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Tag: Malines
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Campagne pour des marches de jeunes pour l’emploi: Résistance contre le chômage des jeunes – Résistance pour notre avenir!
Le PSL mène campagne pour des marches locales de jeunes pour l’emploi afin d’organiser la riposte des jeunes pour l’emploi et leur avenir. Quelques initiatives concrètes ont déjà pris place dans cette direction, principalement du côté francophone, mais la dynamique est aussi en marche dans le nord du pays.
Ce n’est aucunement un hasard si la campagne est plus avancée du côté francophone. Alors qu’un jeune sur trois sera au chômage en 2011, on parle de 40% en Wallonie. Cela signifie donc que près d’un jeune sur deux ne trouvera pas d’emploi et ne pourra pas commencer à construire son avenir.
A Mons, ce premier mai, la plateforme “Jeune en lutte pour l’emploi-Hainaut” organise une manifestation pour lancer une série d’activités. Le samedi 26 juin se déroulera aussi une journée de débats consacrée au programme dont les jeunes ont besoin pour s’assurer un avenir par leur lutte. Ensuite, fin octobre, une manifestation prendra place à Charleroi. Autour de ce projet collaborent les Jeunes-FGTB de Charleroi, la Jeunesse Ouvrière Chrétienne de Charleroi, de Mons et de La Louvière et bien entendu le PSL et les Etudiants de Gauche Actifs. Des activités de ce type auront encore lieu à Namur et dans le Brabant Wallon avec les Jeunes FGTB et la JOC.
A Liège, à la mi-avril, une première action symbolique a notamment eu lieu afin de mobiliser vers un premier meeting public qui a reçu la participation enthousiaste de plus d’une cinquantaine de personnes. Là, la campagne est menée conjointement par la FGTB-Jeunes, la JOC-Liège, Comac, Ecolo-J, la LCR et le PSL, qui y défend l’idée d’un appel pour une manifestation vers septembre-octobre lié à l’organisation de la mobilisation à travers des comités de quartiers, d’écoles, d’entreprises,… ou tout simplement avec un petit groupe autour de soi.
A Bruxelles, quelques actions ont eu lieu dans le cadre de la campagne ‘‘Jeunes et emploi’’ du PSL. Une action a par exemple eu lieu début février pour protester contre la proposition de service militaire ‘‘volontaire’’ du ministre de la défense De Crem. Lors de la grève de la chocolaterie Godiva, à Koekelberg, nous avons mené une campagne de solidarité dans le voisinage. Dans les médias, on parle beaucoup des jeunes de Bruxelles, de bagarres et de violence, mais les jeunes en lutte pour l’emploi reçoivent bien moins d’attention! Pourtant, la lutte pour le droit d’avoir un emploi décent est un élément essentiel quand on parle de la violence parmi la jeunesse. Dans certains quartiers de Bruxelles, le chômage des jeunes peut atteindre les 70%! Comment imaginer que la frustration ressentie face à ce manque d’avenir n’entraîne aucun problème?
Du côté néerlandophone, des actions sont prévues à Anvers et Gand pour la rentrée académique. A Gand, nous allons protester contre le sommet européen des ministres de la Défense. A Anvers, une Millionaire Fair se déroulera fin septembre, une foire réservée aux super-riches où nous irons protester. Cet étalage indécent de richesses se déroulera dans un contexte où 15% de la population vit sous le seuil de pauvreté en Belgique. Nous abordons ici plus largement la situation rencontrée dans le Hainaut et les actions prévues à Anvers.
Champagne pour les millionnaires – Chômage pour les jeunes
Thomas, du PSL-Anvers, explique: ‘‘Ce 25 septembre, nous voulons mener campagne à Anvers autour de la Millionaire Fair, une fête décadente pour les super-riches. Eux peuvent se réjouir que la crise soit désormais derrière eux, mais ce n’est pas du tout notre cas. En deux ans, le nombre de chômeurs dans la province d’Anvers a augmenté de 30%, et de 50% chez les jeunes. Dans la ville d’Anvers, plus de 11.000 jeunes de moins de 30 ans sont sans emploi. Le taux de chômage a dépassé la barre des 15%. Et ce chiffre ne tient pas compte de la restructuration d’Opel-Anvers et de ses conséquences!
‘‘La Millionaire Fair s’adresse à ces “richs and famous” pour leur livrer des informations sur “le sommet absolu de l’industrie du luxe nationale et internationale.” Si vous avez envie d’un nouvel hélicoptère, vous pouvez l’acheter là-bas, entre gens de bonne compagnie. Car pour les gens ordinaires, il n’est pas question d’entrer. Pénétrer dans cet antre du luxe revient à 35 euros par personnes, et la tenue de soirée est de rigueur. L’évènement est orienté vers les 59.000 millionaires de notre pays. “Pendant le déroulement de cette fête de millionnaires, nous voulons mener des actions autour du thème ‘‘nous ne voulons pas payer pour leur crise’’. Les gigantesques montants de dividendes pour les actionnaires et les bonus des topmanagers sont de retour, mais le chômage continue son ascension. Ce serait à nous de payer pour une crise dont nous ne sommes en aucun cas responsables ?
‘‘La Millionaire Fair d’Anvers sera pour nous l’occasion de lancer la campagne “Jeunes et emploi” que nous espérons pouvoir mener avec d’autres organisations. Contrairement à ce qui est dit dans les médias, nous ne nous considérons pas comme une ‘‘génération perdue’’, mais comme une génération qui va mener une lutte résolue pour assurer son avenir. La concentration de richesses dans les mains d’une petite élite va de pair avec une pauvreté grandissante pour des couches sans cesse plus large de la population.
‘‘Nous voulons lutter pour la répartition du temps de travail, pour les 32 heures sans perte de salaire et avec embauches compensatoires et sans perte de salaire. Nous exigeons aussi le maintien de la prépension et la défense des fins de carrière – pourquoi laisser les plus âgés bosser plus longtemps si les jeunes ne trouvent pas d’emploi? C’est avec ce genre de revendication que nous voulons lancer notre campagne le premier mai à Anvers, Malines et Mol. De là, nous allons pousser la campagne vers le 25 septembre et les protestations contre la Millionaire Fair.’’
Hainaut : Pays noir et sombres perspectives
Le jugement ‘‘Jaguar’’ a marqué les esprits. Un jugement selon lequel il n’est pas des plus malin d’exposer sa richesse dans une région aussi sinistrée que Charleroi, cela tranche avec les discours triomphalistes des politiciens concernant la lutte contre la pauvreté.
A l’époque des débuts des affaires ‘‘Van Cau’’, beaucoup de chiffres étaient sortis, dont celui concernant le fait qu’un jeune sur deux est au chômage dans la plus grande métropole wallonne! Depuis, la crise est passée par là…
On parlait du Pays Noir en référence au charbon, aujourd’hui ce serait en termes d’avenir… Le revenu annuel moyen par habitant est dans le Hainaut de 12.647 euros et le taux de chômage y était de 21% en 2009 (contre 17,6% pour toute la région wallonne et 7,1% en Flandre).
L’aspect le plus dramatique est peut-être le taux de chômage parmi les jeunes. En 2007, le taux de chômage chez les 15-24 ans de la province était de 36,8%! Sur les 660 régions d’Europe, ces chiffres plaçaient le Hainaut à la 5ème place, après, entre autres, la Guadeloupe et la Martinique.
Avec des données pareilles la campagne du comité pour des marches de jeunes pour l’emploi-Hainaut a fort à faire!
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Le Parti Socialiste de Lutte au 1er mai
Les militants du PSL ont saisi l’occasion du premier mai pour diffuser leur programme clairement socialiste. Chez nous, pas de slogans creux. Il est absolument nécessaire d’apporter des réponses claires face à la crise du capitalisme. C’est pourquoi notre campagne électorale a comme points centraux des revendications comme les nationalisations pour sauver les emplois, les 32 heures de travail par semaine sans perte de salaire et avec embauches compensatoires, l’arrêt de la commercialisation du secteur des soins de santé, plus de moyens publics pour l’enseignement,… Ces slogans composent notre affiche électorale ainsi que la première page de notre mensuel de mai.
La veille du 1er mai, nous avons organisé des réunions locales dans certaines grandes villes. Mardi soir, à Liège, un meeting de la liste commune pour les européennes LCR-PSL a pu compter sur une participation de plus de 70 personnes. Mercredi soir, à Anvers, 40 personnes ont assisté au meeting de nos camarades. La veille du premier mai au soir, à Gand, 75 personnes s’étaient déplacées, et 40 à Alost. A la soirée de Gand, un appel au soutien financier de notre parti a rapporté 500 euros!
Le 1er mai, des militants du PSL étaient présent à Bruxelles, Liège, Verviers, Charleroi, La Louvière, Mons, Oostende, Brugge, Courtrai, Alost, Gand, Dendermonde, Sint-Niklaas, Anvers, malines, Mol, Louvain, Diest, Tienen et Diepenbeek. A Bruxelles, nous avons participé à une action combative des sans-papiers dans laquelle certains membres du PSL ont joué un rôle central.
Nous avons eu un bon écho pour les idées pour lesquelles nous luttons. Le résultat provisoire de la vente de notre mensuel est de 744 exemplaires, plus que les années précédentes (700 en 2008, 650 en 2007 et 600 et 2006). La vente s’est particulièrement bien passée à Bruxelles (170) et à Liège (90), comme l’an dernier. A Liège, nous avons aussi récolté 650 euros de fonds de lutte, et la vente de nos livres et brochures a rapporté 88 euros. Notre stand était juste à côté de celui de la LCR avec laquelle nous nous présentons pour les élections européennes (liste n°24 LCR-PSL). A Verviers, 20 Alternative Socialiste ont été vendus. À Bruxelles, notre stand était au côté de ceux de la LCR, du Parti Communiste et du Parti Humaniste, organisations avec lesquelles nous présentons une liste commune pour les élections régionales à Bruxelles (liste PC-PSL-LCR-PH). Le PSL a joué un rôle clé pour lancer cette liste unitaire. Dans le Hainaut, 43 exemplaires de l’Alternative Socialiste ont été vendus.
Traditionnellement, c’est en Flandre Orientale que nous vendons le plus grand nombre de journaux. Il n’en a pas été autrement cette année avec 191 exemplaires vendus à Gand (75), Alost (61), Sint-Niklaas (40) et Dendermonde (15). En Flandre occidentale, nous avons vendus 118 exemplaires de notre journal avec les ventes à Bruges (50), Ostende (36) et Courtrai (32). A Anvers, des militants étaient présents à Anvers, Malines, Sint-Niklaas et Dendermonde. Ces militants ont vendu ensemble presque 110 exemplaires de notre mensuel (contre 68 l’an dernier). À Anvers nous avons récolté 150 euros de fonds de lutte, notamment en vendant des boissons durant la manifestation. Comme chaque année, notre intervention a été plus difficile dans le Brabant Flamand et au Limbourg, où 35 exemplaires de l’Alternative Socialiste ont été vendus.
Le PSL a partout été bien visible et a accentué les traditions de lutte et de solidarité du 1er mai. Pour nous, le 1er mai n’est pas la journée où l’on peut entendre les « socialistes » officiel faire un discours plus musclé alors que le jour d’après ils continuent à appliquer une politique néolibérale. Nous considérons le 1er mai comme un jour de lutte pour les travailleurs, une journée de lutte vers une alternative socialiste à la société capitaliste: une société dans laquelle les besoins de la majorité de la population sont centraux et non les bénéfices d’une petite minorité de parasites. Vous aussi, rejoignez la notre lutte, rejoignez le PSL et son internationale, le Comité pour une Internationale Ouvrière, pour développer une alternative socialiste au niveau mondial!
- Voeux de mai du CIO
- Le Premier Mai, fête des travailleurs – Plus que jamais un jour de lutte! Histoire du premier mai
- Texte de Rosa Luxembourg sur les origines du premier mai
- Le socialisme comme alternative à l’ordre du jour Editorial de l’édition de mai 2009 de l’Alternative Socialiste
Interventions du PSL le 1er mai 2009
- Reportage-photos de Bruxelles
- Reportage-photos de Liège
- Reportage-photos d’Anvers
- Reportage-photos de Mons
- Reportage-photos de Charleroi
- Veille de Premier Mai à Gand
- Veille de Premier Mai à Alost
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Contre la politique antisociale!
8 octobre: Votez MAS
28 octobre: Conférence pour une autre politique
Lors des élections communales, les électeurs – en dehors de quelques exceptions, là où le MAS ou éventuellement une autre liste de gauche se présente – ne pourront voter que pour un programme antisocial. Tout le monde sait que la prime de rentrée scolaire est un cadeau d’un jour qui est fait pour nous inciter à voter ‘gentiment’ pour les partis traditionnels. Après les élections, la politique d’austérité continuera dans toutes les villes et les communes du pays.
Anja Deschoemacker
En Flandre, les partis traditionnels continueront à ‘mesurer leur succès’ aux scores du Vlaams Belang. Mais, en Wallonie aussi, une percée du FN menace dans beaucoup de villes et de communes.
Vingt ans après la première percée majeure du VB à Anvers, les partis traditionnels sont toujours incapables de réagir. Pourtant, lorsque Busquin (PS) en tant que commissaire européen a organisé une enquête sur la montée de l’extrème-droite, la conclusion a été claire : des partis comme le Vlaams Belang et le FN se développent sur un marché de travail toujours plus dur et plus pénible, où les incertitudes quant au revenu et aux conditions de vie grandissent de jour en jour.
La croissance du VB et du FN se fait en parallèle avec le détricotrage de la sécurité sociale (les exclusions du chômage, l’écart de plus en plus grand entre les allocations de chômage, de maladie et de pension et les salaires et les autres revenus,…) et le démantèlement des services publics (où, depuis 20 ans, des dizaines de milliers d’emplois ont été perdus et où de plus en plus de gens sont contractuels au lieu d’être nommés).
Le poids du mouvement ouvrier wallon – exprimé de façon déformée dans la position majoritaire du PS – a pendant longtemps freiné les aspects les plus durs de la politique néolibérale : les coupes dans les services publics se sont faites de manière moins sévère, la chasse aux chômeurs est pratiquée de manière moins brutale en Wallonie qu’en Flandre,… Le PS a réussi à conserver une partie de sa réputation comme parti ‘social’ malgré presque 20 ans de participation au pouvoir dans des gouvernements de casse sociale. Mais aujourd’hui le vote en faveur d’un Pacte des Générations qui attaque les prépensions, la priorité donnée au Plan Marshall (un programme néolibéral classique qui confie la relance de la Wallonie aux patrons) et surtout les scandales à répétition dans les sociétés de logements sociaux montrent que le PS devient de plus en plus un parti ‘comme les autres’.
Il existe aujourd’hui un mécontentement profond mais qui reste passif. Electoralement il se traduit par une érosion du PS (mêrme si beaucoup de gens pensent encore qu’il reste un ‘moindre mal’ face aux libéraux) et par une progression annoncée du FN (chez ceux qui veulent dire leur dégoût face à tous les partis en place). Tant que continuera la politique actuelle, l’extrême-droite continuera à gagner des voix chez les travailleurs et les chômeurs. Que le FN puisse gagner tant de voix sans avoir de cadres et sans mener une activité régulière de parti le montre clairement.
Si nous voulons changer celà, le mécontentement passif doit être tranformé en résistance active.
C’est pourquoi nous n’appelons pas uniquement à voter pour le MAS le 8 octobre mais surtout à venir participer à la ‘Conférence pour Une Autre Politique’ le 28 octobre à Bruxelles avec des centaines de travailleurs, de chômeurs, de jeunes, de militants syndicaux, politiques et associatifs, pour y préparer le lancement d’un nouveau parti avec une stratégie de lutte contre la politique de casse sociale. Car seules des victoires sur ce terrain permettront de redonner des perspectives aux jeunes et aux travailleurs, d’enrayer la progression de l’extrême-droite et de construire une véritable alternative de gauche au PS.
Votez MAS!
Le MAS présente des listes à Schaerbeek, St Gilles, Ixelles, Wavre, Liège, Mons, Gand, Anvers, Malines et Keerbergen
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Bart Somers supprime les subsides de la maison des jeunes “Rzoezie”
A l’occassion des émeutes en France, P-magazine a interviewé des collaborateurs de l’asbl « Rzoezie ». Ils y dénoncent le racisme présent à la police de Malines. Rzoezie s’est plus tard distancié de l’article en raison des simplifications et du manque de nuance du journaliste. Le conseil communal a néanmoins utilisé cette interview pour lancer une attaque. Bart Somers (président du VLD et bourgmestre de Malines) a fait des déclarations musclées dans les médias et le conseil communal a porté plainte pour diffamation contre trois collaborateurs en exigeant leur licenciement.
Wouter Gysen
L’année passée, 10.000 euros de subsides ont déjà été supprimés, suivis le 23 février par la suppression de 14.000 euros supplémentaires, ce qui signifie la perte d’un animateur. Dans les deux premiers mois de cette année, le budget a été versé avec 6.000 euros de moins que prévu. En plus, le conseil communal a aussi attaqué deux autres projets de l’asbl: le « Point d’Appui Emploi » et le « Travail de Jeunes Mobiles ». La fin de ces projets signifiera selon Rzoezie la fermeture de la maison de jeunes. Nous avons de grands doutes sur la capacité des autres institutions à mener à bien de tels projets.
A l’exception de l’unique conseiller de Spirit, toute la coalition majoritaire (qui comprend le VLD, le CD&V, Groen! et Spirit) a voté pour la suppression des subsides. Les partis d’opposition SP.a et Vlaams Belang ont voté contre, le VB parce que « Rzoezie n’est pas attaqué assez fortement ». Groen ! par contre a déclaré à la presse être contre le démantèlement de « Rzoezie », mais son échevin Jowan Lamon a voté pour les coupes dans le budget et pour le transfert des projets.
Les 14.000 euros de subsides supprimés seront à l’avenir donnés à la maison de jeunes « Tsentroem ». Le conseil communal avait aussi supprimé des subsides pour « Tsentroem » mais maintenant qu’il faut s’en prendre à Rzoezie il donne à « Tsentroem » quelques miettes. Par peur d’une lutte unifiée, Somers essaye de mettre les deux maisons de jeunes en concurrence.
A peu près 80 jeunes de Rzoezie ont mené une action de protestation au conseil communal,. Le 1er mars, une action a suivi à l’hotel de ville de Malines avec quelques 40 jeunes. Ils ont remis une pétition (disponible sur http://www.kifkif.be/petitie/ ), qui a rassemblé jusqu’à présent un millier de signatures. Loin d’être isolée, la maison de jeunes « Rzoezie » peut compter sur un large soutien.
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Elections européennes. Une occasion pour faire connaître nos idées et nous renforcer
Le LSP/MAS doit récolter 10.000 signatures pour déposer des listes aux élections européennes du 13 juin prochain: 5.000 pour la liste francophone et 5.000 pour la liste néerlandophone. A la mi-mars nous avions aucompteur 4.956 signatures du côté francophone et 4.260 du côté néerlandophone. L’objectif de notre participation à la campagne politique électorale n’est pas électoraliste. Nous voulons avant tout faire connaître nos idées, discuter avec le maximum de gens, faire de nouveaux contacts. Nous nous sommes fixés comme objectif de mettre sur pied deux nouvelles sections en Wallonie et une au Limbourg.
Eric Byl
La campagne a démarré en trombe du côté francophone. Les sections de Schaerbeek, St-Gilles, Liège et Mons ont démarré en force en collectant des signatures de parrainage sur les bureaux de pointage des chômeurs. Il faut dire que la forte augmentation du chômage et les nouvelles mesures cyniques de Vandenbroucke contre les chômeurs nous facilitent la tâche. Notre journal est bien accueilli et certains se portent volontaires pour nous aider dans la campagne.
Nous avons de nouvelles adhésions entre autres à Verviers, à Mons et à Tubize. Nous sommes en discussion avec d’autres camarades notamment à Huy et à Charleroi. Notre objectif de mettre sur pied deux nouvelles sections commence à prendre corps à Verviers et à Tubize, alors que nous ne sommes qu’au début de la campagne. La décision de mener campagne à Charleroi nous a amené des sympathisants. Nous allons de-voir peutêtre revoir nos objectifs en Wallonie en nous attelant dès maintenant à la mise sur pied d’une section à Charleroi.
Le logement est un de nos axes importants de notre campagne. La hausse des loyers pèse lourd sur le budget de nombreuses familles. C’est une cause importante de l’extension de la pauvreté. Nous revendiquons plus de logements sociaux et la garantie de ne pas devoir consacrer plus de 20% de son budget pour le loyer. C’est une nécessité objective pour gagner la bataille contre la pauvreté. Ni les partis traditionnels, ni l’extrême-droite n’y sont disposés. Pour mettre en pratique cette revendication il faut oser s’opposer à la logique capitaliste du profit.
Un autre enjeu est de vaincre le relatif désintérêt pour les élections, en particulier pour les élec-tions européennes. Bien que le campagne ait bien démarré en Flandre – et que nous ayons en-registré de nouvelles adhésions à Gand, Louvain, Anvers, Malines, Ostende et Turnhout et fait des contacts à Genk – on rencontre plus d’apolitisme que précédemment. Les réactions à la manifestation de Blokbuster contre le NSV à Anvers et les progrès que nous enregistrons dans le travail syndical indiquent un changement dans la situation.
Avec 14 nouvelles adhésions et les dizaines de contacts avec qui nous discutons en ce moment, nous sommes en mesure d’atteindre l’objectif que nous nous sommes fixés de gagner une centaine de nouveaux membres d’ici la fin juin. Il y a cinq ans, nous avions lancé (nous nous appelions encore à l’époque, Militant) l’appel pour une Alliance de gauche de tous ce qui se trouvait à gauche de la social-démocratie et des verts. Notre proposition a été poliment boycottée. Maintenant que nous avons plus de poids, nous espérons être mieux entendus.
Participer à une campagne électorale coûte beaucoup d’argent. En 2003 les partis traditionnels ont dépensé chacun entre 850.000 et 985.000 euros. Il faut ajouter à ces montants les dépenses individuelles des candidats. La campagne d’Hugo Coveliers (VLD) a coûté à elle seule 75.000 euros! Le PTB a quant à lui dépensé 50.000 euros. Le MAS/LSP a dépensé de son côté 5.000 euros. Selon De Standaard le cartel SP.a/Spirit a dépensé le moins de tous les partis traditionnels par nombre de voix re-cueillie: 1,22 euro par voix. Pour le Vlaams Blok cela représente 1,27 euro par voix et 3,04 euros par voix pour le N-VA. Selon le même mode de calcul cela fait 3,12 euros par voix pour le PTB et 0,60 euro par voix pour le MAS/LSP.
Pour cette campagne électorale nous avons déterminé un budget de 8.000 euros pour l’ensemble du pays. Mais nous n’avons pas encore ces 8.000 euros. Nous lançons un appel à tous nos militants, nos sympathisants, nos abonnés et nos lecteurs occasionnels de nous soutenir en versant un soutien au compte 001-22603393-78 avec la mention «Campagne élections».