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Tag: Natalia Sokolova
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[Interview] De réelles possibilités d’insurrection au Kazakhstan
Depuis le mois de mai, des travailleurs du secteur pétrolier sont en grève au Kazakhstan. Ils réclament de meilleurs salaires et conditions de vie et luttent contre le régime dictatorial de Nazarbayev. Au pouvoir depuis 22 ans, le président-dictateur et sa clique appliquent une politique néolibérale très dure accompagnée d’une politique brutale sur le plan des droits sociaux et humains. Ce cocktail a conduit les travailleurs kazakhs ainsi que leur entourage à exprimer leur colère à plusieurs reprises contre le régime. Mais le mouvement actuel, qui pose également la question du pouvoir et du contrôle des richesses, fait face à la répression extrêmement brutale de Nazarbayev, le ‘meilleur élève’ de Thatcher, selon les termes de la Dame de fer elle-même.
Nous avons rencontré Ainur Kurmanov, militant du parti-frère du PSL au Kazakhstan, ‘‘Socialist Resistance’’, qui fait partie d’une organisation large, le ‘‘Socialist Movement Kazakhstan’’.
Par Stéphane Delcros
Les dirigeants du syndicat indépendant Zhanartu, Esenbek Ukteshbaev et Ainur Kurmanov (dont vous pouvez lire l’interview ci-dessous) ont de bonnes raisons de craindre une arrestation ou un enlèvement dans les jours à venir. Nous devons faire le maximum pour l’éviter. Nous prenons déjà des mesures concrètes en Russie, mais une campagne internationale de soutien aux travailleurs en lutte doit s’organiser. Soutenez la lutte contre la dictature kazakhe !
Ainur Kurmanov : ‘‘Je voudrais d’abord remercier tous les camarades du Comité pour une Internationale Ouvrière pour les campagnes de solidarité avec les grévistes du pétrole au Kazakhstan qu’ils ont menées partout dans le monde.’’
Socialisme.be: D’où provient le mouvement de grève débuté en mai 2011 ?
AK : ‘‘Ce mouvement a ses origines en 2008. Quatre grèves assez grandes avaient eu lieu à cette époque et les travailleurs du secteur pétrolier ont commencé à construire leur propre syndicat indépendant. Une nouvelle couche de travailleurs activistes avait donc gagné en expérience au cours de ces grèves.
‘‘La grève a commencé à Aktaou, la capitale régionale, à l’Ouest du Kazakhstan, au bord de la Mer Caspienne. Le conflit opposait le syndicat indépendant et les patrons. Les travailleurs voulaient que la firme se plie à une règle pourtant précédemment instaurée qui dit : ‘‘vous travaillez dans des conditions plus dures, donc vous devez être payés plus.’’ Ces conditions étaient d’ailleurs inscrites dans un accord national.
‘‘Cette firme appartient à hauteur de 50% à une multinationale chinoise, et les propriétaires chinois ne voulaient pas signer ces accords. Ils ont donc rompu l’accord national. Un bureau d’arbitrage a été installé pour forcer les 2 parties à s’entendre mais, subitement, un des leaders syndicaux présent à ce bureau a complètement rompu avec les revendications des travailleurs. Il était très clair que le patron l’avait soudoyé. Un autre représentant syndical a donc été élu, ce que le patron a refusé de reconnaître. Il a refusé aux travailleurs le droit de réélire leur représentant syndical et a carrément retiré au comité syndical l’ensemble de ses droits. Les dirigeants syndicaux régionaux ont ensuite décidé de ne pas poursuivre le patron et ont dans les faits choisi le camp patronal.
‘‘A ce moment-là, les syndicats ont commencé à organiser des actions de protestation, des manifestations et des meetings. Les travailleurs ont même entamé une grève de la faim afin de pouvoir recevoir leur paie. Le patron a finalement promis de reconnaître le syndicat indépendant, mais a refusé de livré les documents nécessaires à cette reconnaissance. Une véritable grève a donc été déclenchée. Fin mai, celle-ci a commencé à se répandre à d’autres entreprises de la région. A un certain moment, 18.000 travailleurs étaient en grève. Le mouvement a été fortement soutenu par la population locale. Sans cela, il aurait été impossible de tenir autant de mois depuis mai dernier.
‘‘De nombreuses arrestations ont eu lieu, dont celle de Natalia Sokolova, l’avocate des grévistes. Elle a été accusée d’avoir incité au conflit social et d’avoir organisé un meeting syndical illégal. En fait, c’est le patron chinois qui a directement demandé son arrestation. Elle a été condamnée à 6 ans de prison.’’
Socialisme.be: Et la répression s’est intensifiée, surtout à la mi-décembre.
AK : ‘‘Oui. Il est devenu très vite clair que les autorités étaient décidées à mener le combat jusqu’au bout. Des dirigeants des grévistes ont été arrêtés, des maisons ont été incendiées, des grévistes ou des proches ont été abattus, etc.
‘‘Ce qu’on a vu à Zhanaozen en décembre comportait des éléments d’une situation révolutionnaire. La répression brutale qu’on a vécu à ce moment là à l’ouest du pays a, selon nos informations, engendré la mort de pas moins de 150 personnes (17 aux dires du gouvernement). Ce jour-là, le 16 décembre, des centaines de grévistes et de citoyens pacifiques ont été victimes des tirs d’armes automatiques des soldats et des policiers suite à une provocation policière.
‘‘On peut comparer cet événement au dimanche noir de 1905 en Russie, un massacre qui avait représenté une nouvelle phase dans la lutte plutôt qu’un échec.’’
Socialisme.be : Peux-tu expliquer comment le mouvement s’est développé pour que le gouvernement en arrive à ce niveau de répression ?’’
AK : ‘‘Le conflit qui opposait, au départ, les travailleurs du pétrole et le groupe pétrolier s’est ensuite étendu pour devenir un conflit général portant sur le contrôle des richesses du pays.
‘‘Depuis longtemps, les travailleurs du pétrole veulent renationaliser l’ensemble du secteur. Nationaliser toute l’industrie pétrolière est devenu une revendication idéologique répétée depuis 2008, et pas seulement dans l’Ouest du Kazakhstan.
‘‘C’est difficile à expliquer, mais beaucoup de travailleurs se souviennent de la situation qui existait avant la privatisation. L’idée de la nationalisation est quelque chose de populaire et même l’opposition bourgeoise soutient de nationaliser les matières premières. Ceux qui sont précisément responsables de ces privatisations réclament aujourd’hui de nationaliser…
‘‘Certaines personnalités bourgeoises ont essayé de récupérer le mouvement et se sont opposées à nos efforts. Nous sommes intervenus dans le sens de l’unification de l’opposition au régime. Un comité de lutte nationalement unifié a vu le jour et, en novembre et décembre, les travailleurs qui y étaient investis ont toujours appuyé nos revendications. Parmi elles, trois étaient particulièrement importantes : 1) le boycott des élections présidentielles, 2) la nécessité d’un syndicat indépendant unifié, 3) la nécessité de créer un parti des travailleurs afin de représenter leurs intérêts.
‘‘Décision a ensuite été prise de construire une grève générale nationale, pour tout le pays. Lors de la journée de protestations du 16 décembre, à l’occasion du 20e anniversaire de l’indépendance du pays, les travailleurs du pétrole ont mis en avant la nécessité d’étendre la grève à tout le pays et de faire dégager le gouvernement. Des éléments d’insurrection étaient présents. Pour le régime, la répression devait nécessairement devenir encore plus brutale.
‘‘De fait, elle fut extrêmement forte. Mais les travailleurs, faisant preuve d’un grand héroïsme, sont ressortis dans les rues le lendemain. De nombreuses exploitations pétrolières ont été mises à l’arrêt afin de protester contre la répression du régime.
‘‘L’ensemble de l’appareil bureaucratique du régime était désorienté. Les autorités ne savaient pas comment stopper le processus. La répression était à leurs yeux nécessaire pour tenter d’empêcher d’autres travailleurs de rejoindre les grévistes.
‘‘Ces meurtres n’ont toutefois pas empêché la poursuite de la grève. Des éléments de guérillas ont également suivi dans cette ville. Tous ces évènements ont été très marquants, pour toute la région.’’
Socialisme.be : Certaines forces de gauche ont adopté une attitude de soutien au régime
AK : ‘‘Les diverses organisations de gauche ont nécessairement dû se positionner face à ces évènements. Le Parti Communiste ukrainien, par exemple, a non seulement condamné la grève des travailleurs du secteur pétrolier, mais aussi publiquement appuyé la répression du régime.
‘‘Certaines directions syndicales nationales ont-elles aussi publiquement condamné la grève. A Genève, les dirigeants syndicaux de l’Union Internationale des travailleurs de l’alimentation ont boycotté la grève, en affirmant que les travailleurs avaient commis une erreur en sortant du pur cadre de la lutte syndicale au cours du conflit.’’
Socialisme.be : Nazarbayev bénéficie de nombreux soutiens sur la scène internationale
AK : ‘‘Le régime chinois a rapidement offert ses services pour mater la révolte et le président biélorusse a été approché pour collaborer avec les autorités kazakhes. Au delà des accords économiques renforcés signés entre la Russie, la Biélorussie et le Kazakhstan, il y a aussi des accords sécuritaires entre ces États, avec notamment la création d’une troupe de gendarmes internationaux.
‘‘Nazarbayev est ouvertement soutenu par la plupart des chefs d’Etats du monde. Ainsi, après les élections présidentielles d’avril dernier, la première personne à l’avoir félicité a été Hillary Clinton.’’
Socialisme.be : Comment le régime a-t-il préparé les élections du 15 janvier dernier ?
AK : ‘‘En réaction à ces mouvements, le régime a essayé de renforcer son image de libéral-démocrate. Il a notamment mis fin au régime de parti unique. Mais, en même temps, le Parti Communiste a par exemple été interdit d’activités. Un seul parti d’opposition a été autorisé, et sa liste a été purgée afin d’y retirer les candidats qui ne convenaient pas au régime. Trois partis sont donc maintenant présents au parlement : le parti présidentiel, un parti de droite représentant les industries, et le Parti communiste du Peuple, un parti qui, même s’il se qualifie de "communiste" est complètement à la botte du régime.
‘‘Ces élections ont été marquées par une abstention gigantesque, confirmée par les statistiques officielles du régime lui-même.’’
Socialisme.be : Quelles sont les perspectives pour la lutte et quelles sont les tâches des militants socialistes authentiques dans cette situation ?
AK : ‘‘Il y a une réelle possibilité que nous allions droit vers une insurrection. Des actions de grève sont encore menées par les mineurs et des travailleurs d’autres secteurs.
‘‘Les travailleurs essaient d’aller à l’encontre de la propagande du régime. A Aktaou, par exemple, ils sortent tous les jours dans la rue pour protester. Ils avaient même publié un communiqué affirmant : "nous ne sommes pas des émeutiers ou des vandales, nous sommes dans un conflit de classe ouvert et Lénine serait fier de nous !"
‘‘Pour le ‘Socialist Movement Kazakhstan’, la tâche principale est de poursuivre la mise sur pied d’un parti ouvrier de masse. J’ai notamment eu une discussion avec les dirigeants syndicaux d’une des villes où la grève des travailleurs du pétrole fait rage. Ils voulaient discuter de quelles initiatives communes nous pouvions prendre pour mettre sur pied un tel parti large des travailleurs. Tous ces événements ont clairement aiguisé la conscience politique de nombreux travailleurs.
Dans une situation révolutionnaire comme celle-ci, nous devons absolument renforcer notre parti révolutionnaire, et contribuer du mieux que nous pouvons au développement de la lutte au Kazakhstan.
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Kazakhstan: le régime accorde des négociations aux grévistes du secteur pétrolier
A la mi-novembre, une entrevue a eu lieu à Zhenoazen, l’épicentre d’une grève longue de plusieurs mois de la part des travailleurs du pétrole au Kazakhstan. Cette rencontre s’est déroulée entre Birzhan Nurymbetov, vice-ministre du travail, le maire de la ville Orak Sarbopeyev et des représentants des travailleurs des firmes OzenMunaiGaz et KarazhanbazMunai. Des représentants desdites compagnies, de la ville, de la police et d’autres organismes d’Etat ont également assisté à cette réunion.
Concert de Solidarité avec les travailleurs du Kazakhstan, à Namur, ce vendredi 25 Novembre, au Cinex (plus d’infos).
D’après les grévistes, le vice-ministre du travail Nurymbetov a reconnu la poursuite de la grève et a offert aux travailleurs leur complète réintégration dans leur emploi, bien qu’il n’ait pas concédé de prime pour les travaux dangereux, motif qui avait déclenché la grève. Les travailleurs ont, pour l’instant, refusé cette proposition. D’autres négociations pourraient avoir lieu.
Ceci recouvre une importance majeure: le ministre a reconnu que les licenciements auxquels les compagnies avaient procédés n’ont pas valeur légale alors même que les tribunaux n’ont pas fini de statuer sur cette question. En acceptant cela, le ministre a de facto reconnu la grève qui était auparavant considérée comme terminée. Comme un signe de ‘‘bonne volonté’’, Nurymbetov a proposé aux grévistes que tous ceux qui avaient été licenciés pourraient être rétabli dans leurs fonctions mais sur base de leur ancien salaire.
Les représentants des travailleurs ont rejeté cette proposition. Ils ont fait valoir que l’une des principales exigences des grévistes devait d’abord être entendue. Il s’agit de la sortie de prison de l’avocate des grévistes, Natalia Sokolova, qui a été outrageusement condamnée à une peine de prison de 6 ans pendant la grève. Bien que la grève ait démarré sur base du mécontentement des travailleurs à propos de leurs salaires et de la demande d’une prime pour les travaux dangereux , Natalia Sokolova a été arrêtée et condamnée à la demande de la direction. Les grévistes ne veulent pas abandonner leur avocat.
Le vice-ministre du travail ne parle plus de trouver du travail pour les grévistes occupant d’autres sites de production. Sa rhétorique a complètement changé, avec un appel aux grévistes de retourner à leur ancien lieu de travail. Ceci est en contradiction avec la déclaration de Timur Kulibayev, fils du président et chef de file des principaux actionnaires de la compagnie pétrolière, qui a affirmé que la grève était finie et que 2 500 travailleurs avaient étés licenciés. Sa ‘‘solution’’ était d’offrir 250 emplois non qualifiés, à des salaires beaucoup plus faibles, sur d’autres lieux de travail.
Nurymbetov et son équipe ont proposé le début de ‘‘négociations supplémentaires’’ la semaine prochaine, dans le but de discuter en détail les exigences des travailleurs en grève dans les deux sociétés. Au cours de ces négociations, les deux parties auraient un nombre égal de représentants. Ils ont suggéré que les grévistes devraient être aidés par des représentants des syndicats ‘‘indépendants’’ de la ville de Karaganda, Belkin et Chaika, qui ont déjà démontré leur loyauté envers le gouvernement du Kazakhstan. Ces soi-disant syndicats ont contribué à miner la grève en mettant en avant que l’on devrait trouver du travail aux grévistes dans d’autres endroits.
Bien entendu, ces premières propositions de négociation, avec un programme peu clair et des participants dont la légitimité est douteuse, ne garantissent pas la résolution de la grève ni que les demandes des travailleurs seront satisfaites.
Une transparence et une démocratie maximale
Comme la crise au Kazakhstan s’approfondit, comme travailleurs dans d’autres secteurs préparent de nouvelles protestations et en raison des élections législatives du début de l’année prochaine, les autorités sont désireuses de résoudre la grève du pétrole. Elles craignent d’utiliser la force pour mettre fin au conflit, de peur de provoquer un conflit plus large. Elles ont décidé d’essayer de régler le différend grâce à divers types d’intermédiaires, de syndicats ‘‘officiels’’ (c’est à dire jaunes), pour tenter de trouver un compromis temporaire qui enlise la grève. Il semble qu’ils puissent essayer de former une ‘‘commission de réconciliation’’, c’est-à-dire de créer une diversion .
Il est donc important que des mesures soient prises afin d’assurer que les représentants des travailleurs pendant les négociations n’acceptent pas des conditions intolérables pour les grévistes. Il doit y avoir une transparence et une démocratie maximale au cours de ces discussions, avec des exigences claires et énergiques des grévistes.
Les travailleurs du pétrole en grève doivent élire leurs propres représentants, avec le droit de les révoquer à tout moment au cours des négociations. Les travailleurs doivent s’opposer aux ‘‘médiateurs’’ pro-gouvernementaux qui représenteront pas les intérêts des travailleurs mais essayeront plutôt de faire pencher la balance en faveur du gouvernement.
Toutes les négociations doivent être menées de façon ouverte et transparente, et toutes les décisions devraient être avalisées par un vote ouvert des grévistes et non par les négociateurs. Les négociations devraient être basées autour de la sortie de prison de Natalia Sokolova, demande centrale des grévistes et la réintégration de tous les travailleurs. Le rétablissement des quelques grévistes, tout en laissant les autres devant les portes, est le meilleur moyen pour les employeurs de diviser les grévistes. Cela donnerait aux employeurs la possibilité de se débarrasser des travailleurs les plus militants et des leaders. Tous les grévistes devraient être rétablis à leurs anciens postes de travail, là où ils ont travaillé avant et pas à d’autres postes avec des conditions différentes.
C’est en maintenant une position ferme et de principe que les grévistes et leurs représentants obtiendront un résultat positif pour les travailleurs du pétrole. Les gains réalisés pourront alors être consolidés en utilisant l’expérience de cette grève héroïque pour établir une union syndicale couvrant toutes les implantations du secteur pétrolier, avec des structures entièrement démocratiques et des dirigeants éprouvés et fiables.
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Allemagne : Protestations en solidarité avec les travailleurs du pétrole en grève au Kazakhstan
Des membres du SAV ont organisé une protestation devant une station service ESSO à Berlin, en soutien aux travailleurs de KazMunaiGas, au Kazakhstan, qui sont maintenant en grève depuis des mois et font face à une répression féroce. Cette campagne doit être suivie par les syndicats et Die Linke !
René Kiesel, SAV (CIO-Allemagne), Berlin
La solidarité internationale est urgente face à l’oppression brutale et sanglante du régime kazakh, dont le meurtre d’un syndicaliste sur son lieu de travail. Leur lutte concerne leurs salaires et conditions de travail, véritablement misérables actuellement.
La multinationale Exxon Mobil Corporation (‘Esso’) collabore avec le régime dictatorial de Nazarbayev au Kazakhstan, avec la compagnie d’Etat KazMunaiGas (pétrole et gaz) et avec ses filiales. La multinationale retire de juteux bénéfices des très piètres conditions de travail des ouvriers du pétrole et de leurs bas salaires.
Ce premier septembre, une action de solidarité a donc pris place à Berlin, notamment pour demander la libération immédiate de l’avocat des grévistes, Natalia Sokolova, et du syndicaliste Akhzanat Aminov.
Nous avons distribué des tracts aux passants ainsi qu’aux travailleurs du site, recevant au passage de nombreuses marques de solidarité. Les membres du SAV en Allemagne essayent aussi d’obtenir le soutien officiel des syndicats et du parti DIE LINKE (le parti de gauche) en faveur des grévistes, et d’avoir de leurs parts des déclarations de solidarité et du soutien financier pour les grévistes et leurs familles. Une réunion de DIE LINKE à Aix-La-Chapelle a notamment accepté d’envoyer un message de solidarité aux grévistes, ainsi que de collecter de l’argent pour eux.
A Hamburg, des militants du SAV ont aussi tenu un stand lors d’un festival et ont collecté de l’argent pour les grévistes.
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Actions de solidarité
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