.

    Il ne suffit pas de lutter contre les conséquences du capitalisme. En fin de compte, la logique de profit et l’exploitation de l’être humain et de la planète ne peuvent être stoppées qu’en renversant le système capitaliste. Le PSL/LSP est un parti révolutionnaire. Cela signifie que nous voulons remplacer le capitalisme par une société qui utilise les ressources disponibles pour l’épanouissement de chacune et chacun, en harmonie avec ce que la nature nous offre, en étant débarrassés des discriminations et des guerres.

    L’alternative pour laquelle nous luttons est une société socialiste démocratique où la production, l’économie et les ressources disponibles seront contrôlés et gérés démocratiquement par les travailleurs et leur famille. Pour les représentants politiques traditionnels, c’est impossible et impayable. Mais si une chose a bien été démontré durant la crise sanitaire, c’est que c’est la classe ouvrière qui fait tourner la société, pas les dirigeants de grandes entreprises et leur personnel politique. Il est grand temps que la classe ouvrière dirige également la société.

    Le capitalisme est un système mondial et nous le combattons par la solidarité, par-delà les frontières. S’il est vrai que les luttes commencent au niveau local et national, un véritable changement ne peut être consolidé qu’à l’échelle internationale. Le PSL/LSP fait donc partie d’Alternative Socialiste Internationale (ASI), un parti révolutionnaire international qui dispose de sections sur tous les continents et dans plus de 30 pays.

    Get organised – Sluit aan bij LSP – Rejoignez le PSL

  • A propos du parti – Nouvelles du PSL

    Cette rubrique de socialisme.be vous propose des nouvelles de notre parti, de ses activités et initiatives,… Cette rubrique comprend donc divers courts rapports d’actions, des brèves de campagne, des appels pour des conférences, des rapports de réunion, ou encore de petits textes de nouveaux membres qui expliquent pourquoi ils ont rejoint notre parti.


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    A Noter dans votre agenda

    Ma. 4 déc. Bruxelles. 19h Garcia Lorca. Débat: pour un front de gauche en Belgique avec René Andersen (Front de Gauche, Charleroi), Ivo Janssen (Rood!, Anvers), François Schreuer (Vega, Liège), un orateur du Front de Gauche – La Louvière, Anja Deschoemacker (Gauches Communes, Saint Gilles)

    Ma. 11 déc. Anvers. Meeting: La parole aux mineurs d’Afrique du Sud

    Me. 12 déc. Gand. Meeting: La parole aux mineurs d’Afrique du Sud

    Jeu. 13 déc. Bruxelles. 19h30 Bâtiment Randstad (47 rue Jardinier, à Molenbeek). Meeting: La parole aux mineurs d’Afrique du Sud

    Sa. 15 déc. Liège : Soirée de soutien : Résistance Internationale contre la crise du capital ! Concerts et DJ aux ‘‘Fous d’en face’’, 140 rue Saint Gilles

    Sa. 15 Déc. Louvain, Meeting: NON à la politique d’austérité en Europe et en Belgique – 31 déc. Bruxelles. Nouvel an du PSL

    13-14 avril 2013: Week-end Socialisme 2013
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    SOCIALISME 2013 : Organisons la riposte contre l’austérité !

    Un week-end de débats et de discussions politiques

    Le monde est entré dans une ère de mouvements de masse, un contexte riche en expériences. Quelles leçons tirer des luttes en Belgique, en Europe et à travers le globe ? Et aussi : comment combattre l’extrême-droite ? Comment défendre les droits des femmes ? Quel relais politique construire comme prolongement des mobilisations sociales ? Quelle alternative défendre face à la faillite du capitalisme ? Que retenir des luttes du passé ?

    Ce week-end est l’occasion rêvée de discuter de ces questions cruciales. Il s’agit d’un évènement de grande importance pour tous ceux et celles qui luttent contre l’austérité, les licenciements, la crise et le capitalisme. Participez vous aussi et venez à la rencontre de centaines de militants réellement socialistes, de marxistes, de syndicalistes,…

    Socialisme 2013 c’est…

    … deux journées entières de discussions politiques et de formation marxiste qui ont pour vocation de réunir jeunes, travailleurs, militants syndicaux,… afin de discuter de la meilleure manière de lutter contre le chômage, les discriminations, l’austérité et pour une alternative de société socialiste et démocratique.

    Les discussions comprennent des meetings centraux, en plénières, et des sessions en petites commissions. L’an dernier, les meetings étaient consacrés à la lutte internationale pour un changement de société d’une part (en présence d’orateurs internationaux) et à la situation en Belgique d’autre part (notamment autour de la nécessité d’un nouveau parti large des travailleurs). Les petites commissions permettent quant à elles de discuter de différents thèmes (qu’est ce que le socialisme, comment lutter contre la surenchère communautaire, quelle lutte pour les droits des femmes aujourd’hui, ou contre l’homophobie, quel type de syndicalisme pour les mobilisations actuelles,…) en plus petit nombre et en laissant à chacun la possibilité d’intervenir et de prendre la parole.

    Les orateurs sont des membres du Parti Socialiste de Lutte ou d’organisations avec lesquelles nous collaborons, mais nous accueillons également chaque année des militants de l’étranger qui viennent parler des mobilisations de leur pays, des leçons à en tirer et de la manière de construire la solidarité internationale.

    A côté des discussions formelles, le week-end Socialisme 2013 est bien entendu l’occasion idéale de rencontrer des militants issus de tout le pays (une traduction est prévue pour chaque meeting et commission) et d’ailleurs, dans une atmosphère chaleureuse, pour discuter de leurs expériences propres. Un stand de livres et brochures est également présent, avec des classiques du marxisme ou des ouvrages plus thématiques disponibles en français, en néerlandais et en anglais.

    Le programme complet de l’évènement sera disponible au plus vite sur www.socialisme.be

    En pratique :

    Socialisme 2013 se déroulera à Bruxelles, au centre ‘‘De Kriekelaar’’ (rue Gallait n°86, 1030 Schaarbeek, à 10 min. à pied de la gare de Bruxelles Nord). Des rendez-vous locaux sont prévus dans chaque région.

    Un Baby-sitting sera organisé, il faut juste mentionner le nombre d’enfants à garder lors de l’inscription ainsi que leur âge. Des snacks, des boissons et des repas chauds seront disponibles à la cafétéria à prix démocratiques.

    Participez au succès de S2013 ! Les volontaires sont les bienvenus pour la cuisine, le bar,…

    INSCRIPTIONS : via info@socialisme.be ou au 02/345.61.81.

    Préventes : (n° de compte: 001-2260393-78)

    • Weekend entier : 10€ / 15€ pour les salariés
    • Une journée : 6€ / 8€ pour les salariés

    Sur place :

    • Weekend entier : 15€ / 20€ pour les salariés
    • Une journée : 7€ / 10€ pour les salaries

    Pourquoi j’ai rejoint le PSL

    Après avoir travaillé quelques années, après avoir voté à plusieurs reprises, après avoir été patient assez longtemps et ne voyant aucun espoir dans la politique actuelle, j’ai été lassé et désireux de changements.

    J’ai décidé de rejoindre le PSL au cours du mois de novembre, après avoir participé à 2 réunions hebdomadaires ainsi qu’après ma participation à l’intervention du PSL lors des manifestations des 11 et 14 novembre (en solidarité avec les travailleurs de Ford et dans le cadre de la journée d’action européenne contre l’austérité). Les raisons pour lesquelles j’ai adhéré à ce parti sont multiples mais la principale étant la volonté de rentrer dans une organisation active et formatrice.

    Etant actuellement demandeur d’emploi dans un marché de plus en plus bouché, je me sens visé par les attaques de l’austérité européenne, mais il s’agit également d’une action de solidarité. J’ai donc décidé de me former, de rejoindre des camarades ayant des idées communes et avec qui nous pouvons lutter quotidiennement contre les injustices qui affectent de plus en plus de personnes. Je pense que nous sommes tous concernés.

    Loïc, travailleur sans-emploi, Liège

    Ce début de 21ème siècle est caractérisé par une série de crises, et les mesures prises par les autorités ne font qu’empirer les choses. Cela a posé les bases pour le développement de partis ouvertement racistes et séparatistes qui n’ont en aucun cas l’intention de résoudre les problèmes actuels, bien au contraire. Ces partis veulent détruire notre sécurité sociale et décomposer la solidarité. Le système économico-financier se détruit et ouvre la voie à des forces fondamentalement opposées au développement d’une société démocratique.

    En tant que jeune étudiant, j’ai été confronté à ces faits et j’ai eu du mal à trouver ma place face à eux. Je pouvais difficilement accepter cette société qui a opté pour un système qui a échoué à plusieurs reprises et est encore et encore confronté à ses propres contradictions. Ma recherche d’une alternative m’a tout d’abord conduit vers le mouvement Anonymous. Mais au-delà de la critique de la société, que j’ai appréciée, il n’y avait pas vraiment de projet de société. Je me suis ensuite impliqué dans le mouvement Occupy à Gand, et c’est là que j’ai rencontré les Etudiants de Gauche Actifs.

    A EGA, et plus tard au PSL, j’ai trouvé des gens qui partageaient ma vision des choses. C’était aussi la première fois que l’on me parlait d’une alternative crédible. C’est ici que je me sens chez moi.

    Jonas, étudiant, Gand

    Le PSL est un parti actif où les membres jouent un rôle véritablement central. Nous avons des réunions de section hebdomadaires où nous discutons des leçons à tirer de l’actualité politique, des évènements historiques ou de thèmes plus théoriques afin d’organiser politiquement notre activité pratique. Nos membres contribuent au fonctionnement du parti par leurs discussions politiques, par leur activité concrète, et avec une cotisation mensuelle. Souhaitez-vous également devenir membre du PSL ? Contactez-nous pour une première discussion !

  • À La Louvière, votez Front de Gauche !

    Rapport du meeting du 11 octobre

    Hier soir s’est tenu le meeting du Front de Gauche de La Louvière. Une soixantaine de personnes se sont rassemblées au café "Le Succès" pour découvrir les propositions programmatiques et le projet de la liste. Parmi eux, beaucoup de jeunes, dont quelques militants du PSL. Des camarades du Front de Gauche Charleroi étaient aussi venus soutenir cette initiative.

    Par Aurore (Mons)

    Après une présentation de tous les candidats, plusieurs orateurs ont exprimé leur vision concrète du projet politique. Stéphane Mansy a longuement exposé le projet du Front de Gauche qui veut remettre le citoyen au cœur du débat et lancer des projets de culture pour tous.

    Nathalie Rozza a mis en avant les dangers pour la vie privée que représente l’installation de caméras de surveillance dans la ville, comme le propose le bourgmestre sortant Jacques Gobert. Elle a mis en avant la nécessité de disposer de transports publics gratuits et nocturnes, ce qui dissuade aussi les potentiels agresseurs et qui permet de garder un centre-ville animé.

    Claire Secco a mis en avant un plan de construction de logement sociaux de qualités, ce qui fait cruellement défaut dans le centre. D’autres candidats se sont également exprimés sur les sujets abordés dans le programme du Front de Gauche.

    Nadège De Keyzer, 20 ans, membre du Parti Socialiste de Lutte et 8ème candidate sur la liste, a dénoncé le manque de crèches publiques et de place dans les maisons de repos. Elle a aussi appelé a plus de solidarité et à un soutien entier à tous les grévistes. Elle a lancé un appel à tous les travailleurs pour les enjoindre à s’organiser ensemble pour lutter contre l’austérité et organiser une résistance grâce à un nouvel outil politique. Son intervention a été vivement applaudie et saluée notamment par Freddy Bouchez, syndicaliste de terrain.

    Jean-Pierre Michiels, tête de liste du Front de Gauche et conseiller communal du Parti Communiste, a conclu sur l’importance du rôle de la commune et de ses élus pour changer les choses.

    Le débat qui a suivit nous a montré encore une fois, si besoin en était, que de nombreux jeunes et travailleurs, avec ou sans emploi, sont déçus par la politique des partis traditionnels et sont à la recherche d’une alternative à gauche du PS et d’ECOLO. La résistance s’organise aussi à La Louvière, tout comme à Charleroi, Liège, Bruxelles et en Flandre. La Louvière reste une banlieue rouge, fière et combative.


    Ci-dessous, voici l’intervention de Nadège De Keyzer, en intégralité :

    ‘‘ Il sera bientôt possible de rester sur une liste d’attente de la crèche jusqu’à la maison de repos.

    En ce qui concerne le secteur de la petite enfance, nous constatons un manque de places et de structures d’accueil : il faut la construction de nouvelles crèches !

    Il n’est pas rare de voir des parents qui, avant même la naissance de leur enfant, se demandent dans quelle crèche ils pourront le faire garder, tellement la pénurie est flagrante !

    Il ne faut pas non plus perdre de vue le coût exponentiel des crèches privées et dans ce cas, la question se pose vraiment car, la femme qui a en général un revenu plus bas que le mari, est obligée d’arrêter sa carrière pour garder son ou ses enfants ; ce qui la pousse elle-même vers le chômage et une situation plus précaire !

    Ceux qui travaillent et choisissent l’option ‘‘crèche’’ s’appauvrissent, tellement le prix en est exorbitant… Il faut la construction de nouvelles crèches : qu’elles soient publiques et gratuites, et non pas dans l’optique de concurrence et de profit !!!

    Si nous suivons la vie d’une personne, après la crèche vient l’école… avec encore les mêmes problèmes tels que le manque de rénovation et de financement accordé à l’enseignement. La construction de nouvelles classes plus adaptée est nécessaire.

    Le manque de places porte un coup au moral de l’étudiant qui ne pourra pas entrer dans l’école de son choix alors que d’autres écoles ferment quand il manque deux élèves ! Encore une fois on se retrouve sur une liste d’attente.

    Les professeurs sont également touchés car on leur demande de travailler dans des conditions défavorables, comme dans des classes surpeuplées, pendant que leur salaire ne suit pas l’effort.

    Un jeune, avec son diplôme d’enseignant en poche se retrouve lui aussi sur une liste pour pouvoir commencer à enseigner.

    En sortant de l’école, nous arrivons dans le monde du travail et on nous laisse le ‘‘choix’’ d’un travail mal payé, où on gagne parfois même moins qu’au chômage !!!

    Pour ces travailleurs sans emploi, le gouvernement diminue leurs allocations, les entrainant dans la précarité et, comme si cela ne suffisait pas, ils doivent aussi faire face à la discrimination et à une chasse aux chômeurs sans cesse croissante et omniprésente, alors que, statistiquement, il reste un emploi pour 40 personnes !

    Nous sommes dans une crise sans précédent et nous nous dirigeons vers un monde dans lequel même des personnes ayant un emploi vivent en-dessous du seuil de pauvreté. Et cela, en travaillant jusqu’à 65 ans !

    Maintenant, il faut parler des pensions qui diminuent toujours : elles jettent carrément les pensionnés dans la pauvreté !

    Le revenu de ces pensions empêche une personne âgée de vivre décemment.

    Le coût des maisons de repos est aussi très lourd pour une famille moyenne qui doit déjà assumer la crèche, l’école, les besoins d’un ménage, les soins de santé et les taxes.

    Encore une fois, il faut rénover et construire des maisons de repos et les rendre accessibles aux personnes âgées qui sont dans la demande d’un service à leur écoute et de qualité, pour un prix décent.

    En fait, jeunes ou personnes âgées : nos conditions de vie se dégradent vers une situation de plus en plus précaire !!!

    A la question est-ce que « la commune peut répondre à ces besoins ? », la réponse est oui

    Une commune peut investir, peut rénover, peut construire … elle peut surtout revoir ses priorités comme choisir de construire des logements sociaux plutôt que de rentrer dans des dépenses de prestiges !!!

    Oui, si les élus le veulent vraiment, la commune a la possibilité d’améliorer notre vie quotidienne, mais pas seule : la population doit être impliquée, contre l’austérité à tous les niveaux de pouvoir. Ensemble, nous devons redynamiser la résistance contre l’austérité proposée par les partis traditionnels. Il faut redevenir solidaire ; et par ‘solidaire’, je ne veux pas dire remplacer le rôle de l’Etat et sortir de nos poches l’argent qu’il devrait légitimement employer à faire fonctionner les communes… Pour moi, être solidaire c’est arrêter de taper sur le dos des autres et se mettre ensemble en lutte !

    Il faut soutenir les familles des grévistes et ceux-là mêmes qui ont le courage de rentrer en grève…

    Ensemble on est plus forts, tout ce qui nous divise nous affaiblit. Nous devons construire un vrai front de résistance face à l’austérité grandissante : autour de La Louvière, à Charleroi, Liège et même en Flandre !

    Pour le réaliser, il faut trouver un relais politique comme le Front de Gauche pour sortir de la logique du capitalisme et entrer dans une logique répondant réellement aux besoins de l’humain !

    Le Front de Gauche – oui ! – pour sortir de la politique du profit, qui presse les travailleurs comme des citrons qu’on jette après en avoir tiré tout leur jus !!!

    Les partis traditionnels ne peuvent tenir qu’une promesse : la précarité et la pauvreté.

    Il faut soutenir les grèves qui résistent face aux injustices. Un parti politique doit être un outil dans les mains des travailleurs !!! Prenez le pouvoir !!!

    L’important, ce n’est pas seulement les élections … Evidement, ce 14 octobre 2012, il faut voter Front de Gauche, il faut voter pour une autre politique mais surtout, ce qui est vraiment décisif, c’est l’après-élections : il faut s’organiser et continuer la lutte, tous secteurs confondus !!!

    Il y a de plus en plus de gens qui en veulent et qui prennent conscience qu’il faut lutter. C’est surtout pour cela que nous avons besoin de vous !

    On se reverra dans 6 ans mais on se reverra avant : sur des piquets de grèves, dans les manifestations, dans la lutte … Car la lutte continue, elle ne fait que commencer ! ’’

  • Charleroi : le Front de Gauche ''voit rouge'' au débat de la FGTB

    Le Front de Gauche de Charleroi a été invité ce lundi 8 octobre à la FGTB pour un débat organisé dans le cadre des élections communale. Les 6 partis présentant une liste complète étaient représentés, avec Monsieur Magnette pour le PS. Comme l’a précisé un article de la Nouvelle Gazette : le Front de Gauche a vu rouge !

    La FGTB avait posé une série de questions aux divers partis portant sur le chômage et la pauvreté, sur le redéploiement économique, sur le logement, les crèches et les services publics, sur la culture, sur la place que les partis donnent à la FGTB comme interlocuteur, sur la lutte contre l’extrême droite et la place réservées aux aînés et aux jeunes.

    Chaque parti a répondu aux questions, tous défendant le bilan de l’ancienne majorité, tous donnant des réponses formatées et consensuelles. Magnette en particulier a, comme dans beaucoup des débats où il se rend, expliqué qu’il fallait arrêter de tomber dans le misérabilisme, que tout n’était pas si noir, qu’il y a beaucoup de choses positives qui se passe à Charleroi. Sur le chômage, il a expliqué que nous ne devions pas nous inquiéter pour les finances communales, car le fédéral a prévu de compenser la surcharge financière des CPAS conséquente aux exclusions du chômage. Sur l’emploi, il a expliqué, comme beaucoup de ses camarades de la future majorité PS-MR-CDH-ECOLO que le problème venait du manque de formation des carolos. Et il donna un chiffre ; sur l’ensemble des policiers de Charleroi, seul 5% sont réellement carolos.

    Sur la question du rapport avec les syndicats, Monsieur Magnette a expliqué qu’il espérait qu’un jour on aurait un syndicat carolo qui ressemblerait à celui de liège où, selon lui, bon nombre de syndicalistes participent au développement de la ville. Que voulait-il dire ? Qu’à Charleroi les syndicalistes ne veulent pas participer au développement de la ville ? Ou est-ce une critique de la combativité des syndicalistes carolos et une réponse à l’appel que la FGTB Charleroi a fait lors du premier Mai dernier? Appel qui clamait la responsabilité du PS dans les diverses attaques que subissent les travailleurs depuis les années 80 et qui, en conséquence, propose de « Rassembler à gauche du PS et d’ECOLO. » Car disent-ils, « Il y a la des forces vives, actives, militantes et anticapitalistes porteuses d’espoir pour le monde du travail », ce qui n’est clairement plus le cas du PS.

    Cyprien, du MR, après avoir expliqué que dans l’actuelle majorité communale tout le monde y met du sien, nous a parlé du besoin de faire venir des investisseurs. Sur l’emploi, il allait dans le sens de Magnette sur la manque de formation des carolos et la preuve en serait toutes ces plaques d’immatriculation françaises que l’on voit sur les parking de certaines entreprises du zoning.

    Germain du PTB a pour sa part parlé du manque de logements et de crèches publiques. Il a alors parlé de la nécessité d’un plan d’urgence sociale pour répondre à la situation dramatique dans laquelle se trouvent beaucoup de carolos. Il termina ensuite par un appel à voter pour le PTB.

    Benjamin Dusaussois, membre du Parti Socialiste de Lutte, a ensuite prit la parole au nom du Front de Gauche de Charleroi. Voici quelques extrait de son intervention :

    « Je viens parler ici au nom du Front de Gauche, et vu que tout le monde ici ne nous connaît peut être pas encore, je vais nous présenter. Le Front de Gauche est une liste unitaire qui regroupe des travailleurs, des syndicalistes, des jeunes, des pensionnés, des allocataires sociaux, des personnes issues du monde associatif et des membres du Parti Communiste et du Parti Socialiste de Lutte. Rien à voir avec le Parti qui se dit socialiste ici a coté. Notre projet est de constituer une vaste coalition anti-austérité ainsi qu’un relais politique large véritablement de gauche.

    Maintenant, sur les questions de la FGTB même si c’est bien évidemment difficile de répondre à 10 question en 10 minutes.

    Sur le Chômage,

    Pour le Front de Gauche Charleroi, si de véritables socialistes avaient le pouvoir à Charleroi, ils considéreraient leur commune comme premier lieu de combat contre les mesures d’austérité imposées par les différents niveaux de pouvoir, qu’ils soient européen, fédéral ou régional.

    De véritables socialistes s’opposeraient fermement à l’actuelle réforme du chômage défendue par le gouvernement fédéral.

    De véritables socialistes organiseraient la lutte pour son retrait et iraient jusqu’à faire de la désobéissance civile organisée afin de ne pas l’appliquer, un peu à l’image du bourgmestre espagnol d’Izquierda Unida dans le sud de l’Espagne qui refuse lui aussi d’appliquer l’austérité dans sa commune et essaie de pousser les communes voisines à faire de même.

    Et ils ne proposeraient pas, comme le fait le 8ème sur la liste du PS, Philippe Van Cau, sur son mur Facebook, de mettre les chômeurs au travail gratuitement pour la ville en échange de leur allocation ! J’espère que vous direz un mot la-dessus Monsieur Magnette.

    Pour répondre à la question de la pauvreté galopante et des manques de revenus de la ville. Ceux qui veulent faire croire qu’on peut sortir Charleroi de sa lente descente aux enfers dans le cadre de l’actuel budget communal sont des menteurs. Seule une lutte massive pour augmenter les ressources budgétaire, provenant par exemple du fond des communes, peut donner à Charleroi les moyens dont la ville a besoin. De l’argent, il y en a, dans les poches du patronat, des actionnaires et des banques. De véritables socialistes organiseraient la construction d’un rapport de force en faveur des 99% pour aller le chercher.

    Sur la question du redéploiement économique,

    Au FDG, nous considérons que c’est la soif de profits et la logique destructrice et chaotique de l’économie de marché qui est responsable de la fermeture de nombreuses entreprises. Des entreprises qui font des profits, comme l’expliquait Nico Cué, ici même il y a peu de temps, pour ArcelorMittal, mais dont les profits ne suffisent pas aux actionnaires pour continuer à produire.

    Si les profits de la sidérurgie ne suffisent pas aux patrons et aux actionnaires, ils nous suffisent à nous !

    Nationalisons sans rachat ni indemnité et sous contrôle des travailleurs et des syndicats toutes ces entreprises qui veulent fermer. Et produisons pour nous même. De l’acier, on en aura toujours besoin, et certainement à Charleroi quand on voit les travaux énormes qu’il va falloir faire pour remettre la ville en état.

    Sur la formation,

    Je m’insurge contre l’idée selon laquelle les gens ne trouvent pas de travail car il ne sont pas assez formés. Comme s’il suffisait d’être formé pour décrocher un emploi ! Les diplômés universitaires que je connais et qui sont au chômage ou travaillent comme agent de sécurité sont là pour témoigner que le problème fondamental n’est pas le manque de formation, mais le manque d’emploi.

    Nous sommes évidement d’accord de stimuler et de créer de nouveaux outils afin de pousser les gens à se former, mais on considère que le meilleur stimulant sera la perspective d’un emploi réellement existant.

    Sur le logement social,

    Je ne m’attarde pas car on a un programme fort similaire à celui du PTB et Germain a déjà parlé la-dessus, tout comme sur la question des crèches. Nous sommes d’accord sur la nécessité de répondre à l’urgence sociale.

    Sur la culture,

    J’avoue ne pas être un spécialiste des questions culturelles. Mais il y a une ou deux choses que je sais. C’est que quand je vais au cinéma ou à une activité culturelle le soir, je dois rentrer 40 minutes à pied vu qu’il n’y a plus de transport en commun. Que quand je veux aller à certaines activités comme "rire sur la ville" je dois payer entre 40 et 60 euros pour une place. Je n’ai pas cet argent et beaucoup de jeunes ou de chômeurs ne l’ont pas non plus.

    Les seules activités culturelles que je peux faire c’est d’aller courir sur un terril, ou traîner avec une bande de potes aux abords des usines à l’abandon de la région, ou aller au café. Si la culture peut être utilisée pour redynamiser la ville, il faudrait qu’elle soit accessible et on retombe donc sur la question des moyens budgétaires de la ville.

    Sur la question de la FGTB comme interlocuteur,

    Un socialiste du début du siècle avait une image. Le mouvement des travailleurs, c’est comme un boxeur: il a deux bras pour lutter. Son premier bras, c’est le syndicat, l’outil ou les travailleurs sont massivement organisé pour défendre leurs conditions de travail.

    Son deuxième bras, c’est un parti politique, qui se ferait le relais politique des revendications concrètes des luttes des travailleurs et permettrait la prise du pouvoir. On est obligé de constater qu’aujourd’hui, les travailleurs se batte avec un bras dans le dos. Seul le syndicat lutte encore. Tandis que le deuxième bras, le parti, n’existe plus. Les socialistes ne le sont plus depuis bien longtemps et c’est devenu très clair depuis que Di Rupo est premier ministre.

    Avec le Front de Gauche, on pense qu’on a besoin de nos deux bras pour lutter en faveur d’une société plus juste et plus égalitaire. Et qu’on doit donc construire une nouvelle formation politique qui soit véritablement de gauche. Le Front de Gauche de Charleroi n’a pas la prétention d’être cette nouvelle formation mais on s’inscrit dans la continuité de l’appel du premier Mai lancé par la FGTB de Charleroi. Après les élections, on participera, avec d’autres je l’espère, à la construction d’une vaste coalition anti-austérité qui pourrait enfin donner ce prolongement politique aux luttes syndicales.

    Avant de conclure, vu que mon temps se termine, un mot sur l’extrême droite.

    Dans la lutte contre l’extrême droite, il y a deux éléments. Tout d’abord, il faut les empêcher d’occuper le terrain, car le jour ou ils pourront tranquillement déverser leur discours de haine dans la rue sans que personne ne s’interpose, on est foutu. Et on est donc ouverts au lancement d’une campagne de lutte contre l’extrême droite à Charleroi après les élections.

    Mais il y a un deuxième point qui est très important. C’est le fait de lutter contre les causes qui poussent de plus en plus de gens à voter pour l’extrême droite. Et si les gens votent pour eux, c’est qu’ils en ont ras le bol de la situation, ras le bol de la galère dans laquelle ils s’enfoncent de plus en plus chaque jour. Et je n’ai pas peur de le dire, le Parti Socialiste est responsable,

    Quand Van Cau père a dit de la lutte de Splintex que c’était une tâche noire pour la Wallonie, des travailleurs ont répondu qu’ils voteraient FN, et je comprends leur colère. Moi-même comme vous le voyez, je suis en colère.

    Quand Di Rupo mène l’austérité et pousse les gens dans la misère, beaucoup en réaction se tourneront vers l’extrême droite. On doit donc proposer une véritable alternative politique de gauche qui permette à la colère des gens de se manifester dans des propositions concrètes comme par exemple un logement décent pour tous, un emploi bien payé pour tous et plus encore. La lutte contre l’extrême droite passe aussi par la lutte pour une société plus juste, c’est-à-dire par la construction d’une alternative aux partis traditionnels.

    Et pour conclure, un mot sur la question de la place des jeunes et des moins jeunes.

    Je vais répondre de manière un peu détournée. Les anciens devraient avoir le droit de bénéficier pleinement d’une pension bien méritée après une vie de dur labeur. Et les jeunes devraient avoir le droit à une vie décente et un futur meilleur. Mais ce n’est clairement pas ce qui est en train de se passer. Et la faute en reviens aux partis traditionnels qui acceptent la logique du système capitaliste, qui acceptent de gérer les crises en les faisant payer à la population.

    Je propose donc, en tant que militant syndical, une vaste campagne de syndicalisation massive de la jeunesse, pour leur apprendre à lutter pour une société où on respecte ses anciens en leur donnant une véritable pension. Pour leur apprendre à ne compter que sur eux mêmes pour se construire un futur meilleur.

    Et dans le même temps, en tant que militant politique j’appelle à la construction d’une organisation politique qui se ferait le porte-parole de leurs revendications.

    Merci. »

    Après avoir applaudis cette dernière intervention, les militants dans la salle ont pu poser leur question. Un premier intervenant a parlé de la situation difficile des chômeurs et, quand Magnette, pour on ne sait quelle raison, a sourit, le militant s’est énervé, lui criant "Tu ris?, mais ce n’est pas drôle ! il y a des gens qui crèvent de faim !"

    Une autre personne est intervenue pour parler des statuts et sous-statuts. Notamment des titres services et du fait qu’on oblige des gens à retourner au chômage alors qu’ils ont du travail, simplement parce qu’ils perdent un statut qui donnait des avantages financiers à l’employeur. Un délégué de la Sonaca est intervenu pour répondre à ce qui a été dit sur le fait qu’il y a de nombreux Français qui travaillent dans des entreprises du coin. Pour lui, c’est clair, c’est la faute aux employeurs et non au manque de formation des carolos.

    D’autres questions du même genre sont posées et un tour de réponses des partis commence. Les divers représentant des partis traditionnels interviennent pour expliquer les problèmes de budget de la ville, en donnant des chiffres par rapport à Liège. Ils ont également expliqué le besoin de mixité sociale, de faire venir des revenus plus élevé à Charleroi. Il ont affirmé qu’ils étaient contre le problème que sont les pièges à l’emploi en réponse à la question de la salle et particulièrement le représentant du CDH, ce qui n’a pas manqué d’étonner l’assemblée. Ils ont également rappelé qu’il ne fallait pas tomber dans la caricature et que tout n’allait pas si mal.

    Seul Germain et Benjamin sont intervenus dans le sens de la salle, critiquant le bilan de la majorité et leur vision angélique de la situation à Charleroi. Germain parlant du besoin d’avoir un élu de gauche au conseil communal et Benjamin appelant à construire un rapport de force sur le terrain avec un plan d’action. Benjamin a également interpellé Magnette : "vous n’avez pas répondu à mon interrogation de tout à l’heure, que voulez-vous dire par : il faut réorganiser l’administration communale. Est-ce comme votre huitième de liste le propose, mettre les chômeurs gratuitement à disposition de la ville?"

    La salle a ensuite eu de nouveau la parole et les critiques se sont faites plus vives encore vis-à-vis du PS. Monsieur Magnette y répondant en disant qu’il ne comprenait pas pourquoi il répondait aux invitations de la FGTB, car on lui crie dessus à chaque fois et que si ça continuait ainsi, il ne viendrait plus. Mais la salle insiste, explique qu’on n’attend rien du MR et du CDH, mais que c’est du PS qu’on attend quelque chose. Le vétéran syndical Gustave Dache est alors intervenu également pour, entre autres, critiquer la vision du PS et des autres partis traditionnels selon laquelle tout ne serait pas si terrible à Charleroi. Il pose alors la question : "Les politiques vivent-ils sur la même planète que nous ?"

    Les politiques ont alors de nouveau eu la parole, pour la dernière fois. Sans que rien de bien intéressant ne sorte de leur réponses. Magnette a toutefois été obligé de déclarer que si c’était vrai, il condamnerait les déclaration de son huitième de liste.

    Enfin, Benjamin a dit un dernier mot que voici :

    "Je veux répondre à la question de Paul, qui semble s’étonner de ce que certains ici s’énervent et lui crient dessus. Peut-être même encore plus que sur le MR et le CDH de qui personne n’attend rien ici. Ce n’est pas parce qu’on aime crier et s’énerver, moi par exemple j’ai systématiquement une migraine lorsque je sors de ce genre de débat ou je m’énerve également. La raison de cet énervement c’est que vous ne répondez pas à une question pourtant simple : Pourquoi vous dites vous socialiste alors que votre parti participe à la mise en place de l’austérité ?"

    Magnette souffle immédiatement : "Tu n’était pas là, la fois dernière pour t’en rendre compte."Ce a quoi Benjamin répond en disant : "ben si, j’étais présent la fois dernière et je faisais partie de ceux qui vous ont crié dessus depuis le fond de la salle. Et je vais continuer en répondant à une question à laquelle on n’a pas encore répondu : les politiques vivent-ils sur la même planète que nous ?

    Je suis tenté de dire que non, parce que quand on touche entre 10 et 15000 euros par mois comme Paul, on ne vit pas dans les même conditions. Est-ce qu’on a faim ? Est-ce qu’on a froid ? Parce que moi j’ai froid pour le moment, car le chauffage, je vais pas le mettre avant le mois de novembre. Et laissez-moi vous dire, je me souviens du titre de votre livre, "Le bel avenir du socialisme". Eh bien il est pas beau votre socialisme et je vous le dis, votre avenir c’est celui du PASOK en Grèce, c’est la faillite !

    Pour conclure, je vais répéter une chose, car ma grand-mère me dit toujours qu’il faut taper sur le clou. De l’argent, il y en a. Pas dans mes poches, mais dans les poches des riches, comme le montre cet article de la presse patronale, "les Belges n’ont jamais été aussi riches" et dans les poches des entreprises, mais comme le montre cet autre article, nos 500 plus grandes entreprises ne payent que 5,44% d’impôts. Pourtant, on verra après ces élections où les partis traditionnels vont aller le chercher leur argent, que ce soit au fédéral ou à la commune.

    Alors j’ai envie de dire, pour répondre à notre camarade du CDH qui nous disait tout à l’heure qu’il n’y avait plus de guerre en Europe qu’au contraire, il y a bel et bien une guerre en Europe, et pas une guerre entre la Grèce et l’Allemagne comme certains veulent nous le faire croire. Pas une guerre entre flamands et wallons, pas une guerre entre étrangers et belges. Mais une guerre de classe pour savoir qui va payer la crise."

    Le débat s’est alors terminé tout d’abord par une interpellation de René Andersen, ancien cheminot et tête de liste du Front de Gauche à Charleroi, sur la situation a la SNCB puis par une intervention d’un ancien militant socialiste qui a énuméré les différentes attaques contre les travailleurs auxquelles le Parti Socialiste a participé depuis les années ’80, en parlant de trahison honteuse.


    Article de La Nouvelle Gazette

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