Tag: Jean-Pierre Michiels

  • Bruxelles : Meeting pour un Front de Gauche en Belgique, une rencontre importante.

    A l’appel de ‘‘Gauches Communes’’, un meeting a été organisé entre des représentants de différentes listes unitaire de gauche qui s’étaient présentées aux dernières élections communales. Un peu plus de 70 personnes ont participé à cette rencontre collective. Etaient présents comme orateur : Jean Pierre Michiels pour la liste Front de Gauche à La Louvière, René Andersen pour le Front de Gauche – Charleroi, François Schreuer, élu de la liste Véga à Liège et enfin Anja Deschoemaecker pour Gauches Communes (Bruxelles). L’orateur prévu pour Rood! Anvers n’a malheureusement pas pu venir. A partir de la salle, des représentants du Mouvement de Gauche, de la liste Front de Gauche de Schaerbeek et de la liste Gauche à Etterbeek ont également pris la parole.

    Rapport et photos de Nico M. (Bruxelles)

    Des diverses prises de parole, nous avons pu constater que la question du vide politique à gauche des partis traditionnels, à gauche du PS et d’Ecolo, était centrale dans la démarche de leur liste unitaire. Chacune des interventions à la tribune a également fait état du très bon bilan concernant la collaboration entre différentes forces de gauche et de la manière dont chacun a géré les relations entre ces différentes forces présentes sur les listes. Les élections communales ont aussi été l’occasion pour les militants de discuter localement des programmes et des idées politiques à défendre. Dans son programme, Gauches Communes avait fait un point central de la nécessité de poursuivre le travail en dehors des élections en soutenant et en participant à toutes les luttes sociales. Gauches Communes, à chacune de ses interventions, a également fait part de sa volonté de discuter et de soutenir toutes les initiatives visant à construire un Front de Gauche en Belgique, ce qui est nécessaire pour remplir le vide politique existant à gauche ainsi que pour renforcer les luttes sociales en leur offrant un prolongement politique.

    Au cours de cette dernière période, plusieurs dirigeants syndicaux – de la CNE jusqu’à la FGTB Charleroi – ont pris la parole pour mettre à l’ordre du jour une rupture des liens entre les syndicats et les partis traditionnels. Ces appels ont été accompagnés d’invitations à réfléchir et à prendre des initiatives pour constituer une nouvelle formation politique large à gauche.

    C’est dans ce cadre que Gauches Communes avait lancé les invitations pour ce meeting. Pour avancer dans ce débat, nous avons notamment voulu rencontrer les anciens partenaires du Front des Gauches (PC, LCR), les listes unitaires présentes aux élections communales (ce meeting était un premier contact dans ce sens) mais aussi les autres partis et formations de gauche – le PTB, le Mouvement de Gauche – mais aussi les centrales syndicales qui ont récemment lancé ces appels orienté vers la nécessité de construire un Front de Gauche en Belgique.

    Ce meeting était une étape, le travail continue. Plusieurs intervenants ont souligné l’importance de la situation que les travailleurs et les jeunes traversent en Belgique avec une austérité généralisée et de plus en plus profonde mais aussi une colère généralisée et la volonté de lutter, une situation dans laquelle une initiative pour un Front de Gauche pourrait intervenir et proposer une alternative unitaire contre l’austérité et pour l’emploi, en tant que premier vers la création d’un nouveau parti pour et par les travailleurs en Belgique.

    Anja Deschoemaecker, Gauches Communes (Bruxelles)

    René Andersen, Front de Gauche – Charleroi

    François Schreuer, Véga (Liège)

    Jean Pierre Michiels, Front de Gauche – La Louvière

    Julien Degreef, Mouvement de Gauche

    <p Séphian Samyn, Gauche (Etterbeek)

  • À La Louvière, votez Front de Gauche !

    Rapport du meeting du 11 octobre

    Hier soir s’est tenu le meeting du Front de Gauche de La Louvière. Une soixantaine de personnes se sont rassemblées au café "Le Succès" pour découvrir les propositions programmatiques et le projet de la liste. Parmi eux, beaucoup de jeunes, dont quelques militants du PSL. Des camarades du Front de Gauche Charleroi étaient aussi venus soutenir cette initiative.

    Par Aurore (Mons)

    Après une présentation de tous les candidats, plusieurs orateurs ont exprimé leur vision concrète du projet politique. Stéphane Mansy a longuement exposé le projet du Front de Gauche qui veut remettre le citoyen au cœur du débat et lancer des projets de culture pour tous.

    Nathalie Rozza a mis en avant les dangers pour la vie privée que représente l’installation de caméras de surveillance dans la ville, comme le propose le bourgmestre sortant Jacques Gobert. Elle a mis en avant la nécessité de disposer de transports publics gratuits et nocturnes, ce qui dissuade aussi les potentiels agresseurs et qui permet de garder un centre-ville animé.

    Claire Secco a mis en avant un plan de construction de logement sociaux de qualités, ce qui fait cruellement défaut dans le centre. D’autres candidats se sont également exprimés sur les sujets abordés dans le programme du Front de Gauche.

    Nadège De Keyzer, 20 ans, membre du Parti Socialiste de Lutte et 8ème candidate sur la liste, a dénoncé le manque de crèches publiques et de place dans les maisons de repos. Elle a aussi appelé a plus de solidarité et à un soutien entier à tous les grévistes. Elle a lancé un appel à tous les travailleurs pour les enjoindre à s’organiser ensemble pour lutter contre l’austérité et organiser une résistance grâce à un nouvel outil politique. Son intervention a été vivement applaudie et saluée notamment par Freddy Bouchez, syndicaliste de terrain.

    Jean-Pierre Michiels, tête de liste du Front de Gauche et conseiller communal du Parti Communiste, a conclu sur l’importance du rôle de la commune et de ses élus pour changer les choses.

    Le débat qui a suivit nous a montré encore une fois, si besoin en était, que de nombreux jeunes et travailleurs, avec ou sans emploi, sont déçus par la politique des partis traditionnels et sont à la recherche d’une alternative à gauche du PS et d’ECOLO. La résistance s’organise aussi à La Louvière, tout comme à Charleroi, Liège, Bruxelles et en Flandre. La Louvière reste une banlieue rouge, fière et combative.


    Ci-dessous, voici l’intervention de Nadège De Keyzer, en intégralité :

    ‘‘ Il sera bientôt possible de rester sur une liste d’attente de la crèche jusqu’à la maison de repos.

    En ce qui concerne le secteur de la petite enfance, nous constatons un manque de places et de structures d’accueil : il faut la construction de nouvelles crèches !

    Il n’est pas rare de voir des parents qui, avant même la naissance de leur enfant, se demandent dans quelle crèche ils pourront le faire garder, tellement la pénurie est flagrante !

    Il ne faut pas non plus perdre de vue le coût exponentiel des crèches privées et dans ce cas, la question se pose vraiment car, la femme qui a en général un revenu plus bas que le mari, est obligée d’arrêter sa carrière pour garder son ou ses enfants ; ce qui la pousse elle-même vers le chômage et une situation plus précaire !

    Ceux qui travaillent et choisissent l’option ‘‘crèche’’ s’appauvrissent, tellement le prix en est exorbitant… Il faut la construction de nouvelles crèches : qu’elles soient publiques et gratuites, et non pas dans l’optique de concurrence et de profit !!!

    Si nous suivons la vie d’une personne, après la crèche vient l’école… avec encore les mêmes problèmes tels que le manque de rénovation et de financement accordé à l’enseignement. La construction de nouvelles classes plus adaptée est nécessaire.

    Le manque de places porte un coup au moral de l’étudiant qui ne pourra pas entrer dans l’école de son choix alors que d’autres écoles ferment quand il manque deux élèves ! Encore une fois on se retrouve sur une liste d’attente.

    Les professeurs sont également touchés car on leur demande de travailler dans des conditions défavorables, comme dans des classes surpeuplées, pendant que leur salaire ne suit pas l’effort.

    Un jeune, avec son diplôme d’enseignant en poche se retrouve lui aussi sur une liste pour pouvoir commencer à enseigner.

    En sortant de l’école, nous arrivons dans le monde du travail et on nous laisse le ‘‘choix’’ d’un travail mal payé, où on gagne parfois même moins qu’au chômage !!!

    Pour ces travailleurs sans emploi, le gouvernement diminue leurs allocations, les entrainant dans la précarité et, comme si cela ne suffisait pas, ils doivent aussi faire face à la discrimination et à une chasse aux chômeurs sans cesse croissante et omniprésente, alors que, statistiquement, il reste un emploi pour 40 personnes !

    Nous sommes dans une crise sans précédent et nous nous dirigeons vers un monde dans lequel même des personnes ayant un emploi vivent en-dessous du seuil de pauvreté. Et cela, en travaillant jusqu’à 65 ans !

    Maintenant, il faut parler des pensions qui diminuent toujours : elles jettent carrément les pensionnés dans la pauvreté !

    Le revenu de ces pensions empêche une personne âgée de vivre décemment.

    Le coût des maisons de repos est aussi très lourd pour une famille moyenne qui doit déjà assumer la crèche, l’école, les besoins d’un ménage, les soins de santé et les taxes.

    Encore une fois, il faut rénover et construire des maisons de repos et les rendre accessibles aux personnes âgées qui sont dans la demande d’un service à leur écoute et de qualité, pour un prix décent.

    En fait, jeunes ou personnes âgées : nos conditions de vie se dégradent vers une situation de plus en plus précaire !!!

    A la question est-ce que « la commune peut répondre à ces besoins ? », la réponse est oui

    Une commune peut investir, peut rénover, peut construire … elle peut surtout revoir ses priorités comme choisir de construire des logements sociaux plutôt que de rentrer dans des dépenses de prestiges !!!

    Oui, si les élus le veulent vraiment, la commune a la possibilité d’améliorer notre vie quotidienne, mais pas seule : la population doit être impliquée, contre l’austérité à tous les niveaux de pouvoir. Ensemble, nous devons redynamiser la résistance contre l’austérité proposée par les partis traditionnels. Il faut redevenir solidaire ; et par ‘solidaire’, je ne veux pas dire remplacer le rôle de l’Etat et sortir de nos poches l’argent qu’il devrait légitimement employer à faire fonctionner les communes… Pour moi, être solidaire c’est arrêter de taper sur le dos des autres et se mettre ensemble en lutte !

    Il faut soutenir les familles des grévistes et ceux-là mêmes qui ont le courage de rentrer en grève…

    Ensemble on est plus forts, tout ce qui nous divise nous affaiblit. Nous devons construire un vrai front de résistance face à l’austérité grandissante : autour de La Louvière, à Charleroi, Liège et même en Flandre !

    Pour le réaliser, il faut trouver un relais politique comme le Front de Gauche pour sortir de la logique du capitalisme et entrer dans une logique répondant réellement aux besoins de l’humain !

    Le Front de Gauche – oui ! – pour sortir de la politique du profit, qui presse les travailleurs comme des citrons qu’on jette après en avoir tiré tout leur jus !!!

    Les partis traditionnels ne peuvent tenir qu’une promesse : la précarité et la pauvreté.

    Il faut soutenir les grèves qui résistent face aux injustices. Un parti politique doit être un outil dans les mains des travailleurs !!! Prenez le pouvoir !!!

    L’important, ce n’est pas seulement les élections … Evidement, ce 14 octobre 2012, il faut voter Front de Gauche, il faut voter pour une autre politique mais surtout, ce qui est vraiment décisif, c’est l’après-élections : il faut s’organiser et continuer la lutte, tous secteurs confondus !!!

    Il y a de plus en plus de gens qui en veulent et qui prennent conscience qu’il faut lutter. C’est surtout pour cela que nous avons besoin de vous !

    On se reverra dans 6 ans mais on se reverra avant : sur des piquets de grèves, dans les manifestations, dans la lutte … Car la lutte continue, elle ne fait que commencer ! ’’

  • Elections communales du 14 octobre : Choisir entre ‘‘rigueur’’ et austérité ? Un seul mot : Résistance !

    Pour ces élections, le PSL participe à diverses initiatives unitaires locales ouvertes regroupant des syndicalistes, des militants politiques ou associatifs et diverses organisations de gauche. L’approche que nous avons adoptée est basée sur la nécessité de construire aujourd’hui un relais politique pour les luttes des travailleurs et de leurs familles à la gauche du PS et d’Ecolo. Dans ce cadre, une coordination unitaire de la vraie gauche pour les élections législatives de 2014 serait un sérieux pas en avant. En même temps, nous avons voulu profiter de cette campagne pour avertir de l’arrivée de la prochaine vague d’austérité et propager la nécessité d’un syndicalisme de combat lié à la lutte contre les politiques antisociales de tous les niveaux de pouvoir.

    Nous avons déjà largement abordé nos campagnes à Bruxelles avec les listes unitaires ‘‘Gauches Communes’’ (soutenues par le PSL, le Parti Humaniste et le Comité pour une Autre Politique) ainsi qu’à Gand avec la liste Rood! (Rouge!). Voici un petit tour d’horizon d’autres initiatives auxquelles nous participons.

    Liège : Verts et à gauche (VEGA)

    VEGA est une initiative politique qui a vu le jour au début de l’année 2012. Son manifeste précise : ‘‘contre les ravages du capitalisme, il faut lutter à tous les niveaux et VEGA se présente d’abord comme un lieu de résistance et d’action au niveau communal.’’ Trois mots d’ordre sont au cœur des préoccupations de ses membres : écologie, socialisme et démocratie. Durant l’été, VEGA est entré en discussion avec le PSL afin que ses membres renforcent la liste déposée. Trois camarades du PSL figurent au final parmi les 49 candidats, auprès de membres de VEGA et de divers indépendants, avec l’idée de poursuivre après les élections communales les discussions portant sur le relais politique dont nous avons besoin au-delà du niveau communal pour faire face à l’austérité qu’acceptent tous les partis traditionnels. Sur cette liste se retrouvent d’ailleurs différents militants avec lesquels nous avons déjà pu mener campagne sur cette question, comme avec la liste du Front des Gauches en 2010, aux côtés de l’ancien porte-parole du Parti Communiste Wallonie-Bruxelles Pierre Eyben ou encore de Christine Pagnoulle.

    “Aujourd’hui, à Liège comme ailleurs, seule manque la volonté politique pour réquisitionner les dizaines d’immeubles inoccupés qu’on laisse pourrir pour spéculer et qui pourraient très bien abriter les nombreuses familles en attente d’un logement social. Faute de responsables politiques qui défendent nos intérêts, c’est nous, travailleurs, qui devons nous mobiliser pour imposer une politique qui réponde à nos besoins.”

    Charleroi : Prenons le pouvoir !

    Cette liste, c’est la ‘‘gauche dure’’, comme l’a expliqué un journaliste de la RTBF suite à la première conférence de presse du Front de Gauche – Charleroi, une liste complète de 51 candidats combatifs avec des militants du Parti Communiste, du PSL et de nombreux indépendants, des militants syndicaux ou associatifs ou simplement des travailleurs qui en ont marre de subir la politique du camp d’en face.

    L’un d’entre eux, Thomas Hericks, expliquait à Vers l’avenir : ‘‘Je ne me suis jamais retrouvé dans aucun grand parti. Mais la pertinence du programme du Front de Gauche français m’a enthousiasmé. Et j’adhère à cette forme de structure qui permet à chacun de partager les valeurs de la véritable gauche tout en gardant son indépendance d’esprit.’’ C’est le défi posé par le Front de Gauche – Charleroi : populariser l’idée d’une nouvelle force de gauche qui ne verra pas les idées divergentes comme des faiblesses, même lorsqu’elles sont consciemment organisées au sein de structures, mais comme une opportunité de débat constructif. C’est dans ce sens que la tête de liste pour les communales, l’ancien délégué syndical communiste René Andersen, a déclaré à la presse : ‘‘L’enjeu pour nous, au final, n’est pas de savoir si nous récolterons 300 ou 3.000 voix mais bien d’être présents sur l’échiquier local pour vivifier le débat et trouver de nouveaux partenaires pour solidifier ce Front de Gauche.’’

    Pour le Front de Gauche, tous ensemble, on peut :

    • réaliser un plan de construction et de rénovation massive de logements sociaux !
    • accorder plus de moyens publics pour l’enseignement (7% du PIB) pour davantage d’enseignants, des classes plus petites et une rénovation massive des bâtiments scolaires !
    • multiplier massivement le nombre de crèches publiques et élargir différents types de services qui permettent de combiner famille, travail et loisirs.
    • créer des milliers d’emplois statutaires en nommant les agents et en introduisant la semaine de 32 heures sans perte de salaires avec embauches compensatoires.
    • construire une vaste coalition anti-austérité ainsi qu’un relais politique large véritablement de gauche, dans le respect de chaque tendance.
    • mettre en place une société guidée par les principes de la planification écologique.
    • prendre le pouvoir et construire une démocratie réelle en vue d’établir la justice sociale.

    Un programme impayable ?

    Nous rejetons le diktat de la pensée néolibérale. Nous devons abolir la dette et les cadeaux fiscaux aux grandes entreprises. Nous pouvons régler la facture en imposant les grandes fortunes et les profits. Nous avons besoin d’un refinancement massif des communes et des budgets pour satisfaire les besoins de l’ensemble de la population et non pas d’une logique d’austérité. Jamais les richesses, le potentiel technique et scientifique n’ont été aussi importants qu’aujourd’hui. Nous devons nous libérer du carcan de l’économie de marché qui ne profite qu’à quelques-uns.

    Et ailleurs ?

    Une de nos camarades est également présente sur la liste Front de Gauche à La Louvière, et nous soutenons cette initiative emmenée par le conseiller communal communiste Jean-Pierre Michiels (voir photo ci-dessous). A Etterbeek, nous soutenons la liste ‘‘Gauches’’ à l’initiative de militants du Parti Communiste. Là où nous n’avons pas de candidats, nous appelons à soutenir des candidats combatifs issus du mouvement ouvrier.

    Rouge de colère en Flandre

    En Flandre, nous soutenons l’initiative Rood! (Rouge), issue d’un groupe de militants du SP.a (l’équivalent flamand du PS) qui a quitté ce parti et veut rassembler des forces en vue de créer un nouveau mouvement politique. Anvers : Notre ville n’est pas à vendre !

    A Anvers, Rood ! dépose une liste pour la conseil communal et une autre pour le district de Deurne. Voici ci-dessous quelques mots de notre camarade Jarmo Van Regemorter, 5e candidat pour la ville et 3e pour le district de Deurne.

    “Les deux grands partis ne veulent pas lutter contre les pénuries qui frappent tous les secteurs (place d’accueil pour enfants, logements sociaux,…). Le bourgmestre sortant Patrick Janssens considère cette situation sociale inacceptable comme une réalisation, tandis que son principal opposant Bart De Wever considère le maintien de ces pénuries comme un changement! Chou vert et vert chou comme on dit…

    “Rood! a déposé une liste de 55 candidats emmenée par Ivo Janssen, délégué syndical dans la chimie. Contrairement aux autres listes, il s’agit d’un travailleur, d’un véritable homme de la rue. Erik De Bruyn, qui fut à l’initiative de la sortie du groupe Rood! hors du SP.a, pousse la liste, et la tire à Deurne.

    “Nous sommes ravis de pouvoir nous engager dans cette campagne afin de défendre la nécessité de construire une organisation politique de gauche démocratique et large, où les différents courants de pensées, organisés ou non, peuvent se côtoyer et travailler ensemble dans le respect mutuel. La campagne illustre que le potentiel est énorme, et cela augure de grandes possibilités pour l’après-14 octobre !”

    Keerbergen, Dendermonde, Zottegem, Ostende,…

    A Keerbergen, notre camarade Christophe De Brabanter tire une liste LSP-Rood!, seule liste de gauche à côté du cartel du SP.a et des libéraux. Nous sommes également présents avec une liste LSP à Termonde et sur la liste LEEF à Zottegem (LEEF dépose aussi une liste à Herzele). Même si nous n’y avons pas de candidats, nos camarades mènent les campagnes des listes locales de Rood! à Oostende, Oostkamp, Niel et à Edegem, sous le nom de DemocratiEdegem.

  • Appel : Solidarité avec la résistance du peuple grec !

    La percée politique de Syriza et la perspective de nouvelles élections fait peur aux marchés financiers et aux dirigeants de l’Union Européenne. Mais pour nous c’est le début d’une alternative à la crise sans fin, en Grèce comme ailleurs en Europe!

    La gauche européenne se doit de soutenir Syriza et le peuple grec. La Troïka veut réduire le modèle social européen à néant et instaurer la dictature des marchés financiers au nom de « l’équilibre budgétaire », du « sauvetage de l’euro » ou de la « réduction de la dette ». C’est pourquoi nous disons: tous derrière le peuple grec et la campagne de Syriza afin d’imposer une première défaite à la Troïka! L’enjeu est important: soit la politique d’austérité permanente est rejetée par une majorité de la population grecque, soit la pauvreté et le chômage augmenteront encore davantage en Grèce comme ailleurs – non seulement au Portugal, en Espagne en Irlande mais aussi en Belgique. Et en même temps nous verrons nos droits sociaux attaqués les uns après les autres. Le phénomène des travailleurs pauvres qui s’étend en Allemagne va également se développer partout ailleurs.

    Pourtant, des alternatives existent comme l’illustre clairement la plateforme de Syriza: arrêt des mesures d’austérité incessantes qui asphyxient l’économie, annulation de la dette “illégitime” qui enrichit les spéculateurs tout en appauvrissant la société; réforme de la BCE et du secteur financier avec interdiction de spéculer sur les obligations d’état.

    Nous appelons à des actions de solidarité avec la résistance du peuple grec dans la semaine qui précède les nouvelles élections (17 juin) en nous invitons toutes les forces de gauche, du monde syndical et de la société civile à former ensemble un front européen de la solidarité et de la résistance. Nos destins et nos luttes sont liés. L’Europe démocratique, sociale et solidaire ne verra le jour que par notre mobilisation commune par-delà les frontières.

    Actions planifiées

    • Samedi 9 juin (Anvers, rassemblement Groenplaats à 14h),
    • Mercredi 13 juin (Bruxelles, manifestation à la Bourse à 18h),
    • Samedi 16 juin (Gand).

    Envoyez vos signatures à appelsyriza@gmail.com

    Signataires (5 juin 2012):

    • Ludo Abicht (philosophe),
    • Francis Bismans (économiste, Mouvement de Gauche),
    • Stephen Bouquin (sociologue, université d’Evry, Rood!),
    • Yannick Bovy (réalisateur, militant syndical et associatif),
    • Didier Brissa (formateur syndical, militant écosocialiste),
    • Erik Debruyn (porte-parole Rood!-de socialisten),
    • Filip De Bodt (Climaxi, cons. communal Leef! Herzele),
    • Jean-Claude Deroubaix (enseignant à l’Université de Mons, fonctionnaire parlementaire),
    • Anja Deschoemacker (Parti Socialiste de Lutte),
    • Bernard Diez (LCR),
    • Paul-Emile Dupret (juriste, Parlement européen, groupe GUE/NGL),
    • Pascal Durand (professeur à l’Université de Liège),
    • Jean-Claude Englebert (président Ecolo Foyer Forestois),
    • Pierre Eyben (VEGA),
    • Guy Fays (secr. régional FGTB Namur),
    • Vincenzo Franco (délégué Galzelco Tihange)
    • Cristina Gay (Une Autre Gauche),
    • Michèle Gilkinet (objectrice de Croissance, présidente du Grappe),
    • Corinne Gobin (politologue, Graid, ULB),
    • Eric Goeman (Attac Vlaanderen),
    • Amir Haberkorn (UPJB, stuurgroep Rood !),
    • Nancy Hardy (coordinatrice de l’Université populaire de la Province de Liège),
    • André Hoffman (prof. em., ancien député Dei Linke Luxembourg),
    • Michel Huysseune (politologue, VUB),
    • Voula Karamanidis,
    • Giorgos Karatsioubanis (représentant Syriza à Bruxelles, membre direction nationale Syriza),
    • Dimokritos Kavadias (politologue, VUB),
    • Michaël Lebrun (chercheur METICES, ULB),
    • Johan Leman (prof. KUL),
    • Fabienne Lentz (porte-parole Dei Linke, Luxembourg),
    • Herman Luyckx (ancien secr. BBTK-SETCA),
    • Isabelle Marchal (citoyenne à plein temps),
    • Francine Mestrum (Global Social Justice),
    • Jean-Pierre Michiels (porte-parole du Parti Communiste de Wallonie-Bruxelles),
    • Céline Moreau (coordinatrice FGTB jeunes),
    • Sven Naessens (délégué principal FGTB Total-Fina),
    • Dominique Nuydt (délégué SETCA, co-fondateur Mouvement de gauche),
    • Latifa Rafie (CPAS Forest),
    • Daniel Richard (secr. régional FGTB Verviers),
    • François Schreuer (VEGA, ULB),
    • Jean-Louis Siroux (sociologue UCL),
    • Guy Smedts (Parti Humaniste),
    • Jean-François Tamellini (chef de Cabinet des Métallos Wallonie-Bruxelles),
    • Robert Tangre (cons. communal FdG Courcelles),
    • Marie-Eve Tries (membre Mvt. Politique Objecteurs de Croissance),
    • Frie Van Camp (CGSP, Rood ! Brussel),
    • Fernand Vandenabeele (CGSP, enseignant retraité),
    • Jef Van der Aa (chercheur univ. Tilburg, Pays-Bas, SETCa transfrontaliers),
    • Bart Vandersteene (Links Socialistische Partij),
    • Alain Van Praet (délégué principal CSC-Transcom),
    • Jonas Van Vossole (doct. sciences politiques, Univ. Gand),
    • Freddy Visconti (délégué FGTB Aperam Chatelet),
    • Gerbrand Visser (Socialistsich Alternatief, pays-Bas),
    • Jean-Christophe Yu (réalisateur),
    • Bernard Wesphael (député régional Wallon, fondateur du Mouvement de Gauche).
0
    0
    Your Cart
    Your cart is emptyReturn to Shop