Tag: Oman

  • Manifestation de solidarité avec les révolutions en Afrique du Nord et au Moyen Orient

    Hier, environ 2.000 manifestants s’étaient réunis à Bruxelles afin de montrer leur solidarité avec les révolutions au Moyen Orient et en Afrique du Nord. Très exactement 8 ans passés, c’était le début de la guerre en Irak. Maintenant, le centre des attentions était la guerre en Libye. Ce point a dominé de nombreuses discussions dans lesquelles se mélangeaient tant l’aversion profonde envers Khadafi que la méfiance face à l’intervention des troupes occidentales.

    La colère face aux dictateurs au Moyen Orient et en Afrique du Nord est particulièrement grande. Moubarak et Ben Ali ont dû dégager, mais leurs ”collègues”, entre autres en Libye, au Bahreïn, au Yémen, à Oman, en Jordanie, en Arabie-Saoudite,… font tout leur possible pour rester au pouvoir. Un mouvement révolutionnaire est un processus très complexe, et c’est particulièrement le cas en Libye. En Tunisie et en Égypte, le processus révolutionnaire doit encore franchir des étapes cruciales pour mettre fin au gouvernement des anciens maîtres. Mais en Libye, les choses sont plus compliquées du fait de l’intervention militaire étrangère.

    L’attitude de l’Occident est tout à fait hypocrite, de nombreuses affaires ont été conclues ces dernières années avec Kadhafi, sans que cela ne pose de problèmes. Ainsi, s’il possède un vaste arsenal qui lui sert maintenant à réprimer l’opposition, c’est uniquement parce que des entreprises occidentales n’ont pas eu de problèmes à lui livrer leurs armes. Kadhafi a instrumentalisé nombre de faiblesses du mouvement de protestation, notamment sur base régionale, afin de repartir à l’offensive. Cela a ensuite été l’opportunité pour l’impérialisme de redorer son image ”démocratique” avec une intervention militaire. Le gouvernement belge participera lui aussi à cette opération, le fait que ce soit un gouvernement en affaires courantes qui décide de partir en guerre est visiblement normal…

    Toutes les expériences passées d’interventions étrangères de la part de l’impérialisme occidental ont clairement démontré qu’il ne s’agissait pas d’améliorer le sort de la population, comme le confirme pleinement un bref coup d’œil jeté aux conditions de vie actuelles en Irak et en Afghanistan. De plus, ces interventions n’ont pas conduit à un retrait définitif des régimes dictatoriaux et sanguinaires. Les Talibans peuvent maintenant revenir en Afghanistan sur base de la misère et du rejet de l’occupation étrangère.

    Lors de la manifestation d’hier, on pouvait trouver des slogans comme “Kadhafi, casse-toi, la Libye n’est pas à toi!”, décliné en plusieurs autres comme ”Sarkozy, casse-toi, la Libye n’est pas à toi” ou encore “De Crem, casse-toi, le pétrole n’est pas à toi”. La méfiance envers l’intervention militaire pouvait se ressentir, très certainement au vu du pétrole présent dans le pays (3% des réserves mondiales), et face au fait que l’intervention militaire saoudienne au Bahreïn ne déclenche aucune mesure.

    Cette discussion autour de la Libye et d’une intervention étrangère est particulièrement difficile, tant le dégoût face à Kadhafi est grand, et au vu de la faiblesse du mouvement révolutionnaire libyen. Mais s’il y a quelque chose que l’histoire nous apprend, c’est que les interventions impérialistes n’ont jamais permis aux révolutions d’aboutir à leur conclusion logique. Le sort de la révolution libyenne devra se décider en Libye même, et nous devons nous montrer solidaires de ce mouvement. Le mouvement ouvrier peut concrètement exprimer sa solidarité en bloquant les exportations de Libye et en gelant les moyens financiers de Kadhafi.

    Libye: Non à l’intervention militaire occidentale !

  • Afrique du Nord et Moyen-Orient: soutien les Révolutions avec EGA

    20/3 MANIF NATIONALE Bruxelles – 14h – Gare du Nord

    Le 20 mars, se tiendra une journée internationale d’action en soutien aux peuples d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient avec une manifestation nationale à Bruxelles à l’initiative des organisations de paix. Participe à cette manifestation avec les Etudiants de Gauche Actifs secondaire & supérieur pour soutenir les révolutions dans la région et aux meetings d’EGA organisés dans plusieurs villes et universités.

    Tract des Etudiants de Gauche Actifs

    Tract en PDF

    ==> Rubrique de ce site consacrée au Moyen-Orient et au Maghreb

    Les révolutions s’étendent à toute l’Afrique du Nord et au Moyen Orient…

    L’immense majorité des masses libyennes, qui fournissent des efforts titanesques, veulent la fin du régime dictatorial de Kadhafi. Oman, Koweït, Yémen, Jordanie, Algérie, Maroc,… l’autorité des dictateurs et des rois, des régimes fantoches à la solde des multinationales, sont défiés partout.

    Tout nos gouvernements ont soutenu et armé ces dictatures pour les profits des multinationales qui ont la main mise sur les marchés et l’accès aux matières premières, qui profitent des journées de 12 à 13h de travail, des bas salaires et de l’absence de droits démocratiques et syndicaux.

    Meetings d’EGA

    • Lundi 4 avril: UCL, à 19h, à l’auditoire Montesquieu 4
    • Mardi 5 avril: ULB, à 19h, bâtiment H
    • Mercredi 6 avril: Liège, à 19h, au café "L’île aux trésors", 28 place du XX août (en face de l’université)

    La monarchie semi-féodale d’Arabie Saoudite, alliée des Etats-Unis craint aussi la contagion et promet 36 milliards $ de réforme sociale. Jusqu’ici les moyens n’existaient soi-disant pas pour les travailleurs, les jeunes et les pauvres, confrontés au chômage de masse et à la misère. “Chiites, Sunnites nous sommes tous frères et soeurs” est scandé au Bahreïn, “Non au sectarisme” “les gens veulent changer de régime” à Beyrouth : comme en Egypte, l’action des masses pousse de côté les divisions nationales, communautaires et religieuses. L’héroïsme des jeunes et des travailleurs en Iran illustre toutes les formes de dictatures qui sont contestées qu’elles soient militaires, policières ou religieuses. Les victoires en Tunisie et en Egypte montrent que seuls les mouvements de masse peuvent renverser les dictatures. Et pas les interventions militaires des puissances impérialistes européennes et des Etats- Unis. “Le pétrole du peule pour le peuple, pas pour les voleurs”, “Non à la dictature de Saddam Hussein et non à la dictature des voleurs” scandent les Irakiens confrontés à la répression meurtrière des forces de sécurité. Comme en Irak et en Afghanistan, une intervention militaire des puissances impérialistes en Lybie n’aurait pas comme objectif réel l’aide aux populations mais servirait à s’assurer un scénario post-Kadhafi favorable aux multinationales et à leur contrôle sur les ressources pétrolières.

    Les prix de l’essence flambent à la pompe à cause des révolutions ? La réaction des marchés et l’augmentation du prix du pétrole illustre plutôt la complaisance des multinationales pour les dictatures et leurs craintes des révolutions. Ici, avec le retrait des produits pétroliers de l’indexation des salaires, ce sont les travailleurs qui en font les frais ; les spéculateurs, eux, en profitent.

    … et continuent en Tunisie et en Egypte

    Les vagues de grèves pour des meilleurs salaires et des conditions de travail, l’occupation de la Kasbah par les jeunes contre la confiscation de la révolution tunisienne, les sittings de masse en Egypte pour la dissolution de la police secrète, les manifestations de femmes place Tahrir contre leurs exclusions via les réformes constitutionnelles,… Ce sont autant d’expressions de la poursuite de la révolution face à la volonté des puissances impérialistes et des élites locales corrompues de confisquer la révolution et de mettre de nouveaux régimes en place à la solde des capitalistes.

    Les soulèvements de masse et l’arrivée de la classe des travailleurs dans la lutte, à travers une déferlante de grèves et d’occupations d’usines, ont dégagé les dictateurs Ben Ali et Moubarak, poussé de l’avant la révolution démocratique et posé immédiatement les tâches de la révolution sociale contre l’exploitation capitaliste. La lutte doit continuer afin de renforcer, étendre et coordonner les organes issus de la révolution tels que les syndicats indépendants, les comités de quartier ou d’entreprise gérés par les travailleurs et les pauvres. Ces derniers doivent être à la base de l’organisation immédiate d’élections libres pour une assemblée constituante révolutionnaire.

    C’est la seule issue pour construire une société démocratique capable de résoudre les immenses problèmes sociaux; une société socialiste démocratique où la production est organisée pour la satisfaction des besoins de tous et non pas pour les profits d’une minorité de capitalistes.

    Le 20 Mars avec EGA:

    • Pour un monde débarrassé de la terreur, de la guerre, de la misère et de l’exploitation capitaliste!
    • Soutien aux révolutions en Afrique du Nord et au Moyen-Orient; soutien aux organes issus de la révolution-même (comités révolutionnaires, populaires, de défense des quartiers, d’entreprises, de ravitaillement et syndicats indépendants)!
    • Confiscation et restitution des biens spoliés par les dictatures aux organes de la révolution.
    • Pas d’intervention militaire en Libye sous couvert d’aide humanitaire, pas d’ingérence de l’impérialisme Européen et Américain
    • Pour la nationalisation et la reconversion totale de l’industrie de l’armement!
    • Rétablissement du pétrole dans l’index via un rétablissement de l’index complet ! Ce n’est pas aux travailleurs et aux jeunes de payer la crise du capitalisme!
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