Tag: Mouvement pour une Alternative Socialiste

  • A propos du parti – Nouvelles du PSL

    Cette rubrique de socialisme.be vous propose des nouvelles de notre parti, de ses activités et initiatives,… Cette rubrique comprend donc divers courts rapports d’actions, des brèves de campagne, des appels pour des conférences, des rapports de réunion, ou encore de petits textes de nouveaux membres qui expliquent pourquoi ils ont rejoint notre parti.


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    A noter dans votre agenda

    • Lu. 22 octobre. Anvers. 19h30 "Le marxisme pour les nuls”, début d’une nouvelle série de réunions de formation
    • Me. 24 octobre. 16h Groenplaats Anvers. Action de solidarité avec les protestations antinucléaires en Inde
    • Ma. 30 octobre. Liège. 19h, auditoire ‘Grand Physique’ à l’ULg : Meeting des Etudiants de Gauche Actifs : "Le Marxisme aujourd’hui"
    • 1-2 décembre : Congrès National du PSL

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    Campagne électorale : Merci à vous !

    Le PSL a participé à ces dernières élections en menant campagne à une plus grande échelle que par le passé. En 2006, 45 membres du parti étaient candidats dans 7 villes différentes, avec des listes sous notre nom propre, Mouvement pour une Alternative Socialiste à l’époque. Cette fois-ci, nous avions plus de 70 candidats dans 14 villes différentes, avec du matériel plus professionnel et au sein d’initiatives larges. A Saint-Gilles, il y a 6 ans, nous avions obtenu le résultat de 0,98% (contre 3,65% cette fois-ci avec Gauches Communes), notre meilleur score à l’époque alors que cette fois-ci les listes auxquelles nous avons participé ont souvent pu compter sur un soutien électoral supérieur. Le PSL tient à remercier tous ses membres et sympathisants qui ont participé à cette campagne. Nous voulons bien entendu également remercier et féliciter nos partenaires pour le travail constructif que nous avons pu mener ensemble et que nous tenons à poursuivre.

    L’ouverture qui se développe actuellement dans la société pour une gauche conséquente s’est naturellement le plus exprimé pour la force de gauche la plus importante (le PTB), et conduit aussi à une ouverture sans cesse plus grande au sujet des discussions portant sur l’alternative de société à défendre contre le capitalisme. Nous aurons une plus grande écoute à l’avenir, et nous y travaillerons.


    Soirée électorale de Gauches Communes

    Quelques dizaines de personnes s’étaient réunies dimanche dernier au Garcia Lorca à Bruxelles pour suivre l’annonce des résultats électoraux, et plus particulièrement ceux obtenus par les listes "Gauches Communes".


    Solidarité avec les mineurs en lutte d’Afrique du Sud

    La lutte des mineurs en Afrique du Sud ne s’est pas arrêtée après la victoire obtenue aux mines de Lonmin à Marikana. Un comité de grève national a été lancé afin de coordonner les soulèvements spontanés pour de meilleurs salaires et de meilleures conditions de travail. Ces comités de grève s’organisent à l’extérieur des structures syndicales afin de pouvoir impliquer les membres de tous les syndicats. De plus, le rôle joué par le syndicat principal, la NUM, est particulièrement négatif. Autrefois, ce syndicat était ouvertement révolutionnaire et luttait contre l’apartheid. Aujourd’hui, sa direction est liée à celle des entreprises et choisit de rejoindre le camp du patronat et du gouvernement plutôt que celui des travailleurs en lutte.

    Notre organisation-soeur en Afrique du Sud, le Democratic Socialist Movement, joue un rôle très important dans l’organisation des comités de grève. Nous sommes actifs depuis longtemps déjà auprès des mineurs et essayons d’organiser la solidarité, y compris à l’échelle internationale. Vous aussi pouvez contribuer à la lutte des mineurs en les soutenant financièrement. Envoyez votre donation sur le compte n°001-2260393-78 du PSL avec pour mention ”Afrique du Sud” et nous tranfèrerons cette somme vers le fonds de solidarité des mineurs. Nous sommes également en train de voir comment faire venir un mineur d’Afrique du Sud en Europe pour une tournée de meetings sur cette question.

    Photo : Des mineurs sud-africains lisent "Izwi labasebenzi", le journal du Democratic Socialist Movement


    Meeting : "Le marxisme aujourd’hui" à l’université de Liège

    Ce mardi 30 octobre, à 19h00, à Liège (Université de Liège, Place du XX Août, Auditoire “Grand Physique’’), les Etudiants de Gauche Actifs – Liège organisent un débat sur l’actualité du marxisme avec Eric Byl, Membre du Bureau Exécutif du Parti Socialiste de Lutte (PSL). Venez nombreux !

  • Nationalisation d’ArcelorMittal sous le contrôle des travailleurs

    Sauvons l’emploi, pas les profits !

    Hier soir, c’est une véritable bombe sociale qui a explosé en région liégeoise : le groupe ArcelorMittal a annoncé la fermeture définitive de la phase à chaud liégeoise. Plus de 600 emplois directs sont concernés, sans parler des centaines de sous-traitants ou encore de l’impact destructeur sur le budget de Seraing. Pourquoi ne pas nationaliser ArcelorMittal? C’est ce qu’ont officiellement demandé les syndicats d’ArcelorMittal à Elio Di Rupo : mettre un milliard d’euros sur la table avec l’argument que la Belgique a bien pu sortir 4 milliards d’euros en un week-end pour Dexia…

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    Manifestation de solidarité avec les travailleurs d’ArcelorMittal à l’appel du front commun syndical CSC-FGTB ce mercredi 26 octobre, à 10h, place communale à Seraing, devant l’Hôtel de ville.


    ArcelorMittal : même patron, même combat !

    Comme le dénonce le communiqué de presse du Comité NPA Transfrontalier Longwy-Luxembourg (54) : ‘‘Au Luxembourg, après la délocalisation du service informatique, ArcelorMittal vient d’annoncer la fermeture ‘‘provisoire’’ de l’aciérie et de l’un des deux laminoirs de Schifflange, tandis que la production au site de Rodange passera de deux à un poste/jour. Avec la complicité du gouvernement luxembourgeois, qui est toujours actionnaire chez ArcelorMittal, 600 métallos vont se retrouver dans cette fameuse ‘‘cellule de reclassement’’ où l’État, venant en aide à ces pauvres actionnaires, paiera une grosse partie des salaires des travailleurs ! Quant aux innombrables emplois qui vont se perdre dans le secteur de la sous-traitance, on n’en parle même pas.

    En France, après l’extinction du site Gandrange, le couperet vient de tomber, sur le site de Florange-Hayange : 1.100 ouvriers vont se retrouver au chômage technique, au moins 400 intérimaires verront leur contrat résilié. (…) pour stopper la rapacité des actionnaires d’ArcelorMittal, pour contrer la ‘‘concurrence libre et non faussée’’, il faut d’autres arguments: un combat qui s’étend sur l’ensemble du groupe ! Donner une dimension internationale à l’action est nécessaire ! Les métallos doivent se donner tous les moyens de combat possible en exigeant la coopération des syndicats au-delà des frontières nationales.’’

    Solidarité internationale, pour une lutte internationale !

    ‘‘Bande d’hypocrites, vous avez donné plein d’espoirs aux travailleurs en leur disant ‘‘soyez compétitifs et ça va allez’’. Et les travailleurs ont accepté de faire des efforts et des sacrifices. Tout ça pour fermer ! Et bien si Mittal ne veut plus de l’outil, on va le reprendre.’’ Voilà ce qu’a déclaré Francis Gomez, président des métallos de la FGTB tandis qu’Anne Demelenne (secrétaire générale de la FGTB) et Thierry Bodson (président de la FGTB Wallonne) ont été reçus aujourd’hui par le formateur Elio Di Rupo et lui ont donné le plan de nationalisation d’un milliard.

    Très nombreux sont ceux qui, aujourd’hui, sont tout simplement choqués par le cynisme de la direction du groupe, par toutes les belles promesses non-tenues en échange d’une flexibilité accrue. Les travailleurs se sentent tout simplement plumés, et avec eux toute la société. Les syndicats font bien de le relever, cet évènement se produit dans un contexte bien particulier après ce qui est arrivé à Dexia.

    D’autre part, remuées par cette annonce, différentes données refont surface. Comme celles du dossier du magasine Trends-Tendances datant d’il y a un an (les ‘‘20 plus gros employeurs qui ne paient pas d’impôts’’). Dans celui-ci, ArcelorMittal figurait en bonne compagnie (Belgacom, Delhaize,…). En 2009, comme l’avait révélé le service d’étude du PTB, la filiale financière ArcelorMittal Finance & Service Belgium avait payé un impôt de 496 euros… Chiffre qu’il faut comparer au 1,3 milliard d’euros de profit de cette année. Bien peu de personnes peuvent se vanter d’avoir un taux d’imposition de 0,00038 % (le taux officiel pour les sociétés est de 33,99%). Qui a dit que les entreprises sont trop taxées en Belgique ? Selon Trends-Tendance, en 2010, les bénéfices étaient de 2,9 milliards de dollars, et de 1,1 milliard de dollars durant le seul premier trimestre de 2011. Du propre aveu d’Etienne Botton (porte-parole d’ArcelorMittal à Liège), le montant des impôts payés en 2009 est dû au système de la Déduction des Intérêts Notionnels. Rappelons que ce système avait été défendu par l’argument que la mesure visait à préserver l’emploi en Belgique… En bref : Take the money and run !

    Quel type de nationalisation ?

    Le 12 mars 2003, quand le groupe Arcelor (repris par le groupe Mittal en 2006) avait décidé la fermeture de la phase à chaud de Cockerill Liège, pas moins de 50.000 personnes avaient participé à une manifestation contestant cette décision. Ce nombre à lui seul exprime le potentiel de solidarité qui est présent : il s’agissait de la plus grande manifestation ouvrière dans la Cité Ardente depuis la grande grève générale de 1961 ! D’autres secteurs avaient débrayé et des métallos français ou allemands étaient également venus. A l’époque, nous avions écrit : ‘‘La manifestation dégageait à la fois un sentiment de force et d’impuissance. Force de la mobilisation. Impuissance de la direction politique. Les travailleurs de Cockerill suivent leurs délégués syndicaux qui suivent les secrétaires syndicaux qui suivent les politiciens locaux! Non pas que les travailleurs fassent confiance aux politiciens traditionnels (lors du meeting à la fin de la manif la seule évocation des responsables politiques provoquait une vague de huées et de sifflets). Mais faute d’alternative politique, les travailleurs suivent avec méfiance. Au meeting final, lorsqu’un responsable syndical en appelle à la nécessité de légiférer pour empêcher que cela ne reproduise plus, mon voisin, un ex-ouvrier de Continental venu par solidarité, me dit: "Tu vois, il nous a déjà laissé tomber! Il parle pour le futur!"

    2003 : Le PSL, à l’époque Mouvement pour une Alternative Socialiste, était intervenu dans les diverses manifestations et actions (ici au Grand Duché du Luxembourg) en défendant la nationalisation de Cockerill sous le contrôle des travailleurs, sans rachat ni indemnité.
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    Nous avions à l’époque distribué un tract défendant la nécessité de la nationalisation de Cockerill sans rachat ni indemnité et sous contrôle ouvrier comme seule manière de préserver l’emploi. Certains avaient alors critiqué cette revendication comme hors de portée, mais nous ne pouvons que constater aujourd’hui que la situation est arrivée à un cul-de-sac.

    La nationalisation est la seule solution, mais pas n’importe quelle nationalisation ! Les responsables de la Région wallonne sont incapables de diriger une sidérurgie. On a vu cela aux Forges de Clabecq ou encore lorsque l’État belge a racheté (à prix d’or) Cokerill-Sambre en 1981 pour ensuite transmettre l’entreprise à la Région wallonne. Quand nous parlons de nationalisation, nous ne parlons pas d’une entreprise gérée dans le cadre du capitalisme et respectant sa logique, où les moyens de la collectivité sont utilisés pour provisoirement venir ”boucher les trous” en fonction des intérêts patronaux quand un secteur n’est plus suffisamment rentable.

    Dans le cas de Cockerill-Sambre, ce processus a conduit à l’intégration dans le groupe Arcelor, la Région Wallonne restant le premier actionnaire d’un groupe essentiellement contrôlé par des fonds de pensions américains… C’est en 2006 qu’Arcelor est devenu Arcelor-Mittal suite à une OPA hostile de Mittal Steel (un rachat des actions d’une entreprise par une autre sans accord préalable), numéro un de l’acier mondial.

    La seule manière de préserver l’emploi tout en orientant l’activité vers une production écologiquement responsable et socialement utile est de procéder à une nationalisation sans rachat ni indemnité, sous le contrôle démocratique des travailleurs. Les métallos connaissent leur entreprise parfaitement et sont capables de former un collectif de direction impliquant la mobilisation de tous les travailleurs et la mise sur pied de comités de vigilance et de contrôle ouvrier qui seront les yeux et les oreilles des travailleurs sur l’entreprise. Pour voir clair dans les comptes il faut aussi la levée du secret bancaire. Sans cela, tout sera perdu à terme: le chaud, le froid, l’emploi chez les sous-traitants et dans les services. Dans d’autres pays où ArcelorMittal est implanté, la revendication de la nationalisation est aussi discutée, comme en Algérie, où une grève générale a éclaté sur cette question en mai de cette année, ou au Kazakhstan.

    A terme, un tel type de nationalisation ne saurait être viable qu’avec l’instauration d’une société où les secteurs clés de l’économie (notamment ceux de l’énergie et des banques) seraient retirés des griffes du privé pour être collectivisés dans le cadre d’une économie démocratiquement planifiée, c’est-à-dire totalement soustraite du chaos de l’économie capitaliste.

    Nous proposons:

    • La nationalisation sans rachat ni indemnité. Sans rachat car on ne doit pas payer une deuxième fois ce que les travailleurs ont déjà payé une première fois par leur travail et leur santé.
    • L’ouverture des livres de comptes et la levée du secret bancaire de l’entreprise et de ses filiales. Les travailleurs ont le droit de savoir où est passé l’argent et qui en a profité.
    • Afin d’assurer à chacun un emploi, le PSL défend les 32 heures, partout, sans perte de salaire et avec embauche compensatoire
    • La mise sous contrôle ouvrier. Aucune confiance aux politiciens ni à la Région Wallonne pour gérer l’entreprise. Il faut élire à Cockerill dans chaque atelier et dans chaque pause des délégués à un comité de contrôle ouvrier (beaucoup plus nombreux que les délégations syndicales) pour assurer le contrôle de l’entreprise: contrôle des stocks, des produits finis, des commandes, des livraisons, des fournitures, des paiements bancaires, etc.
    • La nationalisation des secteurs clés de l’économie, dans le cadre de l’élaboration d’une planification démocratique de l’économie en fonction des intérêts de la majorité de la population.
    • L’instauration d’une société socialiste démocratique.
  • Surenchère communautaire : Quelle alternative propose le PSL ?

    En Flandre, la FGTB appelle à la constitution d’un “front progressiste” avec le SP.A et Groen, tout en expliquant que les propositions de la N-VA sont synonymes d’appauvrissement collectif et de société asociale, à bas salaires et basses allocations. Pour la N-VA, c’est une ‘‘caricature’’. Cependant, Bart De Wever affirme que la VOKA (l’organisation du patronat flamand) est son ‘‘patron’’. Un front progressiste serait-il toutefois une solution ? Si ce front est composé du SP.a et de Groen, notre réponse est clairement négative.

    Par Anja Deschoemacker

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    Affiche utilisée par le PSL lors des dernières élections

    A propos de la crise communautaire, quelques articles

    La Question Nationale en Belgique: Une réponse des travailleurs est nécessaire

    En novembre 2005, le PSL (qui s’appelait encore alors le Mouvement pour une Alternative Socialiste) avait consacré une Conférence Nationale à la question communautaire. Depuis lors, plusieurs évènements ont confirmé l’analyse qui y avait été faite et qui est à la base de cette brochure. A travers différents chapitres abordant le marxisme et la question nationale, l’histoire de la Belgique et le développement de la question nationale, etc., nous arrivons à un programme consacré à cette question et basé sur la nécessité de l’unité des travailleurs contre la politique de "diviser pour mieux régner" de la classe dirigeante.

    • Préface
    • Le marxisme et la question nationale
    • Un mot sur l’historiographie belge
    • Développement de la question nationale en Belgique
    • La question nationale à Bruxelles
    • La Communauté germanophone
    • Les réformes d’Etats
    • Quel est le programme défendu par PSL/LSP ?

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    L’arrivée au pouvoir de figures de droite populistes comme Sarkozy et Berlusconi est surtout due au discrédit de la “gauche” officielle. Pendant des décennies, les partis sociaux-démocrates ont, partout en Europe, défendu une politique d’austérité, une politique qui a forcé les travailleurs et les allocataires (à peu près 80% de la population en Belgique) à subir l’austérité pour que les profits puissent continuer à croître. L’énorme transfert de richesses des pauvres vers les riches qui s’est déroulé a souvent été directement instauré par la social-démocratie, et toujours avec sa coopération.

    Quant aux partis verts, ils ont suivi le même chemin. Cette politique d’austérité – combinée au chômage croissant, à la baisse des salaires, aux coûts du logement en hausse,… – a conduit à d’énormes pénuries. Tous les services publics, l’infrastructure publique et les structures sociales ont été démantelés à un tel point que cela remet en question leur fonctionnement.

    Partout, les listes d’attentes s’allongent : dans l’accueil des enfants, des personnes handicapées ou des personnes âgées, dans les logements sociaux, dans l’enseignement,… Face à si peu de moyens, c’est la jungle d’essayer d’en bénéficier.

    LUTTONS CONTRE LES PÉNURIES ET POUR LES DROITS DÉMOCRATIQUES DE CHAQUE TRAVAILLEUR

    Dans un pays comme la Belgique, les politiciens essayent de détourner l’attention de ce transfert de moyens de la collectivité vers le patronat avec les chamailleries communautaires et, dans une mesure bien moindre, en opposant laïques et catholiques. Le racisme et la discrimination des femmes ne sont jamais très loin non plus. A court terme cela les aide à imposer une politique asociale mais c’est une véritable bombe à retardement.

    Les travailleurs flamands ne vont pas gagner un seul euro avec la régionalisation de certaines parties de la sécurité sociale, de la politique du marché de l’emploi,… Le sous-financement de tous les services et de l’infrastructure régionale l’illustre déjà : là où la Flandre est compétente, la politique menée est tout sauf sociale. On peut dire la même chose de Bruxelles, de la Wallonie et de la Communauté Germanophone.

    En ce qui concerne les acquis nationaux du mouvement ouvrier – la sécurité sociale, la concertation centrale sur les salaires, l’indexation,… – leur maintien (et leur nécessaire élargissement) seront plus fortement et mieux défendu par la classe ouvrière belge dans son entièreté. C’est justement pour ça que les partis de droite aspirent à la scission. Nous nous opposons aussi à chaque régionalisation sans que les moyens financier ne suivent, car sinon ce n’est qu’une façon détournée d’opérer des coupes budgétaires.

    Le PSL défend la solidarité nationale et internationale de la classe ouvrière. Ses intérêts socio-économiques sont partout similaires, son ennemi est le même. Nous nous opposons à chaque oppression nationale et nous défendons les droits culturels et socio-économiques de chaque groupe de la population. Dans une population mixte, la démocratie ne peut exister sans droits pour les minorités et sans moyens suffisants pour réaliser ces droits. Un point central de notre programme est le droit à un emploi et à des services dans sa propre langue. Aujourd’hui la langue devient de plus en plus une condition pour accéder à un emploi et des services. Nous nous opposons aussi à l’apartheid du système actuel avec l’impossibilité de listes bilingues (ou multilingues) aux différentes élections, l’existence de deux systèmes d’enseignement concurrents à Bruxelles,…

    En définitive, il faut lutter contre le système capitaliste lui-même. Dans ce cadre, l’unité de la classe ouvrière est cruciale et nécessite de défendre les droits de tous les travailleurs, y compris ceux qui proviennent de minorités nationales ou autres. La création d’un nouveau parti des travailleurs sera un pas important dans cette voie.

  • Cette crise politique finira-t-elle un jour ?

    Un moment, il semblait bien que cela allait réussir. Les deux vainqueurs des élections – PS et N-VA – avaient ‘‘compris’’ qu’ils étaient condamnés l’un à l’autre et qu’un compromis devait être trouvé. Entretemps, la montagne a accouché d’une souris, les déclarations venimeuses s’échangent à nouveau dans la presse et toutes sortes d’alternatives possibles (et impossibles) sont passées au cribles. Du côté francophone, on parle du fameux ‘‘Plan B’’ (qui est bien plus un exercice intellectuel qu’un ‘‘plan’’) tandis que du côté flamand, la N-VA continue d’imaginer un gouvernement avec les libéraux, histoire ne pas être le seul parti de droite dans un gouvernement qui serait dit de ‘‘centre-gauche’’. L’impasse paraît être totale.

    Par Anja Deschoemacker, article tiré de l’édition d’octobre de Lutte Socialiste

    La majorité de la population dans la tourmente

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    A propos de la crise communautaire, quelques articles

    La Question Nationale en Belgique: Une réponse des travailleurs est nécessaire

    En novembre 2005, le PSL (qui s’appelait encore alors le Mouvement pour une Alternative Socialiste) avait consacré une Conférence Nationale à la question communautaire. Depuis lors, plusieurs évènements ont confirmé l’analyse qui y avait été faite et qui est à la base de cette brochure. A travers différents chapitres abordant le marxisme et la question nationale, l’histoire de la Belgique et le développement de la question nationale, etc., nous arrivons à un programme consacré à cette question et basé sur la nécessité de l’unité des travailleurs contre la politique de "diviser pour mieux régner" de la classe dirigeante.

    • Préface
    • Le marxisme et la question nationale
    • Un mot sur l’historiographie belge
    • Développement de la question nationale en Belgique
    • La question nationale à Bruxelles
    • La Communauté germanophone
    • Les réformes d’Etats
    • Quel est le programme défendu par PSL/LSP ?

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    Depuis le milieu des années 1970, l’économie est aux prises avec des caractéristiques de dépression. Les illusions crées dans la période de croissance d’après-guerre (chaque génération vivrait mieux que la précédente,…) se sont effondrées et tous les éléments conduisant à des divisions ont commencé à prendre de l’ampleur. Concernant la question communautaire, cela a surtout signifié que les tensions ne pouvaient plus être achetées en jetant à l’un protagoniste où l’autre un os savoureux. D’une période de quasi plein-emploi fin des années ’60, où la norme était un emploi à temps plein avec un contrat fixe, nous sommes arrivés à une période de chômage structurel, où constamment plus d’emplois ne sont qu’à temps partiel et temporaires. Le professeur Pacolet du HIVA (Institut supérieur du Travail, de l’université catholique de Louvain) a déjà prouvé qu’entre le milieu des années ’70 et aujourd’hui, strictement aucun emploi n’a été créé si le calcul est effectué en équivalents temps plein.

    Des partis traditionnels en perte d’autorité

    La classe dirigeante et ses instruments politiques n’ont apporté aucune réponse face à cette situation. Dans les années ’80, on a demandé à la population de se serrer la ceinture et de d’attendre patiemment la sortie du tunnel. Mais à chaque fois, le bout du tunnel s’est révélé n’être qu’un bref intermède avant de replonger à nouveau dans un autre tunnel.

    Les partis traditionnels ont été impliqués jusqu’au cou dans l’organisation de la casse sociale et la responsabilité ne tombe pas seulement sur les épaules des partis de droite et de centre-droit (libéraux et chrétiens-démocrates) mais aussi, et dans une large mesure, par la famille social-démocrate, même si le PS s’est bien mieux caché derrière ‘‘la droite’’ ou ‘‘les partis flamands’’.

    Dans une telle situation, où les deux classes fondamentales de la société n’offrent aucune issue (la bourgeoisie et la classe des travailleurs) et où tous les instruments traditionnels de la bourgeoisie sont discrédités, la voie est libre pour la montée de partis populistes offrant des ‘‘solutions’’ semblant plus évidentes en jouant sur toutes les divisions possibles et imaginables. Dans les années ’80, le Vlaams Belang a commencé à percer en jouant la carte du racisme, qui pouvait croître sur base de la concurrence toujours plus grande pour les emplois, les logements sociaux,…

    Aujourd’hui, en Flandre, c’est la N-VA qui réussit le mieux à attirer les votes anti-establishment. Leur histoire à eux, c’est que ‘‘les flamands’’ seraient bien mieux s’ils ne devaient pas ‘‘payer pour la Wallonie et Bruxelles’’. Le programme de la N-VA ne défend cependant que les intérêts des petits patrons flamands, qui souhaitent contribuer encore moins qu’aujourd’hui à la sécurité sociale et aux impôts.

    Est-ce qu’on peut encore sortir de l’impasse?

    Dès le début de la Belgique, des différences existaient entre la Flandre, la Wallonie et Bruxelles. La discrimination fait partie intégrante de notre histoire nationale, aussi avec la petite communauté germanophone. Les modifications des relations de force entre régions ont régulièrement conduit à des crises nationales. La montée de la Flandre a été récupérée dans l’Etat belge par le développement d’un système de division de pouvoir, systématiquement adapté et affiné avec une nouvelle réforme d’Etat. Nous sommes de nouveau devant une telle adaptation. Mais la marge de manœuvre budgétaire, extrêmement réduite après plus de trente années de dépression et de politique néolibérale, rend cet exercice encore plus difficile à réaliser.

    Le PS ou la N-VA vont-ils réussir à réaliser une réforme d’Etat et à constituer un gouvernement ? La question est en fait celle-ci : la bourgeoisie belge réussira-t-elle encore une fois à trouver un nouvel équilibre ? Cela dépend de la volonté de la N-VA à servir la bourgeoisie belge avec à la clé des carrières, de hautes fonctions et encore plus de pouvoir pour les autorités locales. D’un côté, nous avons tendance à répondre par l’affirmative au vu du caractère de droite de la N-VA. La dernière chose qu’elle souhaite, c’est la mobilisation de ce ‘‘peuple flamand’’ qui risque bien, une fois mobilisé, de rester mobilisé pour de plus hauts salaires et de meilleures conditions de vie et de travail, pour des allocations sociales plus élevées et pour une meilleure sécurité sociale, pour des services publics de bonne qualité et pour toutes sortes d’autres revendications qui vivent parmi la classe ouvrière flamande (et qu’elle a en commun avec ses collègues bruxellois, wallons, germanophones ou encore français, allemands,…).

    D’un autre côté, le parti de De Wever reste un projectile sans tête chercheuse. Mais si la N-VA refuse de conclure un accord, la riposte de la bourgeoisie va arriver de toutes parts. Finis donc les bons articles dans la presse ou les invitations pour des émissions comme ‘‘De Slimste Mens’’ (une émission télévisée dans laquelle Bart De Wever a fait sensation), finies les tentatives de charme. Mais le problème est que la bourgeoisie, en Flandre, ne dispose plus d’instruments capables de récupérer les votes qui quitteraient la N-VA. Le risque serait grand de voir le Vlaams Belang en reprendre une bonne partie, malgré leurs problèmes rencontrés ces dernières années.

    La seule manière de sortir de l’impasse est qu’une des deux classes fondamentales composant la société offre une issue: soit par la création d’un nouveau parti des travailleurs apte à canaliser la force de la classe ouvrière, soit parce que la bourgeoisie réussit à faire payer la crise au reste de la population et à donner le coup de grâce à ce qui reste de ‘‘l’Etat providence’’.

    Et maintenant on fait quoi?

    Le nombre de discriminations au sein de la structure belge grandit sans cesse, tout comme les harcèlements envers les minorités nationales (ex. les minorités francophones et néerlandophones dans les communes à facilités). C’est la base matérielle – avec les partis traditionnels séparés, l’enseignement séparé, les médias séparés,… – pour la résurgence de sentiments nationalistes. Ainsi, le climat est tendu dans tout un nombre de communes à Hal-Vilvorde.

    La bourgeoisie ne veut pas la scission de la Belgique, mais elle ne dispose plus d’instrument en Flandre pour essayer de stopper la montée électorale des forces petite-bourgeoises et flamingantes. A long terme, il est exclu que la Belgique reste unifiée sous le capitalisme, un système où un développement socio-économique harmonieux de toutes les régions n’est pas possible. Mais la scission de la Belgique n’offrirait aucune solution pour les problèmes de la majorité de la population, seule la chute du système capitaliste pourrait le faire.

    Le PSL pense qu’à court terme, le scénario le plus probable est toujours la formation d’un gouvernement ‘calque’ (reproduisant les coalitions régionales), où le PS aurait la tâche de brider la N-VA et de lui brûler les ailes au pouvoir. D’un autre côté, il y a toujours plus d’éléments qui semblent démontrer que la N-VA ne se laisse pas entraîner dans ce jeu. Dans ce cas, l’attente risque d’être longue et la pression d’une nouvelle crise financière, les pressions économiques internationales,… causeraient bien des dégâts à la N-VA et forcerait à parvenir d’urgence à un gouvernement d’unité nationale.

  • Une campagne électorale réussie pour le Parti Socialiste de Lutte!

    En Wallonie et à Bruxelles, après avoir déjà connu des campagnes électorales sous le nom de Mouvement pour une Alternative Socialiste (MAS), nous avons participé aux élections avec notre tout nouveau nom : Parti Socialiste de Lutte. Nous avons constitué des cartels (avec la LCR pour l’Europe, avec le PC, la LCR et le PH aux régionales à Bruxelles) et avons déposé nos propres listes (PSL) aux régionales à Mons, Nivelles et Liège. Pour la troisième fois de son existence, notre parti s’est présenté dans la Flandre entière au collège électoral néerlandophone, comme au Sénat en 2003 et pour l’Europe en 2004, mais aussi, pour les ré- gionales dans toutes les provinces; une première.

    Par Eric Byl

    Pour certains, il est évident que l’on ne peut que baisser les yeux face à notre score électoral. L’auteur se souvient d’un autre temps. A l’époque de Militant/Militant Links (dans les années ‘90), participer aux élections à une échelle nationale sous notre propre nom était un rêve. Nous n’avions à l’époque même pas assez de membres pour remplir une liste! Notre toute première participation électorale date de ’99, à Gand-Eeklo, l’unique arrondissement où nous avions pu déposer une liste, avec un résultat de 478 voix. La même année, du côté francophone, nous avons eu un candidat sur la liste Debout de Roberto D’Orazio, qui avait récolté 46.000 voix pour l’Europe. Plus tard, en 2003, nous avons participé aux listes RDS-PC et PC-RDS à Bruxelles, Mons et Liège, avec une série de candidats.

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    Nous avons obtenus 7.954 voix pour le parlement européen avec la liste commune LCR-PSL (0,32%). En 2004, à l’époque où le PSL s’appelait encore le Mouvement pour une Alternative Socialiste (MAS), nous avions obtenus 5.675 voix (0,23%). Pour le collège électoral néerlandophone, nous avons obtenu 9.000 voix (0,24%). Nous avons également eu 10.038 voix pour le parlement flamand (0,24%). Pour les régionales, la liste unitaire bruxelloise PC-PSL-LCR-PH a obtenu 2.042 voix (0,5%).

    Du côté francophone, pour les européennes, le PTB a obtenu 1,16%, le PC 0,31% et CAP-D’Orazio 0,31%. La division a joué un rôle dans ces résultats, mais il existait heureusement une liste unitaire, celle qui a rassemblé la LCR et le PSL. D’autre part, auprès d’une certaine couche, le PTB a pu être vu comme une forme d’alternative, dans les deux collèges linguistiques. Une partie des électeurs a hésité, pour voter en définitive le PTB. Du côté néerlandophone, nous avons reçu moins de suffrages que lors des élections européennes précédentes. Là aussi, la question du PTB a joué, et il existait encore une liste CAP. Le PTB y a récolté 1%, mieux qu’en 2004.

    Aperçu de nos résultats:

      Élections Européennes:

    • Collège électoral francophone: LCR-PSL. 7.954 voix
    • Collège électoral néerlandophone: LSP. 8.985 voix

      Élections Régionales:

    • Bruxelles: (PC-PSL-LCR-PH): 2.042 voix | 0,5%
    • Liège (PSL): 792 voix | 0,24%
    • Mons (PSL): 411 voix | 0,29%
    • Nivelles (PSL): 305 voix | 0,14%
    • Flandre-Orientale: (LSP): 2.665 voix | 0,28%
    • Flandre-Occidentale (LSP): 2.023 voix | 0,26%
    • Anvers (LSP): 2.735 voix | 0,25%
    • Brabant Flamand (LSP): 1.592 voix | 0,24%
    • Limbourg (LSP): 1.023 voix | 0,19%

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    Notre objectif n’a jamais été de faire le “plein de voix”, mais bien d’utiliser la campagne électorale et la plus grande attention pour la politique afin de diffuser notre programme à une plus large échelle. Vous souvenez-vous des affiches sans photo et avec beaucoup de texte? Ce sont les nôtres. Au moins, on sait pour quoi on vote. Nous n’utilisons pas la ruse de publicitaires, mais une plate-forme pour populariser des idées : “nationaliser pour sauver les emplois, pas les profits”, “des logements abordables, plus de logements sociaux publics”, “7% du PIB pour l’enseignement” et “stop à la commercialisation des soins, pour un service public national de santé”. Nous avons aussi voulu populariser l’idée de la construction d’un nouveau parti des travailleurs, une nouvelle force à gauche, idée à la base de nos cartels avec le PC, la LCR, et le PH.

    Nous avons encore eu certaines discussions à propos du Comité pour une Autre Politique (CAP), avec lequel nous avons encore participé aux élections fédérales en 2007. Le problème avec le CAP était une question de clarté politique. Le PSL a prouvé à de nombreuses reprises depuis ‘99 que nous voulons et savons collaborer avec d’autres, mais pas si cela devient contre-productif.

    Notre priorité ne se situe pas au niveau des voix, mais bien au niveau de nouveaux militants pour renforcer le mouvement. Durant cette campagne, nous avons gagné 40 nouveaux membres, et il reste encore autant de demandes d’adhésions. Nous ne parlons pas ici d’adhésions sur papier, mais de militants s’intégrant effectivement à notre fonctionnement quotidien. Nous avons encore dû récolter des milliers de signatures de parainage pour pouvoir nous présenter. Mais cette fois-ci, nos “parrains” n’ont pas seulement reçu un tract, ils ont pu intégrer notre nouvelle newsletter. Avec la production de quelques centaines de drapeaux professionnels, la publication régulière d’un tract de masse, des investissements dans des facilités d’impression, de nouveaux mégaphones, etc. nous voulons à l’avenir impliquer non seulement nos militants, mais aussi plus régulièrement nos sympathisants. C’était d’ailleurs un des objectifs de cette campagne électorale : utiliser ces élections pour augmenter notre périphérie, la structurer, et l’impliquer plus intensément dans notre travail. Nous disposons maintenant d’un fichier de quelques milliers de personnes à contacter régulièrement.

    Cette fois-ci, notre fonds électoral ne s’est pas constitué au détriment des ressources dont nous avons besoin pour notre fonctionnement quotidien. Les 30.000 euros que nous avons utilisé représentent environ 50% de plus que notre niveau normal de fonds de lutte. Le résultat a été en Flandre de quelques 9.000 voix pour l’Europe, et un peu plus de 10.000 pour le parlement flamand, mieux qu’en 2003, mais moins qu’en 2004. Mais cette fois-ci, nous avions à nos côtés non seulement le PvdA (le PTB en Flandre), mais aussi le CAP. De plus, après avoir promis pareil avec Dirk Van Duppen et Maria Vindevoghel, le PvdA a assuré envoyer Kris Merckx (Anvers) au parlement, avec le même résultat. Mais alors que seule une partie de la gauche avait été menée par le bout du nez (rouge) les fois précédentes, l’attention a cette fois-ci dépassé ce cercle. Du côté francophone, nous avons obtenu 8.000 voix avec la liste LCR-PSL, juste devant le PC-PGE et CAP-D’Orazio. A Bruxelles, la liste PC-PSL-LCR-PH a récolté 2.000 voix. Tant dans le canton de Liège que ceux de Mons et de Nivelles, le PSL, CAP-D’orazio et le PC-PGE obtiennent des chiffres comparables.

    Tous ensemble la prochaine fois ?


    • Nouvelles du PSL
    • Site "Elections – 2009" du PSL

    Notre campagne en quelques images…

    Il est loin d’être évident de faire un bilan de tout ce qui a été fait durant cette campagne. A côté des photos ci-dessous, il faut rajouter bien des manifestations où nous avons défendu nos positions, bien des stands en rue, des porte-à-porte, des collages, des interventions dans des meetings des partis traditionnels, des réunions locales,… Mais aussi des interventions à des piquets de grève et à des manifestations avec du matériel spécifique. Enfin, à côté de de la campagne proprement dite, il y a encore eu notre journée de débats nationale pour la Journée Internationale des Femmes, etc.

    Encore une fois, un grand merci à tous ceux qui nous ont aidé! Nous les invitons bien entendu – ainsi que les lecteurs de www.socialisme.be – à continuer à soutenir le PSL et de ses campagne voire, c’est encore mieux, à rejoindre notre parti.

    • Plus d’infos sur le PSL

    L’affiche PSL et l’affiche commune LCR-PSL


    Collecte de signatures de parrainage


    Manifestation anti-NSV à Louvain


    Lancement de la campagne du PSL le 4 avril


    Meeting LCR-PSL à Liège


    1er mai


    Meeting PSL à Mons


    Vottem: 10 ans déjà, je ne l’accepte pas!


    Meeting PC-PSL-LCR-PH


    Manifestation de la Confédération Européenne des Syndicats


    Meeting commun LCR-PSL à Bruxelles


    Conférence de presse LCR-PSL avec Olivier Besancenot


    Autres

  • Résultats du Parti Socialiste de Lutte

    C’était la première fois que le Parti socialiste de lutte / Linkse Socialistische Partij participait à cette échelle aux élections. Il s’agissait très certainement d’un défi énorme au vu de nos moyens financiers restreints et de l’attention médiatique minimale qui nous a été accordée, plus particulièrement en Flandre. Notre campagne était surtout basée sur le contenu, sur la popularisation de revendications comme celle des nationalisations sous le contrôle des travailleurs, pour sauver l’emploi, ou encore pour diffuser largement l’idée de la construction d’un nouveau parti des travailleurs. En ce sens, nous ne nous attendions pas à un résultat spectaculaire. Cette campagne a cependant été réussie dans la mesure où nous avons pu renforcer le PSL/LSP. Cela ne signifie cependant pas que nous allons regarder les résultats des votes sans intérêt.

    Nous avons obtenus – sans encore connaître l’intégralité des résultats – 7.954 voix pour le parlement européen avec la liste commune LCR-PSL (0,32%). En 2004, à l’époque où le PSL s’appelait encore le Mouvement pour une Alternative Socialiste (MAS), nous avions obtenus 5.675 voix (0,23%). Pour le collège électoral néerlandophone, nous avons obtenu 9.000 voix (0,24%). Nous avons également eu 10.038 voix pour le parlement flamand (0,24%). Pour les régionales, la liste unitaire bruxelloise PC-PSL-LCR-PH a obtenu 2.042 voix (0,5%).

    Du côté francophone, pour les européennes, le PTB a obtenu 1,16%, le PC 0,31% et CAP-D’Orazio 0,31%. La division a joué un rôle dans ces résultats, mais il existait heureusement une liste unitaire, celle qui a rassemblé la LCR et le PSL. D’autre part, auprès d’une certaine couche, le PTB a pu être vu comme une forme d’alternative, dans les deux collèges linguistiques. Une partie des électeurs a hésité, pour voter en définitive le PTB. Du côté néerlandophone, nous avons reçu moins de suffrages que lors des élections européennes précédentes. Là aussi, la question du PTB a joué, et il existait encore une liste CAP. Le PTB y a récolté 1%, mieux qu’en 2004.

    Un aperçu de nos résultats:

      Élections Européennes:

    • Collège électoral francophone: LCR-PSL. 7.954 voix
    • Collège électoral néerlandophone: LSP. 8.985 voix

      Élections Régionales:

    • Bruxelles: (PC-PSL-LCR-PH): 2.042 voix | 0,5%
    • Liège (PSL): 792 voix | 0,24%
    • Mons (PSL): 411 voix | 0,29%
    • Nivelles (PSL): 305 voix | 0,14%
    • Flandre-Orientale: (LSP): 2.665 voix | 0,28%
    • Flandre-Occidentale (LSP): 2.023 voix | 0,26%
    • Anvers (LSP): 2.735 voix | 0,25%
    • Brabant Flamand (LSP): 1.592 voix | 0,24%
    • Limbourg (LSP): 1.023 voix | 0,19%

    Il est encore trop tôt pour faire un état des lieux des résultats de la gauche au niveau européen. En France, le NPA a obtenu 4,8% sur le plan national. En Irlande, notre camarade Joe Higgins, du Socialist Party, a obtenu un siège au parlement européen.

    Une analyse des résultats dans notre pays et sur le plan européen arrivera dans les prochains jours sur ce site.

  • Soutenez le Parti Socialiste de Lutte le 7 juin, mais aussi après!

    Le PSL/LSP a commencé cette campagne électorale avec des moyens limités, mais avec beaucoup d’ardeur et combativité. Notre objectif était double. Nous voulions d’une part stimuler le débat idéologique auprès de l’homme de la rue, parmi les gens, en mettant en avant un programme de lutte socialiste – voir notre tract – et en diffusant l’idée de la nécessité d’un nouveau parti des travailleurs. D’autre part, nous voulions renforcer notre parti par cette campagne. Avoir un bon programme est qu’une chose – construire une force sous la forme d’un parti pour pouvoir également réaliser ce programme en est une autre!

    Par Els Deschoemacker

    Durant cette campagne, nous vous avons régulièrement tenu informés des dernières nouvelles, de nos points de vue et positions politiques et nous voulons déjà vous remercier d’y avoir accorder de l’intérêt! Sans votre soutien, cette campagne n’aurait pas été possible. A peu près 14.000 personnes ont signé nos listes de parrainage en Belgique pour nos listes régionales (PSL ou PC-PSL-LCR-PH à Bruxelles) ou pour les européennes, que ce soit pour la liste LSP en Flandre ou la liste LCR-PSL en Belgique francophone. Beaucoup de petits dons nous ont permis de presqu’atteindre les objectifs de notre fonds électoral. Des centaines de militants et de sympathisants ont mené campagne dans leur environnement, ont collé nos affiches,… et ont fait de cette manière que le programme du PSL était présent dans les rues de presque toutes les provinces et y était discuté.

    En 2003, le PSL a pour la première fois de son existence pu déposer une liste pour toute la Flandre, notamment pour le Sénat. En 2004, nous avons défendu une liste pour les européennes, tant pour le collège électoral flamand que pour le francophone (toujours à l’époque sous notre ancien nom de Mouvement pour une Alternative Socialiste). En 2007, nous avons participé à la campagne du Comité pour une Autre Politique aux élections pour la Chambre et le Sénat. A l’époque, il n’était question en Wallonie que de Mons et Liège. Cette fois, sous notre propre nom de PSL, nous avons ajouté une liste pour l’arrondissement de Nivelles. A côté de ces listes régionales sous le sigle du PSL, nous avons pu réaliser des listes communes pour les européennes avec la LCR (liste LCR-PSL) et avec le PC et le Parti Humaniste pour les régionales à Bruxelles (liste PC-PSL-LCR-PH).

    Nous avons eu peu de soutien des médias, tout particulièrement en Flandre. Cela limite bien entendu nos chances. Nous espérons toutefois bien entendu rompre ce boycott à terme. Mais nous pouvons déjà être contents du dévouement de tous ceux qui nous ont aidé et des réactions que nous reçues dans la rue. Nous espérons bien pouvoir compter sur votre soutien dans l’isoloir ce 7 juin! Cela ne peut que renforcer le Parti Socialiste de Lutte et nos initiatives avec d’autres.

    Mais les élections ne sont qu’une photographie, qu’un instantané. La lutte continue après les élections. L’existence du système de chômage économique n’a pas pu empêcher les données de chômage de devenir plus alarmantes ces derniers mois, et il faut s’attendre à des records, avec toutes les conséquences sociales qui viennent avec un tel drame. Les partis traditionnels sont en plus en pleine préparation pour nous présenter la note de leur politique, quel que soit le gouvernement finalement formé.

    Dès lors, nous ne vous demandons pas seulement de voter pour les listes auxquelles nous participons et pour nos candidats, mais de sérieusement réfléchir pour rejoindre notre parti et jouer un rôle dans la construction du PSL et dans les mouvements de lutte à l’avenir. Les élections sont évidemment importantes, mais ce n’est pas le seul terrain de lutte. Dans les entreprises, à l’école, dans nos quartiers,… les luttes vont arriver bientôt, luttes pour le droit à l’emploi, pour plus de logements sociaux, pour un enseignement de qualité et abordable, pour des soins de santé pour chacun,… Pour nous, la construction d’un parti n’est pas un but en soi, mais un moyen : un moyen de nous organiser et de propager un programme de lutte.

    Si vous ne voulez cependant pas encore faire ce pas, vous pouvez continuer à nous soutenir et à nous suivre en prenant par exemple un abonnement à notre journal et/ou en donnant un soutien financier sur base mensuelle pour nous aider à récolter notre fonds de lutte!

    Vous avez encore des questions ou des remarques? Vous voulez nous donner votre opinion sur notre campagne ou sur notre programme? Vous voulez nous rencontrer et être invité pour une discussion ou pour nos meetings et activités publiques? N’hésitez pas et prenez contact avec le PSL.

  • DANS LA PRESSE: La Province du lundi 11 mai 2009

    Notre camarade Eliza De Noël, tête de liste du PSL à Mons, a été reçue par le quotidien "La Province" dans le cadre de son dossier "Pour eux aussi "Yes we can"".

    Articles de l’édition du 11 mai de La Province

    Elisa De Noël, 27 ans, enseignante à la recherche d’un emploi, PSL, veut un nouveau parti des travailleurs de gauche

    Plus militante qu’elle, difficile à dénicher! Tête de liste du Parti Socialiste de Lute, Elisa De Noël est plus une candidate de barricade qu’une carriériste. Le Mouvement pour une Alternative Socialiste, le Comité pour une Autre Politique, elle en était. La Montoise se voit un peu comme une mère Teresa prête à prendre à bras-le-corps la cause des sans-papiers, la lutte antifasciste, l’égalité hommes-femmes, la défense d’un enseignement public… Les valeurs d’extrême-gauche coulent dans ses veines. Tête de liste dans l’arrondissement de Mons, sa liste acceuille des gens de tout bord. Mais pas des gens qui veulent faire carrière en politique, défend-elle, des représentants des travailleurs qui prônent une société plus juste, plus socialiste. Réaliste, Elisa De Noël n’imagine pas obtenir un élu à ce stade. Elle sait qu’on la considère comme une utopiste mais croit fermement en une meilleure société, à terme. Une bonne camarade!


    Elisa De Noël tire le PSL à Mons-Borinage

    La guerre au Kosovo a déclenché sa fibre militante. A 27 ans, elle reste pure et dure: d’accord pour endosser des responsabilités, mais pas pour l’embobiner dans une trajectoire traditionnelle. Habillée de contradictions, le costume de tous les néophytes en politique, elle pousse à l’action sans avoir besoin d’une légitimité électorale. Sa réflexion porte sur le long terme sans se soucier des voix qu’elle récoltera le 7 juin. Elisa se bat pour un renversement des mentalités, une gauche vraiment socialiste sans concession. Le premier meeting du PSL à Mons a rassemblé 35 personnes, une participation qu’elle estime émouvante.

    Excessive et patiente à la fois, elle revendique cette révolution qui deviendra une nécessité. Elisa De Noël et son parti annoncent qu’ils seront présents à chaque moment de la vie publique. (C.B.)

  • Paris: reportage photo de la manifestation du personnel enseignant et des jeunes (2)

    Ce jeudi se sont déroulées de grandes manifestations en France contre les économies faites sur le dos de l’enseignement. De Belgique, des membres et sympathisants des Etudiants de Gauche Actifs, le cercle étudiant du Mouvement pour une Alternative Socialiste, sont partis participer à ces mobilisations à Paris et à Lille. A Paris, quelques dizaines de milliers de manifestants ont défilé, peut-être 10.000 à Lille. La colère est grande contre les attaques du gouvernement Sarkozy. Cette année, 13.500 emplois vont disparaître à cause de diverses mesures d’assainissement. Cela conduit de plus en plus à un enseignement d’élite pour les riches et un accès restreint à un enseignement valable pour le reste. Nous publions ici quelques photos de la manifestation qui a pris place à Paris.

    Kjel (Courtrai)


    Liens:

  • Paris: reportage photo de la manifestation du personnel enseignant et des jeunes

    Ce jeudi se sont déroulées de grandes manifestations en France contre les économies faites sur le dos de l’enseignement. De Belgique, des membres et sympathisants des Etudiants de Gauche Actifs, le cercle étudiant du Mouvement pour une Alternative Socialiste, sont partis participer à ces mobilisations à Paris et à Lille. A Paris, quelques dizaines de milliers de manifestants ont défilé, peut-être 10.000 à Lille. La colère est grande contre les attaques du gouvernement Sarkozy. Cette année, 13.500 emplois vont disparaître à cause de diverses mesures d’assainissement. Cela conduit de plus en plus à un enseignement d’élite pour les riches et un accès restreint à un enseignement valable pour le reste. Nous publions ici quelques photos de la manifestation qui a pris place à Paris.

    Mirre (Gand)


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