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  • Des délégations syndicales combatives réclament un prolongement politique

    Des délégations syndicales néerlandophones ont écrit une lettre ouverte au président de la FGTB Rudy De Leeuw. Ce récent appel, publié ci-dessous, exprime une opinion partagée par de nombreux délégués et militants.

    Ces derniers appellent la direction de la FGTB/ABVV (qui doit tourner le dos au SP.a) a rassembler les partis de gauche et les groupes de pression et offrir ensemble un véritable projet social et politique de gauche aux milliers de militants politiquement orphelins. Pour les délégations de la CSC/ACV, la situation n’est pas meilleure. Il existe des initiatives similaires qui insistent pour rompre les liens avec les partis sociaux-chrétiens afin de s’impliquer dans ce projet.

    Si les militants, les délégations, les secteurs et les régionales approuvent massivement cet appel, nos dirigeants syndicaux ne pourront plus continuer à ignorer le message. Tant que nous ne disposons pas de prolongement politique pour défendre nos revendications et obtenir des victoires, les choses n’iront pas en s’améliorant. Nous resterons bloqués dans une situation où la social-démocratie et la démocratie chrétienne auront le champ libre et continuerons à désarmer les militants.

    Leur austérité – que nous payons cash dans les entreprises – et la facture de la dette risque encore de s’alourdir, parce que de nombreux membres découragés par l’absence d’alternative politique s’orientent vers l’opposition la plus visible même si elle est, comme la NVA, populiste et économiquement de droite.

    Un large parti de gauche, ou un front de différentes organisations, unissant tous les opposants à la casse sociale permettra d’à nouveau convaincre tous ceux qui sont électoralement démoralisés.

    Un tel parti serait composé de politiciens qui, à l’instar des dizaines de milliers de délégués syndicaux qui travaillent au quotidien pour leurs collègues, auraient un salaire de travailleur et non pas de gestionnaire. Les actuelles divergences politiques ne vont pas disparaître d’un coup, tous les syndicalistes s’en rendent bien compte. L’ère des partis qui considéraient chaque désaccord comme un problème à éliminer est heureusement derrière nous. Le débat démocratique et le respect des majorités et des minorités rend possible de surmonter des désaccords en les considérant pour ce qu’ils sont : non pas des signes de déloyauté mais des contributions à un débat, chose à laquelle nous sommes habitués dans notre travail syndical.


    Camarade Rudy, camarades de la FGTB,

    Nous n’irons pas par quatre chemins : nous en avons soupé de notre soi-disant relais politique. Le président du SP.a qui se distancie des grèves et est fier de ne pas être syndiqué. Une ministre de l’emploi qui, du haut de la théorie, prend des mesures absurdes qui ne résisteront jamais à la pratique. Le ministre de l’économie qui verrait bien une adaptation de l’index. Ce n’est pas un relais politique, camarade Rudy, c’est une résistance politique.

    Il faut tourner la page, c’en est assez du statu quo. En tant que FGTB nous avons assez de propositions pour le monde du travail, pour une société plus sociale, pour un autre monde. Des propositions normales, grâce auxquelles les gens qui travaillent se porteront mieux, la pratique le montre tous les jours ! Ces propositions auraient pu aider des dizaines de milliers de gens ces dernières semaines, ces derniers mois.

    Un petit aperçu :

    En 2011, 67.169 Flamands ont frappé à la porte d’Eandis (le distributeur de gaz et d’électricité en Flandre, NDLR) parce qu’ils ne pouvaient pas payer leurs factures d’électricité et de gaz. Nous avons déjà dans le passé payé notre TVA en amortissant les centrales nucléaires et nos prix sont, de même que le taux de cette TVA, plus élevés que dans les pays voisins. Qu’en est-il de notre position de consommateurs, pour ne pas parler toujours de notre position concurrentielle ?

    • Diminuer la TVA de 21 à 6%!
    • Prix maxima pour l’énergie!

    En 2011, Fortis a fait 6 milliards d’Euros de profits nets, impose une austérité de 3% à son personnel, distribue 10.000 voitures que la population devra payer et distribue en plus de cela encore un dividende de 1,2 Euros par action. Toute honte bue !

    • Il faut une banque publique où l’argent épargné est de l’argent t épargné !
    • L’Etat ne peut être garant que pour l’épargne, pas pour les spéculations.
    • Régulation du secteur financier!
    • Qu’ils spéculent s’ils le veulent, mais, s’ils se cassent la figure, nous ne voulons pas continuer à essuyer les plâtres!

    Nokia, Bekaert, Crown Cork. Des milliers de gens sans emploi ! Des entreprise qui font des profits mais licencient quand même du personnel, comment peut-on trouver ça normal ? Ce ne sont pas des cas exceptionnels : des milliards de chèques en blanc sont distribués à des entreprises qui n’offrent pas un seul emploi en contrepartie. Plus grave encore, ils emploient notre argent pour licencier des gens ! Des entrepreneurs ont fondé plus de 45.000 fausses entreprises pour ne pas devoir payer d’impôts. Le paysan De Clerck peut frauder 400 millions d’euros et l’Etat doit encore lui dire merci, nous lui devons 22.500 euros alors que c’est lui qui nous est redevable de 400 millions. Le monde à l’envers ! Le secrétaire d ’Etat progressiste à la lutte contre la fraude fiscale crie fièrement du haut de sa tour Saint Pierre à Ostende : 700 millions d’Euros, voilà ce qu’il va tenter de récupérer sur la fraude. 700 millions sur un total calculé de 40 milliards annuellement. Le filet qui devrait ramener un gros poisson ne ramène que des goujons. Celui qui dit qu’il n’y a pas d’argent est un menteur. La lutte contre la fraude fiscale, à elle seule, devrait rapporter 40 milliards !

    • Plus de chèques en blanc aux entreprises, notre argent doit être investi dans des emplois, et de la recherche et du développement !
    • Les entreprises qui font des bénéfices ne peuvent plus continuer à licencier dans le seul but de maximiser leurs profits!
    • Une lutte sérieuse contre la fraude fiscale et sociale!

    Les services publics ne sont plus des services au public, tout tourne pour l’argent et le profit. Un train sur sept est en retard, plus de soixante trains sont supprimés tous les jours. Quand les médias en parlent, cela devient une bonne nouvelle : six trains sur sept sont à l’heure. Les gens qui sont quotidiennement les dupes de ces soixante trains supprimés, la télé ne les filme jamais ! On économise quatre milliards dans la sécurité sociale, on veut gagner de l’argent sur la santé des gens. On ne veut plus garantir que les frais des soins de santé de base, pour le reste nous devrons prendre des assurances. C’est ce qu’on lit aujourd’hui dans les médias ! Le riche aura ainsi droit à une meilleure santé. Ce n’est pas un progrès, c’est un recul camarade! Pour nous, c’est clair : les services publics ne peuvent servir qu’à rendre des services, et pour cela ce sont les services rendus qui doivent être au centre, et plus le profit. Les services publics et tout ce qui a trait à la Sécurité Sociale doivent donc être socialisés. Qu’il y ait des gens qui n’en ont jamais assez, nous en sommes bien conscients. Le privé peut donc rester libéralisé, mais il doit être soumis à une réglementation stricte. Il faut en finir avec les excès des bonus, des parachutes dorés et des traitements exubérants. Le sens des réalités, ce n’est pas seulement pour Monsieur Toulmonde, c’est pour chacune et chacun!

    Ce ne sont que quelques propositions, camarade Rudy. Des propositions qui n’ont pas d’écho chez notre résistance politique, mais qui ont de l’écho auprès de beaucoup de travailleurs ordinaires. Tu sais camarade : ceux qui sont les citrons des partis néolibéraux et de l’Europe asociale de Merkozy.

    Nous sommes certains que beaucoup de travailleurs peuvent se retrouver dans ces propositions. Pour pouvoir les réaliser, il faut que ces propositions deviennent des objectifs de combat. Pour cela, nous avons besoin d’un vrai relais politique. Nous savons les partis de gauche et les groupes de pression comme le PTB, Rood !, PSL, LCR et Vonk sont favorables à ces propositions et qu’ils peuvent les défendre s’ils arrivent à surmonter leurs divergences. Nous sommes certains aussi que des gens dans le SPa et dans d’autres partis peuvent accepter ces propositions. De même que les milliers de militants qui se retrouvent sans domicile fixe au sein de la gauche.

    C’est à la FGTB de rassembler tous ces gens de sorte que nous ayons de nouveau un vrai parti pour le monde du travail. Il est temps que nous à la FGTB on laisse tomber les politiciens centristes du SPa s’ils ne veulent pas défendre nos valeurs et nos propositions et que nous tendions la main à ceux qui veulent s’embarquer dans un vrai projet social et politique de gauche !

    Camarade Rudy, nous annonçons la couleur et nous le ferons aussi en direction du sommet du SPa, vers les partis de gauche ainsi que vers nos propres militants, et les autres. Nous diffuserons cet appel parmi eux de même que nous le diffuserons au sein de la FGTB, en espérant que nombreux seront ceux qui se rangeront derrière cette requête.

    Salutations combatives,

    Délégations syndicales :

    SETCa /CENTRALE GENERALE RAFFINERIE TOTAL ANVERS – FGTB CHIMIE BAYER ANVERS – TRAVAILLEURS D’AGFA GEVAERT – SETCa CENTRALE GENERALE BRC ANVERS – FGTB EVONIK ANVERS – DAF FGTB

  • Une milice envoyée au piquet de Meister : Le droit de mener des actions encore une fois en pleine ligne de mire

    Partout en Europe, les patrons ont lancé une véritable offensive contre les travailleurs. Cette véritable guerre de classe vient encore de trouver une expression : à Sprimont, ce dimanche après midi, des travailleurs en lutte contre une délocalisation ont vu débarquer une vingtaine de gros bras, certains étaient armés de matraques. Ils avaient été engagés par la direction pour forcer le piquet et emporter du matériel !

    Article par Nico, photos par Daphné (Liège)

    Les travailleurs ne se sont pas laissés faire et se sont postés à une centaine environ devant les portes de l’usine pour empêcher tout convoi de sortir, de petites délégations de solidarité arrivant par la suite renforcer le piquet. La police est finalement venue ”exfiltrer” les gros bras du patron dans le courant de la nuit, sous les huées des militants syndicaux.

    Ce lundi, les métallos Wallonie-Bruxelles de la FGTB ont publié un communiqué déclarant que : ‘‘ La MWB-FGTB "dénonce avec force des pratiques au fumet fascisant, qui constituent une agression flagrante contre le monde du travail et remettent gravement en cause les fondements mêmes de notre démocratie (…) La MWB-FGTB s’étonne de n’avoir vu aucune interpellation ni administrative, ni judiciaire à l’encontre d’individus armés et caparaçonnés. [Elle] exige qu’au plus vite les représentants patronaux les rejoignent sereinement à la table des négociations." Car les travailleurs de Meister sont confrontés au mutisme de leur direction depuis une semaine, lorsque l’annonce de la délocalisation prochaine d’une partie de la production est parvenue à leurs oreilles.

    En milieu de semaine dernière, la direction s’est rendue sur le site, sans vouloir donner la moindre explication aux travailleurs. Les syndicats avaient pourtant demandé aux membres de la direction de ne pas se présenter sur le site en raison de la colère qui faisait suite à l’annonce de la délocalisation d’une partie de la production vers la Tchéquie. La direction avait payé son arrogance en étant séquestrée une heure, un signal envoyé à l’administrateur général pour qu’il vienne s’expliquer face à ses travailleurs.

    La colère du personnel s’explique par le fait que l’entreprise réalise toujours des bénéfices et est loin d’être en difficulté. A l’instar de beaucoup d’autres (ArcelorMittal (environ 600 emplois directs), Bekaert (600 emplois), les Laboratoires Thissen à Eigenbrakel (334 emplois), Crown Cork à Deurne (320 emplois), Alcatel-Lucent (185 emplois) mais aussi à Nokia-Siemens (127 emplois)), l’entreprise n’a pas hésité à utiliser les nombreux cadeaux fiscaux qui existent en Belgique pour ensuite menacer l’emploi sous prétexte de coûts salariaux trop élevés. Devons-nous continuer à subir indéfiniment ce chantage ?

    Les attaques contre le droit de grève et les syndicats n’ont pas manqué ces derniers temps. Une véritable chasse aux délégués a été lancée dans diverses entreprises, et des pressions avaient été exercées pour empêcher le blocage des zonings industriels lors de la grève générale du 30 janvier dernier. Hélas, les directions syndicales n’avaient pas riposté en défendant bec et ongles le blocage des sites industriels (blocages pourtant primordiaux pour pouvoir permettre à la grève de s’étendre dans les petites entreprises qui n’ont pas de délégation syndicale et vivent sous la terreur des patrons).

    Ces derniers mois, le PSL a appelé à plusieurs reprises au lancement d’une large campagne de défense des libertés et des droits syndicaux, notamment face aux licenciements de délégués ainsi qu’à la campagne médiatique antigrève que nous subissons ces derniers mois (nous pensons notamment au récent dossier du Soir : ‘‘Les syndicats freinent le progrès’’). Ici, une nouvelle étape a été franchie, la riposte doit être à sa hauteur.

  • Roumanie : Grève et victoire à l’usine Dacia !

    Des milliers de travailleurs de l’usine Dacia Renault sont partis en grève pour une augmentation de 60% de leur salaire. Après 3 semaines de lutte, ils ont réussi à obtenir environ 40% d’augmentation. Dans le quotidien « Adevarul », un journaliste a annoncé la fin du mythe des travailleurs roumains bon marché.

    Le syndicat local a déclaré que plus de 80% des 13.000 travailleurs de l‘usine Dacia de Pitest (ville du sud de la Roumanie) avaient participé à la grève. La principale revendication des travailleurs, qui gagnaient environ 285 euro par mois, était une augmentation salariale de 60%. « Nous travaillons le même nombre d’heures qu’en France mais nous sommes payés des cacahuètes », rapporte un travailleur. Le syndicat a déclaré qu’il était temps « de se battre pour les salaires comme en France ».

    Renault, le fabricant automobile français, a créé l’usine Dacia en 1999 et y produit depuis lors la Logan, la voirure la moins chère de sa gamme. Évidemment, même si l’augmentation de 60% avait été obtenue, les travailleurs auraient toujours gagné moins que leurs homologues français (qui gagnent en moyenne 2.200 euros brut par mois). Néanmoins, la revendication « de se battre pour les salaires comme en France » est très importante car c’est une tentative de surmonter les divisions entre travailleurs de différents pays. L’un des principaux slogans aux piquets tenu par les grévistes était «Unitate» (unité).

    La direction de Renault a réagi de manière très agressive en essayant d’obtenir l’interdiction de la grève par voie légale. Dans une lettre ouverte au journal « Evenimentul Zilei », le directeur général de Dacia, François Fourmont, a même menacé les travailleurs en grève de fermer l’entreprise. Fourmont a déclaré à propos des revendications salariales que « ces revendications peuvent mettre en péril le futur de l’usine, il faut prendre en compte le fait que d’ici à 2010 des usines Renault au Maroc, en Inde et en Russie seront opérationnelles et capables de produire la Dacia ».

    La menace de délocaliser la production dans un pays avec des conditions salariales plus faibles est une menace que les travailleurs d’Europe de l’Ouest connaissent bien. Durant ces derniers mois, des grandes entreprises (Ford, Nokia,…) ont délocalisé une partie de leur production en Roumanie ou ont menacé de le faire. Aux travailleurs à travers l’Europe de reprendre l’exemple de Dacia…

  • Allemagne: progression du nouveau parti de gauche

    Les médias parlent d’un « virage à gauche » en Allemagne. Si des élections nationales avaient lieu aujourd’hui, Die Linke, le nouveau parti de gauche dirigé par Oskar Lafontaine (qui fut président du SPD, le PS allemand), récolterait entre 11 et 14 % des voix. Lors des élections régionales en Hesse et en Basse-Saxe, Die Linke a franchi le seuil électoral de 5% pour la première fois dans des régions de l’Allemagne de l’Ouest.

    Tanja Niemeier

    Mécontentement social

    Le terreau fertile pour cette montée électorale de la gauche est le mécontentement social qui grandit dans de larges couches de la population. Seuls 15% de la population jugent que les chiffres de croissance économique se reflètent dans leur portefeuille. De nombreux scandales provoqués par la corruption et la fraude fiscale perpétrées par les topmanagers et les super-riches ont éclaté ces derniers mois. Les dernières enquêtes de la brigade financière ont révélé que 700 « citoyens éminemment fortunés » ont placé 3,4 milliards d’euros sur des comptes en noir au Liechtenstein. En revanche, les chômeurs qui ont été durement attaqués ces dernières années, ne disposent plus aujourd’hui en moyenne que d’un budget moyen de 4,35 euros par jour pour leur alimentation, une somme qui ne permet pas d’assurer les 2.300 calories nécessaires.

    Atmosphère combative

    Le fossé entre les profits record et le démantèlement du pouvoir d’achat et des acquis sociaux n’est plus considéré comme inévitable. Les conducteurs de train et leur syndicat indépendant GDL ont réussi récemment à obtenir une victoire après des actions de grève : 11% d’augmentation salariale, une réduction de travail d’une heure par semaine et une prime unique. Les salaires des cheminots allemands sont relativement bas par rapport au niveau européen, mais cette victoire a une grande valeur symbolique. Elle démontre qu’une lutte menée de manière sérieuse peut donner des résultats.

    Les luttes de ces dernières années étaient surtout défensives et les directions syndicales y mettaient fin en concluant souvent des « compromis » vides de contenu pour les salariés. Aujourd’hui, les machinistes ont mis fin à cela. Les autres vont suivre. Dans les services publics et le secteur métallurgique, les travailleurs revendiquent une augmentation salariale de 8%. Dans certaines régions, cette revendication était même symboliquement de 9,4%, le même pourcentage que celui de l’augmentation que se sont accordées les parlementaires… Des actions ont déjà été lancées dans divers secteurs, comme à Stuttgart où les vendeuses de H&M ont mené une grève pendant dix semaines.

    Virage à gauche

    Les travailleurs allemands ont gagné une plus grande confiance en eux mais cela ne suffit pas pour mettre fin au démantèlement social. Le fabricant de GSM Nokia a annoncé la fin de la production à Bochum pour la transférer en Roumanie où les salaires sont seulement de 300 euros par mois. Les 2.300 salariés et les 1.000 temporaires sont menacés d’être jetés à la rue. Avant, Nokia avait reçu 80 millions d’euros de soutien gouvernemental. Les politiciens des partis traditionnels ont appelé au boycott de Nokia. Mais même les commentateurs bourgeois ont posé la question : en quoi Motorola ou Siemens valent-ils mieux, eux qui récemment ont supprimé des postes en masse?

    Dans un contexte de profits record pour les entreprises, les travailleurs revendiquent un morceau du gâteau et les actions offensives jouissent d’un soutien large de la part de la population. Le « virage à gauche » dans la société allemande est bien réel, tant au niveau de la combativité qu’au niveau électoral. Die Linke bénéficie de ce climat mais sa direction semble plus intéressée à participer au pouvoir avec le SPD et les Verts qu’à préparer l’extension des luttes. Pourtant ce n’est pas en participant à des coalitions néolibérales qu’on obtiendra de vraies victoires mais plutôt en liant les combats quotidiens à une perspective de transformation socialiste de la société.

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