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Tag: Ostende
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Construisons la résistance contre les anti-IVG
Plus de 20 ans après le retrait de l’avortement du droit pénal, les vieux adversaires du droit à l’avortement sont de retour. Devant différents centres d’interruption de grossesse, le ‘‘Groupe de Saint-Nicolas’’ proteste contre ce droit, distribuant aux femmes des tracts contenant des images choquantes.
Tract du PSL
Ces dernières années, nous avons vu le retour d’une droite conservatrice et catholique qui tend à s’organiser et à manifester. Fin mars, une ‘‘Marche pour la vie’’ a lieu et ce depuis quelques années. Il s’agit en réalité d’une manifestation contre l’avortement. Cette manif est soutenue par l’extrême-droite ainsi que par l’establishment catholique, autour de l’archevêque Léonard.
A Liège, Gand, Ostende et Anvers, et peut-être aussi ailleurs, se tiennent régulièrement des activités du ‘‘Groupe de Saint- Nicolas’’, une organisation obscure dont on ne sait pratiquement rien. Le groupe tire son nom de St-Nicolas, patron des écoliers, et pour les militants anti-avortement, cette notion va loin en arrière… Vu l’agressivité des actions, le matériel professionnel et la coordination des actions dans différentes villes, il est fort probable que des forces organisées se trouvent derrière. Auparavant, l’extrême- droite (Voorpost et le NSV) avait mené des actions similaires et, sur le plan national, les conservateurs religieux tentent de mettre en place des actions contre l’avortement.
Le ‘‘Groupe Saint-Nicolas’’ est actif aux centres d’avortement avec de grandes images de foetus morts. Toutes les femmes qui vont au centre, reçoivent une brochure qui s’en prend virulemment à l’avortement. Même après un viol, l’avortement est inacceptable pour ces militants. Selon eux, l’avortement serait même pire que le viol.
Les activistes anti-avortement ne sont jamais beaucoup, mais ils prétendent que la majorité de la population ne veut pas que des ressources de la collectivité soient consacrées à l’aide aux femmes qui veulent avorter. Que pensent les femmes ou les filles qui sont déjà en difficulté quand elles sont confrontées à ces fanatiques hystériques ? Une femme victime de viol ne souffre-t-elle déjà pas assez pour se faire insulté ‘‘d’assassinat de foetus’’ ?
L’avortement est toujours une décision difficile, pour chaque femme. La décision est souvent dictée par des problèmes financiers ou un manque de perspectives d’avenir pour l’enfant. Nous défendons le droit à l’avortement, le droit des femmes à disposer de leur corps. Parallèlement, nous luttons pour assurer que les femmes ne doivent pas faire un choix pareil pour des raisons financières. Nous devons aller contre le fait que la société se décharge de ses responsabilités quant à l’enfance sur le dos des mères. Il faut aussi répondre à la pénurie de centres d’avortement.
Il faut riposter contre le retour des militants antiavortement. Le 25 mars prochain, il y aura une nouvelle ‘Marche pour la vie’ des anti-avortement. Nous organisons, avec d’autres, une contre-action. Cela peut être un point de départ pour une campagne qui défend le droit au libre choix et s’opposant donc au retour de la droite religieuse.
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Offensive d’activistes anti-avortement. Construisons la résistance !
Plus de 20 ans après le retrait de l’avortement du droit pénal, les vieux adversaires du droit à l’avortement sont de retour. Devant différents centres d’interruption de grossesse, le ‘‘Groupe de Saint-Nicolas’’ proteste contre ce droit, distribuant aux femmes des tracts contenant des images choquantes.
Ces dernières années, nous avons vu le retour d’une droite conservatrice et catholique qui tend à s’organiser et à manifester. Fin mars, une ‘‘Marche pour la vie’’ a lieu et ce depuis quelques années. Il s’agit en réalité d’une manifestation contre l’avortement. Cette manif est soutenue par l’extrême-droite ainsi que par l’establishment catholique, autour de l’archevêque Léonard.
A Liège, Gand, Ostende et Anvers, et peut-être aussi ailleurs, se tiennent régulièrement des activités du ‘‘Groupe de Saint-Nicolas’’, une organisation obscure dont on ne sait pratiquement rien. Le groupe tire son nom de St-Nicolas, patron des écoliers, et pour les militants anti-avortement, cette notion va loin en arrière… Vu l’agressivité des actions, le matériel professionnel et la coordination des actions dans différentes villes, il est fort probable que des forces organisées se trouvent derrière. Auparavant, l’extrême-droite (Voorpost et le NSV) avait mené des actions similaires et, sur le plan national, les conservateurs religieux tentent de mettre en place des actions contre l’avortement.
Le ‘‘Groupe Saint-Nicolas’’ est actif aux centres d’avortement avec de grandes images de fœtus morts. Toutes les femmes qui vont au centre, reçoivent une brochure qui s’en prend virulemment à l’avortement. Même après un viol, l’avortement est inacceptable pour ces militants. Selon eux, l’avortement serait même pire que le viol.
Les activistes anti-avortement ne sont jamais beaucoup, mais ils prétendent que la majorité de la population ne veut pas que des ressources de la collectivité soient consacrées à l’aide aux femmes qui veulent avorter. Que pensent les femmes ou les filles qui sont déjà en difficulté quand elles sont confrontées à ces fanatiques hystériques ? Une femme victime de viol ne souffre-t-elle déjà pas assez pour se faire insulté ‘‘d’assassinat de fœtus’’ ?
L’avortement est toujours une décision difficile, pour chaque femme. La décision est souvent dictée par des problèmes financiers ou un manque de perspectives d’avenir pour l’enfant. Nous défendons le droit à l’avortement, le droit des femmes à disposer de leur corps. Parallèlement, nous luttons pour assurer que les femmes ne doivent pas faire un choix pareil pour des raisons financières. Nous devons aller contre le fait que la société se décharge de ses responsabilités quant à l’enfance sur le dos des mères. Il faut aussi répondre à la pénurie de centres d’avortement.
Il faut riposter contre le retour des militants anti-avortement. Le 25 mars prochain, il y aura une nouvelle ‘Marche pour la vie’ des anti-avortement. Nous organisons, avec d’autres, une contre-action. Cela peut être un point de départ pour une campagne qui défend le droit au libre choix et s’opposant donc au retour de la droite religieuse.
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Elections européennes. Une occasion pour faire connaître nos idées et nous renforcer
Le LSP/MAS doit récolter 10.000 signatures pour déposer des listes aux élections européennes du 13 juin prochain: 5.000 pour la liste francophone et 5.000 pour la liste néerlandophone. A la mi-mars nous avions aucompteur 4.956 signatures du côté francophone et 4.260 du côté néerlandophone. L’objectif de notre participation à la campagne politique électorale n’est pas électoraliste. Nous voulons avant tout faire connaître nos idées, discuter avec le maximum de gens, faire de nouveaux contacts. Nous nous sommes fixés comme objectif de mettre sur pied deux nouvelles sections en Wallonie et une au Limbourg.
Eric Byl
La campagne a démarré en trombe du côté francophone. Les sections de Schaerbeek, St-Gilles, Liège et Mons ont démarré en force en collectant des signatures de parrainage sur les bureaux de pointage des chômeurs. Il faut dire que la forte augmentation du chômage et les nouvelles mesures cyniques de Vandenbroucke contre les chômeurs nous facilitent la tâche. Notre journal est bien accueilli et certains se portent volontaires pour nous aider dans la campagne.
Nous avons de nouvelles adhésions entre autres à Verviers, à Mons et à Tubize. Nous sommes en discussion avec d’autres camarades notamment à Huy et à Charleroi. Notre objectif de mettre sur pied deux nouvelles sections commence à prendre corps à Verviers et à Tubize, alors que nous ne sommes qu’au début de la campagne. La décision de mener campagne à Charleroi nous a amené des sympathisants. Nous allons de-voir peutêtre revoir nos objectifs en Wallonie en nous attelant dès maintenant à la mise sur pied d’une section à Charleroi.
Le logement est un de nos axes importants de notre campagne. La hausse des loyers pèse lourd sur le budget de nombreuses familles. C’est une cause importante de l’extension de la pauvreté. Nous revendiquons plus de logements sociaux et la garantie de ne pas devoir consacrer plus de 20% de son budget pour le loyer. C’est une nécessité objective pour gagner la bataille contre la pauvreté. Ni les partis traditionnels, ni l’extrême-droite n’y sont disposés. Pour mettre en pratique cette revendication il faut oser s’opposer à la logique capitaliste du profit.
Un autre enjeu est de vaincre le relatif désintérêt pour les élections, en particulier pour les élec-tions européennes. Bien que le campagne ait bien démarré en Flandre – et que nous ayons en-registré de nouvelles adhésions à Gand, Louvain, Anvers, Malines, Ostende et Turnhout et fait des contacts à Genk – on rencontre plus d’apolitisme que précédemment. Les réactions à la manifestation de Blokbuster contre le NSV à Anvers et les progrès que nous enregistrons dans le travail syndical indiquent un changement dans la situation.
Avec 14 nouvelles adhésions et les dizaines de contacts avec qui nous discutons en ce moment, nous sommes en mesure d’atteindre l’objectif que nous nous sommes fixés de gagner une centaine de nouveaux membres d’ici la fin juin. Il y a cinq ans, nous avions lancé (nous nous appelions encore à l’époque, Militant) l’appel pour une Alliance de gauche de tous ce qui se trouvait à gauche de la social-démocratie et des verts. Notre proposition a été poliment boycottée. Maintenant que nous avons plus de poids, nous espérons être mieux entendus.
Participer à une campagne électorale coûte beaucoup d’argent. En 2003 les partis traditionnels ont dépensé chacun entre 850.000 et 985.000 euros. Il faut ajouter à ces montants les dépenses individuelles des candidats. La campagne d’Hugo Coveliers (VLD) a coûté à elle seule 75.000 euros! Le PTB a quant à lui dépensé 50.000 euros. Le MAS/LSP a dépensé de son côté 5.000 euros. Selon De Standaard le cartel SP.a/Spirit a dépensé le moins de tous les partis traditionnels par nombre de voix re-cueillie: 1,22 euro par voix. Pour le Vlaams Blok cela représente 1,27 euro par voix et 3,04 euros par voix pour le N-VA. Selon le même mode de calcul cela fait 3,12 euros par voix pour le PTB et 0,60 euro par voix pour le MAS/LSP.
Pour cette campagne électorale nous avons déterminé un budget de 8.000 euros pour l’ensemble du pays. Mais nous n’avons pas encore ces 8.000 euros. Nous lançons un appel à tous nos militants, nos sympathisants, nos abonnés et nos lecteurs occasionnels de nous soutenir en versant un soutien au compte 001-22603393-78 avec la mention «Campagne élections».