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Tag: Herman De Croo
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LIBYE: Soutien aux masses et à leur révolution ! Aucune confiance dans l’intervention impérialiste !
Face à l’avance rapide des troupes de Kadhafi, la décision du Conseil de sécurité de l’ONU a été fêtée dans les rues de Benghazi et de Tobrouk. Les puissances coalisées se présentent aujourd’hui en sauveurs de Benghazi. Mais l’intervention militaire va-t-elle véritablement aider la révolution en Libye ?
Par Boris Malarme
La chute des dictateurs Ben Ali et Moubarak a inspiré des millions de jeunes, de travailleurs et de pauvres en Afrique du Nord, au Moyen-Orient et partout dans le monde. Presque chaque pays de la région est touché par les contestations contre l’absence de libertés démocratiques et contre la misère. Ces victoires ont encouragé les masses en Lybie à suivre la même voie.
Kadhafi et ses anciens amis
L’Italie, la France, l’Espagne et l’Allemagne sont les principaux partenaires commerciaux de la Libye. Tous sont engagés dans l’offensive militaire (comme la Belgique), à l’exception de l’Allemagne qui vient de décider d’augmenter son engagement militaire en Afghanistan.
En octobre 2010, la Commission Européenne a passé un contrat de 50 millions d’euros sur trois ans, en échange d’efforts visant à empêcher les réfugiés d’arriver en Europe ! La Libye est aussi un grand investisseur en Europe via le fond d’investissements “Libyan investment Authority”. Khadafi est encore actionnaire de la banque UniCrédit, de Fiat, de la Juventus,… La Lybie – douzième producteur mondial de pétrole et première réserve de pétrole d’Afrique – exporte 80% de son pétrole à destination de l’Europe. La panique sur les bourses et la montée du prix du baril, qui a dépassé le seuil des 120$, a illustré que les marchés craignent le développement de la révolution libyenne et la remise en cause des profits que garantissait le régime.
Nombreux sont ceux qui se souviennent de la visite de Kadhafi à l’Elysée, en 2007, quand Sarkozy balayait toute critique avec ses 10 milliards d’euros de contrats commerciaux. L’Espagne a fait de même pour 11 milliards d’euros.
La Belgique n’est pas en reste (141 millions d’euros d’exportation vers le pays en 2008). La Belgique a d’ailleurs été le premier pays à recevoir Kadhafi en 2004, quand la communauté internationale a cessé de l’isoler. Après une entrevue avec la Commission Européenne, la tente du dictateur a été plantée dans les jardins du palais de Val Duchesse, où Kadhafi a été reçu en grande pompe par Guy Verhofstat, Louis Michel et Herman de Croo. Louis Michel avait préparé sa venue en lui rendant visite à Syrte, entouré de patrons belges. Le CDh et Ecolo avaient bien protesté, mais cela ne les a pas empêché de participer au gouvernement Wallon avec le PS et de valider ensemble la livraison d’armes de la FN en Libye.
Après une première rencontre avec Kadhafi en 1989, Robert Urbain, ministre (PS) du Commerce extérieur des gouvernements Martens et Dehaene, a conduit une mission commerciale en Libye en 1991, avec de nombreux industriels et confirmant l’accord commercial général conclu avec la Libye et gelé en 1983. Les investisseurs ont même dégoté un contrat immobilier mégalomane : deux livres vert monumentaux à la gloire du régime…
Les gouvernements successifs connaissaient les crimes et les atrocités commises par le régime de Kadhafi contre les opposants et la population, mais ont maintenu des liens commerciaux étroits. La participation belge à l’intervention n’est qu’hypocrisie, les politiciens qui tendaient encore hier leur main à Kadhafi essayent aujourd’hui de faire oublier leur attitude passée, tout en tentant de sauvegarder les positions commerciales et les profits des entreprises belges.
En Europe et ailleurs, un fort sentiment de sympathie envers ces révolutions est présent parmi la population. Le soutien de nos gouvernements aux régimes dictatoriaux et répressifs à travers tout le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord a écorné leur image “démocratique”. Après avoir soutenu et armé la dictature de Kadhafi, l’entrée en guerre des puissances de la coalition n’a pas pour objectif de venir au secours des masses libyennes et de leur révolution. Jusqu’ici, elles étaient plutôt enchantées de faire affaire avec le régime de Kadhafi au vu des ressources gazières et pétrolières contrôlées par le régime.
Aujourd’hui, les puissances occidentales tentent d’exploiter la révolution afin de restaurer leur prestige et d’obtenir un régime plus favorable à l’emprise des multinationales sur les richesses du pays, ou au moins de sa partie Est, au vu de la possibilité d’une partition du pays. Comment la présence des Emirats Arabes Unis et du Qatar au sein de la coalition peut-elle effacer le caractère impérialiste de celle-ci, alors que ces deux Etats sont militairement impliqués au côté de la monarchie semi-féodale d’Arabie Saoudite dans la répression de la population du Bahreïn ? Les puissances de la coalition n’ont rien fait contre l’Arabie Saoudite et la Belgique ne remet pas en cause son commerce d’armes avec celle-ci.
Malgré ses efforts depuis une dizaine d’années, le régime de Kadhafi n’est pas un allié suffisamment fiable pour l’impérialisme. Mais Kadhafi n’a jamais été l’allié des masses et des révolutions, comme en témoigne son attitude après la fuite de Ben Ali, qu’il considérait comme une grande perte pour les Tunisiens. En 1971 déjà, Kadhafi s’est rangé du côté de la contre-révolution en livrant le dirigeant du puissant parti communiste du Soudan (un million de membres à l’époque) à la dictature de Nimeiry et en l’aidant à écraser la tentative de coup d’Etat de gauche qui avait fait suite à l’interdiction des forces de gauche. Kadhafi a beau qualifier son régime de ‘‘socialiste et populaire’’, ce dernier n’a jamais rien eu à voir avec le socialisme démocratique. Kadhafi et ses fils ont toujours dirigé la Lybie d’une poigne de fer.
“Non à une intervention étrangère, les libyens peuvent le faire eux-mêmes”
C’est ce qu’on pouvait lire fin février sur une pancarte à Benghazi. Cela exprimait le sentiment qui dominait contre toute intervention impérialiste. Mais le maintien du contrôle de Kadhafi sur l’Ouest (malgré les protestations dans la capitale et les soulèvements à Misrata et Zuwarah) et sa contre-offensive vers l’Est ont provoqué un changement d’attitude. Mais les révolutionnaires qui espèrent que l’intervention les aidera se trompent.
La résolution de l’ONU, la ‘‘no-fly-zone’’ aux commandes de l’OTAN et les bombardements des puissances coalisées vont miner tout le potentiel pour concrétiser les véritables aspirations de la révolution libyenne. De plus, le régime essaye d’exploiter les sentiments anti-impérialistes qui vivent parmi la population. Le maintien du régime de Kadhafi ne s’explique pas seulement par la supériorité de son armement, mais surtout par les faiblesses présentes dans le processus révolutionnaire. Ainsi, l’absence de véritables comités populaires démocratiques sur lesquels se baserait le mouvement révolutionnaire et l’absence d’un programme clair répondant aux aspirations sociales de la majorité de la population a fait défaut. Cela aurait permis de bien plus engager les 2/3 de la population de l’Ouest (au-delà des divisions tribales et régionales), de fractionner l’armée et d’unifier les masses contre Kadhafi.
Le Conseil National de Transition rebelle (CNT) est un conseil autoproclamé, largement composé d’anciens du régime de Kadhafi et d’éléments pro-capitalistes, favorables aux puissances occidentales. Parmi eux ; l’ancien dirigeant du Bureau national de développement économique, que l’on trouve derrière des politiques néolibérales et le processus de privatisations qui a pris son envol à partir de 2003. Cela laisse une relative marge de manœuvre à Kadhafi, qui bénéficie encore d’un certain souvenir de ce qui a pu être fait en termes d’enseignement et de soins de santé grâce aux revenus du pétrole depuis 1969, et qui a récemment fait des concessions en termes de salaires et de pouvoir d’achat sous la pression de la révolte.
C’est ce qui explique que l’envoyé spécial du quotidien Le Monde dans l’Est du pays a témoigné “on ne sent pas parmi la population un enthousiasme phénoménal vis-à-vis du Conseil National de transition.” (23/03/2011) Il affirme aussi que si les Libyens de l’Est étaient à ce moment favorables à un zone d’exclusion aérienne, ils sont fortement opposés à une intervention au sol.
Les travailleurs et leur syndicat peuvent aider la révolution libyenne en s’opposant à la participation belge dans l’intervention, en bloquant les exportations de la Libye et en gelant les avoirs de la clique de Kadhafi. Mais l’avenir de la révolution libyenne doit se décider en Libye même. Contrairement à la Tunisie et l’Egypte, la classe des travailleurs n’a pas encore joué un rôle indépendant dans la révolution. La création d’un mouvement indépendant des travailleurs, des jeunes et des pauvres est la seule façon d’empêcher le projet impérialiste, d’en finir avec la dictature et d’élever le niveau de vie de la population.
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Le syndrome de Stockholm d’Herman De Croo
Connaissez-vous le Syndrome de Stockholm ? C’est le fait qu’après une longue cohabitation forcée, les vicitimes d’une prise d’otages en viennent souvent à éprouver plus de compréhension voire même de sympathie pour leurs gardiens ou ravisseurs que pour les policiers qui les ont libérés.
Herman de Croo a rencontré ce Syndrome. Il pense même avoir grâce à lui trouvé la solution pour les négociations gouvernementales difficiles : simplement continuer à négocier.
Il l’a expliqué le 6 août au Standaard : « Lors de ces négociations, il arrive quand même un moment où apparaît le syndrome de Stockholm. On mange ensemble, on demande comment vont les enfants, la tenue vestimentaire n’est pas toujours aussi formelle,… à la longue, cet espace de négociations devient un deuxième chez-soi. Ce facteur d’habitude provoque un rapprochement des différentes parties et alors il est temps de passer à la deuxième phase du processus mental : la prise de distance vis-à-vis de sa base. »
La base est donc prévenue. Les bons négociateurs sont donc ceux qui, entre la poire et le fromage, cocufient leur électeurs et leurs militants avec le chef du parti d’en face. Notons que cela fait longtemps que les patrons jouent à ce jeu avec les permanents syndicaux…
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Di Rupo en campagne. Le grand défenseur des services publics a des trous de mémoire
Herman De Croo, président de la Chambre des représentants a déclaré récemment que « les chemins de fer reçoivent en Belgique bien trop d’argent public ». Pour lui, la SNCB et La Poste « doivent être privatisées pour survivre » (notons que le capital de La Poste est déjà détenu à 49,9pc par le privé).
Stéphane Ramquet
La réaction d’Elio Di Rupo ne s’est pas fait attendre : « Il faut faire tomber les masques. Le VLD, par la voix du président de la Chambre, qui compte parmi les personnes les plus importantes des libéraux flamands, a dit que son modèle était plutôt celui des chemins de fer britanniques. De grâce, que le VLD ne remporte pas les élections».
Di Rupo critique donc la privatisation et souhaite une défaite des libéraux aux élections. Quoi de plus normal pour un homme de gauche? Mais son indignation est-elle sincère ?
Mauvaises recettes britanniques
Actuellement, le billet de train que le citoyen paie ne couvre en réalité qu’une partie du coût réel du service rendu (entretien des machines, salaires, achats, etc.), le reste étant couvert par des transferts de l’Etat fédéral. Et c’est justement ça le service public: permettre à chacun et à chacune de bénéficier d’un service collectif quelque soit sa situation; le service étant partagé et les frais aussi.
C’est ça que Herman De Croo remet en cause: le service public et donc l’égalité des citoyens face au service de transport. Une privatisation signifierait un calcul de rendement en terme de bénéfices et non plus de qualité du service , ce qui voudrait dire pour les voyageurs, payer le coût réel du service en plus d’un supplément pour faire plaisir à l’actionnaire… et pour beaucoup de cheminots, prendre la porte car privatisation rime toujours avec restructurations et volées de licenciements.
Ainsi, la privatisation des chemins de fer britanniques (qui a été menée autant par les travaillistes que les conservateurs) a eu des effets catastrophiques. De nombreuses lignes ont été supprimées car jugées non rentables. Le manque de sécurité (des trains fiables sont chers, donc non rentables pour le privé) a causé en 2000 le tristement célèbre accident de Hatfield qui a causé la mort de 4 personnes et en a blessé une septantaine. Pannes et incidents divers sont le lot quotidien des trains britanniques.
De la friture sur la ligne
Mais l’indignation anti-privatisation de Di Rupo laisse rêveur. C’est lui, en tant que Ministre des Communications, qui a ratifié en 1999 la libéralisation du marché postal et l’ouverture à la concurrence privée qui ont déjà coûté la perte de 7.000 emplois à La Poste et la fermeture de centaines de bureaux locaux. Et c’est un secrétaire d’Etat socialiste flamand, Bruno Tuybens, qui actuellement laisse La Poste organiser la fermeture de la moitié des 1.300 bureaux restants et la liquidation de 8.000 autres emplois.
Di Rupo connaît aussi très bien le cas de Belgacom puisqu’il s’est chargé lui-même d’organiser sa libéralisation en 1995. Depuis lors, si Belgacom reste une entreprise formellement publique, 49,9% de son capital est dans les mains d’actionnaires privés et l’entreprise est placée en concurrence avec d’autres opérateurs, doit respecter les même règles (pas de subsides de la part de l’Etat, etc.) et fonctionne donc comme une entreprise privée.
Depuis 1995, Belgacom a « dégraissé » 10.000 travailleurs par vagues successives et institué une telle pression professionnelle et psychologique sur ceux qui restent qu’une trentaine d’employés se sont suicidés. Le patron de Belgacom, Didier Bellens, vient encore d’annoncer que 1.500 emplois sur les 18.000 restants disparaîtraient d’ici 2011. L’entreprise se porterait-elle mal ? Sûrement pas ! Entre 1995 et 2005, la privatisation a rapporté 4,25 milliards d’euros aux seuls actionnaires privés. Et, en 2006, Belgacom a réalisé un chiffre d’affaires de 6,10 milliards d’euros !
Si Elio Di Rupo et le PS critiquent les « méchants libéraux » adeptes du marché durant la campagne électorale, dès qu’ils arrivent au pouvoir, les promesses sont oubliées et le marché redevient alors leur seule Bible!
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“C’est une connerie de dire que nos salaires sont trop élevés”
Cette déclaration n’est pas faite par Xavier Verboven (FGTB), ni par Luc Cortebeeck (CSC), mais par le professeur d’économie de Louvain Paul De Grauwe, un des économes libéraux belge les plus connu et ex-sénateur du VLD. Au moment où tous les partis traditionels, et le Vlaams Belang, disent avec le soutien de la presse bourgeoise que les coûts salariaux sont trop haut en Belgique et poussent à une modération salariale, ce professeur dit que c’est une connerie…
Karel Mortier
…et qu’il s’agit d’une « stratégie cachée » des employeurs pour faire augmenter encore leurs profits. « Si les employeurs disent que les coûts salariaux sont trop hauts, ils disent en fait qu’ils veulent faire plus de profits. Pourtant, ces entreprises ont fait de solides profits ces dernières années. Qu’on arrête donc cette connerie sur les coûts salariaux trop élevés. »
Les entreprises font des profits records d’année en année et les salaires des managers swinguent à mort, mais on doit néanmoins croire que les salaires des travailleurs sont trop élevés. Apparemment même quelques économes libéraux se rendent compte que ce n’est pas correct. Les salaires des managers et des politiciens, selon eux-mêmes, sont par contre trop bas. Selon Marcel Rottiers de Towers Perrin les topmanagers belges « doivent rattraper un retard » sur leurs collègues à l’extérieur qui gagnent encore bien plus. Il prévoit alors que les salaires des managers en Belgique vont encore augmenter. Aujourd’hui les topmanagers en Belgique gagnent en moyenne 1 million de dollars, mais apparemment ce n’est pas encore assez.
Le président de la Chambre Herman De Croo (VLD) prend l’occasion de la publication des salaires confortables des managers des entreprises de l’Etat pour dire: «Je constate que le premier (ministre) et moi gagnons la moitié de, par exemple, Jannie Haek (administrateur délégué de la SNCB). C’est trop peu. Je trouve que les politiciens dirigeants pourraient gagner plus. » Ceux qui disent sans cesse que les coûts salariaux sont trop importants n’ont visiblement aucun problème avec le fait que leurs propres coûts salariaux crèvent le plafond.
Le SP.a qui, par l’intermédiaire de son porte-parole Frank Vandenbroucke, a ouvert l’attaque sur les salaires des travailleurs et qui, pour la tantième fois, a donc ridiculisé ces partenaires « priviligiés » à la FGTB, essaye de mettre le professeur dans un coin « extrème-libéral », selon la stratégie de Vande Lanotte durant les actions contre le Pacte des Générations qui avait déclaré que celui qui se détourne de la « gauche » (en parlant du SPa !) se tourne vers la droite. Vandenbroucke n’a pas trouvé mieux que d’avouer que la sécurité sociale a été dépouillée pour faire baisser les coûts salariaux. « De plus, ces dernières années, on a appliqué des diminutions de charges monumentales, entre autre avec de l’argent de la sécurité sociale. Ce n’était pas destiné aux augmentations salariales, mais pour la compétitivité. » Cette dernière décennie, le pouvoir d’achat de la majorité des travailleurs a par contre baissé, donc l’argent n’a certainement pas disparu dans les poches des travailleurs, mais dans ceux des actionnaires des entreprises, qui n’ont pas utilisés les diminutions de charges pour employer des travailleurs supplémentaires, mais pour augmenter leurs profits. La FEB dit par contre que « ce que De Grauwe dit est plus extrème que ce que déclarent les gens de la gauche du débat. » Plus extrème que Frank Vandenbroucke ? Il faut le faire !
Il est clair que les partis bourgeois et les organisations d’employeurs sont emmerdés par la déclaration du professeur. Car cette déclaration vient à un moment où le gouvernement essaye d’imposer la modération syndicale aux syndicats en préparation des négociations interprofessionnels prochaines en essayant de venir à la conclusion d’un accord-cadre. Le but est de faire diminuer les salaires bruts sans (immédiatement) toucher aux salaires nets en diminuant aussi les impôts. Le problème, c’est qu’avec cela la baisse des revenus de l’Etat va finalement quand même être mise sur le dos des travailleurs par une augmentation des impôts et la diminution des allocations ou des services sociaux.
Ceux qui reprochent aux syndicats d’être irresponsables et de penser à court terme, n’ont pas de problèmes pour vider les caisses de la sécurité sociale pour temporairement satisfaire la soif de profits des patrons. Si même un top-économe libéral, collaborateur régulier du Financial Times, dit que les coûts salariaux ne sont pas un problème en Belgique et que tout cela va dans le sens d’un agenda «caché » de la FEB pour faire augmenter encore les profits de leurs membres, il est clair que les syndicats ne peuvent pas concéder le moindre pouce aux gouvernement et employeurs.