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Tag: JOC
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Meeting: jeunes, syndicalistes, ensemble contre l'austérité!
Lundi 28 novembre à 18:00, Rue du Congrès 17, 1000 Bruxelles
Face aux nouvelles mesures prévues par l’accord de gouvernement, il est urgent d’organiser la contre-attaque! Comment allier toutes-celles et ceux, étudiants, jeunes-précaires, avec ou sans-emploi, syndicalistes de différents secteurs déterminés à ne pas laisser passer ce projet ultra-libéral? Quelles stratégies adopter pour construire la lutte? Et quelles perspectives se donner?
Dans la foulée de ce meeting et afin de concrétiser les solidarités dans la lutte, une manifestation sera organisée le 8 décembre à 14h avec comme mots d’ordre:
– le retrait de toutes les mesures d’austérité
– stop aux 45h,
– non aux coupes dans les soins de santé
– pour un plan d’action combatif.A l’initiative de JOC Bruxelles, CGSP ALR Bruxelles et CNE Bruxelles.
Si vous souhaitez vous joindre à cette initiative en signant notre appel, envoyez un mail à jocfbruxelles@joc.be
Premiers signataires: jeunes CSC Bruxelles, jongeren ACV Brussel, USE, EGA, …
=> Sur Facebook
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[PHOTOS] 4e manifestation contre les violences policières
Ce 15 mars, quelques centaines de personnes, essentiellement des jeunes, se sont retrouvés à Bruxelles à l'occasion de la 4e édition de la manifestation contre les violences policières (dans le cadre la journée internationale contre les violences policières) à l'initiative de la campagne "Stop-Répression" des JOC (Jeunes Organisés et Combattifs). Les manifestants ont battu le pavé aux cris de “Descente dans les quartiers, Controle d’identité, Le racisme, y en a assez !”, “Michel, t’as besoin des flics pour appliquer tes politiques”, “Militants réprimés, Policiers innocentés, L’impunité y en a assez !” ou encore le classique “Police partout, Justice nulle part !” et “Police fédérale, milice du capital”.
Le texte de l’appel (qui a notamment été rejoint par le PSL et les Etudiants de Gauche Actifs) dénonçait entre autres : “Injures, racisme, contrôles au faciès, harcèlement, violences et abus de pouvoir : les exactions commises par la police sont toujours une réalité et particulièrement pour les immigrés, leurs enfants, les jeunes et les pauvres. (…) La Belgique est pointée du doigt depuis plusieurs années par la Ligue des Droits de l’Homme, la Fédération Internationale des Droits de l’Homme ou des agences de l’ONU pour la situation des violences et abus policiers. Pourtant rien ne change et, au vu du programme sécuritaire du gouvernement Michel, on peut même craindre que cela empire ! (…) Le gouvernement Michel mène des attaques très agressives contre nos droits sociaux. Lorsqu’on attaque les salaires, le chômage, les pensions ou les soins de santé des gens, ceux-ci se mobilisent. De son coté, le gouvernement ajoute à son programme antisocial un programme ultra-répressif. (…) La dérive sécuritaire de notre gouvernement, souvent au nom de la « lutte contre le radicalisme », est non seulement inefficace mais surtout met en danger les libertés fondamentales qui devraient être garanties à tous. Si nous voulons lutter contre « la violence dans la société » nous devons lutter contre ce qui la nourrit : les inégalités sociales et le racisme.”
Photos : PPICS
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La peur de l’insécurité… pour noyer la contestation
C’est le doux rêve que caressent aujourd’hui les politiciens établis de tous bords, les grands patrons, les “experts” et certains journalistes bien en vogue parmi tout ce petit monde. Le patronat n’hésite pas à écrire des cartes blanches dans les journaux pour interpeller les décideurs politiques et la population sur la question de la ‘‘compétitivité qui demande qu’on s’en prenne aux salaires’’. La classe politique, quant à elle, prend la plume pour convaincre de la pertinence du combat contre le droit de grève et le pouvoir “occulte” des syndicats.Par Maxime (Bruxelles)
Mais est-ce que quelqu’un monte aux créneaux pour tirer la sonnette d’alarme quand les militaires sont appelés dans les rues de Bruxelles ou d’Anvers? Et concernant le tournant autoritaire de l’Union européenne, lorsque Jean-Claude Juncker déclare qu’ ‘‘il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens’’ (1), qui réagit parmi ces belles personnes ?
L’agenda néolibéral de la classe politique est de plus en plus compris par la population à travers l’Europe. Le fait qu’aucun pays n’échappe à la logique de “réduction des couts”, de privatisation des services publics, de baisse des contributions des plus riches, des attaques contre les pensions et les protections sociales, etc. clarifie le caractère totalement asocial de la politique menée par les États, mais aussi par les institutions européennes.
Ce raisonnement et les politiques qui en découlent ne sont plus simplement compris, elles sont de plus en plus contestées. De l’Écosse à la Bosnie- Herzégovine, en passant par la Grèce, de grandes mobilisations syndicales et sociales se sont récemment déroulées. Face à cette situation, un second agenda se met discrètement en place : répressif celui-ci. En Irlande, le député Paul Murphy (Socialist Party – notre parti frère en Irlande) a ainsi été arrêté avec d’autres activistes – parmi lesquels des mineurs d’âge! – pour son opposition active à la privatisation de l’eau. Les autorités ont prétextés qu’il a participé à la prise en otage d’une responsable politique. L’action consistait, en réalité, à bloquer pacifiquement la voiture d’une ministre… Après cette tentative d’intimidation honteuse, la protestation anti-austérité a marqué des points. Le masque démocratique des mesures austéritaires prises par le gouvernement est définitivement tombé! Les opposants dénoncent, avec raison, une “police politique”.
Les lois approuvées récemment en Espagne font, elles aussi, écho à cette répression politique qui vise à faire taire les luttes collectives. Utiliser des pancartes critiquant la nation espagnole et filmer ou photographier un policier en service peut couter très cher. Les amendes peuvent aller jusqu’à 30.000 euros. Ces deux mesures ne sont que des exemples du projet de loi approuvé en Conseil des ministres le 29 novembre 2013 (2).
Et ce n’est pas la peine d’aller loin pour trouver des projets sécuritaires promus par ceux-là mêmes qui font basculer les travailleurs dans la pauvreté. La composition du nouveau gouvernement belge et son programme sont également inscrits dans cette vision. Le tournant ultra-sécuritaire pris par les autorités belges s’était déjà exprimé lorsque les partis traditionnels ont validé le durcissement et l’élargissement des Sanctions Administratives Communales en 2013. Désormais, pour s’assurer que la paranoïa sécuritaire soit bien marquée du sceau du libéralisme, il est question de privatiser la sécurité publique, comme l’ont récemment demandé des firmes de sécurité des hôpitaux. Le ministre de l’Intérieur, Jan Jambon, s’est favorablement prononcé sur cette proposition (3).
Ce 15 mars prendra place la 4ème édition de la manifestation contre les violences policières, à l’initiative de la Campagne Stop-Répression des Jeunes Organisés et Combatifs (JOC) dans le cadre de la journée internationale contre les brutalités policières. À nouveau, nous serons au rendez-vous et, comme les fois précédentes, cette journée de résistance sera un véritable succès.
1 http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2015/02/02/31001-20150202ART FIG00405-du-traite-constitutionnel-asyriza-l-europe-contre-les-peuples.php
2. http://rue89.nouvelobs.com/2014/01/10/brisons-silence-passe-espagne-248918
3 http://www.levif.be/actualite/belgique/jambon-pret-a-accorder-plus-depouvoir-aux-agents-de-surveillancedes-hopitaux/article-normal-364231.?utm_source=facebook&utm_medium=social&utm_campaign=vif -
Manifestation antifasciste combative à Bruxelles
Par Blokbuster, campagne antifasciste flamande du PSL
Quelques jours à peine après la grande manifestation syndicale du 6 novembre – on parle de la mobilisation syndicale la plus massive depuis les années ’80 – une nouvelle manifestation a eu lieu hier dans les rues de Bruxelles. Des centaines de jeunes et de syndicalistes s’étaient rassemblés pour une manifestation dans le cadre d’une journée d’action européenne contre l’extrême droite, une initiative lancée par la coordination des comités antifascistes grecs. La date du 9 novembre n’avait pas été choisie au hasard, puisque c’est celle de la Nuit de Cristal, un pogrom anti-juif perpétré an Allemagne nazie en 1938.Il y a 76 ans, près de deux cents synagogues et lieux de culte furent détruits, 7.500 commerces et entreprises exploités par des Juifs saccagés ; une centaine de Juifs furent assassinés, des centaines d’autres se suicidèrent ou moururent des suites de leurs blessures et près de 30 000 furent déportés en camp de concentration. Il s’agissait d’un étape particulièrement violente dans l’élaboration de la terreur nazie contre les Juifs et tous les opposants au projet nazi, parmi lesquels, en premières lignes, le mouvement organisé des travailleurs. Le but des nazis était de défendre un ultra-capitalisme qui ne tolérait aucune résistance. À cette fin, le mouvement syndical a été écrasé. Si cela ne dépendait que des néo-nazis actuels, il en serait à nouveau ainsi.
Des partis comme l’organisation néonazie grecque Aube Dorée visent à dévier la colère et à masquer la responsabilité des spéculateurs, des banquiers et des grandes entreprises concernant la crise. L’évasion fiscale massive qui s’opère notamment via le Luxembourg n’est pas le problème selon eux. pareil pour les 240 milliards d’euros de liquidités qui dorment sur les comptes des grandes entreprises de se pays parce qu’investir n’est pas suffisamment rentable. Non, pour eux, ce sont les migrants les responsables, il n’y a pas lieu de s’impliquer dans la lutte de classe, il faut s’opposer aux personnes d’origine étrangère.
Mais la lutte de classe existe. Le camp d’en face lance une offensive inédite sur nos conquis sociaux et nos conditions de vie. Mais notre camp a commencé à riposter et à organiser la lutte avec notamment la manifestation phénoménale de jeudi dernier. Il faudra lutter non seulement pour renverser le gouvernement Michel amis aussi pour repousser toute la politique d’austérité. Un gouvernement anti-travailleur ne doit pas être remplacé par un autre gouvernement anti-travailleur, mais par un gouvernement pour et par les travailleurs. Dans le cadre de notre lutte pour une autre société, le racisme ou encore le sexisme sont des obstacles. les balayer est une partie intégrante de notre combat.
Hier, nous avons clairement crié ‘No Pasaran’ à l’extrême droite, à l’échelle internationale. Tant la violence d’Aube Dorée que le populisme de droite et l’extrême droite actifs chez nous ont été dénoncés. Aube Dorée sévit d’ailleurs également en Belgique. Samedi encore se tenait un meeting ouvertement néonazi. parmi les participants figurait Rob Verreycken, un membre éminent du Vlaams Belang a menacé de représailles contre la manifestation antifasciste de ce dimanche en utilisant des symboles d’Aube Dorée. Nous n’avons rien vu de cette action hier, mais c’est une indication inquiétante, particulièrement au vu du fait que le prochain président du Vlaams Belang est connu pour apprécier recourir à la violence de rue.
La manifestation antifasciste de ce 9 novembre a été l’oeuvre de différentes organisations qui ont collaboré à plusieurs reprises ces derniers mois dans le cadre de diverses initiatives. L’objectif qui nous fait face est de parvenir à une plus grande coordination antifasciste, ce à quoi a contribué la mobilisation d’hier.
Blokbuster remercie les organisations qui ont permis à cette manifestation de prendre place ou l’ont soutenue : les JOC Bruxelles (Jeunes Organisés et Combatifs), les Jeunes FGTB Charleroi-Sud Hainaut, l’USE (Union Syndicale Etudiante), l’Initiative solidarité à la Grèce qui résiste, EGA (Etudiants de gauche Actifs), le CADTM (Comité pour l’annulation de la dette du tiers monde), le SAF (Steunpunt Antifascisme), l’AFF (Anti-Fascistisch Front), les Jeunes FGTB, le PSL (Parti Socialiste de Lutte), Fewla (soutien à la lutte du peuple mapuche), les Syndicalisten tegen Fascisme, le SETCa-BBTK BHV Hôpitaux, le groupe Réagis de la FGTB de Bruxelles, les JAC (Jeunes Anticapitalistes) et Comac. Nous remercions aussi pour sa présence la délégation kurde qui était à la base de la grande manifestation qui s’est tenue à Bruxelles il y a une semaine en solidarité avec la lutte de Kobanê et contre la barbarie de Daesh, l’Etat Islamique.
Cette manifestation a représenté un pas qui a renforcé la lutte antifasciste en Belgique, n’en restons pas là !
=> Plusieurs reportages-photos de la manifestation
=> Reportage de Télé Bruxelles
Quelques photos de PPICS :
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D’Athènes à Bruxelles, Aube Dorée ne passera pas!
Hier soir, une manifestation antifasciste combative a défilé dans les rues de la capitale. Environ 500 antifascistes, essentiellement des jeunes, ont ainsi protesté contre un meeting qui se tenait en Belgique en présence d’orateurs d’Aube Dorée, notamment. L’arrivée à Bruxelles de parlementaire européens de ce parti néonazi grec accompagnés de leurs collaborateurs a entraîné un regain d’activité du côté des néonazis locaux.
Récemment, une action avait été menée devant l’ambassade grecque à Bruxelles avec le soutien d’Udo Voigt (NPD, Allemagne), Nick Griffin (ex-BNP, Angleterre) ainsi que de néonazis belges issus de Nation et des Autonome Nationalisten. Cette semaine encore, les locaux bruxellois des JOC (jeunes Organisés et Combatifs) ont été tagués de slogans d’extrême-droite.
L’emplacement du meeting d’hier avait été tenu secret, l’endroit n’étant dévoilé au dernier moment par GSM, une méthode éprouvée, notamment concernant les activités des néonazis du réseau international Blood&Honour. Cela démontre qu’ils sont tous bien conscients qu’il n’existe pas de large soutien pour leurs idées et pratiques nauséabondes dans la société. Mais aussi qu’ils ont peur d’avoir à faire face à une protestation antifasciste.
Et c’est bien compréhensible. Divers groupes antifascistes ont rapidement réuni un demi-millier de personnes pour une manifestation de riposte. Il s’agissait à nouveau d’une excellente collaboration entre des organisations de jeunes comme les JOC (Jeunes Organisés et Combatifs), l’USE (Union Syndicale Etudiante), EGA (Etudiants de Gauche Actifs, organisation de jeunesse du PSL) et d’autres. Slogans et chants antifascistes ont été scandés en français, néerlandais, italien,… Au côté des orateurs d’Aube Dorée devait aussi se trouver un membre du groupe néofasciste italien Casa Pound, il était donc important que des slogans fusent aussi dans sa langue. Une délégation de militants antifascistes flamands membres de notre campagne antifasciste flamande Blokbuster était aussi présente.
Ce n’est pas parce que le Vlaams Belang ne bénéficie plus du succès électoral qui fut le sien il y a peu ou que l’extrême-droite francophone reste peu présente sur la scène politique que le danger de l’extrême droite n’existe plus en Belgique. L’émergence d’Aube Dorée en Grèce renforce également la confiance des néonazis qui se trouvent dans notre pays. La crise capitaliste entraîne une polarisation aiguë entre riches et pauvres, une couche de plus en plus grande de la population éprouve des difficultés à maintenir la tête hors de l’eau. Il s’agit d’un terreau sur lequel l’extrême-droite peut croître en détournant la colère contre des boucs émissaires. Cet espace est présent en Belgique également. Il est de première importance de réagir dès maintenant et de ne pas attendre que le danger que ces forces réactionnaires représente ne soit devenu plus grand.
Dans ce cadre, il nous faut développer des campagnes antifascistes qui luttent contre l’extrême droite sous toutes ses formes – sous celle de l’extrême droite électorale du type du Vlaams Belang ou sous celle de groupes néonazis plus extrémistes – mais aussi contre le contexte qui permet à de telles organisations de prendre forme : la politique d’austérité et le capitalisme.
Cette manifestation antifasciste fut aussi le point de départ pour une autre mobilisation : le 9 novembre prochain. Une rencontre européenne tenue à Athènes en avril dernier à l’initiative des comités antifascistes grecs a proposé d’organiser une journée d’action internationale le 9 novembre, date de commémoration de la Nuit de Cristal (une violente campagne coordonnée contre les magasins juifs en Allemagne nazie en 1938). En Belgique, le rendez-vous sera donc le 9 novembre, à 15h, à Bruxelles-Midi, Avenue Stalingrad.
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PHOTOSReportage-photos du Collectif-krasnyi
Reportage-photos de MediActivista:
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Des néo-nazis s’en prennent aux locaux des JOC
Les tentatives du parti néonazi grec Aube Dorée de se construire un point d’appui en Belgique, notamment autour de leurs députés européens nouvellement élus et de leurs collaborateurs, renforcent la confiance des marginaux néo-nazis du pays. Visiblement, l’un des fameux articles du programme en 70 points du Vlaams Belang selon lequel les personnes d’origine étrangère ne peuvent pas être politiquement actives en Belgique ne vaut pas pour tous tous les étrangers…Les groupuscules néonazis sont plus marginaux les uns que les autres chez nous, et Aube Dorée ne semble pas encore avoir choisi son camp parmi les divers cercles néo-nazis. Ce samedi, tous seront de la partie lors d’une réunions où des membres d’Aube Dorée figureront au côté de Casa Pound, un groupe italien de partisans auto-proclamés du “fascisme du 21e siècle”.
Un appel à l’action a été lancé et une manifestation se tiendra samedi prochain à 18h à partir de la gare de Bruxelles-Central. Ce n’est pas du goût des néo-nazis, bien entendu. N’écoutant que leur héroïsme, ils se sont rendus aux locaux bruxellois de nos camarades des JOC (Jeunes Organisés et Combatifs) de nuit, comme des voleurs, pour y taguer un graffiti et y coller des autocollants du groupuscule néerlandais NSA (Nationale Solidaristische Aktie – Action Nationale Solidariste, à ne pas confondre avec le groupe belge N-SA), qui n’existe plus depuis un moment.
Soyons clairs : toute atteinte à une organisation antifasciste est une attaque contre tous les antifascistes. Nous sommes solidaires des camarades des JOC et appelons d’autant plus à mobiliser pour l’action antifasciste du 4 octobre. No Pasaran !
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Mobilisation contre le meeting du parti néonazi grec Aube Dorée : No pasaran !
Ce 4 octobre, il y aura à Bruxelles un meeting comprenant des orateurs d’Aube Dorée (Grèce) et de Casa Pound (Italie). On trouve à l’initiative de cette rencontre néonazie une organisation néonazie française. Il s’agit très directement d’une des conséquence de l’élection de membres d’Aube Dorée au Parlement Européen. Le groupe italien Casa Pound se déclare partisan d’un “fascisme du 21e siècle”. Ce groupe avait déjà sévi dans notre pays en venant parler à un évènement organisé par le NSV (l’organisation étudiante officieuse du Vlaams Belang) et du Voorpost.Un appel à l’action a été lancé, rejoint par notre campagne antifasciste flamande Blokbuster ainsi que par les Etudiants de Gauche Actifs.
Cette action de protestation prendra place le samedi 4 octobre, à 18h, Gare Centrale à Bruxelles. les organisateurs de la conférence néonazie n’ont pas laissé savoir où ce rassemblement se déroulait.
Appel
Ce 04 octobre 2014, le MAS – un mouvement fasciste français – veut organiser un meeting avec deux eurodéputés d’Aube Dorée et le président de Casa Pound en Belgique. Ces deux organisations ouvertement fascistes, néonazies et violentes n’ont rien à faire dans nos quartiers!
L’Aube Dorée est une organisation néonazie et violente qui attaquent les immigrés, les musulmans et les Roms dans les rues et les marchés d’Athènes où les syndicats et les citoyens dans les manifestations et sur les piquets de grève. On se souvient que ces militants ont assassiné le rapeur Pavlos Fyssas en pleine rue l’année dernière. Les liens de cette organisation avec la police grecque sont nombreux et leur assurent une totale impunité en Grèce. Comme toutes les formations d’extrême droite, ils attaquent tout ceux qui refusent de marcher au pas derrière leur chef.
Casa Pound est peut être moins connue sous nos latitudes, il s’agit d’un mouvement italien qui se veut « le fascisme du XXI siècle ». Il s’agit d’un modèle pour énormément de mouvements d’extrême droite européens. Ils se réclament notamment les héritiers de mussolini et se basent sur des milices de rues animées par leur organisation étudiante! Extrêmement violents, en 2006, ils ont attaqué des étudiant du secondaire à coup de ceinture dans une manifestation pour une école démocratique. Un chef, une nation « éthique », … cette organisation avance à visage masqué pour ressortir des poubelles de l’histoire, une horreur sans nom.
Face au désastre social que nous imposent les gouvernements et les spéculateurs, ces formations prétendent combattre le « système ». L’histoire a prouvé que tout ce qu’ils proposent c’est de la barbarie, des massacres et des guerres. Pour nous, les réponses au capitalisme et à ses crises passent par la mobilisation solidaire et unitaire des 99%.
Nous refusons de laisser les fascistes et les nazis répandre leur haine du « musulman », du « juif », de l’étranger ou du militant. Ils sont dangereux et il faut les arrêter partout et toujours ! Faisons entendre notre voix, arrêtons ce meeting.
Rejoignez la contre manifestation populaire et antifasciste ce samedi 4 octobre, Gare Centrale à Bruxelles.
Singataires :
USE, JOC Bruxelles, EGA, …Si votre organisation veut signer l’appel, faites le nous savoir à jocbruxelles@joc.be
=> Évènement facebook
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Rassemblement contre la venue de Marine Le Pen à Bruxelles
Ce mercredi 28 mai, 16h30, Place du Luxembourg à Bruxelles
C’est avec effroi que nous apprenons la venue de Marine Lepen dans notre capitale européenne ce mercredi 28 mai à 16h30 au parlement Européen. Nous ne pouvons rester silencieux face à la montée de la haine et de la peur.
Les résultats des élections européennes sont plus que inquiétants, partout en Europe les partis racistes d’extrêmes droite progressent. Poussées par la crise et le désespoir semé par les politiques d’austérité menées au nom des spéculateurs, banquiers et leurs lobbies. En Belgique aussi le racisme et le nationalisme profitent de ces politiques.
Samedi dernier nous avons pu voir, une fois de plus, ce que les discours racistes et l’influence des extrêmes droites peuvent engendrer comme haine et violence.
Aujourd’hui plus que jamais nous devons être solidaires et combatifs face à la montée de l’extrême droite et aux politiques antisociales de l’Europe des puissants.
Les Jeunes Organisés et Combatifs et les organisations signataires de cet appel refusent d’accepter inacceptable. Contre le fascisme et l’extrême droite réunissons nous pour une Europe réellement au service des peuples et pas des patrons et des partis de peur, de division et de haine qui les défendent.
- Les JOC bruxelles
- Cercle JOC St Louis
- l’Union Syndicale Etudiante
- Collectif Alternative Libertaire
- Étudiants de Gauche Actifs (EGA)
- Comac mouvement de jeunes du PTB
- Jeunes FGTB
- Les Jeunes AntiCapitalistes (JAC)
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Troisième manifestation contre les violences policières (2)
Photos : PPICS Banque d’Images
Pour la troisième année consécutive, une manifestation a pris place à Bruxelles contre les violences policières et la répression, à l’initiative des JOC (Jeunes Organisés et Combatifs). Entre 800 et 1000 manifestants y ont pris part. les JOC affirment notamment : « les nombreux cas d’abus et de violences commis par les forces de l’ordre attestent d’un réel problème systémique et ne se limitent pas à quelques bavures policières comme on a l’habitude de l’entendre, dès qu’un cas vient à être médiatisé. Dans les rares cas où les victimes portent plainte, l’affaire est généralement classée sans suite (c’est le cas pour 89% des plaintes). »
De nombreuses organisations étaient signataires de cet appel, dont le PSL et les Étudiants de Gauche Actifs, qui ont constitué un bloc dynamique au sein du cortège.
reportage-photos par PPICS Banque d’Images.
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Troisième manifestation contre les violences policières (1)
Photos : Nico
Pour la troisième année consécutive, une manifestation a pris place à Bruxelles contre les violences policières et la répression, à l’initiative des JOC (Jeunes Organisés et Combatifs). Entre 800 et 1000 manifestants y ont pris part. les JOC affirment notamment : “les nombreux cas d’abus et de violences commis par les forces de l’ordre attestent d’un réel problème systémique et ne se limitent pas à quelques bavures policières comme on a l’habitude de l’entendre, dès qu’un cas vient à être médiatisé. Dans les rares cas où les victimes portent plainte, l’affaire est généralement classée sans suite (c’est le cas pour 89% des plaintes).”
De nombreuses organisations étaient signataires de cet appel, dont le PSL et les Étudiants de Gauche Actifs, qui ont constitué un bloc dynamique au sein du cortège.



















